Orly
Orly est une commune française de la banlieue sud de Paris située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Orly (homonymie).
Orly | |||||
L'église Saint-Germain-de-Paris, classée aux monuments historiques. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand-Orly Seine Bièvre |
||||
Maire Mandat |
Christine Janodet 2020-2026 |
||||
Code postal | 94310 | ||||
Code commune | 94054 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Orlysiens | ||||
Population municipale |
23 853 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 3 565 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 38″ nord, 2° 23′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 89 m |
||||
Superficie | 6,69 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Orly (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | 2e circonscription du Val-de-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.ville-orly.fr | ||||
Une partie de son territoire est occupée par l'aéroport d'Orly.
Le siège et les centres de formation et d’entraînement du Paris FC sont également situés sur la commune.
Géographie
Localisation
Située en Hurepoix, à 9 km au sud de Paris, le territoire de la commune d’Orly[1] s’étire perpendiculairement à la rive droite de la Seine et s’étend à la fois sur la plaine alluviale à l’est, le coteau du plateau de Longboyau et le plateau lui-même à l'est, partiellement occupé par les terrains de l’aéroport.
Climat
Une station est ouverte le 1er mars 1921 à l'aéroport à 89 m d'altitude 48,73167, 2,39333 puis déplacée le 1er juillet 1993 à la même altitude à 48,716768, 2,384354 [4].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,5 | 3,9 | 5,9 | 9,7 | 12,7 | 14,7 | 14,3 | 11,4 | 8,4 | 4,5 | 2,3 | 7,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 7,9 | 11,9 | 15,3 | 19,3 | 22,6 | 25,3 | 25,1 | 21,2 | 16,3 | 10,5 | 7,1 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,8 1985 |
−15 1956 |
−9,4 2005 |
−4,3 1921 |
−1,3 1998 |
3,1 2006 |
6,7 1922 |
5,6 1923 |
1,7 1952 |
−3,9 1955 |
−9,6 1921 |
−13,3 1964 |
−16,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 2003 |
20,8 2019 |
25,3 2021 |
29,4 1949 |
35 1922 |
37,1 2017 |
41,9 2019 |
40 2003 |
34,4 2020 |
31,3 1921 |
21,8 2015 |
17,3 1989 |
41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 49,4 | 41,2 | 47,2 | 49,4 | 59,3 | 49 | 57,9 | 51,6 | 49,1 | 57,6 | 49,9 | 55 | 616,6 |
Transports en commun
La commune est desservie par deux gares du RER C : Les Saules et Orly - Ville. À proximité, la gare Pont de Rungis - Aéroport d'Orly est située à Thiais.
La ville est desservie par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France, qui relie Villejuif à Athis-Mons et dessert l'aéroport d'Orly, dont deux stations sont situées sur le territoire de la commune : Caroline Aigle et Cœur d'Orly. Elle est également desservie par la ligne 9 du tramway d'Île-de-France, qui la relie à Porte de Choisy. Trois stations dont un terminus sont situées sur le territoire de la commune : Christophe Colomb, Les Saules et Orly - Gaston Viens.
Quatre lignes de bus relient Orly aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France[5] :
- les lignes de bus 183 et 396 du réseau de bus RATP ;
- et les lignes de bus 482 et 483 du réseau de bus Seine Grand Orly.
La nuit, la commune est desservie par les lignes Noctilien N22, N31 et N133[5].
Urbanisme
Typologie
Orly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Morphologie urbaine
Orly compte de nombreux quartiers :
- Le Vieil Orly, centre ancien de la ville.
- Georges Méliès, quartier pavillonnaire situé à l'ouest du centre ancien, entre celui-ci et l'aéroport.
- Cité Jardin, quartier pavillonnaire isolé à l'extrême ouest de la commune, coincé entre l'aéroport au sud et la zone d'activités du SENIA à l'est.
- Le SENIA, zone d'activité située au nord-ouest de la commune.
- Les Chaudronniers, zone d'activité située au sud-ouest de la commune, à proximité directe de l'aéroport.
- Le Clos Pantin, zone d'activité située à l'ouest de la commune, à proximité directe de l'aéroport. Une partie de ce quartier est à l'état de friche urbaine, en cours de renouvellement.
- Les Sentiers, quartier pavillonnaire situé au nord du centre ancien et à l'ouest du quartier de Grignon.
- Grignon, quartier pavillonnaire situé au nord de la commune, à l'ouest du quartier de la Pierre au Prêtre qui marque le début du grand ensemble.
- Le Parc de la Cloche, quartier pavillonnaire situé au sud du centre ancien et à proximité de la gare Orly-Ville.
- Le Fer à Cheval, quartier à dominante d'habitat collectif situé au sud de la commune, autour de la place Gaston Viens. À l'ouest de ce quartier se situe la gare Orly-Ville et à l'est se situe la gare Orly-les-Saules.
- Le Bas Clos, quartier pavillonnaire situé à l'est du centre ancien.
- La Pierre au Prêtre, quartier faisant partie de l'ancien grand ensemble d'Orly. Ce quartier est à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est une zone sensible du grand ensemble et est actuellement en cours de rénovation. Il est situé au centre-est de la commune. Le quartier est partagé en plusieurs secteurs : Alfred de Musset, Molière et le Noyer Grenot. La Pierre au Prêtre constitue un ensemble de 1 138 logements sociaux.
- Les Hautes Bornes, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé au nord-est de la commune.
- Calmette, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé à l'est de la commune.
- Les Tilleuls, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé à l'est de la commune. Les Tilleuls forment une petite cité de 309 logements sociaux.
- Les Aviateurs, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est la zone la plus sensible du grand ensemble et est actuellement en cours de rénovation. Il est situé à l'est de la commune. Le quartier est partagé en plusieurs secteurs : Hélène Boucher, Saint-Exupéry et la Demi-Lune. Les Aviateurs constituent un ensemble de 1 564 logements sociaux.
- Les Navigateurs, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est une zone sensible du grand ensemble et est actuellement en cours de réhabilitation. Il est situé au nord-est de la commune et est partagé entre Choisy-le-Roi (Jacques-Cartier) et Orly (Christophe-Colomb). Les Navigateurs constituent un ensemble de 1 334 logements sociaux (environ 50 % sur Choisy-le-Roi et 50 % sur Orly).
- Les Cosmonautes, zone d'activité située au nord-est de la commune, à proximité directe du grand ensemble.
- La Sablière, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif. Il est situé à l'est de la commune, à proximité de la gare Orly-les Saules. La Sablière est une petite cité constituée de 209 logements sociaux.
- Les bords de Seine, quartier en friche urbaine situé à l'extrême est de la commune. Actuellement en cours de renouvellement[14].
- L'aéroport, plateforme aéroportuaire, située à l'extrême ouest de la commune.
Toponymie
Orly
Le nom d’Orly est rendu en latin par Aureliacus en 851[15], Aureliacum dans les documents des IXe et Xe siècles. On trouve aussi Orleium au XIe siècle[16], Orliaco en 1201[15], époque à laquelle on écrit, désormais en ancien français non latinisé, Orli. Il dérive de façon tout à fait régulière du gallo-romain Aureliacum, c'est-à-dire « domaine d'Aurélius ». Il s'agit d'une formation toponymique basé sur le nom de personne Aurelius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[15], marquant la localisation et la propriété. En Auvergne, le même toponyme gallo-romain Aureliacum a donné Aurillac
Grignon
Le hameau de Grignon, aujourd’hui partagé entre Thiais et Orly, est cité sous la forme barbare Griniacus, Grisniacum à la fin du XIIe siècle. Grignon est un toponyme roman tardif, dont le radical Grigne, d’origine germanique, signifie une inégalité de terrain difficile à briser par la charrue, dans une terre forte. Au XVe siècle, on trouve la mention d’un lieu-dit Vaugriffier où des parcelles primitivement bâties avaient été mises en vigne. Au XIVe siècle, on y trouve Jean le Bouchier dit de Vaugriffier. Peut-être ce nom désignait-il Grignon.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Un certain nombre d’outils, néolithiques dans leur grande majorité, quelques-uns peut-être paléolithiques, ont été trouvés à plusieurs reprises, et des fosses néolithiques ont été perçues dans les sablières, à la fin du XIXe siècle, au lieu-dit les Hautes Bornes, site toujours mentionné par erreur à Choisy-le-Roi.
Des découvertes ponctuelles eurent lieu dans les dites sablières à la fin du XIXe siècle puis au début du XXe siècle, vers les Hautes Bornes, mais aussi aux Grands Vœux et au Trou d’Enfer, jalonnant un ancien chemin d’Ablon dit Haut Chemin, Butte du Trou d’Enfer, dont le pavage antique est apparu.
Il semble que cette voie soit environnée, sur une longueur de cinq ou six cents mètres, d’une nécropole dont une partie date de la Tène, l’autre de la période gallo-romaine, avec des incinérations probables et également des sarcophages de basse époque, dont certains peut-être mérovingiens.
Le toponyme Les Hautes Bornes semble en relation avec la voirie antique, celui du Trou d’Enfer est probablement en rapport avec les sépultures de l’endroit, non chrétiennes et à ce titre diabolisées dans les traditions populaires.
Au XXe siècle, dans les années 1960, des vestiges apparemment antiques auraient été aperçus dans le centre-ville, et d’autre repérés à l’ouest, en bordure de l’aérodrome, au lieu-dit le Clos Pantin.
Moyen Âge et époque moderne
Une église est mentionnée fin Xe siècle.
Début XIe siècle, le domaine puis le village d’Orly sont la possession du chapitre de Notre-Dame de Paris. Un moulin est mentionné au début du XIIe, le four et le pressoir au XIIIe siècle.
Aux alentours de 1250, les chanoines de Notre-Dame-de-Paris décidèrent de lever la taille sur leurs terres d’Orly.
Les habitants, dont beaucoup étaient serfs, refusèrent le paiement de cet impôt. Seize d’entre eux furent arrêtés, puis le 13 juin 1251, mis en liberté provisoire après avoir promis, sous peine d’une amende de cent livres et sous cautions, de se rendre le 18 août suivant en la prison du chapitre. Aidés des paysans alentour, ils en appelèrent à la reine régente, Blanche de Castille.
Les chanoines refusèrent de permettre à la cour royale de se faire juges entre eux et leurs serfs. Selon les Grandes Chroniques « les chanoines répondirent qu’à lui (la reine) n’affairait pas de connaître de leur sers et de leurs vilains, lesquels ils peuvent prendre, ou ocire, ou faire tel justice comme ils voudraient. Portant comme plainte en fut faite devant la reine, les chanoines emprisonnèrent leurs femmes et leurs enfants ; et furent à si grand méseise de la chaleur qu’ils avoient les uns des autres que plusieurs en furent mors. »
Blanche de Castille, accompagnée des deux prévôts de Paris, du châtelain du Louvre, de chevaliers de l’hôtel et d’hommes d’armes se rendit au cloître des chanoines, au nord de la cathédrale. À la suite de ce passage, les serfs furent mystérieusement délivrés. L’arbitrage de trois évêques fut requis en novembre 1252.
Les serfs d’Orly furent affranchis à la suite de l’acte de manumission signé en mai 1263 stipulant « qu’ils ne jouiront en aucune manière de cette liberté jusqu’à ce qu’ils aient payé intégralement au Chapitre 4 000 livres ».
Durant la guerre de Cent Ans, en 1360, Orly soutint un siège opiniâtre, les Anglais montent à l’assaut du village, tuant de nombreux habitants. 45 % de la population masculine adulte disparaît. De cette époque la tour de l'église d'Orly est restée écrasée.
En 1697, M. Ogier[Note 3], y fit bâtir un château, ses héritiers le vendirent, en 1755, au maréchal de Coigny. Henri Lefèvre d'Ormesson en devint possesseur, et en 1804, fut vendu comme propriété nationale[17].
Époque contemporaine
1791 : les Orlysiens (au nombre de 600) accueillent avec enthousiasme la nouvelle Constitution.
Seconde moitié du XIXe siècle : création de la ville moderne avec le bureau des postes et des télégraphes, les deux premières écoles de garçons et filles, l’écurie pour le cheval de la commune, la remise pour le tombereau et la pompe à incendie.
Un service de transports publics est organisé. La construction de la première mairie, place de l’église, est entreprise.
Pendant la Première Guerre mondiale, le château d'Orly devient l'Hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles (HCVR) n°70[18].
Entre 1910 et 1938 : édification de centaines de pavillons et accroissement de la population : 982 en 1896 et 4 000 habitants en 1940. Parallèlement, le plateau d’Orly devient champ d’aviation réservé dans un premier temps aux exploits pionniers, puis aéroport mondial en 1945.
Depuis 1935 : d’un point de vue politique, la municipalité, socialiste et communiste, restera d’union de gauche. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux élus et responsables politiques locaux s’engageront dans la Résistance et seront victimes de la répression et de la déportation.
1956 : période de l’urbanisation sauvage : 24 000 nouveaux habitants s’installent en ville. Les champs de blé, de plantes médicinales et les vignes laissent ainsi place aux immeubles. Le petit village est devenu une véritable cité urbaine.
Période contemporaine : construction des équipements nécessaires pour « créer la ville » (collèges, écoles, gymnases, centres médicaux, centre culturel, centre équestre et implantation d’espaces verts protégés).
De nos jours : après l’installation de la nouvelle cité administrative et des nouveaux quartiers, la ville poursuit son développement avec pour perspective la reconquête des bords de Seine.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[19], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du l'Val-de-Marne et son arrondissement de Créteilʼ après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle intègre le canton de Villejuif du département de Seine-et-Marne. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton d'Orly[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de une à trois communes.
Intercommunalité
La commune n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2015.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[21].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[22].
Liste des maires
Distinctions et labels
La commune, dont l'action en matière de fleurissement avait été reconnue par une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015, bénéficie d'une seconde fleur au concours de 2018[28].
Politique environnementale
En 2017, la Ville a élaboré un projet territorial de développement durable : un agenda 21 local, qui prévoit notamment la limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les espaces verts communaux dans une logique de développement durable et de préservation de la biodiversité, avec par exemple l’utilisation d'eau pluviale pour nettoyer les rues de la commune[28].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Campi Bisenzio[29] | Italie | depuis | ||
Drobeta-Turnu Severin[29] | Roumanie | depuis | ||
Kline[29] | Russie | depuis | ||
Pointe-à-Pitre[29] | France | depuis |
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 23 853 habitants[Note 5], en augmentation de 6,6 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations et festivités
La municipalité d'Orly organise des commémorations des 11-Novembre et 8-Mai avec les élèves des collèges d'Orly. Un club Histoire[32] a été créé pour lire[33] et chanter des chansons rappelant le sacrifice des Orlysiens lors des deux guerres mondiales : par exemple la chanson de Craonne.
Sports
L'AS Orly est le club sportif local.
Depuis juillet 2018, les centres de formation et d’entraînement du Paris Football Club sont situés sur la commune dans le complexe de la Voie des Saules.
Cultes
- Catholique (diocèse de Créteil)
- Église Saint-Germain d'Orly, place du Général-Leclerc.
- Chapelle Sainte-Claire, 3 avenue de la Victoire.
- Chapelle de l'aéroport d'Orly, terminal Sud.
- Musulman
- Mosquée de la rue Elsa-Triolet.
- Mosquée de l'association socio-culturelle et cultuelle des musulmans d'Orly, vaste mosquée construite en 2002, 9 avenue Marcel-Cachin.
- Mosquée de l'aéroport d'Orly, terminal Sud.
Économie
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Germain
L'église Saint-Germain est le plus vieil édifice de la commune puisqu’elle date du XIIe ou du XIe siècle selon certains historiens. Elle se situe sur la place du Maréchal-Leclerc dans le quartier du Vieil-Orly. Sa partie la plus ancienne est la tour carrée du clocher. Détruite en 1360, pendant la guerre de Cent Ans, elle a été en partie restaurée durant le XIXe siècle. Pour permettre une meilleure évacuation de la pluie, la pente avait été accentuée ce qui avait conduit à réduire d'un tiers les vitraux du haut de l'édifice. Après de nouveaux travaux ces dernières années, elle a retrouvé son aspect d'origine, grâce à Jean-Pierre Jeusset, né à Orly, responsable chez « Les Charpentiers de Paris »[34] et Philippe Loup, Orlysien d’adoption, maître verrier : le premier lui a rendu son toit formé de sept chapelles, le second, grâce à ses vitraux, lui a redonné de la lumière.
L'ancien château du Parc
Vaste domaine créé sous Louis XVI, le château du Parc avait abrité plusieurs personnages célèbres dont madame de Maintenon. Le château avait été construit par les d'Ormesson sous Henri IV, puis passa au maréchal de Coigny.
Le château du parc Méliès
Il appartenait en 1896 à monsieur Guérin, maire d’Orly. Une société d’entraide aux artistes en fut propriétaire et Georges Méliès, pionnier du cinéma, y séjourna. De nos jours, le parc et le château appartiennent à la commune qui en a fait l’acquisition le 31 décembre 1946 et y a établi sa mairie de 1949 à 1996. Son étang est alimenté par les sources du plateau de Rungis et l'ancien verger est devenu un stade.
Depuis 1999, le château abrite l'école Georges-Méliès créée par Franck Petitta son directeur général, qui forme des réalisateurs de films d'animation traditionnelle et numérique, ainsi que des truqueurs d'effets visuels. Dans la lignée du pionnier Georges Méliès, son savoir-faire de tradition perdure avec cette jeune génération d'artisans de l'image animée.
Le hameau de Grignon
Le hameau de Grignon s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Son château, 110, avenue Paul-Vaillant-Couturier, figure sur la carte des chasses. Son jardin est devenu un parc à l’anglaise, avec une rivière, des allées sinueuses et des serres luxueuses. Le domaine est maintenant la propriété de la Fondation d’Auteuil.
À la mairie sont exposées deux sculptures de Philippe Loup, maître verrier, réalisées à partir des anciens vitraux de l’église en les insérant dans une couche de résine.
Une statue en bronze d'Henri Cordier, Lion rugissant, a été volée le 26 novembre 2012[35].
Autres
En 1986, Olivier Agid réalise L’Oiseau Pylône, une œuvre monumentale à partir de pylônes électriques[36].
Orly possédait également un superbe château de nos jours entièrement détruit.
Orly dans la chanson
- Dimanche à Orly, de Gilbert Bécaud (1963).
- Minuit Orly, de Jeanne Moreau (1966).
- Adieu jolie Candy, de Jean-François Michaël (1969).
- Orly, de The Guess Who (1973), dans l'album Artificial Paradise.
- Orly, de Jacques Brel (1977), dans l'album Les Marquises.
- Orly est un groupe de musique français. Prix "Georges Brassens" de la chanson française en 2017[37]. 1er Prix du concours "POP Chanson Francophone" 2019[38]. Composé du chanteur Samuel Veyrat, et des musiciens Ian Zielinski (Piano) et Xavier Bussy (Saxophone, clarinettes, mélodica, glockenspiel)[39].
- De Hawaii à Orly de Bruno Blum (2017), dans l'album Nuage d'Éthiopie.
Orly au cinéma
- Orly, d'Angela Schanelec (2010).
Décès
- Pierre Thouvenot (1757-1817), général des armées de la Révolution et de l'Empire.
- Mademoiselle Fleury (1766-1818), actrice.
- Armand Guillaumin (1841-1927), peintre, y meurt au château de Grignon.
- Georges Méliès (1861-1938), cinéaste, y meurt au château d'Orly, devenu un conservatoire.
Autres
- Maryse Bastié, aviatrice, dont l'école « Maryse-Bastié-Aviation ».
- Jean-Pierre Beltoise, (1937-2015) pilote automobile français avait ses grands parents ici.
- Dry, rappeur, membre d'Intouchable et de la Mafia K'1 Fry.
- Karlito, rappeur, membre de la Mafia K'1 Fry, né à Orly.
- Manu Key (1971), rappeur, ancien membre du groupe Different Teep et actuellement membre de la Mafia K'1 Fry, né à Orly.
- Farid Khider (1973), humoriste, acteur et boxeur franco-algérien.
- Teddy Corona (1977), rappeur, ancien membre du groupe Ideal J et actuellement membre de la Mafia K'1 Fry.
- Kery James (1977), rappeur, ancien membre du groupe Ideal J et actuellement membre de la Mafia K'1 Fry.
- Seydina Balde (1977), acteur de cinéma et de télévision, champion du monde de karaté.
- Wissam El Bekri (1984), footballeur.
Héraldique, logotype et devise
|
Les armes d'Orly se blasonnent ainsi : D'azur au chevron d'argent chargé de cinq avions de sable, le tout enfermé dans un orle d'or. L'orle est un exemple typique d'armes parlantes. Les cinq avions indiquent l'importance de l'aéroport situé sur le territoire de la commune. |
---|
Pour approfondir
Bibliographie
- Histoire de la ville d’Orly, Agence régionale d’édition pour les municipalités, 1980
- Itinéraires orlysiens, Les militants de l’entre-deux-guerres, Éditions de l’Atelier, 1994
- Orly, ou la chronique d’une ville en mouvement, Éditions de l’Epure, 2001
- La Petite Histoire d’Orly, écrit par la paroisse
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune d'Orly (94054) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Orly », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Il s'agit de Jean-Nicolas Ogier, auditeur à la chambre des comptes, ou son fils, Pierre-François Ogier, receveur général du clergé.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Cartographie OpenStreetMap de la ville d'orly.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- [PDF] Fiche du poste 91027002, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 25 octobre 2015
- « Horaires bus », sur Île-de-France Mobilités (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et Inventaire.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, volume I, p. 464, n° 6866, Genève, Droz, 1990 (lire en ligne)
- A l'ablatif, et donc sous la graphie Orleio.
- Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.
- Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
- « Les maires de Orly », sur francegenweb.org.
- Sylvia Zappi, « Gaston Viens, 83 ans, envisage "avec fraîcheur" un huitième mandat à Orly : Voici quarante-trois ans qu'il règne sur Orly. Gaston Viens, ex-communiste en délicatesse avec le PCF, a décidé à la mi-décembre 2007 de repartir à la bataille. Orly, cité ouvrière du Val-de-Marne à deux encablures de l'aéroport international, c'est "sa" ville, et il ne veut pas la lâcher. Début décembre, il déclarait vouloir prendre sa retraite. Mais l'arrivée tonitruante de Razzye Hammadi, ex-président du Mouvement des jeunes socialistes, comme concurrent, l'a fait changer d'avis. A 83 ans, il repart en campagne pour un huitième mandat. "Avec fraîcheur", dit-il, le regard amusé. », Le Monde, (lire en ligne).
- « Gaston Viens annonce son départ dans l'indifférence », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
- « Gaston Viens (24 octobre 1924 - 21 décembre 2015) », Consulter le dictionnaire des acteurs et témoins, sur Archives départementales du Val-de-Marne (consulté le ).
- « Gaston Viens passe le relais - Orly tourne la page. : Une page de l’histoire d’Orly (Val-de-Marne) s’est tournée samedi 21 mars. Son maire Gaston Viens a passé le relais à sa première adjointe, Christine Janodet, élue en mars 2008 nouvelle conseillère générale siégeant, depuis, dans le groupe de la Gauche citoyenne », L'Humanité, (lire en ligne).
- C.F., « Orly : la ville obtient une deuxième fleur : Elle a été décernée par le label Villes et Villages Fleuris », Le Parisien, édition du Val de Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- « https://www.mairie-orly.fr/Decouvrir-Orly/Jumelage »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site internet du Club Histoire
- Lecture le 11 novembre 2015
- Le parcours de légende de Jean-louis-Favaron, co-fondateur et dirigeant des charpentiers de Paris". Résumé d'un article de Michel Debonne in Bull. Soc. hist. & arch. du XVème arrondt de Paris – no 8 et 9 ".
- Gazette de l'Hôtel Drouot, no 44, 14 décembre 2012, p. 170.
- Voir sur jmpelletier52.over-blog.com.
- (en-US) « PRIX GEORGES BRASSENS 2017 » (consulté le ).
- « ORLy - LE MANS POP FESTIVAL » (consulté le ).
- (en-US) « F&Z DEVIENT O.R.L.Y » (consulté le ).
- Portail du Val-de-Marne
- Portail des communes de France