Champdray

Commune située à 16 km de Gérardmer, 27 de Remiremont et 28 de La Bresse[1].

La commune occupe un large plateau qui domine à 736 m d'altitude la vallée de la Vologne. Le sommet du Spiémont, à l'extrémité nord du plateau, culmine à 809 m et offre un grand panorama[2].

La Montagne de Spiemont et la Cheminée géodésique à (809 m d'altitude[3]), à la lisière de Champdray.

Commune située dans une zone de sismicité modérée[4].

Source de la Vologne au Jardin d'altitude du Haut Chitelet.

Cours d'eau traversant la commune[5] :

• la Vologne[6].
• Ruisseaux :
  • le Ruisseau des Clous[7] (RG) de la Vologne, sur les deux communes de Champdray et Jussarupt.
  • le ruisseau Le barba[8].
  • le ruisseau du Haut-Rein[9].

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[10].

Le climat du village est montagnard avec, en hiver, un climat très rude car les températures peuvent descendre régulièrement à −10 °C. Le village étant situé à 712 mètres d'altitude, la neige y est fréquente et en grande quantité et ce, dès le mois d'octobre. L'hiver y est également long, celui-ci s'étalant de début novembre à fin mars.

En été, les températures peuvent s'élever à plus de 30 °C et les orages sont fréquents.

D50 entre Champdray et Gérardmer et D486 vers La Bresse.

D417 au départ de Remiremont.

• Une navette permettant aux personnes désirant se rendre au marché de GRANGES-AUMONTEY le mardi. Cette navette est gracieusement mise à disposition des habitants de la commune, sans distinction d'âge[11].
• Réseau régional de transports en commun "Fluo Grand Est"[12].

Champdray fait partie de la Communauté de communes des Hautes Vosges.

Champdray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1]^,[13]^,[14]^,[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gérardmer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16]^,[17].

Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[18].

La commune dispose d'une Carte communale[19]^,[20].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,7 %), prairies (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII^e siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

La mairie-école.

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :

• total des produits de fonctionnement : 184 000 €, soit 1 029 € par habitant ;
• total des charges de fonctionnement : 132 000 €, soit 736 € par habitant ;
• total des ressources d'investissement : 51 000 €, soit 283 € par habitant ;
• total des emplois d'investissement : 49 000 €, soit 276 € par habitant ;
• endettement : 9 000 €, soit 53 € par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

• taxe d'habitation : 15,48 % ;
• taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,69 % ;
• taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,50 % ;
• taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
• cotisation foncière des entreprises : 22,08 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 770 €[29].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2018, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en augmentation de 12,27 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

Histogramme de l'évolution démographique

• Agriculteur-éleveur[34].

• Hébergements[35] :
  • Gîtes ruraux, chalet[36].
  • Chambres d'hôtes[37].

• Commerces de proximité[38].

Cheminée géodésique Spiémond.

• Église Saint-Marc,

sa cloche de 1746[39],

groupe sculpté la Nativité de la Vierge[40],

statuettes de confrérie[41],

et son orgue de 1829[42].

• Monument aux morts dans le cimetière[43] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 - 1939-1945[44].
• La fontaine de St Marc, près du cimetière, avait la réputation de venir en aide aux aveugles[45].
• Maisons et fermes XVIII^e et XIX^e siècles[46].
• Cheminée géodésique Spiémond.

La commune ne compte plus d'écoles primaires depuis 2001. Cependant, une navette a été mise en place afin de conduire les enfants à l'école maternelle et primaire de Granges-Aumontzey[47].

Des cars scolaires sont également présents à destination des collégiens et lycéens en direction de Bruyères.

Professionnels et établissements de santé[48] :

• Médecins à Granges-sur-Vologne, Laveline-devant-Bruyères, Le Tholy,
• Pharmacies à Granges-sur-Vologne, Le Tholy, Bruyères,
• Centre hospitalier de Remiremont.
• Centre hospitalier de Gérardmer d'une capacité de 231 lits et places[49].

• Culte catholique, paroisse Notre-Dame-de-la-Corbeline[50], Diocèse de Saint-Dié.

• Le général Cambriels, qui avait établi son quartier général à Champdray (Septembre-Octobre 1810)[51].
• Jean-Joseph Michel, 1864 / 1884 Originaire de Champdray, Curé du Ménil[52].

• Archives communales de Champdray (1628-1964)
• Archives paroissiales de Champdray (1625-1901)
• Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, mars 2002, 513 p. (ISBN 2-9513453-1-3)
  Chapitre XVII-Tendon-Xamontarupt-Faucompierre-Rehaupal-Champdray, pp. 377 à 402
• Historique du Centre de Vacances de Champdray
• Les découvertes d'Olivier Bena, sur Vosges Matin
• Orgue de l'église Saint Marc de Champdray
• Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
• Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
• Cavité souterraine

• Communes des Vosges

• Champdray, sur annuaire-mairie.fr/
• Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
• Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine

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