Allain Leprest

Allain Leprest est un poète-parolier et chanteur français né le à Lestre (Manche) et mort le à Antraigues-sur-Volane (Ardèche)[1].

Allain Leprest
Allain Leprest au Festival de Fay-sur-Lignon (43)
en août 2010
Informations générales
Naissance
Lestre (Manche)
Décès
Antraigues-sur-Volane (Ardèche)
Activité principale Chanteur, poète
Activités annexes Compositeur, dessinateur, peintre
Genre musical Chanson française
Années actives 1981-2011
Labels TACET
Influences Jean Ferrat
Léo Ferré
Maurice Fanon

Biographie

Né dans le Cotentin, Allain Leprest passe son enfance en Seine-Maritime : à Mont-Saint-Aignan « près de Rouen » comme il le chante dans ses deux chansons au même titre.

À 27 ans, Allain se décide à faire ses valises et quitte la Normandie pour la capitale française. C'est à Ivry-sur-Seine, où il arrive grâce à Jean Ferrat, qu'il va vivre l'essentiel de sa vie, familiale et artistique.

Auteur de génie[2], interprète magistral sur scène dans la lignée de la chanson poétique de tradition française, souvent comparé à Jacques Brel, mais demeurant inclassable par son talent, il écrit et interprète ses propres chansons, souvent mises en musique par Romain Didier, mais aussi par Étienne Goupil, Gérard Pierron, Richard Galliano, Luis Sylvestre Ramos, Jean Ferrat, François Lemonnier, Nathalie Miravette, Michel Précastelli, Daniel Lavoie, et d'autres.

Allain Leprest est accompagné pendant près de dix ans par le pianiste Jean-Louis Beydon. Il sillonne la France, mais se produit également au-delà des frontières de l'hexagone. Il est ensuite accompagné au piano par Nathalie Miravette, de 2000 à 2011, ou par Léo Nissim, de 2004 à 2011.

Tailler les mots comme on sculpte une chaise

Né dans une famille modeste (son père est charpentier-menuisier, sa mère au foyer) où l'on aimait la chanson, Allain Leprest passe une enfance heureuse, mais tumultueuse aux côtés de son frère Georges (« Jojo »), de deux ans son aîné, et de sa sœur Pierrette à laquelle il rend hommage dans la chanson Bilou.

À l'école, il prépare un CAP de peintre en bâtiment essentiellement pour rassurer ses parents, car il sait déjà qu'il se destine à la chanson. Dès son adolescence, il écrit des textes et s'essaye à jouer de la guitare avec son ami Jean-Paul Lainé qui lui présente Henry Dubos, chanteur de Haute-Normandie. Il abandonne très vite la guitare, écrit ses chansons chez Henry Dubos qui les met en musique, en chante quelques-unes : La Retraite, C'est rien, Le Québec, Doudou, Vava (dépôt Sacem et GDN 1982).

Il commence à chanter dans les années 1970 dans des petits lieux de Normandie, Centre Malivoire de Canteleu (en première partie de son ami Henry), puis notamment dans le café-concert Le Bateau-Ivre à Rouen, entouré de ses amis Didier Dervaux, Fabrice Plaquevent, Jean-Luc Guillotin, Étienne Goupil, Manuel Gipouloux, Patrick Hangard et Martine Vépierre, sa première compagne[3]. La place située à deux pas de l'ancien Bateau-Ivre a été rebaptisée "Place Allain Leprest" en 2017[4].

Au début de sa carrière, il exerce divers métiers comme travailleur social ou agent d'entretien. En 1980, il va à Paris dans l'espoir de devenir parolier. Ne trouvant pas d'interprète pour ses chansons, il les chante lui-même à l'occasion de débuts dans des conditions difficiles, notamment au Caveau de la Bolée dans le quartier Saint-Germain-des-Prés. Il est hébergé, avec sa compagne Sally et ses deux enfants, par un couple d'amis (Odyle et Pascal Crézé[réf. nécessaire]) d'origine rouennaise dans un deux-pièces du 15e arrondissement. Parallèlement, il publie en 1981 un ouvrage de poésie intitulé Tralahurlette (préfacé par Henri Tachan).

Il éclate lors du Printemps de Bourges 1985. Il tourne ensuite partout en France dans de nombreuses petites salles qu'il n'abandonnera jamais durant toute sa carrière, acceptant spontanément et généreusement d'« essuyer les plâtres » d'une première édition d'un festival ou d'un nouveau lieu de spectacle vivant.

Il est l'ami fidèle et le porte-parole d'un véritable vivier d'artistes ivriens et d'ailleurs : Christian Paccoud, Jehan, Stéphane Cadé, Loic Lantoine, Florent Vintrigné, Yannick Delaunay, Jacques Wrez, Christohe Gracien, Pascal Garry, Philippe Forcioli, Alain Aurenche, Émile Sotocca, qu'Allain aimait retrouver dans les petits bars et autres lieux de spectacles populaires d'Ivry, de Paris (Le Picardie, Le Connétable, l'Annexe ou Le Limonaire où son ombre tutélaire continue d'irradier après sa mort…) et de la France entière. Tous ces petits lieux particulièrement affectionnés par l'artiste et dont il s'imprégnait volontiers pour en retranscrire toute l'atmosphère féconderont ses écrits. Disponible et attentif envers son semblable : ami, copain de passage, voisin… il n'hésitait pas à griffonner un dessin humoristique sur le bord d'une nappe en papier ou sur un carton de paquet de cigarettes qu'il offrait ensuite généreusement accompagné d'un clin d'œil ou d'une bonne blague. À l'exemple de ces milliers d'autographes offerts à son public — toujours personnalisés — souvent ornés du dessin d'une main représentée par une colombe.

De Saravah à l'Olympia

Allain Leprest, Paris, 2003 - Photo jean-pierre copitet

Allain Leprest fait ensuite un bout de chemin avec Saravah, la plus ancienne maison française de production musicale en activité, créée par Pierre Barouh. Deux albums studio sortent de cette collaboration. En 1992 tout d'abord, Leprest et Richard Galliano collaborent pour un album, Voce a mano, d'une qualité rarement égalée dans la chanson francophone depuis l'album Les Marquises de Brel. Minimaliste, l'album repose sur le concept « une voix, un accordéon » et est enregistré en prise directe, sans filet. Le talent et la personnalité de Leprest transparaissent dans chacune des chansons, notamment sur La Gitane et le dernier titre, C'est peut-être, point d'orgue de l'album.

Fidèle à Ivry, Allain Leprest est l'un des premiers invités de Leïla Cukierman qui a créé les « résidences chanson » au théâtre Antoine Vitez d'Ivry, un théâtre donnant une place centrale à la chanson.

En 1986, il écrit plusieurs chansons sur des musiques de Romain Didier pour l'album Vague à l'homme d'Isabelle Aubret (Grand prix du disque 1987 de l'Académie Charles-Cros) dont Sa Montagne en honneur à Jean Ferrat.

En 1994, nouvel opus, 4e album avec, entre autres, Sur les pointes, Il pleut sur la mer. Ce dernier titre donne son nom à l'album de l'année suivante, témoin de son passage à l'Olympia. Il est alors accompagné par Jean-Louis Beydon au piano, Pascal Le Pennec à l'accordéon, et Olivier Moret à la contrebasse. Le tour de chant débute par Je viens vous voir qui s'achève sur ces mots : « C'est pour l'amour, pas pour la gloire, je viens vous voir… ». Le livret de ce livre-disque de 60 pages est illustré par le photographe Manuel Gipouloux. Parallèlement, Leprest écrit des textes pour d'autres artistes comme Juliette Gréco (Le Pull-over), Francesca Solleville ou Enzo Enzo.

En 1999, il coécrit avec Loïc Lantoine les paroles de l'album Les Ailes de Jehan[5] de Jehan.

En 2005, il rejoint le label Tacet de Didier Pascalis qui produit Donne-moi de mes nouvelles puis les deux albums Chez Leprest, hommage de ses amis auteurs et chanteurs, avec, lors de la sortie du premier album, en , une soirée au Bataclan et, pour le second, en 2008, une soirée au Casino de Paris. Cantate pour un cœur bleu, ode à la Méditerranée sur des musiques de Romain Didier avec Enzo Enzo, Romain Didier et Jean-Louis Trintignant, sort la même année.

Le dernier album, Quand auront fondu les banquises, arrive en 2009. Été 2011, un Leprest symphonique est en cours de réalisation lorsque son auteur-interprète se suicide. Les chansons qu'il n'a pas enregistrées sont gravées par Enzo Enzo, Kent, Sanseverino, Christophe, Daniel Lavoie et Romain Didier sous la direction musicale de ce dernier. L'album sort fin 2011.

Allain Leprest a semé des textes durant toute sa vie.

Début 2010, il rencontre Richard Bauduin, un jeune compositeur, originaire d'Amiens, qui a mis en musique quelques textes d'Allain Leprest.

C'est ainsi qu'après son décès sortent encore des albums contenant des textes mis en musique avant ou après 2011. C'est le cas pour l'album Claire Elzière chante Leprest contenant 10 chansons inédites et 4 reprises (sortie ) et pour l'album de Jean Guidoni Paris-Milan sorti à l'automne 2014.

Le dos tourné à la notoriété, le talent d'un "Rimbaud à voix de clope"

Allain Leprest n'a pas bénéficié d'une large reconnaissance des médias télévisés, même s'il est passé à plusieurs reprises dans les émissions de Pascal Sevran ainsi que dans l'émission Des mots de minuit[6] de Philippe Lefait. En revanche, dès ses débuts, il a été très régulièrement invité à la radio par Jean-Louis Foulquier dans son émission Pollen, et par Isabelle Dhordain dans Le Pont des artistes (France Inter). Il est également très souvent question de lui sur France Culture dans les émissions de Philippe Meyer ou d'Hélène Hazéra. C'est cette dernière, ardente défenseuse d'Allain Leprest, qui a imposé au journal Libération de lui consacrer en 1998 la rubrique « Portrait » en quatrième de couverture[7].

Méconnu du grand public, Leprest est reconnu et admiré par ses pairs et par ses aînés, dont Jean Ferrat, Juliette Gréco, Henri Salvador, Francesca Solleville, Anne Sylvestre, Claude Nougaro. Ce dernier a dit de lui :

« C'est bien simple, je considère Allain Leprest comme un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'ai entendus au ciel de la chanson française[7]. »

Allain Leprest aura été un auteur prolifique avec plus de 1 000 chansons écrites, mais beaucoup moins d'éditées : seules 369 de ses œuvres sont répertoriées à la Sacem. Allain Leprest « offrait » et égarait beaucoup de textes. Par exemple, le texte d'une de ses chansons, La Fille du milicien (musique d'Eddy Schaff), qu'on a cru perdu durant de longues années, a été retrouvé après sa mort.

Leprest est l'auteur de toutes les chansons qu'il a interprétées et enregistrées à l'exception de trois titres : Le P'tit Ivry de Manu Lods, Joyeux Noël de Rémy Tarrier et Melocoton, écrite et interprétée par Colette Magny en 1963.

Thèmes de prédilection

Trois thèmes souvent imbriqués, qui font surface dans presque chacun de ses textes, sont au cœur de l'œuvre de Leprest : l'enfance (La Gitane, J'étais un gamin laid, Good bye Gagarine, Nu, etc.), l'amour (Sur les pointes, Arrose les fleurs, Une valse pour rien, On leur dira, etc.) et les gens simples parfois marginalisés (La Dame du dixième, Je viens vous voir, SDF, etc.). Il en résulte des textes d'une grande poésie, à la fois très personnels et très réalistes, souvent organisés autour de la narration d'une histoire quotidienne au caractère parfois mélancolique ou nostalgique. Cependant, Leprest a toujours assuré que chacun de ses textes, fût-il sombre, ouvre la porte au bonheur.

Leprest a également été le chanteur de la Normandie, région dans laquelle il situe ou sur laquelle il a écrit une foule de chansons (Rouen, Mont-Saint-Aignan, Y a rien qui s'passe, Saint Max, Martainville, Le Cotentin, Il pleut sur la mer, Le Passous-Cotentin...). Beaucoup d'autres de ses chansons contiennent des allusions à cette région (Mon Zippo et Mec citent par exemple la ville de Dieppe tandis que Je viens vous voir évoque Honfleur). Le disque qu'il enregistre avec François Lemonnier en 2008 porte par ailleurs le titre explicite Parol' de manchot.

Vie privée

Allain Leprest a eu deux enfants, Mathieu et Fantine, avec son ex-femme Sally Diallo, d'origine sénégalo-mauritanienne[8], qu'il a rencontrée à la fin des années 1970 à la fête de l'Humanité. Il a écrit de nombreuses chansons en hommage à sa compagne (Ma puce, Amoureux, La Courneuve, On leur dira…).

Engagement politique

Élevé par un père rétif à la hiérarchie et une mère catholique, Allain Leprest choisit de devenir membre du PCF[9]. Mais il est peu enclin au jugement moral en art et son propre engagement politique ne l'empêche nullement de rendre par exemple hommage à l'amateur de bicyclette que fut Antoine Blondin, pourtant politiquement proche de la droite et de l'extrême droite, dans une chanson portant le nom de celui-ci[7].

Il a participé, lors de la fête de l'Humanité 2010, à l'hommage rendu à Jean Ferrat ainsi qu'à l'inauguration, en 2011, de la place portant son nom à Ivry-sur-Seine. En 2007, Renaud dira qu'Allain Leprest est le "chanteur phare des Bobos Parisiens".

Disparition

Atteint d'un cancer des poumons métastasé au cerveau, Allain Leprest, se suicide le à Antraigues-sur-Volane (Ardèche) où il était en vacances dans le village de son défunt maître et ami Jean Ferrat[10].

Le , il est, selon son souhait, inhumé au Cimetière nouveau d'Ivry-sur-Seine, dit cimetière Monmousseau[11].

Quelques jours avant son suicide, Allain Leprest a transmis à Francesca Solleville un texte intitulé Des impairs pour un impair qu'il lui a fait promettre de chanter. Francesca Solleville en a cité quelques mots à l'occasion de ses funérailles : « ni épitaphe, ni rature, saluez les morts d'amour ». Cette chanson figure dans le disque La Promesse à Nonna (2012).

Distinctions

Honneurs

Récompenses

Discographie

Albums studio

Albums en public

Collaborations

Compilations

Chansons hommages

Plusieurs chansons se référant à Allain Leprest ont été écrites par ses collègues, notamment Un arbre, écrite par Bernard Joyet fin , mais aussi de chansons de Rémo Gary (Comme un lundi), d'Alain Léamauff (J'ai vu chanter Allain Leprest), d'Yves Paquelier (BalladAllain), de Loeiz Guillamot (À Leprest) interprétée par Olivier Trévidy. En 2012, la chanteuse Juliette met en scène le groupe Entre deux caisses dans un spectacle musical intitulé Je hais les gosses, rendant hommage à Leprest. Sur son CD Piano-voix 2012, Hélène Grandsire lui rend également hommage avec une chanson écrite par Jimmy Grandsire intitulée Nourri de vin d'orage. En 2017, le chanteur Gauvain Sers lui consacre une chanson, Comme chez Leprest, et fait référence a lui dans sa chanson Pourvu (Pourvu qu'elle sache qui est Leprest).

Filmographie

Cinéma

  • Allain Leprest - La machine à y croire (documentaire de 90 min, sortie prévue pour 2022[17]). En , au Théâtre du Renard (Paris), le cinéaste canadien Damian Pettigrew entame avec Leprest les premières prises de vue d’un long-métrage documentaire sur la vie et l’œuvre du poète-chanteur. Le tournage devait se poursuivre jusqu'à fin 2011, mais l'hommage sera rendu à Leprest à partir de plus de 70 heures d’images tournées en quatre ans[18].

Vidéo

  • Allain Leprest, chanteur citoyen, un film de Caroline Anne Marthe (52 min, 2002)[19].
  • Connait-on encore Leprest ?, coffret 1 CD + 2 DVD (parution ) :
    • CD : sélection de chansons,
    • DVD 1 : concert enregistré au Scarabée lors de sa dernière tournée,
    • DVD 2 : la Sacem rend hommage à Allain Leprest
  • Allain Leprest, l’oiseau bleu-granit, un film de Philippe Troyon (15 min, 1994)[20] ED. IMAGINEM.

Bibliographie

Ses publications

  • Allain Leprest (préf. Henri Tachan, ill. Alain-Michel Boucher), Tralahurlette (poèmes), Rouen, François Creignou Éditeur, .
  • Allain Leprest (préf. Antoine Sénanque), Allain Leprest : Chants du soir (62 textes), Montreuil-sous-Bois, Éditions Folie d'Encre, coll. « Fictions », , 144 p. (ISBN 978-2-907337-51-9, présentation en ligne)
  • Michel Trihoreau (préf. Allain Leprest), La Chanson de proximité : Caveaux, cabarets et autres petits lieux, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Cabaret », , 214 p. (ISBN 978-2-296-12451-6, présentation en ligne)

Publications sur Leprest

  • Thomas Sandoz (photogr. Francis Vernhet, Philippe Martinet, Christian Verrouil), Allain Leprest : Je viens vous voir (biographie), Saint-Cyr-sur-Loire, Christian Pirot Éditeur, coll. « Chanson Plus », , 280 p. (ISBN 2-86808-187-8, présentation en ligne)
  • Véronique Olivares et Michel Reynaud (photogr. TiT), Elles et eux et la chanson, Paris, Éditions Tirésias, coll. « Elles et Eux », , 816 p., 24 cm × 24 cm, 1 CD inclus (ISBN 978-2-915293-44-9, présentation en ligne)
  • Véronique Sauger (préf. Gérard Pierron), Portraits croisés : Francesca Solleville, Allain Leprest, Paris, Éditions Les Points sur les İ, , 160 p., 14,8 cm × 21 cm (ISBN 978-2-35930-035-2, présentation en ligne)
  • Véronique Olivares (photogr. TiT), Portraits d'humains qui chantent, Paris, Éditions Tirésias, coll. « Elles et Eux », , 120 p., 15 cm × 15 cm (ISBN 978-2-915293-56-2, présentation en ligne)
  • Fabrice Plaquevent (alias Julien Heurtebise), Le Cri violet : Petit abécédaire de mes années Leprest 1970 - 2011, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Cabaret », , 84 p. (ISBN 978-2-343-00854-7, présentation en ligne)
  • Marc Legras, Allain Leprest : Dernier domicile connu, Paris, Éditions de l'Archipel, coll. « Arts et Spectacle », , 400 p. (ISBN 978-2-8098-1228-2, présentation en ligne)
  • Nicolas Brulebois, Allain Leprest : Gens que j'aime, La Neuville-aux-Joûtes, Jacques Flament Éditions, coll. « Figures », , 334 p. (ISBN 978-2-36336-143-1, présentation en ligne)
  • Rémi Le Bret, Allain Leprest. Un chemin de tempête, Chinon, Éditions Joe, , 184 p. (ISBN 979-10-93636-28-3, présentation en ligne)

Évocations littéraires

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Leprest et ses chansons sont évoqués dans quatre romans noirs de Roger Martin publiés par les Éditions du Seuil et Le Cherche midi pour le dernier titre :

  • Le G.A.L., l'égout (1996),
  • Une affaire pas très catholique (1999),
  • Un chien de sa chienne (2000),
  • Les Ombres du souvenir (2010).

Quant à son roman Jusqu'à ce que mort s'ensuive, paru en 2008, il est dédié à Allain Leprest ainsi qu'à Romain Didier.

Articles connexes

Notes et références

  1. Mort d'Allain Leprest, France 3 Haute-Normandie
  2. Hommage à Allain Leprest Jean d’Ormesson dira de lui un jour sur France Inter « Allain Leprest, c’est le Rimbaud du XXe siècle. »
  3. Une interview d'Allain Leprest (janvier 2003)
  4. « Allain Leprest, l'artiste trop méconnu, a désormais sa place à Rouen - France 3 Normandie », France 3 Normandie, (lire en ligne, consulté le )
  5. Interview de Loïc Lantoine, Radio Evasion., 30 avril 2005. Consulté le 31 octobre 2013.
  6. Voir sur le site de l'Institut national de l'audiovisuel : ina.fr
  7. Hélène Hazera, « Portrait », Libération, (ISSN 0335-1793, lire en ligne)
  8. Biographie d'Allain Leprest par RFI.
  9. Hommage de Pierre Gosnat sur le site de la ville d'Ivry.
  10. Communiqué de l'AFP du mardi  : « Admiré par Jean Ferrat et auteur de chansons pour Juliette Gréco, le chanteur français Allain Leprest s'est donné la mort lundi à 57 ans à Antraigues-sur-Volane (Ardèche), où ce communiste engagé était en vacances, a annoncé son producteur Didier Pascalis à l'AFP. »
  11. « Le chanteur Allain Leprest sera inhumé mardi », Ouest-France, 17 août 2011, consulté le 17 août 2011.
  12. Site de l'académie.
  13. Nécrologie sur lemonde.fr.
  14. Spectacle pour enfants donné à l'Olympia.
  15. Album réalisé par Didier Pascalis, sur une idée de Michel Fugain, sorti fin 2007, avec des invités très divers, dont l'enthousiasme a permis le spectacle du Bataclan, le 12 mars 2008 (la vidéo est jointe à l'album Chez Leprest, vol. 2 sorti en 2009).
  16. Voir Jean Guidoni.com
  17. Le documentaire sur Leprest. Consulté le 2 septembre 2021.
  18. « Adieu au poète » - Pure People.
  19. Site de Quidam production.
  20. .

Liens externes

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