Fresnes (Val-de-Marne)
Fresnes est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Fresnes | |||||
L'église Saint-Éloi. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||
Maire Mandat |
Marie Chavanon (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 94260 | ||||
Code commune | 94034 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fresnois | ||||
Population municipale |
28 230 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 7 885 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 45′ 18″ nord, 2° 19′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 89 m |
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Superficie | 3,58 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de L'Haÿ-les-Roses | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | fresnes94.fr | ||||
Le centre pénitentiaire de Fresnes est l'un des plus importants centres pénitentiaires de France.
Géographie
Localisation
Fresnes se trouve à 12 kilomètres au sud du centre de Paris. Située au sud-ouest du département du Val-de-Marne, la commune jouxte les départements des Hauts-de-Seine (Antony) et de l'Essonne (Wissous).
Hydrographie
Fresnes est traversée par la Bièvre qui coule de nouveau à l'air libre depuis 2003 sur un tronçon de 200 mètres dans le parc des Prés de la Bièvre, ainsi que par le ru de Rungis. La Bièvre était divisée en 2 bras venant d'Antony en amont :
- le bras mort divisé en multiples dérivations serpentait dans les prairies où ont été aménagés au cours des années 1960-1970 des ensembles d’immeubles collectifs La Peupleraie et le Domaine du Moulin de Berny.
Le confluent avec le ru de Rungis, affluent qui prend sa source à Rungis au lieu-dit la Colline Cacao, était situé dans ces prairies à proximité de l’emplacement du carrefour de la rue Yvon avec le boulevard Pasteur. La Bièvre recevait également au sud-ouest du domaine de la Peupleraie le ru de Morteau qui s’écoulait de l’extrémité sud du grand canal du parc de Sceaux, traversait le territoire de la commune d’Antony et un très modeste ruisseau, le ru de Fresnes qui prenait sa source près de la rue de la Source. Son cours était situé entre les actuelles rues Ambroise-Roux et de Verdun, traversait cette rue et se jetait dans la Bièvre près de l’avenue Pasteur. Le ru de Fresnes a disparu vers 1925 dans les lotissements pavillonnaires.
- Le bras vif à la limite avec Antony sur le tracé de la Promenade du Barrage et en ligne droite jusqu'à la rue Léon Bernard à la limite communale. Ce bras artificiel alimentait le moulin de Berny accolé à l'ancien château de Berny dont le parc loti en 1905 s'étendait à Antony jusqu'à la route nationale 20.
- Le bras mort et le bras vifs se rejoignaient près de la route nationale 186. Au nord de la RN 186, la Bièvre s’écoulait dans des prairies entre les futures rues de la Cité Jeanne d’Arc et du Professeur Bergonié à l’arrière des pavillons, croisait la rue Louis Lépine, traversait la ZA des prés où le parcours de la rivière, non accessible, correspond au dallage[1].
En aval de cette zone, Fresnes a financé en 2003 la création du parc des Prés de la Bièvre[2] avec mise au jour d'un tronçon de 200m de la Bièvre pour un coût de construction d'un demi-million d'euros[3]
Depuis 1985, la ville exploite les ressources géothermiques pour le chauffage urbain.
Climat
Le climat de Fresnes est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus proche est celle de l'aéroport d'Orly. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony avec celui de quelques grandes villes françaises :
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Orly[4] (Fresnes) | 1 797 | 615 | 16 | 20 | 31 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1,3 | 3 | 5,3 | 8,8 | 11,9 | 13,8 | 13,4 | 11,2 | 7,9 | 3,8 | 1,6 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,4 | 6,8 | 9,8 | 13,5 | 16,7 | 18,9 | 18,6 | 16 | 11,9 | 6,8 | 4,1 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,5 | 10,7 | 14,2 | 18,1 | 21,5 | 24 | 23,8 | 20,9 | 15,9 | 9,8 | 6,6 | 14,9 |
Précipitations (mm) | 51,9 | 44,8 | 50,8 | 46,6 | 57,8 | 50,5 | 50,1 | 46,5 | 52 | 53,2 | 58,1 | 53,1 | 615,4 |
Humidité relative (%) | 86 | 80 | 76 | 72 | 72 | 71 | 70 | 71 | 77 | 83 | 86 | 86 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Nombre de jours avec gel | 12,4 | 10,3 | 7 | 1,6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 5,4 | 11,6 | 48,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Record de froid (°C) date du record |
−16,8 1985 |
−15 1956 |
−9,4 2005 |
−4,3 1921 |
−1,3 1957 |
3,2 1975 |
6,7 1922 |
5,6 1923 |
1,7 1952 |
−3,9 1955 |
−9,6 1921 |
−13,3 1964 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 2003 |
20 1990 |
24,5 1955 |
29,4 1949 |
35 1922 |
37 1947 |
39,2 1947 |
40 2003 |
33 1949 |
31,3 1921 |
20,1 1993 |
17,3 1989 |
Voies routières
- Par les autoroutes l'A6 et son l'échangeur avec l'A10 (axe nord/sud) ainsi que l'A86 sortie Fresnes (axe est/ouest).
- N 20 depuis la porte d’Orléans jusqu’au carrefour de la Croix de Berny, puis direction Fresnes centre-ville.
Pistes cyclables
Fresnes contient peu de pistes cyclables. La principale fait l'ensemble du parc Médicis.
Transports en commun
8 lignes de bus relient Fresnes à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
- lignes du réseau RATP RATP Tvm 184 186 187 286 396 v2
- La ville est desservie depuis le 21 juillet 2007 par le Trans-Val-de-Marne ( RATP Tvm).
- Depuis septembre 2007, la ligne de RATP v2 va de Fresnes à L'Haÿ-les-Roses.
Trois stations de RER desservent Fresnes mais sont situées sur le territoire d'Antony :
- La station Chemin d'Antony du RER C, en zone 4.
- Les stations Antony et La Croix de Berny du RER B, en zone 3.
Urbanisme
Typologie
Fresnes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Morphologie urbaine
Une caractéristique de la commune est d'avoir son territoire fragmenté par les deux axes majeurs que sont l'A6 et l'A86. Ainsi on trouve, d'est en ouest :
- à l'est de l'A6A et de l'A6B, la plaine agricole de Montjean et le parc d'activités Médicis ;
- immédiatement à l'ouest de ces voies, l'éco-quartier et les parcs d'activité de la Cerisaie (nord et sud) ;
- enfin, sur la moitié ouest du territoire, le secteur résidentiel, lui-même séparé en quartiers nord et sud par l'A86, une partie du quartier nord étant de surcroît elle-même isolée par le domaine pénitentiaire.
Quartiers
Fresnes compte plusieurs cités et résidences :
- Le Clos La Garenne (Centre-Ville)
- Le Val de Bièvre "Les 32" (Centre-Ville)
- Les Thibaudes (quartiers Sud)
- Toit & Joie (quartiers Sud)
- Maurice Ténine (Centre-Ville)
- La Sablonière "La Poterne" (quartiers Sud)
- La Cerisaie (quartiers Sud)
- La Peupleraie (quartiers Ouest)
- Les Anémones (quartiers Ouest)
- Les Gémeaux (quartiers Sud)
- Les Tourvoies (quartiers Sud)
- La Fosse aux Loups (quartiers Nord)
- La Lutece (quartiers Nord)
- La Vallée aux Renards (quartiers Nord)
- Charcot-Zola, quartier Emile-Zola (quartiers Nord)
- Les Groux (quartiers Nord)
- Bergonie-Frères Lumière (quartiers Nord)
- Les Corsaires (quartiers Nord)
Projets d'aménagements
Fin 2010, les grands chantiers concernaient[14] :
- le quartier Charcot-Zola avec la construction d'un centre de protection maternelle et infantile (PMI) et une crèche départementale.
- le quartier des Frères-Lumière avec la restructuration du groupe scolaire des Frères Lumière, la construction de la nouvelle école maternelle et deux programmes de logements
- le chantier de la Cité-Scolaire, avenue de la République sur le site de l'ancien collège Saint-Exupéry et du CAPAS qui sera délocalisé : il consiste en la création d'une "cité scolaire" comprenant le nouveau collège Saint-Exupéry reconstruit et la création d'une école maternelle et primaire.
Par ailleurs, des travaux relatifs à l'aménagement de l'A86 devaient se terminer mi-janvier 2011[15] : mise en sécurité du tunnel de l'A86 (fin décembre 2010, 4 nuits par semaine) et travaux d'étanchéité et de réfection des joints du pont enjambant l'A86 avenue de la Cerisaie.
Un écoquartier, situé à la Cerisaie, est en construction et est habité depuis la fin 2014[16]. Ce projet est le lauréat 2011 du concours régional Nouveau Quartier Urbain (NQU). L'écoquartier comporte notamment l'Îlot K, un immeuble novateur dans son approche car, de forme allongée et arrondie, longeant l'autoroute A6, il joue le rôle de mur anti-bruit géant pour le reste du quartier[17].
Toponymie
L'étymologie du nom vient vraisemblablement de plantations de frênes en ces lieux.
Histoire
Du village de Frènes à la seigneurie de Berny
La ville s'est appelée Frènes, Frènes les Rungis.
C'est dans une bulle du pape Eugène III, en 1152, que l'on voit la première mention du nom du village, stipulant que le prieuré de Longpont y possède le tiers des dîmes[18].
En 1442, le roi Charles VI, donne les terres de Bernies (Berny) et d'Antony qu'il a confisquées à Alexandre le Boursier, à un bourgeois de Paris Jehan Sac. En 1601, Philippe de Cannaye, ambassadeur de France à Venise, est seigneur de Fresnes-lez-Rungis, il meurt et laisse sa terre à son fils en 1610.
Cette seigneurie passe ensuite à Pierre I Brûlart, seigneur de Berny et son épouse, Marie Cauchon, Dame de Sillery, puis à leur fils, Nicolas Brûlart de Sillery, et au fils de celui-ci, Pierre II Brûlart, (1583-1640, vicomte de Puiseux et secrétaire d'État aux Affaires étrangères, (1617-1626), marquis de Sillery, baron du Grand-Pressigny. Ambassadeur en Espagne, ce dernier va la réunir à Berny, liant ainsi les deux fiefs et faisant faire de son château de Berny un véritable palais, par François Mansart qui y fait ses premières armes, vers 1640. Les propriétaires seront successivement le premier Président au Parlement de Paris, Pomponne II de Bellièvre, qui rendra sa demeure célèbre en y tenant les réunions secrètes des instigateurs de la Fronde en (1648-1649). Puis elle passe à Hugues de Lionne pour qui cette seigneurie sera érigée en baronnie. Après son fils qui lui succède, la terre passe en 1646, à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, ainsi que le château de Berny, elle en fait la maison de campagne de ses abbés commendataires.
La construction de la prison
La commune est occupée le , par les Prussiens. Les grands événements de la fin du XIXe siècle seront la construction de la prison de 1895 à 1900, qui, de 1940 à 1950, servit de lieu d'enfermement, pour de nombreux résistants, puis de nombreux collaborateurs.
La Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, l'institut des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°298[20].
La Seconde Guerre mondiale
Le 22 août 1944, le général Leclerc reçoit enfin l’ordre de foncer vers Paris. Il décide de contourner la capitale par le sud pour éviter de se confronter aux défenses allemandes installées à l’ouest. Le groupement tactique du colonel Billotte passe par Longjumeau puis Antony en suivant la nationale 20. Arrivés à la Croix-de-Berny le 24 en soirée, ils sont pris sous le feu des canons installés au carrefour et à la prison de Fresnes. Il leur est impossible de passer sous les tirs ennemis.
Plusieurs groupes sont alors chargés de prendre des itinéraires différents pour faire taire l’artillerie allemande.
Le premier groupe parvient à anéantir le canon et son dépôt de munitions installés sur le carrefour en passant par la rue Velpeau.
Le second, constitué de trois chars, monte à la mairie de Fresnes pour emprunter ensuite l’avenue de la République. Devant l’édifice municipal éclatent quelques combats rapides qui font plusieurs blessés. Ceux-ci seront soignés dans la grande salle de la mairie servant alors de poste de secours temporaire. En descendant l’avenue, vers 19h, les chars sont ralentis car l’un d’entre eux, La Marne, est détruit par un obus.
Le char Notre-Dame-de-Lorette de la section Christen passe par l’avenue de Choisy (actuelle avenue de la Division Leclerc) et par un tir bien placé détruit le canon qui défendait l’entrée de la prison mais emporté par son élan, il tombe dans la Bièvre.
A 20h, les défenses allemandes de la prison de Fresnes sont enfin réduites au silence et les prisonniers politiques libérés. En effet, dès 1940, l’occupant prenait possession puis administrait l’établissement pénitentiaire où de nombreux résistants seront détenus dont Germaine Tillon, Louis Armand, Marc Sangnier, Berty Albrecht.
Fresnes est maintenant libérée mais il est tard, la division Leclerc stoppe ses effectifs. Le général Leclerc ordonne au capitaine Dronne de prendre quelques unités et de rentrer dans Paris pour montrer aux habitants que la Libération est proche. Tandis que Dronne atteint l’Hôtel de Ville de Paris à 21h22, Fresnes enterre les soldats de la 2e DB morts pour les libérer.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[21], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne et son arrondissement de l'Haÿ-les-Roses après un transfert administratif effectif le .
La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Fresnes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de L'Haÿ-les-Roses.
Fresnes relève du Tribunal d'Instance de Villejuif et du Tribunal de Grande Instance de Créteil. La ville est aussi dotée d'un Centre pénitentiaire - maison d'arrêt, avec un établissement public de santé national et est le siège de la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Paris. Cf. coordonnées de ces établissements[22] et des associations intervenant auprès du centre pénitentiaire[23].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération du Val-de-Bièvre, créée le .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[24].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc également partie depuis le de l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre créé par décret du [25].
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démocratie participative
La démocratie locale à Fresnes s’exprime au travers d'un conseil municipal d'enfants, d'un conseil des adolescents, et des conseils de quartiers (dirigés par un bureau composés de citoyens tirés au sort et qui se réunissent en assemblées plénières).
Politique environnementale
Plusieurs parcs et jardins : le parc des Sports, le parc André-Villette, le parc des Sports et promenade du bassin de Tourvoie, le parc du Moulin de Berny, le square du Clair Vallon, le square Julien-Chailloux, le terrain de la Roulée, le square Tour-aux-Chartiers, le square de la Paix, le parc des Prés de la Bièvre et le parc Ténine.
Une centrale de géothermie[33] a été mise en service en 1986 ainsi qu'une centrale de cogénération en 1998 pour la desserte du Nord de la ville en chauffage et eau chaude. En 1999, la municipalité et la Société Fresnoise de Chaleur (Sofrechal) raccordent encore de nouveaux ensembles immobiliers portant le réseau à 4 500 équivalent-logements desservis (aujourd'hui, on atteint le nombre de 5 350 équivalent-logement).
En mars 2004, à la suite d'un partenariat conseil régional Ile-de-France, ADEME et collectivités territoriales, un plan local était signé prévoyant des travaux de raccordement d’un ensemble de 1 474 équivalent-logements existants et 627 équivalent-logements nouveaux à ce réseau sur la période 2003-2006.
Cependant la gestion de ce réseau s'est toutefois avéré problématique et sujette à caution, occasionnant de nombreux dysfonctionnements, contentieux et pannes[34]. Un différend[35] a de fait opposé la Société d'investissement en énergie (SINERG) à Électricité de France (EDF) sur les conditions financières de la réalisation du raccordement d'une installation de cogénération au réseau public de distribution. En effet, deux réseaux, l'un au nord, l'autre au sud coexistent que la ville souhaite relier et en confiant la gestion pour trente ans à une entreprise privée par une concession de travaux publics. Ce qui n'est pas sans inquiéter les usagers et diverses associations qui se mobilisent[36].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 28 230 habitants[Note 4], en augmentation de 5,95 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Fresnes est située dans l'Académie de Créteil.
Établissements scolaires
La ville compte six écoles maternelles : Les Capucines, Les Blancs-Bouleaux, Les Marguerites, Les Tulipes, Les Coquelicots, Barbara ; sept écoles élémentaires: Louis-Pasteur, Emile-Roux, Jean-Monnet, Les Frères-Lumière, Robert-Doisneau, Barbara, Théodore-Monod ; trois collèges : Francine-Fromond, Antoine-de-Saint-Exupéry, Jean-Charcot ; et un lycée. Ce dernier, le lycée Frédéric-Mistral (en)[43], possède l'un des meilleurs taux de réussite du Val-de-Marne avec 98,5 % de réussite au baccalauréat scientifique en 2005.
Manifestations culturelles et festivités
L'activité culturelle[44] est assez variée : du spectacle vivant aux arts plastiques, du cinéma à la musique, trois structures municipales, deux structures de l’agglomération du Val-de-Bièvre et trois structures associatives coexistent, ainsi que les expositions temporaires, ou encore les associations qui ont une pratique et un enseignement artistique. Grange Dîmière - Théâtre de Fresnes, École d'arts de Fresnes (ex-CAPAS), Conservatoire à rayonnement départemental (CRD), Écomusée, MJC intercommunales où a commencé la carrière du groupe Tryo, AVARA, Théâtre en Rond, Espace d'Art Chaillioux (expositions artistiques) ainsi que la bibliothèque municipale Gabriel-Bourdin.
La bibliothèque de Fresnes organise aussi un grand nombre d'évènements.
Santé
Le centre municipal de santé (CMS)[45] est désormais implanté dans de nouveaux locaux en centre-ville.
Divers services et équipements sont disponibles.
Sports
Outre la piscine intercommunale[46], l'école municipale des sports[47], de nombreux équipements sportifs[48] dont 2 stades, 7 gymnases, ainsi que, en plus des associations sportives des trois collèges, des associations sport et jeunesse parmi lesquelles :
- Association amicale et sportive de Fresnes (AAS FRESNES)
- Amicale des plongeurs fresnois (APF)
- Club de randonnée de la MJC de Fresnes
Cultes
- Culte catholique : église Notre-Dame-de-la-Merci, église Saint-Éloi, église Saint-Paul de-la-Vallée-aux-Renards.
- Culte protestant : église protestante évangélique.
- Culte musulman : ACMEF (Association culturelle musulmane et éducative de Fresnes).
- Synagogue d’Antony pour le culte judaïque.
Économie
À la suite de la création en 2000 de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre (C.A.V.B) le tissu économique s'est diversifié, notamment en se dotant d'une pépinière d'entreprises. Les 7 communes de la C.A.V.B comptent plus de 8000 établissements dont près de 4000 entreprises, essentiellement des PME-PMI, et 41 000 salariés. La C.A.V.B a permis la mise en place de la taxe professionnelle à taux unique (T.P.U). Principale ressource et moteur de développement, cette taxe est aussi un indicateur de dynamisme : augmentation de 5 % des bases de taxe professionnelle pour l’année 2004[49]. Des associations viennent en soutien aux Fresnois[50].
Le Val de Bièvre s’inscrit dans la "Vallée Scientifique et Technologique de la Bièvre", qui est un pôle d’activité majeur en matière de santé/recherche, permettant de disposer d'un pôle de formation développé (250 écoles), et constitue un pôle d’excellence dense (sur 90 km² de Clamart à Villejuif et d’Antony à Gentilly) notamment dans les métiers de la santé avec pas moins de 25 établissements hospitaliers et près de 50 laboratoires de recherche scientifique et technologique.
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 20 577 €, ce qui place Fresnes au 2 561e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[51].
Emploi
- Nombre d’entreprises : 260
- Nombre d’emplois : 7 067
Entreprises et commerces
- Nombre d’entreprises : 260
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La ferme de Cottinville[52] est un ancien corps de ferme qui appartenait à la seigneurie de Fresnes du XIIe siècle à la Révolution. Elle abrite un écomusée[53], un conservatoire à rayonnement départemental (CRD)[54], ancienne école nationale de musique, et la salle de spectacles de la Grange Dîmière[55].
- L'église Saint-Éloi, au centre-ville, est en partie de la fin du XIIe siècle. Elle a été restaurée en 1953. Elle est composée d'une nef, encadrée de bas-côtés, sans transept, avec un chevet plat, refait et percé d'un triplet. La dernière travée de la nef forme le chœur en voûtes d'ogives, partie la plus ancienne. On y trouve à l'intérieur : une dalle armoriée de Philippe de Cannaye, une jolie statue en pierre de la Vierge à l'Enfant, à l'autel du bas-côté sud, un tableau d'Étienne Jeaurat (1699-1789), L’Annonciation, qui provient de l'église Saint-Séverin. Le clocher renferme une cloche dont le parrain est M. le comte de Clermont et la marraine Mlle Leduc[Note 5].
- Le château de Berny situé entre Fresnes et Antony fut réaménagé par Mansart en 1623. Il n'en reste aujourd'hui que des vestiges : une façade du XVIIe siècle, désormais incorporée à un immeuble d'habitation, est classée aux Monuments Historiques[56].
- Le château de Tourvoie, situé boulevard des Prés.
- La maison d’arrêt de Fresnes construite en 1898, elle est, avec Fleury-Mérogis et la Santé, l’un des trois grands établissements pénitentiaires de la région parisienne ainsi que l'un des plus importants de France. D’une capacité de 1 444 places, elle accueillait 1 641 personnes détenues au 28 juin 2005. C'est de cette prison qu'a eu lieu, le 12 mars 2003, la spectaculaire évasion d'Antonio Ferrara.
- Maison du Champ de Courses, situé au n° 20 de l'avenue Paul-Vaillant-Couturier, ce champ de courses célèbre de 1834 à 1848 était situé partie sur Antony, partie sur Fresnes à la Croix-de-Berny. Il ferma définitivement en 1893. L'inscription « Haras de Berny-Pavillon des Courses » en gardait le souvenir.
- Marché couvert, réalisé en 1954 ; intéressante architecture de couverture en béton.
- Croix, rue de Wissous, sentier des Glaises et chemin de la Tour-aux-Chartiers, croix de pierre du XIIIe siècle, provenant sûrement de l'ancien cimetière (qui était peut-être à cet emplacement). Elle est ornée de deux figures du Christ et de la Vierge très abîmées.
- Regard n°3 de l'aqueduc Médicis (regard de la Loge)[57], au chemin de Rungis, encore en plein champ au milieu du XXe siècle au nord de la route de Choisy, c'est un regard de l'aqueduc d'Arcueil qui se présente comme au XVIIe siècle. Édifice trapu, avec un toit en écailles, coiffé d'un lanternon. Les regards n°4 et n°5 sont également situés sur la commune.
- L'église Saint-Paul de-la-Vallée-aux-Renards.
Patrimoine culturel
L'activité culturelle est assez variée : du spectacle vivant, aux arts plastiques, du cinéma à la musique, trois structures municipales, deux structures de l’agglomération du Val-de-Bièvre et trois structures associatives coexistent, ainsi que les expositions temporaires, ou encore les associations qui ont une pratique et un enseignement artistique. Grange dîmière - Théâtre de Fresnes, École d'arts de Fresnes (ex-CAPAS), Conservatoire à rayonnement départemental (CRD), Écomusée, MJC, AVARA, Théâtre en Rond, Espace d'Art Chaillioux (expositions artistiques)[58] ainsi que la bibliothèque municipale Gabriel-Bourdin.
La bibliothèque de Fresnes[59] : initialement installée dans une salle de la mairie, son importante fréquentation a amené la construction, fin 1976, d'un bâtiment préfabriqué aménagé au 26, rue Maurice-Ténine pour accueillir la bibliothèque, parallèlement à la création d'une bibliothèque annexe dans le quartier Nord, avant la construction, à l’entrée du parc André-Villette, d’un nouveau bâtiment à l’architecture moderne et plus adaptée, inauguré en mai 1999.
Personnalités liées à la commune
- Augustine-Suzanne Brohan (1807-1877), actrice, inhumée au cimetière de Fresnes.
- Léon Gastinel (1823-1906), violoniste et compositeur de musique, est mort à Fresnes.
- Albert Roper (1891-1969), aviateur, a vécu et est inhumé à Fresnes.
- Alain Delon (1935), acteur et homme d'affaires, a grandi à Fresnes.
- Le groupe Tryo (1996), formé à la MJC de Fresnes.
- Maurice Ténine (1907-1941), médecin, conseiller municipal et résistant fusillé en 1941.
- Almamy Kanouté (c. 1980), éducateur, responsable associatif, acteur et conseiller municipal de Fresnes[60],[61].
- Jean-Jacques Werner (1935-2017), compositeur, directeur du Conservatoire (CRD) de Fresnes.
Même si leur séjour dans la commune était de leur part bien entendu involontaire, on peut aussi noter la présence à Fresnes de prisonniers célèbres, incarcérés au centre pénitentiaire.
Films tournés à Fresnes
- La Millième fenêtre (1960), de Robert Ménégoz, tourné dans la résidence du Clos la Garenne
Héraldique, logotype et devise
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Les armes de Fresnes se blasonnent ainsi : D'azur au frêne d'or, terrassé du même, au mouton d'argent passant et brochant sur le fût de l'arbre[62]. |
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Pour approfondir
Bibliographie
- État des communes à la fin du XIXe siècle - Fresnes : notice historique et renseignements administratifs publié sous les auspices du conseil général par Fernand Bournon. lire en ligne
- Georges Poisson : " Évocation du Grand Paris", La Banlieue Sud, Éditions de Minuit, Paris 1956, pp. 325–333. (679 P).
- Juliette Spire, Françoise Wassermann, Les cahiers de la Révolution à Fresnes, 1789-1794. Histoires et témoignages, 1989, 95 p.
- Madeleine Leveau-Fernandez : Histoire du Val de Bièvre – des origines aux années 1970 édition Ecomusée du Val de Bièvre, 2015.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Elle porte l'inscription :
- « Au mois de novembre 1749, j'ai été bénite
- Par Messire Laurent Fresneau, prestre, curé de
- Cette paroisse, et nommée Louise Elizabeth
- Par très hault, très puissant et très excellent
- Prince Monseigneur, Louis de Bourbon, Comte
- De Clermont, Prince du Sang, Abbé commendataire
- de l'abbaye royale de Saint-Germain-des-Prés
- lès Paris, et en cette qualité seigneur de ce
- lieu, et par Elisabeth Claire Le Duc, Dame du
- Château et Seigneurie de Tourvois
- Jacques Havard et Pierre Chailloux marguilliers
- Nicolas Joseph Guillaume receveur
- et procureur fiscal de cette seigneurie
- L. Gaudiveau et ses fils m'ont faite. »
Références
- La Bièvre Tome II La banlieue de Paris, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 978-2-84253-946-7 et 2-84253-946-X), p. 35.
- Page officielle de la mairie de Fresnes
- Document pour l'ECRR documentant l'opération de mise à jour du tronçon à Fresnes
- « Données climatiques de la station d’Orly - Val-de-Marne (94310) », sur le site journaldunet.com de la société Benchmark Group (consulté le ).
- « Orly, Val-de-Marne(94), 89 m - [1961-1990] », sur le site de l'association Infoclimat (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Chantiers de Fresnes
- Chantiers de Fresnes
- Le Parisien, « La ministre du Logement à l'écoquartier de la Cerisaie », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- France 2, « Nuisances sonores : un immeuble antibruit faire taire une autoroute », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
- Charte en faveur des moines de Longpont sur le site du Corpus Étampois
- Notice no IM94000937, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! : des villes de banlieue dans la grande guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
- Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- Instances judiciaires
- Associations dans le domaine pénitentiaire
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
- Liste des groupes politiques au sein du conseil municipal.
- liste des élus représentant Fresnes.
- http://maitron.fr/spip.php?article74210, notice TELLIER Arthur par Claude Pennetier, version mise en ligne le 22 septembre 2009, dernière modification le 22 septembre 2009.
- http://maitron.fr/spip.php?article18989, notice CATINAT Maurice par Jean Maitron, Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 10 décembre 2018.
- http://maitron.fr/spip.php?article73941, notice VILLETTE André, Eugène, Auguste, Arthémon par Jean Maitron, version mise en ligne le 11 septembre 2009, dernière modification le 25 septembre 2019.
- « Fresnes élit son nouveau maire : Le conseil municipal de Fresnes se réunira ce samedi matin pour élire le successeur de Jean-Jacques Bridey à l’hôtel de ville. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Fanny Delporte, « Fresnes : Marie Chavanon (PS) succède à Jean-Jacques Bridey (LREM) : La mairie de Fresnes reste socialiste. Marie Chavanon (PS) a devancé d’une voix la 1re adjointe Laurinda Da Silva désignée pour remplacer Jean-Jacques Bridey (LREM). », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Article du BRGM (service géologique national français) "Doublet au Dogger à Fresnes"
- Article du Parisien (mars 2009) "Plus de 2 000 foyers privés de chauffage"
- Décision du 6 mai 2003 (J.O. 127 du 3 juin 2003)
- Article de Fresnes A Venir "Quel avenir pour la géothermie à Fresnes ?" (04/2010)
- Jumelage : Homberg, sur le site de la municipalité de Fresnes.
- Coopération internationale à Fresnes
- Associations internationales fresnoises
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Page d'accueil », sur site du lycée Frédéric Mistral (consulté le ).
- Activité culturelle à Fresnes
- Centre Municipal de Santé : informations pratiques
- Piscine de Fresnes
- École municipale des sports
- Équipements sportifs
- Économie de Fresnes en bref
- Associations à caractères économique
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le ).
- Ferme de Cottinville
- Écomusée du Val-de-Bièvre
- Conservatoire à rayonnement départemental
- Grange dîmière - Théâtre de Fresnes
- http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00079876
- Regard n°3 de l'aqueduc Médicis
- « Espace d'art Chaillioux Fresnes 94 », sur art-fresnes94.fr (consulté le ).
- Bibliothèque de Fresnes
- « Fresnes : deuxième rôle au cinéma pour Almamy Kanouté », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Fresnes : l’enfant des Groux en sélection officielle au Festival de Cannes », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Banque du Blason
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