Épinal

Épinal (en lorrain et en vosgien : Pinau ou Pinaud /pi.noː/ ou encore Spinasch) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Préfecture des Vosges, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la Moselle, un affluent du Rhin.

Cet article possède un paronyme, voir Épinac.

Épinal
De haut en bas, de gauche à droite : Vue de la Moselle la nuit ; Maison du bailli d'Épinal ; Basilique Saint-Maurice d'Épinal ; Château d'Épinal.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
(préfecture)
Arrondissement Épinal
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Patrick Nardin (LR)
2020-2026
Code postal 88000
Code commune 88160
Démographie
Gentilé Spinaliens
Population
municipale
32 223 hab. (2018 )
Densité 544 hab./km2
Population
agglomération
116 200 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 28″ nord, 6° 27′ 04″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 492 m
Superficie 59,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Épinal
(ville-centre)
Aire d'attraction Épinal
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Épinal-1 et de Épinal-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Épinal
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Épinal
Géolocalisation sur la carte : France
Épinal
Géolocalisation sur la carte : France
Épinal
Liens
Site web www.epinal.fr

    Au recensement de 2018, la commune intra-muros (sans sa banlieue) comptait 32 223 habitants. L'aire urbaine d'Épinal compte en 2018 quant à elle 119 955 habitants et 59 586 emplois en 2017 dans sa zone d'emploi[1]. Il s'agit, de loin, de la première ville vosgienne, et de la quatrième de Lorraine, derrière Metz, Nancy et Thionville ainsi que de la dixième de la région Grand Est.

    Épinal est le premier pôle économique et commercial du département et joue donc un rôle majeur à l'échelle régionale dans le cadre du Sillon lorrain. La ville en fait l'expérience avec une extension urbaine forte et une démographie en hausse qui se remarque surtout dans sa banlieue, alors que la population de la ville-centre a tendance à se stabiliser, celle de sa banlieue proche (Golbey, Chantraine…) ou éloignée (Thaon-les-Vosges, etc.) « explose ».

    Connue d'abord pour son imagerie, fondée en 1796 par Pellerin, la ville l'est également pour son château et sa basilique.

    Ses habitants sont appelés les Spinaliens .

    Géographie

    Localisation

    Dans le sud de la Lorraine, à proximité de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse, Épinal bénéficie d’une situation privilégiée au cœur de l’Europe, aux confins de la Banane bleue.

    Épinal est située à 320 km à l’est de Paris, 107 km au sud-ouest de Strasbourg (la Capitale régionale), 70 km au sud de Nancy et 81 km au nord-ouest de Mulhouse.

    Épinal est traversée par la Moselle. La ville se trouve dans un couloir creusé par cette dernière dans les couches de grès vosgien reposant sur le soubassement granitique du massif des Vosges. Le granite clair porphyroïde affleure au fond de la vallée de la Moselle. La largeur de la vallée est d’environ 750 m.

    La ville est entourée de plateaux plus ou moins arrondis avec une pente relativement marquée notamment sur la rive droite. La pente est parfois échancrée par des vallées secondaires comme la rue Saint-Michel et le faubourg d’Ambrail au nord[2]. L’altitude au niveau de la Moselle au centre de la ville est de 324 m. À l’ouest (rive gauche), les plateaux s’élèvent jusqu’à une altitude de 360 à 440 m et pour l’est (rive droite), ils atteignent une altitude de 360 à 470 m. La vallée de la Moselle s’élargit rapidement en aval de la ville.

    • Le cadre est verdoyant, les forêts de résineux et de hêtres des plateaux sont visibles du centre-ville[3].
    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Épinal a une altitude minimale de 315 m et maximale de 492 m ; son altitude moyenne est de 404 m tandis que celle de sa mairie est de 330 m[4].

    L’ouest du département et ses roches sédimentaires composant le Plateau lorrain, contraste avec l’ancien socle de roches cristallines et gréseuses sur lequel repose la montagne vosgienne à l’Est ; ceci occasionne une multitude de paysages et de reliefs[5].

    Hydrographie

    La Moselle dans le centre-ville.

    Une dizaine de cours d'eau traversent le territoire d'Épinal : Moselle, Grandrupt (ruisseau d'Olima), ruisseau de Bertraménil, ruisseau des Champs de Damas, ruisseau de l'Etranglieux, ruisseau de Soba, ruisseau de la Tranchée de Docelles, ruisseau de la Vierge (ou de la Quarante Semaine), ruisseau de Razimont, ruisseau du Neuf Moulin (affluent du ruisseau des Bolottes), ruisseau Saint-Oger, ruisseau de la Grenouille, ruisseau de Clébas.

    Climat

    Relevé météorologique d'Épinal
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −2 −1,3 0,8 3,2 7,1 11 12,7 12,3 8,8 6 2,1 −1 5
    Température moyenne (°C) 1,2 2,6 5,7 9,2 13,1 16,9 18,7 18,2 14,5 10,9 5,6 2 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,4 6,5 10,6 15,2 18,9 22,8 24,6 24 20,2 15,7 9,1 4,9 14,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,9
    1987
    −17,1
    1991
    −17,8
    2005
    −7,5
    2003
    −1,6
    1989
    0,9
    2006
    5
    1986
    2,6
    1998
    −0,6
    1987
    −6,7
    1997
    −13,6
    1998
    −18,8
    2001
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,4
    1999
    19,5
    2019
    24,5
    2021
    27,6
    1993
    31
    2009
    34,7
    2003
    39,3
    2019
    38
    2003
    32,8
    2020
    26,5
    2009
    22,5
    1995
    17,8
    1989
    Nombre de jours avec gel 20 17 14 6 1 0 0 0 0 3 11 17 89
    Ensoleillement (h) 86,8 82,6 125,4 178,7 190 230,3 226,5 193,7 171,2 125,1 64,3 59,8 1 734,4
    Précipitations (mm) 59,3 67,8 76,5 67,7 80,3 80,8 80,1 73,9 84,3 83,2 77,1 92,7 923,7
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    41,4
    1994
    35,4
    1997
    31,6
    1999
    37,4
    2005
    34,6
    2008
    45,2
    1997
    35
    2000
    42
    1992
    88
    2006
    72
    2006
    62,2
    1996
    62
    1989
    88
    2006
    Nombre de jours avec neige 5 5 3 2 0 0 0 0 0 0 3 6 24
    Nombre de jours d'orage 0 1 1 1 5 4 4 4 2 1 0 0 23
    Source : Météociel et la météo.org - Station météo d'Épinal[6],[7] et Relevés 1986-2010[8]

    Voies de communication et transports

    Située au cœur de l'Europe, le long de la vallée de la moyenne Moselle, Épinal est à la croisée de chemins commerciaux, industriels et touristiques, au carrefour de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse.

    Voies routières

    La RN 57 dans l'agglomération spinalienne.

    Véritablement au cœur du réseau routier départemental, Épinal dispose d'une desserte nord-sud (RN 57 / E23) la situant à 75 km (0 h 40 de Nancy, 130 km (1 h 15) de Metz et ouvrant l'accès tant à l'Europe du Nord (A31) qu'à la Franche-Comté, l'Alsace et la Suisse (RN 66).

    Dans le sens est-ouest, la ville bénéficie également d'un accès privilégié à l'Ouest vosgien grâce à la RD 166 doublée. Un projet est porté dans les années 2010 par le Conseil général pour doubler la RD 46 depuis Épinal en direction de l'Alsace et de Saint-Dié-des-Vosges (Y vosgien). En effet, l'évolution du trafic entre Épinal et Rambervillers - passé de 6 180 à 8 160 véhicules par jour (soit une progression de 32 %) entre 1994 et 2004 - fait que le Conseil général des Vosges a choisi de concentrer prioritairement ses moyens sur cette section de l'axe est-ouest. Un nouvel échangeur avec la RN 57 pourrait également voir le jour dans le secteur de La Voivre à Épinal pour raccorder cette nouvelle voie mais la suppression envisagée de l'échangeur actuel de Jeuxey est contestée par la population en raison des nombreux flux locaux dans le secteur, notamment occasionnés par la présence de zones commerciales.

    La RN 57 sur le secteur de l'agglomération spinalienne sert également de rocade est. Plus de 31 000 véhicules (dont 12,7 % de poids lourds) y circulent quotidiennement (chiffres de 2004). La RD 166A, quant à elle, supporte le trafic nord. À long terme, est projeté pour l'agglomération un projet de rocade sud ― sud-ouest afin de créer une véritable rocade complète de transit.

    Transport ferroviaire

    Depuis l'arrivée du TGV Est européen le [9], Épinal est désormais au minimum à 2 h 20 min de Paris avec deux allers-retours quotidiens. Parallèlement, dans le cadre d'un partenariat avec les collectivités territoriales, la création d'un pôle d'échanges multimodal pour faciliter les déplacements et les transferts entre les différents modes de transport a vu le jour. De plus, depuis 2008, l’Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord franc-comtois au TGV Rhin-Rhône, présidée par le député-maire d'Épinal Michel Heinrich, œuvre pour que le projet d’électrification de la ligne ferroviaire Épinal ― Belfort prenne corps (les liaisons vers la Franche-Comté et le Sud Alsace étant pour l'heure de médiocre qualité). L’électrification de la ligne permettrait de relier le TGV Est au TGV Rhin-Rhône. Cette ouverture du Sud Lorraine offre de nouvelles perspectives pour de nombreux voyageurs et des enjeux économiques et sociaux importants. Le Luxembourg et les villes du Sillon lorrain (Thionville, Metz, Nancy, Épinal) pourraient ainsi être reliées au bassin lyonnais et au Grand Sud ; Épinal serait par exemple à 1 h 56 min de Lyon.

    Transports urbains

    Un des bus du réseau Imagine.
    • Transports en commun : Le transport en commun urbain est assuré par l'agglomération sous le nom commercial Imagine et est exploité par l'entreprise Kéolis Épinal. Le réseau est constitué de huit lignes qui relient également quelques communes limitrophes à partir du centre-ville spinalien : Golbey, Chantraine, Dinozé, Jeuxey et Thaon-les-Vosges[10]. 7 des 8 lignes de bus du réseau Imagine transitent par un pôle d'échange central situé place des Quatre-Nations. Le réseau Imagine comprend :
      • les huit lignes du réseau fonctionnant de 6 h à 20 h 30 tous les jours de la semaine et les week-ends avec une fréquence réduite le dimanche et les jours fériés ;
      • du transport à la demande sur l'ancienne commune de Saint-Laurent ;
      • un service de transport de personnes à mobilité réduite (PMR) appelé Cap'Imagine et effectué à l'aide de plusieurs minibus spécialement aménagés ;
      • un réseau de soirée les jeudi, vendredi et samedi soir jusqu'à minuit.
      • un parking relais P+R à l'entrée Est de la ville, à côté du Centre des congrès ;
      • 150 vélos à assistance électrique en libre service répartis dans 30 stations équipées de bornes de recharge automatique sous le nom commercial Vilvolt.
    L'exploitation du réseau Imagine est confiée par l'agglomération à une société privée (Keolis Épinal, filiale de Keolis) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel depuis le .

    Depuis quelques années, tous les bus du réseau, un peu plus d'une trentaine, ainsi que les principaux arrêts sont équipés d'un système d'affichage dynamique en temps réel . La requalification de la place des Quatre-Nations en un pôle d'échanges central pour toutes les lignes du réseau, et exclusivement réservé aux bus et aux piétons est en projet, tout comme la poursuite du développement du réseau dans l'agglomération spinalienne.

    Une des navettes gratuites de centre-ville.
    • Navette : Une navette entièrement gratuite a été mis en place pour relier, en moins de cinq minutes, le grand parking gratuit du Champ de Mars (2 000 places) au centre-ville. La navette, désormais 100 % électrique, fonctionne du lundi après-midi au samedi, de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 45 à 19 h 30, avec une fréquence de dix minutes[11].

    Pistes cyclables

    Des pistes cyclables ont été aménagées depuis le début des années 2000 en centre-ville par la ville et la communauté d'agglomération d'Épinal. Le réseau de pistes cyclables est destiné aux trajets domicile-travail et fréquenté avant tout pour le loisir. Une grande piste relie le port au réservoir de Bouzey (13 km)[12]. La ville a également mis en place une agence de location de bicyclettes au port (Vélo Bleu)[13].

    Épinal se trouve dans les grands itinéraires Véloroutes et Voies Vertes de France[14] et pourrait aussi s'inscrire dans le programme de l'EuroVelo 6 (EV 6).

    Transport fluvial

    Dans le cadre des travaux réalisés au port au début des années 2000, un effort tout particulier a été fait à destination des plaisanciers. Ce sont 32 points d'amarrage avec bornes d'eau et d'électricité qui sont en service. Les sanitaires sont à leur disposition à la capitainerie. La fréquentation du port est en hausse constante ces dernières années[Quand ?]. Le port d'Épinal est relié à la branche sud du canal de l'Est, aussi dénommée canal des Vosges (depuis 2003)[15].

    Transports aériens

    L'aéroport d'Épinal-Mirecourt (33 km) accueille une société spécialisée dans les vols d'affaires en France et en Europe. Son activité se repartit entre les vols d'affaires, les vols charters, l'aviation privée et les vols d'entraînement (formation des équipages civils et militaires). Épinal se situe également à une heure de l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine régional et à deux heures des aéroports internationaux de Bâle-Mulhouse-Fribourg et de Luxembourg.

    Depuis 1921, Épinal dispose également un petit terrain d'aviation doté d'une piste de 700 mètres en herbe. L'aérodrome est situé juste au nord de l'agglomération, sur la commune de Dogneville. L'aéro-club vosgien est un aéro-club lorrain évoluant sur le site.

    Urbanisme

    Typologie

    Épinal est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

    Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[19] et 61 488 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), zones urbanisées (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), prairies (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Morphologie urbaine

    Épinal est clairement divisée en deux pôles, de part et d’autre de la Moselle[26]. Rive droite ou quartier historique (hôtel de ville, palais de justice, marché, théâtre, basilique, préfecture, Conseil général, restaurants, cinéma) et rive gauche (commerces, musée, gares) ou nouvelle ville. Chacun de ces deux pôles a pour centre une place importante ; place des Vosges sur la rive droite de la Moselle et place des Quatre-Nations sur la rive gauche.

    Quartiers

    La ville se compose de dix quartiers constitutifs[29].

    Logement

    Le nombre de logements de Épinal a été estimé à 17 877 en 2007. Ces logements d'Épinal se composent de 15 871 résidences principales, 253 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 1 753 logements vacants.

    Avec une superficie de 59,24 km2, soit une densité de population de 565,97 hab./km2 pour une densité de logements de 301,77 logements/km2[30].

    Projets d'aménagement

    Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé par la commune en 2000.

    Projet de boucle de contournement de l'hyper centre.

    D'abord entamés avec la rénovation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rénovation complète de l'ancien marché couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visé le réaménagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et Sérot, quais Ferry et Lapicque.

    Le secteur de la gare SNCF s'est vu également complètement restructuré.

    L’embellissement du cadre de vie et la dynamisation du centre-ville sont au cœur des projets. Les réaménagements se sont donc accompagnés de différentes réflexions, sur les déplacements doux, l’accessibilité à tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schéma de circulation.

    Le parking aérien de la Gare (205 places).

    Les préconisations du plan de déplacements urbains ont servi de base de travail ; différentes études (comptage de véhicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vérifier certaines hypothèses et d’ajuster les propositions.

    Concrètement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversé. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituée pour sortir le transit de l’hyper centre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pôle de transports urbains en 2011.

    Le centre-ville d'Épinal présente plus de 4 300 places de stationnement sur voirie dont plus des deux tiers sont gratuites. Le stationnement payant est concentré sur l'hyper centre, avec près de 1 400 places. En limitant dans la durée le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des véhicules pour faciliter l'accès de la clientèle aux commerces et services.

    La société Q-Park, qui est chargée du stationnement par délégation depuis 2008, a réalisé une profonde rénovation des parkings en ouvrage (Gare, 205 places ; Marché-Couvert, 38 places ; Saint-Nicolas, 410 places) et créé des parkings en enclos : Clemenceau (57 places) et de-Lattre (57 places).

    Toponymie

    Un vieux mémoire, cité par Dom Calmet, nous apprend que le château d’Épinal, un des plus anciens de la Gaule Belgique, dominait autrefois une ville du nom de "Chaumont", (Calmonensis, en latin) ; qu'il fut détruit, ainsi que la ville, par les Vandales en 406 ; qu'Albéric ou Ambon les fit rebâtir, l'un et l'autre, en 431 et qu'enfin, en 636, les Barbares les ruinèrent de nouveau de fond en comble.

    Par la suite, ce lieu se couvrit de ronces et d'épines, particularité qui lui valut primitivement le nom Spinalium du latin "spina", puis celui d’Espinal, d’Épinaeaux et enfin d’Épinal.

    [réf. nécessaire]

    En lorrain, et pas seulement en patois de la montagne comme il est souvent écrit, la ville se nomme Pinau (Pi-nô). Nicolas Haillant l'écrit ainsi mais le même écrit aussi que les habitants s'appellent les Pinaudrèyes[31]. Il n'est donc pas inconvenant d'écrire Pinaud, avec un [d] final muet comme dans « Lo grand discours »[32].

    Histoire

    De la fondation au Xe siècle à l'intégration au duché de Lorraine

    Tableau de Nicolas Bellot (1626).

    La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des célébrations ont eu lieu pour le « Millénaire » en [33]. Toutefois, on peut considérer aisément que cette date a été choisie de manière politique pour marquer un « point de départ »[33] à la suite de l'élection de Philippe Séguin au poste de maire, en mars 1983.

    Sur une terre qui appartenait à l'ancienne cité des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-Bâle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. Thierry Ier évêque de Metz décide de construire sur une des manses de la paroisse de Dogneville un château et un monastère. La manse s’appelait la manse de Spinal, mais la ville recouvrait aussi[34] les terres des manses d'Avrinsart[Note 3], Grennevo[35], Rualménil[36] et Villers[37]. Il dota l’ensemble d’un marché[38]. Le but de Thierry était de protéger le sud de ses possessions qui était attaqué par les pillards bourguignons. À l’époque, la ville de Remiremont était bourguignonne. Il donna au monastère les reliques de saint Goëry qui se trouvaient dans le monastère messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l’objet de nombreux pèlerinages ce qui permit l’essor économique de la ville.

    Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au Xe siècle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clôtures et des latrines.

    Le monastère ne fut réellement occupé que sous le règne de son successeur Adalbéron II. L’église et le monastère furent consacrés[39] en l’honneur de saint Maurice et de saint Goëry. Le monastère aurait d'abord été occupé par des hommes (chanoines), puis rapidement par des femmes, bénédictines puis chanoinesses, au XIIe siècle.

    Grand sceau d’Épinal annexé à une charte du par laquelle les quatre gouverneurs d'Épinal et de Rualmesnil ont confirmé la donation de la ville d'Épinal au roi. Sceau de la ville repris sur une médaille de 1966.

    En 1444, la ville d'Épinal faisait encore partie du domaine des évêques de Metz. En septembre, des représentants de la ville profitent du passage du roi Charles VII à Nancy pour lui offrir la soumission de la ville et lui demander en retour sa protection. L'acte de soumission d’Épinal est daté du [40],[41]. Le roi promet de ne jamais aliéner la cité, mais Louis XI cède la place au maréchal de Bourgogne en 1465[42]. Finalement, Épinal passe sous la tutelle du duc de Lorraine.

    L'époque moderne : Épinal au cœur des relations entre la France et la Lorraine

    Le château d’Épinal au XVIIe siècle. Extrait d’un tableau de Nicolas Bellot représentant la Passion du Christ. L’artiste a symbolisé Jérusalem par le château d’Épinal. Le tableau est exposé dans la basilique Saint-Maurice.

    Depuis 1466 Épinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. À l’intérieur du duché, la ville bénéficie d’un statut de relative autonomie. Elle est administrée par un collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4 000 habitants[43]. Il y a une importante activité textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musée de la Cité des images à côté de l’imagerie, reproduction visible au musée du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prés des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe également une industrie papetière utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (également visible sur le plan Bellot). Le plan montre également le château ainsi que les remparts qui protègent la ville. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l’avènement de Charles IV duc de Lorraine (début du règne le ), la situation d’Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonnes qualités militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu récent conseiller du roi Louis XIII cherche à affaiblir la maison d’Autriche. La situation s’aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi, Gaston d’Orléans alors en disgrâce et qui fuyait Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy.

    La croix des pestiférés à la Quarante-Semaine. La croix se situe à l’endroit où ont été inhumées les victimes de l’épidémie de peste de 1636.

    En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de peste pendant les mois de juillet, août et septembre. La Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché en 1632 durant la guerre de Trente Ans.

    Le , Charles IV reconnait par lettre patente les trente-deux religieuses de l’Annonciade sous la direction de la mère supérieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marché couvert)[44].

    En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du ).

    En 1635, le maréchal de La Force empêche Jean de Werth et la ligue catholique d’occuper Épinal. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambervillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville.

    La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l’épidémie, il ne reste que 1 000 habitants dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode, l’épidémie s’est appelée l’épidémie des quarante semaines (à cause de sa durée). Un quartier de la ville s’appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l’endroit où furent enterrés les malades morts de la peste).

    En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d’un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de négociations de l’abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le , Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le [45], le lieutenant français du Hallier prend le château de la ville au baron d’Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu’en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux).

    Pendant que la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l’aide des habitants, le . Malheureusement l’occupation lorraine est aussi lourde que l’occupation française. À la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s’arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. La municipalité prête allégeance sous la menace au roi de France Louis XIV le à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu’au traité de Vincennes en . La ville retourne dans le giron lorrain.

    La ville est ruinée par les épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc Nicolas François, frère de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province.

    Le château vu de la ville et le pont Clemenceau.

    En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Épinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquée par les troupes du maréchal de Créqui. Il s’empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne sont détruites que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l’habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-Goëry, porte d’Ambrail, porte d’Arches) sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n’est détruite qu’au XIXe siècle (un jour avant l’arrivée de Prosper Mérimée qui venait déclarer la porte monument historique). Le montant de la somme d’argent à verser est fortement diminué après la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville représente un tournant, la ville cesse d’être une place forte.

    La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le système des quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé.

    La Révolution et l'Empire

    En 1790, l’Assemblée constituante demande à l’assemblée départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour désigner le chef-lieu du département. L’assemblée départementale se réunit à Épinal le et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d’Épinal[46]. Mirecourt devient une sous-préfecture.

    1870 : la guerre mais aussi le début d’un nouvel apogée

    Entrée de la batterie de Sanchey, un des quinze forts datant des années 1880.

    Même si Épinal est moins concernée par le conflit que les régions françaises plus au nord, elle fut l'enjeu d'un combat le 12 octobre 1870. Les combats pour défendre la ville ont eu lieu dans les environs à Deyvillers, vers le château de Failloux, au bois de la Voivre et dans la tranchée de Docelles. À l’entrée des soldats par le faubourg Saint-Michel, s’illustre le Spinalien Sébastien Dubois qui, se plaçant un genou à terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d’être lui-même tué. En représailles de la résistance de la ville, les Allemands demandent 500 000 francs or. Cette somme est ramenée à 100 000 francs après négociation. La ville est occupée jusqu’au .

    Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l’origine d’un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d’Épinal comme la presque totalité du département des Vosges reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l’immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l’annexion allemande. Ces industriels sont à l’origine de l’industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passé en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également provoqué par la position frontalière de la ville qui devient une des quatre places fortes[47] avec Verdun, Toul et Belfort du système de défense Séré de Rivières.

    XXe siècle

    Les anciens tramways d'Épinal, place des Vosges.
    La rue Léopold-Bourg.

    Au début du XXe siècle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraître étonnant au regard de sa population. Il disparaît avec la Première Guerre mondiale.

    La Première guerre mondiale

    Le , tandis que les régiments du 21e corps d'armée quittent la place vers la frontière des Vosges à la suite du 149e régiment d'infanterie, on évacue la ville et notamment les « bouches inutiles ». Le l'évacuation terminée 14 000 spinaliens sur 26 000 civils ont quitté la ville où l'on prépare la défense[48]. Épinal n'a pas connu l’épreuve du feu et sera bombardé par des zeppelins ou de rares avions ennemis mais assura la liaison avec le rideau de la Haute Moselle[49].

    La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[50].

    La Seconde Guerre mondiale

    La place des Quatre-Nations lors de la libération de la ville par les Alliés en 1944.

    En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé. Le , les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.

    Le fort de Longchamp situé au nord d’Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combattit quatre jours en juin 1940 avec un effectif très réduit. Il tirera près de 300 obus de 155 mm et 400 de 75 mm. Les bombardements qu’il subira ne feront aucun dégât majeur mais cinq soldats périront dans le fort pendant les combats (trois Allemands et deux Français). Il sera complètement démoli en 1943-1944.

    La libération d'Épinal commença les 22 et par un duel d'artillerie qui fut particulièrement tragique pour la ville dont le centre a été durement éprouvé.

    Auparavant, débarquée en Normandie, la 3e armée américaine commandée par le général Patton a libéré le nord de la région d'Épinal. La 2e DB commandée par le général Leclerc formait alors l'aile droite de la 3e Armée américaine. Elle libérait Dompaire et avança sur Épinal par le nord et l'ouest (Chaumousey, Les Forges, Chantraine).

    Débarquée en Provence, la 1re armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, montait en parallèle avec la 7e armée américaine et libérait la région sud d'Épinal après avoir pris Toulon, Marseille, Lyon

    Le mémorial américain du Quéquement.

    Ainsi, les forces alliées avaient décidé de prendre la ville d'Épinal en tenaille, en particulier grâce aux renseignements communiqués par les réseaux de résistance locale.

    Très vite, l'ennemi fut chassé de l'usine où il était replié dans l'actuel quartier du port, et les Alliés prirent le dessus sur des Allemands manquant de munitions.

    Le , vers 17 h 30, le premier char américain de la 7e armée américaine commandée par le général Patch entra par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonçait enfin[51].

    Les habitants vivaient alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.

    Épinal était libérée, mais la ville était sinistrée. Son centre était détruit, le quartier de la gare était totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison…, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et l'église, un nombre considérable de logements étaient entièrement ou partiellement détruits.

    Au cours de la lutte, l’explosion des ponts fut si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle eurent à souffrir. La ville compta ses morts au milieu des gravats.

    Durant l’hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accrut encore les dégâts.

    Le cimetière américain d'Épinal, d'une superficie d'environ 22 hectares, fut construit sur le site libéré le par la 45e division d'infanterie américaine. Le Mémorial est composé d'une chapelle et d'un musée ainsi que d'une cour d'Honneur.

    La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[52].

    Politique et administration

    La commune voisine de Saint-Laurent a été rattachée à Épinal en 1964[53],[54].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Épinal du département des Vosges. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription des Vosges.

    Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton d'Épinal, année où celui-ci est scindé entre les cantons de[54] :

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais scindée entre les cantons d'Épinal-1, qui contient la partie de la commune d’Épinal située sur la rive gauche de la Moselle et 7 communes entières, et d'Épinal-2, qui contient le surplus de la ville et huit autres communes.

    Intercommunalité

    Epinal était membre de la Communauté de communes d'Épinal-Golbey, créée en 1999 et qui regroupait ces deux communes. Le , celle-ci se transforme en communauté d'agglomération sous le nom de Communauté d'agglomération d'Épinal-Golbey.

    Conformément au schéma approuvé par la commission départementale de coopération intercommunale le 23 décembre 2011, cette communauté d'agglomération fusionne avec :

    pour former une nouvelle structure intercommunale, à laquelle se joignent huit communes issues de la communauté de communes de la Moyenne Moselle et trois communes demeurées isolées, Uzemain, Dounoux et Villoncourt.

    Cette nouvelle intercommunalité créée le sous le nom de communauté d'agglomération d'Épinal, a la ville comme siège.

    D'autres communes l'ont rejointes depuis.

    Tendances politiques et résultats

    La municipalité est classée à droite depuis 1983 et l'élection de Philippe Séguin face à l'ancien maire socialiste Pierre Blanck.

    Le maire actuel est Michel Heinrich, réélu depuis 1997 et notamment en 2014 avec 58,55% des suffrages au premier tour[55].

    Lors du 2e tour de l'l'élection présidentielle de 2017 à Épinal, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place avec 71,46% des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 28,54% des voix. Au 1er tour, Emmanuel Macron était déjà arrivé à la première place (24,45% des votes) dans la commune d'Épinal.

    On décompte 5,9% de votes blancs parmi les votants[56].

    Administration municipale

    Le conseil municipal actuel est composé de 32 conseillers de la majorité Les Républicains ; l'opposition quant à elle comprend trois socialistes, trois frontistes et un Front de gauche[réf. nécessaire].

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1944 Henry Najean   Avocat
    1944 1945 Léon Schwab   Docteur en droit
    1945 1947 Alfred Thinesse MRP Médecin
    1947 1959 Charles Guthmüller RPF Député des Vosges (1951-1955, 1958-1962)
    1959 mars 1977 André Argant MRP Professeur
    mars 1977 mars 1983 Pierre Blanck PS Fonctionnaire des Postes
    Conseiller général du canton d'Épinal-Est (1973-1985)
    mars 1983 9 novembre 1997[57] Philippe Séguin RPR Député des Vosges (1978-2002)
    Conseiller régional de Lorraine (1979-1986)
    Ministre (1986-1988)
    Président de l'Assemblée Nationale (1993-1997)
    Démissionnaire
    9 novembre 1997 en cours[58] Michel Heinrich RPR puis
    UMPLR
    Pharmacien
    Député des Vosges (2002 → 2017)
    Président de la CA d'Épinal (2013 →)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[59],[60]

    Budget et fiscalité

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[61] :

    • total des produits de fonctionnement : 53 085 000 , soit 1 550  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 46 530 000 , soit 1 359  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 20 132 000 , soit 588  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 18 466 000 , soit 539  par habitant ;
    • endettement : 53 986 000 , soit 1 576  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 19,34 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,27 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,38 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Jumelages

    La ville d'Épinal est jumelée avec :

    Labels

    Épinal est labellisée « 4 fleurs » et bénéficie depuis 1988 de la plus haute distinction du concours des Villes et Villages fleuris. Par ailleurs, en matière de matière de développement durable, elle a reçu en novembre 2014 du label CAP Cit'Ergie, déclinaison française du label européen Energie Award visant à honorer les efforts énergétiques déployés pour restreindre le réchauffement climatique.

    Depuis 2018 la Ville d'Épinal détient également le label « Ma commune a du cœur », distinction qui valorise les bonnes pratiques locales en matière de lutte contre l’arrêt cardiaque et de sensibilisation aux gestes qui sauvent[64].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[65],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 32 223 habitants[Note 5], en augmentation de 0,11 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    6 6887 3217 9057 9419 0709 52610 01211 48511 076
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    11 95711 87011 84714 89416 44520 93223 22326 52528 080
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    29 05830 04228 35226 84927 35027 70823 39528 68830 313
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    36 85639 60437 81836 73235 79434 01432 73431 55832 223
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La démographie d’Épinal a toujours été intimement liée à l’industrie du textile, industrie longtemps dominante dans la région. Le tableau présenté ci-dessous permet de distinguer plusieurs périodes marquantes. Si la ville a gagné plus de 10 000 habitants entre 1870 et 1890, c’est pour plusieurs raisons. D’une part, l’essor de l’industrie textile y a joué un rôle important, mais ici, c’est surtout la position géographique d’Épinal qui a été l’élément prédominant. En 1871, Épinal devint une ville proche de la nouvelle frontière d’Alsace-Lorraine et accueillit à ce titre une très importante garnison (14 000 hommes en 1914) qui en fit l’une des quatre grandes places fortes de l’Est[47]. Durant cette période, les alsaciens ayant opté pour conserver leur nationalité française s’y installèrent et alimentaires la prospérité économique. L’industrie cotonnière profita ainsi dans la vallée de la Moselle de la main-d’œuvre importante et des circonstances politico-militaires.

    Les autres fluctuations démographiques s’expliquent par l’exode rural et, à partir des années 1980, par le déclin prononcé de l’industrie textile.

    Toutefois, la baisse récente de la population à Épinal est à relativiser. En effet, territorialement, le dernier recensement[Lequel ?] confirme la poursuite d’une tendance de fond : la périurbanisation. La population de l'agglomération spinalienne augmente depuis 1999. Autour d’Épinal, les communes les plus emblématiques de ce phénomène sont La Baffe, Darnieulles, Golbey, Les Forges, Fontenay, Longchamp, Uxegney et Sanchey, ainsi que Hadol, Pouxeux et Raon-aux-Bois en direction de Remiremont. Par essence, ces communes de périphérie constituent l'aire urbaine d'Épinal. Elles affirment leur vocation résidentielle en enregistrant une accélération du rythme des constructions neuves et en envoyant chaque jour 25 % à 50 % de leurs actifs travailler dans l’agglomération spinalienne. Au regard de la bonne tenue des naissances et de la hausse du nombre de constructions neuves dans ces communes, cette situation semble traduire l’installation pérenne de jeunes couples avec enfants.

    L'agglomération spinalienne comptait 63 657 habitants en 2007, en progression également par rapport aux années précédentes (62 504 habitants en 2006).

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (23,7 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 26 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 17,6 %) ;
    • 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 26,4 %).
    Pyramide des âges à Épinal en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    5,9 
    75 à 89 ans
    11,3 
    11,4 
    60 à 74 ans
    14,1 
    18,9 
    45 à 59 ans
    19,5 
    19,3 
    30 à 44 ans
    18,4 
    26,0 
    15 à 29 ans
    20,4 
    18,2 
    0 à 14 ans
    15,4 
    Pyramide des âges du département des Vosges en 2007 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,3 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,8 
    13,7 
    60 à 74 ans
    14,8 
    22,1 
    45 à 59 ans
    21,1 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,1 
    18,2 
    15 à 29 ans
    15,8 
    18,8 
    0 à 14 ans
    17,1 

    Enseignement

    Avec 2 800 étudiants en 2019, Épinal est la troisième ville universitaire en Lorraine[69]. Épinal compte plusieurs établissements que ce soit dans les écoles primaires et maternelles, collèges, lycées et dans l'enseignement supérieur tels que :

    Écoles maternelles et primaires

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    • École maternelle et primaire d’Ambrail
    • École maternelle du Château
    • École maternelle et primaire du 149e R.I.
    • École primaire du Centre
    • École maternelle et primaire du Champbeauvert
    • École maternelle Charles-Perrault
    • Groupe scolaire Émile-Durkheim
    • École maternelle des Épinettes
    • École maternelle Eugène-Rossignol
    • École maternelle Guilgot
    • École maternelle et primaire Jean-Macé
    • École maternelle et primaire de la Loge-Blanche
    • École maternelle et primaire Louis-Pergaud
    • École maternelle Luc-Escande
    • École primaire Maurice-Ravel
    • École maternelle et primaire Paul-Émile-Victor
    • École maternelle Robert-Lang
    • École primaire Gaston-Rimey
    • École maternelle et primaire de Saint-Laurent
    • École primaire du Saut-le-Cerf
    • École maternelle et primaire Victor-Hugo
    • École maternelle et primaire Saint-Goëry (privée)

    Collèges

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    Lycées

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    Ensemble scolaire

    • Ensemble scolaire Notre-Dame/Saint Joseph, regroupant en 2019 le collège privé Notre-Dame, le lycée privé d’enseignement général et technologique Saint-Joseph et le lycée professionnel hôtelier Notre-Dame depuis 2005[70].

    Enseignement supérieur

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    • ENSTIB : École nationale supérieure des technologies et industries du bois (université de Lorraine)
    • CESS d’Épinal : Antenne de la faculté des sciences et technologies et de la faculté du sport de Nancy (université de Lorraine)
    • CEJE : centre d’études juridiques d’Épinal (antenne de la faculté de droit, sciences économiques et gestion de l’université de Lorraine)
    • IUT d'Épinal - Hubert-Curien
      • Département génie industriel et maintenance
      • Département qualité logistique industrielle et organisation (QLIO)
      • Département techniques de commercialisation
    • ESAL-Epinal : École supérieure d’art de Lorraine site d’Épinal
    • Espé de Lorraine, (université de Lorraine) - Formation des professeurs des écoles de l'enseignement public.
    • Classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI, MP) du lycée Claude-Gellée
    • IFSI : Institut de formation en soins infirmiers.

    Manifestations culturelles et festivités

    Concert sur la place des Vosges.
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    La ville d’Épinal - cité des images et des contes de fées, disait-on autrefois -, développe une politique culturelle. Elle possède une école supérieure d’art, un conservatoire à rayonnement départemental (le Conservatoire Gautier-d'Épinal), un musée de l’Image, une galerie d’exposition artistique, etc.[71]. Dans le cadre d’un syndicat intercommunal, elle a donné naissance à Scènes Vosges qui propose désormais des manifestations dans trois lieux : le théâtre, l’auditorium de la Louvière et la Rotonde, un lieu à Thaon-les-Vosges. Une Scène de musiques actuelles (Smac) existe dans les communes de Thaon-les-Vosges et Épinal.

    Plusieurs manifestations organisées par la Ville rassemblent chaque année des milliers de personnes.

    • Les Imaginales :

    Le Festival des mondes imaginaires qui a lieu chaque année quatre jours en mai depuis 2002 rassemble une centaine d’auteurs, illustrateurs, scientifiques de haut niveau, critiques, etc. Consacré à la fantasy, la science-fiction, au roman historique, au fantastique, aux contes et légendes, il cherche à décloisonner les genres. Plusieurs prix littéraires (les Prix Imaginales) y sont décernés.

    • Portes ouvertes de l'Imagerie, week-end de Pâques ou de la Toussaint.
    • Rues & Cies, le deuxième week-end de juin. Théâtre de rue.
    • Les Larmes du rire, dix jours en octobre. Théâtre burlesque.
    • Les Cybériades : Lancé en 2001, à l’initiative du conseil des jeunes, il s’agit d’un tournoi de jeux vidéo sur console et sur PC.
    • Fête de l’internet : Depuis 2002, la Ville d’Épinal participe à la fête de l’internet. Créée en 1997, cette fête a pour but de sensibiliser les Français à l’utilisation des nouvelles technologies et Internet en particulier[72].
    • Jeux & Cies, au mois de mars. Festival sur le thème du jeu.
    • Zinc Grenadine, au mois d'avril. Festival consacré à la littérature destinée à la jeunesse.
    • GéNériQ, festival des tumultes musicaux, en novembre. Depuis 2007.
    • The Spin Festival, festival musical, en avril ou mai.
    • L’été des artistes : depuis 2003, cette manifestation réunit, place des Vosges, chaque samedi de juillet et d’août, et au parc du Château chaque mercredi de juillet et août, des artistes et artisans d’art[73]. La manifestation se déroule autour d’un chapiteau, où des graveurs contemporains renommés exécutent en public des démonstrations autour de l’art pictural : Joêl Roche (Prix de Rome), Jean-Pierre Lécuyer, Dominique Lecomte, Gérard Bretin, etc.
    • Festiconv SeNyu, au mois de mars, depuis 2013. Festival consacré à la culture Japonaise.
    • Les Défis du bois, au mois de mai. Compétition estudiantine autour du thème du bois.
    • Salon Planète et énergies, au mois de février. Salon consacré à la thématique des économies d'énergie.
    • Salon des antiquaires et de la brocante, au mois de février.
    • Salon de l'automobile, en automne.
    • Salon Habitat & Bois, en septembre. Festival autour du thème du bois et de l'habitation.
    • Salon Eurogénétique, en avril.
    • Salon de la Gourmandise et des arts de la table, en novembre.
    • Les Négociales, challenge national du commerce, en mars.
    • Neuro'Vosges, salon consacré à la thématique du don d'organes, en mars.
    • Salon du petit élevage, en novembre.

    La vie associative culturelle propose également des manifestations. Par exemple :

    • Floréal musical d’Épinal : depuis plus de vingt ans, le Floréal musical d’Épinal donne rendez-vous chaque printemps aux mélomanes. C’est un festival éclectique, festif, parcourant tous les répertoires et toutes les époques de la musique classique, avec des incursions dans les musiques traditionnelles et l’improvisation.
    • Concours international de piano d'Épinal : en mars les années impaires.
    • Concours artistique d'Épinal : en mars et avril, sur cinq week-ends, chaque année. Concours associatif réalisé depuis 1953, en partenariat notamment avec le conservatoire Gautier-d'Épinal, mettant en compétition de nombreux candidats sur nombre d'instruments musicaux, ainsi qu'en chant lyrique.
    • Conservatoire Gautier-d'Épinal : le conservatoire spinalien propose un certain nombre de concerts, de divers styles de musiques, des étudiants ou des professeurs, tout au long de l'année. Soit dans l'auditorium du conservatoire, soit sur diverses autres scènes (théâtre municipal ou auditorium de la Louvière).
    • Concerts classiques d'Épinal : série de concerts classiques, de septembre à mars, organisés par une association.
    • Cafés-jazz et Cafés-chansons : série de concerts musicaux, le plus souvent de jazz, proposés de septembre à avril par l'association Lavoir entendu, généralement au lavoir-théâtre Georges-Brassens, et parfois au Théâtre municipal.
    • Tréteaux de Léo : festival de théâtre organisé par le centre Léo-Lagrange, sis quartier du Saut-le-Cerf
    • Amis du théâtre populaire : association théâtrale diffusant des pièces de théâtre tout au long de l'année.
    • Cercle d'art lyrique d'Épinal : association de diffusion de représentations d'opéra.
    • Université de la culture permanente : conférence d'un universitaire pour tous publics, sur des thèmes variés (politique, histoire, philosophie, sociologie, économie, sciences, arts, droit, géographie…), chaque jeudi hors vacances scolaires de septembre à juin, à la salle de spectacles du plateau de la Justice.
    Marché de Noël d'Épinal.

    Des fêtes traditionnelles et populaires ponctuent également le calendrier spinalien :

    • Les Champs golots : le samedi des Rameaux, cette fête populaire marque la fin de l’hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin est créé dans la rue devant l’hôtel de Ville et les enfants y font naviguer des bateaux de leur fabrication, tout illuminés.
    • La fête foraine de la Saint-Maurice se tient tous les ans au Champ de Mars, durant trois semaines, à cheval sur les mois de septembre et d’octobre.
    • Le Village de Noël : du 1er au , depuis 1999, au centre-ville. Bien sûr, il y a une quarantaine de chalets emplis de cadeaux à offrir ou à s’offrir, de mets de fêtes et de tant d’autres choses… Mais il y a aussi des animations, une grande exposition sous chapiteau, des promenades en calèche, des sculpteurs sur glace ; un calendrier de Noël géant (créé par un artiste différent chaque année) s’affiche chaque jour sur la façade de l’hôtel de ville.
    • Saint-Nicolas : sans aucun doute, la plus populaire des fêtes spinaliennes[74]. Chaque premier samedi de décembre, un grand cortège de chars est organisé dans les rues de la cité. Le « saint patron » des enfants se voit précédé par des dizaines de chars décorés et animés par diverses organisations locales. Traditionnellement, le père Fouettard clôt le défilé. Après deux tours dans la ville, les spectateurs se dirigent vers les quais de la Moselle et sur les ponts pour écouter le discours de saint Nicolas, le voir « s’envoler dans le ciel » et admirer un feu d’artifice.

    La ville d’Épinal est représentée internationalement lors de divers festivals folklorique depuis 1959 par un groupe folklorique municipal nommé Les Pinaudrés.

    Santé

    Le centre hospitalier d’Épinal, ayant en 2018 une capacité de 1 279 lits et places, dont[75] :

    Sports

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    Il existe des dizaines de clubs et d’associations sportives à Épinal. Voici les principaux :

    • ICE (Image club d’Épinal) : Hockey sur glace Patinoire de Poissompré
    • SAS (Stade athlétique spinalien) : Football (National 2), (qui se distingue notamment en battant l'Olympique lyonnais en 32e de finale de la coupe de France en 2013), Volley-ball (Championnat de France National 1 Masculin)
    • GET Vosges : Basket-ball (Nationale 1)
    • Première compagnie d'archers d'Épinal : tir à l'arc
    • Club de patinage sur glace d'Épinal : danse sur glace
    • GESN (Golbey Épinal Saint-Nabord) : canoë-kayak
    • ESS Épinal : athlétisme
    • JSP : Jeunes sapeurs-pompiers
    • CNE : Cercle des nageurs d’Épinal
    • Epinal Handball (Championnat de France National 2 masculin)
    • ASPTT Épinal natation
    • Golf club des Images d’Épinal : golf
    • Aviron-club d’Épinal : aviron
    • Route d’Archettes : cyclisme
    • Véloce club Spinalien : cyclisme
    • Les Enfants du roc : escalade
    • Société d’escrime spinalienne : escrime
    • Société hippique d’Épinal
    • Judo-club spinalien, Les Amis de Georges, Judo Bushido club : judo
    • Moto-club Spinalien, Moto-club des Images : moto-cross, motocyclisme
    • Club vosgien d’Épinal : randonnée pédestre
    • RAEG (Rugby Athlétique Épinal Golbey) : rugby
    • Cercle de voile d’Épinal : voile
    • Taekwondo Épinal club
    • Tennis-club Spinalien
    • Top spinalien pongiste : tennis de table
    • Galaxy gym : boxe thaï et boxe américaine
    • Samouraï gym : remise en forme, musculation, gym, squash, sauna, karaté, self défense
    • Pop'Fly d'Épinal : softball et baseball
    • CBE Club de badminton d'Épinal : badminton
    • LPE La pétanque d'Épinal: pétanque
    • Aïkido club Épinal : aïkido
    • Les Pinaudrés (groupe folklorique)
    • Temps Danses 88 : chorégraphies, hip-hop, salsa et bachata
    Manifestations sportives

    Presse écrite

    Le bulletin d'information municipal, Vivre à Épinal, a commencé en octobre 1983, à la suite de l'élection de Philippe Séguin[76].

    Vosges Matin est le seul journal quotidien de presse écrite, depuis la fusion en janvier 2009 de L'Est Républicain et de La Liberté de l'Est. Mais l'on notera que l'hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges, très connu sur le secteur de Gérardmer, publie depuis avril 2009, l'hebdomadaire L'Écho des Vosges édition Vallée de la Moselle. 100% Vosges, créé en 2009, est un hebdomadaire vosgien de la presse gratuite d'information, dont le siège se trouve à Épinal.

    Radio

    L'émetteur du Bois de la Vierge. Tour haubanée de 100 m de haut.

    Concernant la radio, Épinal est couverte par certaines radios locales :

    • 91.9 NRJ Vosges : programme local vosgien d'NRJ réalisé depuis Remiremont[77].
    • 94.6 Magnum la radio : radio locale du sud de la Lorraine émettant aussi dans la Haute-Marne. Ses studios sont situés à Contrexéville.
    • 100.0 France Bleu Sud Lorraine : radio locale publique de Nancy émettant dans la partie sud de la Lorraine. Il existe un studio local au 2 rue de la Chipotte (à l'angle de la rue de Verdun)[78].
    • 107.3 Radio Cristal : radio associative basée à Epinal qui émet aussi à Gérardmer sur 92.7 FM[79].
    • Web radio : BLE Radio, la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative généraliste qui s’intéresse à la Lorraine et à son actualité[80].

    D'autres radios nationales sont diffusées à Épinal :

    Télévision

    La chaîne de télévision départementale Vosges TV[81] diffuse ses émissions sur Épinal et le département des Vosges. Régulièrement, l'émission « Place Publique » expose la vie locale du bassin spinalien. C'est également le cas lors du journal local.

    Vosges TV est lancée en mai 1990 sous le nom «Images Plus», c'est une chaîne de télévision de proximité qui diffuse actuellement sur le câble de l'agglomération d'Épinal où elle dessert 10 communes et, depuis mai 2009, dans les Vosges sur la TNT par voie hertzienne, sur le LCN 31.

    Vosges TV permet donc à une majorité de Vosgiens de recevoir leur télévision de proximité par le câble ou par voie hertzienne. Cette couverture est complétée par la diffusion des programmes en direct sur le site internet de la chaîne qui permet également de revoir les programmes de la semaine.

    France 3 Lorraine, la chaîne locale publique de Nancy, relate l'info locale de la région lors de ses décrochages régionaux pendant les JT de France 3. Un bureau permanent « France 3 Vosges » est disponible au 2 rue de la Chipotte où se trouvent aussi les locaux de Vosges TV et le bureau local de France Bleu Sud Lorraine.

    France 3 Lorraine et Vosges TV sont émises depuis le site de diffusion du Bois de la Vierge[82] (photo ci-dessus). Celui du Plateau de Malzéville à Nancy couvre pratiquement les trois quarts de la ville[83].

    Internet

    Depuis 2007, Épinal s'est vu décerner, la note maximale de cinq @ par l'Association Villes Internet. En 2010, la commune d'Épinal a été une nouvelle fois récompensée, pour la 5e année consécutive, par le label « Ville Internet 5 @ »[84].

    Numericable déploie au début des années 2010 le très haut débit internet pour les foyers de l'agglomération spinalienne[85]. Dans le cadre d’un accord entre le syndicat intercommunal Câblimages et Numericable, le réseau câblé d'Épinal et de trois communes voisines (Golbey, Chantraine et Dogneville) est rénové en fibre optique 100 Mbits/s, permettant aux habitants de bénéficier, dès le 2e semestre 2010, des offres de Numericable. 6 millions d’euros d’investissement sont pris en charge par Numericable et le Syndicat intercommunal Câblimages pour ces travaux.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Données 2015[86] Épinal Moyenne France
    Revenu mensuel moyen par foyer fiscal 1 807 € / par mois 2 159 € / par mois
    Nombre de foyers fiscaux 19 241 foyers 981 foyers
    Nombre moyen d'habitant(s) par foyer 1,7 personne(s) 1,9 personne(s)

    Emploi

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    Avec plus de 60 000 emplois comptabilisés sur son territoire[Note 6][Quand ?], soit près de quatre emplois vosgiens sur dix, la zone d'emploi d'Épinal est de loin le principal fournisseur d'emplois du département.

    Au cours de la période 1999-2005, elle a fait preuve d'une plus grande attractivité que durant la décennie 1990. Elle bénéficie d'un apport important d'actifs provenant essentiellement des autres zones d'emploi vosgiennes. Ce surplus d'actifs est majoritairement féminin. L'arrivée de main-d'œuvre correspond à une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne régionale, alors que la population active reste atone.

    Si, en effet, certains secteurs traditionnels comme l'agriculture, l'habillement-cuir ou le textile, ont reculé, les services ont largement compensé ce déclin. Les services opérationnels (sélection et fourniture de personnel, enquêtes et sécurité, activités de nettoyage, assainissement, voirie et gestion des déchets ainsi que divers autres services fournis aux entreprises), ont à eux seuls généré 1 500 emplois, soit près de la moitié de la hausse de l'emploi.

    Épinal, chef-lieu du département, et son agglomération offrent 36 000 emplois, dont près de 2 600 emplois de cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 30 % de ceux proposés dans l'ensemble du département. Le tiers de ces emplois sont occupés par des personnes ne résidant pas dans l'agglomération. Plus généralement, cette dernière attire en particulier les actifs des cantons environnants. Ainsi, 65 % des actifs résidant dans le canton de Châtel-sur-Moselle, 30 % et 34 % de ceux de Dompaire et Xertigny travaillent dans l'agglomération spinalienne.

    Son attractivité s'étend aussi dans les cantons de Bains-les-Bains et Charmes où un actif sur cinq effectue quotidiennement le trajet pour travailler à Épinal et son agglomération, et à un degré moindre dans ceux de Darney, Rambervillers et Remiremont où cette proportion s'élève à un sur huit[87]. Enfin, la Meurthe-et-Moselle, et majoritairement l'agglomération nancéienne, capte 13 % des actifs du canton limitrophe de Charmes, situé sur l'axe Nancy―Épinal.

    Épinal n’est donc pas à proprement parler une ville industrielle. Ce sont en fait, pour la majorité, les communes avoisinantes qui abritent les principales industries, et notamment les villes de Golbey et Thaon-les-Vosges. Sur la première se situe entre autres, la plus importante usine européenne de papier journal (Norske Skog), une usine de climatisation (Trane) et une usine Michelin. Sur la seconde se situe une usine de turbo pour voitures (Honeywell Turbo Technologies). L’économie d’Épinal est avant tout une économie fondée sur le secteur tertiaire, ce qui en fait la métropole sud de la Lorraine.

    Épinal se proclame « Capitale mondiale du bois[88] » et de l’Image dite « d'Épinal ».

    Épinal est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges. Elle gère l’aéroport d'Épinal-Mirecourt.

    Entreprises et commerces

    En 2021, la ville centre possède plusieurs zones commerciales, dont :

    La rue Léopold-Bourg.
    • le centre-ville qui comporte librairies, bars, restaurants, hôtels, magasins comme Atelec Group Digital, Subway, Camaïeu, Cache-Cache, Esprit, EDC, IKKS, Burton, Pimkie, Jennyfer, Armand Thiery, Jules, Sephora, Celio, Douglas, O'Tacos, JOTT ou encore Carrefour City. Le centre-ville possède également une galerie marchande (Galerie Saint-Nicolas[89]) avec des magasins comme Monoprix, France Loisirs et un marché ;
    • la ZAC du Saut-le-Cerf comporte plus d'une trentaine de magasins comme La Halle, Gémo, BUT, Fly, Norma, Saint-Maclou, New-Baby, Ma Jardinerie, Feu Vert, Thiriet, Buffalo Grill, Aldi, Gifi, Orchestra, Aubert, Kéria, Devianne… ;
    • la ZAC des Terres Saint-Jean (espace inaugurée en 2009) comporte elle aussi plus d'une trentaine de magasins comme Cultura, Château d'Ax, Maison du Monde, JYSK, La Foir'Fouille, CCV, MaxiZoo, Botanic, Meubles Gautier, Darty, Boulanger… ;
    • la ZAC de la Roche où sont principalement implantés des concessionnaires automobiles comme Renault, Dacia, Mercedes, Citroën, Ford, Toyota… mais aussi des magasins comme Decathlon, Métro, Véloland, Mercier David… Sur la zone de la Roche se trouve également le Centre des Congrès[90] qui accueille beaucoup d'animations et de salons tout au long de l'année.

    La ville d'Épinal possède également une zone d'activité, La Voivre, où on retrouve une grande clinique, des bureaux d'expert comptable, des entreprises destinées aux professionnels, des industries… La ville d'Épinal a aussi un quartier où l'on trouve beaucoup de bureaux d'avocat, d'architectes, de banquiers, de syndics de copropriétés comme le cabinet ATIS (1998-2018) devenu en 2018 le cabinet ATIS Plus et le cabinet Sygestim et des PME…

    Quai Alpha est un incubateur de startups inauguré en 2018.

    Épinal est également une « Ville de France »[91] référencée pour son commerce local.

    La zone commerciale du Saut-le-Cerf.

    L'agglomération spinalienne dispose encore d'autres magasins et zones commerciales dans sa périphérie, notamment dans :

    • la commune de Jeuxey où se trouve l'hypermarché Carrefour et sa galerie commerciale, ainsi que des magasins comme McDonald's, Intersport, King Jouet, Norauto, Besson Chaussures, Kiabi, Picard, Flunch, Chausséa, Générale d'Optique, 4 Murs et la FNAC. Le centre commercial Carrefour (anciennement Rond Point et Euromarché) a été inauguré au début en 1983. Il est considéré comme un «hypermarché régional» de par sa taille et son affluence[92] ;
    • la commune de Chavelot où se trouvent principalement des concessionnaires automobiles comme BMW, Fiat, Mitsubishi, Lancia, Alfa Roméo et des magasins comme Conforama, Cuisines Schmidt, Leader Price, Noz, Mobilier de France, Point Vert[93] ;
    • à Golbey, la ZAC de la Pétrolerie[94], comporte un hypermarché Leclerc et sa galerie marchande ainsi que des enseignes comme McDonald's, B&M, Burger King, King Jouet, Défi Mode, Chausséa, Optical Center, Thiriet ;
    • une nouvelle ZAC est également en cours de construction sur la commune de Jeuxey : la zone intitulée « A Salet » où sont déjà implantés les enseignes Bricorama, KFC, Restaurant Del'arte, La Criée ou La Boucherie. Le salon de coiffure-visagiste Passage Bleu et le restaurant Léon.

    Culture locale et patrimoine

    La tour chinoise, sépia de Charles Pensée issue d'un album de dessins représentant le château d’Épinal conservé à la bmi d'Épinal (LV 120 P/R) et accessible en ligne.

    Monuments historiques

    Le Pinau (l'enfant à l'épine) éponyme orne l'une des fontaines de la ville.

    C'est une folie construite en 1892 par l'architecte Jean Marie Boussard pour une riche industrielle, Madame Leclerc-Morel. La maison et le péristyle sont imités des villas hellénistiques du Sud de l'Italie romaine. Sa propriétaire étant ruinée, la propriété inachevée fut achetée par la ville en 1902. L'ensemble est entouré d'une roseraie de style jardin à la française d'une superficie de 3 000 m2 et offre une collection de quelque 500 variétés de rosiers. Elle abrite aujourd'hui le centre du pôle images de la ville (Supermouche, The Picture Factory).

    Elle est construite en 1809 par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées. Elle reliait l'immeuble du receveur général des Finances des Vosges à son jardin privé : le parc du château[99],[100].

    • L'église Notre-Dame-au-Cierge, avenue De-Lattre-de-Tassigny[101].
    • La maison, au 30bis rue Thiers, construite en 1906 pour l'industriel Kaeppelin, par l'architecte spinalien Louis Mougenot, dans un style Art Nouveau, avec un décor de vitraux,  Inscrite MH (1984)[102].
    • Les maisons de la place des Vosges nommée autrefois place du Poiron (toutes inscrites monument historique en 1926[103]) ;
    • dont la maison du Bailly classée monument historique par arrêté du [104].

    En outre, la ville d'Épinal compte cinq orgues dans les édifices religieux et un dans l'école de musique[105] :

    • l'orgue de 1905 d'Henri Didier, dans l'église Saint-Antoine-de-Padoue[106] ;
    • l'orgue de 1960 de Curt Scwenkedel, dans l'église Notre-Dame-au-Cierge[107] ;
    • le grand orgue de 1828 de Jean-Baptiste Gavot et l'orgue de chœur de 1891 d'Henri Didier, dans la basilique Saint-Maurice[108],[109];
    • l'orgue de 1874 des frères Wetze, dans l'église réformée[110].
    • l'orgue Haerpfer (1970) et Garnier (2005) de l'école de musique[111].
      Panorama d’Épinal depuis les ruines du château.

    Édifices religieux

    • Catholique
    Basilique Saint-Maurice
    La basilique Saint-Maurice est une église gothique du XIIIe siècle majoritairement de style gothique champenois. La première église a été bâtie au Xe siècle par l’évêque de Metz Thierry. La deuxième église a été construite au XIe siècle. Elle fut consacrée par le pape Léon IX. La basilique actuelle reprend les dimensions de cette dernière. Classée monument historique depuis 1846.
    Église Notre-Dame-au-Cierge (Avenue De Lattre de Tassigny)
    Construite initialement en 1900 et achevée en 1939 sous l'impulsion de Mgr Evrard, curé de Notre-Dame de 1920 à 1953, l'église Notre-Dame-au-Cierge a été détruite par les bombardements des 11 et 23 mai 1944 sur la ville d’Épinal. Elle est reconstruite en 1958, selon une conception résolument moderne avec Jean Crouzillard pour architecte qui fait appel pour le décor à deux artistes reconnus, Gabriel Loire pour les verrières, notamment celle du chœur d’une superficie de 180 m2 qui retrace la vie de la Vierge Marie et Léon Leyritz pour la réalisation de la porte centrale en émail cloisonné sur cuivre sur le thème du Christ rayonnant sur le monde. En outre, l'église abrite la statue de Notre-Dame-au-Cierge qui, selon la tradition, est arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778, lors du « déluge de la Saint-Crépin ». L'église fait partie des trois édifices lorrains retenus par le ministère de la Culture pour recevoir le label XXe siècle. Elle est classée monument historique par arrêté du [112].
    Église Saint-Laurent (Départementale 434)
    La première pierre de l'édifice est posée en juin 1868 par Mgr Louis-Marie Caverot, évêque de Saint-Dié, alors que le village de Saint-Laurent n'est pas encore rattaché à Épinal. La nouvelle église construite dans le style néo-gothique est consacrée le 22 septembre 1869 en conservant le vocable de Saint-Laurent alors que la relique du saint martyr est transférée de la chapelle du Vieux-Saint-Laurent en la nouvelle église en 1883. La tour a été construite en 1892. La première cloche (800 kg, fonderie de Robécourt) a été installée en 1870, les deuxième et troisième (1310 et 690 kg) proviennent des ateliers Drouot d’Arras. Elle a conservé la totalité de son décor originel. Une remarquable chapelle est aménagée à droite de l'entrée après la Première Guerre mondiale en souvenir des soldats de la paroisse morts pour la France.
    Église Sainte-Maria-Goretti (quartier de la Vierge et de la Quarante-Semaine) (rue Jules Meline)
    La première pierre de l'église a été posée le 30 juin 1956 en la fête de Notre-Dame-de-la-Consolation par Mgr Henri Brault, évêque de Saint-Dié. La construction s'opère sur des plans des architectes Deschler et Crouzillard sous l'impulsion de l'abbé Villaume. Dès 1959, la première messe est célébrée en l'église tandis que les travaux durent encore plusieurs années. Les cloches sonnent en 1964. L'église est consacrée sous le vocable de Sainte-Maria Goretti le 30 octobre 1966 par Mgr Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié. En 1971, la statue de "Notre-Dame de Consolation", venue de la basilique Saint-Maurice revient près du lieu de ses origines. Le grand vitrail du chœur représentant l'Arbre de Vie est dû au maître verrier Gabriel Loire.
    Église Saint-Antoine-de-Padoue (quartier du Champ-du-Pin) (rue Armand Colle)
    La première pierre est posée le 11 juillet 1897 au cœur des nouveaux quartiers industriels qui se développent après la guerre de 1870 avec l'afflux des réfugiés alsaciens[113]. C'est un édifice de style romano-byzantin construit par l'architecte Lanternier de Nancy et l'entrepreneur spinalien Hiessler. La première messe est célébrée en mars 1898 mais l'église reste longtemps inachevée : son clocher n'est érigé qu'après 1950. Elle a conservé son décor d'origine, notamment les fresques achevées en 1902 qui représentent saint Antoine parlant aux poissons dans le transept droit et, dans le transept gauche, la vision de sainte Bernadette à la grotte de Lourdes. Le décor est complet avec un grand autel surmonté d’une statue du Sacré-Cœur ouvrant largement les bras à la population de ce quartier ouvrier d’Épinal. Enfin, dans le transept gauche, on peut admirer le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des établissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.
    Église de la Sainte-Famille (quartier du Saut-le-Cerf) (rue du Couarail)
    Elle a été construite entre 1955 et 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot et sous l'impulsion de l'abbé Sinteff[114], premier curé de la paroisse, qui se fit récupérateur de ferrailles, de bois ou de livres pour financer la construction de l'église. De nombreuses familles du quartier ont aidé à sa construction ce qui explique le vocable sous lequel la paroisse a été créée. L'autel en grès de Bourgogne a été consacré en 1969 par Mgr Jean Vilnet.
    Église Saint-Paul (place d'Avrinsart)
    Construite en même temps que le quartier du plateau de la Justice, les premiers projets de l'église datent de 1962. Sa naissance est due aux efforts de l'abbé Paul Nicolas, qui se transforme en forain pour financer le projet. L'édifice est construit à partir de 1970 sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chœur jusqu'à une flèche qui culmine à 20 mètres de hauteur. Elle est l'œuvre de l'architecte Igor Ivanoff. Mgr Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié, y célèbre la première messe le 22 avril 1972. Par leur forme, l'église et le centre paroissial Saint-Paul sont parfaitement intégrés à l'architecture de la place d'Avrinsart, place centrale du quartier du plateau de la Justice.
    Chapelle Notre-Dame-de-Consolation (dite chapelle de la Quarante-Semaine)
    Elle a été construite en 1909-1910 grâce à une souscription des paroissiens de Saint-Maurice et des habitants du quartier en raison de l'éloignement de l'église Saint-Maurice. Elle rappelle par sa présence une première chapelle construite à proximité en 1658 qui, avant la Révolution, abritait un pèlerinage très actif à Notre-Dame-de-Consolation dont la statuette avait été découverte dans le tronc d'un chêne par des bûcherons vers 1650. Cette chapelle fut démolie pendant le Révolution. La statuette fut alors placée dans l'église Saint-Maurice puis dans la nouvelle église Sainte-Maria-Goretti du quartier de la Vierge en 1971.
    Chapelle Saint-Michel (intersection rue Émile Zola-faubourg de Poissompré)[115]
    Fondée sur la colline dite Mont-le-Duc le 18 mars 1479 par un riche bourgeois d'Épinal, René Morlot[116], la chapelle Saint-Michel devient un ermitage à partir du XVIe siècle et abrite un chapelain jusqu'à la Révolution. Après sa vente comme bien national, plusieurs propriétaires se succèdent jusqu'à ce que l'abbé Brenier, curé de la paroisse Saint-Maurice l'achète en 1876 et la fasse restaurer. Son intérêt artistique tient dans son architecture gothique et dans ses fresques des XVe et XVIe siècles qui représentent le Jugement dernier, saint Pierre et saint Michel ainsi que les symboles des quatre évangélistes (un ange, un lion, un taureau et un aigle). Elle constitue un remarquable témoignage de l'art religieux du XVe siècle à Épinal. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du [117].
    Chapelle du Vieux-Saint-Laurent (rue Haute)
    Son origine n’est pas connue. Elle a peut-être été construite à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle à l'emplacement d’une autre église. L’autel du XVIIIe siècle en bois doré est classé monument historique depuis 1960. Il est construit sur un autel en grès datant du XVIe siècle. En 1752, elle a reçu une relique de saint Laurent. Cette dernière se trouve maintenant dans l’église paroissiale.
    Chapelle de l'institution Notre-Dame (rue des Jardiniers) (actuellement ensemble scolaire Notre-Dame-Saint-Joseph)
    D'une forme originale, sa première pierre a été posée en 1957. Elle est consacrée en 1961 sous le vocable de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice de l'ordre des chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame.
    Chapelle du lycée Saint-Joseph (rue des Soupirs).
    Chapelle de l'inspection académique (rue Antoine Hurault).
    • Autres Églises Chrétiennes :
    Église Évangélique (rue de Lorraine).
    Église Adventiste du Septième Jour (rue Roland Thiéry).
    • Juif :
    Synagogue (rue Charlet)
    Datant de 1863, détruite en 1940, reconstruite en 1952 ; le culte est toujours célébré dans une nouvelle synagogue de style moderne[118].
    • Protestant :
    Temple protestant (rue de la Préfecture)
    Inauguré le 21 septembre 1873 sur les plans de l’architecte Risler, situé 28 rue de la Préfecture[119], et son orgue de 1874 des frères Wetze[120],[121].

    Monuments aux morts et lieux de mémoire

    Monument aux morts.

    Les monuments aux morts et lieux de mémoire de la ville[123],[124],[125],[126] :

    • Monuments commémorant les morts des deux guerres mondiales[127],[128],[129],[130] ;
    • Monuments aux morts[131],[132] ;
    • Monument à la mémoire des harkis morts pour la France[133],[134] ;
    • Monument aux morts rapatrié de Mostaganem[135],[136] ;
    • Monument commémoratif des Israélites vosgiens[137],[138] ;
    • Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté[139] ;
    • Monument aux vosgiens morts en Afrique du nord[140],[141] ;
    • Monument commémoratif départemental, guerre d'Indochine[142] ;
    • Monument des Fusillés Vosgien[143] ;
    • Aux morts du 152 et 352es RI[144] ;
    • Aux vosgiens victimes en 1870-71[145],[146] ;
    • Voir aussi :

    Musées et galeries d'art

    Bibliothèques et médiathèques

    La Maison romaine.
    • La Bibliothèque multimédia intercommunale, qui remplace la précédente installée dans la Maison romaine (1892), copie d’une maison de Pompéi (villa pompéienne), est faubourg Saint-Michel, à la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV. Le fonds ancien recèle des livres exceptionnels consultables sur demande, en particulier un des deux plus vieux livres connus (un livre se définissant comme un recueil de pages de même taille, reliées et contenues dans une couverture) : il s’agit du Glossaire d’Épinal[165], décrit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l’histoire (734)[166].
    • La médiathèque départementale (anciennement bibliothèque départementale de prêt) des Vosges, gérée par le conseil général des Vosges, se trouve dans la zone d'activité économique de La Voivre.
    • Bibliothèque de la maison diocésaine : la maison diocésaine d'Épinal, située rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothèque, composée d'ouvrages centrés sur la religion, l'histoire des religions et la théologie, qu'il est possible d'emprunter.
    • Bibliothèque du centre Léo-Lagrange.
    • La Bibliothèque pour tous, bibliothèque associative située rue Saint-Goëry.

    Espaces verts

    Épinal contient plusieurs espaces verts[167]. La ville a d’ailleurs reçu le diplôme de Lauréat International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd’hui encore quatre fleurs sur les panneaux d’entrées de ville.

    • Le parc du Cours[168] : grand parc public le long de la Moselle, créé au début du siècle. Trente corbeilles y sont plantées chaque année, en mosaïculture.
    • La roseraie de la Maison Romaine : étonnante et magnifique reproduction d’une maison de Pompéi, construite en 1905 par la veuve d’un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothèque, est entourée d’une belle roseraie : plus de 500 espèces différentes y sont plantées.
    • Le parc du château : parc animalier de 23 ha situé autour des ruines du château.
    • Le jardin médiéval reconstitué au pied du château et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin à Épinal.
    • Le port d’Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville.
    • L'Île sous la Gosse : petit parc boisé situé entre le port d'Épinal et Golbey.
    • Le jardin des Cinq-Sens près de la maison de retraite.
    • Ville fleurie : quatre fleurs et mention Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[169].

    Les images d’Épinal

    Image d’Épinal : Napoléon sur son lit de mort.

    L’imagerie d’Épinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin où furent imprimées les premières images d’Épinal en série.
    Des batailles napoléoniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l’Imagerie était au XIXe siècle ce que sont aujourd’hui les journaux ou les magazines. Elle a d’ailleurs joué un rôle prépondérant dans la propagande du temps du Premier Empire.

    L’imagerie a grandement participé à l’essor de la cité et lui a offert une réputation de dimension nationale et internationale. Aujourd’hui, l’Imagerie continue à fabriquer des images comme par le passé. Sept artistes différents et complémentaires créent les images nouvelles sur des thèmes aussi variés que le Piano, l’Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac.

    Les bâtiments et les machines que renferme l'Imagerie Pellerin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [170].

    Épinal au cinéma

    • Le Censeur Du Lycée D’Épinal. Si le téléfilm prend Épinal pour cadre, c'est un Épinal reconstitué, le téléfilm ayant été réalisé dans la ville de Versailles.

    Vie militaire

    Unités ayant tenu garnison à Épinal :

    Le 7e régiment de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964.

    Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le 170e RI est rebaptisé pour donner naissance au 1er régiment de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne.

    Personnalités liées à la commune

    Sportifs célèbres

    Héraldique

    1. « D’argent, à une tour de sable à trois créneaux, au contour de laquelle est écrit : SCEL DES QUATRE GOUVERNEMENTS DE LA VILLE D’ÉPINAL. »
      (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) - « armes de la ville avant la domination française »
    2. « De gueules, à la tour crénelée et tourellée (donjonnée) d'argent, maçonnée de sable. »
      Armorial des Villes, Bourg et Villages de la Lorraine, du Barrois et des 3 évêchés, de 1868, de Constant LAPAIX, graveur héraldiste d’après un manuscrit œuvre de Claude CHARLES (O 1661 + 1747) peintre du duc Léopold et héraut d’armes de lorraine et du Barrois.
    3. Les armes actuelles sont « de gueules à la tour crénelée de quatre pièces d’argent, maçonnée et ajourée de sable, accostée de deux fleurs de lys d’or. »
      La composition et le blasonnement ci-dessus ont été réalisés par Robert LOUIS (O 1902 + 1965), artiste héraldiste de renommée internationale. La ville d’Épinal utilise de fait ces armoiries depuis l’année 1957.

    Logotype

    Logotype de la ville jusqu'en 2009.
    Logotype de la ville.

    Le logotype actuel se compose de la lettre E accompagnée de son accent, première lettre du mot Épinal, formant visuellement un cercle symbolisant la notion de ville-centre, chef-lieu de département[176].

    Blason populaire

    Les habitants étaient appelés « les Pinaudréyes » (Pi-nô-dreille) et les Pinaudrères ; toutefois, Nicolas Haillant fait remarquer que ce gentilé lorrain est prononcé « avec une pointe d'ironie »[31].

    Outre leur gentilé dialectal, les habitants de la ville étaient surnommés « les gens d'Épinal » ce qui sous-entendait du dédain de leur part vis à vis des autres vosgiens ; Jean Vartier fait remarquer que ce « titre » est cependant moins prestigieux que ceux des villes en aval : « les Messieurs » de Charmes et « les Seigneurs » de Châtel-sur-Moselle[177]. Le sobriquet des spinaliens a été repris en 1891 comme titre d'un roman historique qui se déroule à Épinal, dans la première moitié du XVe siècle[178].

    Voir aussi

    Histoire

    • Dominique Armand, « Épinal situation et site » in Épinal du château à la préfecture, Annales de l'Est, société d’émulation des Vosges p. 13-16. 3e trimestre 2000
    • Jean Bossu, Chronique des rues d'Epinal (3 volumes), Jeune Chambre Economique d'Épinal, avril 1984
    • Michel Bur, Le château d’Épinal XIIIe et XIVe siècles, Comité des travaux historiques scientifiques, 2002 (ISBN 2-7355-0500-6)
    • Robert Javelet, Épinal, Images de mille ans d’histoire, Presses des établissements Braun et cie Mulhouse, 1972 (Pas d’ISBN)
    • Philipe Kuchler, « L’origine de la ville d’Épinal d’après les fouilles archéologiques du palais de justice (VIIIe-XIIIe) » in Journées d’études vosgiennes, Épinal du château à la préfecture, Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges, p. 27-433e trimestre 2000
    • Michel Pernod, « Épinal au XVIIIe siècle, le premier apogée de la ville et les malheurs de la guerre » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 67 à 80. 3e trimestre 2000
    • Albert Ronsin, « Imprimeurs et libraires à Épinal du XVIe au XVIIIe siècle » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. 3e trimestre 2000
    • Rémy Thiriet, « Épinal sous la IIIe république » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. 3e trimestre 2000
    • François Weymuller, Histoire d’Épinal des origines à nos jours, Éditions Horvath, 1985 (ISBN 2-7171-0340-6)

    Autres

    • Jeanne Cressanges, Je vous écris d'Épinal, Metz, Serge Domini éd., 2009.
    • Michel Guidat, Bernard Hestin : Saint-Laurent, du terroir à la cité – Éditions Sapin d’or – Dépôt légal 3e trimestre 1989 (pas d’ISBN)
    • René Fetet : la chapelle Notre-Dame de consolation, la Quarante semaine Épinal, 1910-2000, 90 ans d’histoire – 2000. Publié à compte d’auteur (pas d’ISBN)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 447 - 448 : Épinal
    • Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 650
      Présentation de l’orgue de la maison Gonzalès à Epinal

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. signifiant lieu essarté où se gardait les troupeaux, se situant rive droite sur le plateau au nord-est en un lieu où existe toujours le toponyme Le Vrinsart.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. Voir Dossier complet − Zone d'emploi d'Épinal (4112) - Insee[réf. non conforme].

    Références

    1. « Dossier complet − Zone d'emploi d'Épinal (4112) », sur insee.fr, (consulté le ).
    2. Geneviève Dietrich, « Forêts communales et communautés rurales dans le département des Vosges », Revue Géographique de l'Est, vol. 16, no 1, , p. 41–61 (DOI 10.3406/rgest.1976.1337, lire en ligne, consulté le ).
    3. « À ne pas manquer (site naturel, point de vue) », sur Épinal Tourisme, (consulté le ).
    4. « PLAN ÉPINAL - Plan, carte et relief de Épinal 88000 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
    5. « Les sites d’intérêt géologique des Vosges », sur espacesnaturels.vosges.fr (consulté le ).
    6. « Observation météo quotidienne », sur meteociel.fr (consulté le ).
    7. « Conditions climatiques de la ville d'Épinal dans les Vosges », sur site de Météociel (consulté le ).
    8. « Relevés climatiques d'Épinal 1986-2010 », sur météo france (consulté le ).
    9. « TGV Est Européen, la Lorraine au cœur de l'Europe - Découvrir> Idées découverte en Lorraine - LorraineAUcoeur », sur lorraineaucoeur.com (consulté le ).
    10. « Train + bus : on roule vers une simplification dans le secteur d’Épinal », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
    11. « La navette gratuite de centre-ville d’Épinal », sur imaginelebus.com (consulté le ).
    12. « AF3V », sur af3v.org (consulté le ).
    13. « Épinal ― Bouzey, voie verte », sur lagenda.com (consulté le ).
    14. Carte des grands itinéraires "Les Véloroutes et Voies Vertes de France".
    15. « DTNE : Direction territoriale Nord-Est VNF », sur nordest.vnf.fr (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. « La Moselle, un projet commun ? », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
    27. Le marché couvert.
    28. La passerelle 2005.
    29. « Ville d’Épinal - Vie des quartiers », sur epinal.fr (consulté le ).
    30. « LOGEMENT ÉPINAL : statistiques de l'immobilier de Épinal 88000 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
    31. Nicolas Haillant, Essai sur un patois vosgien, Épinal, Collot imrpimeur, rue du Boudiou, , 638 p., p. 451.
    32. anonyme, Fonds Louis-Joseph Buffet, Épinal, archives départementales des Vosges, , 67 p. (lire en ligne), p. 48-49.
    33. « Manifestations : le Millénaire », Vivre à Épinal, , p. 24-25.
    34. B. Houot, Fondation et origines de la vile d'Épinal, Bulletin de la Société Lorraine des Études Locales, 1976.
    35. mot formé de greva (grève) et vau (vallée), situé au sud sur la rive droite, une rue de Grennevo à Épinal; A. Fournier, Topographie ancienne du département des Vosges, Épinal, 1892, p. 70.
    36. La manse sur le ruisseau?, île ayant donné naissance au second quartier de la ville
    37. faisant partie d'Uxegnéville (P. Marinchal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, 1941.) ou bien rive droite au sortir de la ville sur l'axe Bâle/Metz (B. Houot, op. cit.).
    38. Diplôme de Otton III du Saint-Empire confirmant la création de l'Abbaye Saint-Vincent de Metz et d'un marché à Épinal daté du 20 juin 983 ; Monumenta Germanicae Historica, scriptores, IV, p. 481, Documents Rares ou Inédits de l'Histoire des Vosges, T I, p. 10-12 ; Archives Départementales de Meurthe & Moselle, B 673 Épinal I no 145 (copie sur papier du XVe siècle)
    39. cf. article sur Basilique Saint-Maurice d'Épinal.
    40. Relation du siège de Metz en 1444, par Charles VII et René d'Anjou, par Louis Félicien J. Caignart de Saulcy, Jean François Huguenin, 1835.
    41. Selon une autre source le (Medieval Institute Library).
    42. Michel Bur, Le château d'Épinal. XIIIe siècle-XVIe siècle, Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, 2002, p. 22.
    43. Marie-José Laperche-Fournel, La population du duché de Lorraine de 1580 à 1720, Nancy, 1985.
    44. Annales de la Société d’émulation du département des Vosges
    45. Joseph d'Hassonville, Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, Michel Lévy Frères, (présentation en ligne).
    46. Jean-Paul Rothiot, « La Révolution et l'Empire, le tournant décisif pour Epinal », Annales de l'Est - Société d'émulation des Vosges, 2000, p. 145.
    47. La place forte d'Épinal 1876-1914 sur le site de l'Arfupe.
    48. Épinal, Paris, Éditions Bonneton, , 287 p. (ISBN 2-86253-113-8), p. 129.
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    50. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
    51. « Le 24 septembre 1944, Epinal était libéré », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le ).
    52. Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945.
    53. Commune d'Épinal (88160) sur le site de l'INSEE.
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    56. « Épinal (88000) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
    57. Nicole Gauthier, « Séguin quitte la mairie d'Epinal. Il veut se consacrer entièrement à la présidence du RPR », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Le député des Vosges qui entend le rester veut être président du RPR à part entière ».
    58. « Municipales 2020 : Michel Heinrich aux côtés de Patrick Nardin », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire d’Épinal depuis 1997, Michel Heinrich vient d’annoncer qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat en 2020 lors des élections municipales. Toutefois, celui-ci sera candidat sur une liste menée par son actuel premier adjoint, Patrick Nardin ».
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    62. La cloche de Loughborough
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    106. église Saint Antoine de Padoue.
    107. église Notre-Dame-au-Cierge.
    108. basilique Saint-Maurice (orgue de chœur).
    109. basilique Saint Maurice (Grand-Orgue).
    110. église réformée.
    111. école de musique.
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    115. La chapelle Saint-Michel.
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    118. Synagogue et cimetière juif d’Épinal
    119. Les temples protestants de France : Vosges (88) : Épinal : le temple.
    120. Orgue Wetzel (1874) - Jaquot (1922) - Muhleisen (1956).
    121. Temple protestant, restauration de l'orgue, intervention de la Fondation du patrimoine.
    122. Mise au Tombeau dans la Basilique St Maurice.
    123. Synthèse des relevés.
    124. Conflits commémorés 1914-18; 1939-45; Indochine (46-54); AFN-Algérie (54-62).
    125. L'Atlas des nécropoles.
    126. Restauration du monument aux morts d'Épinal.
    127. Monument aux morts face à la Préfecture.
    128. Les monuments aux morts sculptés à Épinal.
    129. Monument aux morts de la Place Foch.
    130. Œuvre de P. Bridault, architecte et de E.J.Bachelet et I.Hurcy, sculpteurs.
    131. Situé devant la mairie et l'église de Saint-Laurent.
    132. Monument aux morts devant la mairie.
    133. stèle de granit.
    134. Stèle commémorative aux Harkis, Place Clemenceau.
    135. Monument aux morts sculpté de l'ex département d'Algérie : Mostaganem.
    136. Sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
    137. Cimetière et le monument aux morts israélites Vosgiens.
    138. Monument commémoratif des Israélites vosgiens.
    139. Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté.
    140. il a été inauguré en avril 1991.
    141. "A la mémoire des Vosgiens Morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1962".
    142. "Aux héros d'Indochine du département des Vosges".
    143. Quartier la Vierge.
    144. Aux morts du 152 et 352e RI et de leurs morts en 1914-18.
    145. Petit obélisque sur un grand socle à étages.
    146. Monument commémoratif aux 152e et 352e R.I., Rue de la Chipotte.
    147. Jouxte le cimetière communal Saint-Michel.
    148. Stèle commémorative 1939-1945, près du monument des Fusillés Vosgiens
    149. Stèle commémorative 2 F.F.I. du Bois de la Vierge.
    150. Stèle commémorative F.F.I..
    151. Dans le Bois de la Vierge.
    152. Stèle commémorative 5 F.F.I. du Bois de la Vierge.
    153. Devant l'hôtel de police, boulevard Clemenceau.
    154. Plaques commémoratives 1914-1918 à l'église.
    155. Plaque commémorative à l'église.
    156. Abbé Aimé CLAUDE, à l'église.
    157. Mur de la gare - Côté quais - "A la mémoire des agents de la SNCF, victimes de la guerre".
    158. A proximité de la stèle du Bois de la Vierge.
    159. A l'entrée du Grand collège.
    160. Carré de corps restitués aux familles
    161. Carré de corps restitués aux familles.
    162. Carré militaire, Soldats russes.
    163. cimetière communal Saint-Michel.
    164. Maison Geninet (dite du Bailli).
    165. Le glossaire d'Épinal en PDF et sa transcription
    166. Rome et les Barbares à Venise.
    167. « Aux petits soins pour les espaces verts », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
    168. Bassin-fontaine du Parc du Cours.
    169. Palmarès 2007 du 47e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 2 octobre 2009.
    170. « Imagerie Pellerin (bâtiments et machines qu'ils renferment) », notice no PA00107141, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    171. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.
    172. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.
    173. Jeanne Cressanges : installée à Épinal depuis 1968, romancière, essayiste, scénariste originaire de Noyant dans l'Allier, qui a consacré deux de ses ouvrages à sa région d'adoption : "Je vous écris d’Épinal" et "Je vous écris des Vosges" éditions Serge Domini, respectivement en 2009 et 2014.
    174. Nicolas Mathieu a le spleen des Vosges sur lemonde.fr.
    175. http://www.ajpn.org/juste-Marie-Antoinette-Gout-1303.html.
    176. « Charte graphique de la Ville », sur site de la Ville d'Épinal (consulté le ).
    177. Jean Vartier, Sobriquets et quolibets de Lorraine, Jarville-la-Malgrange, Éditions de l'Est, , 217 p. (ISBN 2-86955-065-0, lire en ligne), p. 10-11.
    178. Richard Auvray, Les gens d'Épinal 1423-1444, Paris, Armand Colin et Cie, 1889-1891, 446 p. (lire en ligne).
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