Contes immoraux

Contes immoraux est un film érotique français à sketches réalisé par Walerian Borowczyk et sorti en 1974. Il met en scène le libertinage à travers les âges par le biais de quatre contes érotiques, chacun précédé d'un prologue.

Contes immoraux
Réalisation Walerian Borowczyk
Scénario André Pieyre de Mandiargues
Acteurs principaux
Pays d’origine France
Durée 103 minutes
Sortie 1974


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Le film commence par une citation des Maximes de La Rochefoucauld : « L'amour, tout agréable qu'il est, plaît encore plus par les manières dont il se montre que par lui-même. »

Les quatre séquences qui composent le film sont :

La Marée, adaptation du récit « La Marée » figurant dans le recueil Mascarets de l'écrivain André Pieyre de Mandiargues. « Julie, ma cousine, avait seize ans, j'en avais vingt, et cette petite différence d'âge la rendait docile à mes commandements. »

André emmène sa cousine plus jeune que lui de quelques années sur une plage de Normandie pour l'initier à la fellation.

Thérèse philosophe. . « Les habitants de notre région demandent la béatification de Thérèse H., la pieuse jeune fille violée par un vagabond. » La Gazette du Dimanche.

Thérèse est punie par sa tante et enfermée dans un débarras. Elle découvre alors le plaisir solitaire.

Erzsebet Bathory. En 1610, la comtesse Erzsebet Bathory, accompagnée de son page, visite les villages et hameaux de son comtat de Nyitra en Hongrie.

La comtesse Bathory organise une orgie où sont sacrifiées des jeunes filles.

Lucrezia Borgia. En 1498, Lucrezia Borgia, accompagnée de son mari Giovanni Sforza, rend visite à son père, le pape Alexandre VI, et à son frère, le cardinal Cesare Borgia. Le dominicain Hyeronimo Savonarola dénonce la vie dissolue du milieu ecclésiastique.

Lucrèce a des relations avec son père et son frère, alors que Savonarole tente de dénoncer ces dérives.

Note : Borowczyk avait originellement envisagé d'inclure deux épisodes supplémentaires dans son film Contes immoraux. Un de ces épisodes était La véritable histoire de la bête du Gévaudan, une adaptation libre de la nouvelle Lokis de Prosper Mérimée. Après que Contes immoraux ait été remasterisé comme un film de seulement quatre épisodes, cet épisode deviendra la séquence de rêve de son film à part entière La Bête .

Fiche technique

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Distribution

Production

Sur La Marée, le chef opérateur habituel de Borowczyk, Guy Durban, est remplacé au dernier moment par Noël Véry, initialement prévu comme opérateur caméra. C'est à Véry que l'on doit les plans magnifiques sur les falaises et la mer[2]. Borowczyk est tellement satisfait de la qualité de la photo qu'il confie également à Véry — sans en informer Durban — le début d'Erzsebet Bathory. Les images de la campagne vont y être superbes. Ce qui fait dire à Olivier Bitoun : « On doit donc à Véry les passages les plus somptueux du film, l'ex-opérateur comprenant parfaitement les desiderata d'un cinéaste qui apporte un soin constant à l'élaboration de ses images[2]. » Durban a plus de mal à se plier aux exigences de Borowczyk. Ulcéré de la façon dont il a été supplanté sur le début d'Erzsebet Bathory, il se brouille définitivement avec le cinéaste[2].

Récompense

Notes et références

  1. Visa d'exploitation no 41659 sur Centre National du Cinéma
  2. Olivier Bitoun, « Contes immoraux », sur dvdclassik.com, 10 mars 2017 (consulté le 7 octobre 2019).

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