Jean Guidoni
Jean Guidoni, né le à Toulon, est un chanteur français originaire de Lucciana en Corse.
Pour les articles homonymes, voir Guidoni.
Biographie
Il commence sa carrière dans les années 1970 et sort un premier 45 tours en 1975 : La Leçon d'amour. En 1976, interprétant Marie-Valentine, il se classe 2e du processus de sélection du représentant de la France aux Concours Eurovision de la chanson, derrière Catherine Ferry. En 1977, arrive un tout premier album : Jean Guidoni et un 45 tours, Le têtard, sur des paroles de l'écrivain Jacques Lanzmann. En 1978, il propose pour la première fois quelques-unes de ses compositions, ainsi que des chansons écrites avec Didier Barbelivien, Jean Musy ou Jean-Pierre Lang.
C'est en voyant Ingrid Caven interpréter du Fassbinder au Cabaret Sauvage que Guidoni a le déclic. Il rencontre alors Pierre Philippe, cinéaste et traducteur de Fassbinder, qui va lui écrire ses premières chansons marquantes. En 1980, le public redécouvre Jean Guidoni sur la scène du Théâtre en Rond pour sa première grande scène parisienne, comme un chanteur très différent de celui des années 1970. Maquillé de blanc et vêtu de noir, Guidoni se dévoile enfin tel qu'en lui-même, avec ses blessures et ses angoisses. Les chansons dégagent un relent de sexe et de mort. C'est un énorme succès critique et public[réf. nécessaire]. Ceci se concrétise par son album Je marche dans les villes[1] qui obtient en , le prix de l'Académie Charles-Cros[2]. C'est sur scène que Guidoni s'épanouit, il monte un nouveau spectacle aux Bouffes du Nord, solitude, homosexualité, désespoir, ce spectacle est encore hanté par les fantômes douloureux de son existence.
L'album Crime passionnel[3],[4] sort à cette époque et reste un des plus populaires du chanteur : il s'agit d'un opéra pour un seul homme composé par le maître argentin Astor Piazzolla dont le livret est signé par Pierre Philippe qui écrit parmi ses plus beaux textes.
Suivront en 1983 Le Rouge et le Rose - album comprenant le titre Le Bon Berger, hagiographie parodique de Pétain, et Putains… en 1985 qui se voit boycotté par les grandes radios. Chacun de ces deux albums s'accompagne d'un spectacle : l'Olympia 83 où Guidoni utilise toutes les possibilités théâtrales de la scène mythique de Coquatrix et Jean-Michel Boris en reprenant ses grandes chansons et des titres d'avant-guerre, et le Cirque d'Hiver en 1985, spectacle en deux parties très scénographié qui offre quelques pépites inédites (Rendez-moi l'enfant, Santa Maria Blanca, Chromos, etc.)
Pour la première fois depuis longtemps, en 1987, Guidoni écrit un album sans Pierre Philippe, pour lequel il reçoit une seconde fois le prix de l'Académie Charles Cros[2] : c'est l'album Tigre de porcelaine[1], cosigné avec Michel Cywie et Pascal Auriat, qui contient deux chansons très connues : Tramway Terminus Nord et Mort à Venise. Il joue au Bataclan en 1988[5], puis à l'Européen en 1989[6]: Guidoni, accompagné de deux pianistes japonais et des deux pianistes françaises Marie et Hélène Desmoulin, chante ses classiques et rend hommage à Jacques Prévert à travers de nombreux titres dont La Chanson de l'homme ou La Chanson dans le sang.
Entre-temps, il interprète l'une des chansons de la B.O. du film Itinéraire d'un enfant gâté, de Claude Lelouch[7].
La fin des années 1980 est pour lui difficile : des tournées épuisantes, la disparition d'Auriat, un projet mort-né avec William Sheller l'amènent à faire une dépression. Sort en 1990 l'album Aux tourniquets des Grands Cafés, assez désenchanté où il s'en prend à la gauche caviar et aborde des thèmes tels que le sadomasochisme (La punition), le Mur de Berlin (Checkpoint Charlie Gesang), le tournage d'un film (Vérone Véronal), chansons très populaires parmi son public[réf. nécessaire]. À noter quelques récitatifs comme l'impressionnant Impérial Palace (dont la musique reprend quelques mélodies entendues dans les chansons précédentes). Les arrangements et compositions sont de Bernard Estardy et Jairo.
Il reparaît sur scène en 1991, au Châtelet[8], et participe à un spectacle organisé au Cirque d'hiver par le magazine pour homosexuels "Le Gai Pied". En 1992, son nouvel album Cas particulier donne lieu à un nouveau spectacle sur la scène du Théâtre de la Ville, avec notamment le titre Manque. L'affiche voit Guidoni pasticher un tableau de Magritte.
1995 est l'année des retrouvailles avec Michel Legrand[9]. Les deux hommes unissent leur talent sur l'album Vertigo[1]. Legrand en compose toutes les musiques qui se marient avec les thèmes récurrents du répertoire de Guidoni, sida, mensonge, intolérance mais aussi humour. Le duo Legrand/Guidoni se retrouve au Casino de Paris pour un spectacle du nom de Comment faire partie de l'orchestre, chaleureusement salué par la critique.
En 1997, il chante au Théâtre en Rond pour accompagner la sortie de l'album Fenêtre sur cœur[10],[11].
En 1998 sort aux éditions Atlas une collection d'albums-hommage sur lesquels Jean Guidoni interprète plusieurs chansons comme Le Bal des Laze de Michel Polnareff ou encore Comme ils disent de Charles Aznavour.
1999 sonne l'heure des retrouvailles avec Pierre Philippe pour un spectacle « Fin de siècle » qui donne lieu à deux albums, à l'écriture duquel ont participé notamment Matthieu Gonet et Juliette[12]. 2000 est une année marquée par la reprise au Cabaret Sauvage du Crime passionnel par son créateur, Jean Guidoni, dans une version plus acoustique, moins électrique que l'originale[13].
Jean Guidoni publie en 2003 un roman auto-biographique Chanter n'est pas jouer, ainsi qu'un longbox[Quoi ?] 4 cd reprenant majoritairement sa carrière scénique.
L'album Trapèze sort en et reçoit des critiques élogieuses[1],[14],[15],[16]. Guidoni a bénéficié notamment de la collaboration des écrivains Jean Rouaud et Marie Nimier. En 2004-2005, il remplit quatre salles parisiennes : le Café de la Danse, L'Européen (ex-Théâtre en Rond de ses débuts)[17], l'Élysée Montmartre et le Vingtième Théâtre.
Son album La Pointe rouge sort en 2007[18],[19], disque auquel ont collaboré Dominique A, Jeanne Cherhal, Mathias Malzieu (de Dionysos) et Philippe Katerine. La sortie de l'album est suivi d'une série de concerts à la Boule Noire, à Paris[20].
En 2008, il travaille avec Fabrice Ravel-Chapuis et Thierry Escaich à un projet autour de l'œuvre de Jacques Prévert. Fin 2011, toujours avec Fabrice Ravel-Chapuis, il commence une collaboration avec l'auteur de chanson Pascal Mathieu.
Il participe en 2012 au spectacle en hommage à Allain Leprest, Où vont les chevaux quand ils dorment ?, créé au Théâtre D'Ivry Antoine Vitez en , en compagnie de Romain Didier et Yves Jamait.
En 2013, le spectacle est donné à l'Alhambra de Paris et enregistré. Parallèlement Jean Guidoni travaille à un album avec des textes inédits d'Allain Leprest Paris-Milan, qui sort en [2],[21].
En sort un nouvel album, Légendes Urbaines[1],[22] avec uniquement des textes de Jean Guidoni; il le présente en concert à la Cigale[23].
Discographie
Albums Studio
- Le Têtard (Jacques Lanzmann / Yani Spanos)
- Tout me parle de toi (Pierre Grosz-Christian Ravasco/Jean Pierre Goussaud)
- Tisane...Tisane (Jacques Demarny/Jean Pierre Goussaud)
- L'amour cerise (Jean Clause Massoulier/Jean Pierre Goussaud)
- La croisade des enfants (Jacques Demarny/Patrick Lemaitre)
- L'oiseau humain (Jean Pierre Lang/Guy Bonnet)
- C'était vraiment grand (Jean Pierre Lang/Guy Bonnet)
- La fugue (Jean Pierre Lang/Guy Bonnet)
- Le Père Noël (Jacques Lanzmann/André Popp)
- Danser sous les étoiles (Jean Pierre Lang/Guy Bonnet)
- Il pleut sur Bali (J.M. Rivère-Jean Guidoni/G.Bourgeois)
- Sur les chemins d'hier (Didier Barbelivien-Jean Guidoni/G.Bourgeois)
- Quand j'aurai du temps (Pierre Delanoë/G.Bourgeois)
- Les scarabées (Didier Barbelivien-Jean Guidoni/G.Bourgeois)
- Je jure qu'elle m'a tout appris (F. Thomas/J.P. Bourtayre)
- Judy (Claude Lemesle-Jean Guidoni/G. Bourgeois)
- Chut… Chut... Sweet Lucille (Jean Guidoni-B. Lemaire/G. Bourgeois)
- Le Bonheur (Françoise Mallet-Joris - Michel Grisolia / Marie-Paule Belle)
- Nana (Claude Lemesle-Jean Guidoni/G. Bourgeois)
- Juste après la mousson (Jean Guidoni-B. Lemaire/G. Bourgeois)
- Le têtard (Jacques Lanzmann/Yani Spanos)
Paroles : Pierre Philippe (sauf Sirroco : Jean Guidoni) ; Musique : Michel Cywie
- Je marche dans les villes
- Chez Guitte
- Le Voyage
- Sirroco (est-ce que c'est bon l'amour avec les militaires ?)
- Midi-Minuit
- Il y a
- Viril
- Djemila
- Chanson pour le cadavre exquis
- La chanson optimiste
Paroles : Pierre Philippe ; Musique : Astor Piazzolla
- Le haut mur
- Masque Noir
- Coups de cœur
- Solo
- Weidman
- Qui crie ?
- Lames
- Fleurs fanées
- Mandat d'amener
- Les draps blancs
Paroles : Pierre Philippe
- Tout Va bien (Astor Piazzolla)
- Smoking Blanc (Philippe Dubosson)
- Un Enfant (Philippe Dubosson)
- Rouge (Carlos d'Alessio)
- Rose (Yani Spanos)
- Grand'mère Fait Du Strip-Tease (Lewis Furey)
- L'Amour Monstre (Carlos d'Alessio)
- Le Bon Berger (Yani Spanos)
- Tous des putains (Pierre Philippe/Alain Bashung-Thierry Matioszek)
- Les fantômes de Marseille (Pierre Philippe/Philippe Servain)
- Eros Palace (Pierre Philippe/Thierry Matioszek)
- Drugstore, 18 heures (Pierre Philippe/Thierry Matioszek)
- Alice et Alfred (retraités) (Pierre Philippe/Thierry Matioszek)
- Chiens (Pierre Philippe/Thierry Matioszek)
- Proxo-song (Pierre Philippe/Thierry Matioszek)
- Suburre (Pierre Philippe/Sapho)
- Le carnet de Griselidis (Pierre Philippe-Grisélidis Réal/ Alain Bashung-Thierry Matioszek)
- Tramway terminus nord (Jean Guidoni/Michel Cywie)
- Midi sans soleil (Jean Guidoni-Alain Lacombe/Pascal Auriat)
- Ce sont des choses qui arrivent (Jean Guidoni-Alain Lacombe/Pascal Auriat)
- L'Homme syncopé (Jean Guidoni-Alain Lacombe/Jérome Pradon)
- Dakota, Central Park West, 75e rue (Jean Guidoni-Alain Lacombe/Michel Cywie)
- Mort à Venise (Jean Guidoni/Pascal Auriat)
- Les vacances de larmes (Jean Guidoni/Pascal Auriat)
- La bête humaine (Jean Guidoni/Jérome Pradon)
- Marseille (Jean Guidoni/Pascal Auriat)
- Le placard (Jean Guidoni)
- Aux tourniquets des grands cafés (Jean Guidoni/Bernard Estardy)
- Le miroir à trois faces (Jean Guidoni/Bernard Estardy)
- Peur (Jean Guidoni)
- La carte orange (Jean Guidoni/Bernard Estardy)
- Les premiers et derniers jours de l'amour (Jean Guidoni/Jaïro)
- Simbad est de retour (Jean Guidoni/Bernard Estardy)
- Papiers tatoués (Jean Guidoni)
- Check Point Charlie gesang (Jean Guidoni/Bernard Estardy)
- Vérone véronal (Jean Guidoni/Bernard Estardy)
- L'autre (Jean Guidoni)
- La punition (Jean Guidoni/Jaïro)
- Impérial Palace (Jean Guidoni/Bernard Estardy-Jaïro)
- Quelques jours de trop (Jean Guidoni/Tomàs Gubitsch)
- De passage (J. Guidoni/Tomàs Gubitsch)
- Manque (Jean Guidoni/Jannick Top & Serge Perathoner)
- Pour qu'on les aime (J. Guidoni/Jannick Top & Serge Perathoner)
- Un livre anglais (J. Guidoni/Tomàs Gubitsch)
- La Veste à Brandebourg (J. Guidoni/P. Servain)
- La Bretagne (J. Guidoni & Gayram/Tomàs Gubitsch)
- Plus loin (J. Guidoni/Tomàs Gubitsch)
- Cas particulier (J. Guidoni/Jannick Top & Serge Perathoner)
- Le Commandeur (J. Guidoni/Tomàs Gubitsch)
- O signore, cosa c'e? (D. Marfisi/D. Marfisi & F. Mattei)
- Il fait beau (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- Le roi des océans (Jean Guidoni-Gayram/Michel Legrand)
- Le naufragé (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- L'amour à contre-courant(En duo avec Michel Legrand) (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- N'oublie jamais qui tu es (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- Le masque (Jean Guidoni-Gayram/Michel Legrand)
- Le ciel violet (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- Les concubines de la gloire (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- Rien ni personne (Nobody Knows) (A.M. Bergman, adaptation française: Jean Guidoni/Michel Legrand)
- La grande dame blanche de Colombie (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- Les faux monnayeurs (Jean Guidoni/Michel Legrand)
- Duo du haut (En duo avec Michel Legrand) (Michel Legrand)
- Je reviens de loin (Jean Guidoni/Édith Fambuena-Annika Grill)
- Pise (Jean Rouaud-Daniel Lavoie)
- Néant, néon (Marie Nimier-Jean Rouaud/Daniel Lavoie)
- La naïade (Marie Nimier-Jean Rouaud/Daniel Lavoie)
- Évidemment (Léo Arthaud/Léo Arthaud)
- Offense (Jean Guidoni/Edith Fambuena-Annika Grill)
- Le miroir (Marie Nimier-Jean Rouaud/Daniel Lavoie)
- Thé de Chine (Christophe Mali)
- L'ogre (Marie Nimier-Jean Rouaud/Daniel Lavoie)
- La farce bleue (en duo avec Edith Fambuena) (Éléonore Weber/Édith Fambuena)
- Maman maman (Marie Nimier-Jean Rouaud/Daniel Lavoie)
- Trapèze (en duo avec Anika Grill) (Jean Guidoni/Édith Fambuena-Annika Grill)
- Le dernier bal (Jean Guidoni/Edith Fambuena-Annika Grill)
- Chanter sur Titanic (Jean Guidoni-Marie Nimier/Raphaël Drouin)
- Kerala (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Comme dans un ballet de Pina Bausch (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Cloaca Maxima (Dominique A) (avec la participation de Dominique A)
- Seul (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Fatal (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Peintures (J. Guidoni /Y. Lerouge - J.P. Heurteau)
- La Pointe rouge (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Un arbre en Normandie (Philippe Katerine)
- Mémoire vive (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Comme un autre (Jeanne Cherhal) (avec la participation de Jeanne Cherhal)
- Oh Loup! (Mathias Malzieu) (avec la participation de Mathias Malzieu)
- La carte postale (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Exil (J. Guidoni /Nicolas Deutsh)
- Étranges Étrangers
- Embrasse-moi
- Chasse à l'enfant
- Dans ma rue
- Le concert n'a pas été réussi (Compagnons des mauvais jours)
- Les Ombres
- Elle disait…
- Des hommes
- La Grasse Matinée
- Les Bruits de la nuit
- À la belle étoile
- Maintenant j'ai grandi
- Chanson dans le sang
- Paris Milan
- Ou l'contraire
- Reviendre
- Le jour baisse toujours...
- Chut
- Putain Trainée Salope
- Partition de Septembre
- Folle de moi
- Trafiquants
- Dans le jardin de...
- Copeaux de savon
- Homosapiens
- Légendes urbaines
- Visages
- Moi je danse
- Le grand huit
- La Patience du Diable
- Les larmes du tueur
- Dorothy
- La note bleue
- La piste des éléphants
- Il ne me reste rien
- Où allez-vous, Nora, Djemila
- Fatigant
- Demain c'était hier
Albums en public
- Tallulah (ouverture instrumentale) (Raymond Alessandrini)
- Tout va bien (Pierre Philippe/Astor Piazzolla)
- Djemila (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Tu mourras ce soir (Pierre Philippe/Philippe Dubosson)
- Chez Guitte (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Cocaïne (Louis Bonin Père/Jean Rodor)
- La complainte de la Seine (Kurt Weill/Maurice Magre)
- La rue (Yvan Gosselin/Charles Fallot)
- Midi-Minuit (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Le bon berger (Pierre Philippe/Yani Spanos)
- Je marche dans les villes (Instrumental) (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Rose (Pierre Philippe/Yani Spanos)
- Message chiffré (Pierre Philippe/Philippe Servain)
- Qui crie (Pierre Philippe/Astor Piazzolla)
- Il y a (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Un enfant (Pierre Philippe/Philippe Dubosson)
- Allée des coquelicots (Pierre Philippe/Astor Piazzolla)
- Y'a un climat (Jean Guidoni/Maurice Fanon)
- Smoking blanc (Pierre Philippe/Philippe Dubosson)
- La chanson optimiste (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Je marche dans les villes (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Eros vanné (Maurice Donnay/Michel Cywie)
- Fonds brûlants (instrumental) (Michel Prezman-Emmanuel Binet)
- Ange à tous dédié (Enzo Cormann/Michel Prezman-Bertrand Binet)
- Chanson pour le cadavre exquis (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Chromo (Jean Guidoni-Marie Christine Coupel/Michel Prezman-Bertrand Binet)
- Les fantômes de Marseille (Pierre Philippe/Philippe Servain)
- Suburre (Pierre Philippe/Sapho)
- L'étang de grande solitude (instrumental) (Michel Prezman-Bertrand Binet)
- Toute seule (Jacques Prévert/Charles Wachman)
- Grafitti (Enzo Cormann/Michel Prezman-Bertrand Binet)
- Bella(Enzo Cormann/Michel Prezman-Bertrand Binet)
- Santa Rita Blanca (Enzo Corman/Michel Prezmann-Bertrand Binet)
- Rendez-moi l'enfant (Enzo Cormann/Michel Prezmann-Roger Candy)
- Étude contre révolutionnaire (Instrumental, extrait) (Michel Prezman)
- La chanson de l'homme (Jacques Prévert/Georges Auric)
- Mort à Venise (Jean Guidoni/Pascal Auriat)
- Chanson pour le cadavre exquis (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- La chanson de Mandalay (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- La chanson dans le sang (Jacques Prévert/Joseph Kosma)
- Ce sont des choses qui arrivent (Jean Guidoni-Alain Lacombe/Pascal Auriat)
- La femme tatouée (Jean Guidoni/Michel Cywie) (Interprétée par Marcia Ann BARTLEY)
- Casino de la mort (Jean Guidoni/Michel Cywie)
- Vie de famille (Jacques Prévert/Hans Eisler)
- Viril (Pierre Philippe/Michel Cywie)
- Marseille (Jean Guidoni/Pascal Auriat)
- Y'a un climat (Jean Guidoni-Maurice Fanon/Michel Cywie)
- Je pourris camarade (Jean Guidoni/Pascal Auriat-Didier Barbelivien)
- (présentations)
- Get happy (Arlen/Koehler)
- L'horloge (Jean Guidoni/Michel Cywie)
- Ouverture (Matthieu Gonet)
- J'ai marché dans les villes (Pierre Philippe/François Hadji-Lazaro)
- Toulon (Pierre Philippe/Patrick Laviosa)
- Voluptés d'orient (Pierre Philippe/Juliette Noureddine)
- J'habite à Drancy (Pierre Philippe/Philippe Dubosson)
- Une valse de 1937 (Pierre Philippe/Romain Didier)
- Ces chanteurs qui n'aiment pas les femmes (Pierre Philippe/Patrick Laviosa)
- Les boîtes (Pierre Philippe/Philippe Dubosson)
- La grande expo de l'an 2000 (Pierre Philippe/arrangement Matthieu Gonet)
- Fin de siècle (Pierre Philippe/Didier Goret)
- Ouverture (Matthieu Gonet)
- Le bon berger (Pierre Philippe/Yani Spanos)
- Les ombres (Pierre Philippe/Jean-Claude Vanier)
- Étoile en morceaux (Pierre Philippe/François Hadji-Lazaro)
- Monocle et col dur (Pierre Philippe/Juliette Noureddine)
- Particules élémentaires (Pierre Philippe/Matthieu Gonet)
- Berceuse pour le tyran (Pierre Philippe/Didier Goret)
- Je ne me souviens pas (Pierre Philippe)
- Fin de siècle (Pierre Philippe/Didier Goret)
Paroles : Pierre Philippe ; Musique : Astor Piazzolla
- Le haut mur
- Masque Noir
- Alors je me suis assis (no 1)
- Coups de cœur
- Machine à souffrir
- Solo
- Weidman
- Lames
- Qui crie ?
- Fleurs Fanées
- Mandat d'amener
- Alors je me suis assis (no 2)
- Les draps blancs
Coffrets, compilations...
- Ce coffret double CD regroupe les albums majeurs « Crime Passionnel », « Le Rouge et Le Rose» et « Putains...» ainsi que deux livrets avec les textes de Pierre Philippe.
Le verso du coffret reproduit le recto des pochettes des albums.
Cet album de la série « En Concert » regroupe une sélection des titres de l'album « Guidoni à l'Olympia ».
- Tallulah (ouverture instrumentale)
- Tout va bien
- Djemila
- Tu mourras ce soir
- Chez Guitte
- Midi-minuit
- Allée des coquelicots
- Y'a un climat
- La chanson optimiste
- Je marche dans les villes
- Eros Vanné
17 titres issus de la période 82-85, et un inédit : « Y'a un Climat » version studio (1983). (Albums: « Crime Passionnel », « Le Rouge & Le Rose », « Putains...) »
- Y'a un Climat (J.Guidoni-M. Fanon/M. Cywie)
- Qui crie? (P. Philippe/A. Piazzolla)
- Tout va bien (P. Philippe/A/ Piazzolla)
- Coups de cœur (P. Philippe/A. Piazzolla)
- Le Bon Berger (P. Philippe/Y. Spanos)
- L'Amour monstre (P. Philippe/C. d'Allessio)
- Tous des putains (P. Philippe/A. BAshung-T. Matioszek)
- Lames (P. Philippe/A. Piazzolla)
- Chiens (P. Philippe/T. Matioszek)
- Le Haut Mur (P. Philippe/A. Piazzolla)
- Masque noir (P. Philippe/A/ Piazzolla)
- Les Draps blancs (P. Philippe/A. Piazzolla)
- Un enfant (P. Philippe/Ph. Dubosson)
- Alice et Alfred (Retraités) (P. Philippe/T. MAtioszek)
- Les Fantômes de Marseille (P. Philippe/T. Matioszek)
- Eros Palace (P. Philippe/T. Matioszek)
- Smoking blanc (P. Philippe/Ph. Dubosson)
« Le meilleur de Jean Guidoni » : 18 titres dont quatre inédits, 1981-1997.
- Le bon malheur (Jean Guidoni/Gérard Daguerre) (Inédit)
- Tramway terminus nord (album Tigre de Porcelaine)
- Checkpoint Charlie gesang (Album Aux tourniquets des grands cafés)
- Vérone véronal (album Aux tourniquets des grands cafés)
- Les faux-monnayeurs (album Vertigo)
- Djémila (album Je marche dans les villes)
- Mort à Venise (album Tigre de Porcelaine)
- Je marche dans les villes (album Je marche dans les villes)
- Tous des putains (album Putains)
- Le Malbonheur (Jean Guidoni/Gérard Daguerre) (Inédit)
- Manque (Album Cas particulier)
- La Mondaine (Jean Guidoni/Gérard Daguerre) (Inédit)
- Aux tourniquets des grands cafés (album Aux tourniquets des grands cafés)
- L'amour monstre (album Le rouge et le rose)
- N'oublie jamais qui tu es (album Vertigo)
- Rue de France (Jean Guidoni/gérard Daguerre) (Inédit)
- Il fait beau (album Vertigo)
- Les draps blancs (album Crime Passionnel)
Toutes les facettes de Jean Guidoni en 4 CD, accompagnés d'un livret riche d'une biographie et de photos.
- CD 1
Olympia (1983)
- Tallulah (ouverture instrumentale)
- Tout va bien
- Djemila
- Tu mourras ce soir
- Chez Guitte
- Cocaïne
- La Complainte de la Seine
- La rue
- Midi-Minuit
- Le Bon berger
- Rose
- Message chiffré
- Il y a
- Un enfant
- La chanson optimiste
- Je marche dans les villes
- Eros Vanne
- CD 2
Cirque d'hivers (1985)
- Fonds Brûlants (Instrumental)
- Ange à tous dédiés
- Chanson pour le cadavre exquis
- Chromo
- Les fantômes de Marseille
- Tout seul Santa
- Rica Blanca
- Rendez-moi l'enfant
Européen (1989) :
- Étude contre révolutionnaire (Instr.)
- La chanson de l'homme
- La chanson de Mandalay
- Viril
- Marseille
- Y'a un climat
- Je pourris camarade
- Get happy
- L'horloge
Titre caché : Les mots d'amour (créé par Edith Piaf)
- CD 3
Fin de siècle(1999)
- Ouverture (Instrumental)
- J'ai marché dans les villes
- Toulon
- L'étoile en morceaux
- J'habite à Drancy
- Monocle et col dur
- Particules élémentaires
- Une valse de 1937
- Crime passionnel (en public 2000)
- Ouverture (Instrumental)
- Le haut mur
- Masque noir
- Coup de cœur
- Qui crie ?
- Fleurs fanées
- Les draps blancs
Titre caché : Bravo (Olympia 1989)
- CD 4 (Studio)
- Tramway terminus nord
- Ce sont des choses qui arrivent
- Le masque du démon
- Mort à Venise
- La carte orange
- Check Point Charlie gesang
- N'oublie jamais qui tu es
- La punition
- Je pourris camarade (version orchestre, 45tours 1989)
- Aux tourniquets des grands cafés
- Vérone Véronal
- Le mal de vivre (Barbara)
Bonus : Impérial Palace
Titres cachés :
- La vie d'artiste (Léo Ferré, gala Thank you Ferré, 2000)
- La chanson dans le sang (Jacques Prévert) (en public, Européen 1989)
Références
- « Jean Guidoni le désenchanté », Libération.fr, (lire en ligne)
- « Jean Guidoni, blanc ou noir, mais jamais gris », sur Le Monde.fr,
- « JEAN GUIDONI Crime passionnel », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Passe d'armes entre l'amour et la mort », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Jean Guidoni au Bataclan Une foule de voix », sur Le Monde.fr,
- « VARIÉTÉS Jean Guidoni à l'Espace européen Le voyou magnifique », sur Le Monde.fr,
- « Notice bibliographique de «Itinéraire d'un enfant gâté (film). BO» », sur catalogue.bnf
- « Jean Guidoni et les hommes en noir », sur Le Monde.fr,
- « Les diableries banlieusardes d'un Jean Guidoni pressé de vivre », sur Le Monde.fr,
- « Avec Jean Guidoni sur les terres sombres du « malbonheur » », sur Le Monde.fr,
- « CHANSON. Quinze ans après, Jean Guidoni s'installe là où il a débuté. Ses vieilles chansons ont un parfum d'actualité. Jean Guidoni récapitule mais ne capitule pas. Jean Guidoni à l'Européen, 5, rue Biot, Paris XVIIe; tél.: 01.43.87.97.13; jusqu'au 9 mars; album «Fenêtre sur coeur». », Libération.fr, (lire en ligne)
- « Jean Guidoni fait les comptes du siècle », sur Le Monde.fr,
- « Passe d'armes entre l'amour et la mort », sur Le Monde.fr,
- « Jean Guidoni chante au Levant », sur Le Monde.fr,
- « Jean Guidoni : la métamorphose », sur Le Monde.fr,
- « Jean Guidoni dans les graves », Libération.fr, (lire en ligne)
- « Un "Trapèze" rock sur disque et sur scène », sur Le Monde.fr,
- « Guidoni new look », Libération.fr, (lire en ligne)
- « Jean Guidoni s'acoquine avec la jeune garde du rock français », sur Le Monde.fr,
- « Les concerts de Guidoni : du pur bonheur », sur Le Monde.fr,
- « Guidoni ne bidonne pas », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
- « Légendes urbaines, le retour de Jean Guidoni », France Inter, (lire en ligne)
- « Jean Guidoni : “Je connais ma réputation, celle d'un chanteur noir, qui peut effrayer” », Télérama.fr, (lire en ligne)
Bibliographie
- Godard, Colette., Jean Guidoni, Paris, Seghers, , 188 p. (ISBN 2-232-10102-9, OCLC 19252375, lire en ligne)
- Guidoni, Jean., Quelques jours de trop, Paris, Editions de Septembre, , 220 p. (ISBN 2-87914-009-9, OCLC 26857847, lire en ligne)
- Jean Guidoni, Chanter n'est pas jouer, L'Archipel, (autobiographie)
Liens externes
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