Louis Vuitton

Louis Vuitton Malletier est une maison française de maroquinerie de luxe, mais également de prêt-à-porter depuis l'aube des années 2000, fondée en 1854 par le malletier, plus tard maroquinier, Louis Vuitton (1821-1892) dont l'œuvre est poursuivie par ses descendants. Louis Vuitton Malletier est la première marque du groupe LVMH fondé en 1987 par le rapprochement de la maroquinerie Vuitton et des Champagne Moët & Chandon, et propriété du milliardaire Bernard Arnault depuis 1989.

Louis Vuitton

Logo.

Boutique Louis Vuitton
au 101, avenue des Champs-Élysées.

Création 1854
Dates clés 1896 : création de la toile « Monogramme LV »
1985 : immatriculation de la société actuelle Louis Vuitton Malletier
1987 : constitution du groupe LVMH
Fondateurs Louis Vuitton
Personnages clés Nicolas Ghesquière : directeur artistique Femmes[1]
Virgil Abloh : directeur artistique Hommes
Forme juridique SAS
Slogan Tout bagage doit allier grande mobilité et légèreté.
Siège social Paris
 France
Direction Michael Burke
Delphine Arnault, directrice générale adjointe[2]
Directeurs Michael Burke
Actionnaires LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton
Activité commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques
Produits malles, sacs et bagages, ceintures, lunettes, montres, souliers, joaillerie, mode, prêt-à-porter, écriture
Société mère LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton
Effectif 8 en 2018[3]
SIREN 318 571 064
Site web louisvuitton.com

Chiffre d'affaires 7 031 916 200 € en 2018[3]
Résultat net 2 725 212 500 € en 2018[3],[4]

Louis Vuitton a une présence mondiale, avec une forte présence au Japon (près d'un quart du chiffre d'affaires) depuis les années 2000.

Pendant six années consécutives (2006-2012) Louis Vuitton a été nommé marque de luxe la plus précieuse au monde. Sa valorisation en 2012 était de 25,9 milliards de dollars[5]. Le magazine Forbes l'a classé en 2015 14e dans sa liste des marques les plus influentes au monde[6].

Histoire

Louis Vuitton

Véhicule de transport Bayard-Clément III (1906).
Louis Vuitton (1821-1892).

Louis Vuitton naît le , dans un milieu modeste, au moulin à eau de Chabouilla près d'Anchay (40 km au sud de Lons-le-Saunier), petit village de 148 habitants dans le Jura en Franche-Comté. Très jeune, il apprend à manier les outils auprès de son père meunier et menuisier.

En 1837, âgé de 16 ans, il part tenter sa chance à Paris et parcourt à pied les 400 km qui le séparent de la capitale[7]. Il entre en 1837 comme apprenti chez un « layetier-emballeur-malletier » (métier qui consistait à emballer les nombreuses affaires de riches clients qui partaient en voyage) et réalise des coffres de voyage. Il s'occupe en particulier, à partir de 1852, des toilettes de l’impératrice Eugénie et fait reconnaître son savoir-faire auprès des clients les plus fortunés[8].

Les moyens de transport sont alors révolutionnés par la machine à vapeur, et le tourisme international des classes aisées et aristocratiques se développe (locomotive à vapeur, bateau à vapeur, etc.). Louis Vuitton comprend alors rapidement « qu'il faut créer des bagages novateurs et de grande qualité : luxe, fonctionnalité, innovation ». Ses malles accompagnent également des explorateurs, comme Pierre Savorgnan de Brazza[8],[9].

En , il épouse Clémence-Émilie Parriaux, fonde la marque Louis Vuitton et ouvre sa première boutique au 4 rue Neuve-des-Capucines à Paris à proximité de la place Vendôme (il en reste encore des signes sur le fronton de la vitrine des Champs-Élysées où il est inscrit : « Louis Vuitton, Malletier à Paris, maison fondée en 1854 »). Louis invente la malle plate Louis Vuitton, pratique et de qualité, plus facilement empilable que les traditionnelles malles aux couvercles bombés d'avant.

En 1859, il s'agrandit et transfère son atelier d'une vingtaine d'employés à Asnières au bord de la Seine, pour profiter du transport fluvial. Il fait construire avec son épouse une demeure familiale adjacente aux ateliers, devenue depuis le musée Louis Vuitton (dans une rue rebaptisée « rue Louis-Vuitton »).

Georges Vuitton

Publicité de 1898.
Publicité de 1923 pour des bagages de voyage.

Dans les années 1870, Louis Vuitton est rejoint par son fils qui l'incite à développer l'entreprise à l’étranger. En 1880, il épouse Joséphine Patrelle, fille du fondateur de l'Arôme Patrelle[10]. En 1885, une première boutique ouvre hors de France, avec succès, sur Oxford Street à Londres, suivie par celles de New York puis de Philadelphie.

En 1888, Louis décide de contrecarrer les premières contrefaçons en adoptant un nouvel imprimé de damier beige et brun avec l’inscription « Marque Louis Vuitton déposée », la marque ayant été déposée trois ans avant[11].

Le 27 février 1892, Louis Vuitton meurt à Asnières. Son fils Georges, aidé par toute la famille, lui succède à la tête de l'empire, qu'il développe avec le même succès que le fondateur.

En 1896, Georges crée lui-même la célèbre toile révolutionnaire « Monogramme LV » dont il fait l'emblème de la marque : une toile initialement en lin tissée aux métiers Jaquard puis collée sur les malles grâce à un mélange de dextrine et de farine de seigle. C'est la première fois qu'un créateur place autant sa marque en vue sur son produit. Il s'agit alors de pallier le fait que d'autres entreprises se mettent à copier sa méthode de malles fonctionnelles et luxueuses[8].

Au début des années 1930, Louis Vuitton s'associe à la Croisière jaune, équipant la totalité des automobiles Citroën parcourant l'Asie[9].

Gaston-Louis Vuitton et Claude-Louis Vuitton

D'après Stéphanie Bonvicini, pendant la période du régime de Vichy, la maison Louis Vuitton a affirmé sa fidélité au régime du maréchal Pétain, accepté de fabriquer des objets à sa gloire et Henry Vuitton a entretenu des relations avec les officiers de la Gestapo, obtenant de devenir l'un des rares industriels décorés par l'Allemagne nazie en remerciement de sa loyauté[12].

En 1959, Gaston-Louis Vuitton (qui dirige la maison depuis 1936), fils aîné de Georges, et son fils Claude-Louis, mettent au point une nouvelle toile monogramme enduite souple à base de lin, de coton et de PVC qui dope les ventes de la maison.

Odile Vuitton

Odile Vuitton, une des filles de Gaston-Louis et actionnaire de la marque avec ses cinq cousins, transforme la marque en une compagnie multinationale avec son mari Henry Racamier, président de la société à partir de 1977.[13]

En 1987, la holding Louis Vuitton SA, groupe coté à la bourse de Paris et propriétaire de marques comme Louis Vuitton et Veuve Clicquot Ponsardin, fusionne avec Moët Hennessy pour former LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton, premier groupe de luxe du monde.

Bernard Arnault

En 1989, l'homme d'affaires Bernard Arnault lance une OPA avec l'aide de la banque Lazard, prend le contrôle du groupe LVMH en devenant actionnaire majoritaire à 42 % et le développe depuis pour en faire le plus important groupe de luxe du monde, entre autres en diversifiant la production de Louis Vuitton avec des collections de prêt-à-porter, de la chaussure, de l'horlogerie, du parfum[14], ou de la papeterie.

Depuis 1990, la société Louis Vuitton est implantée à Saint-Pourçain-sur-Sioule, où elle possède trois unités de production qui emploient au total 650 salariés[15].

Conception

Mallette Louis Vuitton ancienne, modèle « Trianon ».

La maison Louis Vuitton possède encore son atelier de 180 employés à Asnières-sur-Seine fief de la famille, qui réalise les commandes spéciales[16],[17] (par exemple une malle-bibliothèque, un écrin à diamants, un coffre à caviar ou à cigares[8]) et perpétue le goût du sur-mesure[18]. La maison de maroquinerie Louis Vuitton comprend 13 ateliers de fabrication en France. En 2014, un laboratoire de recherche et de développement qui alimentera ces 13 sites verra le jour à Beaulieu-sur-Layon en Maine-et-Loire. Le site d'une quinzaine d'hectares comprendra également une fabrique[19],[20]. L'entreprise a aussi investi à Grasse, où la marque projette d'installer son futur atelier de parfum. Les travaux devraient commencer dès le mois de [19].

Pour ses sacs, Vuitton utilise le cuir, mais aussi diverses toiles ; parmi les plus connues : la toile gris Trianon, mais aussi la toile rayée beige et rouge, la toile damier ainsi que la toile « Monogramme LV » qui se décline aujourd'hui en plusieurs coloris.

Architecture

L'architecture est une tradition familiale. En 1912, le fils de Louis Vuitton fait construire en plein cœur de Paris, sur les Champs-Élysées, un bel immeuble d'inspiration « art déco ». Puis, avec son ouverture sur le monde, la marque possède désormais des magasins à Londres, New York et Tokyo, dans des lieux où le souci de l'architecture est respecté. Aujourd'hui, Louis Vuitton fait appel à des architectes pour que chacun de leurs magasins soit unique. Les boutiques présentent toutes, au niveau de leur architecture intérieure, des similitudes notamment dans le choix des matériaux : volumes de bois clair, verre et laiton pour les vitrines, les étagères et les comptoirs. Toutefois, depuis quelques années maintenant, le style architectural made in Vuitton semble se diversifier.

L'œuvre la plus emblématique de la marque Louis Vuitton se trouve sur les Champs-Élysées, signée par l'architecte américain Éric Carlson de l'agence Carbondale, ou certaines boutiques japonaises comme celle d'Omotesando, quartier chic comparable à celui des Champs-Élysées français. L'architecte japonais Jun Aoki s'est inspiré des malles.

Mode

En 1998, la marque Louis Vuitton s'ouvre à un nouveau domaine : la mode. Depuis, la marque affiche des départements prêt-à-porter, souliers, accessoires, et joaillerie depuis 2001, avec le nouveau directeur artistique Marc Jacobs. Bernard Arnault fait trembler les actionnaires de LVMH quand il décide de confier les rênes du prêt-à-porter à Marc Jacobs : grâce à son excentricité et sa créativité, Louis Vuitton devient une des marques incontournables du luxe en très peu de temps[21].

Après Jennifer Lopez, Uma Thurman ou encore Scarlett Johansson, l'égérie publicitaire pour la campagne printemps-été 2009 est Madonna[22], confirmée pour la saison automne-hiver 2009. Lara Stone devient l'égérie pour la saison printemps-été 2010. Le rappeur Kanye West collabore aussi ponctuellement avec la marque pour créer des chaussures.

Sneaker Trainer Boot Louis Vuitton.

Louis Vuitton reste donc une marque associée à l'image prestigieuse du luxe français à travers le monde. Durant l'année 2012, souhaitant monter en gamme, la marque ouvre un point de vente « joaillerie » et « horlogerie » de 150 m2 Place Vendôme à Paris appelé Louis Vuitton Haute Joaillerie, avec son propre atelier à l'étage supérieur, occupé par Lorenz Bäumer[23]. Vers la fin de l'année suivante, Marc Jacobs, auréolé de son succès à la création artistique, quitte la marque et est remplacé par Nicolas Ghesquière[24].

Le , la marque s'affiche lors du défilé automne-hiver en compagnie de la marque Supreme. Cette collaboration marque une première dans le monde de la mode rassemblant le luxe et le streetwear.

En , Louis Vuitton nomme Virgil Abloh à la tête de sa collection homme[25].

Communication

Le premier film de Louis Vuitton, intitulé Where will life take you ? a été réalisé par Bruno Aveillan et mis en musique par Gustavo Santaolalla. Il a remporté plusieurs prix dont un Gold Clio Award, un London International Award et un Epica d'or[26],[27].

La marque Vuitton est également présente sur Internet : dès 2007, elle lance son programme Countless Journeys dans lequel des personnalités comme Catherine Deneuve, Andre Agassi ou Mikhaïl Gorbatchev partagent leurs impressions de voyages dans plusieurs capitales mondiales de la mode.

En 2006, la maison Louis Vuitton réalise une exposition pour laquelle plusieurs architectes et artistes sont invités à travailler chacun autour d'un modèle de sac de la marque. Cette exposition est installée dans un premier temps au niveau 7 de l'immeuble Louis Vuitton des Champs-Élysées de Paris et doit être déplacée à New York et Tokyo. En travaillant autour du modèle Papillon, les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines ont installé sur la terrasse de l'immeuble une structure temporaire de type coupole, en tubes de carton gainés de toile Louis Vuitton et couverte de toile PVC blanche. Les contreventements sont en cuir façon anses du sac Papillon.

Entre le et le , une exposition « Volez, Voguez, Voyagez – Louis Vuitton » est organisée au Grand Palais[8].

Parfums

Dans l'entre-deux-guerres, des parfums comme Je, tu, il ou Heures d'absences sont lancées, mais leurs formules ont été perdues[28]. Sept parfums sont lancés en 2016[29].

Le 27 février 2020, la marque lance une nouvelle fragrance féminine, Heures d’absence[30].

Mécénat

Mécénat sportif

Le groupe Louis Vuitton s'investit dans de nombreux projets représentatifs de son ouverture sur le monde : le yachting international avec la Coupe de l'America dont la Coupe Louis-Vuitton est le prologue (de 1983 à 2007, jusqu'à l'annonce de son retrait) ; ainsi que la Louis Vuitton Classic depuis 1993 (course d'automobiles de prestige et concours d'élégance).

Mécénat culturel

Sous l'impulsion de Bernard Arnault, LVMH lance en 2006 le projet de la Fondation Louis Vuitton pour la création et l'art contemporain qui doit réunir une partie de la collection privée de Bernard Arnault et des œuvres acquises par le groupe LVMH ces dernières années.

En chiffres

Pour 2012, le chiffre d'affaires de Louis Vuitton est estimé à 7 milliards d'euros. La marge dégagée par l'entreprise représente la moitié des profits de LVMH. Sous la vingtaine d'années de présidence d'Yves Carcelle, le chiffre d'affaires a été multiplié par dix[31].

Notes et références

  1. « Nicolas Ghesquière chez Louis Vuitton », Le Monde, 4 novembre 2013.
  2. « Delphine Arnault », Challenges, no 351, , p. 25 (ISSN 0751-4417).
  3. Niveau holding.
  4. Voir sur societe.com.
  5. Voir sur bloomberg.com.
  6. Voir sur forbes.com.
  7. « Louis Vuitton », sur tendances-de-mode.com, (consulté le ).
  8. Anne-Cécile Beaudoin, « La malle aux souvenirs », Paris Match, semaine du 10 au 16 décembre 2015, pages 92-99.
  9. Pierre Groppo, « Voyage au bout du rêve », Vanity Fair n° 30, décembre 2015, pages 146-149.
  10. Lire l'extrait en ligne de Les Dynasties du luxe par Yann Kerlau, Paris, Tempus-Perrin, 2010 (ISBN 9782262069827).
  11. La malle de voyage Vuitton (1885) INPI, 24 juin 2011
  12. Stéphanie Bonvicini, Louis Vuitton, une saga française, Fayard, 2004, pages ??.
  13. « CHAPITRE 5 : HENRY RACAMIER, L'HOMME D'AFFAIRES ECLAIRÉ », sur la-malle-en-coin.com (consulté le )
  14. Hélène Guillaume, « Louis Vuitton, les premières notes d’un parfum », Reportage, sur madame.lefigaro.fr, Le Figaro Madame, (consulté le ).
  15. Geneviève Colonna d'Istria, « Bientôt une quatrième usine Vuitton dans l'Allier ? », L'Usine nouvelle, 8 décembre 2008 (en ligne).
  16. Vicky Chahine, « Exception faite » Le Monde, 2012.
  17. Nathalie Bajczman, « Vuitton, la malle au trésor », Le Parisien Magazine, no 21208, , p. 92 à 93 (ISSN 0767-3558) « L'atelier de fabrication des commandes spéciales, c'est-à-dire sur mesure, jouxte depuis 1859 la maison familiale. C'est ici que naissent les malles personnalisées. ».
  18. « Maroquinier chez Louis Vuitton », vidéo. Fondation Carla Bruni-Sarkozy
  19. Thiébault Dromard, « LVMH accélère ses investissements en France », Challenges, (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Louis Vuitton pose ses valises dans l'Anjou - Quotidien des Usines », sur usinenouvelle.com/ (consulté le ).
  21. Histoire de la marque Louis Vuitton sur Ykonne.com.
  22. Madonna pour Louis Vuitton, 5 décembre 2008.
  23. Thiébault Dromard, « Louis Vuitton élève encore sa gamme », Challenges, no 308, , p. 40 (ISSN 0751-4417).
  24. « Nicolas Ghesquière chez Louis Vuitton », sur tendances-de-mode.com, .
  25. « Louis Vuitton nomme Virgil Abloh à la tête de sa collection homme - Les Echos », sur lesechos.fr (consulté le ).
  26. (en) Pamela N. Danziger, « THE LOUIS VUITTON 'WHERE WILL LIFE TAKE YOU?' COMMERCIAL: EVERYBODY IS TALKING, BUT ARE THEY BUYING », Excellence Magazine, nr (lire en ligne).
  27. (en-US) « Louis Vuitton : Where will life take you », sur LUXUO, (consulté le ).
  28. par ELLE Belgique ELLE Belgique, « La collection de parfums Louis Vuitton », sur ELLE.be, (consulté le ).
  29. Pierre Groppo, « Parfums en rose et jasmin », Vanity Fair n°40, octobre 2016, pages 96-99.
  30. « Heures d’absence : la nouvelle fragrance inspirée du tout premier parfum Louis Vuitton », .
  31. Thiébault Dromard, « Vuitton dit adieu à ses années folles », Challenges, no 323, , p. 42 (ISSN 0751-4417).

Voir aussi

Bibliographie

  • 2004 : Stéphanie Bonvicini, Louis Vuitton, une saga française, Éditions Fayard (ISBN 978-2-2136-1879-1)
  • 2005 : Paul-Gérard Pasols, Louis Vuitton : La naissance du luxe moderne, La Martinière (ISBN 978-2-7324-3215-1)
  • Mémoire des Marques, Louis Vuitton : Icones
  • 2007 : Serge Bellu, Louis Vuitton et l'élégance automobile, La Martinière (ISBN 978-2-7324-3634-0)
  • 2008 : François Chevalier et Bruno Troublé, Histoire de la Louis Vuitton Cup : 25 ans de régates pour conquérir l'America's Cup, La Martinière (ISBN 978-2-7324-3759-0)
  • 2009 : Simon Castets, Taro Igarashi, Jill Gasparina et Emmanuel Hermange, Louis Vuitton: Art, Mode et Architecture, La Martinière (ISBN 978-2-7324-4000-2)
  • 2010 : Pierre Léonforté, Louis Vuitton. 100 malles de légendes, La Martinière (ISBN 978-2-7324-3956-3)
  • 2010 : Yann Kerlau, Les Dynasties du luxe, Perrin (ISBN 978-2-262-02317-1)
  • 2011 : Collectif, Louis Vuitton : Architecture et intérieurs, La Martinière
  • 2012 : Pamela Golbin, Louis Vuitton / Marc Jacobs, Rizzoli, coll. « coédition BNF », , 324 p. (ISBN 978-2916914312, présentation en ligne)
  • 2012 : Francisca Mattéoli, World Tour, éditions Xavier Barral
  • 2013 : Collectif, Les Sacs de ville Louis Vuitton : une histoire naturelle, La Martinière
  • 2014 : Michel Mallard, Charlotte Cotton, Martin Harisson, Louis Vuitton : Photographie et mode, Rizzoli New York
  • 2016 : Olivier Saillard, Louis Vuitton : Volez, Voguez, Voyagez, Rizzoli New York
  • 2016 : Patrick Mauriès, Louis Vuitton : l'âme du voyage, Flammarion
  • 2017 : Patrick Mauriès, La Chambre des Merveilles : les collections de Gaston-Louis Vuitton, Gallimard

Articles connexes

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