Gérardmer

Gérardmer [ʒeʁaʁme][1] , en vosgien de la montagne [ʒiʁoːmwɛ] (Giraumoué) ou [ʒʁoːmwɑː], est une commune française de moyenne montagne située dans le département des Vosges, dans la région administrative Grand Est.

Gérardmer

Ville et lac vus de la Tour de Mérelle.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Vosges
(siège)
Maire
Mandat
Stessy Speissmann
2020-2026
Code postal 88400
Code commune 88196
Démographie
Gentilé Gérômois
Population
municipale
7 802 hab. (2018 )
Densité 142 hab./km2
Population
agglomération
9 835 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 23″ nord, 6° 52′ 46″ est
Altitude 675 m
Min. 584 m
Max. 1 137 m
Superficie 54,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Gérardmer
(ville-centre)
Aire d'attraction Gérardmer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gérardmer
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Gérardmer
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Gérardmer
Géolocalisation sur la carte : France
Gérardmer
Géolocalisation sur la carte : France
Gérardmer
Liens
Site web http://mairie-gerardmer.fr

    Elle est connue pour ses activités de montagne, son lac et notamment sa station de sports d'hiver (La Mauselaine) ainsi que pour son festival international du film fantastique.

    Elle doit son surnom de « Perle des Vosges » à Abel Hugo, frère de Victor[2].

    Ses habitants sont appelés les Gérômois .

    Géographie

    Localisation

    Carte de Géradmer.

    Gérardmer est une ville située au cœur du massif des Vosges, au bord du lac du même nom.

    Le centre-ville se situe à une altitude de 675 m et ses sommets environnants entre 900 et 1 137 m à la Tête de Grouvelin[3].

    Elle fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    La situation de Gérardmer a favorisé très tôt la pratique du ski. Aujourd'hui, la station de ski alpin se situe à La Mauselaine et le ski de fond se pratique depuis le domaine nordique des Bas Rupts.

    La commune comprend de grands espaces boisés, dont certains sont des domaines skiables, au total 3 721 ha de forêts de résineux (plus de cinq millions de sapins et d'épineux).

    Gérardmer est situé à 35,4 km de Colmar, 34 km d'Épinal, 22,3 km de Remiremont, 24,1 km de Saint-Dié-des-Vosges, 33,8 km de Thann et à 114 km de Strasbourg la capitale régionale.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    L'altitude la plus basse de la commune, 584 m, voit la Vologne s'écouler en direction de Granges. Le centre-ville se trouve quant à lui à 675 m d'altitude. Le territoire de Gérardmer est parsemé de nombreux sommets dont la Tête de Mérelle (905 m), le Haut des Chevrottes (942 m), le Haut du Barat (993 m) et, parmi les plus élevés, le sommet de St-Jacques du Barat (1 039 m), Le Faing des Meules (1 007 m), le Grand Haut (1 100 m) et le point le plus élevé : la Tête de Grouvelin qui culmine à 1 137 m et surplombe le lac de Lispach de La Bresse ainsi que la station de La Mauselaine d'où partent plusieurs pistes de ski alpin[4].

    Hydrographie

    Issu de la glaciation de Würm (80 000 à 10 000 ans av. J.-C. environ), le lac de Gérardmer est retenu par une moraine terminale bloquant définitivement la vallée vers l'aval. Il se déverse dans la Vologne par la Jamagne.

    Le sud de la commune, section des Bas Rupts, est drainé par le Bouchot et ses affluents, qui s'écoulent vers l'ouest.

    La Cleurie et ses petits affluents drainent l'ouest de la commune, en aval de la moraine.

    Climat

    Comme dans toute la partie orientale du département des Vosges, le climat de la ville est de type montagnard à influence continentale et océanique. Tandis que les automnes sont frais et les hivers relativement froids voire extrêmement rudes, avec un enneigement parfois remarquable, les étés sont relativement chauds bien que l'altitude limite les extrêmes de chaleur. Comme souvent dans les régions montagneuses, les orages peuvent être fréquents et assez violents[5],[6].

    Le tableau ci-dessous indique quelques moyennes météorologiques mensuelles.

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDéc
    Températures maximales moyennes (°C) 4 6 12 15 20 23 26 26 21 16 8 6
    Températures minimales moyennes (°C) -1 -1 2 5 9 12 14 14 10 7 2 1
    Moyennes des précipitations (en mm) 25.5 18.9 22.5 29.4 42.7 39.6 45.1 34.4 38.5 43.2 29.7 25.0
    Sources : MSN-Méteo[7]

    Urbanisme

    Typologie

    Gérardmer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gérardmer, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 9 489 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gérardmer, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols simplifiée

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,4 %), prairies (10,8 %), zones urbanisées (10,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Occupation des sols détaillée

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 10,6 % 592
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,9 % 103
    Extraction de matériaux 0,04 % 2
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,8 % 598
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,6 % 36
    Forêts de conifères 67,0 % 3728
    Forêts mélangées 5,4 % 298
    Pelouses et pâturages naturels 0,6 % 31
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,0 % 56
    Plans d'eau 2,1 % 117
    Source : Corine Land Cover[18]

    Morphologie urbaine

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2020). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    85% des habitations de la ville ont été détruites lors des combats de la Libération en 1944, et seul un îlot du centre ville de 22 hectares a été épargné sur les 192 hectares urbanisés à cette époque.

    Le plan de reconstruction et d’aménagement (PRA) de Gérardmer est confié en 1945 à l'architecte André Gutton et a été approuvé par le conseil municipal en 1946 et par un arrêté préfectoral en 1947, puis modifié partiellement en janvier 1952. La circulation est au centre des préoccupations, tout en s'attachant à appuyer la vision urbaine et touristique de la ville. La reconstruction s’achève dans les années 1960 laissant apparaître une ville renouvelée, homogène et spacieuse.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 6 824, alors qu'il était de 5 654 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 60,7 % étaient des résidences principales, 31,9 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 40,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 58,7 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 54,9 %, en hausse par rapport à 1999 (51,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 17 % contre 18,8 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 721 à 705[a 3].

    Projets d'aménagements

    Le plan d'occupation des sols (POS) de la commune de Gérardmer a été élaboré en 1979 et a depuis été légèrement modifié à trois reprises. Il nécessitait une adaptation au contexte et à la croissance urbaine que connaît la commune.

    La municipalité a donc décidé d'élaborer un plan local d'urbanisme (PLU) correspondant aux enjeux que sont l’attractivité économique, le développement durable, l’environnement ainsi que la mixité sociale et urbaine. Les principaux objectifs de ce plan local d’urbanisme se trouvent dans le projet d'aménagement et de développement durable (PADD)[19].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme est attesté sous les formes[20],[21],[22] :

    • Geramer, 1285
    • Giramoix, 1343
    • Giralmeiz, XIVe siècle
    • Giralmeix, XIVe siècle
    • Giralmer, 1418
    • Geroltsze, 1426
    • Geroltsehe, 1484
    • Geroltzsee, 1484
    • Giramer, 1493
    • Giralmei, 1549
    • Gyraulmey, 1556
    • Girardmer, 1565
    • Gerardmer, Girameix, Gerameix, 1567
    • Giraulmeix, 1569
    • Giraulmer, 1571
    • Giraumeix, 1580
    • Gerentsee, 1580
    • Gerolt See, 1588
    • Giradmer, 1594
    • Girardmer, 1596
    • Giraumey ou Girarmer, 1656
    • Jerosmé, 1663
    • Gérarmer, Gerardi Mare, 1768
    • Gérardmer, appelé vulgairement Giraumeix, 1779

    Anciennes dénominations allemandes : Gerhardsee, Gerhardmeer, Gerdsee/Gertsee, Geroldsee, See (der) signifiant « lac » en allemand moderne.

    Étymologie

    Les formes anciennes antérieures à celle de 1565 montrent que le premier élément Gérard- représente en réalité le nom de personne Giraud, variante populaire de Géraud[20],[21]. La forme germanique initiale de l'anthroponyme est Ger(w)ald, qui a donné Giraud / Géraud en français et Gerold en allemand, qui implique d'ailleurs le même anthroponyme. La confusion avec le nom de personne Gérard s'est effectuée à la fin du XVIe siècle. On retrouve ce nom de Géraud dans Gérauvilliers (Meuse, Girauviller 1338).

    En ce qui concerne le second élément -mer, il est fréquent d'entendre deux prononciations, même parmi des populations vosgiennes : [ʒeʁaʁmɛːʁ] ou [ʒeʁaʁme][23]. L'étymologie et l'histoire dialectale ne justifient que la seconde prononciation pour désigner les habitations et le centre ancien. En dialecte des hautes vallées, signifie « mer », et moué signifie « maison avec champ cultivé ».

    Il s'agit d'un couple toponymique comme il en existe ailleurs dans la toponymie. Il y a bien selon les formes anciennes et les formes dialectales deux toponymes distincts à l'origine, l'un désignant le village et l'autre le lac. À titre de comparaison, on trouve en Normandie par exemple Gatteville-le-Phare et son étang de Gattemare[24] ou Illeville-sur-Montfort et sa mare d’Illemare.

    • m(ou)é est la forme dialectale de meix (meis), attesté dans les formes anciennes (par exemple Giralmeix au XIVe siècle), mot issu du gallo-roman MASU, lui-même du latin tardif mansus > gallo-roman MASU, dérivé MASIO(N) « maison » et que l'on retrouve parfois sous la forme -metz en toponymie[21] Il désigne un domaine, soit au moins une grande maison avec dépendances, jardin, prés, bois.
    • mô(r) ou mer a le sens générique de « lac, étendue d'eau » et est d'origine germanique, de même que l'ordre déterminant-déterminé (Gérard-mer) qui reflète une influence syntaxique du germanique. En effet, -mer est attesté en vieux haut allemand mari / meri « lac », correspondant du vieux bas francique *meri « lac, étendue d'eau » (cf. néerlandais meer), du vieux saxon meri, gotique mari-, marei, du vieux norrois marr (suédois mar-, français mare). Ils procèdent d'un germanique commun *mari, lui-même issu de l'indo-européen *mori. L'indo-européen explique aussi l'origine du latin mare « mer » (italien mare, français mer), du vieux celtique *mori « mer » (gaulois mori-, more; irlandais muir; gallois môr; breton mor), vieux slavon morje[25],[26]. L'appellatif toponymique d'origine germanique -mer est aussi attesté çà et là, de manière sporadique, dans le nord de la France (cf. Cambremer, Mortemer, etc.).

    Les habitants de la vallée, lorsqu'ils désignent les lacs, disent bien :

    • Longemô pour Longemer, anciennement Longuemer, car c'est un lac tout en longueur[27],
    • R'tôn mô pour Retournemer, anciennement Retondemer, signifie « lac de forme arrondie », d'où la forme dialectale R'tôn mô, altéré en Retournemer, car ce lac est situé dans un cul-de-sac, pour revenir dans la vallée, il faut faire demi-tour, d'où Retourne-[27]. Il s'agit bien d'une ancienne opposition toponymique entre le « lac long » et le « lac rond ».

    En revanche, dans le cas de Gérardmer, seules les formes Girômoué avec ses variantes Girômé, Giromé, Djiraumé désignant localement le village ont subsisté dialectalement, alors que la forme savante et alternative Gérardmer, avec -mer désignant à l'origine le lac, s'est imposée officiellement. Les habitants de Gérardmer perçoivent le nom dialectal Girômoué, Girômé, Giromé, Djiraumé comme signifiant « jardin de Gérard », car moué / meix / mé a fini par désigner, au sens dialectal restreint, « un grand jardin ou un champ, où une variété de plantes est cultivée ». Le sens de « jardin » renverrait donc plutôt ici à celui de propriété, de domaine ou de fief.

    Histoire

    Gérard d'Alsace

    Jadis, certains érudits ont cru reconnaître dans Gérardmer le nom de personne Gérard qu'ils ont identifié comme étant Gérard Ier de Lorraine (dit Gérard d'Alsace), relation souvent faite par les Gérômois eux-mêmes[28]. La première mention de ce domaine habité apparait dans un document écrit officiel en 1285 du duc Ferry III de Lorraine créant une « ville neuve » sur le territoire des « lieux-dits de Géramer et Longe-mer »[29], sous la forme Geramer et non pas Gerarmer.

    Les historiens lorrains, déjà depuis la fin du XIXe siècle, n'accordent que peu de crédit à cette interprétation[30],[31],[32],[33]. En effet, l'acte de Ferry III est signé presque 240 ans après que Gérard Ier n'accède au titre de duc de Lorraine. Ensuite, comme le montrent les formes anciennes régulièrement attestées du toponyme Gérardmer, il s'agit d'un ancien Giraumer, altéré en Girarmer (Girard forme populaire de Gérard) seulement à partir du XVIe siècle. Par ailleurs, si, en l'absence de documents écrits, certains érudits locaux[34] ont tout de même fait écho à l'opinion commune et ont maintenu cette relation entre Gérard Ier de Lorraine et la toponymie gérômoise. Il reste que les sources archéologiques et écrites sont nettement insuffisantes, comme le montre Christophe Masutti dans une synthèse générale[35]. Tout au plus, la référence au patronyme Gérard pourrait relever de l'influence du patronage de saint Gérard (Gérard de Toul), étant donné le double patronage historiquement attesté de la ville à saint Gérard et saint Barthélémy (le second a prévalu dans un passé récent)[33],[31].

    Pour reprendre les termes de l'historien lorrain Henri Lepage[36], c'est une « légende » qui attribuerait à Gérard d'Alsace la construction d'une tour sur le territoire de Gérardmer, en guise de relais de chasse. Non seulement aucune source ne peut corroborer cette interprétation mais elle proviendrait en réalité d'un article écrit par le docteur J.-B. Jacquot. Pascal Claude montre que c’est en 1826 que J.-B. Jacquot mentionne pour la première fois l’existence de cette tour. La source documentaire en serait un extrait d’une chronique manuscrite de Dom Ruinart en 1696, imprimée en 1724 (extrait reproduit, identifié et commenté par Christophe Masutti[35]). Dom Ruinart y raconte son trajet de Remiremont à Champ-le-Duc et mentionne une « tour de Gérard d’Alsace » au moment de franchir la Vologne « qui, réunie au ruisseau qui coule du lac de Gérardmer, nourrit de petit poissons à écailles... Au sommet de la montagne qui domine cette rivière, est le vieux château qu’habitaient les ducs de Lorraine ». La confusion serait le résultat d’une mauvaise interprétation du texte qui, loin de situer à Gérardmer une « tour » de Gérard d’Alsace, fait en réalité référence au château d’Arches, où la Vologne (venant de la vallée de Gérardmer-Longemer) rejoint la Moselle[37],[38].

    Le Pont des Fées[39],[40].

    Enfin, plus généralement, l'altération d'un toponyme devenu opaque est souvent motivée par l'attitude qui consiste à vouloir rattacher tout ou partie du nom à un évènement ou à un personnage.

    Création de la ville

    La première mention de Gérardmer remonterait donc à 1285 dans un acte de cession de terres de Ferry III, duc de Lorraine, à Conrad Wernher, sire de Hadstatt[29].

    L'histoire ancienne de Gérardmer est liée au duché de Lorraine et à l'Abbaye de Remiremont, dont les Chanoines gouvernèrent longtemps les lieux. Gérardmer, communauté vivante et animée par un marché annuel de beurre et fromage, demeure longtemps un écart de la grande paroisse Saint-Jacques-du-Stat, puis de celle de Corcieux avant d'acquérir son autonomie à l'époque classique. C'est en 1540 que la ville est érigée en paroisse ; elle compte alors intra muros environ 150 habitants.

    En 1751, Gérardmer fait partie du bailliage de Remiremont et, lors de la Révolution française en 1790, devient chef-lieu de canton du district de Bruyères.

    En 1838 est créé la commune de Liézey par détachement de Gérardmer, de Champdray et de Granges-sur-Vologne[41].

    Une ère nouvelle a coïncidé avec l'arrivée du chemin de fer, le tourisme s'ouvrant alors notamment aux Parisiens et aux bourgeois fortunés de Lorraine. L'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en 1871 voit aussi l'arrivée d'industriels alsaciens qui ont participé à l'essor de l'industrie textile. La seconde Guerre mondiale a eu des conséquences plus négatives avec son lot de destructions.

    Historiquement, les premières structures en France à accueillir des touristes et à se charger de l'organisation du tourisme sont l'Union syndicale de la ville de Pau, créée en 1859, et devenue Syndicat d'initiative en 1903 et... le "Comité des promenades de la ville de Gérardmer", créé en juillet 1875, devenu office de tourisme. Le surnom de « Perle des Vosges »[42] aide à rendre populaire la station, que les Parisiens, notamment, gagnent par le train.

    Le chemin de fer arrive à Gérardmer en 1878 avec la création de la gare de Gérardmer, terminus d'une ligne formant un embranchement à Laveline-devant-Bruyères sur la ligne d'Arches à Saint-Dié.

    S'y rajoutent bientôt deux lignes de chemin de fer secondaire :

    Gérardmer au début du XXe siècle

    Affiche de Louis Tauzin (1900).

    Proche de la frontière depuis l'annexion de l'Alsace-Lorraine par les Allemands en 1871, Gérardmer devient une ville de garnison française à partir de 1905 ; une caserne est construite (quartier Kléber) pour y loger le 152e régiment d'infanterie.

    Après la Première Guerre mondiale est créée la commune de Xonrupt-Longemer en 1919, par détachement de Gérardmer[41].

    En 1922, Gérardmer est candidate infructueuse à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1924 face à Chamonix et Luchon.

    Gérardmer et la Seconde Guerre mondiale

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2020). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Lors de la Bataille de France, Gérardmer est prise le par l'armée allemande. C'est au cours de ces combats que l'église de la ville sera détruite par incendie lors de l'explosion d'un camion stationné à côté, touché par un obus d'artillerie.

    À la fin de la guerre, le la ville, traversée par le Schutzwall West, subit la fureur des troupes allemandes au moment de leur retraite : 600 Gérômois prenant à pied le chemin de l'Alsace étaient déportés.

    Le , les troupes d'occupation mettent toutes les installations industrielles hors de service, et, le , après avoir parqué la population dans un ilot restreint de la cité, les Allemands mettent le feu aux maisons. Trois jours durant les incendies consummaient toute la localité, sans rien épargner. Les incendies continuent un peu partout le lendemain, et, des dynamitages sont effectués. Le soir, tout Gérardmer brûle, la ville est recouverte d'un épais nuage noir. Ce qui ne brûle pas explose. Les réservoirs d'eau de la ville sont détruits, comme le transformateur électrique. Il n'y a donc plus d'électricité, ni d'eau courante à Gérardmer. La kommandantur quitte la ville dans la soirée, suivant ainsi le général Schiel et son état-major, partis dans la nuit du 15 au 16 novembre.

    Le matin du 18 novembre, un groupe de choc sillonne Gérardmer, armes automatiques au poing. Et d'autres éléments mettent le feu dans les maisons qui n'ont pas encore été assez détruites. L'après-midi, plus aucun soldat allemand n'est présent à Gérardmer. Les civils circulent librement et constatent les dégâts opérés par si peu d'hommes et en si peu de temps.

    Le dimanche , Gérardmer n'est plus qu'un amas de ruines fumantes. Vers 14 h, les premiers soldats français arrivent et se rendent à l'hôtel de ville. 85 % de la ville est détruit lors de la fuite allemande.

    La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil[43].

    Les jugements après-guerre

    Le , le major allemand Grauer est condamné à 15 ans de travaux forcés pour sa participation à la destruction de Gérardmer en novembre 1944[44]. En 1949, la cour d'appel de Metz renvoie devant le tribunal spécial des criminels de guerre à Paris les quatre généraux responsables de la destruction de Gérardmer : Erich Petersen, Otto Schiel, Hermann Balck et Heinrich Wiese. Hermann Balck et Heinrich Wiese sont alors en fuite, leurs jugements sont donc prévus par contumace[45]. En janvier 1950, ces deux derniers sont détenus par les américains qui refusent leurs extraditions[46]. Dès le début du procès, les deux présents, Erich Petersen et Otto Schiel, nient leurs responsabilités à la déportation des habitants de Gérardmer[47]. Le , Balck est condamné par contumace à vingt ans de travaux forcés, et vingt ans d'interdiction de séjour; Petersen, Schiel et Wiese sont acquittés[48].

    Après-guerre

    La majorité des bâtiments du XIXe siècle a ainsi été détruite. Concernant les hôtels, seul un de l'époque subsiste encore de nos jours, fondé en 1860. La gare de style Belle Époque survit aux incendies mais est détruite dans les années 1960 pour laisser place à un bâtiment moderne, reconverti en 1988 en office du tourisme[49]. Cette gare était desservie, jusque dans les années 1980, par des trains directs saisonniers Paris – Gérardmer. Désormais, des autocars relient la ville à Remiremont et Épinal, en correspondance avec les TER et les TGV. Un projet de réouverture de la ligne a fait l'objet d'une étude en 2008[50] ; il est notamment défendu par l'association « Train Gérardmer Vologne Vosges[51] », mais le problème du financement reste posé.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges du département des Vosges. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription des Vosges.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Gérardmer[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, qui n'est plus qu'une circonscription électorale, et dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 3 à 17 communes.

    Gérardmer relève du tribunal d'instance de Saint-Dié-des-Vosges, du tribunal de grande instance d’Épinal, de la cour d'appel de Nancy, du tribunal pour enfants d’Épinal, du conseil de prud'hommes de Saint-Dié-des-Vosges, du tribunal de commerce d’Épinal, du tribunal administratif de Nancy et de la cour administrative d'appel de Nancy[52].

    Intercommunalité

    Le , la communauté de communes des Lacs et des Hauts Rupts est créée entre Gérardmer et quatre communes voisines.

    Le , quatre autres communes les rejoignent[53],[54]. Le nouvel EPCI change de nom le pour devenir la « communauté de communes de Gérardmer-Monts et Vallées ».

    Cette intercommunalité fusionne avec deux autres EPCI pour former le la communauté de communes des Hautes Vosges dont Gérardmer est le siège..

    Tendances politiques et résultats

    Lors du 2e tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En marche!) est en tête des suffrages exprimés à Gérardmer avec 71,17 % des voix. Marine Le Pen (Front national) se place en deuxième position avec 28,83% des voix. Emmanuel Macron (En Marche!) était également en tête dans la commune de Gérardmer après le 1er tour et avait recueilli 23,59% des votes. On note un vote blanc à hauteur de 8,62% chez les votants[55].

    Lors du premier tour des Élections municipales de 2020 dans les Vosges, la liste (DVG) menée par le maire sortant Stessy Speissmann (PS) est en tête avec 43,4% des suffrages exprimés, laissant prévoir une triangulaire au second tour[56].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis 1572
    Période Identité Étiquette Qualité
    1572 1580 Jean Chipot
    1580 1584 Valentin Viry
    1584 1585 Dieudonné Leroy
    1585 1587 Nicolas Paillatte
    1587 1589 Gérard Thomas
    1589 1590 Gérard Coutret
    1590 1626 Demange Mougin
    1626 1642 Demange Coutret
    1642 1652 Claudon Claude
    1652 1660 Nicolas Bresson
    1660 1661 Valentin
    1661 1665 Jean-Brice Defranoux
    1665 1667 Gérard Pierre Dieudonne
    1667 1668 Thiebaud-Demange Thiebaud
    1668 1674 Gérard Perrin
    1674 1675 Jean Colin
    1675 1676 Nicolas Ferry
    1676 1679 Simon Viry
    1679 1680 Dieudonné Pierrat
    1680 1681 Jean Chipot
    1681 1682 Augustin Georges
    1682 1683 Maurice Maurice
    1683 1684 Nicolas Claude
    1684 1685 Bastien Noel
    1685 1686 Dominique Paxion (le jeune)
    1686 1687 Vital Mansuy
    1687 1688 Gérard Leroy
    1688 1689 Sébastien Gley
    1689 1692 Jacques Maurice
    1692 1693 Humbert Etienne
    1693 1694 Fleurence Guerre
    1694 1695 Nicolas-Demange Pierrat
    1695 1697 Claude-Bexon
    1697 1699 Joseph Defranoux
    1699 1703 A. Paxion
    1703 1704 Claude Costet
    1704 1706 Nicolas Grossire
    1706 1707 Thomas Martin
    1707 1708 Jean Martin
    1708 1709 Claude Gley
    1709 1710 Simon Viry
    1710 1711 Thomas Perrin
    1711 1712 Claude Viry
    1712 1713 Gérard Daniel
    1713 1714 Jean Vuillaume
    1714 1715 Dominique Lecomte
    1715 1716 Jean-Nicolas Claude
    1716 1717 Sébastien Michel
    1717 1718 Simon Viry
    1718 1719 Augustin Leroy
    1719 1720 Joseph Viry
    1720 1721 Gérard Viry
    1721 1722 Jean-Antoine Paxion
    1722 1723 Georges Gegout
    1723 1724 Gérard Claude
    1724 1725 Nicolas Chipot
    1725 1726 Jean Gerome
    1726 1727 Nicolas Parmentelat
    1727 1728 Dominique Costet
    1728 1729 Dominique Villaume
    1729 1730 Gabriel Leroy
    1730 1731 Joseph Defranoult
    1731 1732 Jean Crouvisier
    1732 1733 Dominique Viry
    1733 1734 Dominique Fleurent
    1734 1735 Simon Viry (le jeune)
    1735 1736 Joseph Pierrat
    1736 1737 Joseph Garnier
    1737 1738 Gérard Viry
    1738 1739 Balthazard Viry
    1739 1740 Jean Etienne
    1740 1741 Georges Thomas
    1741 1742 Joseph Martin
    1742 1743 Valentin Viry
    1743 1744 Augustin Leroy
    1744 1745 Nicolas Defranoult
    1745 1746 Jean-Baptiste Leroy
    1746 1747 George Gegout
    1747 1748 Dominique Morel
    1748 1749 Mansuy Saint-Dizier
    1749 1750 Claude Perrin
    1750 1751 Joseph Leroy
    1751 1752 Paul Nicolas
    1752 1754 Joseph Georgel
    1754 1755 Nicolas Gegout
    1755 1756 Nicolas Leroy
    1756 1757 Joseph Gegout
    1757 1758 Paul Dominique Martin
    1758 1759 Barthélémy Jacquot
    1759 1760 Jacques Demangeat
    1760 1761 Joseph Garnier
    1761 1762 Jacques Gaudel
    1762 1763 Augustin Gegout
    1763 1764 Jean Pierrat
    1764 1765 Claude Simon
    1765 1766 Jean-Baptiste Viry
    1766 1767 Pierre Gerard
    1767 1768 Sébastien Doridant
    1768 1769 Nicolas Viry
    1769 1770 Joseph Parmentelot
    1770 1771 Joseph Etienne
    1771 1772 Nicolas Valentin
    1772 1773 Nicolas Chipot
    1773 1774 Nicolas Pierrel
    1774 1775 Joseph Viry
    1775 1776 Nicolas Paxion
    1776 1777 Gérard Simon
    1777 1778 Jean-Baptiste Pierrat
    1778 1779 Dominique Florence
    1779 1780 Nicolas Martin
    1780 1781 Joseph Defranoux
    1781 1782 Nicolas Perrin
    1782 1783 Antoine Leroy
    1783 1784 Valentin G. Gegout
    1784 1785 Jean-Baptiste Morel
    1785 1786 Gérard Michel
    1786 1787 Jean-Baptiste Tisserant
    1787 1788 Nicolas Leroy
    1788 1789 Nicolas Moulin
    1789 1790 Jean Baptiste Saint-Dizier
    1790 1791 Dominique Nicolas Chipot
    1791 1792 Jean Michel
    1792 1795 (An IV) Jean-Baptiste Garnier
    1795 (An IV) 1796 (An V) Etienne Viry
    1796 (An V) 1797 (An VI) Joseph Bedel
    1797 (An VI) 1798 (An VII) Jean-Baptiste Etienne
    1798 (An VII) 1799 (An VIII) Nicolas Gegout
    1799 (An VIII) 1813 Pierre Viry (le jeune)
    1813 1815 Etienne Viry
    1815 1815 Pierre Viry
    1815 1816 Jean-Baptiste Simon
    1816 1826 Claude Georgel
    1826 1830 Nicolas Villaume
    1830 1847 Antoine Paxion
    1847 1848 Jean Gegout
    1848 1850 Jean Baptiste Guéry Notaire
    1850 1860 Jean Nicolas Gégout Armurier
    1860 1871 Joseph Marion Notaire

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1852 → 1871)

    1871 1874 Félix Martin
    1874 1876 Félix Lambert
    1876 1878 Félix Martin
    1878 1886 Félix Joseph Martin
    1886 juin 1889 Joseph Félix
    juin 1889 novembre 1893 Félix Martin
    début 1893 1896 Baptiste Jacques
    1896 mai 1899 Maximilien Kelsch[58] Républicain Industriel blanchisseur

    Député des Vosges (1898 → 1902)

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1894 → 1906)

    mai 1899 1900 Baptiste Jacques
    1900 juin 1906 Maximilien Kelsch[58] Républicain Industriel blanchisseur

    Député des Vosges (1898 → 1902)

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1894 → 1906)

    Décédé en fonction

    juin 1906 mai 1912 Victor Valentin
    mai 1912 mars 1923 Maurice Briffaut Rad. Médecin

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1919 → 1924)

    mars 1923 1929 Paul Charton
    1929 1935 Paul Jacques Hôtelier
    mai 1935 décembre 1944 Paul Boucher

    (1884-1973)

    Industriel

    Officier de la Légion d'honneur

    décembre 1944 mai 1945 Dr Fonvielle
    mai 1945 octobre 1947 Emile Houot
    octobre 1947 mars 1959 Jean Delacroix
    mars 1959 mars 1965 Camille Méline DVD Vétérinaire

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1945 → 1967)

    mars 1965 mars 1977 Gérard Gille

    (1922-2007)

    PCF Employé textile
    mars 1977 mars 1983 Suzanne Rattaire SE Fonctionnaire
    mars 1983 mars 1989 Pierre Cuny[59](1926-2013) RPR Entrepreneur
    mars 1989 mars 1997 M. Claude Boulay[60](1930-2017) PCF Employé textile

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1979 → 1985)

    Election invalidée par le Conseil d'État

    janvier 1997 2014[61] Jean-Paul Lambert PS Fonctionnaire
    2014 En cours

    (au 1er décembre 2020)

    M. Stessy Speissmann PS Enseignant de mathématiques

    Conseiller régional de Lorraine (2010 → 2015)

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[62].

    Distinctions et labels

    Trois fleurs ont été attribuées[Quand ?] par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[réf. nécessaire].

    Jumelages

    Gérardmer est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[64].

    En 2018, la commune comptait 7 802 habitants[Note 4], en diminution de 5,82 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    3 9344 2854 6014 9735 7015 6905 6255 8145 640
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    5 9216 2256 4026 5436 7756 9147 1978 8119 104
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    10 04110 4217 2437 5778 5129 3125 7848 2188 970
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    9 3269 4719 1068 9518 8458 7768 7388 7008 284
    2018 - - - - - - - -
    7 802--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (23,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,8 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 23,5 %, plus de 60 ans = 22,8 %) ;
    • 51,5 % de femmes (0 à 14 ans = 14,2 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 31 %).
    Pyramide des âges à Gérardmer en 2007 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,4 
    7,6 
    75 à 89 ans
    12,6 
    14,8 
    60 à 74 ans
    17,0 
    23,5 
    45 à 59 ans
    21,9 
    18,2 
    30 à 44 ans
    17,6 
    19,7 
    15 à 29 ans
    15,4 
    15,8 
    0 à 14 ans
    14,2 
    Pyramide des âges du département des Vosges en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,3 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,8 
    13,7 
    60 à 74 ans
    14,8 
    22,1 
    45 à 59 ans
    21,1 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,1 
    18,2 
    15 à 29 ans
    15,8 
    18,8 
    0 à 14 ans
    17,1 

    Hameau du Phény

    Le Phény est un hameau inclus dans la commune de Gérardmer, entre le col de Sapois et Ramberchamp. Il compte 188 personnes en 1999 et double sa population lors des hautes saisons. Le Phény constitue cependant une entité à part.

    Le Phény, au cours des derniers siècles, de 1 500 environ jusqu'à aujourd'hui, s'est décliné sous plusieurs orthographes : Le Fény, Fany, Fénil, Phenil, Feny, etc. Il tire son nom du lieu. En l'occurrence, sachant que les Vosges abondent d'eau, beaucoup de noms ont rapport avec elle[68].

    Ce toponyme vient de fagne : « marécages, du germain fenn, fenna ; devenu fania en latin, puis fange en français. Feigne, feine, feing, faing et ses dérivés : feny, pheny, feigneux, feigneul, feignol, fony, etc., indiquent tous des lieux marécageux, tourbeux ; c'est surtout dans la montagne qu'on les rencontre […] elles forment de véritables éponges qui, à la fonte des neiges, se remplissent d'eau et constituent autant de réserves pour l'alimentation des sources et des ruisseaux »[69].

    Population de 1789 à 1891
    Année de recensement 1789 1793 1795 1807 1817 1836 1841 1851 1861 1872 1882 1886 1891

    Nombre d'habitants

    221

    293

    285

    305

    326

    348

    346

    359

    324

    306

    315

    288

    217

    Population en 1999
    Résidences principales Résidences secondaires Logements secondaires Logements vacants Nombre de personnes

    79

    72

    1

    5

    188

    Enseignement

    En 2013, la commune administre cinq écoles maternelles et six écoles élémentaires communales et dispose d'une école élémentaire privée[70].

    Toujours en 2013, le département gère un collège : le collège la Haie Griselle[71] et la région trois lycées : le lycée général la Haie Griselle[72], le lycée professionnel Pierre-Gilles-de-Gennes[73] et le lycée des métiers de l'hôtellerie et de la restauration JBS-Chardin : lycée technologique[74] et lycée professionnel[75].

    Un centre de formation d'apprentis papetiers a été créé au cœur de la première région papetière de France (une trentaine de sites industriels dans le Grand Est de la France). Les formations proposées sont de niveau IV (niveau baccalauréat professionnel : Bac pro papetier) et de niveau III (BTS des industries papetières et un CQP de maintenance en papeterie).

    La cité scolaire est située à flanc de coteau à environ 700 m d'altitude. C'est en 1949 que monsieur Guitton, architecte en chef des bâtiments civils est nommé architecte en chef du lycée climatique de Gérardmer. Les premiers travaux commencent en 1951 et, à la rentrée de Pâques 1954, quatre classes sont logées dans le nouveau bâtiment. Le lycée ouvre ses portes à toutes les classes à la rentrée de septembre 1954. Le lycée est aussi dénommé lycée climatique car il accueille des élèves souffrant d'affections respiratoires, en particulier l'asthme (cette particularité sera abandonnée dans les années 1970). Deux ans plus tard, 80 « pionniers » prennent possession de l'internat de la Haie Griselle. Le bâtiment cuisine-réfectoire est achevé en 1957, suivi de peu par le plateau d'éducation physique et les autres bâtiments en 1958-1959. Dans les années 1970, le lycée fait place à deux entités administratives, le lycée et le collège, mais préserve sa vocation de cité scolaire, avec des équipes administratives et éducatives communes. Depuis 1995, un nouveau bâtiment remplace les antiques préfabriqués, à l'usage des lycéens. En l'an 1999, s'achèvent également l'extension du restaurant scolaire et la restructuration de la cuisine. Le lycée-collège La Haie-Griselle est désormais destiné à un enseignement général délivrant des baccalauréats généraux (S, ES et L) et dispose notamment de sections sportives, dont la réputée section ski-étude.

    Le lycée des métiers de l'hôtellerie et de la restauration a été ouvert en 1942, comprenant initialement des sections habillement et commerce. La section cuisine date de 1956, les sections restaurant et pâtisserie de 1962 et 1971. L'établissement a été baptisé en 2006 du nom de Jean-Baptiste-Siméon-Chardin.

    Culture

    La commune administre une médiathèque de plus de 80 000 documents, une école de musique, une maison de la culture et des loisirs et une maison de la montagne[réf. nécessaire].

    La ville accueille l'Institut de la promotion de la Montagne (IPM) de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges.

    La ville de Gérardmer dispose de trois compagnies théâtrales, ce qui est exceptionnel compte tenu du nombre d'habitants : La compagnie Des Corps En Voix, La troupe Pascal Simon et La compagnie Jean Gillet.[réf. nécessaire]

    Gérardmer dispose de plusieurs groupes musicaux : Kehot'Ribotte, Les Ménestrels, Les Musiciens de la vallée des Lacs, Les Beuquillons, Moonlight, Grégory Paradisi, Headust et l'Union musicale de Gérardmer.[réf. nécessaire]

    Santé

    En 2013, les Géromois disposent d'un centre hospitalier d'une capacité de 231 lits et places[76].

    Manifestations sportives ou culturelles et festivités

    Lors de la 44e fête des jonquilles
    • Fantastic'Arts est un festival du film fantastique : depuis 1994, Gérardmer est l'hôte du festival international du film fantastique (ex-festival d'Avoriaz). L'organisation sur place est assurée par près de 600 bénévoles, en partenariat avec la société parisienne d'événementiel Public Système Cinéma. Avec près de 30 000 spectateurs cinéphiles chaque année, Fantastic'arts est l'un des festivals de cinéma les plus populaires de France[77].
    • Depuis 1997, Gérardmer accueille les « Rencontres du cinéma » : trois jours de cinéma intensifs, où acteurs et réalisateurs viennent à la rencontre de leurs spectateurs et présentent leurs films en avant-première. De grands noms sont déjà venus fouler la scène du Casino, comme Luc Besson, Alexandre Arcady, Jean Dujardin ou encore Sandrine Kiberlain[78].
    • La traditionnelle fête des Jonquilles qui a lieu tous les deux ans, prévue le 7 avril 2019.
    • Triathlon de Gérardmer : triathlon international de la vallée des lacs[79] : championnat d'Europe longue distance, seule étape européenne qualificative pour le Wildflower Triathlon 2009, Triathlon DO, qualificative pour l’Escape from Alcatraz Triathlon 2009 et la finale franco-allemande de la Regio Triathlon Cup.
    • Fantastic'Arts qui accueille chaque année des personnages connus du monde du cinéma. Ce festival a pour but de présenter des films fantastiques et de les noter ;
    • Pyrosymphonies du lac : 14 juillet et 14 août ;
    • En 2005, Gérardmer est pour la première fois une ville étape du Tour de France cycliste : c'est l'arrivée de la 8e étape et le départ de la 9e étape ; c'est à nouveau le cas en 2014 avec l'arrivée de la 8e étape à Gérardmer - La Mauselaine.
    • Traversée du lac de Gérardmer à la nage le premier ou deuxième week-end du mois d'août : depuis 2007, étape de la coupe de France de natation en eau libre.
    • Championnats du Monde de canoë-kayak de course en ligne du 1er au 10 juin 2007 ;
    • Championnats du Monde de Bateau-dragon en été 2007.
    • La Fête de l'Excellence les 27 et 28 juin 2009 : 50 000 visiteurs sont venus découvrir les richesses artistiques et gastronomiques de la région[80].
    • Vosges Opération Libre les 17 et 18 mai 2014, un événement portant sur le Libre et l'ouverture des données, initié par Framasoft.

    Domaine skiable

    La station de ski alpin La Mauselaine est le deuxième domaine skiable du massif des Vosges, avec 40 km de pistes de ski alpin (20 pistes) et 20 remontées mécaniques dont 2 télésièges. On peut y pratiquer le ski nocturne et son équipement en canons à neige permet d'assurer la pratique du ski en cas de saison délicate. Depuis 2008, la station est gérée par une régie municipale. En 2014, elle sert de cadre à l'arrivée de la 8e étape du Tour de France 2014.

    La station de ski nordique Les Bas Rupts est un très beau domaine de ski nordique. Interconnecté avec les domaines de Xonrupt-Longemer et de La Bresse, il propose plus de 100 km de pistes (alternatif et skating). Le domaine nordique est géré par une régie municipale.

    Un tremplin de saut à ski de 65 mètres équipe désormais la station des Bas Rupts. Permettant l'entraînement et les compétitions en été, il a été inauguré le 20 août 2010.

    Associations sportives

    L'association sportive de Gérardmer regroupe plusieurs sports tels que le canoë, la kayak, l'aviron, la plongée, la natation, la voile, etc. Elle organise des animations sur le lac, par exemple le championnat du monde de canoë en mai 2007, la plongée sous-glace en hiver ou des compétitions de voiliers.

    Deux Gérômois se sont distingués en canoë-kayak : Théo Devard, champion du monde junior descente en 2007, et Rudy Gérard, vice-champion du monde descente en 2008.

    Cultes

    L'église Saint-Barthélémy, ainsi que les chapelles, sont rattachées à la paroisse catholique Saint-Gérard-de-la-Vallée-des-Lacs

    Médias

    • Radios locales et régionales: Cocktail FM, Magnum La Radio, Radio Star, France Bleu Sud Lorraine, Radio Cristal, NRJ Vosges.
    • Presse écrite : Vosges Matin, L'Écho des Vosges. 100% Vosges et le magazine Vosges Mag du conseil départemental des Vosges.
    • Télévision locale : Vosges Télévision et France 3 Lorraine.
    • Presse internet : Gérardmer infos.fr

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 225 , ce qui plaçait Gérardmer au 22 727e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[81].

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[82] :

    • total des produits de fonctionnement : 15 328 000 , soit 1 704  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 13 654 000 , soit 1 508  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 3 766 000 , soit 419  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 6 716 000 , soit 747  par habitant.
    • endettement : 16 785 000 , soit 1 866  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 28,15 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,62 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,48 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 23,11 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 665 [83].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 5 595 personnes, parmi lesquelles 72,0 % d'actifs dont 64,8 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 4 829 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 290 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 3 664, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 131,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre nettement plus d'un emploi par habitant actif[a 5].

    Entreprises et commerces

    Au , Gérardmer comptait 970 établissements : 18 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 68 dans l'industrie, 61 dans la construction, 673 dans le commerce-transports-services divers et 150 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, 70 entreprises ont été créées à Gérardmer[a 7], dont 33 par des autoentrepreneurs[a 8].

    Les domaines des principales entreprises industrielles sont le bois : scieries, charpente, menuiserie, construction de chalets (Cuny, Gico [à Xonrupt-Longemer], Houot) et les profilés métalliques.

    Gérardmer est d'ailleurs la première ville textile de France pour le linge de maison[84] et dispose de plusieurs usines textiles (Linvosges, toile, tissage jacquard, confection, Le Jacquard Français, Garnier-Thiébaut, établissement François Hans, linge de maison) renommées pour la qualité de leurs fabrications et tout particulièrement de leur blanchiment.

    L'activité touristique est également importante : sports d'hiver, location de pédalos, casino.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Gérardmer compte deux monuments historiques :

    • Ancienne ferme construite en 1787 dite immeuble Chevroton, unique maison rurale protégée au titre des monuments historiques dans les Hautes-Vosges[85] par arrêté de 1979[86].
    • Pont dit Pont-des-Fées, aussi sur la commune de Xonrupt-Longemer, construit au XVIIIe siècle sur la Vologne (classé monument historique en 1972)[87].

    On peut également signaler :

    L'église Saint-Barthélémy.
    • L'église Saint-Barthélémy

    L'église de Gérardmer[88], avec son grand-orgue en tribune[89] et son orgue de chœur[90] de Roethinger[91],[92].
    L'apparence actuelle de l'église date de 1954 et elle est de style néo roman.
    Le clocher de

    l'Église Saint-Barthélémy de Gérardmer possède cinq cloches :
      • La cloche 1, dénommée Alphonse, a été coulée par Georges Farnier en 1936 a Robécourt (Vosges),et pèse 4 817 kg, pour un diamètre de 196,5 cm. Elle chante le Lab2.
        Le bourdon Alphonse était tombé de l'ancienne église, heureusement il est intacte au niveau esthétique, que sonore
      • Les cloches 2 à 5 ont été coulées par la fonderie Bollée a Orléans en 1948 et chantent respectivement le Réb3, le Mib3, le Fa3 et le Lab3[C'est-à-dire ?]
    [réf. nécessaire]

    • La chapelle Notre-Dame-du-Calvaire (boulevard d'Alsace)[93],[94], bâtie en 1820 sur l’emplacement de la première église géromoise. Restaurée en 1924, elle abrite des vitraux et une statue d'une Vierge à l'enfant du XVIe siècle. Située au centre de la ville, dans le cimetière.
    • La chapelle Saint-Étienne à Kichompré (boulevard de Granges)[95], édifiée en 1901 par la famille d'industriels textiles Garnier-Thiébaut. Elle est la reproduction en granit d’une chapelle en bois style finlandais.
    • La chapelle Saint-Jacques à Kichompré (rue de la Chapelle)[96], petite chapelle perchée sur une butte. Édifiée sans doute au XVIIIe siècle, la chapelle appartint après 1870 à la famille Garnier-Thiébaut, propriétaire du tissage.
    • La chapelle de la Trinité (chemin de la Trinité)[97], érigée en 1768 par Dominique Viry. Cette chapelle mi-religieuse et mi-habitation servait d'école en hiver.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Creuse (chemin de la Creuse)[98], construite en 1926.
    • Le temple protestant (rue du Casino)[99].
    • La synagogue, en 1864, est louée à un boucher un local situé dans une maison faisant face à l'actuelle maison de la Culture afin d'y célébrer les offices. Acheté en 1890, ce bâtiment sert de lieu de culte jusqu'à l'invasion allemande de 1940[100].
    • La tour d'observatoire de Mérelle : située au sud-ouest de la commune, en direction de Sapois, elle coiffe une montagne au-dessus du lac. Un sentier de randonnée partant du lac au stade du lieu-dit Ramberchamp permet d'y accéder, ainsi que la route forestière D 69 en direction du hameau du Phény. Depuis le haut de la tour, une vue panoramique spectaculaire sur le lac, la ville et le domaine skiable s'offre au promeneur.

    Gérardmer dans les arts

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2020). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le film Les Grandes gueules de Robert Enrico, avec entre autres Bourvil et Lino Ventura, sorti en 1965, fut tourné en partie à Gérardmer.

    Personnalités liées à la commune

    Gastronomie

    Cueillette des jonquilles aux Bas Rupts.

    Les spécialités gastronomiques de Gérardmer sont nombreuses : le géromé (fromage de fabrication fermière, apparenté au munster), la truite de pisciculture, le pain d'anis, le miel de sapin, le fumé vosgien (lard et viande), les tofailles et la tarte aux brimbelles (myrtilles).

    Botanique

    Héraldique et logotype

    Logo actuel.
    Blasonnement :
    De gueules au cerf passant d'argent sur une terrasse de même.
    Commentaires : Ces armes reproduisent un sceau utilisé en 1768 représentant un cerf. Le symbole était déjà utilisé par la communauté gérômoise au XVIIe siècle. Ce blason orne aujourd'hui la mairie de Gérardmer et les plaques des rues.

    Le logo ci-contre sert à identifier Gérardmer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Marc Georgel, Gérardmer : son histoire jusqu'à la réunion de la Lorraine à la France (1766), Impr. Société d'impressions typographiques, Nancy, 1955, 74 p.
    • Marc Georgel, La Vie rurale et le Folklore dans le canton de Gérardmer (Vosges) d'après les noms de Lieux-dits, Impr. Loos, Saint-Dié, 1958, 482 p.
    • Guy Voirin, Gérardmer, la vallée des lacs : Vosges (88), Éditions S.A.E.P., Colmar-Ingersheim, 1972, 112 p.
    • Georges Bastien, Gérardmer : de 1882 à nos jours, G. Bastien, Gérardmer, 1982, 76 p.
    • École Jean Macé Gérardmer, Gérardmer..., ville d'eau : l'eau, source de vie, Impr. S.A.E.P, Ingersheim, 1986, 32 p.
    • Suzanne Rattaire, Si Gérardmer était conté aux Géromois, éditeur Gérard Louis, Vagney, 1986.
    • Gilbert Martin, Gérardmer Xonrupt : tragédie et renaissance, regards historiques, G. Martin, Gérardmer, 1995, 107 p. (ISBN 2-9509633-0-7)
    • Rosette Gegout, Patois des Vosges : le parler de chez nous à Gérardmer... / Lo prôchège dè chî no è Giraumouè... : dictionnaire français-patois, PLI Gérard Louis, Haroué, 2002, 175 p. (ISBN 2-914554-08-7)
    • Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Gérardmer, des forêts, des usines et des hommes : actes des Journées d'études vosgiennes, Gérardmer, 25 et 26 octobre 2003, Société philomatique vosgienne, Société d'émulation des Vosges, 2004, 462 p. (ISBN 2-9522166-3-0)
    • Gérardmer : histoire d'un passé industriel, Club cartophile gérômois, 2004, 132 p.
    • Gérardmer, ses fêtes des jonquilles : les débuts d'une belle histoire, 1935-1938, Club cartophile gérômois, 2005, 132 p.
    • Louis Géhin, Gérardmer à travers les âges : Histoire complète de Gérardmer depuis ses origines jusqu'au commencement du XIXe siècle, d'après des documents inédits puisés aux archives communales et départementales, Saint-Dié, 2 Renards Éditions, (1re éd. 1893), 333 p. (ISBN 9781291991734, présentation en ligne, lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
    • Gilles Durand et Claude Kondolff, Circuler, transporter à Gérardmer : le tournant de l'automobile, Club cartophile gérômois, Gérardmer, 2012, 184 p. (ISBN 979-10-90239-07-4)
    • [PDF] Henri Lepage, Notice historique et descriptive de Gérardmer, 2 Renards Éditions, mai 2015 (1re éd. 1877), 127 p. (ISBN 978-1-326-27343-9), présentation en ligne, texte intégral téléchargeable
    • La conquête des Hautes-Chaumes par les marcaires de la vallée de Munster : la redevance versée pour Woll La Bresse et Gertsee (Gérardmer) sous forme de fromages fabriqués un des jours précédant la Saint-Jean
    • La légende de la Roche Saint-Colomban - Colomban à Gérardmer ?
    • La communauté juive à Gérardmer
    • Grand - Orgue et orgue de chœur de l'église
    • Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Abel Hugo, La France pittoresque, 1833.
    3. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Le climat montagnard en France », sur perso.univ-lyon2.fr (consulté le ).
    6. « La France et son climat | Météo-Contact », sur Météo-Contact (consulté le ).
    7. « Moyennes météorologiques mensuelles et annuelles pour Gérardmer, Vosges (88400) », sur MSN-Méteo (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Gérardmer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gérardmer », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    19. « Urbanisme », sur www.mairie-gerardmer.fr (consulté le ).
    20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979, p. 316.
    21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Vol. II. Librairie Droz, 1991, p. 967.
    22. Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris : Imprimerie nationale, 1941 (p.183) en ligne.
    23. Jean-Marie Pierret, op. cit., p. 102-104.
    24. Étang de Gattemare sur WM
    25. English Etymology, T. F. Hoad, Oxford University Press
    26. Das Herkunftswörterbuch, Duden Band 7, Dudenverlag.
    27. Xavier Brouet, Richard Sourgnes, La Lorraine Pour les Nuls, Editions First-Gründ, 2012.
    28. Voir le site de la municipalité de Gérardmer[réf. non conforme].
    29. Henri Lepage, "Notice Historique et Descriptive de Gérardmer", in : Annales de la société d’émulation du département des Vosges, 1877, pp.130-232.
    30. Alban Fournier, « Sur la manière dont on a écrit les noms de lieux vosgiens depuis leurs origines jusqu’à nos jours », extrait du Bulletin de la Société de Géographie de l'Est, Nancy, 1890.
    31. Alban Fournier, « Topographie ancienne du département des Vosges », in : Annales de la société d’émulation du département des Vosges, 1896, pp. 11-204.
    32. Louis Géhin, « Gérardmer à travers les âges. Histoire complète de Gérardmer depuis ses origines jusqu’au commencement du XIXe siècle », in : Bulletin de la société philomatique vosgienne, Saint Dié : Impr. Hubert, 1893.
    33. Henri Lepage « Notice Historique et Descriptive de Gérardmer », in : Annales de la société d’émulation du département des Vosges, 1877, pp.130-232.
    34. Voir par exemple Marc Georgel, La vie rurale et le folklore dans le canton de Gérardmer, Loos, 1958
    35. Christophe Masutti, « Le nom de Gérardmer », v. 1.1 (2017)
    36. Lepage, Henri, « Notice historique et descriptive de Gérardmer », Annales de la Société d’Émulation du Département des Vosges, , p. 130-232.
    37. Voinson, Daniel et Claude, Pascal, La chapelle du Calvaire, Gérardmer, Cahier, , « Le mystère de la tour Gérard d’Alsace (p.11-13) ».
    38. Géhin, Louis (dir.), Gérardmer à travers les âges, Gérardmer, 2 renards éditions, (lire en ligne), « Préface », page vi.
    39. Notice no PA00107175, base Mérimée, ministère français de la Culture Pont dit Pont-des-Fées (également sur commune de Xonrupt-Longemer)
    40. La légende du Pont des Fées qui enjambe la Vologne
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Un pèlerin découvrant Gérardmer la Perle des Vosges
    43. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    44. « Un major allemand est condamné à quinze ans de travaux forcés », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Les généraux allemands responsables de l'incendie de Gérardmer renvoyés devant le tribunal des criminels de guerre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    46. « Le tribunal militaire de Paris va juger deux des généraux allemands responsables de la destruction de Gérardmer », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    47. « Les généraux Petersen et Schiel nient avoir participé à la déportation des habitants de Gérardmer », Le Monde, .
    48. André Fontaine, « Seul un contumace est condamné », Le Monde, 21/1/1950" (lire en ligne, consulté le ).
    49. Annie Barbaccia, « Le bel été de Gérardmer », Le Figaro Magazine, semaine du , pp. 88-99.
    50. Egis Rail et Réseau ferré de France, « Étude de faisabilité de la réouverture de la ligne Laveline devant Bruyères - Gérardmer » [PDF], sur tg2v.org, (consulté le ).
    51. « Train Gérardmer Vologne Vosges » (consulté le ).
    52. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
    53. « Les fusions d'intercommunalités au 1er janvier 2014 », sur Carrefour des Pays Lorrains (consulté le ).
    54. [PDF]« Etat d'avancement du schéma du 20/09/2012 », sur le site de la préfecture des Vosges (consulté le ).
    55. « Gérardmer (88400)  : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
    56. « Municipales 2020. A Gérardmer, le maire sortant Stessy Speissmann en courte tête : Dans un contexte de participation faible, le maire sortant (DVG) Stessy Speissmann termine en tête du scrutin municipal de Gérardmer, ce dimanche 15 mars 2020, avec 43,4% des voix. Une triangulaire se profile pour le 2nd tour », France 3 Lorraine, (lire en ligne, consulté le ).
    57. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    58. « Maximilien Kelsch - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
    59. « Décès de Pierre Cuny, ancien maire de Gérardmer (88) », sur France 3 Grand Est (consulté le ).
    60. QG, « Claude Boulay nous a quittés », sur Gerardmer info, (consulté le ).
    61. « Municipales. Gérardmer : Jean-Paul Lambert ne se représente pas », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le ).
    62. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gérardmer, consultée le 26 octobre 2017
    63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    66. « Évolution et structure de la population à Gérardmer en 2007 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site de l'Insee (consulté le ).
    67. « Résultats du recensement de la population des Vosges en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    68. Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/13
    69. Annales de la société d'émulation du département des Vosges de 1897. In Bibliothèque nationale Française (en ligne). Paris, 1897. (consulté le 30 avril 2006), p. 218.
    70. « Vosges (88), Gérardmer, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    71. « Vosges (88), Gérardmer, collège », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    72. « Vosges (88), Gérardmer, lycée », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    73. « Vosges (88), Gérardmer, lycée », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    74. « Vosges (88), Gérardmer, lycée », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    75. « Vosges (88), Gérardmer, lycée », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    76. Fiche de l'établissement, sur le site du centre hospitalier, consultée le 20 octobre 2013
    77. Le site officiel de Fantastic'arts
    78. « Présentation des rencontres », sur le site officiel des Rencontres du cinéma.
    79. Site officiel du Triathlon de Gérardmer
    80. La Fête de l'Excellence à Gérardmer en 2009
    81. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    82. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 19 avril 2019 sur l'Internet Archive).
    83. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    84. Liste détaillée sur Gérardmer, capitale du linge de maison
    85. « Ferme des Hautes Vosges », notice no IA88000229, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. « Ferme dite immeuble Chevroton », notice no PA00107174, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    87. « Pont-des-Fées », notice no PA00107175, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    88. L'intérieur de l'église Saint-Barthélemy
    89. Gérardmer, église Saint Barthélémy (Grand-Orgue)
    90. Gérardmer, église Saint Barthélémy (Orgue de chœur)
    91. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 304 et307 à 315.
    92. Présentation de l’orgue Roethinger de 1959, restauré et réharmonisé en 1983 par la Manufacture d’orgues Muhleisen
    93. La chapelle Notre-Dame du Calvaire
    94. Les vitraux de la chapelle Notre-Dame du Calvaire
    95. La chapelle Saint-Étienne de Kichompré
    96. La petite chapelle Saint-Jacques de Kichompré
    97. La chapelle de la Trinité
    98. La chapelle Notre-Dame de la Creuse
    99. Le temple protestant
    100. Gérardmer, Histoire de la communauté juive
    101. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    102. « Duguet Emile », Les Justes parmi les Nations, Comité français pour Yad-Vashem (consulté le ).
    • Portail des communes de France
    • Portail des sports d’hiver
    • Portail de la Seconde Guerre mondiale
    • Portail des Vosges
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.