Cédric Klapisch
Cédric Klapisch, né le à Neuilly-sur-Seine (France), est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma français.
Pour les articles homonymes, voir Klapisch.
Naissance |
Neuilly-sur-Seine (France) |
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Nationalité | Français |
Profession |
réalisateur scénariste producteur |
Films notables |
Le Péril jeune Chacun cherche son chat Un air de famille Peut-être L'Auberge espagnole et suites Paris Ce qui nous lie |
Il est révélé par les succès surprise de films à petit budget Le Péril jeune (1994) et Chacun cherche son chat (1996). Il confirme avec Un air de famille (1996), une adaptation de la pièce de théâtre homonyme de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui ; le long-métrage est plusieurs fois récompensé aux Césars.
Durant les années 2000-2010, il écrit et réalise une trilogie à succès, celle des aventures de Xavier Rousseau, avec L'Auberge espagnole (2002) puis Les Poupées russes (2005) et Casse-tête chinois (2013). Il y dirige un casting européen emmené par Romain Duris, un de ses acteurs fétiches qu'il a révélé avec Le Péril jeune.
Biographie
Jeunesse et formation
Né en 1961 à Neuilly-sur-Seine, il est le fils du physicien Robert Klapisch et de Françoise Meyer, psychanalyste. Il a une sœur aînée, Coline. Ses grands-parents maternels sont Robert et Raymonde Meyer, résistants juifs, déportés à Auschwitz.
Cédric Klapisch vit à Paris et étudie au lycée Rodin. Après son bac, il fait deux années de préparation littéraire (hypokhâgne et khâgne) option philosophie au Lycée Lakanal. Après son échec au concours d'entrée de l'IDHEC, il s'inscrit alors à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 en études de cinéma et l'année suivante à l'université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, où il obtient une maîtrise de cinéma. Son mémoire, qui porte sur Tex Avery, Woody Allen et les Marx Brothers, s'intitule Le non-sens au cinéma, 6e sens du 7e art.
À 23 ans, après un deuxième échec au concours d'entrée de l'IDHEC où on lui reproche son goût trop peu prononcé pour le cinéma français de l'époque, il part aux États-Unis où il étudie le cinéma à l'Université de New York (NYU) pendant deux ans. En 1984, il tourne son premier court métrage, Glamour toujours. La même année, il réalise Un, deux, trois mambo, puis Jack le menteur, et l'année suivante In transit, dans lequel apparaît le cinéaste Todd Solondz, lui aussi étudiant à NYU.
À son retour en France, Cédric Klapisch travaille comme électricien sur quelques longs métrages, dont Mauvais sang de Leos Carax, avant de réaliser en 1989 un nouveau court métrage, Ce qui me meut, produit par Adeline Lecailler pour la société Lazennec. Ce court métrage fait beaucoup parler de lui, reçoit plusieurs prix dans différents festivals et son titre deviendra le nom de la maison de production qu'il crée (et qu'il dirige aujourd’hui en collaboration avec Bruno Lévy).
Il travaille ensuite comme scénariste ou réalisateur pour des films d'entreprise ou des documentaires pour la télévision ; il réalise notamment Masaiitis, un documentaire de 52 minutes pour Canal+ sur les Maasaï du Kenya.
Révélation (années 1990)
En 1992, Cédric Klapisch passe au long métrage et réalise avec le soutien de Lazennec, Riens du tout, une comédie sociale sur les déboires d'un patron d'entreprise aux prises avec son personnel, qui réalise 500 000 entrées en France. Lazennec vient alors de produire Un monde sans pitié d'Éric Rochant et La Discrète de Christian Vincent, et s'apprête à produire La Haine de Mathieu Kassovitz. Le film choral Riens du tout participe à l’arrivée d’une nouvelle génération de cinéastes qui rompt avec le cinéma de la Nouvelle Vague et celui des années 1980. Pour ce premier long métrage, Cédric Klapisch réunit une trentaine d'acteurs dont Karin Viard, Antoine Chappey, Odette Laure, Zinedine Soualem et surtout Fabrice Luchini.
L'année suivante, Cédric Klapisch accepte de faire un téléfilm pour Arte qui s’inscrit dans une collection lancée par Pierre Chevalier : « Les Années lycée ». Le Péril jeune, produit par Vertigo et diffusé à la télévision en 1994, gagne le Fipa d’or ainsi que le prix de l’humour au festival de Chamrousse. Grâce à Pierre-Ange Le Pogam, aujourd’hui associé de Luc Besson dans la société EuropaCorp, alors en poste chez Gaumont, Le Péril jeune bénéficie d'une sortie en salle en 1995. Ce film, à petit budget, qu’il a coécrit avec deux amis de lycée, Santiago Amigorena et Alexis Galmot, rencontre alors un certain succès, tant critique que public (650 000 entrées en France). À l'affiche, on trouve alors le jeune Romain Duris ainsi que Vincent Elbaz, qui tourneront plusieurs fois par la suite avec Cédric Klapisch. Le Péril jeune est aujourd'hui largement considéré comme l'un des films les plus importants et les plus marquants de la carrière du cinéaste et se range désormais dans la catégorie des films culte de toute une génération[1],[2].
Après avoir assisté à une représentation de leur pièce de théâtre intitulée Un air de famille, Cédric Klapisch rencontre Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui qui lui proposent de mettre en scène l’adaptation cinématographique. En parallèle de la préparation d'Un air de famille, il décide de transformer un projet de court en long métrage avec Vertigo Productions et réalise en 1996 Chacun cherche son chat (700 000 entrées en France) avec Garance Clavel dans le rôle principal. Prix de la Critique Internationale au Festival de Berlin, le film reçoit un excellent accueil lors de sa sortie américaine. On retrouve dans cette comédie parisienne Romain Duris, Zinedine Soualem, Marine Delterme et Simon Abkarian, ainsi que de nombreux habitants du quartier de la Bastille, dans leur propre rôle. La même année sort Un air de famille qui connaît un grand succès (2 500 000 entrées en France) et reçoit le César du meilleur scénario original, mais aussi deux Césars pour les acteurs Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin.
Confirmation internationale (années 2000)
Si ses quatre premiers films ont permis à Cédric Klapisch de se faire connaître dans le monde du cinéma français, il met tout de même plusieurs années à mener à bien le film Peut-être, projet dont il a déjà entamé l'écriture quelques années plus tôt. Le scénario et le coût du film font peur aux producteurs et c'est finalement la Warner Bros., associée à Vertigo, qui finance ce film « d'anticipation » sur la paternité, situé dans un Paris futuriste et recouvert de sable. Peut-être réunit dans les rôles principaux Jean-Paul Belmondo, Romain Duris et Géraldine Pailhas, mais aussi Vincent Elbaz, Julie Depardieu, Zinedine Soualem, Léa Drucker ou encore Olivier Gourmet. Cette belle distribution rencontre son public lors de sa sortie en salle en 1999 (800 000 entrées en France) mais reçoit un accueil critique mitigé.
Klapisch écrit ensuite un film policier dont la préparation est retardée de quatre mois et décide alors de réaliser très vite L'Auberge espagnole, comédie sur les déboires d'un jeune Français qui part finir ses études à Barcelone. Tourné très rapidement, en HD, ce film passe la barre des 3 000 000 d'entrées, devenant le plus grand succès du réalisateur. Il fait le tour du monde et place Cédric Klapisch dans la lignée des réalisateurs à succès du cinéma français contemporain.
En janvier 2003, sort Ni pour ni contre (bien au contraire) (400 000 entrées en France), un polar avec Marie Gillain et Vincent Elbaz (qui tourne pour la troisième fois avec Cédric Klapisch après Le Péril jeune et Peut-être). On y retrouve aussi Pierre-Ange Le Pogam, ainsi que Diane Kruger dans un de ses premiers rôles.
Le 15 juin 2005, sort Les Poupées russes, pour lequel Cédric Klapisch retrouve cinq ans plus tard les personnages de L'Auberge espagnole et notamment Xavier, le personnage principal interprété par Romain Duris. Le film est un nouveau succès avec trois millions d’entrées et vaut à Cécile de France son deuxième César[réf. nécessaire].
En 2008, sort Paris, un film choral sur la capitale et ses habitants, avec dans la distribution Juliette Binoche, Romain Duris, Karin Viard, François Cluzet, Mélanie Laurent, Albert Dupontel ou encore Fabrice Luchini. Ce film, dans la lignée de Short Cuts de Robert Altman ou Magnolia de Paul Thomas Anderson, est par ailleurs inspiré[réf. nécessaire] par Chacun cherche son chat. C’est à nouveau un succès pour Klapisch avec deux millions d'entrées en France.
Diversification (années 2010)
En 2010, est diffusé à la télévision L'espace d'un instant, un documentaire réalisé par Cédric Klapisch sur la danseuse étoile Aurélie Dupont. La même année, il entame le tournage d’une nouvelle comédie sociale, Ma part du gâteau, avec au générique Karin Viard et Gilles Lellouche.
En 2013, à propos de l'affaire de la liste de Falciani, il est annoncé dans la presse que Cédric Klapisch possédait un compte en Suisse, d'un montant de 247 000 euros, non déclaré en France, ce qui était alors illégal[3],[4],[5].
Il revient dans les salles de cinéma en décembre 2013 pour conclure la trilogie des aventures de Xavier Rousseau, cette fois entre Paris et New York. Casse-tête chinois, marque le retour d'une partie du casting : Romain Duris, ainsi que les femmes de la vie de son personnage, interprétées par Kelly Reilly, Audrey Tautou et Cécile de France. Le film fait 1 600 000 entrées en France et se vendra dans plus de 50 pays.
En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris[6].
Le réalisateur revient au documentaire très peu de temps après : en février 2014, Élévation, documentaire pour Canal+ sur le sauteur à la perche Renaud Lavillenie. Il filme le en direct à Donetsk le nouveau recordman du monde avec un saut à 6,16 mètres. Et en avril, la chaîne payante diffuse Mon livre d'histoire, qui lui permet de raconter le parcours de ses grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale.
Et en septembre, une exposition de photos à la Galerie Paris Cinéma, intitulée Paris-New-York, retrace son parcours d'artiste, entre ces deux mégalopoles.
Fin 2015, il revient à la télévision, en collaboration avec Dominique Besnehard, pour sa première série télévisée, Dix pour cent. Le programme, diffusé sur France 2, et dont il met en scène deux des six épisodes de la première saison, connaît un large succès critique et d'audiences.
En novembre de cette même année, Cédric Klapisch initie aux côtés d'Alain Rocca, président d'Universciné, Pascale Ferran et Laurent Cantet, LaCinetek, une plateforme de VOD dédiée au cinéma de patrimoine[7].
Klapisch participe activement au débat public sur les moyens de sortir de la crise climatique. En 2018, il figure parmi les 200 signataires d'une tribune publiée dans le journal Le Monde appelant à une action politique « ferme et immédiate » face au changement climatique, afin d'éviter le cataclysme[8].
Début 2020, il préside le jury du 10e Nikon Film Festival.
Vie personnelle
Il partage sa vie avec Lola Doillon, fille du cinéaste Jacques Doillon et de la monteuse Noëlle Boisson. Ils se sont mariés le et ont un enfant, Émile, né en 2007. Il est aussi père de deux enfants, nés lors d'une précédente union : Pablo, né en 1998, et Thaïs, née en 2000.
Filmographie
Longs métrages
- 1992 : Riens du tout
- 1994 : Le Péril jeune
- 1996 : Chacun cherche son chat
- 1996 : Un air de famille
- 1999 : Peut-être
- 2002 : L'Auberge espagnole
- 2003 : Ni pour ni contre (bien au contraire)
- 2005 : Les Poupées russes
- 2008 : Paris
- 2011 : Ma part du gâteau
- 2013 : Casse-tête chinois[9]
- 2017 : Ce qui nous lie[10]
- 2019 : Deux moi
Séries
Courts métrages
- 1984 : Glamour toujours
- 1984 : Jack le menteur
- 1986 : In transit
- 1989 : Ce qui me meut
- 1993 : 3000 scénarios contre un virus (les parties : Poisson rouge et La Chambre)
- 1998 : Le Ramoneur des Lilas (court métrage classé X, avec Olivia Del Rio)
Documentaires
- 1989 : Maasaïïtis
- 1995 : Lumière et Compagnie (court-métrage documentaire omnibus)
- 2010 : Aurélie Dupont, l'espace d'un instant (téléfilm documentaire)
- 2014 : L'Élévation[11] (film documentaire, diffusé sur Canal+, et consacré au perchiste Renaud Lavillenie, nouveau détenteur du record du monde)
- 2016 : Jusqu'au bout du haut[11] (film documentaire, diffusé sur France 3, et consacré à la préparation de Renaud Lavillenie pour les Jeux olympiques de Rio 2016)
- 2020 : Dire merci, vidéo réalisée avec les danseurs du Ballet de l'Opéra national de Paris pendant le confinement de 2020[12]
Caméos
Cédric Klapisch fait un caméo, ou petit rôle de figuration, dans ses films :
- In transit : un des trois musiciens à New York.
- Ce qui me meut : le spectateur dans la salle de cinéma
- Riens du tout : l'homme qui essaye un caméscope en même temps que le nouveau manager, M. Lepetit (Fabrice Luchini), observe ses employés
- 3000 scénarios contre un virus : pas de caméo dans Le Poisson rouge.
- Le Péril jeune : le jeune père dans la maternité
- Chacun cherche son chat : un passant qui regarde l'affiche du chat perdu et dit : « oh vous savez, moi les chats... »
- Un air de famille : le père (1967) dans les flashbacks
- Le Ramoneur des Lilas : le chauffeur
- Peut-être : l'épicier de mauvaise humeur
- L'Auberge espagnole : le professeur de français perdu au moment de donner son cours à la Universitat de Barcelona
- Ni pour ni contre (bien au contraire) : le journaliste qui envoie Caty filmer une interview.
- Les Poupées russes : le voyageur de l'Eurostar qui attend à l'extérieur des toilettes où Xavier (Romain Duris) s'est enfermé pour écrire.
- Paris : l'homme sur le toit pendant le cauchemar de Philippe et le conducteur de la voiture dans l'accident de Caroline.
- Ma part du gâteau : à la fin du générique de début, l'homme qui attend le bus sur le quai (ce qui peut être interprété comme un clin d'œil à Alfred Hitchcock, qui apparaît dans La Mort aux trousses de manière similaire).
- Casse-tête chinois : le photographe de la famille de Xavier et Wendy au début du film.
- Dix pour cent : Il est visible de dos dans le générique, assis devant le moniteur de contrôle, et dans l'épisode 2, dans l'assistance du public de la cérémonie d'hommage à Samuel Kerr.
- Ce qui nous lie : un vendangeur à la fin du film
- Deux moi : une personne qui parle dans une soirée de psychothérapeutes
Box-office
Les données ci-dessous proviennent de l'European Audiovisual Observatory et de JPbox-office.com.
Film | Année de sortie | Box-office Europe |
---|---|---|
Riens du tout | 1991 | NC (494 627 en France) |
Le Péril jeune | 1994 | NC (645 639 en France) |
Chacun cherche son chat | 1996 | 678 995 |
Un air de famille | 1996 | 2 665 680 |
Peut-être | 1999 | 671 062 |
L'Auberge espagnole | 2002 | 2 971 899 |
Ni pour ni contre (bien au contraire) | 2002 | 378 260 |
Les Poupées russes | 2005 | 2 894 803 |
Paris | 2008 | 1 723 642 |
Ma part du gâteau | 2011 | 1 025 887 |
Casse-tête chinois | 2013 | 1 536 489 |
Ce qui nous lie | 2017 | 717 198 |
Deux moi | 2019 | 646 443 |
Distinctions
Récompenses
- Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand 1987 : Prix spécial du jury pour In transit
- Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand 1990 : Prix spécial du jury pour Ce qui me meut
- Berlinale 1996 : Prix FIPRESCI de la section « Panorama » pour Chacun cherche son chat
- Prix Lumières 1997 : Prix Lumières du meilleur réalisateur et Prix Lumières du meilleur scénario pour Un air de famille
- César 1997 : César du meilleur scénario original ou adaptation pour Un air de famille (partagé avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri)
- Prix Lumières 2003 : Prix Lumières du meilleur réalisateur et Prix Lumières du meilleur scénario pour L'Auberge espagnole
- Prix Henri-Jeanson 2008
Nominations
- César 1990 : César du meilleur court-métrage de fiction pour Ce qui me meut
- César 1993 : César de la meilleure première œuvre pour Riens du tout
- César 1997 : César du meilleur film et César du meilleur réalisateur pour Un air de famille
- César 2003 : César du meilleur film, César du meilleur réalisateur et César du meilleur scénario original ou adaptation pour L'Auberge espagnole
- César 2009 : César du meilleur film pour Paris
Notes et références
- Paris match numéros 3060 à 3069 2008 - Page 144 : « Ensuite, ce fut Le Péril jeune film devenu culte pour toute une génération. Mais cela a pris un moment. Le film est passé à la télé. Puis les gens l'ont vu en cassette. Cela s'est fait progressivement. » C'est l'immense succès d'« Un air de … »
- Première - Numéros 335 à 340 2005, p. 150 : « Le Péril jeune, chronique des années lycée 75-76, devient quasi culte pour toute une génération, comme plus tard L'Auberge espagnole, du même Klapisch, qui fera exploser les demandes de programme d'échange universitaire Erasmus. »
- Valentine Oberti, « Affaire HSBC : les zones d'ombre de la liste Falciani », Mediapart, (lire en ligne, consulté le )
- « Gérard Miller, Cédric Klapisch et Paul Bocuse ont des comptes en Suisse », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Évasion fiscale chez HSBC : des personnalités françaises dans les fichiers suisses », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L'histoire secrète d'une élection capitale, éditions du Moment, 2014, p. 154.
- Aurélien Ferenczi, « La Cinetek : la plateforme VOD qui fait de nous des cinéphiles », telerama, (lire en ligne, consulté le )
- « « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « 2012… c'est déjà 2013 : les tournages les plus attendus de l'année ! », AlloCiné, (lire en ligne, consulté le )
- Jérôme Lachasse, « Cédric Klapisch lève un coin du voile sur son prochain film », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Cédric Klapisch filme Renaud Lavillenie "jusqu'au bout du haut" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « « Dire merci » - Message de soutien du Ballet de l'Opéra national de Paris », sur youtube.com, .
Liens externes
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