Ivry-sur-Seine
Ivry-sur-Seine (prononcé [i.vʁi.syʁ.sɛn]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Limitrophe de Paris, la ville fait partie de la Métropole du Grand Paris.
Ivry-sur-Seine | |||||
La mairie et aperçu du centre-ville, en 2018. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||
Maire Mandat |
Philippe Bouyssou (PCF) 2020-2026 |
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Code postal | 94200 | ||||
Code commune | 94041 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ivryens | ||||
Population municipale |
63 309 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 10 379 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 28″ nord, 2° 22′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 68 m |
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Superficie | 6,10 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ivry-sur-Seine (bureau centralisateur) |
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Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ivry94.fr | ||||
Située sur la rive gauche de la Seine, à environ 5 km du centre de Paris, la commune est amputée à deux reprises au XIXe siècle de parties de son territoire, qui sont englobées dans le 13e arrondissement de Paris. Encore moyennement urbanisée au début du XXe siècle, la commune connaît une importante croissance démographique pour atteindre plus de 62 000 habitants en 1975. Elle subit ensuite un déclin industriel qui réduit sa population à 50 000 à la fin des années 1990. En 2017, sa population est revenue à un niveau analogue à 1975, ce qui en fait alors la 89e commune la plus peuplée de France, et la 42e commune la plus dense[1]. Ses habitants sont appelés les Ivryens.
L'architecture du centre-ville est dominée par l'emblématique rénovation brutaliste menée par les architectes Jean Renaudie et Renée Gailhoustet dans les années 1970[2].
Sur le plan politique, la ville est considérée comme un bastion historique du Parti communiste français[3], dont tous ses maires sont issus depuis 1925. Elle ne connaît que quatre maires, tous issus du parti, depuis 1945 : Georges Marrane, Jacques Laloë, Pierre Gosnat et Philippe Bouyssou, tandis que Maurice Thorez, secrétaire général du parti de 1930 à sa mort en 1964, en a été le député.
Géographie
Au cours de l'histoire moderne, le territoire communal d'Ivry a été réduit par deux fois. Une première fois lors du déplacement de l'enceinte des Fermiers généraux, en 1818, qui absorbe le « quartier de la Gare[4] » (dit aussi « village d'Austerlitz ») ; la seconde fois lors de l'annexion du nord de la commune, en 1860, pour constituer une partie du 13e arrondissement, après que celle-ci a été amputée d'une partie de son territoire au moment de la construction, entre 1841 et 1844, de l'enceinte de Thiers (ou fortifications).
Localisation
Aujourd'hui, la commune d'Ivry-sur-Seine est bordée au nord par Paris, à l’est par Charenton-le-Pont et Alfortville, au sud par Vitry-sur-Seine, à l’ouest par Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif.
Ses limites géographiques sont la Seine à l'est et au nord, au niveau de la confluence avec la Marne ; au sud, en partie, le glacis du fort d'Ivry ; l'ancienne route nationale 7 à l’ouest ; le boulevard périphérique, au nord.
Communes limitrophes
Paris | Charenton-le-Pont | |||
Le Kremlin-Bicêtre | N | Alfortville | ||
O Ivry-sur-Seine E | ||||
S | ||||
Villejuif | Vitry-sur-Seine |
Géologie et relief
La commune se situe au cœur du Bassin parisien, unité géologique constituée de roches relativement jeunes, partout recouverte d’alluvions plus ou moins récentes. La Seine en creusant son lit a formé le plateau de Longboyau, Ivry-sur-Seine étant située au nord de ce plateau[5]. La commune s'étend du plateau jusqu'à la vallée de la Seine.
Le sous-sol d'Ivry est constitué de remblais, d’alluvions, d’argile plastique, de fausses glaises, de calcaires et marnes, de sables[6]. Tout le soubassement est constitué de craie campanienne. Les carrières d’Ivry se situent dans le calcaire grossier qui fut exploité jusqu'au début du XXe siècle pour fournir des matériaux de construction dans toute la région. On retrouve du calcaire grossier au nord du territoire communal au niveau du fort d'Ivry, et du sable du lit de la Seine sur la plaine alluviale.
Hydrographie
La ville est bordée à l'est par la Seine, dont le régime est relativement régulier. Elle est néanmoins sujette à des crues importantes, dont la dernière remonte à 1956. Depuis la construction en amont de quatre barrages-réservoirs entre 1949 et 1990 le long de la Seine, le nombre de crues petites et moyennes a diminué.
À la suite des fortes intempéries du mois de janvier, la crue de la Seine de 1910, considérée comme une crue centennale, a marqué la ville, obligeant à évacuer 1 172 immeubles[7]. Après avoir été inondée, l'usine de vinaigre Pagès Camus, rue Victor-Hugo, explose du fait de l'explosion des bonbonnes d'acide. Il s'ensuit un incendie qui la détruira totalement. Ivry, qui sera particulièrement sinistrée, fera l'objet de visites de nombreuses personnalités comme Armand Fallières, Aristide Briand, Alexandre Millerand, Louis Lépine[8]. Cependant, les inondations par crue et débordement de la Seine sont des phénomènes lents, et en janvier 1910 la montée des eaux n’a pas dépassé un mètre en 24 heures.
En amont d'Ivry avait été construit, dès 1864, le barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, situé sur la rive gauche, côté Vitry-sur-Seine[9]. L'écluse mesure 180 m de long sur 12 m de large. Face à l'augmentation du trafic, une seconde écluse était construite sur la rive d'Alfortville en 1902. Devenues vétustes, les différentes installations du barrage sont reconstruites entre 1971 et 1973, 60 m plus en amont[10].
Climat
Le climat d'Ivry-sur-Seine est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Ivry est celle de Paris Montsouris[11]. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles.
Tableau comparatif des données climatiques de Paris[12]
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Paris | 1 630 | 642 | 15 | 19 | 13 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Paris Montsouris recueillies sur la période 1961 - 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,6 | 4,5 | 6,7 | 10,1 | 13,2 | 15,2 | 14,8 | 12,6 | 9,4 | 5,2 | 2,9 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 4,1 | 5,2 | 7,8 | 10,6 | 14,3 | 17,4 | 19,5 | 19,2 | 16,7 | 12,7 | 7,7 | 5 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,9 | 11 | 14,5 | 18,4 | 21,6 | 23,9 | 23,6 | 20,8 | 16 | 10,1 | 7 | 15,1 |
Précipitations (mm) | 55 | 45,4 | 52,2 | 49,5 | 62 | 53,2 | 58,3 | 46 | 52,9 | 54,9 | 57 | 55,1 | 641,6 |
Voies de communication et transports
La commune est desservie par plusieurs moyens de transport depuis Paris et les communes voisines.
- Pierre et Marie Curie, Mairie d'Ivry, Porte d'Ivry et Porte de Choisy
- Ivry-sur-Seine (abri Véligo)
- Maryse Bastié, Porte d'Ivry, Porte de Choisy
- La Briqueterie, Cimetière Parisien d'Ivry, Châteaudun - Barbès, Porte de Choisy
- RATP 25 125 132 180 182 323 325
La commune est également équipée de plusieurs stations Vélib'.
La commune est traversée par les lignes de chemin de fer arrivant à la gare d'Austerlitz, et notamment la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.
Projets
En 2021, la desserte en transports collectifs en site propre est réalisée par la ligne 7 du métro, la ligne C du RER et la ligne 9 de tramway inaugurée en avril, et dont les tracés sont relativement parallèles sur la commune. Cette desserte est amenée à s'étoffer, à l'aune de plusieurs projets :
- d'abord la ligne 5 du T Zen, prévue pour 2024, qui desservira l'est de la commune, notamment sur le boulevard Paul-Vaillant-Couturier et l'avenue Jean-Jaurès.
- à plus long terme (autour de 2030), la commune devrait être desservie par un prolongement de la ligne 10 du métro, dans un premier temps jusqu'à la place Léon-Gambetta, sur le même faisceau que le T Zen 5.
Ces deux lignes de transports supplémentaires, parallèles aux deux lignes existantes, compléteront la desserte de la commune en transport en commun.
Ponts
Pour traverser la Seine et rejoindre des communes voisines, quatre ponts sont situés sur le territoire et sont d'amont en aval :
- le pont d'Ivry permet de rejoindre Alfortville et est le dernier pont sur la Seine avant le confluent avec la Marne ;
- la passerelle industrielle d'Ivry-Charenton, appelée aussi « passerelle aux câbles », est réservée aux piétons et cyclistes ;
- les ponts Nelson-Mandela sont deux ponts à sens unique qui relient Ivry à Charenton.
Urbanisme
Typologie
Ivry-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[17] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
L'histoire du territoire d'Ivry est intimement liée à la présence du fleuve[22].
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en vingt-trois îlots regroupés pour l'information statistique[23].
Ivry-sur-Seine est organisée en six quartiers[24] :
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Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 27 240, alors qu'il était de 24 287 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 6,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,6 % des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 29,0 %, quasiment comme en 1999 (28,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 35,6 % % contre 38,2 % en 1999[Insee 3].
Ivry Confluences
Ce grand projet, initié en 2008[25] et étalé sur 15 à 20 ans, concerne le quartier Ivry-port, autour de la place Gambetta, entre les voies ferrées de la SNCF et les bords de Seine, au niveau de la confluence avec la Marne (d'où son nom).
Sur environ 145 hectares[25], soit un cinquième du territoire communal, il est prévu[26] 1 300 000 m2 de surface à construire dont 50 % d’activités diversifiées 650 000 m2, 40 % de logements (dont 5 % de logements spécifiques), 5 600 logements familiaux (la moitié en logement social) et 10 % d’équipements publics 130 000 m2.
Par son ampleur, le projet — la plus grande opération de rénovation urbaine du département[27] — et le nombre d'expropriations prévues ou en cours (environ 400) suscitent de nombreux débats[25]. La crainte de voir un processus de gentrification se développer à l'échelle du quartier inquiète les habitants par l'augmentation du prix foncier ainsi que des phénomènes d’appropriation spatiale par les classes les plus aisées que cela pourrait entraîner[28],[29].
Accueil social
Ivry dispose d'un centre d'hébergement d'urgence pour migrants (CHUM), sur le site d'une ancienne usine d'Eau de Paris, exclave parisienne en territoire ivryen. Ce centre, d'une capacité de 350 personnes, permet une bonne intégration des personnes accueillies dans le quartier, d'après la géographe Clélia Gasquet-Blanchard[30].
Toponymie
Dans le nom d'Ivry-sur-Seine, « Ivry » provient du gaulois « Eburiacum », signifiant « lieu des ifs » ; « sur-Seine » notifie le fait que la Seine borde le flanc est de la ville.
Histoire
Les premiers vestiges attestant l'occupation humaine sur le territoire d'Ivry-sur-Seine datent de 4 000 ans. Des vestiges de maisons traditionnelles en bois ont été découverts en 2017 et en 2020 dans deux sites du quartier Confluences, faisant de cette zone l'une des plus intéressantes de l'archéologie de l'âge du Bronze ancien (vers -2200 avant le présent) en région parisienne[31].
Antiquité
En 52 av. J.-C., Ivry est le théâtre de combats opposant les troupes de Camulogène, chef de l'armée des Parisii et celles de Labiénus, lieutenant de Jules César qui remporte la victoire.
Moyen Âge
Au VIe siècle, d'après une légende hagiographique, saint Frambourg, un ermite, se réfugie dans une grotte naturelle d'Ivry : une fontaine aurait miraculeusement caché le saint, et l’endroit serait bientôt devenu un lieu de culte. À sa mort, une chapelle lui est consacrée. Détruite pendant les guerres, elle est rebâtie en 1665 et abrite jusqu'au règne de Louis-Philippe les reliques du saint, objets d'un pèlerinage très suivi. Autour du lieu, Saint-Frambourg devient un hameau de la paroisse d'Ivry-sur-Seine.
Au IXe siècle, la terre d'Ivry est propriété de la seigneurie du chapitre de Notre-Dame-de-Paris.
En 936, une charte de Louis IV de France mentionne pour la première fois le nom d'Ivriacum, archétype d'origine celtique Ebur-i-acum signifiant « le lieu des ifs » ou « la propriété d'Éburius ».
La nouvelle église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul est commencée au XIIe siècle (clocher carré et travée du XIIIe siècle) ; un des piliers porte la date de 1575. Au Petit-Ivry se trouve une église des XIIIe et XVIe siècles.
Sur un plan des années 1550, l'église est présente et la commune porte alors le nom Iveri[32].
Époque moderne
Progressivement, du XIIIe au XVIIe siècle, l'unité du domaine se morcèle par les acquisitions successives de plusieurs seigneurs. Les nombreuses seigneuries ecclésiastiques dont les abbayes de Saint-Magloire, de Saint-Victor, le prieuré Saint-Martin-des-Champs et quelques fiefs laïcs sont progressivement rachetés, de telle sorte qu'en 1659 la terre d'Ivry appartient en totalité à un unique seigneur laïc, Philippe de Loynes.
Cette terre est achetée au XVIIe siècle par Claude Bosc du Bois, conseiller au Parlement de Paris, qui la transmet à son fils, qui y bâtit un superbe château. À la mort de celui-ci, elle passe à Antoine Chaumont marquis de la Galaizière. Le , Ivry est adjugé pour 1 290 000 livres au maréchal d'Uxelles, puis à Henri-Camille, marquis de Béringhen. La Révolution détruit une grande partie du château (quelques éléments demeurent aujourd'hui encore à proximité de la place Parmentier).
C'est également de la seconde moitié du XVIIe siècle que date le moulin de la Tour[33].
- Claude Bosc, fils de Claude Bosc du Bois.
XVIIIe et XIXe siècles
Au début du XVIIIe siècle, le territoire à nouveau unifié est détenu par le seigneur du moulin de la Tour. Il devient un lieu de villégiature prisé de l'aristocratie et de la bourgeoisie parisiennes. On note ainsi la présence, dans l'une des plus belles résidences d'Ivry, de l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. La maison devient au XIXe siècle, l'école professionnelle de Pierre-Philibert Pompée tandis qu'une autre partie est allouée en 1871 par la commune d'Ivry, créée en 1789, qui l'acquiert en 1879. Elle est la mairie de la ville jusqu'à l'inauguration de la mairie actuelle en 1896 (l'ancienne mairie est détruite en 1945).
La maison de santé Esquirol est fondée en 1828 par l'aliéniste Esquirol au 7, rue de Seine, aujourd'hui la rue Lénine.
Un hospice des Incurables[34] est édifié à Ivry sous le second Empire. Le bâtiment est construit sous la direction de l'architecte Théodore Labrouste au cours des années 1864 à 1869, sur des terrains, acquis en 1851 par la direction de l'Assistance publique, qui formaient auparavant le parc du château de Claude Bosc. L'hospice est destiné aux 2 500 pensionnaires venant du couvent des Récollets ou de l'hospice de la rue de Sèvres. Il est inauguré en 1873 par Mac-Mahon. Devenu l'hospice d'Ivry, il sera, en 1976, rebaptisé hôpital Charles-Foix en mémoire du neurologue qui en fut chef de service[35].
Au cours du XIXe siècle, la commune est amputée en deux temps : d'abord du village d'Austerlitz réuni à Paris par ordonnance royale du à la suite du déplacement du mur des Fermiers généraux, puis d'une frange nord-ouest, en 1860, à la suite de la création du 13e arrondissement de Paris et de la construction de l'enceinte de Thiers (les « fortifs »). Lorsque celles-ci sont abandonnées va s'installer à la place ce que l'on nommera « la Zone ».
- Les habitants de la Zone (Ivry, 1913).
- Les enfants de la Zone (Ivry, 1913).
- La Zone d'Ivry (1913).
Le fort d'Ivry est construit de 1841 à 1846 (sous le règne de Louis-Philippe)[36]. D’une superficie intérieure de 0,10 km2, il est bâti à l’extrémité du plateau d'Ivry et forme un éperon entre les vallées de la Bièvre et de la Seine. Il a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Le fort appartient aujourd’hui au ministère de la défense et abrite l’ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense).
XXe siècle
La commune prend son nom actuel d'Ivry-sur-Seine en 1897.
La ville est particulièrement touchée par les inondations de 1910.
Le PCF devient la principale force politique de la ville dès 1920. Georges Marrane en est sur une longue période le député-maire à la suite de Maurice Thorez. Ivry fait partie de la ceinture rouge entourant Paris.
En 1944, les francs-tireurs et partisans (FTP) envahissent les entrepôts d'Ivry de la société Sainrapt et Brice, désignée comme un modèle de collaboration économique[37]. En effet, sous l'occupation, l'entreprise a activement participé à la construction du mur de l'Atlantique.
Faits divers
- Aimée Millot, la « bergère d'Ivry », dont l'assassinat en 1827 connut une postérité littéraire.
- Le 25 avril 1912, au Petit-Ivry, Jules Bonnot abat Louis Jouin, sous-chef de la Sûreté qui menait une perquisition, avant de s’enfuir à nouveau[38].
- Le 11 mars 1963, Jean-Marie Bastien-Thiry est fusillé dans le fort d'Ivry.
- 1963, visite du cosmonaute soviétique Youri Gagarine à Ivry-sur-Seine, où il plante un arbre dans la cité qui porte son nom.
- Le 24 mars 1978, le baron Empain est libéré sur un terrain vague d'Ivry, deux mois après son enlèvement.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[39], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, Ivry-sur-Seine fait partie de la dixième circonscription du Val-de-Marne, une des onze circonscriptions législatives françaises que compte le département.
Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Ivry-sur-Seine du département dela Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, Ivry-sur-Seine est divisée en deux cantons, le canton d'Ivry-sur-Seine-Est et le canton d'Ivry-sur-Seine-Ouest[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ces deux cantons sont supprimés et la ville devient le bureau centralisateur du canton d'Ivry-sur-Seine.
Intercommunalité
La ville faisait partie de l'association Seine-Amont développement depuis sa création en 2001 jusqu'à sa dissolution en 2014, aux côtés des communes d'Alfortville, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Orly[41].
La ville intègre en 2013 la communauté d'agglomération Seine Amont (CASA) aux côtés des communes de Vitry-sur-Seine et d'Ivry-sur-Seine, cette intercommunalité regroupant ainsi plus de 170 000 habitants[42].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[43].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Seine Amont[44].
Tendances politiques et résultats
Politiquement, Ivry-sur-Seine est un fief historique du parti communiste français. Maurice Thorez[45] est député de la circonscription durant 32 ans, de 1932 à sa mort, et le Parti détient la mairie depuis les années 1920. En 1929, le parti fait élire sur la liste menée par Georges Marrane une femme, Marie Lefèvre, pour protester contre l'interdiction faite aux femmes de participer à la vie politique. L’élection de celle-ci sera finalement cassée par la préfecture[46].
La ville est d'ailleurs marquée par une stabilité politique certaine : seuls cinq maires, dont un très brièvement, se sont succédé depuis 1925, respectivement Georges Marrane de 1925 à 1940 puis de 1945 à 1965, Venise Gosnat en 1944-1945, Jacques Laloë de 1965 à 1998, Pierre Gosnat à partir de 1998, réélu en 2008 et 2014, et, depuis 2015 (à la suite de la mort de Pierre Gosnat), Philippe Bouyssou.
Lors des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste menée par le maire sortant, Philippe Bouyssou (PCF) arrive en tête du premier tour avec 48,65 % des suffrages exprimés, devant celle menée par Sabrina Sebaihi (Europe Ecologie-Les Verts) avec 22,1% des suffrages exprimés, Sébastien Bouillaud (Divers droite), 13,7%, celle de Rachida Kaaout (LREM) 12,22%, celle de Brenda Labat (Extrême gauche), 1,93% des suffrages exprimés et celle de Gisèle Pernin (Lutte Ouvrière) 1,37% des suffrages exprimés, lors d'un scrutin marqué par 58.92 % d'abstention[47].
Liste des maires
Entre le Congrès de Tours de 1924 et nos jours, la ville n'a connu que cinq maires, tous communistes, si ce n'est la période de la Seconde Guerre mondiale, où une délégation spéciale a été mise en place par le gouvernement de l'époque[48],[49].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Bishop Auckland | Royaume-Uni | depuis | ||
Brandebourg-sur-la-Havel | Allemagne | depuis | ||
Dianguirdé | Mali | depuis | ||
Jalazone | Palestine | depuis | ||
Jifna (en) | Palestine | depuis | ||
La Lisa | Cuba | depuis | ||
Tindouf | Algérie |
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 63 309 habitants[Note 4], en augmentation de 7,43 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement primaire (maternelles et primaire)
- École Henri-Barbusse
- École Danielle-Casanova
- École Albert-Einstein
- École Eugénie-Cotton
- École Joliot-Curie
- École Orme-au-Chat
- École Anton-Makarenko
- École Guy-Môquet
- École Gabriel-Péri
- École Jacques-Prévert
- École Robespierre
- École Jean-Jacques-Rousseau
- École Dulcie-September
- École Jacques-Solomon
- École Maurice-Thorez
- École Paul-Langevin
- École Rosa-Parks
Ainsi que deux écoles privées.
Enseignement secondaire
- Collège Molière
- Collège Politzer
- Collège Henri-Wallon
- Collège et lycée Romain-Rolland
- Lycée technique Fernand-Léger
Enseignement supérieur et recherche
Près de quinze établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont installés sur le territoire communal. Ils dispensent des formations principalement scientifiques (aéronautique, informatique) avec plusieurs écoles d'ingénieurs, artistiques (photographie, arts graphiques) ou médicales (chiropratique)[64].
- Laboratoire d'anthropologie urbaine du CNRS
- Un des campus de Sorbonne Université, université de sciences et de médecine avec deux sites :
- L’Institut de la Longévité Charles-Foix[65], centre de recherche dédié au vieillissement, au sein de l'hôpital Charles-Foix
- Le Raphaël, en bord de Seine dans l'ancienne usine Saint-Raphaël, qui accueille plusieurs laboratoires[66]
- École professionnelle supérieure d'arts graphiques et d'architecture de la Ville de Paris (EPSAA)
- Centre pour l'enseignement et le perfectionnement de la photographie professionnelle[64] (CE3P[67])
- ESIEA, l'École d'ingénieurs du monde numérique
- ESME-Sudria[68], école d'ingénieurs généraliste
- École des technologies numériques avancées[68] (ETNA[69]) ou École de l'alternance en informatique
- IPSA, école d'ingénieurs spécialisée dans l'aéronautique et l'espace
- IFEC, Institut franco-européen de chiropratique[70]
- Institut de formation en soins infirmiers (IFSI[71]), dans l'hôpital Charles-Foix
- Centre d’odontologie de l’université Paris Descartes, dans l'hôpital Charles-Foix
- IONIS school of technology and management (IONIS STM[72])
Syndicats d'enseignants
L'UNSA Éducation (nom pris par la FEN en décembre 2000) a son siège à Ivry.
Manifestations politiques et sociales
- Le Parti communiste français a tenu deux de ses congrès à Ivry :
- le XIIIe congrès, du 3 au 6 juin 1954 ;
- le XVe congrès, du 25 au 30 mai 1959.
- Quatre congrès de la CGT se sont tenus à Ivry : les 31e (1957), 32e (1959), 33e (1961) et 35e (1965).
- Le Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF), organisation politique de jeunesse proche du Parti communiste français, a tenu cinq de ses congrès à Ivry, le premier en 1934, le dernier en 2006.
- Conjointement avec Paris, Saint-Denis et Bobigny, Ivry a accueilli le 2e forum social européen qui s'est tenu du 12 au 15 novembre 2003.
Manifestations culturelles et festivités
- Tous les ans depuis septembre 1993, les ateliers d'artistes d'Ivry ouvrent leurs portes pour 3 jours de manifestations : expositions, concerts, démonstrations, visites guidées… En 2014, ils participent à la Nuit blanche, en association avec Paris.
Santé
Ivry dispose de l'hôpital Charles-Foix, qui appartient au secteur public hospitalier (AP-HP), et qui est spécialisé en gériatrie.
Un centre de santé municipal[73], créé au conseil municipal de 1899[74], est aujourd'hui un lieu important de soins ambulatoires. Des travaux d'extension sont en cours en 2018.
Médias
La commune d'Ivry-sur-Seine édite un journal mensuel (11 numéros par an), Ivry ma ville[75].
Depuis 2006 la commune a été récompensée chaque année par le label « Ville Internet @@@@@ »[76].
Sports
Le sport vedette à Ivry est le handball. L'US Ivry handball, fondé en 1947, évolue en championnat de France de 1re division. Les « rouges et noirs » furent[réf. nécessaire] huit fois champions de France chez les hommes et neuf fois chez les femmes. C'est la section la plus célèbre des trente-six qui composent l'US Ivry omnisports.
L'équipe de football de l'US Ivry évolue, quant à elle, en National 3.
Lieux de cultes
Ivry dispose de plusieurs lieux de cultes catholiques, adventiste, évangélique, israélite et musulman[77].
Le doyenné d'Ivry-sur-Seine[78], rattaché au diocèse de Créteil, regroupe quatre paroisses (Saint-Pierre-Saint-Paul, Sainte-Croix d'Ivry-Port, Saint-Jean-Baptiste-du-Plateau et Notre-Dame-de-l'Espérance). À ces quatre églises s'ajoute la chapelle Notre-Dame de l'Annonciation de l'hôpital Charles-Foix.
Une église adventiste du septième jour[79] regroupant la communauté adventiste serbo-croate est située rue Christophe-Colomb.
Une synagogue est située avenue Danielle-Casanova, ainsi qu’un Centre d’accueil universel de l’Église évangélique.
Une salle de prière pour le culte musulman est implantée rue Jean-Jacques-Rousseau.
Cimetières
Sur le territoire de la commune d'Ivry se trouvent deux cimetières communaux — le cimetière ancien, rue Bernard-Palissy (derrière l’église Saint-Pierre-Saint-Paul) et le cimetière nouveau, rue Gaston-Monmousseau — ainsi que le cimetière parisien d'Ivry (géré par la ville de Paris), avenue de Verdun.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 227 €, ce qui plaçait Ivry-sur-Seine au 22 731e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[80].
En 2009, 52,3 % des foyers fiscaux étaient imposables[Insee 4].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 39 629 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,8 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[Insee 5].
On comptait 34 270 emplois dans la zone d'emploi, contre 25 895 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 25 099, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 136,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre 1,4 emploi par habitant actif[Insee 6].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Ivry-sur-Seine comptait 4 632 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 227 dans l'industrie, 493 dans la construction, 3 496 dans le commerce-transports-services divers et 414 relatifs au secteur administratif[Insee 7].
En 2011, 613 entreprises ont été créées à Ivry-sur-Seine[Insee 8], dont 334 par des autoentrepreneurs[Insee 9].
Après avoir connu une désindustrialisation importante dans les années 1980-1990, la ville voit un retour de l'emploi grâce, notamment, à l'implantation sur son territoire des sièges sociaux d'entreprises de distribution (E.Leclerc, Fnac).
Histoire
De 1926 à 2012, dans le quartier Ivry-port, ont été implantés les entrepôts du BHV, situés boulevard National (aujourd'hui boulevard Paul-Vaillant-Couturier)[81].
Aujourd'hui
En bord de Seine sont installés le centre commercial Quais d'Ivry, le siège de la centrale d'achat du groupe E.Leclerc, un magasin Truffaut et un magasin Leroy Merlin, ainsi qu'un multiplexe Pathé. Quai Marcel-Boyer se trouve le siège social de la Fnac.
Quais d'Ivry
Ouvert en février 1982[82], le centre commercial fut totalement rénové au milieu des années 1990 mais souffrait toujours de la trop forte concurrence de Créteil Soleil et de Bercy 2. Aussi a-t-il subi une nouvelle rénovation qui s'est achevée en mars 2008. Rebaptisé Quais d'Ivry[83], le centre s'articule autour de l'hypermarché Carrefour[84], qui occupe 15 222 m2, ainsi que d'environ 80 enseignes installées sur 60 000 m2.
Beaucoup d'enseignes ont mis la clé sous la porte faute de client en nombre.
Histoire
L'industrialisation du territoire d'Ivry débute en 1835.
- En 1854, Émile Muller, ingénieur, crée la Grande Tuilerie d’Ivry (également appelée établissements Muller). La fabrique produit des céramiques ornementales pour les façades d'immeubles. En 1889, elle participe à la décoration des Grands Palais de l’Exposition universelle. L’entreprise fait faillite en 1908[85].
- En 1859, la manufacture Alexandre Père et Fils fait construire une usine de 20 000 m2 sur les terrains du parc de l’ancien château d’Ivry, rachetés par le facteur d'harmoniums. L’usine est rachetée en 1897-1898 par la chocolaterie Vinay. Elle est détruite en 1977 pour laisser place à des ensembles d’immeubles[86].
- Les établissements Poulenc frères, à l'origine de la société Rhône-Poulenc, installe, au début du XXe siècle son service de recherches pharmaceutiques et son laboratoire à Ivry.
- En 1904, la RBF, première usine française de roulements à billes, s'implante au 39, rue Franklin (actuelle rue Maurice-Gunsbourg[87]). Quelques années plus tard, elle est reprise par la société suédoise SKF (Svenska Kullager Fabriken). L'entreprise, qui compte 3 000 ouvriers en 1927, se mobilise lors du Front populaire et des grèves de mai-juin 1936. Au début des années 1960, l'usine emploie encore près de 2 000 ouvriers. En 1983, l'effectif n'est plus que de 600 salariés et le groupe annonce sa volonté de fermer le site. Après un long et dur conflit social (30 mois) marqué, notamment, par l'occupation de l'usine, l'établissement d'Ivry arrête définitivement son activité en 1985[88]. Depuis 1989, le site est occupé par l'imprimerie du Monde (voir ci-dessous).
- En 1916, Georges Evrard, confiseur parisien dépositaire de la marque « Au Pierrot Gourmand », acquiert à Ivry des terrains appartenant à la Compagnie des Omnibus à chevaux, au 72, rue de Paris (aujourd'hui avenue Maurice-Thorez). Il y installe son usine qui fabriquera les sucettes qu'il invente en 1924. Pierrot Gourmand emploiera jusqu’à 250 personnes en 1950. La société dépose le bilan en 1976 et la marque est rachetée par le groupe Andros[89].
- Ateliers du constructeur automobile Brasier.
- Brasseries Richard Frères, grands industriels parisiens ayant implanté leurs usines à Ivry. Une de leurs marques était Bière du Lion. Les usines n’existent plus aujourd’hui, rachetées en 1956 par la brasserie Dumesnil puis par Kronenbourg dans les années 1950–1960.
- Usine de fabrication des apéritifs Saint-Raphaël, aujourd'hui transformée en bâtiment universitaire de l'UPMC.
- Rohen, fabricant français d'agrandisseurs créé dans les années 1950 et établi à Ivry ; son activité cesse en janvier 2013.
- Dans les années 1990, plusieurs usines : de la manufacture des œillets, rue Raspail à l'usine Yoplait, rue Molière, en passant par les usines Schneider, rue Molière également, et la graineterie de la rue Élisabeth parmi beaucoup d'autres ont été reconverties en ateliers d'artistes.
Déchets, environnement
- Usine de traitement des eaux, pour la SAGEP (aujourd'hui société Eau de Paris), dessinée par l'architecte Dominique Perrault en 1987-1993.
- L'usine d'incinération exploitée avec le Syctom. En 2017, il s'agit de l'une des trois UVED de la région parisienne avec Isséane et Saint-Ouen. L'entreprise chauffe à la vapeur plus de 100 000 logements (1,5 million d'habitants) et revend 8 gigawatt-heures à EDF[90]. Il s’agit du plus grand incinérateur d’Europe avec une capacité de traitement de 730 000 tonnes d'ordures par an. Le projet de reconstruction sera limité à 350 000 tonnes, pour un coût de 2 milliards d'euros avec l'usine de valorisation énergétique (UVE) qui lui est associé[91].
Édition, impression
- L'Imprimerie[92] du journal Le Monde, est, depuis 1989, installée sur l'ancien site de l'usine SKF. L'ancien bâtiment porte-enseigne de l'usine de roulements à billes a été réhabilité pour accueillir certains services administratifs du quotidien[88].
- Siège administratif d'Interforum, filiale de distribution du groupe d'édition Editis (les entrepôts de stockage sont notamment situés à Malesherbes).
- Livre Service Hachette (LSH), comptoir de vente aux professionnels du groupe Hachette Livre.
- Comptoir Dilisco Île-de-France, filiale de diffusion et distribution du groupe Albin Michel.
- Les éditions de l'Atelier (anciennement Éditions ouvrières), éditrices notamment du « Maitron ».
- Les éditions Leconte, qui publient des plans routiers, des guides de villes et des cartes postales, ont leur siège à Ivry depuis 1980[93].
Autres
- Addix, filiale de la société Axon, constructeur de composants électroniques, notamment de câbles et de connecteurs.
- BlueLink, filiale d'Air France spécialisée dans la gestion de la relation client à distance.
- MGI Digital Graphic Technology, entreprise française, fondée en 1982.
- Mediamobile, opérateur de services d’information trafic en temps réel, filiale du groupe TDF.
- GEOS, société de services en intelligence économique.
- Telelangue, société de services qui dispense des formations linguistiques à distance.
- Maison de chapeaux Hélène de Saint Lager.
- Centre de fabrication des boulangeries Kayser, rue Mirabeau (production de viennoiseries, pâtisseries et plats traiteurs) pour les 19 boulangeries parisiennes[94].
Ministère des finances
Depuis septembre 2012, le ministère de l’Économie, des Finances, du Budget et du Redressement productif occupe plusieurs immeubles au no 27 rue Barbès[95]. À terme, ce sont 1 200 agents qui occuperont le site ivryen du ministère. La moitié de cet effectif travaille sur les questions d’industrie et de compétitivité, l’autre sur des activités douanières[96].
Économie sociale et solidaire
Culture locale et patrimoine
Monuments, lieux touristiques et espaces verts
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul, monument historique (1929[97]), dans laquelle est installé un orgue symphonique Stolz de 1863[98].
- Église Saint-Jean-Baptiste du Plateau, construite grâce à un don d'Antoinette Richard, propriétaire de la brasserie Richard, par l'architecte Charles Venner, et inaugurée en 1936[99].
- Le moulin de la Tour, près de la porte d'Ivry, classé en 1979 aux monuments historiques[100].
- L'hôpital Charles-Foix, monument historique (1997), avec sa chapelle Notre-Dame-de-l'Annonciation.
- Le fort d'Ivry, construit de 1841 à 1846 à la périphérie duquel se trouvent des jardins familiaux.
- La Manufacture des œillets, monument historique (1996).
- Peintures murales du peintre Georges Delplanque dans le groupe scolaire Henri-Barbusse[101].
- Le groupe scolaire Paul-Langevin conçu par l'architecte André Lurçat entre 1957 et 1962[102].
- Quatre fresques de Fernand Léger illustrant le poème de Paul Éluard Liberté sont installées dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville depuis 1983[103].
- Les anciens logements d'Électricité de France, 42 boulevard du Colonel-Fabien[104]. Conçus par Pierre Riboulet et l'Atelier de Montrouge dans les années 1960 comme des maisons superposées suivant un principe de rotation, ils sont aujourd’hui appelés « Terrasses de l’Atelier ». Récemment rénovés, ils sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (2003).
- Dans le centre-ville, les immeubles d'habitation, avec le centre commercial Jeanne-Hachette, conçus par Jean Renaudie et Renée Gailhoustet.
- L'atelier du Livre d'art et de l'Estampe de l'Imprimerie nationale, établi à Ivry depuis 2005[105].
- La cave-carrière Delacroix, découverte en 1983[106], a été déclarée « carrière d’intérêt archéologique ». Elle est située avenue du Général-Leclerc[6].
- L'ancien cimetière communal d'Ivry[107], où est enterré, notamment, le physicien Sadi Carnot.
- Les réserves du Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris[108], dans lesquelles sont conservées 22 700 œuvres[109].
- L'« arbre de la liberté », un chêne vert planté en 1789, considéré comme « arbre remarquable », place Émile-Guenet[110], devant la Manufacture des œillets.
- Le parc des Cormailles, conçu par Henri Bava, Michel Hoessler, Olivier Philippe (Agence Ter, maître d’œuvre), a reçu le prix du paysage 2007[111].
- Le cimetière parisien d'Ivry, un des cimetières parisiens extra muros[112], est l'un des plus grands espaces verts d'Ivry avec quelque 1 800 arbres[113].
- L'ancienne usine élévatoire d'Ivry (Établissement élévateur des eaux de la Ville de Paris), quai Henri-Pourchassé[114].
- Chapelle de l'hôpital Charles-Foix.
Lecture publique
- La médiathèque du centre-ville
- La médiathèque du plateau Monmousseau
Cinéma
- L’ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense), installé dans le fort d'Ivry.
- Le Luxy[115], cinéma municipal associatif.
- Multiplexe Pathé sur les quais de Seine.
Théâtre
- Le Théâtre d’Ivry Antoine Vitez[116],[117]
- Le Théâtre des Quartiers d'Ivry (centre dramatique national), fondé en 1972 par Antoine Vitez[118]
- Le théâtre Aleph[119], fondé par Oscar Castro
- Le théâtre El Duende
Musiques
- Le Hangar, inauguré le 10 novembre 2007, salle de concert consacrée aux musiques urbaines ; le Hangar englobe le Tremplin, salle ouverte en 1988, et dédiée aux nouvelles formes musicales.
- La salle Saint-Just héberge les concerts de diverses associations, dont ceux, une fois par mois, de Jazz'Ivry[120].
- Les Amis des orgues d'Ivry, association créée en 2011, vise à mettre en valeur les cinq orgues installés dans les églises de la ville[98].
Arts plastiques
- La galerie Fernand Léger, galerie municipale dont les missions sont, notamment, la programmation d'expositions et la formation artistique dans le cadre d'ateliers[121].
- Le Crédac, centre d'art contemporain, installé à la Manufacture des œillets.
- Le Hublot, « Une fenêtre d'art ouverte sur la ville... » (à l'origine, Le Hublot s'appelait La fenêtre-expo), un des plus petits lieux d'exposition de France qui, chaque semaine depuis quinze ans, permet à un artiste de présenter une œuvre[122].
- Plusieurs dizaines d'œuvres d'art sont intégrées à l'espace urbain d'Ivry-sur-Seine.
- Chaque année, le troisième week-end de septembre, différentes associations[123] ivryiennes d'artistes organisent des journées « portes ouvertes » des ateliers au public ainsi que des expositions dans les salles municipales (Espace Robespierre).
Personnalités liées à la commune
Parmi les personnes liées à la commune on compte notamment :
- Affiche rouge : Celestino Alfonso, Roger Rouxel, Wolf Wajsbrot et Robert Witchitz, résistants du groupe Manouchian vécurent à Ivry-sur-Seine.
- Antonin Artaud (1896-1948), écrivain français, mort à Ivry-sur-Seine le .
- Abdallah Benanteur (1931-2017), peintre et graveur algérien né à Mostaganem et mort à Ivry-sur-Seine après y avoir vécu et travaillé à partir des années 1960.
- François Cahen, dit « Faton Cahen », (1944-2011), pianiste français de jazz.
- Sadi Carnot (1796-1832), enterré dans l'ancien cimetière communal d'Ivry[107].
- Les Cinq Martyrs du lycée Buffon, cinq lycéens résistants fusillés par les nazis le , ont été mis dans une fosse commune du cimetière parisien d'Ivry[124].
- Madeleine Delbrêl (1904-1964), mystique chrétienne française, assistante sociale, essayiste et poétesse.
- Jean Ferrat (1930-2010), chanteur. Une place, inaugurée en juin 2011, honore sa mémoire dans la ville[125].
- Charles Foix (1882-1927), médecin neurologue qui fut chef de service à l'hospice d'Ivry.
- Georges Gosnat (1914-1982), député communiste de la circonscription d'Ivry-Vitry de 1964 à 1982, a vécu à Ivry-sur-Seine jusqu'à son décès.
- Pierre Gosnat (1948-2015), fils de Georges Gosnat et de Denise Bastide, député (2007-2012) de la 10e circonscription du Val-de-Marne, et maire d'Ivry-sur-Seine (du à sa mort en fonction, le ).
- Les membres du groupe du musée de l'Homme[126], fusillés le au fort du Mont-Valérien et enterrés au cimetière d’Ivry.
- Irène et Frédéric Joliot-Curie, physiciens et chimistes français, dont l'un des laboratoires, l'Éclateur, se trouvait à Ivry[127].
- Jean Langlois (?-1493), prêtre qui niant la présence réelle, est brûlé à Paris pour avoir piétiné des hosties à Notre-Dame de Paris[128].
- Allain Leprest (1954-2011), auteur et chanteur français, a vécu et est inhumé à Ivry.
- Artur et Lise London, militants et résistants communistes[129].
- Georges Perec (1936-1982), écrivain français, mort à l'hôpital Charles-Foix le .
- Daniel Piret (1933-2020), écrivain français, auteur de romans de science-fiction et d'anticipation, commerçant à Ivry dans les années 1960.
- Jean Renaudie et Renée Gailhoustet, principaux architectes de la rénovation du centre-ville d'Ivry.
- Ernst Scholz (1913-1986), citoyen d'honneur de la ville d'Ivry en 1974[130].
- Maurice Thorez (1900-1964), député communiste d'Ivry-sur-Seine puis de la circonscription de la Seine de 1932 à sa mort en 1964
- Antoine Vitez (1930-1990), metteur en scène de théâtre qui fonda, en 1972, le Théâtre des Quartiers d'Ivry.
- Cédric Bakambu (1991-), footballeur international congolais.
Chanson liée à la commune
- Les loups sont entrés dans Paris est une chanson française écrite par Albert Vidalie, sur une musique de Louis Bessières, interprétée par Serge Reggiani. Les paroles citent quatre fois le nom d'Ivry, en précisant les lieux d'entrée des premiers loups dans la capitale, « l'un par Issy, l'autre par Ivry », suivis plus tard par cent autres congénères, « soit par Issy, soit par Ivry », ces points de passage étant également empruntés par les bêtes en quittant la ville.
Photographie
- En 1975, Martine Franck effectue un reportage à l'hospice d'Ivry[131].
Films tournés à Ivry
- En 1955, Gilles Grangier tourna quai Auguste-Deshaies une très courte scène du film Gas-Oil, avec Jean Gabin et Jeanne Moreau.
- En 1959, Parfois le dimanche, court métrage réalisé par Ado Kyrou et Raoul Sangla
- En 1998, Jeanne et le Garçon formidable, avec Virginie Ledoyen dont le personnage travaille chez Jet Tours (les bureaux ont déménagé mais ils se situaient près de la Manufacture des Œillets).
- En 2014, le centre-ville (centre Jeanne-Hachette) est transformé pour recréer une partie de Panem, la ville du film Hunger Games : La Révolte, partie 2.
- En 2015, Nous trois ou rien, avec Kheiron et Leïla Bekhti[132].
- En 2016, la réalisatrice Claire Simon tourne Premières solitudes (sorti en 2018[133]) avec des élèves d'une classe de 1re section cinéma du lycée Romain-Rolland.
- Jean-Gabriel Périot a réalisé en 2018, au lycée Romain-Rolland, avec les élèves de la classe de 1re (option cinéma), le documentaire Nos défaites sorti en 2019[134].
Héraldique
Les armes d'Ivry-sur-Seine se blasonnent ainsi : De gueules à la rivière d'argent posée en fasce et accompagnée de trois ancres d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois roues d'engrenage aussi d'or[135]. |
Pour approfondir
Bibliographie
- J. Garin, Histoire d'Ivry-sur-Seine des origines à nos jours, Paris, 1930
- P. Jarry, La Guirlande de Paris ou Maisons de plaisance des environs aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1931, pl. 17-18.
- Robert Dauvergne, « Vignerons d'Ivry-sur-Seine au XVIIIe siècle », Revue de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, tome I, Paris, 1951
- F. Leriche et J. Varin, Ivry-sur-Seine. Le souffle de l'histoire, Paris, 1984
- M. Rault, L'Éléphant blanc sur fond rouge. 100e anniversaire de l'hôtel de ville, Ivry-sur-Seine, 1996
- Philippe Cachau, « Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778) », thèse de doctorat d'histoire de l'art[136], Paris-I, 2004, t. II, p. 1221-1227
- (en) Irénée Scalbert, « A Right to Difference - the Architecture of Jean Renaudie », in The renewal of Ivry-sur-Seine, Londres, 2004, p. 40–113
- David Gouard, La Banlieue rouge, ceux qui restent et ce qui change, Le Bord de l'eau, 2014
- Emmanuel Bellanger, Ivry banlieue rouge. Capitale du communisme français - XXe siècle, Créaphis[137], 2017
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : commune d'Ivry-sur-Seine (94041) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le )
- « Ivry-sur-Seine », Ma commune, ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales (consulté le )
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne] sur le nouveau site de l’Insee
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
- « Les villes les plus denses de France en 2015 », sur www.linternaute.com (consulté le ).
- « AA Rétro : retour à Ivry », sur L'Architecture d'aujourd'hui, (consulté le ).
- « A Ivry-sur-Seine, le PCF pourrait perdre sa vitrine historique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Aujourd'hui le 50e quartier administratif de Paris.
- IAU Île-de-France, Unités paysagères de la région d’Île-de-France, Paris, IAU Île-de-France, , 96 p. (ISBN 978-2-7371-1747-3, lire en ligne).
- Rapport de présentation du PLU de 1979, sur le site d'Ivry-sur-Seine.
- Rubrique Histoire, Ivry ma ville, janvier 2010.
- « La Grande Crue de la Seine de janvier 1910. La banlieue parisienne : Ivry-sur-Seine (94) ».
- « Barrage éclusé de Port-à-l'Anglais », notice no IA94000065, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le barrage éclusé de Port-à-l’Anglais », sur le site de la région Île-de-France (consulté le ).
- « Fiche sur Ivry-sur-Seine », sur le site de Météo-France (consulté le ).
- « Climat, Paris (75000) », sur le site l'Internaute (consulté le ).
- « Paris Montsouris, Paris(75), 75m - [1961-1990] », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et inventaire.
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Ivry-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Plan des quartiers », sur site de la ville d'Ivry-sur Seine (consulté le ).
- Voir dossier dans Ivry ma ville, octobre 2013.
- Voir onglet « Projets urbains » sur le site de la ville d'Ivry.
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- « Chez les habitants d’Ivry, futurs expropriés de la rénovation urbaine », vidéo sur rue89.com.
- Clélia Gasquet-Blanchard, « Le provisoire qui dure. Géographie comparée de deux centres humanitaires parisiens », Géoconfluences, (ISSN 2492-7775, lire en ligne).
- Fanny Delporte, « Val-de-Marne : il y a plus de 4000 ans, on construisait déjà des maisons à Ivry-Confluences », Le Parisien, 19 mars 2021.
- Source : plan dit plan de Bâle (de Truschet et Hoyau), publication datée 1553.
- Voir Liste des monuments historiques du Val-de-Marne.
- Source : Page histoire du site de la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie.
- Voir historique sur le site de l'hôpital.
- Voir sur la page histoire du site de l'ECPAD.
- Voir le témoignage du FTP Vital Marquès sur la libération d'Ivry : [PDF] « Vital Marquès, « Ivry libéré » », Ivry ma ville, juillet-août 2004, sur calameo.com, consulté le 10 décembre 2019.
- Dossier des archives municipales de la ville d'Ivry.
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- Voir le fonds Thorez-Vermeersch sur le site de la ville.
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- Michèle Rault, « LALOË Jacques, Maurice, Louis : Né le 21 janvier 1930 à Paris (XIIIe arr.) ; tourneur ; dirigeant de l’UJRF, militant communiste ; conseiller municipal (1953-1965) puis maire (1965-1998) d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
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- Francis Gouge (Créteil, correspondant), « Pierre Gosnat, maire d’Ivry-sur-Seine, est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
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- Lucile Métout, « Municipales à Ivry : Philippe Bouyssou (PCF) ne veut pas se « tromper d’adversaire » : Le maire sortant dit affronter avant tout Rachida Kaaout, la candidate LREM. Lui et ses colistiers ont pourtant consacré ce lundi une grande partie de la conférence de presse à la coalition EELV-LFI-PS. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Lucile Métout, « Municipales dans le Val-de-Marne : Ivry fêtera son centenaire communiste avec Philippe Bouyssou », sur Le Parisien, : « Successeur de Pierre Gosnat en 2015, le maire (PCF) briguait sa réélection dans une ville rouge depuis 1925. Il l’emporte haut la main face à Sébastien Bouillaud (LR) et Rachida Kaaout (LREM). ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier dans Ivry ma ville, novembre 2013.
- Voir sur le site de l'université Pierre-et-Marie-Curie.
- Laboratoire de chimie théorique (LCT), Laboratoire interfaces et systèmes électrochimiques (LISE), Laboratoire de physique moléculaire pour l'atmosphère et l'astrophysique (LPMAA).
- Site du CE3P.
- Groupe IONIS.
- Site de l'ETNA.
- Site de l'Institut.
- Site de l'IFSI.
- Site de l'IONIS STM.
- Centre de santé
- « Nous n'avons pas d'argent à avancer pour les soins », sur Le Parisien, (consulté le ) : « Dans le Val-de-Marne, le plus ancien CMS est situé à Ivry, avenue Georges-Gosnat. Dans le bureau du médecin directeur, le docteur Marianne Petit, trône en évidence l'ordonnance du conseil municipal à l'écriture ourlée, qui acte sa création, en juillet 1899. ».
- Le Kiosque sur le site de la ville d'Ivry.
- Labels obtenus par Ivry recensés sur le site Internet de l'association Villes Internet
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- Devenu Carrefour Planet, à la fin de l'année 2011, jusqu'à l'abandon de la dénomination en 2012.
- Voir archives d'Ivry-ma-ville, juillet-août 2009.
- Base de documentation Mérimée du ministère de la Culture, sur le site culture.gouv.fr.
- Ivry-sur-Seine: Maurice GUNSBOURG
- Voir sur les archives du site de la ville d'Ivry.
- Voir archives d'Ivry-ma-ville, décembre 2009.
- Alexandre-Reza Kokabi, « La reconstruction de l’incinérateur de déchets d’Ivry fait polémique », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Ivry-sur-Seine : bataille judiciaire autour de la reconstruction du plus grand incinérateur de déchets d’Europe », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- La société Le Monde Imprimerie (LMI), filiale à 100 % du groupe Le Monde ; cf. dépêche AFP du 12 octobre 2011 sur le conflit social lié au projet de modernisation du site.
- Page Portrait dans Ivry ma ville, novembre 2013.
- Voir sur ivry94.fr.
- Plaquette : « La ZAC du Plateau ».
- Source : ministère de l’Économie.
- Année d'inscription.
- « Les organistes s'organisent » dans Ivry-ma-ville, février 2012.
- Voir programme des Journées du patrimoine 2012.
- Notice no PA00079881, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ivry ma ville, septembre 2102, rubrique Histoire.
- Voir sur culture.gouv.fr.
- « Liberté j'écris ton nom » dans Ivry-ma-ville, septembre 2011.
- Logements de fonctions EDF
- Implantation des sites de l'Imprimerie nationale.
- Elle doit son nom à un notaire parisien qui, au début du XIXe siècle, en était le propriétaire. Celui-ci souhaitait établir des greniers d’abondance assez vastes pour nourrir Paris pendant un an et la fit aménager afin d’y stocker du blé. Plus tard, la cave carrière servit de stockage pour du vin de Bourgogne avant de devenir la champignonnière Deville.
- Voir sur le site de la ville d'Ivry, page sur les Journées du patrimoine.
- Site du Fonds municipal d'art contemporain sur paris.fr.
- Rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France consacré au patrimoine muséographique de Paris.
- Un autre « arbre de la liberté » a été planté en 1989 lors des commémorations du bicentenaire de la Révolution française ; il s'agit d'un cèdre vert, situé place Jean-Ferrat, à la porte d'Ivry.
- Le parc des Cormailles sur le site du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
- Son administration dépend de la ville de Paris.
- Voir Cimetières parisiens.
- La halle des eaux:usine élévatoire d'Ivry-sur-Seine, Réhabilitation
- Le Luxy sur le site de la ville d'Ivry.
- Historique du théâtre sur le site de la ville d'Ivry-sur-Seine.
- Site du TIAV.
- Site du TQI.
- Voir site du théâtre Aleph.
- Site d'information de l'association Jazz'Ivry
- Site de la galerie Fernand Léger.
- Le Parisien, Ivry-sur-Seine, 8 avril 2011.
- Annuaire interactif des artistes d'Ivry sur le site de la ville.
- En 1952, leurs corps sont incinérés et l'urne contenant leurs cendres est placée dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne au côté de douze universitaires-résistants.
- Christine Mateus, « Jean Ferrat garde une place dans le cœur d’Ivry : C’est sans doute la première place Jean-Ferrat de France. Elle est inaugurée aujourd’hui dans la ville où l’artiste a vécu quarante ans. », Le Parisien, édition 94, (lire en ligne).
- Anatole Lewitsky, Léon-Maurice Nordmann, Georges Ithier, Jules Andrieu, René Sénéchal, Pierre Walter et Boris Vildé.
- Voir sur le site du conseil général du Val-de-Marne.
- Roger Aubenas et Robert Ricard, Histoire de l'Église, volume 15 : De L'Église et la Renaissance, Bloud & Gay, (lire en ligne).
- Annonce du décès de Lise London sur le site de la ville d'Ivry.
- En France lui ont été remis la croix du combattant volontaire de la Résistance et la médaille commémorative de la guerre 1939-1945 pour sa participation à la résistance française.
- Voir par exemple le catalogue de l'exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson publié aux éditions Xavier Barral en 2018.
- « De l'Iran au 93, l'humoriste Kheiron raconte l'exil de ses parents dans un film », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Mathieu Macheret, « Premières solitudes : paroles d’ados à fleur de peau. La cinéaste Claire Simon capte les conversations de lycéens, marquées par la dislocation familiale et le futur incertain », Le Monde, 13 novembre 2018.
- Laura Tuillier, Cahiers du cinéma, octobre 2019
- Banque du Blason
- Voir sur philippecachau.e-monsite.com.
- Présentation par Pascal Guillot, Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique.N° 141/2019 : Ivry-sur-Seine, « banlieue rouge revisitée. »
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