Yann Moix

Yann Moix /jan mwaks/[1], né le à Nevers (Nièvre), est un écrivain et réalisateur français, également chroniqueur à la télévision et dans la presse.

Pour les articles homonymes, voir Moix.

Il obtient le prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel en 1996, puis le prix Renaudot pour Naissance en 2013. Son premier long-métrage, Podium, adapté de son propre roman, remporte un important succès en 2004.

De 2015 à 2018, il fut chroniqueur (en duo avec Léa Salamé, Vanessa Burggraf puis Christine Angot) dans On n'est pas couché, émission animée par Laurent Ruquier et diffusée le samedi soir en deuxième partie de soirée sur France 2.

Biographie

Famille

Cousin des écrivains catalans Terenci Moix[2] et Ana María Moix dont la famille est liée au syndicaliste Josep Moix et au juge anti-corruption Manuel Moix (en)[3], Yann Moix est le fils d'un masseur-kinésithérapeute et d'une secrétaire[4].

En 2019, il raconte, dans son roman Orléans (2019) et en interview, avoir été un enfant battu, victime de diverses maltraitances de la part de ses parents[5],[6], ce que réfutent à la fois son père et son frère Alexandre[7],[8]. Dans une lettre ouverte[9], ce dernier accuse Yann, son « bourreau », de lui avoir infligé les sévices que Yann décrit dans son livre Orléans en les prêtant à ses parents[7]. Dans une interview filmée[10], la grand-mère de Yann et d'Alexandre soutient les déclarations de Yann, ainsi que le contenu de son livre Orléans, déclarant que « ses parents ne l'ont jamais aimé ». Elle affirme également qu'Alexandre a été pensionnaire d'un hôpital psychiatrique et très actif dans un mouvement d’extrême droite[Lequel ?],[pertinence contestée],[10].

Formation

Il fait ses études primaires puis secondaires, à Orléans[11], où il obtient un baccalauréat scientifique[12]. Il commence ses études en classes préparatoires scientifiques (Maths Sup/Spé) au lycée Pothiers[13] et déclare avoir échoué aux concours Polytechnique-ENS, CentraleSupélec et Mines-Ponts. Il entre alors en classes préparatoires commerciales au lycée Descartes[14]. Il déclare avoir également raté son entrée à HEC, l'ESSEC et l'ESCP[15],[2].

Yann Moix poursuit ses études à l'École supérieure de commerce de Reims, et obtient son diplôme en 1992[16]. Il fait en parallèle des études de philosophie, à l'université de Reims[12]. Il est également diplômé de Sciences Po Paris en 1995[17] : son mémoire, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney, est consacré à la ville de Vienne (Autriche).

Révélation littéraire

En classe de quatrième, il s'abonne au Bulletin des amis d'André Gide[18].

Yann Moix est « découvert » en 1994 par Bernard-Henri Lévy[19] ; Yann Moix contacte le littérateur, qui ne l'accepta qu'après un test : écrire en une demi-journée trois textes, l'un sur le fascisme en Italie, l'autre sur Federico Fellini et le troisième sur Germinal de Claude Berri[20],[21]. Ensuite, Moix se rapproche également de Philippe Sollers[22] et de Pierre Assouline[23].

Son premier roman, Jubilations vers le ciel, reçoit le prix Goncourt du premier roman (1996)[24], le prix François-Mauriac[25] de l'Académie française et le prix Air-Inter Europe du premier roman[26]. Il s'agit du premier volet de la Trilogie de l'amour fou[27], dont font aussi partie Les cimetières sont des champs de fleurs (1997), qui a reçu la bourse de la Fondation Hachette, et Anissa Corto (2000).

Presse écrite

Il collabore chaque semaine aux pages Culture du magazine Marianne, de 1998 à 2002. Il tient aussi une chronique littéraire dans le magazine Elle entre 2000 et 2003.

En 2004, il collabore à l'éphémère journal de l'écrivain Marc-Édouard Nabe, La Vérité[28],[29]. Yann Moix, qui n'est plus ami avec Nabe à partir de 2007, déclare en 2015 que ce dernier devenait de plus en plus « un combattant contre Israël »[30],[31].

Entre 2008 et 2013, chaque jeudi, Yann Moix tient le feuilleton (chronique) du Figaro littéraire[32]. De à , il réalise aussi chaque semaine une bande dessinée satirique dans Le Point. Il publie par ailleurs régulièrement depuis 2013 des grands reportages dans Paris Match[33].

Télévision et radio

Yann Moix fait partie de 2010 à 2014 des chroniqueurs de l'émission On va s'gêner animée par Laurent Ruquier sur Europe 1[34],[35]. De à , il participe à L'Émission pour tous sur France 2[36]. Il participe aussi entre 2014 et 2015 à l'émission de radio Les Grosses Têtes, suivant ainsi Laurent Ruquier à RTL.

De juin 2014 jusqu'en mai 2015, il participe au Duel d'Olivier Galzi, confronté à François Reynaert, sur I-Télé, chaque mardi, en direct, à 23 h 30.

À la rentrée 2015, il succède à Aymeric Caron comme chroniqueur polémiste dans l'émission On n'est pas couché, d'abord aux côtés de Léa Salamé sur France 2[37], puis de Christine Angot. Il annonce en que la saison en cours (sa troisième) sera sa dernière dans l'émission.

Depuis , il anime Chez Moix sur Paris Première, une émission où des invités « de tous bords » discutent de la société contemporaine[38]. La programmation de la deuxième saison est annulée après la controverse sur les publications antisémites en [39].

Début , Yann Moix rejoint le casting de la nouvelle émission d'Éric Naulleau sur C8, De quoi j'me mêle, programmée le samedi à 23 h, en même temps que On n'est pas couché[40],[41],[42].

Divers

Entre 2011 et 2015, Yann Moix anime le premier dimanche de chaque mois un séminaire au cinéma Saint-Germain, à Saint-Germain-des-Prés, pour la revue La Règle du jeu (fondée par Bernard-Henri Lévy) à laquelle il collabore depuis 1994. En 2011-2012, le séminaire était consacré à Kafka ; en 2012-2013, à Francis Ponge ; en 2013-2014, à Georges Bataille[43] ; en 2014-2015, à Charles Péguy et en 2015-2016, à Aragon.

Depuis , Yann Moix est membre du comité d'honneur de l'Institut d'études lévinassiennes (fondé par Benny Lévy, Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy)[44].

Il est membre du Collège de 'Pataphysique[45], inspiré de l'œuvre d'Alfred Jarry, et il est décoré le 1er phalle 139 de l'ordre de la Grande Gidouille.

Moix a en outre écrit des chansons, notamment pour Arielle Dombasle et Diane Tell[46].

Littérature

Écrits

Jubilations vers le ciel raconte comment un écolier de douze ans, Nestor, foudroyé à l'école communale par la beauté d'une certaine Hélène, poursuit celle-ci de son amour éperdu jusqu'à l'âge de quatre-vingts ans. Pour tenter de la séduire, il fera en sorte que, chaque jour de sa vie, Hélène soit étonnée par lui.

Les Cimetières sont des champs de fleurs, sélectionné pour le prix Renaudot, est un roman beaucoup plus noir. À la suite de la mort accidentelle de ses enfants sur l'autoroute, un homme de quarante ans, Gilbert Dandieu, resté ce jour-là à la maison, fait vivre un calvaire à sa femme, survivante du drame, à qui il fait endosser la responsabilité de leur mort.

Anissa Corto, sélectionné pour le prix Goncourt, est un hommage proustien à la femme inaccessible. Le narrateur, dont le métier est d'endosser le costume de Donald Duck au Parc Disneyland, se fait croire pendant trois cents pages qu'il est en couple avec une Algérienne de son quartier de la Porte de Clignancourt, à Paris, quand cette dernière ignore jusqu'à son existence.

Moix passe ensuite à une Trilogie du monde moderne. Le premier roman de cette trilogie, Podium, sélectionné pour le prix Goncourt, narre les mésaventures d'un sosie de Claude François, Bernard Frédéric, pour qui la star est un nouveau Christ. Ce livre dénonce la célébrité facile et la perte d'identité.

Partouz, roman de Yann Moix le plus controversé, établit un lien entre les terroristes islamistes d'Al-Qaïda lors des attentats du 11 septembre 2001 et la peur du plaisir sexuel chez ces mêmes terroristes. Yann Moix a également publié en 2004 un recueil de poèmes, Transfusion, dont les thèmes récurrents sont le terrorisme, les femmes, le sexe et la mort.

Panthéon, enfin, est à la fois un hymne à François Mitterrand et un ouvrage autobiographique, dans lequel Yann Moix raconte son enfance maltraitée.

Son ouvrage Mort et vie d'Edith Stein pose, lui, entre autres, la question des rapports entre judaïsme et christianisme.

En 2007, Moix a publié hors-commerce un hommage personnel au judaïsme intitulé Apprenti-juif, d'abord paru dans la revue La Règle du jeu, dirigée par Bernard-Henri Lévy. C'est déjà dans cette même revue que Moix avait publié ses premiers textes, consacrés à Gombrowicz, Fellini, Pasolini, ainsi que ses premiers pamphlets, dirigés notamment contre Alexandre Jardin, Marc-Édouard Nabe, Amélie Nothomb et Bernard Tapie.

À la mort de Michael Jackson, il écrit Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson, un essai qui affirme, entre autres, que Michael Jackson a vécu sa vie à l'envers.

En 2010, il publie La Meute[47], un essai sur la violence exercée mécaniquement, notamment via les réseaux sociaux, contre un seul individu. Il y étudie l'exemple de Roman Polanski.

Son roman, Naissance, reçoit le prix Renaudot[48] après avoir figuré sur les premières sélections des prix Goncourt, Renaudot, Médicis et Décembre[49]. Ouvrage de près de 1 150 pages, celui-ci commence par la naissance de l'auteur mais, en réalité, « manie et entremêle des récits et des types d'écriture multiples »[50].

Yann Moix publie en 2015 Une simple lettre d'amour, roman déchiré dans lequel il affirme que « les hommes ne savent pas aimer ».

L'essai qu'il sort en 2017, Terreur, se donne pour but de penser les attentats. Le livre interroge les effets du terrorisme sur notre psychologie collective et tente de comprendre comment le processus de radicalisation peut être défini et expliqué.

En , Moix publie Dehors, lettre ouverte qui s'adresse au président de la République Emmanuel Macron et qui soulève la façon dont sont traités les migrants à Calais.

Rompre, publié en 2019, est un roman dans lequel Moix s'interroge sur son passé amoureux et sur les ruptures qu'il a connues.

Les trois meilleures ventes de Yann Moix sont Naissance en 2013, avec 38 000 exemplaires vendus, Podium en 2002, avec 30 000 exemplaires vendus, et Partouz en 2004, avec 23 000 exemplaires vendus[51].

Style

Selon Patrick Grainville, « chez Moix, le tragique est indissociablement lié au burlesque »[52], pendant que Les Inrocks considère que Moix a « trouvé sa voie » dans « le burlesque et l’absurde »[53].

Yann Moix revendique lui-même ce registre. Il déclare en effet au sujet de Dostoïevski : « Il y a tout chez lui : la théorie, le burlesque, la théologie, le suspense, l'action, des dialogues irréels, de l'humour… Il a le génie du hors sujet comme Proust, Céline ou Joyce… C'est ce que je veux faire[54] ! »

Selon Pierre Assouline, Yann Moix est « né sous le signe de l’excès. […] Moix ne se refuse rien et si une digression doit courir sur vingt pages, qu’elle courre ! Rien n’est hors-sujet puisque le sujet est partout. Enfin un auteur qui s’autorise ! ». Il ajoute toutefois, au sujet de Naissance, que « l'on dira que son auteur en fait trop, ce qui est vrai »[55].

Bernard Pivot dit de lui qu'il est un « écrivain surdoué […] De cruelles métaphores jaillissent de sa plume. Le lyrisme ne lui fait pas peur. Il n'appartient pas à l'école des écrivains au style raplapla. C'est un provocateur qui jubile quand ses mots font mouche, y compris et surtout contre lui-même »[56].

David Caviglioli ajoute cependant dans L'Obs qu'en « une phrase, on passe du poignant au ridicule, du prodige au médiocre. C’est aussi répétitif que bondissant. Ça irrite autant que ça épate. C’est à la fois humble et prétentieux. On y retrouve tout Moix. Ses obsessions: l’enfance maltraitée, la mystique juive, Péguy, la persécution. Son talent fatigant (il écrirait : « fatigant talent », lui qui aime tout renverser), duquel il ne se méfie pas assez »[57].

Pour Le Temps, Yann Moix est « un auteur entier, vivant, écrivain par nécessité, anxieux et paradoxal […] Des fois, Yann Moix, quand il est écrivain, se dissimule dans des biographies dont il déborde, raconte d’autres vies que la sienne, tout en parlant de lui aussi. Quand il ne prend pas le prétexte d’un autre sujet que lui-même, il déborde quand même, écrit comme une fontaine, abonde, surabonde »[58].

Réception

Le travail de Yann Moix partage régulièrement les critiques. Parmi les critiques favorables, François Busnel a écrit dans L'Express que Jubilations vers le ciel était « un des plus grands premiers romans du vingtième siècle ». Pour le magazine Lire, Mort et vie d'Edith Stein a « révolutionné un genre aussi suranné que l'hagiographie »[59]. Pour Le Figaro Magazine, Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson est un livre « zébré d'intuitions parfois réellement géniales »[60]. Quant à Panthéon, il a été élu par Paris Match parmi les dix romans (avec notamment Plateforme et les Bienveillantes) qui ont « donné une empreinte française au nouveau siècle »[61]. Mais Aurélien Ferenczi de Télérama le considère comme un « écrivain médiocre et mauvais cinéaste »[62], La Voix du Nord évoque un « écrivain qui parle beaucoup pour ne rien dire et manque cruellement de classe »[63] et Les Inrockuptibles ne voit en lui qu'un « arnaqueur » avec « ces articles vains, écrits en cinq minutes mais qui paraissent déguisés en livres »[64]. Son film Cinéman reçoit un accueil critique particulièrement sévère et a été primé deux fois (sur trois nominations) lors des Gérard du cinéma 2010.

Naissance, a été qualifié de « trop long, trop complaisant, trop hystérique, trop tout » par Le Monde pendant que Patrick Grainville (Le Figaro)[52] y voit un « roman époustouflant ». Ce roman est qualifié de « livre hors-norme qui viole toutes les conventions romanesques » mais « aussi répétitif que bondissant » par Le Nouvel Observateur[57], de « roman monumental » « roman interminable» par Les Échos[65] dont « On en sort épuisé, satisfait de l'avoir terminé », et de « burlesque, excessif, polymorphe » par Le Temps[58]. Pour Joseph Macé-Scaron, dans Le Magazine littéraire, « un tel livre est nécessairement plus grand que son auteur »[66]. Pierre Assouline affirme que « des pages éblouissantes qui forcent vraiment l’admiration y côtoient en permanence des tunnels où un chaos syntaxique s’accumule et s’agrège à faire fuir. Il faut alors passer son chemin pour se perdre plus loin et retrouver une densité aussi étourdissante »[55].

Il reçoit le prix Renaudot en 2013, en étant élu dès le premier tour[48].

Cinéma

Après son film court Grand Oral (2000), Yann Moix débute dans le long-métrage en 2004 avec la réalisation du film Podium, tiré de son livre du même nom et dans lequel on retrouve dans le rôle principal l'acteur belge Benoît Poelvoorde, lequel interprète un sosie de Claude François, aux côtés de Jean-Paul Rouve, qui interprète Couscous, un sosie de Michel Polnareff. Le film, qui a rassemblé 3,4 millions de spectateurs en France[67], a été nommé cinq fois aux César en 2005 et a obtenu en 2004 le prix Robert Enrico de la mise en scène et le trophée de la première œuvre française du Film français. Depuis plusieurs années, il est question d'une suite, centrée sur Polnareff, le scénario étant écrit[68] mais que Moix abandonna à la suite du manque d'entrain des producteurs[69].

Son deuxième long-métrage, Cinéman, sorti en 2009 avec Franck Dubosc et Pierre-François Martin-Laval, est un film dans un film, où le personnage est physiquement transposé dans plusieurs longs-métrages de tout genre et de toute époque, un canevas proche de Last Action Hero ou La Rose pourpre du Caire[70]. Cependant, la conception du film fut très douloureuse, en raison de problèmes de casting, la mésentente globale de l'équipe technique, les difficultés du tournage et du fait qu'après la mauvaise réception des producteurs, la plupart des répliques furent réécrites et le film fut redoublé en post-production[71],[72]. Cinéman a été un échec sur le plan commercial et critique. Il a reçu le Gérard du plus mauvais film[73] et fait l'objet d'une critique particulièrement sarcastique sur le site spécialisé dans les pires films du 7e art, Nanarland[71].

Yann Moix sort en 2018 Re-Calais, un film documentaire diffusé par Arte sur la situation des migrants à Calais[74].

Depuis 2012, Yann Moix tourne et monte Korea, film documentaire sur la Corée du Sud et la Corée du Nord[75]. Parallèlement, il réalise depuis un film avec Gérard Depardieu intitulé 70 sur les tribulations de celui ci à Pyongyang[76],[77].

Moix avait eu en tête une adaptation de Voyage au bout de la nuit de Céline, transposé à l'époque contemporaine, aux attentats du 11 septembre 2001[78].

Yann Moix a aussi été acteur pour Jean-Pierre Mocky dans Le Bénévole[79].

Prises de position

Cinéma Utopia

Dans Le Figaro du [80], Yann Moix s'indigne d'un tract des cinémas Utopia présentant le film Le Temps qu'il reste. Il reproche notamment à ce tract de débuter par : « Les tragédies de l'histoire sont souvent grotesques. Les Palestiniens vivent depuis 1948 un cauchemar kafkaïen », puis il relève ceci : « Quelques massacres plus tard, perpétrés par les milices juives » et s'indigne de la formule « milices juives » qui, selon lui, « évacue Auschwitz d'un coup d'adjectif non seulement mal placé mais déplacé, un concept qui donnerait aussitôt vie, dans la foulée, à de jolis avatars, comme des nazis juifs, des fascistes juifs, des hitlériens juifs ». Il est aussi particulièrement frappé par cet autre extrait du tract : « Elia Suleiman revient sur son enfance dans une école juive où la lobotomisation sioniste des élèves filait bon train… » Il compare l'auteur du tract à Robert Brasillach et avance que les gérants des cinémas Utopia ont « la haine des juifs » et seraient « le visage nouveau de l'antisémitisme contemporain »[81], comparant leur gazette à Je suis partout, journal collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale[82]. La revue La Règle du jeu (fondée en 1990 par Bernard-Henri Lévy) lui apporte son soutien[83].

Les cinémas d'art et d'essai du réseau Utopia portent plainte pour injure, et Yann Moix, ainsi que Le Figaro, défendu par Patrick Klugman, sont condamnés en 2010 pour « délit d’injure envers particuliers »[84] le [85]. David Caviglioli, journaliste de L'Obs, relève que le jugement précise que le tract a été écrit avec « une tonalité militante et abrupte », et lui-même soupçonne un antisémitisme sous-jacent à ce tract, relevant par exemple que le sionisme y est décrit comme le « rêve fou d'un état religieux juif »[82].

Diatribes contre la police nationale

Le samedi , durant l’émission de Thierry Ardisson Les terriens du samedi diffusée sur la chaîne C8, Yann Moix interpelle les policiers Maggy Biskupski, et Abdoulaye Kanté venus sur le plateau à l'occasion du livre du journaliste Frédéric Ploquin La peur a changé de camp : « La police française est une des plus violentes d'Europe […] vos cibles préférées, ce sont les pauvres et les milieux défavorisés », et ajoute : « vous n'avez pas les couilles d'aller dans des endroits dangereux ». Fonctionnaire de police à la Direction de la coopération internationale, Abdoulaye Kanté lui répond qu'il est "hors sol"[86],[87].

Ses propos vont déclencher une polémique et de nombreuses réactions. Les syndicats UNSA Police et Alternative Police CFDT déposent tous les deux plainte contre Yann Moix et dénoncent des « propos diffamatoires »[88]. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a réagi en affirmant son soutien aux policiers et en fustigeant les « mots grossiers et indécents » de Yann Moix. Le CSA a reçu près de 2 000 saisines, dont celle du syndicat de policiers Unité-SGP qui demande que des poursuites soient engagées par le ministère de l'Intérieur contre Yann Moix[89],[90],[91]. Le ministre de l'Intérieur annonce le qu'il décide de porter plainte[92].

À la suite de cette polémique, le chroniqueur va, dans un premier temps, répondre au ministre de l’Intérieur que « les policiers sont souvent abandonnés par les politiques […] la police travaille dans des conditions difficiles et précaires », tout en ajoutant que « en banlieue, on se carapate, à Calais ou dans les manifs on se défoule, on dégaine la matraque, on gaze des mineurs[93] » Il s'excuse finalement le lendemain pour ses propos, affirmant qu’il a « manqué d’intelligence » dans sa manière de s’exprimer et qu’il y est « allé un peu trop fort »[94],[95],[96].

Accueil des migrants

Yann Moix accuse le les CRS d'exactions vis-à-vis des migrants de la Jungle de Calais[97]. La préfecture du Pas-de-Calais dénonce, quant à elle, des informations erronées[98]. Libération publie le en une du journal une lettre ouverte de Yann Moix à l'intention du président Emmanuel Macron qui dénonce les traitements infligés à ces migrants, et accuse Emmanuel Macron d'être le premier responsable de cette situation[99]. En s'appuyant sur ce qu'il a observé à Calais et sur des rapports de l'IGPN et du Défenseur des droits, Yann Moix écrit que « des fonctionnaires de la République française frappent, gazent, caillassent, briment, humilient des adolescents, des jeunes femmes et des jeunes hommes dans la détresse et le dénuement. […] Ces actes de barbarie, soit vous [Emmanuel Macron] les connaissiez et vous êtes indigne de votre fonction ; soit vous les ignoriez et vous êtes indigne de votre fonction ».

Julien Pouyet, un journaliste de Nord Littoral, qui avait assisté à l'entrevue entre Yann Moix et les syndicats de police à Calais le et l'avait filmée, accuse Yann Moix de tenir un double discours dans cette tribune et de ne pas évoquer une partie de la réalité notamment celle concernant « la violence des migrants, les barrages réguliers sur les routes, les caillassages. » Il lui reproche également de ne pas mentionner la détresse des habitants de Calais « face à la jungle et ses 10 000 migrants, face à une pression migratoire sans précédent, sans réponse de l’État »[100],[101],[102].

Le , la maire LR de Calais, Natacha Bouchart, répond au chroniqueur dans une tribune publiée dans le Figaro et qualifie Yann Moix de « honte du service public audiovisuel ». Elle lui reproche de ne pas avoir parlé de « l'humanité » des Calaisiens et de la municipalité, et invoque le « financement des aires de repas, des douches, des sanitaires ainsi [que] la mise à disposition du centre Jules-Ferry qui a permis, sur ma proposition, d'accueillir les femmes et les enfants »[103]. Le , la cérémonie des Bobards d'or (d'extrême droite) distingue Yann Moix du plus haut prix du Bobard d'Or[104] pour avoir, selon eux, manipulé des images et accusé à tort le travail des forces de l'ordre. D'autre part, le préfet du Pas-de-Calais Fabien Sudry dénonce les propos « outranciers » de Yann Moix dans une lettre ouverte publiée sur Twitter[105]. Yann Moix lui répond dans Marianne en lui « [demandant] de [l]'attaquer en diffamation […] vous prétendez que les faits me donnent tort. Je vous somme de demander aux tribunaux de vous donner raison »[106].

L'écrivain publie en un livre en forme de lettre ouverte au président de la République, Dehors, sur la question des migrants. Il sort en même temps un documentaire (nommé Re-Calais) diffusé sur Arte, avec lequel il dit avoir espéré rendre compte de « l'absurdité » et de la « complexité » de la situation à Calais[107].

Le , Yann Moix déclare sur Europe 1 que « la chose la plus grave que j'aborde dans ce livre c'est l'évaluation de minorité par des institutionnels, la Croix-Rouge notamment, qui essaie de tout faire pour qu'un jeune ne soit pas considéré comme mineur, car s'il est mineur, nous sommes obligés de l'héberger. Il y a un test osseux qui date des années 1930, dont la marge d'erreur est de deux ans, ça tombe très mal »[108]. La Croix-Rouge annonce le lendemain le dépôt d’une plainte pour diffamation, et qualifie ces affirmations d'« entièrement fausses », « insultantes » et « odieuses »[109].

Loi Gayssot

Fin 2010, il apparaît comme un des signataires d'une pétition pour l'abrogation de la loi Gayssot aux côtés de Robert Faurisson, Dieudonné et de militants d'extrême droite, initiative également soutenue par Noam Chomsky[110]. Opposé à cette loi mémorielle, il se rétracte cependant après avoir découvert qu'un des signataires n'était pas Robert Badinter comme il le croyait, mais Robert Faurisson, et il refuse que son nom soit associé à ce dernier[111],[112]. Paul-Éric Blanrue, initiateur de la pétition, et Yann Moix, amis jusqu'ici et qui n'avaient « jamais parlé des Juifs ensemble », d'après Yann Moix, se perdent de vue à cette occasion[111]. Le blog du Monde.fr des droites extrêmes[113] émet des doutes sur l'explication de Yann Moix, ayant relevé que l'explication initiale de Yann Moix quant à son soutien, comportait la mention suivante, effacée par la suite : « J’ai signé une pétition en ce sens, sur laquelle figurent évidemment, figurent logiquement, mes pires ennemis et les ordures les plus avérées ».

En 2007, Yann Moix avait préfacé le livre de Paul-Éric Blanrue Le Monde contre soi : anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme. Yann Moix déclarait à ce propos « important de montrer que même les plus grands penseurs se sont trompés »[réf. souhaitée], et, dans cette préface, il se présentait comme descendant de marranes, mais sans en apporter la preuve[114]. Selon Elisabeth Roudinesco, personne ne sait si Yann Moix a lu le contenu de ce livre, et il a retiré son nom de la réédition du livre[114].

Selon le journaliste Nicolas d'Estienne d'Orves, Yann Moix est « un philosémite exacerbé, il a même appris l’hébreu »[111].

Engagements

Il soutient la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle française de 2012[115]. Le , à la suite de l'attentat islamiste contre Charlie Hebdo, il lance une pétition pour la panthéonisation de Wolinski, Cabu, Charb et les autres victimes de la tuerie.

Controverses

Polanski et la Suisse

Yann Moix crée la polémique le en publiant un extrait de son prochain livre La Meute dans La Règle du jeu sous le titre « J’aime Polanski et je hais la Suisse »[116]. Selon Le Parisien, Yann Moix prend « prétexte » de l'assignation à résidence du cinéaste Roman Polanski par la Suisse[117], pour attaquer cette dernière en la traitant de « pute », de « Gestapoland » et de « pays inutile », « nul » et « fondamentalement antisémite », puis un jour plus tard dans le journal Le Matin ses citoyens de « mous salauds[118] ». En date du , le texte est retiré du site à la demande de l'auteur[119]. La presse francophone de Belgique[120] et de France[117] commence à relater l'information et l'ambassade de France en Suisse diffuse un communiqué de presse se désolidarisant de l'auteur en estimant à propos de l'ouvrage : « on peut à bon droit penser qu’il eût mieux valu qu’il ne parût point[121] ».

Renaud Camus

L'écrivain Renaud Camus a porté plainte pour diffamation en contre Yann Moix en raison des propos tenus en par le chroniqueur dans l'émission On n'est pas couché. Yann Moix y présentait Camus comme un auteur « un petit peu misanthrope et assez antisémite, en tout cas raciste »[122]. Après avoir été exonéré en première instance, Moix est condamné le par la cour d'appel de Paris à 1 000 euros de dommages et intérêts et à 2 000 euros de frais de procédure[123]. La Cour de cassation annule en fin de compte cette condamnation le [124].

Femmes

Début , il déclenche une polémique après avoir déclaré au magazine Marie-Claire être « incapable d'aimer une femme de 50 ans »[6] trouvant « ça trop vieux. […] Le corps d'une femme de 50 ans n'est pas extraordinaire du tout », et ne vouloir avoir des relations amoureuses qu'avec des femmes asiatiques. À cette occasion, plusieurs personnalités, dont Valérie Damidot[125], Mona Chollet[126], Colombe Schneck[127],[128] et Helena Noguerra[129] lui répondent. Marlène Schiappa l'a, elle, défendu en déclarant que « ce n’est pas la faute de Yann Moix » si les femmes de plus de 50 ans étaient discriminées dans la société[130].

Michael Jackson

À l'occasion d'un billet qu'il présente lors de l'émission Salut les Terriens diffusée le sur C8, Yann Moix revient sur le documentaire Leaving Neverland qui traite de la sexualité qu'aurait eue Michael Jackson avec des mineurs. « C’est ne rien comprendre à Michael Jackson. Car Michael Jackson était un enfant. Or, un enfant, ça ne couche pas avec les autres enfants. Un enfant, ça ne couche qu’avec les adultes qui forcent les enfants à coucher. » Yann Moix ajoute enfin : « J’ai donc décidé d’intenter un procès à toutes les femmes adultes ayant couché avec Michael Jackson[131]. » Jusqu'à aujourd'hui, cette affirmation reste une provocation rhétorique et n'a pas été suivie d'effet[réf. nécessaire].

Orléans

Dans Orléans, publié le , roman qui ressemble ostensiblement à un récit autobiographique, il raconte avoir été un enfant battu et martyr, victime de maltraitances de la part de ses parents[132]. Ces derniers réfutent en bloc les faits décrits dans le roman et son père déclare : « Comment peut-il inventer de telles choses, aussi odieuses ? » Il ajoute : « S'il avait vraiment été martyrisé enfant, vu qu'on habitait dans un immeuble, ne pensez-vous pas que le voisinage et nos amis de l'étage du dessus s'en seraient rendu compte ? Tout comme sa maîtresse d'école, son médecin traitant ou son pédiatre... Vous pouvez d'ailleurs les contacter, pour vous en convaincre... Ils vous confirmeront que je ne suis pas un bourreau. » Il affirme aussi que lui et sa femme ont payé les études puis le loyer de l'appartement de leur fils jusqu'à ses 30 ans[8]. Il décrit son fils comme un « ado dur » qui a tenté de « défenestrer son frère du premier étage » ou ayant « mis la tête d'Alexandre (son frère) dans les WC et a tiré la chasse d'eau. » Son père reconnaît que ces jours-là, il a donné une fessée à Yann ou « une bonne paire de claques »[8]. Quelques jours après, il déclare dans L'Obs qu'il a « probablement mal agi » même si les sanctions n'arrivaient pas sans raison, et que « Yann est probablement une victime [même s'il] en oublie une autre, son frère ». Il estime que Yann n'a jamais pu accepter la naissance de son frère, de 4 ans son cadet[133].

Son frère, le journaliste et écrivain Alexandre Moix, qui n'apparaît pas dans le roman Orléans, réfute également ces accusations quelques jours plus tard dans une lettre ouverte publiée par Le Parisien, et affirme que Yann Moix était son bourreau et lui faisait subir les sévices qu'il décrit dans son livre en les prêtant à leurs parents[134],[9]. Alexandre relate des épisodes où, adulte, son frère Yann l'aurait appelé jusque tard la nuit pour le harceler au téléphone et aurait hurlé : « Il n'y a qu'un Moix sur Terre ! Et il n'y aura qu'un Moix dans la littérature ! […] Moix, c'est MOI[135] ! » Selon Alexandre Moix, un éditeur lui a fait la confidence que Yann Moix avait empêché la parution de son premier roman[136]. Il affirme aussi avoir appris qu'en privé son frère se vantait d'avoir « tout exagéré » dans Orléans[137].

Deux amis d'enfance de Yann Moix témoignent eux à Paris Match des sévices que l'écrivain a pu subir. L'un d'entre eux, sous couvert d'anonymat, explique que « Yann l’ignorait, mais inquiet pour lui, je collais l’oreille à leur porte et j’entendais ses cris, ses hurlements déchirants, les coups et les insultes de son père qui pleuvaient » et que le lendemain, il repérait « immanquablement » sur le corps de Yann Moix des « marques violacées sur ses bras, ses cuisses, son dos, des traces de lacération, parfois des bleus sur son visage. Ou des résidus de sang séchés, mal nettoyés »[138]. Selon lui, Yann Moix en veut à son jeune frère Alexandre « de l'avoir souvent dénoncé à son père, provoquant sa colère et les coups »[139].

L'ancienne femme de Yann Moix, Marie-Pierre Lamouroux, prend ensuite sa défense dans une interview[140], affirmant qu'il est incapable de violence et souffre de devoir justifier son statut de victime[141].

La grand-mère d'Alexandre et de Yann a de son côté affirmé lors d'un entretien que ce dernier « a toujours été rabaissé, humilié. Il était toujours puni alors qu'il ne le méritait pas. Et son frère, étant tout petit, l'embêtait tout le temps. (…) Ce que je reproche toujours un peu à ma fille, c'est qu'elle écoutait trop ce qu'Alexandre racontait (...) Ma fille m'a téléphoné et prévenue : « De toute façon, on va le démolir. » J'ai trouvé ça abusif de la part des parents. Même si on a des préférences, on ne doit pas arriver à ce point-là. Ça va trop loin. »[10]

Révélation de ses publications antisémites

En 2017, l'écrivain Marc-Édouard Nabe, ancien ami de Moix avec qui ce dernier avait rompu en lui reprochant notamment son antisémitisme, se venge en révélant dans son livre Les Porcs 1 que Moix avait lui-meme publié des écrits antisémites dans sa jeunesse[142],[alpha 1]. L'affaire passe cependant inaperçue jusqu'à ce qu'un article de L'Express du révèle au grand public, documents à l'appui, que Yann Moix a participé en 1989 et 1990, lorsqu'il était étudiant, à 21 ans, à trois numéros de Ushoahia, un « magazine de fabrication artisanale » négationniste et véhiculant un antisémitisme extrême, ainsi qu'un racisme virulent à l'encontre des noirs[143]. Pour Valérie Igounet, ces écrits et dessins s'inscrivent dans le courant « post-négationniste », incarné notamment par Alain Guionnet[144]. Moix reconnaît être l'auteur des dessins des magazines mais affirme que tous les textes (signés « Auschwitz Man ») ont été réalisés par deux ou trois camarades de Sup de Co Reims. Selon L'Express cependant, son écriture peut être identifiée « sans peine » notamment sur une très longue tirade manuscrite antisémite et négationniste. Yann Moix affirme dans un premier temps n'avoir fait que la recopier, arguant du fait que son écriture était la plus lisible de l'équipe du magazine. Mais le , L'Express révèle avoir trouvé un épais document avec des textes manuscrits contenant des propos négationnistes et antisémites virulents signés par Yann Moix, qui ont été publiés dans la revue Ushoahia. Yann Moix y avait notamment qualifié le philosophe Bernard-Henri Lévy de « youppin dont le crâne n'a hélas pas été rasé par les amis d'Adolf », ou encore affirmé « Chacun sait, ô Marie, que les camps de concentration n'ont jamais existé. » Il a également publié dans Ushoahia un conte dans lequel un Juif tente de négocier une ristourne sur les tarifs de train pour Buchenwald[145]. Dans le second numéro de Ushoahia, consacré à l'Éthiopie, Yann Moix nie la réalité de la famine y sévissant à l'époque et y publie de nombreux dessins et textes racistes, y écrivant notamment « Un noir qui chie, c'est la figure emblématique de la génération spontanée. » et « une bouille béate de nègre pâteux ». Interrogé par Libération[146], Yann Moix reconnaît finalement avoir commis ces écrits, déclare tout assumer et tout endosser, se dit « [l]ibéré de cette épée de Damoclès avec laquelle [il] vivai[t] depuis trente ans » et ajoute : « Aujourd’hui, l’homme que je suis en a honte. Tout le parcours que j’ai fait depuis, tout mon parcours d’homme, c’est l’histoire de quelqu’un qui a essayé de s’arracher à cette géographie toxique, m’extraire de cette nasse[147]. »

Selon le journaliste de Valeurs Actuelles, Amaury Brelet, il aurait également approché l'humoriste Dieudonné par l'entremise de Paul-Éric Blanrue. Selon ce dernier, Yann Moix a notamment dîné avec l'humoriste en 2010, juste après avoir assisté à l'un de ses spectacles, qu'il a trouvé « génial » et « pas du tout antisémite »[148]. Selon le journaliste Amaury Brelet, il fréquente également Alain Soral jusqu'en 2009[148].

L'Express note que Yann Moix est devenu depuis cette époque un « auteur célébrant en permanence le peuple juif et rêvant même de se convertir » et qu'il bénéficie aujourd'hui de la protection de Bernard-Henri Lévy alors que ce dernier se fait attaquer par lui avec « une violence inouïe » dans l'un des magazines. L'Express a également publié une interview de Yann Moix où ce dernier explique qu'il « rêvait » dans sa jeunesse de surpasser le dessinateur Vuillemin « dans la subversion ». Moix dit aussi qu'il désirait simplement « choquer les gens » qui le liraient : « Ça se voulait une provocation : celle-ci s'est soldée par un ratage total… » Il affirme aujourd'hui aussi que ses dessins de l'époque lui donnent « envie de vomir »[149].

Le Monde rapporte que dans la maison d'édition de Yann Moix, Grasset, trois personnes étaient au courant des publications incriminées : Bernard-Henri Lévy, Jean-Paul Enthoven et le PDG Olivier Nora. Yann Moix s'était confié à ce dernier en 2007, en lui demandant s'il lui renouvelait sa confiance[150]. Le journal rapporte aussi qu'une défense de l'écrivain s'est organisée autour de l’Union des étudiants juifs de France, avec un projet de pétition, abandonné après que son éditeur Grasset a estimé que cela pouvait relancer la polémique. Le Monde estime que peu de critiques sont portées contre Yann Moix, ce dernier bénéficiant de nombreux soutiens qui ne veulent pas l'accabler[150]. Mais Georges-Marc Benamou affirme qu'il est « à vomir »[151], et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme, qui estime qu'il s'est « vautré dans la boue de la haine des juifs », s'interroge sur la sincérité de son mea culpa, car « bien après ses jeunes années, Yann Moix a entretenu un compagnonnage avec des personnalités controversées proches des complotistes, des antisémites et des négationnistes telles que Blanrue ou Nabe ». Le Monde affirme en effet que « l’écrivain a fréquenté des négationnistes jusqu’en 2013, à 45 ans »[150]. Eric Naulleau déclare que l'on reproche à Yann Moix « au contraire parfois son philosémitisme »[152].

Le , Yann Moix demande pardon pour ses dessins et textes antisémites, présentant notamment des excuses à Bernard-Henri Lévy[153]. Son mea-culpa suscite des réactions mitigées[154],[155],[156],[157],[158]. Bernard-Henri Lévy lui apporte son soutien le [159], au nom du repentir : « Un homme qui a, jadis, commis pareilles bassesses peut-il réellement changer ? La réponse est oui. Pour peu – et je sais que c’est son cas – que ce changement soit le fruit d’un authentique travail sur soi, d’un effort de pensée et de connaissance honnête. » Cette position suscite des remous au sein de la rédaction de La Règle du jeu[160].

En , invité par Cyril Hanouna sur C8, Yann Moix affirme qu'il n'est pas l'auteur des textes antisémites qu'il a publiés dans son fanzine. Le véritable auteur serait une autre personne, dont il ne dévoile pas le nom, appréhendée par la police à l'époque, avec qui il faisait un Tour d'Europe en rail en 1989. Concernant la publication des écrits antisémites, Yann Moix déclare avoir agi par esprit de transgression, ne pas avoir eu d'« antisémitisme obsessionnel », mais avoir fait preuve « d'atrocité généralisante et universelle »[161],[162].

Œuvres

Romans

Poésies

  • 2004 : Transfusion, Grasset, 76 p.

Essais

Nouvelles

  • 2013 : « Cher Monsieur Vuitton » in La Malle, Gallimard, 341 p. Cette nouvelle de 19 pages écrite pour le recueil La Malle, qui prend la forme d'une conversation épistolaire, a été inspirée par « La désopilante histoire des bagages de Sacha Guitry » provenant des notes personnelles de Gaston-Louis Vuitton issues des Archives Louis Vuitton. Onze autres écrivains contemporains, choisis par la marque de luxe française Louis Vuitton, ont participé à ce recueil de nouvelles.
Cinéma
Télévision

Acteur

Chanson

  • Souviens-toi (Yann Moix / Diane Tell) sur l'album Popeline - Tuta Music/Sony BMG, 2005

Notes et références

Notes

  1. Ce fait est également évoqué dans le livre Sécession : L'art de désobéir, de Paul-Éric Blanrue (2018).

Références

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API. Source Télé Loisirs.
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  12. Canal+, « Biographie de Yann Moix », sur Canalplus.fr.
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  21. Les thématiques choisies ne le sont pas au hasard : BHL est un grand admirateur de Federico Fellini et lorsqu'il était président de la commission d'avance sur recettes, il refusa d'accorder l'aide financière à Germinal (Autoportrait de Berri) ; il éreinta violemment le film à sa sortie dans La règle du jeu la larme à gauche », « film démagogique », « Passage à tabac d'un chef-d'œuvre »)[réf. nécessaire].
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