Huey P. Newton

Huey Percy Newton, né le à Monroe (Louisiane) et mort le à Oakland (Californie), est un homme politique, écrivain et théoricien afro-américain, cofondateur du Black Panther Party.

Pour les articles homonymes, voir Newton.

Biographie

Enfance et éducation

Huey Percy Newton[1], né le à Monroe, en Louisiane, est le septième fils de Walter Newton, un fermier et prédicateur baptiste, et d'Armelia Newton[2]. Il tient son nom de Huey Pierce Long, ancien gouverneur de la Louisiane[3].

Le comté de Ouachita, dont Newton est originaire, se démarque par de nombreuses violences perpétrées à l'encontre des personnes noires depuis la Reconstruction. Il compte 37 lynchages entre 1877 et 1950, ce qui la place en cinquième position des comtés du Sud des États-Unis en termes de lynchages de personnes noires[4],[3].

En 1945, la famille Newton déménage à Oakland, en Californie, dans le cadre de la Seconde Grande migration afro-américaine lors de laquelle de nombreuses familles africaines-américaines du Sud des États-Unis déménagent sur la côte Ouest[5]. Les Newton sont très proches mais également pauvres ; ils doivent régulièrement changer de logement dans la région de la baie de San Francisco pendant l'enfance de Huey, mais ne sont jamais privés de toit ni de nourriture. Pendant son adolescence, Newton est arrêté plusieurs fois pour différentes infractions, dont la possession d'armes à feu et des actes de vandalisme alors qu'il a 14 ans[6]. Dans son autobiographie, il racontera plus tard que son enfance à Oakland visait à lui faire « avoir honte d'être Noir »[5].

En 1959, il termine sa scolarité à l'Oakland Technical High School en ne sachant pas lire. Il apprendra plus tard à lire en autodidacte, son premier livre lu en entier étant La République[7].

En 1964, Newton est arrêté pour agression armée après avoir poignardé plusieurs fois un autre homme, Odell Lee, avec un couteau à viande. Il passe six mois en prison[8][9]

En 1966, ayant appris à lire, il obtient un diplôme d'art du Merritt College[10]. Cet apprentissage tardif de la lecture l'encourage à tout remettre en question. Dans son autobiographie, il raconte avoir surtout réfléchi au sujet de sa propre famille et de la communauté qui l'entoure : c'est cette réflexion qui l'encourage à s'impliquer dans le mouvement afro-américain des droits civiques[11].

Après son diplôme d'art, Newton continue à se former, étudiant le droit à l'Oakland City College[12] puis à l'université de droit de San Francisco, obtenant enfin sa licence au sein de l'université de Californie à Santa Cruz. Il continue ses études jusqu'à obtenir, en 1980, un doctorat de philosophie sociale à Santa Cruz[13],[14].

Newton adopte ce qu'il appelle un humanisme révolutionnaire[15]. Il s'intéresse à la religion, qu'elle soit chrétienne ou celle de la Nation of Islam dont il visite plusieurs fois des mosquées, mais décide finalement qu'aucun dieu ne répond à ses questions[16]. Après la dissolution des Black Panthers, il rejoindra cependant l'église chrétienne[17],[18]. Il soutient également ouvertement l'indépendance de la Palestine[19].

Fondation du Black Panther Party

Huey Newton se lance dans la politique dans la baie de San Francisco pendant ses études au Merritt College. Il rejoint l'Afro-American Association et devient un membre important du chapitre Beta Tau de Phi Beta Sigma[14]. Il joue aussi un rôle important dans l'ajout du premier cours d'Histoire des Afro-Américains à l'offre de formation de l'université. Pendant ses études, il lit avec attention Karl Marx, Vladimir Lénine, Frantz Fanon, Malcolm X, Mao Zedong, Émile Durkheim et Che Guevara. C'est également là qu'il rencontre Bobby Seale[20]. Ensemble, ils créent le Black Panther Party for Self Defense (« Parti des panthères noires pour l'auto-défense ») en [21]. Le Black Panther Party est une organisation africaine-américaine de gauche militant pour la légitime défense des Africains-américains aux États-Unis. Newton affirme que les croyances du parti sont fortement influencées par Malcolm X[22]. Le parti se fait connaître par ses actions au sein du mouvement Black Power et de la politique des années 1960 et 1970[23].

Au sein de ce parti, Seale est nommé président et Newton ministre de la défense[24]. Newton s'est formé à l'histoire des afro-américains en suivant les enseignements de Khalid Abdullah Tariq Al-Mansour, à l'époque nommé Donald Warden, et président de l'Afro-American Association dont Seale et lui font partie[25]. Il remet ensuite en cause ces préceptes, affirmant que les solutions proposées par Warden ne sont pas viables et écrivant dans son autobiographie que « the mass media, the oppressors, give him public exposure for only one reason: he will lead the people away from the truth of their situation » (« les médias de masse, les oppresseurs, lui accordent l'attention publique pour une seule raison : il éloigne le peuple de la réalité de sa situation »)[26].

Les objectifs politiques du parti incluent un meilleur accès au logement, à l'emploi et à l'éducation pour les afro-américains. Ils sont détaillés dans le programme en dix points, un ensemble de lignes de conduite idéologiques et opérationnelles du parti. L'idée fondamentale du parti est que la violence, ou la peur de la violence, peuvent être essentielles à un changement social[27]. À leurs débuts, les Black Panther patrouillent en Californie, lourdement armés, et observent les arrestations et autres actions policières afin de répondre aux violences policières racistes et récurrentes. En 1967, en réponse à cette surveillance pourtant appréciée par la population, le Parti républicain propose une nouvelle loi pour contrôler l'accès aux armes à feu. 30 militants, dont six femmes, font irruption au Capitole de l'État de Californie armés de la tête aux pieds pour protester contre cette législation, qu'ils accusent d'avoir pour objectif d'empêcher l'auto-défense des Noirs[28].

Newton recrute des membres dans de nombreux lieux fréquentés par une forte population afro-américaine, en particulier les salles de billard, les campus universitaires et les bars. Lors de ses actions de recrutement, il évoque toujours la légalité de la légitime défense : il estime que les Noirs sont persécutés en partie parce qu'ils ne connaisent pas les institutions sociales qui pourraient les protéger. Dans son autobiographie, il affirme qu'il n'avait aucune idée de ses droits avant d'en faire son sujet d'étude[29]. Newton et les Black Panthers mettent en place des programmes sociaux à Oakland, fondant par exemple l'Oakland Community School qui fournit une éducation gratuite et de qualité à 150 enfants de quartiers pauvres. D'autres programmes incluent des entraînements aux arts martiaux, des soirées dansantes pour adolescents et des distributions de petits déjeuners gratuits pour les enfants pauvres. Il cherche ainsi à transformer la délinquance de rue en violence politique, transformant les activités illicites en programmes sociaux[30]. La superposition des activités positives et des actes illégaux participe cependant à discréditer le parti auprès des Noirs comme des Blancs[29].

Meurtre de John Frey

Le , il fait la fête pour célébrer la fin de sa libération conditionnelle, après sa sortie de prison, à la suite d'une agression avec un couteau en 1964. Juste avant le lever du soleil le , un ami et lui sont arrêtés par le policier d'Oakland John Frey. Reconnaissant Newton, Frey demande des renforts. À l'arrivée de son collègue Herbert Heanes, des coups de feu sont échangés, et Newton et les deux policiers sont blessés[31].

Heanes témoigne que la fusillade commence après l'arrestation de Newton, et un témoin affirme que Newton a tiré sur Frey avec l'arme de ce dernier alors qu'ils se battaient[32],[33]. Aucune arme à feu n'est trouvée sur Frey ou sur Newton[33]. Newton affirme que Frey lui a tiré dessus en premier et qu'il a perdu connaissance pendant l'incident[34]. John Frey reçoit quatre coups de feu et meurt en moins d'une heure, tandis que Heanes reste dans un état critique avec trois blessures par balle. David Hilliard, un membre des Black Panthers, amène Newton à l'hôpital Kaiser d'Oakland, où il est soigné pour une balle dans l'abdomen. Il est menotté à son lit, puis arrêté pour l'homicide de Frey[35]. Un médecin, Thomas Finch, et une infirmière, Corrine Leonard, soignent Newton ; Finch décrit Newton comme « agité » et lui administre un tranquillisant[36].

En , Newton est accusé d'homicide volontaire de Frey et condamné à 2 à 15 ans de prison. En , la cour d'appel de Californie annule la condamnation et ordonne un nouveau procès. Deux procès suivants se terminent avec un jury indécis (en) et le procureur annonce ne pas vouloir tenter un quatrième procès. La cour supérieure du comté d'Alameda annule tous les chefs d'inculpation[37].

Le biographe Hugh Pearson affirme que Newton, ivre, se serait vanté d'avoir volontairement tué John Frey quelques heures avant d'être assassiné[38]. Aucun autre témoignage ne soutient cette thèse[39].

Visite en Chine

En 1970, après sa sortie de prison pour le meurtre présumé de John Frey, Newton est invité à visiter la Chine. Apprenant que Richard Nixon veut s'y rendre en 1972, il décide de le devancer et voyage fin avec deux de ses proches, Elaine Brown et Robert Bay[40]. Il y reste dix jours[41]. À chaque aéroport, il est accueilli par des milliers de personnes ayant apporté leur exemplaire Petit Livre rouge ; des panneaux indiquent « we support the Black Panther Party, down with US imperialism » (« nous soutenons le Black Panther Party, à bas l'impérialisme américain ») et « we support the American people but the Nixon imperialist regime must be overthrown » (« nous soutenons le peuple américain mais le régime impérialiste de Nixon doit être renversé »)[42]. Pendant son voyage, le gouvernement chinois organise sa rencontre avec un ambassadeur de Corée du Nord, un ambassadeur de Tanzanie et des délégations de la République démocratique du Viêt Nam et du Gouvernement révolutionnaire provisoire de la république du Sud Viêt Nam[42]. Il ne rencontre pas Mao Zedong, contrairement à ce qu'il pensait, mais s'entretient deux fois avec Zhou Enlai, le premier ministre chinois, et Jiang Qing, la femme de Mao Zedong[43].

Il écrit en 1970 une lettre de solidarité avec le mouvement de libération de la femme qui se développe alors[44].

En 1971, Newton expulse les Panther 21, des cadres du parti sur la côte Est des États-Unis, accusés d'association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes[45].

Accusations de violence

Le , quelqu'un tire sur une adolescente de dix-sept ans, Kathleen Smith, qui se prostitue à Oakland[46]. Elle meurt des séquelles de la blessure trois mois plus tard. D'après le procureur, Newton aurait tiré sur Smith après une discussion lors de laquelle elle l'aurait appelé Baby (« Bébé »)[47], un surnom d'enfance qu'il déteste[48],[49]. Il est également accusé d'avoir agressé son tailleur, Preston Callins, pour la même raison[50]. Il est libéré sous caution dans ces deux cas[51]. Il s'enfuit alors avec sa petite amie, Gwen Fontaine, à La Havane : ils y restent jusqu'en 1977[52], évitant les deux procès en attente. Pendant ce temps, Elaine Brown prend la tête du Black Panther Party[53]. En , Jim Jones, le pasteur en tête du Temple du Peuple, lui rend visite à La Havane[54]. Newton encourage les membres du Temple à Jonestown en soutenant les « nuits blanches », des simulations de suicide révolutionnaire. Son propre cousin, Stanley Clayton, habite à Jonestown[55].

Newton revient aux États-Unis en 1977 pour y être jugé[51].

En , trois Black Panthers tentent d'assassiner Crystal Gray, témoin du meurtre de Kathleen Smith. Ils attaquent la mauvaise maison, dont l'habitant leur tire dessus[56]. Pendant la fusillade, un Panther, Louis Johnson, est tué, et les deux autres s'enfuient. Flores Forbes, une des deux, fuit à Las Vegas avec l'aide de l'infirmier Nelson Malloy, membre du parti lui aussi[57]. Le mois suivant, Malloy est retrouvé dans une tombe vide dans le désert près de Las Vegas, paralysé du bas du corps en raison de blessures par balle dans la moelle épinière. Il affirme que Forbes et lui sont victimes d'une chasse à l'homme visant à éliminer tout témoin du meurtre de Crystal Gray. Après sa convalescence, il accuse les Black Panthers Rollin Reid et Allen Lewis d'avoir tenté de l'assassiner[57]. Newton affirme ne jamais en avoir entendu parler, disant qu'il pourrait s'agir d'une action de membres du parti trop zélés[48].

Pendant le procès de Newton pour l'agression de Preston Callins, ce dernier change plusieurs fois de témoignage puis dit qu'il ne sait pas qui l'a réellement agressé[51]. Newton est acquitté en , mais condamné pour possession illégale d'arme à feu[58]. Crystal Gray refuse de témoigner après la tentative d'assassinat. Après deux procès à jury indécis, le cas Smith est abandonné[59].

Dissolution du Black Panther Party

En 1982, Newton est accusé de détournement de fonds et d'avoir détourné 600 000 dollars (soit environ 442 860 euros*) d'aide étatique dédiée à l'Oakland Community School. Il décide alors de dissoudre le Black Panther Party. Six ans plus tard, en , il est innocenté, à l'exception d'un chèque de 15 000 dollars (soit environ 11 072 euros*) qu'il admet avoir encaissé pour son usage personnel. Pour ce détournement, il est condamné à six mois de prison et 18 mois de mise à l'essai[60].

Mort

Le , Newton est assassiné à Lower Bottoms, un quartier de l'Ouest d'Oakland. Quelques jours plus tard, Tyrone Robinson est arrêté : récemment sorti de prison, il avoue le meurtre et plaide la légitime défense. La police ne trouve aucune preuve que Newton portait une arme à feu sur lui[61]. Robinson est condamné pour meurtre en 1991 à passer 32 ans minimum en prison. Le motif du meurtre est une promotion de Robinson au sein de la Black Guerrilla Family, un gang, afin de pouvoir vendre du crack[61],[62].

Les funérailles de Newton se font à l'Allen Temple Baptist Church, dont il est un fidèle. L'église compte 1 300 visiteurs pour les funérailles, et 500 à 600 supplémentaires à l'extérieur du bâtiment. Un discours est prononcé, mettant en avant les contributions de Newton au mouvement des droits civiques et au combat contre la pauvreté des enfants noirs. Son corps est brûlé et ses cendres sont enterrées au cimetière d'Evergreen à Oakland[63].*

Œuvres

Ouvrages

  • Huey P. Newton, To Die For The People : The Writings Of Huey P. Newton, Random House, 1972
  • Huey P. Newton, Revolutionary Suicide, Random House, 1973
  • Huey P. Newton & Erika Huggins, Insights and Poems, 1975
  • Huey P. NewtonWar Against the Panthers: A Study of Repression in America, thèse doctorale, Université de Californie à Santa Cruz, 1980
  • David Hilliard & Donald Weise (éd.), The Huey P. Newton Reader, Seven Stories Press, 2002

Articles

  • Huey P. Newton & Robert Trivers, « The crash of flight 90: doomed by self-deception », Science Digest,

Postérité

Musique

Tupac Shakur dit dans Changes : « 'It's time to fight back,' that's what Huey said. Two shots in the dark, now Huey's dead » (« Il est temps de répliquer, c'est ce que Huey a dit. Deux coups de feu dans l'obscurité, maintenant Huey est mort[64]. »)

En 1998, la chanson Free Huey de The Boo Radleys parle des activités des Black Panthers à l'époque de Huey Newton.

Dead prez dit dans Propaganda, en 2000, « 31 years ago I would've been a Panther. They killed Huey cause they knew he had the answer. The views that you see in the news is propaganda » (« Il y a 31 ans j'aurais été un Panther. Ils ont tué Huey parce qu'ils s'avaient qu'il avait la réponse. Ce que vous voyez dans les médias est de la propagande. »). La fin de la chanson inclut également un extrait d'une interview de Newton[65].

En 2007, la chanson de Flobots Same Thing, dit : « Somewhere between prayer and revolution, Between Jesus and Huey P. Newton, That's where you find Jonny 5 shoot shootin', Water guns at the audience while ya scootin' ».

En 2014, St. Vincent nomme une chanson de son album St. Vincent « Huey Newton ».

En 2015, la chanson de Bhi Bhiman Up in Arms raconte la vie de Newton[66].

En 2016 dans le titre Musique nègre de Kery James, Lino et Youssoupha, Lino dit : « Comme Huey P. Newton calibré sur un trône en osier », et le clip s'inspire de cette fameuse photographie.

Film et télévision

Le documentaire d'Agnès Varda sur les Black Panthers inclut plusieurs longues interview de Newton pendant son incarcération.

La série The Boondocks a pour personnage principal Huey Freeman, un révolutionnaire africain-américain de dix ans qui porte le prénom de Newton[67].

Notes et références

  1. (en) « Huey P. Newton | Biography, Black Panthers, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. (en-US) « Huey Newton | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. Kaleb Causey, "Ouachita Parish's bloody past appears in lynching study", News-Star, 24 February 2015; accessed 20 August 2016
  4. "Supplement: Lynchings by County/ Louisiana: Ouachita", 2nd edition, from Lynching in America: Confronting the Legacy of Racial Terror, p. 4, Montgomery, Alabama: Equal Justice Institute, 2015
  5. « Huey P. Newton biography » [archive du ], sur Africa Within, Biography Resource Center
  6. Jackie Jones, « Black History Month Faces and Places: Huey P. Newton » (version du 13 mars 2009 sur l'Internet Archive),
  7. Anita Gates, « An American Panther, In His Own Words », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Hugh Pearson, The Shadow of the Panther : Huey Newton and the Price of Black Power in America, Da Capo Press, , 444 p. (ISBN 978-0-201-48341-3, lire en ligne)
  9. Pearson 1994, p. 68.
  10. (en-US) « Huey P. Newton », sur National Archives, (consulté le )
  11. Revolutionary Suicide (Penguin Classics Deluxe Edition, 2009). Chapter 8: "Moving On".
  12. (en) Robert McNamara, « The Legacy of Huey Newton, Co-Founder of the Black Panthers », sur ThoughtCo (consulté le )
  13. Huey P. Newton: The Radical Theorist; Judson L. Jeffries; Mississippi University Press ; Pg. xxiv
  14. (en-US) Anthony Thomas, « Did You Know Huey P. Newton Earned His PhD & Focused His Dissertation on the Black Panthers? [Read His Paper Here] », sur Urban Intellectuals, (consulté le )
  15. Stephen C. Finley et Torin Alexander, African American Religious Cultures, , 739 p. (ISBN 978-1-57607-470-1, lire en ligne)
  16. Judson L. Jeffries, Huey P. Newton : The Radical Theorist, , 195 p. (ISBN 978-1-57806-877-7, lire en ligne)
  17. Huey P. Newton, David Hilliard et Donald Weise, The Huey P. Newton Reader, , 363 p. (ISBN 978-1-58322-467-0)
  18. David Hillard, Huey : Spirit of the Panther, New York, Thunder's Mouth Press, , 302 p. (ISBN 978-1-56025-897-1), p. 277
  19. "The long history of Black-Palestinian solidarity" « https://web.archive.org/web/20140304032109/http://www.pslweb.org/liberationnews/newspaper/vol-8-no-3/history-black-palestinian-solidarity.html »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), , Liberation, February 27, 2014.
  20. (en-US) « Huey P. Newton », sur Biography (consulté le )
  21. « Huey P. Newton biography » [archive du ], sur Africa Within, Biography Resource Center
  22. Huey P. Newton, Revolutionary Suicide : (Penguin Classics Deluxe Edition), Penguin, , 102 p. (ISBN 978-1-101-14047-5, lire en ligne)
  23. Curtis Stephen, « Life of A Party », Crisis, vol. 113, no 5, sep–oct 2006, p. 30–37
  24. Bobby Seale, Seize the Time : The Story of the Black Panther Party and Huey P. Newton, Black Classic Press, , 429 p. (ISBN 978-0-933121-30-0, lire en ligne), p. 62
  25. « Black Panther Party », sur web.stanford.edu (consulté le )
  26. Huey P. Newton, Revolutionary Suicide : (Penguin Classics Deluxe Edition), Penguin, , 65 p. (ISBN 978-1-101-14047-5, lire en ligne)
  27. « Huey P. Newton », sur Biography.com, A+E Television Networks, LLC,
  28. (en) Nick Wing, « Here's How The Nation Responded When A Black Militia Group Occupied A Government Building », sur HuffPost, (consulté le )
  29. Curtis Austin, Up Against the Wall, Fayetteville, University of Arkansas Press, , p. 150
  30. « Nation: The Odyssey of Huey Newton », Time, (lire en ligne)
  31. Pearson 1994, p. 145–147.
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  33. « State Opens Case of Black Panther », The New York Times,
  34. Huey P. Newton, David Hilliard et Donald Weise, The Huey P. Newton Reader, , 363 p. (ISBN 978-1-58322-467-0), « "Crisis: October 28, 1967" and "Trial" »
  35. David Hillard, Huey : Spirit of the Panther, Thunder's Mouth Press,
  36. Associated Press, « Witness in Black Panther Trial Pleads Memory Loss », Sarasota Journal, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  37. United Press International, « Case Against Newton Dropped », sur The Dispatch, Lexington, North Carolina, (consulté le )
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  39. The Black Panther Party (Reconsidered), Baltimore, Black Classic Press, , 519 p. (ISBN 978-0-933121-96-6, lire en ligne), p. 11
  40. Huey P. Newton, Revolutionary Suicide, New York, New York, Penguin Books, , p. 350
  41. Revolutionary Suicide (Penguin Classics Deluxe Edition), p. 349.
  42. Revolutionary Suicide (Penguin Classics Deluxe Edition), p. 351.
  43. Revolutionary Suicide (Penguin Classics Deluxe Edition), p. 352.
  44. « Les femmes, «épine dorsale» du Black Panther Party », sur Franceinfo,
  45. Dan Berger, Weather Underground. Histoire explosive du plus célèbre groupe radical américain, éd. L'Echappée, 2010, chap. VI, p. 228 sq.
  46. Cynthia Gorney, « Mistrial Declared in Newton Murder Case », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
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  52. Wilbur C. Rich, African American Perspectives on Political Science, Temple University Press, (ISBN 978-1-59213-109-9), [page à préciser]
  53. Pearson 1994, p. 315.
  54. Reiterman, Tim, with John Jacobs, Raven : The Untold Story of Reverend Jim Jones and His People, Dutton, (ISBN 978-0-525-24136-2, lire en ligne), p. 284
  55. Reiterman and Jacobs, Raven : The Untold Story of Reverend Jim Jones and His People, , p. 369
  56. « Gunmen Try To Kill Witness Against Black Panther Leader », The Leader-Post,
  57. Wallace Turner, « Coast Inquiries Pick Panthers As Target; Murder, Attempted Murders and Financing of Poverty Programs Under Oakland Investigation », New York Times, (lire en ligne)
  58. Thomas C. Smith, « Huey P. Newton Trial: 1968 - Two More Trials, Then a Dismissal », dans Thomas C. Smith, Law Library - American Law and Legal Information (lire en ligne) (consulté le )
  59. « Huey Newton Wins In Retrial », AP, (lire en ligne, consulté le )
  60. Mark A. Stein et Valarie Basheda, « Huey Newton Found Shot to Death on Oakland Street: Black Panthers Founder Killed in High Drug Area, Oakland, C.A », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
  61. 'Arrest in Murder of Huey Newton'; The New York Times, 26 August 1989
  62. Associated Press, "Man Guilty in Huey Newton Death", Los Angeles Times, 10 October 1991; accessed 12 March 2018
  63. UPI, « Mourners Pay Last Respects to Huey Newton », (consulté le )
  64. « Tupac Changes Lyrics »
  65. « Dead Prez Propaganda Lyrics »
  66. « In 'Rhythm,' Bhi Bhiman's Music Isn't Limited By National Borders », sur NPR.org (consulté le )
  67. Michael Datcher, « Free Huey: Aaron McGruder's Outer Child is Taking on America », Crisis, , p. 41–43 (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Huey Newton Speaks — enregistrements audio (Paredon Records, 1970)
  • To Die for the People: The Writings of Huey P. Newton, dirigé par Toni Morrison (Random House, 1972)
  • Revolutionary Suicide, autobiographie avec J. Herman Blake (Random House, 1973, réédité en 1995 avec une introduction de Blake)
  • Insights and Poems, with Ericka Huggins, 1975
  • Dirigé par David Hilliard et Donald Weise, The Huey P. Newton Reader (Seven Stories Press, 2002)
  • Essays from the Minister of Defense, Black Panther Party, 1968, Oakland (pamphlet)
  • The Genius of Huey P. Newton, Awesome Records (June 1, 1993)
  • The original vision of the Black Panther Party, Black Panther Party (1973)
  • Huey Newton talks to the movement about the Black Panther Party, cultural nationalism, SNCC, liberals and white revolutionaries
  • To Die for the People (Random House, 1972; City Lights Publishers, 2009)

Liens externes

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