Le Kremlin-Bicêtre

Le Kremlin-Bicêtre (prononcé en français : [lə kʁɛmlɛ̃.bisɛtʁ] ) est une commune française de la métropole du Grand Paris, située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Le Kremlin-Bicêtre (homonymie).

Le Kremlin-Bicêtre

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Jean-Luc Laurent (MRC)
2020-2026
Code postal 94270
Code commune 94043
Démographie
Gentilé Kremlinois
Population
municipale
24 850 hab. (2018 )
Densité 16 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 36″ nord, 2° 21′ 29″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 115 m
Superficie 1,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Kremlin-Bicêtre
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Le Kremlin-Bicêtre
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Le Kremlin-Bicêtre
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Le Kremlin-Bicêtre
Géolocalisation sur la carte : France
Le Kremlin-Bicêtre
Liens
Site web http://www.kremlinbicetre.fr

    Ses habitants sont appelés les Kremlinois. [1]

    Géographie

    Situation

    Localisation du Kremlin-Bicêtre dans le département du Val-de-Marne.

    Le Kremlin-Bicêtre est une commune de la petite couronne de Paris. Elle se trouve au sud-est de la capitale, au niveau de la porte d'Italie.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes du Kremlin-Bicêtre
    Paris
    Gentilly Ivry-sur-Seine
    Arcueil Villejuif

    Géologie, relief et hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

    Le territoire de la commune s'étage de 45 à 115 mètres, avec une déclivité liée à la vallée de la Bièvre dont le cours traverse la commune voisine de Gentilly.

    Son sous-sol est partiellement constitué de calcaire lutétien, qui fit l'objet d'extractions notamment pour servir de matériaux de construction. On trouve également des terrains gypsifères en affleurement.

    Voies de communication et transports

    Le Kremlin-Bicêtre est la première commune traversée par la route nationale 7 en partant du nord, qui va de Paris (porte d'Italie) jusqu'en Italie (ville frontalière de Menton) et qui s'étend sur environ 1 000 km.

    Elle est accessible également par le boulevard périphérique parisien et l'A6b.

    Elle est desservie par les transports en commun de la RATP :

    • Réseau Valouette (Transports de proximité du Val de Bièvre)
      • Ligne v6: Navette de proximité du Kremlin-Bicêtre, ligne circulaire au départ de Leclerc-Thomas

    Urbanisme

    Typologie

    Le Kremlin-Bicêtre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 0 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 9,88 % d'espaces ouverts artificialisés et 90,12 % d'espaces construits artificialisés[10]

    Toponymie

    Le nom « Kremlin » vient de l'enseigne d'une auberge, Au Sergent du Kremlin, souvenir de la campagne de Russie en 1812[11]. Ce nom apparaît sur les cartes en 1832 et est officialisé à la création de la commune en 1896[12].

    « Bicêtre », en vieux français bissêtre que l'on retrouve utilisé par Molière dans L'Étourdi en 1658, signifie « triste sort, infortune ». Ce toponyme semble dériver d'un ancien manoir, maintenant disparu le Petit Winchester, francisé Vincestre, puis Bicestre, puis par déformation Bissêtre (Bicêtre), qui signifie « malheur » en vieux français, le manoir ayant été incendié par les Bourguignons[13],[12].

    Histoire

    Du Moyen Âge au XVe siècle : le château de Bicêtre

    Ruines de l'ancien château de Bicêtre (gravure du XVIIIe siècle).
    Registre des cens dus au chapitre de Notre-Dame de Paris, 1474. Le premier feuillet comporte le dessin à la plume représentant un donjon, censément celui du château de « Viscestre » (Bicêtre), en réalité celui de Vincennes, qui avait été donné par Jean, duc de Berry, au chapitre, en 1416. Signature en monogramme d'Étienne Ruffi (copiste du registre, peut-être l'auteur du dessin). Archives nationales de France.

    Au Moyen Âge, le territoire de l'actuelle commune relevait de la paroisse de Gentilly.

    Jusqu'au XVIIIe siècle, l'histoire du Kremlin-Bicêtre se confond avec celle du domaine qui va devenir le château puis l'hôpital de Bicêtre. Il s'agissait d'ailleurs probablement durant cette période du seul bâtiment sur ce territoire[14].

    Le premier propriétaire mentionné en cet endroit est Pierre le Queux qui possédait un domaine, La Grange-aux-Queulx qui lui aurait été offert par Louis VIII[15].

    Vers 1250, le domaine est racheté par Louis IX qui, voulant favoriser le développement des institutions monastiques, y installa une colonie de chartreux. Ceux-ci abandonnèrent le bâtiment quelques années plus tard pour aller s'installer au castel Vauvert (à l'emplacement actuel du jardin du Luxembourg dans Paris)[16].

    La Grange-aux-Queulx, complètement abandonnée, devient le refuge de voleurs, de vagabonds. En 1286, il n'en reste plus que des ruines rachetée par Jean de Pontoise, évêque de Winchester, qui y fait construire un château. Celui-ci aurait ensuite été baptisé par déformation Vinchestre, Bichestre puis Bicêtre. Il est également possible qu'il ait été appelé Biberis Castra « château de la Bièvre », ce qui aurait donné le nom de Bicêtre[16].

    Le château a ensuite plusieurs fois changé de mains : confisqué en 1294 par Philippe le Bel dans les guerres avec le roi d'Angleterre Édouard Ier, rendu ensuite à son propriétaire, il est vendu en 1304 au comte de Savoie, Amédée VI qui le revend en 1346 à Philippe d'Orléans, fils du roi Philippe VI[16].

    La guerre de Cent Ans est fatale à la demeure qui est brûlée en 1371 lors d'une invasion anglaise, par les mercenaires de Robert Knolles. Le domaine est ensuite cédé en 1385 par Charles VI à Amédée VII de Savoie, dont le fils cède les ruines en 1400 à Jean Ier, duc de Berry[14]. Celui-ci le fit alors rebâtir sous la forme d'une véritable forteresse.

    Éclate alors en 1410 une guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Le château de Bicêtre sert de base au duc de Berry, les ligueurs assiégeant Paris. Un traité de paix est finalement signé en novembre 1410 sous le nom de paix de Bicêtre[14].

    Malgré ce traité, les rivalités subsistent et à la suite d'une émeute populaire, une bande armée vient incendier le château de Bicêtre en 1411[17].

    Du XVIIe siècle au XVIIIe siècle : l'hospice de Bicêtre

    En 1632, Louis XIII ordonne la destruction des ruines du château et la construction d'un hôpital destiné initialement aux militaires blessés, qui se trouvaient auparavant rue de Lourcine dans l'hôpital établi par Henri IV.

    L'hôpital sert brièvement à recevoir les enfants trouvés recueillis par Vincent de Paul puis devient successivement ou à la fois hospice, prison d'État et asile d'aliénés. Les conditions de vie y sont épouvantables.

    Le XVIIIe siècle voit un progrès pour tous les déchus rassemblés à Bicêtre grâce notamment à l'action de Philippe Pinel et Jean-Baptiste Pussin, qui améliorent le sort des aliénés. La Révolution permit par ailleurs de libérer tous les prisonniers internés sans jugement.

    Le XIXe siècle : création de la commune

    Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, à part l'hôpital, le territoire de ce qui correspond actuellement à la commune du Kremlin-Bicêtre est essentiellement couvert par des champs.

    Durant le Premier Empire, beaucoup de soldats blessés lors de la campagne de Russie auraient été hospitalisés à Bicêtre. Il se fonde, près de l'hospice, un cabaret à l'enseigne du Kremlin ou Au Sergent du Kremlin, qui donne son nom à la petite agglomération qui se développe progressivement autour de l'hôpital à partir de 1830.

    En 1841, le principe de la construction d'une enceinte autour de Paris est adopté. Cette enceinte fortifiée, dite « enceinte de Thiers », est entourée de forts dont celui de Bicêtre, construit entre 1841 et 1845. Il sert de prison en 1851 pour quelques opposants au coup d'État du 2 décembre.

    Le territoire de la commune actuelle du Kremlin-Bicêtre se développe alors et bénéficie notamment, après l'annexion de 1860, de l'afflux des Parisiens, comme les autres agglomérations suburbaines. On trouve alors sur ce territoire des carrières de calcaires grossiers à ciel ouvert, dans les coteaux de la Bièvre et, dans la vallée, des carrières d'argile. De nombreuses entreprises se développent alors : une peausserie, une briqueterie, des entreprises de travaux publics, etc. L'urbanisation progresse également : l'avenue de Fontainebleau, bordée d'entreprises de transport (dépôts de tramways et d'omnibus) et d'immeubles de rapport, est le lieu d'un important marché tandis qu'à l'arrière, et jusqu'à l'hospice, se développe un habitat pavillonnaire[18].

    Des projets de séparation d'avec Gentilly commencent alors à germer. Après diverses péripéties, celle-ci est accordée en [19].

    Les XXe et XXIe siècles : de la naissance du Kremlin-Bicêtre à nos jours

    L'histoire de la ville est liée, au début du XXe siècle, à celle du mouvement ouvrier. Les familles qui s'installent à cette époque au Kremlin-Bicêtre sont souvent modestes.

    Arrêté du 10 septembre 1900.

    Le premier maire, Eugène Thomas, élu en 1897, issu du mouvement coopératif, est un socialiste disciple d'Auguste Blanqui.

    Il applique rapidement une politique anticléricale avec, en 1897 un arrêté interdisant les processions religieuses sur la voie publique, puis, en 1900, un nouvel arrêté interdisant le port de la soutane. Toutefois, la justice de paix de Villejuif, devant qui étaient portées les affaires, acquittait les contrevenants et cet arrêt fut annulé pour vice de forme peu de temps après[20].

    Plus durablement, plusieurs rues sont rebaptisées avec des références à la Révolution française (rue Danton, rue du Quatorze-Juillet) ou à des penseurs républicains (Gambetta, Carnot, etc.).

    Une mairie est construite en 1903.

    De nouvelles industries s'implantent au début du siècle dans la ville, autour de l'avenue de Fontainebleau : notamment l'entreprise de charcuterie Géo, en 1913. Ses dirigeants et notamment son fondateur Georges Foucault, mènent une politique sociale et paternaliste. L'établissement propose ainsi à ses employés une cantine et une crèche dans le site ainsi que des logements, des jardins ouvriers et un stade. À son apogée, l'entreprise occupe 28 000 m2 de terrain et emploie 1 500 personnes qui transforment 200 porcs par heure[21]. L'entreprise, rachetée par le groupe Madrange, a ensuite été transférée dans les Yvelines et remplacée par un centre commercial.

    Eugène Thomas réélu plusieurs fois reste maire jusqu'à sa mort en 1919. Il est remplacé par Georges Gérard, également socialiste. Au congrès de Tours en 1920, ce dernier adhère au parti communiste, puis le quitte en 1923, pour rejoindre l'Union socialiste communiste[22] (parti qui rejoindra ensuite la SFIO).

    Zone, Kremlin-Bicêtre, en 1913.

    La ville voit alors se développer un habitat précaire proche du bidonville, notamment dans la zone des fortifications. La mairie encourage alors la construction de logements sociaux (les HBM), à partir des années 1920. Plusieurs lotissements sont également édifiés.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le maire, Georges Gérard, prête allégeance au maréchal Pétain et reste ainsi en fonction. Il sera abattu dans son bureau à la Libération, par des résistants.

    En 1945, le communiste Gabriel Brion est élu maire et le reste jusqu'en 1947, remplacé par Antoine Lacroix, élu sous l'étiquette SFIO, qui sera maire jusqu'à sa mort en 1983. Mme Decimo lui succède jusqu'en 1995. La municipalité est ensuite conquise par le chevènementiste Jean-Luc Laurent. Sous ses différents mandats, la ville a vu l'arrivée du centre commercial Okabé[23] en 2010 et l'ouverture de la médiathèque l'Écho, deux ans plus tard[24]. Un espace vert ouvert au public est créé, le parc Pinel[25].

    En , après avoir exercé pendant 20 ans la fonction de maire, Jean-Luc Laurent annonce sa démission[26]. Son premier-adjoint, Jean-Marc Nicolle, ancien conducteur de métro[27], lui succède le [28]. Conseiller municipal depuis 1995, il est également conseiller régional d'Île-de-France depuis 2010[29] et conseiller métropolitain à la métropole du Grand Paris.

    La commune du Kremlin-Bicêtre est membre de la métropole du Grand Paris depuis le [30]. Elle accueillera l'une des nouvelles gares de la ligne 14 du Grand Paris Express, Kremlin-Bicêtre hôpital[31].

    Politique et administration

    La mairie et son jardin.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [32], la commune faisait partie depuis sa création en 1896 du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de L'Haÿ-les-Roses, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription du Val-de-Marne.

    Lors de sa création, la commune faisait partie du canton de Villejuif du département de la Seine. En 1967, avec la création du Val-de-Marne, la commune devient le chef-lieu du canton du Kremlin-Bicêtre[33], dont la composition est modifiée à plusieurs reprises. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié et comprend la totalité des deux communes du Krémlin-Bicêtre et de Gentilly.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre, créée en 2000.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[34].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, créé par décret du [35], qui succède à l'ex-communauté d'agglomération de Val de Bièvre.

    Tendances politiques et résultats

    Plaque commémorative sur la mairie.

    La municipalité est fortement ancrée à gauche, à sa création, avec des premiers maires issus du mouvement ouvrier. Elle le restera jusque dans les années 1970. Le maire, Antoine Lacroix, qui avait été élu sous l’étiquette SFIO puis PS, rompt en effet en 1972 avec ce parti (lors de la signature du programme commun avec le parti communiste), pour rejoindre le Parti social-démocrate (qui fusionne ensuite avec l’UDF)[36].

    Son successeur, Claudine Decimo, est élu en 1983 sous l’étiquette du RPR, faisant temporairement basculer la municipalité à droite.

    Cependant, dès 1988, le siège de la dixième circonscription du Val-de-Marne, à laquelle est nouvellement attaché le Kremlin-Bicêtre[37] est remporté par le parti communiste qui le conserve jusqu’en 2012[38]. Aux élections législatives de cette année, le maire du Kremlin-Bicêtre, Jean-Luc Laurent, est élu député de la circonscription.

    En 1995, Jean-Luc Laurent (MDC) remporte la mairie et est réélu aux scrutins suivants[39].

    Les élections régionales sont ensuite également systématiquement remportées dans la commune par les candidats de gauche[40]. La candidate du PS arrive en tête aux premiers et deuxième tours de l'élection présidentielle de 2007.

    Lors des élections municipales des 23 et , la liste d'union de la gauche, conduite par Jean-Luc Laurent remporte les élections avec 55,34 % des voix[41].

    Lors du second tour des élections municipales le 28 juin 2020, la liste MRC-GRS-PS-GE-PP-RDG menée par Jean-Luc Laurent  qui avait bénéficié du ralliement de la liste PCF d'Ibrahima Traoré   remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 1 819 voix (34,24 %, 24 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant légèrement les listes menées respectivement par :
    - le maire sortant Jean-Marc Nicolle  élu en 2016 à la suite de la démission de Jean-Luc Laurent  (DVG (ex-MRC)-MDC-PRG, 1 767 voix, 6 conseillers municipaux élus) ;
    - Lionel Zinciroglu (LREM-MoDem  soutenu par les listes SL-LR-MR d'Enguerrand Delannoy et SE (ex-SOC) de Jean-Pierre Ruggieri[42]   1 725 voix, 5 conseillers municipaux élus) ;
    lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 62,03 % des électeurs se sont abstenus[43],[44].

    Politique locale

    Les résultats de l'élection municipale de 2020 ont été contesté par l'équipe du maire sortant et l'autre par celle du candidat et élu (LREM) Lionel Zinciroglu. Le Tribunal administratif de Melun les a annulées en raison de la diffusion tardive d'un tract anonyme, dans un contexte marqué par un très faible écart entre les trois listes en présence au second tour.

    Le maire élu ayant immédiatement décidé de faire appel, il reste en place jusqu'à ce que le Conseil d'État statue[45].

    Liste des maires

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    12 février 1897 9 février 1919 Eugène Thomas
    (1856-1919)
    PSR Ouvrier menuisier
    Conseiller général de Villejuif (1897 → 1908)
    Décédé en fonction
    9 février 1919 10 décembre 1919 Henri Rebersat   Premier adjoint, assure l'intérim après le décès d'Eugène Thomas
    10 décembre 1919 25 août 1944 Georges Gérard
    (1883-1944)
    SFIO puis SFIC
    puis USC puis SFIO
    Ouvrier menuisier, abattu dans son bureau à la Libération
    Conseiller d'arrondissement (1919 → 1929)
    Conseiller général de la 2e circonscription de Villejuif (1929 → 1935)
    Décédé en fonction
    25 août 1944 8 mai 1945 Émile Dangeville SFIO Président de la délégation spéciale issue du Comité de Libération,
    assure l'intérim après le décès de Georges Gérard
    8 mai 1945 26 octobre 1947 Gabriel Brion PCF Professeur de l'enseignement technique
    26 octobre 1947 12 avril 1983 Antoine Lacroix[46] SFIO puis PSD Médecin
    Député de la Seine (52e circ.) (1958 → 1962)
    Conseiller général de la Seine (Sceaux-Ouest) (1945 → 1953)
    Conseiller général de la Seine (Secteur 2) (1953 → 1959)
    Décédé en fonction
    22 juin 1983 juin 1995 Claudine Décimo RPR Fonctionnaire (Intérieur), adjointe au maire du précédent
    juin 1995 16 janvier 2016[47],[48] Jean-Luc Laurent MRC Député du Val-de-Marne (10e circ.) (2012 → 2017)
    Conseiller régional (2004 → 2012)
    Président de l'EPFIF (2007 → 2012)
    Démissionnaire
    16 janvier 2016[49] 4 juillet 2020 Jean-Marc Nicolle ex-MRC Conducteur de métro
    Conseiller régional (2010 →)
    Président du Forum métropolitain du Grand Paris (2017 → 2018[50])
    4 juillet 2020[51] En cours
    (au 12 février 2021)
    Jean-Luc Laurent MRC-GRS Président du MRC (depuis 2010)
    Vice-président de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre

    Politique de développement durable

    Un ramassage sélectif des ordures ménagères est organisé par l'intercommunalité.

    La commune dispose d’assez peu d’espaces verts au regard de sa population. Le seul parc d’une surface importante est le parc Pinel (12 000 m2).

    Jumelages

    Le Kremlin-Bicêtre n’est jumelé avec aucune autre commune[Quand ?].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 24 850 habitants[Note 4], en diminution de 3,92 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    10 80411 83013 01814 90716 83018 91117 45317 03814 072
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    15 61818 83420 79820 06117 54319 34823 72425 56726 131
    2016 2018 - - - - - - -
    25 29224 850-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de la commune a connu une croissance continue de sa création jusqu'au début des années 1930. Une nette régression s'est alors manifestée, comme dans d'autres communes des environs de Paris, avec une décroissance jusqu'au milieu des années 1940, suivie d'une hausse continue jusqu'à la fin des années 1960, puis une nouvelle baisse dans les années 1970, due à la désindustrialisation. La croissance a ensuite repris de façon continue, à partir des années 1980.

    Pyramide des âges en 2007
    Pyramide des âges à Le Kremlin-Bicêtre en 2007 en pourcentage[54].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,1 
    3,0 
    75 à 89 ans
    6,3 
    8,6 
    60 à 74 ans
    10,1 
    16,9 
    45 à 59 ans
    18,5 
    25,3 
    30 à 44 ans
    22,2 
    27,2 
    15 à 29 ans
    24,3 
    18,6 
    0 à 14 ans
    17,5 
    Pyramide des âges du département du Val-de-Marne en 2007 en pourcentage[55].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,9 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,4 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,2 
    19,7 
    45 à 59 ans
    19,7 
    23,3 
    30 à 44 ans
    22,4 
    21,1 
    15 à 29 ans
    20,3 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,2 

    La population est relativement jeune, en âge (42 % de moins de 30 ans) et en ancienneté dans la commune (65 % des ménages ont emménagé dans les 10 dernières années et 16 % dans les deux dernières années)[56].

    Autres éléments

    On notera que la densité de population de la commune est très élevée : près de 17 000 habitants par km2, en moyenne, alors même que l'emprise de l'hôpital et du fort sont importantes.

    Par ailleurs, en 2006, 53 % de la population non scolarisée de 15 ans et plus a un diplôme au moins égal au baccalauréat[56].

    Enseignement primaire et secondaire en 2010

    Enseignement supérieur en 2010

    Manifestations culturelles et festivités

    Le festival RussenKo, organisé par la ville du Kremlin-Bicêtre, est consacré aux arts et cultures russe et russophones. Il se déroule chaque dernier week-end de janvier depuis 2010.

    Deux festivals sont organisés tous les ans au mois de mai par deux associations étudiante du campus de l'EPITA: Epitanime, convention sur l'animation et Prologin, la finale du concours national de programmation.

    Par ailleurs, certaines représentations de festivals du Val-de-Marne se tiennent chaque année à l'ECAM (Espace culturel André-Malraux) : notamment le festival sons d'hiver et la biennale nationale de danse du Val-de-Marne.

    Santé

    La ville abrite un important centre hospitalier : l'hôpital Bicêtre.

    Sports

    La commune dispose de nombreux équipements sportifs :

    • un stade de football avec une piste d’athlétisme (stade des Esselières) ;
    • une piscine intercommunale, gérée par la CAVB (communauté d'Agglomération du Val-de-Bièvres) puis par l'EPT 12) ;
    • trois gymnases municipaux : le gymnase Jacques-Ducasse, la Halle des Sports et le CO.S.E.C. Elisabeth-et-Vincent-Purkart).

    En outre, plusieurs associations opèrent au Kremlin-Bicêtre sur la pratique sportive :

    Médias

    La ville publie un magazine mensuel, ADN kb (anciennement Le Kremlinois), qui présente l'actualité de la ville.

    Cultes

    La commune comprend deux églises celle de la Sainte-Famille et celle du Saint-Curé-d'Ars, un temple, une synagogue, une salle du royaume des Témoins de Jéhovah et un lieu de prière pour les musulmans[Quand ?]. Le lieu de sépulture de la commune est le cimetière du Kremlin-Bicêtre.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, les taux d'imposition aux taxes locales étaient de :

    • 20,95 % pour la taxe d'habitation dont 13,96 % pour la commune,
    • 38,17 % pour la taxe foncière dont 23,20 % pour la commune,
    • 23,31 % pour la taxe professionnelle (pas de taux communal).

    Ces taux n'ont pas augmenté entre 2008 et 2009 pour la part communale, après une forte augmentation du taux communal de taxe foncière en 2007 (de 4 points).

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 308 €, ce qui plaçait Le Kremlin-Bicêtre au 13 481e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[59].

    Emploi

    En 2006 les actifs représentaient 75,8 % de la population avec un taux de chômage de 8,4 % et la majeure partie de la population (plus de 80 %) travaillait en dehors de la commune[56].

    Depuis la fermeture des dernières grandes entreprises industrielles de la ville (notamment l’usine de salaisons Géo en 1997[60]), la très grande majorité des Kremlinois est employée dans le secteur tertiaire, à 94 %[56].

    L'employeur le plus important de la commune est l'hôpital Bicêtre.

    La ville accueille également la direction centrale interarmées des réseaux d'infrastructure des systèmes d'information de la Défense.

    Entreprises et commerces

    La commune comprend, outre de nombreux petits commerces, quatre supermarchés et un centre commercial comprenant un hypermarché.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune est récente (1896), le patrimoine architectural est donc réduit. On notera cependant :

    Équipements culturels

    Espace culturel André-Malraux.

    La commune dispose d'une salle de spectacle : l'ECAM (espace culturel André-Malraux) d'un conservatoire (danse, musique et théâtre) et d'une médiathèque, « l'Écho », ouverte en 2012.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Logotype du Kremlin-Bicêtre.

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    De gueules au Kremlin terrassé d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'une tour d'or ouverte et ajourée du champ, accostée de deux merlettes aussi d'or[63].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Madeleine Leveau-Fernandez, Histoire du Kremlin-Bicêtre : l'identité d'une ville, Le Kremlin-Bicêtre, Ville du Kremlin-Bicêtre (éd.), , 160 p. (ISBN 2-9510648-0-2) ; rééd. Ville du Kremlin-Bicêtre et éditions de l'Atelier, 2013, 196 p. (ISBN 978-2-7082-4227-2)

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Ville du Kremlin-Bicêtre | », sur www.kremlinbicetre.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
    11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 3, Formations dialectales, Genève, Droz, 1998, no 30453, p. 1728.
    12. Louis Moulin, « Uchronies toponymiques : ma ville a un nom de parc d’attraction », 4 mai 2015.
    13. Ernest Nègre, op. cit., no 30173, p. 1712.
    14. Paul Bru, Histoire de Bicêtre, vol. 1, Paris, Progrès médical, , 480 p. (lire en ligne).
    15. Madeleine Leveau-Fernandez, Histoire du Kremlin-Bicêtre : l'identité d'une ville, vol. 1, Le Kremlin-Bicêtre, Ville du Kremlin-Bicêtre, , 160 p. (ISBN 2-9510648-0-2).
    16. Georges Poisson, Le Val-de-Marne : Art et histoire, Paris, Les éditions de Minuit, , 570 p..
    17. Jean Juvenel Des Ursins, Histoire du Roi Charles VI, Paris, .
    18. Notice no IA94000293.
    19. « N° 32298 - Loi qui distrait de la commune de Gentilly (Seine) la section du Kremlin-Bicêtre et l'érige en municipalité distincte : 13 décembre 1896 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 54, no 1842, , p. 229 - 230 (lire en ligne).
    20. « Le Kremlin-Bicêtre fief de l'anticléricalisme », sur leparisien.fr, .
    21. « L'histoire d'une usine de charcuterie », Le Parisien, (lire en ligne).
    22. Alain Croix, Histoire du Val de Marne, Messidor, (ISBN 978-2-209-05955-3), p. 245.
    23. « C'est le grand jour pour le centre commercial Okabé », sur leparisien.fr (consulté le ).
    24. « Le Kremlin-Bicêtre : « Nous avons transformé le métier de bibliothécaire » », sur leparisien.fr (consulté le ).
    25. « Le parc Philippe Pinel | Ville du Kremlin-Bicêtre », sur kremlinbicetre.fr (consulté le ).
    26. « Au Kremlin-Bicêtre, le maire Jean-Luc Laurent passe le flambeau à Jean-Marc Nicolle | 94 Citoyens », sur 94 Citoyens, (consulté le ).
    27. « Jean-Marc Nicolle (MRC) devient maire du Kremlin-Bicêtre », sur leparisien.fr (consulté le ).
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    29. « NICOLLE », sur iledefrance.fr (consulté le ).
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    31. « Kremlin Bicêtre Hôpital - Société du Grand Paris », sur Société du Grand Paris (consulté le ).
    32. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
    35. Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
    36. Brice Soccol et Patrick Lafarge, 577 députés à élire : dictionnaire des circonscriptions, Paris, Societé Générale de Presse, , 772 p. (ISBN 978-2-901484-01-1).
    37. À la suite du redécoupage des circonscriptions électorales de 1986.
    38. Député Jean-Claude Lefort aux élections de 1988, 1993, 1997 et 2002 et Pierre Gosnat en 2007.
    39. Élections municipales de 2001 et 2008.
    40. la liste de Jean-Paul Huchon arrive en tête dans la commune en 1998, 2004 et 2010.
    41. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    42. Lucile Métout, « Municipales au Kremlin-Bicêtre : une «union historique» autour de Lionel Zinciroglu (LREM) : Jean-Pierre Ruggieri (DVG) et Enguerrand Delannoy (Libres !) rejoignent la liste du candidat Marcheur. Une surprise pour « changer définitivement les choses », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Classé troisième le 15 mars, il annonce faire équipe avec Enguerrand Delannoy (11,23 %), Libres!, et le DVG Jean-Pierre Ruggieri (9,89 %). Les membres d'« Ensemble changeons le KB » se sont faits connaître en préfecture à 9h30 ce mardi. Leur « union historique » dont se félicite le leader signe la configuration d'une triangulaire pour le second tour des municipales, dans cette ville où quatre têtes de liste pouvaient se maintenir ».
    43. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    44. Lucile Métout, « Municipales au Kremlin-Bicêtre : Jean-Luc Laurent de retour au bercail : L’ancien maire reprend l’écharpe qu’il avait confiée à Jean-Marc Nicolle (ex-MRC) début 2016. Il accède donc à un 5e mandat et promet de «r emettre de la sérénité » dans la ville », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « C'est peu dire qu'il gagne d'une courte tête. À l'issue d'une campagne menée par neuf puis trois prétendants, l'ancien maire Jean-Luc Laurent (MRC-GRS) remporte les municipales au Kremlin-Bicêtre avec seulement 52 voix d'avance sur le sortant Jean-Marc Nicolle (ex-MRC) et 94 voix de plus que Lionel Zinciroglu (LREM). Il y a fort à parier qu'un recours sera engagé sous peu pour tenter de déplier le mouchoir de poche après une campagne tendue ».
    45. Fanny Delporte, « L’élection municipale annulée au Kremlin-Bicêtre : Jean-Marc Nicolle, ancien maire et candidat (ex-MRC) l’a annoncé ce vendredi soir. Le maire (MRC-GRS) Jean-Luc Laurent fait appe », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    46. Notice LACROIX Antoine par Gilles Morin, Claude Pennetier, version mise en ligne le 27 août 2009, dernière modification le 9 septembre 2011
    47. Lucile Métout, « Le Kremlin-Bicêtre : «Je quitte la fonction de maire mais pas ma ville» », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
    48. Anne-Laure Abraham, « Comme une passation de pouvoir au Kremlin-Bicêtre », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
    49. « Jean-Marc Nicolle (MRC) a été élu maire », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
    50. « Le maire du Kremlin-Bicêtre remplacé à la tête du Forum métropolitain : Ce vendredi, les ex-présidents du syndicat mixte ont demandé à Jean-Marc Nicolle (ex-MRC) de démissionner, suite à sa mise en examen notamment pour trafic d’influence », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    51. « Jean-Luc Laurent, votre maire : Jean-Luc Laurent a été élu maire du Kremlin-Bicêtre le 4 juillet 2020 », La municipalité, sur https://kremlinbicetre.fr (consulté le ).
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    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    56. résultats du recensement INSEE 2006 consultables sur le site de l'INSEE avec une analyse publiée dans Le Kremlinois octobre 2009, n°114 pages 12-15.
    57. nombre d'élèves pour la rentrée 2009/2010 selon site internet de l'Académie de Créteil.
    58. « site internet du CSAKB ».
    59. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
    60. Voir document de l’écomusée du Val-de-Bièvre.
    61. « Ancien hospice de Bicêtre », notice no PA00079883, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Notice no IA94000304, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. Banque du Blason.
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