Brunoy

Brunoy[1] (prononcé [bʁynwa] ) est une commune française située à vingt et un kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France; elle se trouve dans la région historique de la Brie française. C’est le siège de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres et du doyenné de Brunoy-Val d’Yerres. La commune est partagée entre les cantons d'Épinay-sous-Sénart et d'Yerres.

Brunoy

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine
(siège)
Maire
Mandat
Bruno Gallier
2020-2026
Code postal 91800
Code commune 91114
Démographie
Gentilé Brunoyens ou Brénadiens
Population
municipale
25 354 hab. (2018 )
Densité 3 830 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 52″ nord, 2° 30′ 16″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 94 m
Superficie 6,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Épinay-sous-Sénart et de Yerres
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Brunoy
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Brunoy
Géolocalisation sur la carte : France
Brunoy
Géolocalisation sur la carte : France
Brunoy
Liens
Site web brunoy.fr

    Située dans une boucle de l’Yerres en bordure de la forêt de Sénart, lieu d’habitation dès le Paléolithique, très tôt intégrée au domaine royal français plus tard distribué aux seigneurs méritants, la commune conservera son attrait pour les grands du royaume, de l’empire puis les artistes. Banlieue pavillonnaire de villégiature dès la fin du XIXe siècle, Brunoy en a conservé les riches demeures. C’est aujourd’hui une ville de vingt-cinq mille habitants à mi-chemin entre Évry, Melun et Créteil, à la population relativement privilégiée, et un site culturel important du département avec son théâtre et les deux musées présents sur son territoire.

    Ses habitants sont appelés les Brunoyens ou les Brénadiens[2].

    Géographie

    Situation

    Position de Brunoy en Essonne.
    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 71,1 % 472,07
    Espace urbain non construit 14,0 % 92,76
    Espace rural 14,9 % 98,71
    Source : Iaurif[3]

    Brunoy est située à l’extrémité nord-est du département de l’Essonne dans la région Île-de-France, au sud-est de la capitale, elle est ainsi partie intégrante de la vaste agglomération parisienne. Ses frontières nord-est et est avec les communes de Villecresnes et Mandres-les-Roses marquent aussi la frontière avec le département voisin du Val-de-Marne. Placée aux portes de la région naturelle de Brie, elle est traversée par la rivière l’Yerres, affluent de la Seine, dont la vallée forme à cet endroit des méandres marqués, et bordée dans sa partie sud par la forêt de Sénart. Le territoire communal, relativement peu étendu occupe quatre cent soixante-quatre hectares inscrit dans un rectangle imparfait long de cinq kilomètres et large de trois, 70 % de ce territoire est urbanisé, ne laissant que 15 % du territoire au paysage rural, intégralement constitué par la forêt de Sénart au sud du domaine municipal. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 41' 48" N et 2° 30' 13" E au point central de la région Île-de-France.

    Située sur la rive droite de la Seine, la commune est bordée au sud par la route nationale 6 et traversée par les routes départementales 33, 54 et 94 qui emprunte la vallée de l’Yerres entre Brie-Comte-Robert et Villeneuve-Saint-Georges principalement. Elle est aussi traversée du nord au sud par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles aujourd’hui empruntée par la ligne D du RER et dispose sur son territoire d’une gare.

    Excentrée dans le département, la commune est située à vingt et un kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, neuf kilomètres au nord-est de la préfecture d’Évry[5], vingt kilomètres à l’est de Palaiseau[6], quarante kilomètres au nord-est d’Étampes[7], onze kilomètres au nord de Corbeil-Essonnes[8], dix-neuf kilomètres au nord-est de Montlhéry[9], vingt-trois kilomètres au nord-est d’Arpajon[10], vingt-sept kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais[11], trente-quatre kilomètres au nord de Milly-la-Forêt[12] et quarante-deux kilomètres au nord-est de Dourdan[13].

    Hydrographie

    Le barrage des Vannes rouges sur l’Yerres.

    Le territoire communal est bordé au sud-est et au nord-ouest et traversé au centre par la rivière l’Yerres. Le nord est bordé par le ruisseau du Réveillon. L’Yerres est un affluent de la Seine d’une longueur de près de cent kilomètres. Il prend sa source en Seine-et-Marne à Courbon (commune de la Celle-sur-Morin), et se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Le Réveillon est un affluent de l’Yerres d’une longueur de vingt-quatre kilomètres. Il prend sa source dans la forêt d’Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine dans la commune voisine d’Yerres. La gestion de l’Yerres et du Réveillon est confiée à un syndicat intercommunal, le SyAGE[14].

    L’Yerres est une rivière dont le débit est très irrégulier. L’importante crue de 1978 a entraîné la construction de huit ouvrages régulateurs le long de son cours dont deux situés à Brunoy : le barrage des vannes rouges et le barrage de Brunoy[15].

    L’eau potable provient des usines de Vigneux-sur-Seine (40 %) et Morsang-sur-Seine (20 %) qui traitent l’eau de la Seine et l’eau souterraine captée en Seine-et-Marne (30 %) et dans le Val d’Yerres (10 %). Elle est calcaire (dureté de 23,9 °F en moyenne) et peu fluorée[16].

    Relief et géologie

    La géologie de la ville est celle de la Brie, constitutif du bassin parisien et caractérisée par sa nature sédimentaire.

    Le sous-sol comprend des formations de calcaire, d’argile, de limon et de meulière[17]. L’érosion et l’hydrographie ont façonné le relief de la commune : un plateau creusé par deux vallées s’inclinant vers la Seine à l’ouest. L’altitude varie entre quatre-vingt-quatorze mètres au nord-est du territoire à proximité du bois d’Auteuil sur la commune voisine de Villecresnes et trente-sept mètres au sud-ouest dans la forêt de Sénart où se trouve le fossé Daniel[18].

    Communes limitrophes

    La commune de Brunoy est bordée de l’ouest au nord par Yerres, au nord-est et à l’est par les communes val-de-marnaises de Villecresnes et Mandres-les-Roses, et enfin au sud-est, frontière matérialisée par la rivière l’Yerres, avec la forêt de Sénart qui s’étend sur Épinay-sous-Sénart au sud-est, Soisy-sur-Seine au sud et Montgeron au sud-ouest dont la limite est en partie faite par la route nationale 6.

    Yerres Villecresnes
    (Val-de-Marne)
    N Mandres-les-Roses
    (Val-de-Marne)
    O    Brunoy    E
    S
    Montgeron
    (forêt de Sénart)
    Soisy-sur-Seine
    (forêt de Sénart)
    Épinay-sous-Sénart
    (forêt de Sénart)

    Climat

    Brunoy est située en Île-de-France et bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et étés doux, avec des précipitations régulières sur l’ensemble de l’année. En moyenne annuelle, la température s’établit à 10,8 degrés celsius, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de température la plus basse fut établi le avec −19,8 °C. La moindre densité urbaine explique une différence négative de deux à trois degrés relevée entre Brunoy et Paris. L’ensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable à l’ensemble des régions au nord de la Loire mais moindre qu’au nord du département par la présence fréquente de nappe de brume à proximité de l’Yerres et de la vaste forêt de Sénart. Enfin, les précipitations s’établissent à 598,3 millimètres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimètres et une pointe à soixante-trois millimètres en mai.

    Données climatiques à Brunoy.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[19],[20].

    Voies de communication et transports

    La gare de Brunoy.

    Brunoy est située au carrefour de routes départementales et nationales. Voie importante, la route nationale 6 passe au sud-ouest de la commune à son entrée dans la forêt de Sénart. Elle est rejointe par la RD 54 qui se prolonge au nord au-delà des limites communales vers Brie-Comte-Robert sous la numérotation RD 53 dans le Val-de-Marne. Suivant le cours nord de l’Yerres, la RD 94 assure la liaison entre Boussy-Saint-Antoine et la Seine à Villeneuve-Saint-Georges. Suivant en partie ce même itinéraire, la RD 32 passe au sud de l’Yerres, de Villeneuve-Saint-Georges à la route nationale 19 par Crosne, Brunoy, Épinay-sous-Sénart et Boussy-Saint-Antoine.

    À proximité du centre-ville, la gare de Brunoy est desservie par le RER D (Transilien) de la SNCF (Gare de Paris-Lyon/Gare de Melun) et la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. La commune est desservie par sept lignes du réseau de bus STRAV, la ligne A à destination de Villeneuve-Saint-Georges, C1/C2 qui ceinture la communauté d’agglomération élargie, C3 vers la voisine Épinay-sous-Sénart, D et Brunoy Bus qui parcourent le territoire municipal, M vers Mandres-les-Roses et Q vers Montgeron. S’ajoute la ligne 91.01 du réseau de bus Albatrans à destination de la préfecture d’Évry. Une huitième ligne, la B, dessert depuis peu la ville le dimanche.

    La commune est située à onze kilomètres au sud-est de l’aéroport Paris-Orly et trente-cinq kilomètres au sud de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, loin des axes de vol réguliers. À terme, l’aviation d'affaires et de tourisme sera possible sur la base aérienne de Melun-Villaroche située à seize kilomètres au sud-est de la commune.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Territoire construit à 70 %, le tissu urbain est presque continu. On distingue cependant trois grandes parties divisées elles-mêmes en quartiers.

    Le centre-ville regroupe le cœur historique de la ville, ainsi qu'une partie de l'ancien quartier dit des "Bords de l'Yerres". Il compte de nombreux commerces, un marché et des rues pavillonnaires attenantes. C’est là aussi que se trouvent la gare RER, la salle des fêtes, le musée, l’école de musique et de danse, la Maison des arts - le Réveillon, sans oublier le prestigieux Théâtre de la Vallée de l'Yerres. Le quartier s'étend également le long de la rivière. On y trouve un centre commercial, une base de loisirs et un grand espace public particulièrement verdoyant : l’Île de Brunoy.

    Les quartiers nord au-delà de la ligne de chemin de fer regroupent les quartiers dits des Deux Vallées, du Sauvageon, des Mardelles et des Provinciales. Il délimité par les communes de Villecresnes et de Mandres-les-Roses (qui appartiennent au Val de Marne) par la vallée du Réveillon, et par la vallée de l'Yerres. Ce quartier comprend la cité des Hautes Mardelles et un important secteur pavillonnaire. C’est aussi un quartier qui a beaucoup d’équipements collectifs : un gymnase (Jean Gounot), une crèche, une halte-garderie, une P.M.I, quatre écoles maternelles et deux écoles primaires, une maison de retraite et deux équipements sportifs de proximité. On compte aussi deux centres commerciaux : la Vigne-des-Champs et le Plateau.

    Le sud situé en deçà de l’Yerres regroupe les quartiers de Soulins où se situent le collège Louis Pasteur et la piscine municipale, des Bosserons où se situe le lycée Talma, de La Pyramide, de La Garenne (frontalier à Yerres) où se situe l'institut privé Saint-Pierre ; et enfin le quartier des Ombrages. La place de la Pyramide et son obélisque sont emblématiques de l’entrée de Brunoy par la RN6. Le quartier Sud est essentiellement un quartier pavillonnaire qui a été bâti à partir des anciennes allées forestières du massif de Sénart. Des résidences ont été nommées en souvenir d’anciens lieux-dits, tels le hameau de La Chambaudie ou le Port Mahon. Cette partie de la ville comprend plusieurs groupes scolaires, un stade (stade municipal), un marché (Les Bosserons), plusieurs maisons de retraite, un bureau de Poste, un petit centre commercial et une zone d’activités le long de la RN6.

    Les vingt-et-un hectares de la cité des Hautes Mardelles, regroupant 3 368 habitants en 1999 vivant à 88,4 % en HLM sont classés zone urbaine sensible, avec un taux de chômage à 17,8 % (contre 9 % pour l’ensemble de la commune), 47,1 % des ménages non imposés et un revenu médian fixé à 10 553 euros (contre 21 987 euros pour le reste des habitants)[21].

    L’Insee découpe la commune en cinq îlots regroupés pour l'information statistique soit la Pyramide, les Bords de l’Yerres, Brunoy centre, les Deux vallées et les Hauts de Brunoy[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Brunoy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[26] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

    Toponymie

    Le lieu est mentionné sous les formes Braunate in Brigeio en 633[31], Braunate en 635[32], Brunnadum[33], Brannadum, Braunadum en 638[31], Brennacum en 1147[31], Brunayum, Bruneium en 1171[31], Burneyum, Broni[31] en 1130, Bronai 1150, de Bronaio[34], Broniacum en 1206[31], Bronaco en 1210, Bronayum en 1228, Bruneyum en 1270, Brunayum en 1273, Bronai[31], Brunai[31], Brounay[31], Brenay en 1397[réf. nécessaire], Bruney en 1411, Brunay en 1447. La ville s’est également orthographiée Brunois du temps de Bonaparte vu dans les archives du Journal de France[35]. L’orthographe moderne Brunoy s'impose par la suite.

    L’attribution des formes en Bran-, Bren- à Brunay est peu vraisemblable : d’une part, elles sont isolées et d’autre part, l’évolution phonétique de Bren- / Bran- en Brun- est peu défendable théoriquement. On note aussi dans les formes anciennes une confusion de suffixe : tout d’abord, entre -ATE et -ACU, tous deux suffixes localisants d’origine gauloise, ensuite, plus tard, entre les deux précédents et -ETU, suffixe collectif d’origine latine. Il est plausible d’admettre l’existence d’un lieu proche qui appartient au type toponymique gaulois *BRINNACU qui est extrêmement répandu et qui est à l’origine des Bernay, Berny, Brenay et Bernac. De toute évidence, si la forme citée Braunate de 685 par Albert Dauzat et Charles Rostaing et reprise par Ernest Nègre est juste, il s’agit bien du nom primitif de Brunoy. En effet, elle l’explique phonétiquement BRAUNATE > Bronad- avec évolution AU > o, caractéristique du gallo-roman (cf. CAUSA > chose) et lénition de [t] en [d], puis amuïssement [ø]. Du nom de personne latin Braunius (TLL) + suffixe gaulois -àte ; attraction du suffixe collectif -oy (< -ETU)[36].

    Pour Xavier Delamarre, Brunoy tire son nom du gaulois *Brāuoniācon, soit le « domaine de Brāvonios » ou le « domaine du moulin »[37].

    Histoire

    Préhistoire

    Menhir dit La Femme de Loth

    Le territoire de la commune est fréquenté dès le Paléolithique. Plusieurs outils en pierre ont été retrouvés à la sablière, en forêt de Sénart, dont certains sont exposés au musée Robert Dubois-Corneau. Au Néolithique, deux alignements mégalithiques, dits des Pierres Frittes, sont érigés au bord de l’Yerres. Quatre autres menhirs et un dolmen incertains ont aussi été signalés autrefois mais ne sont plus visibles aujourd’hui[38].

    Antiquité

    Une villa romaine, dont on a trouvé des vestiges, se tenait à l’emplacement de la rue du Rôle. L’actuelle RN6 était une voie romaine qui reliait Lutèce à Agedincum (Sens).

    Moyen-Âge

    À partir du Ve siècle, les Francs s’installèrent dans la région. Childebert reçut le royaume de Paris à la mort de son père Clovis en 511. Dans son testament de 638, Dagobert Ier distribua le domaine royal de Brunoy : l’église de Saint-Denis hérita des terres situées à Brunoy même. C’est dans ce testament que le nom de Brunoy apparaît pour la première fois : Brennadum en latin.

    Les terres furent partagées en plusieurs fiefs. Celui de la Tournelle appartenait au roi. Dans ce fief il y avait un château, situé près de la sablière en forêt de Sénart. C’était un château fortifié, où Philippe VI de Valois édicta en 1346 la Charte des eaux et forêts (ou ordonnance de Brunoy). Seul un donjon subsista jusqu’à une époque récente : la tour de Ganne, qui s’écroula en 1836.

    Un autre fief appartenait aux Brunayo, et ce jusqu’au XIIIe siècle. C’est cette famille qui construisit le château près de l’Yerres, derrière le moulin, et qui donna à la ville son blason : d’or à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux du même.

    Les domaines furent éclatés, puis à nouveau rassemblés, en particulier grâce à la famille des Lannoy. La cité était à cette époque entourée de murailles défensives, tout comme le château des Brunayo. En 1656, Anne Élisabeth de Lannois, apporta la terre de Brunoy en dot à Charles de Lorraine. En 1676, une donation mit ce domaine dans la famille de La Rochefoucault.

    XVIIIe siècle

    Brunoy et sa région vers 1780 (carte de Cassini).

    En 1722, le fief de Brunoy fut vendu au gardien du trésor royal, Jean Pâris de Monmartel. Ce domaine fut érigé en marquisat en 1757. C’est à cette époque que l’on transforma le château féodal qui bordait l’Yerres : une aile y fut ajoutée, les appartements furent richement décorés. Mais Jean Pâris de Monmartel n’en resta pas là. Son importante fortune lui permit de créer les grandes eaux de Brunoy, sur la pente qui va du plateau de la forêt de Sénart vers l’Yerres. Les eaux venaient à la fois de la forêt elle-même et de l’Yerres grâce à un système de pompes. Le parc comportait plusieurs bassins, des massifs de fleurs, des statues, un long canal et une cascade, animée grâce à la machine de Laurent. Les visiteurs étaient nombreux : Louis XV, la marquise de Pompadour séjournèrent à Brunoy. Jean Pâris de Monmartel commença également la décoration intérieure de l’église Saint-Médard.

    Son fils Armand, le fameux marquis de Brunoy, prit la relève à sa mort. C’était un extravagant, très porté sur les festivités religieuses et qui allait même, à la mort de son père, orner la ville de noir : domestiques, château, arbres, fontaines, chevaux. Sa monomanie funèbre alla au point de faire peindre en noir les vaches et les poules. Son étrange comportement (il travaillait avec ses ouvriers) et la dilapidation de sa fortune amenèrent sa chute : le domaine fut vendu à Louis Stanislas Xavier, comte de Provence, Monsieur frère du roi Louis XVI, futur Louis XVIII qui y reçut plusieurs fois Marie Antoinette. Monsieur résida au petit château, qu’il transforma en une belle demeure (actuelle école rabbinique), selon son goût. Un édit donné à Versailles en 1777 érigeait la seigneurie de Brunoy en duché pairie; mais il ne fut pas exécuté. En 1780, une crue emporta le pont. Il fut reconstruit par un architecte de renom, Jean-Rodolphe Perronet. Monsieur et le Roi aimaient chasser en forêt de Sénart, et Soufflot fut chargé d’y construire un obélisque, la Pyramide actuelle.

    Après la Révolution, le grand château fut rasé, et le domaine démantelé. Brunoy attira alors des personnages célèbres, tel l’acteur François-Joseph Talma (venu à Brunoy comme dentiste). Fidèle de Bonaparte, puis de Louis XVIII, ce fut le grand tragédien de son époque. Sociétaire de la Comédie-Française, il eut plusieurs propriétés à Brunoy comme la Malgouverne, la Gouvernerie, ou la maison des Nourrices. Le général Dupont-Chaumont fut lui propriétaire d’un grand parc aux Bosserons qui comprenait un château, détruit lors du morcellement du parc au début du XXe siècle.

    XIXe siècle

    Un rameur sur l’Yerres à la fin du XIXe siècle.

    En 1815, Louis XVIII conféra au duc de Wellington le titre de marquis de Brunoy. De nombreux bourgeois choisirent Brunoy pour leur résidence secondaire. C’était l’époque des châteaux et des belles demeures. On peut citer le domaine de Soulins (acquis par Charles Christofle, orfèvre de génie, spécialiste du procédé de galvanoplastie), le château des Ombrages, le château du Réveillon (occupé aujourd’hui par la Maison des arts), le château Ruel, les bâtisses de l’actuel Muséum national d'histoire naturelle. Corot séjourna à Brunoy et y peignit plusieurs tableaux.

    Le chemin de fer (Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles) arriva à Brunoy en 1849. Sa venue imposa la construction d’importants ouvrages d’art, comme le viaduc de Brunoy, long de trois cent soixante-quinze mètres et haut de trente-deux mètres. La gare de Brunoy ouvrit en 1852.

    La mairie actuelle fut construite en 1898.

    XXe siècle

    La cité des Hautes Mardelles.

    Brunoy devint un lieu de promenade privilégié à la Belle Époque. Il y avait des guinguettes au bord de l’Yerres, mais la forêt de Sénart attirait aussi avec des bals-musette comme le Chat Noir ou le Moulin de la Galette, près de la Pyramide. Un de ces établissements fut fort célèbre : Chez Gervaise (la ferme du cycle), où l’on pouvait essayer toutes sortes de vélos. Le début de ce siècle fut aussi une période de lotissement. Beaucoup de grandes propriétés furent ainsi morcelées : le parc des Bosserons en 1904, le parc de la Pyramide en 1912. Brunoy se transforma en ville résidentielle, et les pavillons fleurirent. La population explosa : 2 745 habitants en 1906, 8 149 en 1936, 22 727 en 1975.

    L’électricité arriva en 1907. Pendant la Première Guerre mondiale, la propriété Méla accueillit un hôpital de 30 lits, l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°76. Madame Guittierez accueillit, elle, la clinique "Les Bosserons" de 30 lits également, au sein de l'HASSBM n°89[39].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Christiane et Robert Vilgard s’illustrèrent en aidant des israélites, ils sont aujourd’hui reconnus par le comité pour Yad Vashem comme Justes parmi les nations[40].

    Dans la seconde moitié du XXe siècle, on construisit de grands ensembles immobiliers comme le Grand Parc ou le Parc de Talma au sud de la rivière. Les Hautes Mardelles, cité HLM de plus de trois mille habitants, furent construites en 1968. De violents affrontements opposèrent policiers et jeunes de ce quartier le weekend du [41].

    XXIe siècle

    Brunoy reste une ville essentiellement résidentielle. Les berges de l’Yerres sont aménagées. La forêt de Sénart, autrefois chasse royale, est l’une des forêts les plus fréquentées de la région. Le musée contant l’histoire de Brunoy et de sa région, installé dans la demeure d’un historien, Robert Dubois-Corneau, devient musée de France. Brunoy se rapproche des communes voisines à travers la communauté d’agglomération du Val d’Yerres.

    En 2003, la ville reçoit le prix spécial du jury du grand prix de l’environnement des villes d’Île-de-France[42]. En 2005, des véhicules sont brûlés lors des violences urbaines dans les banlieues qui ont secoué tout le pays en octobre et novembre.

    En 2017, le Moulin de la Galette, fermé depuis plusieurs années, est racheté par la Ville qui lance alors un appel à projet pour redynamiser la vie du quartier. Au printemps 2018, il devient ainsi un café associatif nommé le Zef[43].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Brunoy. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais répartie entre les cantons d'Épinay-sous-Sénart et d'Yerres.

    Elle est intégrée à la huitième circonscription de l'Essonne.

    Intercommunalité

    La ville adhérait depuis 2002 à la communauté d'agglomération du Val d'Yerres.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Sénart Val de Seine, de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement à la commune de Varennes-Jarcy[44] », jusqu'alors membre de la Communauté de communes du Plateau Briard. Celle-ci, après une consultation de ses habitants[45] qui s'est tenue en avril 2015[46], intègre néanmoins la communauté de communes de l'Orée de la Brie le 1er janvier 2016, de manière à ne pas être concernée par la Métropole du Grand Paris[47],[48].

    Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[49],[50].

    La création de la nouvelle communauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du 14 décembre 2015 « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », dénommée communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.

    Tendances politiques et résultats

    Les électeurs de Brunoy votent traditionnellement plutôt à droite, les extrêmes y étant moins marqués comme lors de l’élection présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen n’avait recueilli que 15,96 % au premier tour (troisième place derrière Lionel Jospin) et 15,04 % à Brunoy au second tour contre 17,79 % en France, la participation aux scrutins nationaux est souvent plus élevée.

    Cependant, comme le reste du pays, Brunoy a placé en tête la gauche lors des élections européennes de 2004 et des élections régionales de 2004 et de 2010[51], où la ville apporta plus de 58 % des suffrages au candidat de l'Union de la Gauche (PS, Front de Gauche et EELV), Jean-Paul Huchon, président du conseil régional sortant.

    En outre, le canton de Brunoy bascula de droite à gauche en 2008, situation inédite depuis une cinquantaine d’année, le candidat socialiste Édouard Fournier profitant de la division de la droite locale au premier tour et du mauvais report de voix sur l’ancien conseiller général soutenu par la droite au second tour.

    Néanmoins, l'élection présidentielle de 2012 montre que la ville de Brunoy commence peu à peu à basculer à gauche. En effet, au premier tour, François Hollande (PS) arrive en tête avec 27,92 % des suffrages contre 25,98 % pour le président sortant, Nicolas Sarkozy (UMP) ; la participation pour le premier tour était de 77,33 %[52]. Au second tour, c'est François Hollande qui est préféré avec une courte majorité de 50,65 % des voix ; la participation a d'ailleurs augmenté entre les deux tours pour atteindre 80,05 %.

    Au niveau européen, Brunoy est une ville caractéristique des villes qui comptent des populations relativement privilégiées. En effet, les Brunoyens ont par deux fois validé les référendums européens, lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe et lors du référendum français sur le traité de Maastricht de 1992 (57,16 % de Oui[53]).

    Les électeurs font aussi preuve d’un certain conservatisme en plébiscitant de 1977 à 2012 le maire Laurent Béteille. La ville, peu enclin au changement en ce qui concerne son premier magistrat, n’a ainsi connu que deux maires depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Même si depuis 2001, l'élection municipale connait un fort taux d'abstention et le maire n'est réélu qu'à la majorité relative des voix. En 2012, Laurent Béteille abandonne son fauteuil de maire au profit de son premier adjoint, Bruno Gallier. Celui-ci est réélu en 2014 dès le premier tour, avec 55,64 % des voix. Pour la première fois de son histoire, le Front National obtient deux conseillers municipaux à Brunoy.

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales puis élections départementales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Référendums

    Administration municipale

    Le maire de Brunoy depuis 2012 est Bruno Gallier (LR).

    Trois conseils de quartier participent aux réflexions municipales. Un conseil municipal des jeunes siège régulièrement.

    Conseil municipal de Brunoy (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Brunoy gagnant 2020 » LR Bruno Gallier 28 Majorité
    « Brunoy verte et solidaire » EELV Karim Sellami 4 Opposition
    « Brunoy j'y crois » SE Arnaud Degen 3 Opposition

    Liste des maires

    Vingt-six maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale de Brunoy depuis l’élection du premier en 1789.

    Liste des maires successifs[71],[72],[73].
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 octobre 1947 Jean Doinel   Résistant, déporté
    octobre 1947 mars 1977 Pierre Prost DVD Trésorier-payeur général et conseiller d’État
    Sénateur de Seine-et-Oise (1967 → 1968)
    Sénateur de l'Essonne (1968 → 1977)
    Conseiller général de Brunoy (1985 → 2001)
    Président du conseil général de l'Essonne (1968 → 1976)
    mars 1977 décembre 2012[76],[77] Laurent Béteille RPR puis UMP Avocat
    Sénateur de l'Essonne (2001 → 2011)
    Conseiller général de Brunoy (1985 → 2001)
    Vice-président de la CAVY (2002 → ?)
    Démissionnaire
    décembre 2012[78] En cours
    (au 10 février 2020[79])
    Bruno Gallier UMPLR Contrôleur de gestion
    Vice-président de la CAVYVS (2016 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[80]
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Finances locales et budget

    En 2009, la commune disposait d’un budget de 37 030 000  dont 27 235 000  de fonctionnement et 9 795 000  d’investissement[81], financés à 47,78 % par les impôts locaux[82] avec des taux de taxes fixés à 15,66 % pour la taxe d'habitation, 17,25 % et 33,27 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 15,23 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[83]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 18 163 000 [84].

    Habitat social et loi SRU

    En 2009, la commune disposait sur son territoire de 1 578 logements HLM répartis entre neuf bailleurs sociaux[85], 15 % du parc total de logements, elle ne respectait ainsi pas les préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

    Jumelages

    La commune a développé des associations de jumelage avec :

    Au-delà de l'Europe, elle a signé un pacte d'amitié avec la ville de Mendoza en Argentine.

    Population et société

    Évolution démographique

    Gros bourg lors du premier recensement des personnes en 1793, Brunoy perdait alors des habitants jusqu’au début du XIXe siècle et 1826 qui vit la première hausse, le passage de la barre des mille personnes en 1836, progression continue jusqu’à la petite baisse des années 1850. Au sortir de la guerre franco-prussienne de 1870, la commune connut une première hausse importante, dépassant les deux mille résidents en 1876. Au passage du XXe siècle, deux mille six cent quarante-deux personnes vivaient à Brunoy, le chiffre augmenta relativement rapidement en trente ans pour atteindre sept mille cinq cent dix neuf résidents permanents grâce à la construction des premiers lotissements pavillonnaires. Les deux guerres mondiales n’eurent ainsi que peu d’impact démographique à Brunoy, la commune dépassant le seuil des dix mille habitants au sortir de la seconde en 1946. À partir de la fin des années 1950 intervint la deuxième forte progression avec la construction de grands ensembles, Brunoy étant située en relative proche banlieue et desservie par les axes de transports, de dix mille neuf cent vingt personnes en 1954, elle passa à plus de quatorze mille en 1962, plus de seize mille en 1968 et vingt-deux mille sept cent vingt-sept en 1975, fin des grands chantiers. Elle se stabilisa alors malgré un net recul entre 1990 et 1999 où elle perdit plus de huit cent cinquante personnes en dix ans, mais progressa à nouveau pour atteindre vingt-cinq mille huit cent cinquante-six Brunoyens lors du recensement en 2006. En 1999, 6,4 % des résidents de la commune étaient de nationalité étrangère[89], dont 2,2 % originaires du Portugal, 0,7 % d’Algérie, 0,5 % d’Italie et du Maroc, 0,3 % de Tunisie, 0,2 % d’Espagne et 0,1 % de Turquie[90].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[91],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 25 354 habitants[Note 4], en diminution de 2,73 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9789128779159611 0001 1151 2001 205
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1911 5001 7091 7772 0372 0372 2282 1802 381
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6422 7453 3394 2376 0017 5198 14910 07210 920
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 84816 03122 72723 89924 46823 61725 85625 49226 055
    2018 - - - - - - - -
    25 354--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[92] puis Insee à partir de 2006[93].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La pyramide des âges est très semblable dans sa forme à celle du département de l’Essonne. Il y faut toutefois noter une différence dans la répartition, globalement, les populations de moins quarante-quatre ans en 2006 étant sous-représentées à Brunoy, a contrario, les populations seniores de plus de quarante-cinq ans et plus encore de plus de cinquante-neuf ans étant sur-représentées, en moyenne avec deux points de pourcentage supplémentaires pour chaque tranche d’âge.

    Pyramide des âges à Brunoy en 2009 en pourcentages[94].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    6,4 
    75 à 89 ans
    9,5 
    12,5 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,8 
    19,7 
    30 à 44 ans
    19,7 
    19,0 
    15 à 29 ans
    17,5 
    21,0 
    0 à 14 ans
    18,3 
    Pyramide des âges en Essonne en 2009 en pourcentages[95].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,4 
    75 à 89 ans
    6,7 
    11,3 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,9 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,9 
    30 à 44 ans
    21,4 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,2 
    21,7 
    0 à 14 ans
    20,0 

    Enseignement

    L’école des Mardelles.

    Les écoles de la commune relèvent de l’académie de Versailles elles sont gérées par l’inspection académique de l’Essonne. La circonscription fait partie du bassin d’éducation et de formation de Brunoy[96]. La commune dispose sur son territoire des six écoles maternelles Les Sauvageons, Les Bosserons, La Sablière, Le Champ Fleuri, La Vigne des Champs et Soulins, des trois écoles élémentaires Les Ombrages, Les Mardelles et Jean-Merlette, des trois écoles primaires Le Chêne, François-Joseph Talma et Robert-Dubois[97]. Les élèves poursuivent leur scolarité dans les collèges Louis-Pasteur et Albert-Camus et au lycée général et technique François-Joseph-Talma[98].

    La ville compte par ailleurs deux établissements privés, un établissement catholique sous contrat, l’Institut Saint-Pierre (de la maternelle au lycée)[99] et une école privée de pédagogie Montessori (primaire) ainsi que deux établissements pour personnes handicapées, l’institut médico-éducatif Les Vallées[100] et l’institut médico-éducatif La Cerisaie[101].

    Trois crèches et deux haltes-garderies accueillent les jeunes enfants, trois centres de loisirs (La Vigne des Champs, Robert-Dubois et Talma) assurent la garde durant les vacances scolaires.

    Santé

    Brunoy ne dispose pas sur son territoire d’hôpital, elle dépend pour les pathologies lourdes du centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges, les urgences étant traitées par le SMUR de Corbeil-Essonnes. Deux cliniques médicales privées sont installées à Brunoy, la clinique Les Vallées et la clinique Les Jardins, auxquelles s’ajoutent quatre maisons de retraite privées, l’Arepa, la maison de la Fondation Balcarce et Gutierrez de Estrada, la maison du Tiers Temps et le Repotel. Cinquante-huit médecins[102], vingt chirurgiens-dentistes[103] et neuf pharmacies[104] et deux centres de la protection maternelle et infantile[105],[106] sont implantés en 2009 sur la commune.

    Services publics

    La commune accueille sur son territoire une caserne de gendarmerie nationale et un commissariat de la police nationale. Le centre de secours d’Épinay-sous-Sénart[107] assure la sécurité des biens et personnes de la commune. En outre, la commune dispose de diverses représentations du service public. Trois agences postales sont réparties sur le territoire en centre-ville[108], dans les quartiers sud[109] et aux Provinciales[110], un délégué du médiateur de la République tient une permanence au centre commercial des Provinciales[111], un centre d'information et d'orientation est installé rue Talma[112], la caisse d’allocations familiales dispose d’une antenne dans la commune[113] comme la caisse primaire d'assurance maladie[114], une agence de l’Assedic reçoit les demandeurs d’emplois[115] et une perception[116] accueille les contribuables. L’organisation judiciaire rattache les justiciables de Brunoy au tribunal d’instance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de grande instance, de tribunal de commerce et conseil de prud’hommes d’Évry, tous dépendants de la cour d'appel de Paris[117].

    Équipements culturels

    Le théâtre de la vallée de l’Yerres.

    La commune dispose de six installations à caractère culturelle sur son territoire. La bibliothèque municipale dotée de dix huit mille volumes en section jeunesse et vingt mille en section adulte[118], le centre municipal de culture et de loisirs qui accueille une école d’art, des ateliers et des expositions d’artistes[119], l’école de musique et de danse, le théâtre de la vallée de l’Yerres, inauguré en 2007 disposant de cinq cent trente places[120], la salle des fêtes et la salle Leclerc.

    S’ajoutent un site du Muséum national d'histoire naturelle (le laboratoire et parc d’écologie générale) et le musée Robert Dubois-Corneau, musée d’histoire locale installé dans l’ancienne demeure du collectionneur et labellisé musée de France.

    Diverses manifestations sont organisées dans la commune dont le festival international de music-hall, le festival d'orgue, la quinzaine de la danse et le salon des illustrateurs et du livre de jeunesse. Vingt-quatre associations animent la saison culturelle à Brunoy dont les compagnies de théâtre de la Brie et les Marivaux d’Yerres.

    Équipements sportifs

    Le gymnase Jean Gounot.

    Brunoy compte un centre nautique intercommunal, deux stades, deux gymnases, treize courts de tennis dont trois couverts, un dojo, un plateau d’évolution consacré aux sports de glisse ainsi qu’un terrain de boules lyonnaises et une aire de pétanque[121].

    Parmi les équipes et les clubs, on peut citer l’Étincelle sportive de Brunoy (basket-ball), le Cercle nautique de Brunoy (natation), le Neptune Club de Brunoy (plongée sous-marine), le Football club de Brunoy (football) ou l’Athlétic Brunoy club (athlétisme), ainsi que l’ES Brunoy Handball mais également le Brunoy Floorball Club (hockey en salle).

    Chaque année sont organisées les « dix bornes de la Saint-Médard », course à pied à travers la commune.

    Lieux de culte

    L’église Saint-Médard.

    La paroisse[122] de Brunoy relève du doyenné de Brunoy - Val d’Yerres et du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[123]. Les fidèles sont accueillis dans les églises Saint-Médard, Saint-Pierre Fourier, la chapelle Notre-Dame de Lourdes (aussi appelée Notre-Dame du Sauvageon) et au relais Saint Paul. Le culte juif dispose de la yechiva Tomhei Temimim Loubavitch[124], le culte protestant est représenté par l’église protestante évangélique du Val d’Yerres[125]. La fête patronale se tient le 8 juin.

    Médias

    La ville de Brunoy diffuse chaque mois le magazine Un mois en ville[126], complétée par la diffusion deux fois par an de La parole aux quartiers. La communauté d’agglomération publie chaque trimestre le Val d’Yerres Magazine.

    L’édition locale « Essonne » du Parisien et Le Républicain couvrent le secteur de Brunoy en ce qui concerne la presse écrite.

    Il existe une chaîne de télévision départementale : Téléssonne, ainsi qu’une radio locale : EFM. La radio Horizon FM fut un temps installée à Brunoy avant son déménagement en 1983 à Quincy-sous-Sénart.

    Économie

    Le marché du centre.

    Brunoy est intégrée par l’Insee à la zone d’emploi de Créteil qui rassemblait soixante-seize communes et 852 425 habitants en 1999, les Brunoyens représentant 2,77 % du total[127]. Mille cinquante sept entreprises étaient installées à Brunoy au . Il y avait 4 680 emplois salariés à Brunoy en 2005[128]. L’éducation, la santé et l’action sociale sont les secteurs les plus représentés, tout comme la fonction publique territoriale qui emploie cinq cent agents[129]. La région de Brunoy, très résidentielle, se caractéristique par un déficit d’emploi important : le taux d’emploi net de l’agglomération n’est que de 0,41, l’un des plus faibles du département[130]. Pour y remédier, la communauté d’agglomération souhaite développer l’activité économique en favorisant l’installation d’entreprises le long de la RN6[131]. Les principales entreprises sur le territoire municipal sont le Crédit agricole titres (activités financières) qui occupe quatre cent salariés, la Société de transport automobile et de voyage et l’Association Saint-Pierre-Notre-Dame avec deux cents salariés chacune. Deux centres commerciaux sont implantés dans les quartiers Talma et La Vigne des Champs, deux marchés se tiennent en centre-ville les jeudis et dimanches matins et dans le quartier des Bosserons les mardis et vendredis matins[132]. Un office de tourisme a été mis en place pour promouvoir la commune.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    La population active de la commune était estimée à 11 559 personnes en 1999 avec un taux de chômage fixé à 9,0 %, 90 % des actifs occupant un emploi exerçaient dans le secteur tertiaire, 5,7 % dans la construction, 3,8 % dans l’industrie et seulement 0,2 % soit huit personnes dans l’agriculture sans qu’il n’y ait d’exploitation sur le territoire communal[133]. En 2005, le revenu net imposable des ménages Brunoyens s’élevait à 23 103 euros, 71 % des ménages étant imposés sur le revenu[134]. En 2004, le prix moyen de vente au mètre carré d’un logement s’élevait à 2 473 euros, 90 % étant des résidences principales, pour moitié en pavillon individuel et habité à 64,3 % par leur propriétaire[135].

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 000 , ce qui plaçait Brunoy au 3 030e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[136].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Brunoy 0,1 % 6,2 % 19,6 % 29,1 % 32,6 % 12,4 %
    Zone d’emploi de Créteil 0,2 % 5,4 % 17,6 % 27,3 % 30,3 % 19,3 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Brunoy 0,3 % 3,7 % 5,6 % 9,9 % 8,8 % 7,8 %
    Zone d’emploi de Créteil 0,7 % 9,4 % 7,1 % 14,4 % 13,9 % 7,2 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[137]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Le parc de Reigate-and-Banstead au bord de l’Yerres.

    Approximativement cent hectares du territoire de la commune ont conservé un caractère rural, en quasi-totalité situés au sud de la commune, couverts en partie par la vaste forêt de Sénart, classée en forêt de protection par un décret du [138].

    Le parc écologique du Muséum national d'histoire naturelle et les berges de l’Yerres complètent ces espaces protégés par leur recensement au titre des espaces naturels sensibles départementaux[139].

    Les six cent cinquante hectares avals de la vallée de l’Yerres sont en outre totalement classés, dont la partie sur le territoire de Brunoy, par décret du en loi du 2 mai 1930 dite paysage[140] au titre de son caractère pittoresque[141].

    Patrimoine architectural

    Le patrimoine architectural de Brunoy est varié, avec des monuments de différentes époques.

    Le patrimoine mégalithique se compose de deux alignements, situés aux bords de l'Yerres et dénommés tous deux Pierres Frittes (ou Fittes) c’est-à-dire « la pierre fichée en terre », tous deux classés monuments historiques respectivement en 1889 et 1977 (alignement dit de la propriété Talma, et celui incluant les menhirs de Haute-Borne et du Gros-Caillou).

    L’église Saint-Médard, située au cœur de Brunoy, a été reconstruite au XVIe siècle, sur l’emplacement d’une chapelle mérovingienne (les récents travaux ont découvert une tombe de cette époque). Elle possède de riches boiseries datant du XVIIIe siècle en lambris sculptés, peints et dorés. Un chevet à cinq pans et un chœur XIIIe siècle, deux peintures de Jean Restout (1732-1797) : Saint Joseph et l’Enfant, la Vierge et l’Enfant, des vitraux du XIXe siècle d’Émile Hirsch, élève de Delacroix complètent la richesse de l’édifice. Elle fut classée monument historique en 1981[142].

    Deux ponts remarquables subsistent encore sur le cours de l’Yerres : le Pont de Soulins, peint par Caillebotte[143], plus vieux pont de Brunoy, datant de 1745, qui constitue avec la gloriette et les petites îles sur l’Yerres un cadre pittoresque, inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1987[144] ; et le pont Perronet, reconstruit en 1780 (à la place d’un pont en bois emporté par une crue) par Jean-Rodolphe Perronet, architecte de renom constructeur, entre autres, du pont de la Concorde à Paris. Ce pont enjambe l’Yerres et permet de relier les deux rives de la ville. Son parapet est décoré d’une superbe grecque. C’est un point de vue intéressant sur la vieille ville et sur l’église Saint-Médard, classé monument historique en 1991[145].

    La Pyramide, en fait un obélisque, marque l’entrée de Brunoy sur la RN6 et la porte de la forêt de Sénart. Construite en 1779 par Soufflot, c’était le rendez-vous de chasse du roi Louis XVI. Lieu accidentogène, cet obélisque a été déplacé pour libérer la chaussée durant les années 1960. Il était entouré de deux sculptures de Maurice Prost jusqu’en 2003, date de leur déplacement. Ces deux sculptures ont ensuite été positionnées dans les jardins du musée Robert Dubois-Corneau. Classée monument historique en 1934[146].

    Diverses riches demeures rappellent les villégiatures qui autrefois prévalaient dans la vallée de l’Yerres, dont le musée Robert Dubois-Corneau, le château du Réveillon, le château des Ombrages[147], le Petit Château, ancienne résidence du comte de Provence[148] et ses communs[149], la demeure des Choquets[150], la maison des Nourrices, propriété de François-Joseph Talma au XIXe siècle[151].

    Personnalités liées à la commune

    François-Joseph Talma.

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Brunoy[152] :

    Héraldique et logotype

    Les armes de Brunoy se blasonnent : D’or à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux du même.

    Ce blason est celui des Brunayo, seigneurs du lieu au XIIe et XIIIe siècle. Il a été adopté par la ville de Brunoy en 1927[154]. Il apparaît sur la motrice du TGV 71 au titre du parrainage du matériel roulant SNCF par les communes[155].

    La commune s’est en outre dotée d’un logotype qui reprend le blason historique de la ville de façon stylisée.


    Brunoy dans les arts et la culture

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Brunoy », p. 159–167
    • Robert Dubois-Corneau, Le comte de Provence à Brunoy (1774-1791),
    • Jacques Savary, Brunoy, notes historiques et artistiques,
    • Jacques Gauchet, Un notable à Brunoy au début du XIXe siècle : le général-ambassadeur P-A Dupont-Chaumont, 1759-1838,
    • Collectif d'auteurs, Brunoy sous la Révolution, Amattéis, (ISBN 978-2-86849-091-9)
    • Charles Mottheau, Histoire de Brunoy, Lorisse, (ISBN 978-2-87760-558-8)
    • Jean Gautier, L’église Saint-Médard de Brunoy, SAHAVY, (ISBN 978-2-910100-01-8)
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

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