Désinformation sur la pandémie de Covid-19

Des campagnes de désinformation sur la pandémie de Covid-19 font suite au déclenchement de l'épidémie de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) causée par le SARS-CoV-2.

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux ou sanitaires. Cet article est susceptible de contenir des informations obsolètes ou inexactes. Seul un professionnel de santé est apte à vous fournir un avis médical, et seules les autorités sanitaires de votre pays sont compétentes pour donner des consignes de santé publique relatives à la pandémie de Covid-19 : France, Canada, Belgique, Maroc, Algérie, Suisse, Tunisie, Rép. dém. du Congo.

Un très grand nombre de théories du complot, infox et cas de désinformation ont été relevés, amenant l'Organisation mondiale de la santé à parler d'infodémie.

Ces désinformations sont d'origines diverses (réseaux sociaux, messageries, gouvernements, médias officiels russes et chinois, personnalités en vue, etc.) et portent sur de nombreuses thématiques :

Ces désinformations peuvent être spécifiques à des pays et à des secteurs géographiques.

Lutte contre la désinformation

Le 2 février 2020, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a parlé d'une « infodémie massive » en relevant le foisonnement de rumeurs, fondées et infondées, à propos du virus qui « rendent difficile de trouver des sources fiables et des conseils avisés lorsqu'on en a besoin ». L'OMS a déclaré que la forte demande pour une information rapide et fiable a conduit à la mise en place d'une hotline de démystification accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ses équipes chargées de la communication et des réseaux sociaux ont établi une veille et une réponse à la désinformation grâce à son site internet et ses pages sur les réseaux sociaux[1],[2]. L'OMS a tout particulièrement réfuté certaines allégations circulant sur les réseaux sociaux, comme celle selon laquelle on pourrait dire si l'on a le virus ou non en retenant tout simplement sa respiration ; ou l'allégation selon laquelle boire beaucoup d'eau pourrait protéger du virus ; ou bien que faire des gargarismes avec de l'eau salée pourrait empêcher l'infection[3].

Facebook, Twitter et Google ont déclaré qu'ils travaillaient avec l'OMS pour lutter contre la « désinformation »[4]. Dans un article de blog, Facebook a déclaré que sera supprimé tout contenu, signalé par les organisations chargées de la santé publique mondiale et par les autorités locales, qui violerait leurs conditions générales pour désinformation entraînant des atteintes à l'intégrité physique[5]. Facebook fait également de la publicité gratuite pour l'OMS[6]. Début avril 2020, WhatsApp limite le nombre de partages possibles pour un message identifié comme une rumeur à un seul contact et ce afin de prévenir de la diffusion de rumeurs. La limite avait déjà été abaissée à 5 contacts en janvier 2020[7].

Fin février, Amazon a supprimé plus d'un million de produits prétendant pouvoir guérir ou protéger contre le coronavirus, et supprimé des dizaines de milliers d'annonces vendant à un prix excessif des produits de santé[8].

De nombreux journaux dotés de verrous d'accès payants les ont réduits, en totalité ou partiellement, pour des articles relatifs au coronavirus[9]. En France, en septembre 2021 et après la diffusion d'un numéro de « Complément d'enquête » sur le business des fake news, « le site de désinformation FranceSoir est démonétisé par Google » et perd ses revenus publicitaires[10].

Beaucoup d'auteurs d'articles scientifiques ont écrit en accès libre des articles en rapport avec le déclenchement de l'épidémie. Certains scientifiques ont choisi de partager rapidement leurs résultats sur des serveurs de prépublication comme bioRxiv[11].

Wikipédia est montrée comme un bon exemple de lutte contre la désinformation liée au Covid-19, car les rédacteurs bénévoles privilégient les publications scientifiques passées par un comité de lecture aux articles des médias généralistes[12],[13].

Début avril, Reporters sans frontières a mis en place l'Observatoire 19, un site destiné notamment à favoriser le droit à l’information en aidant à la diffusion des informations concernant la crise[14].

La start-up NewsGuard dédiée à l'évaluation de sites et réseaux sociaux en ligne susceptibles de relayer ou amplifier des fausses nouvelles publie sur son Centre de Suivi de la mésinformation sur le coronavirus des listes de sites d’actualité et d’information évalués Rouge aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Italie et en Allemagne identifiés comme ayant diffusé de fausses informations sur le virus, nombre évalué à 385 fin décembre 2020, ainsi que les mythes les plus populaires sur le Covid-19 et comment ils ont émergé[15],[16].

L'information devient un enjeu mondial, et prisée. « Les services de renseignements peinent à collecter l’information dans certains cas, alors qu’elle est indispensable pour limiter les conséquences humaines et économiques du Covid-19. Les agences ont cherché à dresser un tableau précis des épidémies de coronavirus dans le monde, mais elles ont été confrontées à de sérieuses lacunes dans leur capacité à évaluer la situation dans des pays dits "foyer du virus", d’abord la Chine, puis dans un deuxième temps l’Iran. Ces pays sont connus par les agences d’espionnage comme des "cibles difficiles" en raison des contrôles étroits imposés par l’État sur l’information »[17].

Un groupe de travail sur les infodémies, issu du forum international sur l'information et la démocratie, a produit un rapport en novembre 2020, mettant en avant 250 recommandations, pour protéger Démocraties, Droits de l'homme et Santé[18] .

Théories du complot populaires à l'échelle internationale

Une arme biologique chinoise

En janvier 2020, la BBC a publié un article à propos de la désinformation sur le coronavirus, citant deux articles du Washington Times du 24 janvier qui affirmaient que le virus faisait partie d'un programme d'armes biologiques chinois basé à l'Institut de virologie de Wuhan (WIV)[19]. Le Washington Post a ensuite publié un article réfutant cette théorie du complot en citant des experts américains qui ont expliqué pourquoi cet Institut n'était pas apte à faire des recherches sur les armes biologiques. Ces experts soulignent aussi que la plupart des pays ont abandonné les armes biologiques, celles-ci étant inutiles, et aussi qu'il n'y a aucune preuve que le virus a fait l'objet d'une ingénierie génétique[20].

Le 29 janvier 2020, le site et blog d'informations financières Zero Hedge a prétendu qu'un scientifique du WIV aurait créé la souche du Covid-19 responsable de l'épidémie de coronavirus. ZeroHedge a fait une liste de toutes les coordonnées du scientifique prétendument responsable, une pratique connue sous le nom de doxing, en incluant le nom, la photo et le numéro de téléphone du scientifique, et suggérant aux lecteurs qu'ils « rendent visite [au scientifique chinois] » s'ils voulaient savoir ce qui a vraiment causé la pandémie de coronavirus[21]. Par la suite, Twitter a banni le compte du blog pour violation de la politique d'utilisation de la plate-forme[22].

En janvier 2020, BuzzFeed aussi signalé une théorie du complot, devenant un mème, faisant un lien entre le logo du WIV et l'« Umbrella Corporation », l'agence qui a créé le virus déclenchant l'apocalypse zombie dans la licence Resident Evil. Cette théorie a également vu un lien dans « Racoon » (la principale ville de Resident Evil ) qui est une anagramme de « Corona » (le nom du virus). La popularité de cette théorie a attiré l'attention du site Snopes, qui a prouvé sa fausseté en montrant que le logo n'était pas celui de l'Institut, mais de la Shanghai Ruilan Bao Hu San Biotech Limited, situé à 800 km de là, à Shanghai, et qui a en outre fait valoir que le nom correct de la ville de Resident Evil était Raccoon City[23].

En février 2020, le sénateur américain Tom Cotton (Parti républicain - Arkansas) ainsi que Francis Boyle, professeur de droit, ont suggéré que le virus était peut-être une arme biologique chinoise[24] alors même que de nombreux experts médicaux ont estimé qu'il n'y en avait aucune preuve[25]. Le chroniqueur politique conservateur Rush Limbaugh a déclaré dans The Rush Limbaugh Show, l'émission radio la plus populaire aux États-Unis, que le virus était probablement « une expérience du laboratoire ChiCom » et que les Chinois utilisaient le virus, et l'hystérie médiatique entourant celui-ci, pour faire tomber Donald Trump[26],[27]. En février 2020, le Financial Times a rapporté que Trevor Bedford, expert en virologie et co-dirigeant des enquêtes mondiales sur le coronavirus, avait déclaré « [qu']il n'y avait aucune preuve d'ingénierie génétique que nous puissions trouver », et que « nous disposons de preuves que les mutations [du virus] sont totalement compatibles avec l'évolution naturelle »[28]. Bedford a en outre expliqué que « le scénario le plus probable, basé sur l'analyse génétique, est que le virus ait été transmis par une chauve-souris à un autre mammifère il y a entre 20 et 70 ans. Cet animal intermédiaire — non encore identifié — l'a transmis à son premier hôte humain dans la ville de Wuhan fin novembre ou début décembre 2019 »[28].

Le site Inverse a rapporté que « Christopher Bouzy, le fondateur de Bot Sentinel, en faisant une analyse de Twitter a découvert que les bots et les trollbots faisaient des séries de fausses allégations. Ces bots prétendaient que la Chine avait intentionnellement créé le virus; qu'il s'agissait d'une arme biologique; et que les démocrates exagéraient la menace dans le but de nuire à Donald Trump et plus encore. Même si nous ne pouvons confirmer la provenance de ces bots, ceux-ci sont nettement pro-Trump »[29].

Hormis la désinformation, des inquiétudes demeurent concernant une fuite accidentelle de l'Institut de virologie de Wuhan (WIV)[30]. En 2017, le biologiste moléculaire américain Richard H.Ebright a fait part de son inquiétude lorsque le WIV s'est étendu pour devenir le premier laboratoire pathogène de classe 4 de la Chine continentale, notant qu'il y avait eu des précédents de fuites du virus du SRAS dans d'autres laboratoires chinois[31]. Alors qu'il réfutait plusieurs théories du complot concernant le WIV (par exemple, celles de la recherche d'armes biologiques ou de la fabrication du virus), Ebright a dit à la BBC China que cela n'excluait pas la possibilité que le virus ait atteint la population à la suite d'un accident de laboratoire. Le 6 février, la Maison Blanche a demandé à des scientifiques et à des chercheurs en médecine d'enquêter rapidement sur les origines du virus afin de faire face à la fois à la dissémination actuelle, et de « donner des informations pour une préparation à un futur déclenchement de l'épidémie et mieux comprendre les aspects de la transmission de l'animal à l'homme et de l’environnement du coronavirus[32] ».

Le député Tobias Ellwood, président du Comité restreint de défense de la Chambre des communes du Royaume-Uni, a aussi publiquement mis en question le rôle de l'Institut pour les produits biologiques de l'armée chinoise situé à Wuhan pour une « meilleure transparence sur les origines du coronavirus »[33].

Le South China Morning Post a rapporté que l'une des principales chercheuses de l'Institut, Shi Zhengli, était une cible particulière pour les attaques personnelles dans les réseaux sociaux chinois en raison de ses travaux sur les chauves-souris comme source du virus. Cela a conduit Shi à poster : « Je jure sur ma vie que [le virus] n'a rien à voir avec le laboratoire ». Et lorsque le South China Morning Post lui a demandé ses commentaires sur les attaques, Shi a répondu : « Mon temps doit être consacré à des sujets plus importants ». Caixin a rapporté que Shi a fait d'autres déclarations publiques contre les « théories du chapeau de papier d'aluminium sur la source du nouveau virus », citant celle-ci en disant : « le roman coronavirus 2019 est celui de la nature punissant l'humanité pour avoir gardé un style de vie incivil. Moi, Shi Zhengli, je jure sur ma vie que cela n'a rien à voir avec notre laboratoire »[34].

Le chroniqueur d'extrême droite Josh Bernstein (en) a affirmé que le Parti démocrate et « l'État profond médical » ont collaboré avec le gouvernement chinois pour créer et relâcher le coronavirus afin de faire tomber Donald Trump. Bernstein a ensuite suggéré que les responsables devraient être condamnés à être enfermés dans une pièce avec des patients infectés par le coronavirus[35].

Fox News a accueilli Jerry Falwell Jr., président de l'Université Liberty qui a promu une théorie du complot selon laquelle la Corée du Nord et la Chine ont conspiré pour créer le coronavirus[36]. Il a également dit que les gens réagissaient de manière excessive à l'épidémie de coronavirus et que les démocrates essayaient d'utiliser la situation pour nuire au président Trump[37].

Les accusations de la Russie

Le 22 février 2020, des responsables américains ont prétendu que la Russie menait une campagne de désinformation, utilisant des milliers de comptes sur Twitter, Facebook et Instagram, pour faire circuler des théories du complot sans fondements affirmant que le virus serait une arme biologique fabriqué par la CIA ; et que les États-Unis utiliseraient le virus pour mener une guerre économique contre la Chine[38],[39],[40],[41]. Le secrétaire d'État adjoint par intérim pour l'Europe et l'Eurasie, Philip Reeker, a déclaré que « l'intention de la Russie est de semer la discorde et de saper les institutions et les alliances américaines de l'intérieur », et que, « en répandant la désinformation à propos du coronavirus, les agents pernicieux russes ont une fois de plus choisi de menacer la sécurité publique en détournant l'attention d'une réponse sanitaire mondiale »[38]. La Russie dénonce cette allégation, affirmant que « c'est une histoire délibérément falsifiée »[42].

Selon le magazine américain The National Interest, bien que les chaînes russes officielles se soient tues sur les théories du complot d'une guerre biologique américaine, d'autres médias russes n'ont pas eu la même retenue que le Kremlin[43]. Zvezda, un média financé par le ministère russe de la Défense, a publié un article intitulé « Coronavirus : une guerre biologique américaine contre la Russie et la Chine », déclarant que le virus est destiné à nuire à l'économie chinoise, et de l'affaiblir lors du prochain cycle de négociations commerciales[43]. Vladimir Jirinovski, un ultra-nationaliste dirigeant du Parti libéral-démocrate de Russie, a affirmé sur une station de radio de Moscou que le virus était une expérimentation du Pentagone et de sociétés pharmaceutiques. Le politicien Igor Nikulin a fait le tour des plateaux de télévision et des médias russes, arguant que Wuhan avait été choisi pour l'attaque car la présence d'un laboratoire pathogène de classe 4 fournissait au Pentagone et la CIA un prétexte pour dire qu'il s'agissait d'une fuite d'une expérience biologique chinoise[43]. Un document de l'Union européenne fait état de 80 tentatives des médias russes de diffuser de la désinformation liée à l'épidémie[44].

Les accusations iraniennes

Selon Radio Farda, le chef religieux iranien Seyyed Mohammad Saeedi a accusé le président américain Donald Trump de prendre pour cible Qom avec le coronavirus « pour nuire à sa culture et à son honneur ». Saeedi a déclaré que Trump remplissait sa promesse de frapper les sites culturels iraniens si les Iraniens se vengeaient de la frappe aérienne américaine qui avait tué le commandant de la Force Al-Qods, Qasem Soleimani[45].

Une figure de la télévision iranienne, Ali Akbar Raefipour, a affirmé que le coronavirus faisait partie d'un programme de « guerre hybride » mené par les États-Unis contre l'Iran et la Chine[46].

Le général de brigade Gholam Reza Jalali, chef de l'Organisation iranienne de protection civile, a soutenu que le coronavirus était probablement une attaque biologique contre la Chine et l'Iran avec des objectifs économiques[47],[48].

Hossein Salami, le chef du Corps des gardiens de la révolution islamique, a affirmé que l'épidémie de coronavirus en Iran pourrait être due à une « attaque biologique » américaine[49]. Plusieurs politiciens iraniens, dont Ali Khamenei, Hossein Amir Abdollahian, Rasoul Falahati, Alireza Panahian, Abolfazl Hasanbeigi et Gholamali Jafarzadeh Imanabadi, ont également fait des remarques similaires[50]. Cependant, le vice-ministre iranien de la Santé, Reza Malekzadeh, a rejeté la théorie de la guerre biologique[51].

L'ayatollah Hachem Bathaie Golpayegani a affirmé que « l'Amérique est la source du coronavirus, parce que l'Amérique s'est confrontée à la Chine et s'est rendu compte qu'elle ne pouvait pas la suivre économiquement ou militairement »[52].

L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a envoyé une lettre aux Nations unies le 9 mars 2020, affirmant « [qu']il est clair pour le monde que la mutation du coronavirus a été produite en laboratoire » et que la Covid-19 est « une nouvelle arme pour établir et / ou maintenir une suprématie politique et économique dans l'arène mondiale »[53].

Selon une étude du Oxford Internet Institute[41], les médias contrôlés par l'État iranien ont été très actifs dans la diffusion de théories conspirationnistes suggérant que le virus pourrait provenir d'un bio-laboratoire militaire[54].

Les accusations chinoises

Selon The Economist, basé à Londres, l'Internet chinois regorge de théories du complot selon lesquelles la Covid-19 est une création de la CIA pour tenir la Chine en retrait[55].

De multiples articles en chinois de l'époque du SRAS ont refait surface durant le déclenchement de l'épidémie avec des détails modifiés, affirmant que les États-Unis utiliseraient le SRAS pour mener une guerre biologique contre la Chine. Certains de ces articles affirment que le Beijing Genomics Institute a vendu des informations génétiques des habitants chinois aux États-Unis, ceux-ci étant alors en mesure de déployer le virus ciblant spécifiquement le génome d'individus chinois[56].

Le 26 janvier 2020, le site d'information militaire chinois Xilu a publié un article détaillant comment le virus a été créé artificiellement par les États-Unis pour « cibler précisément le peuple chinois »[57]. L'article a été retiré début février.

Certains articles de sites populaires en chinois ont également soupçonné les athlètes militaires américains ayant participé aux Jeux mondiaux militaires d'été 2019 à Wuhan qui ont duré jusqu'à la fin octobre 2019 d'avoir introduit le virus. Ils affirment que l'inattention et les résultats inférieurs à la moyenne des athlètes américains dans les jeux indiqueraient qu'ils auraient pu être là à d'autres fins et qu'ils pourraient être en fait des agents de la guerre biologique. Ces articles ont mentionné que leur lieu de résidence pendant leur séjour à Wuhan était proche du marché de gros de fruits de mer de Huanan où est apparu le premier groupe de cas connu[58].

En mars 2020, cette théorie du complot a été reprise par la chaîne de télévision contrôlé par l'État CGTN [59] et par Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine[60],[61]. Le , le gouvernement américain a convoqué l'ambassadeur chinois Cui Tiankai (en) à Washington D.C. au sujet de cette théorie du complot lié au coronavirus[62].

Monde arabe

Selon l'Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) basé à Washington D.C., de nombreux écrivains dans la presse arabe ont soutenu la théorie du complot selon laquelle la Covid-19, ainsi que le SRAS et la grippe porcine, ont été délibérément créés et diffusés par les États-Unis afin de vendre des vaccins contre ces maladies, et cela « fait partie d'une guerre économique et psychologique menée par les États-Unis contre la Chine dans le but de l'affaiblir et de la présenter comme un pays arriéré et une source de maladies »[63].

L'analyste politique irakien Sabah Al-Akili sur Al-Etejah TV, le rédacteur Sa'ud Al-Shehry du quotidien saoudien Al Watan, le chroniqueur Hussein Saqer du quotidien syrien Al-Thawra, et le journaliste égyptien Ahmad Rif'at du site d'information égyptien Vetogate, sont des exemples cités par le MEMRI comme étant des propagateurs dans le monde arabe de la théorie du complot d'une guerre biologique américaine[63].

Philippines

Le président du sénat des Philippines, Tito Sotto, a diffusé une vidéo complotiste sur les armes biologiques lors d'une audience au Sénat en février 2020, suggérant que l'épidémie de coronavirus était une guerre biologique menée contre la Chine[64],[65].

Venezuela

Elvis Méndez, membre de l'Assemblée constituante a déclaré que le coronavirus était une « maladie bactériologique créée en 1989, en 1990 » et qu'il s'agissait d'une maladie « inoculée par les Gringos ». Méndez a émis une théorie selon laquelle le virus était une arme contre l'Amérique latine et la Chine et que son but était « de démoraliser et affaiblir afin d'installer leur système »[66].

Théories antisémites

La télévision iranienne Press TV a affirmé que « des groupes sionistes ont développé une souche mortelle de coronavirus contre l'Iran »[67]. De même, divers médias arabes ont accusé Israël et les États-Unis d'avoir créé et propagé la Covid-19, la grippe aviaire et le SRAS[68]. Les utilisateurs de réseaux sociaux ont proposé diverses théories, notamment l'hypothèse selon laquelle les Juifs auraient fabriqué la Covid-19 pour précipiter l'effondrement d'une bourse mondiale et ainsi profiter de leur position d'initiés[69] tandis qu'un invité sur la télévision turque a présenté un scénario plus ambitieux dans lequel les juifs et les sionistes avaient créé la Covid-19, la grippe aviaire et la fièvre hémorragique de Crimée-Congo afin de « façonner le monde, s'accaparer les pays [et] neutraliser la population mondiale »[70].

Les tentatives israéliennes de développer un vaccin contre la Covid-19 ont suscité des réactions mitigées. Le grand ayatollah Naser Makarem Shirazi a démenti les premières informations selon lesquelles il avait jugé qu'un vaccin fabriqué par les sionistes serait halal[71] et un journaliste de Press TV a tweeté : « je préfère risquer d'avoir le virus plutôt que de prendre un vaccin israélien »[72]. Un chroniqueur du journal turc Yeni Akit a affirmé que ce vaccin pourrait être une ruse pour effectuer une stérilisation de masse[73].

Dans un tweet daté du , l'actrice Rosanna Arquette suggère qu'Israël avait connaissance du virus et a travaillé à l'élaboration d'un vaccin depuis déjà un an[74].

Une opération d'espionnage

Certaines personnes ont prétendu que le coronavirus avait été volé d'un laboratoire de recherche en virologie canadien par des scientifiques chinois. Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada ont déclaré que cette théorie du complot n'avait « aucune base factuelle ». Ces histoires semblent avoir été dérivées d'un article de presse de juillet 2019 déclarant que certains chercheurs chinois avaient vu révoqué leur accès sécurisé à un établissement canadien de virologie de niveau 4. Cet article a été démenti à la suite d'une enquête de la police fédérale. Les responsables canadiens ont décrit cela comme une question administrative et ont déclaré « [qu']il n'y avait absolument aucun risque pour les citoyens canadiens »[75]. Cet article a été publié par la Société Radio-Canada (SRC)[76]. Répondant aux accusations de théories du complot, la SRC a déclaré plus tard qu'elle « n'a jamais prétendu que les deux scientifiques étaient des espions, ou qu'ils avaient apporté quelque version que ce soit de coronavirus du laboratoire de Wuhan ». Bien que des échantillons d'agents pathogènes aient été transférés le 31 mars 2019 du laboratoire de Winnipeg, au Canada, à Pékin, en Chine, aucun des échantillons n'était un coronavirus, l'Agence de la santé publique du Canada a dit que l'envoi était conforme à toutes les réglementations fédérales, et il n'y avait aucune déclaration selon laquelle les chercheurs incriminés étaient responsables de l'envoi. La localisation actuelle des chercheurs, faisant l'objet d'une enquête par la Gendarmerie royale du Canada, n'a pas été dévoilée[77],[78],[79]. Au milieu de l'épidémie de coronavirus, un chercheur principal associé et expert en guerre biologique au Centre Begin-Sadat d'études stratégiques (en), se référant à une conférence de presse de l'OTAN, a identifié que des suspicions d'espionnage étaient la raison des expulsions du laboratoire, mais ne prétend nullement que le coronavirus ait été prélevé au laboratoire canadien ou qu'il soit le résultat de recherches sur la défense contre les armes biologiques en Chine[80].

Régime de contrôle de la population

Jordan Sather, un youtubeur complotiste soutenant la théorie du complot d'extrême droite QAnon et le mouvement anti-vax, a prétendu que l'épidémie était un programme de contrôle de la population créé par le Pirbright Institute en Angleterre et par le co-créateur de Microsoft, Bill Gates[19],[81].

Une opération contre les pédophiles

Comme la théorie du régime de contrôle de la population (voir ci-dessus), QAnon a affirmé que la pandémie avait été « planifiée par le président Donald Trump » pour procéder à une « arrestation massive de pédophiles, de politiciens, d'acteurs hollywoodiens et de personnes telles que Hillary Clinton, Tom Hanks et James Comey. » Ils disent que le confinement a pour but « d'assurer la sécurité des enfants »[82].

Affirmations que le coronavirus n'est pas nouveau

Des théories affirment que les désinfectants en spray de marque Lysol sont la preuve que les gouvernements connaissaient le coronavirus bien avant l'épidémie, car ils prétendent être efficaces contre le « coronavirus humain ». Selon cette théorie, un tel étiquetage était présent sur les boîtes de désinfectant en spray Lysol depuis le début des années 1960. Par conséquent, les gouvernements connaissaient secrètement le coronavirus depuis cette époque. Reckitt Benckiser, le propriétaire de la marque Lysol, a répondu en déclarant que les coronavirus sont une famille de virus et que leurs produits n'ont pas encore été testés contre la souche actuelle du coronavirus (SARS-CoV-2 )[83].

Fabrication artificielle du virus

La fabrication artificielle du virus est une théorie du complot très populaire[84],[85],[86],[87],[88],[89],[90]. L'idée que le virus ait été créé en laboratoire serait une « obsession [pour] un quart des Français »[84]. La suppression, par l'Institut de Virologie de Wuhan, de bases de données sur les virus de chauve-souris[91],[92] ainsi que des conflits d’intérêt existants au sein des commissions (Lancet[93] et OMS[94]) mises en place pour enquêter sur l’origine de SARS-CoV-2 contribuent à alimenter les suspicions.

Publications détournées

Une analyse publiée dans Nature Medecine en mars 2020 explique que le scénario de fabrication en laboratoire n'est pas plausible : « toutes les caractéristiques notables du SARS-CoV-2 [ont été observées] dans les coronavirus apparentés dans la nature[95] ».

Plusieurs publications complotistes indiquent que le virus serait d'origine humaine (notamment créé par l'Institut Pasteur[86]), tant par son code génétique que par des preuves industrielles, telles qu'un dépôt de brevet[96] sous le numéro EP1694829B1[86]. Or il a été prouvé scientifiquement que le virus n'est pas artificiel[87] et n'a jamais fait l'objet d'un brevet ; le brevet EP1694829B1 montré dans les publications étant liés au SRAS de 2002-2004[86],[97],[88]. Le tribunal correctionnel de Senlis a condamné, le 2 novembre 2020, pour diffamation publique envers l’Institut Pasteur, l’auteur d’une vidéo mensongère postée le 17 mars 2020, prétendant que l’Institut Pasteur aurait inventé la Covid-19[98]. Des informations sur une potentielle invention du virus par les États-Unis ont également circulé[86].

Un article du Parisien datant du 5 mai 2013, titré Un virus inquiétant créé en Chine, est réutilisé dans une publication complotiste visant à faire croire que le virus a été créé en laboratoire. Or il ne s'agit ni de la même famille de virus, ni du même laboratoire[89].

Fabrication sur la base du virus du Sida

Les 12 séquences de VIH concentrées entre les nucléotides 21 120 et 22 000 du SARS-CoV-2, suggérées par le Pr Luc Montagnier

Fin janvier 2020, une étude est publiée sur un site de prépublications (et non dans une revue scientifique) par des chercheurs de l'Indian Institute of Technology de New Delhi. Elle évoque « une similarité étrange », « qui a peu de chances d'être fortuite », pour 4 séquences d’acides aminés d'une protéine du virus SARS-CoV-2 et celles du virus VIH-1[99],[100].

Cette étude est très contestée par les spécialistes. Selon une analyse publiée, le 17 mars 2020, dans la revue Nature, par un groupe de cinq chercheurs de nationalités diverses (États-Unis, Royaume-Uni, Australie), le SARS-CoV-2 ne serait pas une construction de laboratoire, ni un virus délibérément manipulé : « Bien que les preuves montrent que le SARS-CoV-2 n'est pas un virus délibérément manipulé, il est actuellement impossible de prouver ou de réfuter les autres théories de son origine décrites ici. Cependant, puisque nous avons observé toutes les caractéristiques notables du SARS-CoV-2, […] dans les coronavirus apparentés dans la nature, nous ne pensons pas qu'un type de scénario en laboratoire soit plausible[95] ».

À contre-courant, le Pr Luc Montagnier, co-découvreur du VIH régulièrement mis en cause pour des déclarations pseudo-scientifiques ou jugées farfelues, suggère qu'entre les nucléotides 21 120 et 22 000 du SARS-Cov-2, il existe un assemblage non pas de 4 mais d’au moins 12 différents fragments du virus VIH-1, VIH-2 et SIV datant de différentes époques[101]. Les nucléotides compris entre 21 120 et 22 000 concernent le NTD de la protéine S du SARS-CoV-2. Le NTD contient des récepteurs permettant de se lier à des globules blancs[102],[103]. Luc Montagnier émet l'hypothèse selon laquelle le SARS-CoV-2 serait issu d'une manipulation génétique ayant adjoint des morceaux de génome du VIH. La communauté scientifique reste circonspecte[104]. Les 12 séquences identifiées par le Pr Luc Montagnier sont très courtes, de l’ordre de 25 nucléotides chacune.

Cette hypothèse est jugée hautement improbable[104],[105]. Après analyse de chercheurs du CNRS, les 4 séquences identifiées par l'étude indienne se révèlent trop courtes pour être significatives. Les 12 séquences suggérées par le Pr Montagnier n'ont toutefois pas fait l'objet de l'étude du CNRS. Pour plus de détails, consulter l'article « Retrouver les origines du SARS-CoV-2 dans les phylogénies de coronavirus » paru dans la revue Médecine/Sciences, et signé par Erwan Sallard (ENS-Paris), José Halloy (CNRS, LIED UMR 8236), Didier Casane (CNRS/IRD, UMR Évolution, Génomes, Comportement et Écologie), Jacques van Helden (CNRS, Institut Français de Bioinformatique), et Étienne Decroly (CNRS, Aix-Marseille Univ, UMR 7257).

Sans pour autant qu'il y ait un lien de causalité, il a été constaté que le SARS-CoV-2 est le seul coronavirus capable de se répliquer dans les lymphocytes[106],[107], une similarité partagée avec le VIH. Néanmoins, les lymphocytes sont un site de réplication très secondaire du SARS-CoV-2 et le SARS-CoV-2 ne provoque pas de virémie, autrement dit ne circule pas dans le sang, contrairement au VIH.

Prédictions de la pandémie

Les écrits de Nostradamus ne contiennent pas de prédiction de la pandémie[108].

Bill Gates n'avait pas non plus prévu cette pandémie. En octobre 2019, une collaboration a bien eu lieu entre le Forum économique mondial et la Fondation Bill-et-Melinda-Gates pour mettre en place au sein du centre pour la sécurité sanitaire de l’école de santé publique Bloomberg de l’Université Johns Hopkins une simulation d'une possible pandémie. L'objectif était d'étudier les effets d'une pandémie, sachant que plusieurs épidémies liées à des coronavirus ont déjà eu lieu par le passé (SRAS en 2002-2004, MERS en 2012)[109].

Désinformation sur l'étendue de l'épidémie en Chine

La dénonciation d'une infirmière

Le 24 janvier 2020, une vidéo a circulé en ligne, semblant être celle d'une infirmière nommée Jin Hui[110] dans le Hubei. Elle décrit une situation encore pire que celle rapportée par les autorités chinoises. La vidéo affirme que 90 000 personnes ont été infectées par le virus en Chine, le virus peut se répandre d'une personne à quatorze individus, et que le virus a commencé une seconde mutation[111]. Cette vidéo a attiré des millions de vues sur différentes plateformes de réseaux sociaux, et a été mentionnée dans de nombreux rapports en ligne. Cependant, la BBC a relevé que contrairement à ce qu'affirment les sous-titres de l'une des versions en ligne de la vidéo, cette femme ne se dit ni infirmière ni médecin, et sa combinaison et son masque ne correspondent pas à ceux que porte le personnel médical dans le Hubei[19]. L'affirmation de 90 000 cas d'infections de la vidéo a été décrite comme dénuée de fondement[19],[111].

La fuite sur le nombre de morts

Le 25 février, le quotidien Taiwan News a publié un article, affirmant que Tencent avait accidentellement divulgué le nombre réel de décès et d'infections en Chine. Taiwan News a dit que le Tencent Epidemic Situation Tracker avait montré que les cas d'infections et de décès étaient bien supérieurs à ceux des chiffres officiels, citant un poste sur Facebook de Hiroki Lo, un internaute anonyme taïwanais de 38 ans, propriétaire d'un magasin de boissons[112]. L'article qui a été référencé par d'autres médias tels que le Daily Mail et largement diffusé sur Twitter, Facebook, 4chan, a déclenché une série de théories du complot selon lesquelles la capture d'écran indique le véritable nombre de morts contrairement à celles publiées par les autorités sanitaires. Justin Lessler, professeur agrégé à la Bloomberg School of Public Health, affirme que les chiffres de la « fuite » présumée sont déraisonnables et irréalistes, mentionnant un taux de létalité beaucoup plus bas que les « informations divulguées ». Un porte-parole de Tencent a répondu à l'article de presse, affirmant que la capture d'écran était falsifiée et qu'elle contenait « de fausses informations que nous n'avons jamais publiées »[113].

Keoni Everington, auteur de l'article de presse original, a défendu et affirmé l'authenticité de la fuite. Brian Hioe et Lars Wooster de New Bloom Magazine ont discrédité la théorie à partir de données sur d'autres sites Web qui utilisaient la base de données de Tencent pour générer des visualisations personnalisées, tout en ne montrant aucun des chiffres excessifs apparaissant dans les images produites par Taiwan News. Ainsi, ils ont conclu que la capture d'écran avait été produite numériquement[114].

Désinformation contre Taïwan

Le , la Central News Agency taïwanaise a rapporté qu'un nombre important de désinformations sont apparues sur Facebook, prétendant que la pandémie à Taïwan était hors de contrôle ; que le gouvernement taïwanais avait dissimulé le nombre total de cas ; et que la présidente Tsai Ing-wen avait été infectée. L'organisation taïwanaise de vérification des faits a évoqué que la désinformation sur Facebook était en rapport avec la Chine continentale en raison de l'utilisation des caractères chinois simplifiés et d’un vocabulaire propre à celle-ci. Cette organisation alerte sur le fait que le but de cette désinformation est d’attaquer le gouvernement[115],[116],[117].

En , le Ministry of Justice Investigation Bureau de Taïwan a averti que la Chine continentale était en train d’essayer de saper la confiance dans les informations factuelles en présentant les rapports du gouvernement taïwanais comme des fake news. Les autorités taïwanaises ont enquêté pour savoir si ces messages sont en lien avec des instructions données par le Parti communiste chinois. Le Bureau des affaires taïwanaises de la RPC a réfuté ces allégations en les traitant de mensonges et a dit que le Parti démocrate progressiste de Taïwan « incitait à la haine » entre les deux rives[118].

Détournement d'une carte du World Population Project

Début février, une carte vieille de plus de dix ans illustrant les routes des transports aériens dans le monde est publiée par un des chercheurs participant au World Population Project (un programme de l'université de Southampton) alors qu'ils cherchent à prédire où des voyageurs originaires de Wuhan pouvaient s'être disséminés[119]. La carte, qui n'a rien à voir avec la propagation du Covid-19, est reprise par plusieurs médias australiens (et sur les versions online de journaux britanniques comme The Sun, Daily Mail et Metro) qui ont erronément présenté cette carte comme une prédiction de la propagation du coronavirus en 2020. La BBC a rapporté qu'il en restait encore des traces sur Internet[119].

Désinformation médicale

Préexistence du vaccin

Il a été rapporté que de nombreux messages sur les réseaux sociaux ont soutenu une théorie du complot selon laquelle le virus était connu et qu’un vaccin était déjà disponible. PolitiFact et FactCheck.org ont souligné qu’il n’y avait pas de vaccin actuellement contre la Covid-19. Les brevets cités par divers messages dans les réseaux sociaux faisaient référence à des brevets déjà existants concernant des séquences génétiques et des vaccins pour d’autres souches de coronavirus comme le coronavirus du SRAS[120],[121]. L’OMS a rapporté à partir du 5 février 2020 que parmi les nouvelles de « percées » dans les médicaments qui ont été découverts pour traiter les personnes infectées par le virus, il n’y avait pas de traitement efficace connu[122], les antibiotiques et les remèdes aux plantes inclus ne sont pas efficaces[123].

Une coopération internationale envisage le test du vaccin BCG, utilisé habituellement contre la tuberculose, uniquement sur du personnel soignant volontaire[124],[125].

Une publication affirme que la Fondation Bill-et-Melinda-Gates aurait découvert un vaccin, mais que le chercheur français Didier Raoult aurait invité les Africains « à ne pas prendre le vaccin de Bill Gates pour lutter contre le coronavirus » car il contiendrait « du poison ». Un porte-parole du centre de recherche que dirige Didier Raoult a par la suite démenti cette citation et celles qui lui sont attribuées à ce sujet[109],[126]. La Fondation Bill-et-Melinda-Gates participe au financement de vaccins, mais n'en développe aucun[109].

Le premier vaccin efficace contre le Covid-19 est annoncé par Pfizer le .

Effet curatif de la cocaïne

Plusieurs tweets devenus viraux, prétendant que sniffer de la cocaïne pourrait stériliser les narines du coronavirus, se sont répandus en Europe et en Afrique. En réponse, le ministère de la Santé français a fait une déclaration publique discréditant ces allégations, tout comme l’a fait l’Organisation mondiale de la santé[127],[128].

Résistance africaine

À partir du 11 février, des informations, rapidement relayées par Facebook, prétendent qu’un étudiant camerounais en Chine a été guéri complètement du virus en raison de ses gènes africains. Alors qu’un étudiant avait réussi à être traité, d’autres sources médiatiques ont souligné qu’il n’y a pas de preuves que les Africains soient plus résistants au virus, et dénoncé ces allégations comme des 'fake news'[129]. Le ministre de la santé kényan Mutahi Kagwe (en) a explicitement réfuté les rumeurs que « ceux à la peau noire ne pouvaient attraper le coronavirus », alors qu’il annonçait le premier cas au Kenya le 13 mars 2020[130].

Liens entre coronavirus et déploiement des réseaux 5G

En février 2020, la BBC rapporte que des groupes de théoriciens du complot sur les réseaux sociaux ont prétendu qu’il y a un lien entre le coronavirus et les réseaux de 5G mobile, affirmant que la propagation à Wuhan et sur le Diamond Princess étaient directement causés par des champs électro-magnétiques et par l’introduction de la 5G et des technologies sans fil. Certains prétendant même que la propagation du coronavirus dissimule une maladie relative à la 5G[131].

En mars 2020, Thomas Cowan praticien de médecine alternative qui se référe à l'occultiste autrichien Rudolf Steiner et aux préceptes pseudo-scientifiques de l'anthroposophie, prétend  en s'appuyant notamment sur la base de thèses controversées promues par Arthur Firstenberg (en)  que la Covid-19 est causée par la 5G, arguant que les pays africains ne sont pas touchés significativement par la pandémie, et que l’Afrique n’est pas une région où la 5G est déployée[132],[133]. Cowan laisse également entendre que les virus seraient des déchets émanant de cellules empoisonnées par les champs magnétiques, et que les pandémies virales coïncident historiquement avec le développement de la technologie de la transmission radio[133]. La vidéo de cette thèse est devenue virale[132],[133]. Ces allégations et cette vidéo, soutenues par la chanteuse Keri Hilson, sont vivement décriées dans les médias et réfutées[134],[135],[136],[137],[138],[139],[140], notamment par le directeur général de l’American Public Health Association (en) en la personne de Georges C. Benjamin (en)[141],[142], ou encore le Dr Simon Clarke, professeur de microbiologie cellulaire à l'université de Reading[143].

Plusieurs antennes 5G ont été incendiées au Royaume-Uni, où cette théorie du complot est populaire[144], ainsi qu'au Pays-Bas[145].

Une désinformation circule en France concernant le fait que le gouvernement ait profité de la crise sanitaire pour permettre un déploiement massif de la 5G. Si le décret donne la possibilité aux opérateurs de modifier leurs installations afin de faire face à la montée en charge, il ne permet ni l'installation de la 5G, ni l'installation de nouvelles antennes[146]. Du fait de la crise sanitaire, l'attribution des fréquences 5G est reportée sine die en France[147].

Transmission du virus par les animaux

De fausses informations ont laissé croire que certaines espèces d'animaux domestiques étaient, ou n'étaient pas, sujettes à la maladie du Covid-19.

Des centaines d'animaux domestiques en Chine et ailleurs ont été abandonnés à cause de la croyance fausse que les animaux domestiques communs comme les chiens et les chats pouvaient être infectés et propager la maladie[148],[149],[150]. Il y a peu d'éléments probants que les chiens puissent propager le virus, cependant, ils peuvent être contaminés par le virus[151],[152],[153],[154],[155]. En France, les animaux abandonnés qui viennent des fourrières sont en temps normal envoyés à la société protectrice des animaux (SPA), mais si celle-ci est saturée, les fourrières vont donc euthanasier les animaux abandonnés[156].

Les principaux animaux qui peuvent être contaminés au Covid-19 sont les felidae c'est-à-dire des félins comme le chat ou le tigre :

  • la maladie peut se transmettre de l'homme au chat et du chat au chat[157] ; à la mi-avril 2020, il n'existe pas d'indice d'une transmission possible du chat vers l'humain[155] ;
  • le tigre et le lion peuvent également être porteurs[155],[158] ;

En fin du premier confinement à Wuhan 15 chats testés sur 102 étaient positifs[159]. Cela ne signifie pas, comme certains journaux ont pu l'écrire[160], que « 15 % des chats de Wuhan sont positifs au Covid-19 », l'échantillon n'étant pas nécessairement représentatif de l'ensemble de la population de chats de Wuhan.

Le furet, bien que n'étant pas un félin, peut aussi être porteur[159].

Les chiens, les poules, les cochons et les canards ne sont actuellement pas considérés être des vecteurs la maladie[157],[155].

La transmission par les moustiques est, jusqu'à preuve du contraire, impossible[161],[162].

Croyances erronées sur la façon de tuer le virus, de prévenir l'infection ou d'effectuer des auto-tests

Des messages faussement scientifiques circulent largement sur les réseaux sociaux et prétendent que les aliments, boissons et autres habitudes listés ci-dessous seraient efficaces contre le coronavirus :

  • consommer du gingembre bouilli avec un estomac vide[163] ;
  • boire du citron avec de l'eau pourrait être prévenir du coronavirus et du cancer, en augmentant les niveaux de vitamine C[164],[128] ;
  • boire du thé au fenouil ou du jus de cerise[128], ou manger de l'ail[162], de l'ase fétide, de la chirette verte (sur Facebook en Thaïlande), ou du foie de bœuf, serait souverain (lu sur des groupes Facebook en Algérie, au Brésil et en France)[128] ;
  • boire de l'eau toutes les 15 minutes[165] ;
  • boire de l'eau de Javel, de l'argent colloïdal ou du méthanol (en Iran)[166] ;
  • retenir son souffle pendant 10 secondes serait un test à faire soi-même efficace pour le coronavirus[167] ;
  • la quinine qui est un alcaloïde naturel antipyrétique, analgésique et surtout, antipaludique (supplantée par ses dérivés quinacrine, chloroquine, et primaquine) préserverait du coronavirus. La consommation de boissons gazeuses à base de quinine comme le Schweppes Indian Tonic a ainsi considérablement augmenté depuis le début de la pandémie;
  • une ancienne boisson du Sri Lanka pourrait prémunir du coronavirus[168] ;
  • se laver à l'huile de sésame, à l'alcool ou au chlore ; se désinfecter le nez ou la gorge avec une solution saline [161],[162] ;
  • les rayons ultraviolets (dont celui venant des lampes à UV[166],[162]), le chlore et l'exposition à de hautes températures (supérieures à 56 °C  incluant l'utilisation de saunas et sèche-cheveux[169] ou sèche-mains[162]) pourraient être utilisés sur les humains pour tuer le coronavirus[170] ;
  • se laver avec de l'urine d'enfant ne désinfecte pas ni ne tue le virus[162] ;
  • se raser n'est pas un moyen d'éviter la contamination[171].

Toutes ces allégations ont été démenties. Par exemple, il n'a jamais été prouvé que le gingembre soigne quelque maladie virale que ce soit, et la vitamine C n'a pas prouvé son efficacité contre le coronavirus[128].

Médicaments

Plusieurs informations ont circulé sur les réseaux sociaux concernant certains médicaments potentiellement dangereux. En cas de doute sur la poursuite d'un traitement médical, seul l'avis d'un médecin compte[166].

L'automédication à la chloroquine a provoqué un décès à la suite de l'ingurgitation de produit de nettoyage d'aquarium contenant du phosphate de chloroquine [166]. Là où les autorités médicales l'autorisent, l'utilisation de chloroquine n'est possible qu'à l'hôpital[172].

Le gel hydro-alcoolique ne provoque pas le cancer[173].

Transmission par les aliments

Plusieurs désinformations portant sur des marques de nourriture dont les produits seraient infectés par le coronavirus circulent. Or selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments, le coronavirus ne se propage pas sur la nourriture, et ces fermetures sont dues au personnel malade ou ne venant pas travailler[96].

Par ailleurs, il n'est pas conseillé de laisser les courses dans sa voiture ou à l'extérieur (risque de rupture de la chaîne du froid), ou de nettoyer ses courses à l’eau de Javel diluée ou un autre produit non destiné à entrer en contact avec les aliments (risque d’intoxication)[174],[175]. En l'état des connaissances, retirer les emballages en rentrant des courses, ainsi que laver les aliments, ses mains et les surfaces de travail avant de cuisiner suffit[175],[176]. Le vinaigre blanc, contrairement aux croyances établies, n'est pas efficace contre les virus[175].

Tests rapides de diagnostic vendus en ligne

Plusieurs entreprises font de la publicité en ligne pour des tests à faire chez soi. Ces tests se présentant sous la forme d'un prélèvement de sang placé sur un petit appareil de test à usage unique. Après plusieurs minutes, le test montre si certains anticorps sont présents, permettant, d'après leurs promoteurs, de savoir si la personne testée est porteuse, infectée ou saine[177].

Certains tests sont fabriqués en Chine, certains dans des usines accréditées par les autorités sanitaires chinoises, d'autres dans des usines non homologuées[177]. Dans tous les cas, la fiabilité des tests n'est pas de 100 %, et ce test ne se substitue pas à un examen clinique[177].

L'utilisation de ces tests n'est donc pas recommandée. Au moment où le test est effectué, une personne peut être infectée, mais ne pas avoir développé de réponse immunitaire (porteur sain), ce qui fausse le résultat du test[177]. Par ailleurs, en Allemagne, de tels tests ont été pointés du doigt pour réagir à d'autres coronavirus inoffensifs pour lesquels les patients sont déjà immunisés et donc déjà porteurs d'anticorps, générant des faux positifs[177].

En Belgique, afin d'éviter les mauvaises interprétations de résultats négatifs (porteurs sains non détectés), l'Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS) a interdit l'importation et la commercialisation de tels tests pour une durée de 6 mois[177],[178].

Vaccin contre la grippe

D'après l'AFP, en octobre 2020, de fausses informations partagées sur les réseaux sociaux affirment que le vaccin contre la grippe augmente de 36 % les risques d'attraper le Covid-19, selon une étude prétendument « réalisée au sein de l’armée américaine ». « L'étude, qui émane d'un service dépendant du ministère américain de la Défense, a été publiée en janvier 2020 dans la revue médicale Vaccine et se penchait sur l'éventualité d'être ou non plus susceptible de contracter d'autres virus (dont des coronavirus saisonniers) que la grippe lorsqu'on a été vacciné contre la grippe. Elle portait sur du personnel militaire pendant la grippe saisonnière de l'hiver 2017-2018, soit bien avant l'apparition, fin 2019, du Sars-Cov-2»[179].

Selon le journal Le Monde, citant la même désinformation, un article publié le 27 septembre 2020 sur la plate-forme participative AgoraVox affirme qu’un « collectif interprofessionnel de soignants belges » a lancé une action en référé devant le tribunal de Bruxelles pour dénoncer « la recommandation officielle surréaliste d’une vaccination massive contre la grippe saisonnière », propos repris par la virologue Judy Mikovits, connue pour son opposition à la vaccination[180].

Désinformation liée aux systèmes et aux autorités

Informatique et tentatives de fraude par courriel

L'OMS a mis en garde contre les escroqueries dont des auteurs se font passer pour des représentants de l'OMS en cherchant à obtenir des informations personnelles auprès des victimes par courriel ou par téléphone[181].

La société de cybersécurité Check Point a déclaré qu'il y a eu une forte augmentation des attaques de hameçonnage (phishing) pour inciter les victimes à installer sans le savoir un virus informatique sous le couvert de courriels, sur le thème du coronavirus, contenant des pièces jointes. Les cybercriminels utilisent des domaines trompeurs tels que « cdc-gov.org » au lieu de l’authentique « cdc.gov », ou même usurpent le domaine d'origine pour qu'il ressemble à des sites Web spécifiques. Plus de 4 000 domaines liés au coronavirus ont été enregistrés[182].

Certains sites Web frauduleux tentent de placer un virus informatique sur les ordinateurs de leurs visiteurs[183]. C'est le cas avec des hyperliens prétendant diriger vers la carte du coronavirus de l'Université Johns Hopkins, mais qui pointent en fait vers un faux site qui propage des logiciels malveillants[184]. Ces sites imitent souvent des sites connus, et le Centre de la sécurité des télécommunications Canadien a ainsi fait fermer plusieurs copies frauduleuses de sites gouvernementaux[183].

Des applications pour téléphones Android, non présentes sur le dépôt logiciel officiel de l'application, prennent en otage le téléphone des personnes[183].

Des courriels menaçant d’infecter le destinataire et ses proches sont envoyés par des personnes malveillantes. Ces personnes exigent une forte somme d'argent pour ne pas mettre leur menace à exécution[185]. Il s'agit de la réexploitation d'un stratagème connu, consistant à faire croire que des informations compromettantes vont être divulguées, appliqué ici à la peur de la contamination[185]. Des cas de hameçonnage liés au coronavirus ont également été rapportés par la Gendarmerie royale du Canada[185].

Le 16 avril 2020, Google indique que 18 % des courriels de hameçonnage passant par les serveurs de sa messagerie Gmail concernent directement la pandémie. S'ajoutent à ces 18 millions de messages 240 millions de messages de type spam liés à la pandémie[186],[187].

En France, certains messages indiquent que leur destinataire est éligible à 5 000 euros d'aide publique, ou à 100 euros par jour. Il s'agit d'arnaques[188], tout comme les bons d'achats exceptionnels provenant prétendument de supermarchés[189] ou, aux États-Unis, les offres de repas gratuits dans des chaînes de restauration envoyées aux fonctionnaires[186].

Réutilisation de canulars et fausses informations déjà publiées

Plusieurs publications présentées comme étant liées au coronavirus sont en réalité des republications de fausses informations déjà diffusées et éventuellement changées pour correspondre à la pandémie.

Les accusations de cannibalisme envers les Chinois sont en réalité des images d'une performance artistique datant des années 2000[190].

La vidéo où le maire de Georgetown s'absente d'une réunion pour aller aux toilettes en oubliant de couper son micro cravate date de 2015. Elle a été retravaillée pour changer la bande son : au lieu d'uriner dans la vidéo initiale, la version de 2020 le présente comme étant en train de déféquer. Dans la version de 2020, les commentaires d'une conseillère ont été montés pour laisser à penser que la vidéo est liée au coronavirus[191]. La seconde vie de cette vidéo, plus virale que la première, est sans doute liée à sa diffusion sur Twitter par Donald Trump[191].

Un moyen de transmission caractéristique des rumeurs et fausses informations est de dire que l'on a reçu l'information « de source sûre », par exemple d'un proche connaissant une autre personne informée, ou des informations relayées diffusés « au cas où ». De nombreuses messages relayés sur les réseaux sociaux ou WhatsApp, liées à la pandémie ou aux efforts pour la contrer (voire d'autres sujets), sont ainsi partagés avec ces attestations de crédibilités alors qu'il s'avèrent être faux[188].

Fermeture de villes et régions géographiques

Plusieurs rumeurs circulent indiquant que des villes, telles que New York[192], ou de provinces, telles que le Québec[193], seront entièrement fermées, ce qui est faux[192],[193]. En France, de nombreuses images de convois militaires ont été sorties de leur contexte pour faire croire à un déploiement de l'armée[194], déploiement qui n'est ni prévu, ni préparé[195].

Urgences hospitalières vides

Le mot-clic #FilmYourHospital rassemble des vidéos ou des témoignages montrant des services d'urgence vides en France, en Allemagne ou aux États-Unis[196]. La même observation a également été faite au Canada, où le fait que les urgences soient vides prouverait qu'il n'y a pas de pandémie, alors que c'est signe que « le système de santé s'est bien préparé et que les gens respectent les consignes de distanciation sociale »[96].

En France comme en Allemagne, les opérations non-urgentes et les visites sont interdites, ce qui fait que les lieux de passage et d'attente sont déserts. En outre, tous les services de réanimation ne sont pas surchargés et donc des lits sont disponibles[196].

Aux États-Unis, à Los Angeles, une vidéo montrant un hôpital vide a été tournée sur le site d'un hôpital ayant fait faillite[196]. En Allemagne, un militant d'extrême droite a filmé le mauvais bâtiment d'un hôpital, en le faisant passer pour un lieu où se concentre l'activité alors qu'il était vide, ou en se filmant devant un bâtiment où sont traités des malades du Covid-19 mais en affirmant qu'aucun malade n'était traité là[197].

Désinformation par pays et secteurs géographiques

Afrique de l'Ouest

De nombreuses publications circulent en Afrique de l'Ouest sur le fait que l'Europe, le président français Emmanuel Macron, l'OMS ou le secrétaire général de l'ONU António Guterres, chercheraient à tester le vaccin en Afrique. Il s'agirait, d'après les publications de « vaccins « empoisonnés » [...], « un piège » des Occidentaux qui chercheraient à inoculer la maladie aux Africains » jusqu'ici plutôt épargnés. L’agence France-Presse a démenti l'ensemble de ces rumeurs[124]. Cette rumeur a pour origine les propos polémiques de Jean-Paul Mira, chef du département de réanimation de l’hôpital Cochin à Paris, qui proposait de tester un futur vaccin en Afrique[124]. Concernant le test d'un vaccin, la possibilité de tester le vaccin BCG contre la tuberculose sur le personnel soignant volontaire[125] est envisagée dans le cadre d'une coopération internationale, incluant des centres médicaux en Afrique[124].

Arabie saoudite

Des internautes pro-saoudiens mènent sur les réseaux sociaux une campagne de propagande contre le Qatar. Au mois de mars, le Qatar a ainsi été accusé d’avoir financé la propagation de l’épidémie, pour nuire à Vision 2030, le plan de réformes du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane[198].

Belgique

En Belgique, le service d'envoi des colis vers la Chine est « suspendu depuis le 15 février 2020 par Bpost » non pas à cause de la contamination, mais du fait de l'absence presque totale de vols vers la Chine[199]. L'Organisation mondiale de la santé indique que le virus ne se transmet pas par les lettres et les colis[162].

Un message vocal circule sur les réseaux sociaux depuis le 15 mars. Il émanerait d'une infirmière des cliniques universitaires Saint-Luc, et indique qu'un plan d'urgence liée aux catastrophes a été mis en place et que de nombreux décès ont été cachés. Au moment de la publication d'un communiqué démentant ces informations[200], le plan auquel la prétendue infirmière fait référence (en se trompant dans la prononciation) n'existe plus depuis trois ans et aucun cas de décès liés au coronavirus n'avait été répertorié à Saint-Luc[200]. Les cliniques ont porté plainte[201].

La quantité de chlore n'a pas été augmentée dans l'eau potable distribuée à Bruxelles-Capitale, contrairement à ce que plusieurs publications sur les médias sociaux laissent entendre début avril[202]. Cette rumeur serait peut être liée au fait que certaines villes françaises ont augmenté le taux de chlore dans leur circuits d'eau potable[202].

Brésil

Au Brésil, une vidéo a été largement partagée affirmant que le vinaigre était plus efficace qu'un désinfectant pour les mains contre le coronavirus. Cela a été réfuté, car « il n'y a aucune preuve que l'acide acétique soit efficace contre le virus » et, même s'il y en avait, « sa concentration dans le vinaigre domestique ordinaire est faible »[203].

On prétendait, dans des messages diffusés au Brésil, que le Cheirinho-da-loló (pt) un médicament à base d'éther et de chloroforme, pourrait guérir la maladie. D'autres prétendus remèdes, cités les messages diffusés au Brésil, étaient le thé à l'avocat et à la menthe, le whisky chaud avec le miel, les huiles essentielles, les vitamines C et D[204], thé au fenouil (prétendument similaire au médicament Tamiflu, selon un faux e-mail attribué à un directeur d'hôpital) et la cocaïne[205].

Burkina Faso

Avant les premiers cas officiellement recensés, de nombreux faux signalements de cas ont circulé au Burkina Faso, ciblant principalement des ressortissants chinois[206],[207].

Canada

Un faux avis de rappel de produit émanant de Costco a circulé sur les réseaux sociaux, prétendant que du papier hygiénique de marque Kirkland avait été contaminé par Covid-19 [sic] en raison de la fabrication de l'article en Chine. Rien ne prouve que le SARS-CoV-2 peut survivre pendant des périodes prolongées (comme ce qui pourrait se produire pendant le transport) sur des surfaces, et Costco n'a pas émis un tel rappel[208],[209],[210]. De la même manière, une fausse information est diffusée concernant la viande Olymel[96].

À partir du 16 mars, des messages angoissants circulent par messageries instantanées, indiquant que le Québec sera placé sous confinement général, et incitant les personnes à faire des réserves de nourriture[193]. Au , le confinement n'avait pas été appliqué, les déplacements restant possible dans la limite du raisonnable[96],[193]. Une vidéo est présentée comme le déploiement de l'armée à Montréal, alors qu'il s'agit d'une vidéo de véhicules militaires rentrant à leur cantonnement après l'annulation d'un exercice[211].

Plusieurs fausses informations circulent, présentant entre autres[96] :

  • le fait que les urgences soient vides prouverait qu'il n'y a pas de pandémie, alors que c'est signe que « le système de santé s'est bien préparé et que les gens respectent les consignes de distanciation sociale » ;
  • le fait que Air Transat rapatrie gratuitement les Canadiens, ce qui est faux[212] ;
  • le fait que certains groupes sanguins seraient immunisés ou plus résistants, ce qui n'a pas été prouvé scientifiquement[213] bien qu'une étude se soit penchée sur la question[214] ;
  • la coupure d'Internet au Québec du fait du coronavirus annoncée par François Legault, premier ministre du Québec. Il s'agissait d'un poisson d'avril créé par un internaute[215] ;
  • des agents du gouvernement qui feraient du porte-à-porte à Montréal pour effectuer des tests de température et qui seraient en réalité des voleurs. Le service de police de la ville de Montréal a indiqué ne pas avoir connaissance de ces voleurs, qu'un tel programme n'existe pas, et qu'il s'agit d'une rumeur également présente aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France[216] ;
  • diverses fausses informations permettant d'éviter le coronavirus, comme retenir son souffle, ou boire telle ou telle boisson ;
  • diverses manières d'attraper le virus à coup sûr, comme se servir d'une pompe à essence, ou le fait que les chaussures contribuent à la propagation.

Un reportage affirme que la Chine aurait volé le virus à un laboratoire canadien ; il s'agit en réalité d'un reportage détourné de CBC Television[217].

Une fausse lettre affirme que l'année scolaire est annulée au Québec[218].

Chine

Plusieurs médias nationaux ou aux mains du parti en Chine ont fortement annoncé un rapport de « recherche de nuit » (overnight research) de l'Institut de virologie de Wuhan et l'Institut de Materia Medica de Shanghai, l'Académie chinoise des sciences, sur comment le shuanghuanglian (双黄连), un mélange d'herbes de la médecine traditionnelle chinoise, peut inhiber efficacement le nouveau coronavirus. Le rapport a conduit à un engouement pour l'achat de shuanghuanglian[219].

Corée du Sud

Le « populiste conservateur » sud-coréen Jun Kwang-hun a déclaré à ses partisans qu'il n'y avait aucun risque pour les rassemblements publics de masse car le virus était impossible à contracter à l'extérieur. Beaucoup de ceux qui le suivent sont des personnes âgées[220].

Côte d'Ivoire

Une rumeur selon laquelle les feuilles de margousier (dit aussi neem) contiennent de la chloroquine a provoqué une ruée vers cette plante en Côte d'Ivoire[221].

Contre les infox, Lassima Sermé, président du réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire, crée la plateforme IvoireCheck, un "projet collaboratif de vérification des faits"[222].

Estonie

Le 27 février 2020, le ministre de l'intérieur estonien, Mart Helme a déclaré lors d'une conférence de presse du gouvernement que le rhume avait été renommé coronavirus et que, dans sa jeunesse, rien de tel n'existait. Il a recommandé comme traitements contre le virus de porter des chaussettes chaudes et des compresses de moutarde ainsi que de répandre de la graisse d'oie sur sa poitrine. Helme a également déclaré que le virus passerait en quelques jours à une semaine, tout comme le rhume[223].

Produits miracles

Certains partisans de QAnon, dont Jordan Sather et d'autres, ont fait la promotion du gargarisme « Miracle Mineral Supplement » (en fait de l'eau de Javel) comme moyen de prévenir ou de guérir la maladie. La Food and Drug Administration a averti à plusieurs reprises que la consommation de MMS est « dangereuse » car elle peut provoquer des « vomissements sévères » et une « insuffisance hépatique aiguë »[224].

En février 2020, le télévangéliste Jim Bakker a fait la promotion d'une solution d'argent colloïdal vendue sur son site Web, comme remède contre le coronavirus Covid-19 ; la naturopathe Sherrill Sellman, invitée dans son émission, a faussement déclaré que « cela n'avait pas été testé sur cette souche de coronavirus, mais que cela avait été testé sur d'autres souches de coronavirus qui ont pu être éliminées en 12 heures »[225]. La Food and Drug Administration des États-Unis et le bureau du procureur général de New York ont tous deux émis une mise en demeure contre Bakker qui a été poursuivi par l'État du Missouri en raison des ventes[226],[227]. Le bureau du procureur général de New York a également émis une mise en demeure contre l'animateur de radio Alex Jones, qui vendait du dentifrice infusé d'argent dont il prétendait à tort pouvoir tuer le virus, ayant fait l'objet d'une vérification par les fonctionnaires fédéraux[228], et entraînant une intervention d'un avocat de Jones pour démentir que ces produits aient été vendus dans le but de soigner quelque maladie que ce soit[229].

Un autre télévangéliste, Kenneth Copeland, a déclaré sur la chaîne Victory lors d'une émission intitulée Standing Against Coronavirus, qu'il pouvait guérir les téléspectateurs du Covid-19 directement depuis son studio de télévision. Les téléspectateurs devaient toucher l'écran de télévision pour recevoir la guérison spirituelle[230],[231]. Il a aussi déclaré que la peur du coronavirus était un péché et que les fidèles devaient continuer à payer la dîme même s'ils perdaient leur emploi à cause de l’épidémie[232].

Le FBI a arrêté l'acteur Keith Lawrence Middlebrook pour avoir vendu un faux remède contre la Covid-19[233].

Désinformation concernant la chloroquine

Rudy Giuliani a colporté la fausse nouvelle selon laquelle le médecin Vladimir Zelenko aurait guéri plus de 600 patients new-yorkais à l'aide d'hydroxychloroquine[234].

Création supposée en laboratoire par l’homme

Les recherches scientifiques menées sur le nouveau coronavirus prouvent qu’il a une origine animale et n’a pas été créé en laboratoire[235],[236],[237]. Or l’idée, récurrente dans les milieux complotistes, est que le nouveau coronavirus, détecté pour la première fois dans la ville de Wuhan en décembre 2019, aurait été créé par l’homme en laboratoire[238][source insuffisante].

L’idée que le SARS-CoV-2 aurait été sciemment créé par un laboratoire chinois est également reportée par un « ex-expert à la rhétorique complotiste », le juriste américain Francis Boyle, ancien professeur de droit international[239].

En mars 2020, plus d'un Français sur quatre (26 %) croient que le virus du Covid-19 a été fabriqué en laboratoire, dont 17 % « intentionnellement », selon une étude de la fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch, publiée conjointement avec l'Ifop. Parmi les partis politiques, 55 % des sympathisants du Rassemblement national souscrivent à la thèse selon laquelle le nouveau coronavirus a été développé en laboratoire. Selon Jérôme Fourquet sont davantage touchées les tranches d'âge les plus jeunes qui subissent une influence massive des réseaux sociaux beaucoup consultés au détriment des grands médias classiques, « remparts à la propagation de la grille de lecture conspirationniste ». D'autre part, il s'agirait de « publics assez peu diplômés, avec moins de distance critique »[240],[241].

Ainsi de nombreuses publications virales sur les réseaux sociaux affirment depuis le 2 avril 2020 que Charles M. Lieber, professeur à l’université Harvard, a été arrêté pour avoir « fabriqué et vendu » le nouveau coronavirus à la Chine[242]. Une vidéo a également circulé sur les réseaux sociaux, via des publications en anglais et espagnol[243]. Or si Charles Lieber, qui a également travaillé pour l’université de Wuhan, a bien été arrêté en janvier 2020, son arrestation n’a rien à voir avec le coronavirus[244]. Les autorités lui reprochent d’avoir caché des informations concernant ses relations avec la Chine[243].

Cette fausse information a également été colportée sur les réseaux sociaux par Vladimir Zelenko[234].

En septembre 2020, une étude « très controversée » d’une virologue chinoise, Li-Meng Yan, avance que les « caractéristiques inhabituelles du génome du Sars-CoV-2 suggèrent des manipulations génétiques sophistiquées » plutôt qu’une origine naturelle, relançant l’idée qu’un laboratoire chinois est à l’origine du Covid-19. Les travaux de la virologue chinoise ont été financés par la Rule of Law Society et la Rule of Law Foundation, deux organisations cofondées par l’ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon. La publication de l’étude a rapidement été diffusée sur les réseaux sociaux. Le Science Media Center, un portail britannique de communication scientifique, a jugé nécessaire de faire réagir plusieurs chercheurs de renom à ces allégations. Tous relèvent les approximations et conclusions hâtives de l’étude[245].

En janvier 2021, une équipe internationale mandatée par l'OMS s'est rendue à Wuhan afin d'enquêter sur l'origine du virus, sans exclure la possibilité d'une fuite du laboratoire. Le rapport mentionne que la théorie de la fuite est « extrêmement improbable ». En mars 2021, le directeur de l'OMS appelle à une enquête plus poussée[246]. Dr. Fauci, le conseiller médical des présidents américains Trump puis Biden, admet volontiers que la théorie de la fuite est à prendre au sérieux[247], mais refuse catégoriquement de considérer que les études réalisées dans le laboratoire de Wuhan, et subventionnées par l'institut américain de la santé, mettent en oeuvre des « gains de fonction », à savoir la modification artificielle du virus[248].

Un Prix Nobel japonais n’a jamais défendu cette thèse

Des propos inventé pour propager cette théorie et attribués à un immunologiste japonais, Tasuku Honjo, chercheur japonais de 78 ans, professeur émérite de l’Institut d’études avancées de l’université de Kyoto qui a été récompensé du Prix Nobel de physiologie ou médecine en 2018 pour ses travaux sur le traitement du cancer, ont été relayés sur les réseaux sociaux anglophones et français[249]. Face à l’ampleur de la rumeur, le prix Nobel a publié un communiqué de presse le 27 avril « Je suis très attristé que mon nom ainsi que celui de l’université de Kyoto soient utilisés pour propager de fausses accusations et de la désinformation. »[250].

Efficacité des désinfectants et comportement du virus

Les affirmations selon lesquelles les solutions hydro-alcooliques seraient simplement « antibactériennes et non antivirales », et donc inefficaces contre le coronavirus, se sont largement répandues sur Twitter et d'autres réseaux sociaux, non seulement aux États-Unis mais aussi ailleurs. Alors que l'efficacité des solutions hydro-alcooliques dépend en fait d'ingrédients spécifiques utilisés dans leur composition, la plupart des solutions hydro-alcooliques vendues dans le commerce éliminent le coronavirus[251].

En mars 2020, le Miami New Times a rapporté que les managers du Norwegian Cruise Line avaient préparé un ensemble de réponses destinées à convaincre les clients méfiants de réserver des croisières, y compris des affirmations « manifestement fausses » selon lesquelles le coronavirus « ne peut survivre que par temps froid, de sorte que les Caraïbes [étaient] un choix fantastique pour votre prochaine croisière », et que « les scientifiques et les professionnels de la santé ont confirmé que le temps chaud du printemps sera la fin du coronavirus », et aussi que le virus « ne peut pas vivre dans les températures étonnamment plus chaudes et tropicales vers lesquelles votre croisière naviguera »[252]. Les scientifiques avertissent que cela est possible, mais que ce n'était pas garanti[253],[254],[255].

Prétentions de clairvoyance

Des allégations selon lesquelles Les Simpson avaient prédit la pandémie de coronavirus en 1993, accompagnées d'une capture d'écran trafiquée du dessin-animé (où le texte « Corona Virus » était superposé au texte original « Apocalypse Meow »), se sont plus tard révélées être fausses, celles-ci étant largement répandues sur les réseaux sociaux[256],[257].

Gestion de la crise par les hôpitaux

Une vidéo, notamment diffusée sur la chaîne Telegram Coronavirus Info Live, présente des morts entassés dans un camion frigorifique devant l'hôpital Lenox Hill à New York. Il s'agit en réalité d'un montage de deux vidéos, l'une présentant des plans extérieurs de l'hôpital, et l'autre d'autres plans  indiqués faussement comme étant l'intérieur de la remorque  provenant d'Équateur[258],[259]. L'hôpital a bien un camion frigorifique mis à disposition par les autorités mais ne se sert que de sa morgue en interne, « fermée à clé et gardée par un service de sécurité en permanence »[258]. Les images provenant d'Équateur ont été filmées le 29 mars et sont visibles dans d'autres articles[260], séparément[258].

Exagérations

Agnès Buzyn, dans son interview du 17 mars 2020 à la suite du premier tour des élections municipales en France[261], ne parle pas « d’hécatombe », contrairement à ce qui peut être relayé par certaines personnes[262].

Prévisions de déconfinement

Une carte censée annoncer les dates du déconfinement par régions nommée « prévision de déconfinement », affublée de plusieurs logos officiels et diffusée à partir du 6 avril sur les réseaux sociaux, est un faux[263]. Cyril Hanouna l'a présentée le lundi 6 avril 2020, en direct dans son émission, lisant les dates de déconfinement indiquées, mais précisant également ne pas savoir si cette carte était vraie ou fausse[263]. La direction générale de la Santé (DGS) a aussitôt confirmé que « tout est faux »[264]. La carte est facilement identifiable comme fausse, car elle présente le logo de la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France, celui du ministère de la Défense, remplacé en 2017 par le ministère des Armées[265].

La fin du confinement ne doit pas être confondue avec la fin de l'épidémie[266].

Désinformation sur l'Inserm

En 2017, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn et son homologue à la recherche, Frédérique Vidal, annoncent que les nouveaux instituts hospitalo-universitaires (IHU) ne pourront pas avoir le statut de fondation, comme le souhaitait Yves Lévy, alors patron de l’Inserm, car cela leur aurait permis de prendre des décisions rapidement, uniquement en consultant leur conseil d’administration et non les institutions partenaires, dont l’Inserm fait souvent partie[267]. Un possible conflit d'intérêts est relevé entre Agnès Buzyn et Yves Lévy, ceux-ci étant mariés[268]. Didier Raoult était contre cette décision de retirer le statut de fondation aux IHU[268]. Cependant, ce n'est pas du fait de cette opposition que l'IHU Infection Méditerranée, où travaille Didier Raoult, ne fait plus partie de l'Inserm. La décision de retirer à l'IHU Infection Méditerranée son label de laboratoire Inserm a été prise après l'avis de plusieurs commissions, des problèmes managériaux et du fait du « faible nombre de chercheurs Inserm présents dans ces projets »[262].

L'Inserm ferait le jeu des laboratoires pharmaceutiques en n'acceptant pas de nouveaux traitements, car dépendant de leur budget. Or l'industrie pharmaceutique ne représente que 7 % seulement de son budget[262],[269]. Rapporté au budget global, la contribution de l'industrie pharmaceutique au budget de l'Inserm est de 68 millions d'euros en 2020. Le financement des instituts de santé par des industriels est fréquent. Ainsi l’Institut hospitalo-universitaire de Didier Raoult, l'IHU Méditerranée Infection, a reçu en 50 000 euros de Sanofi en 2015[262].

Désinformation sur la chloroquine et l'hydroxychloroquine

Il n'est pas prouvé que « la chloroquine soigne 90 % des cas de coronavirus s’ils sont dépistés assez tôt »[262]. Le résultat des recherches menées par Didier Raoult, qui ont été très médiatisées via les réseaux sociaux et font polémique[270], estime que « 70 % des patients traités à l’hydroxychloroquine n’avaient plus de charge virale dans leurs prélèvements rhino-pharyngés », c'est-à-dire qu'il n'y a plus de trace du virus dans le nez. Cela ne signifie pas que le virus disparaît du corps, en particulier des poumons[271]. L'OMS et le HCSP émettent d’ailleurs des réserves quant aux résultats de l'étude menée par Raoult, notamment sur le « très faible niveau de preuve »[262], et le nombre de cas de complications cardiaques est en augmentation[272].

La chloroquine aurait été retirée de la vente libre en janvier 2020, alors que l'épidémie avait déjà commencé. Il s'agit en réalité de l'hydroxychloroquine (et non de la chloroquine), qui a fait l'objet d'un arrêté en janvier 2020 pour être placée sur la liste II des substances « vénéneuses »[273],[274]. La chloroquine est sur cette liste depuis 1999[275] en application d'une demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament, demande confirmée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail en novembre 2019[276]. Depuis cet arrêté, l’hydroxychloroquine commercialisée sous le nom de Plaquenil n’est plus disponible en vente libre mais uniquement sur ordonnance[277]. L’hydroxychloroquine est commercialisée en France exclusivement par Sanofi, sous la forme de comprimé pelliculé Plaquenil 200 mg. Les 30 comprimés coûtent 5 euros[278] et, en 2021, sont remboursés à 65 %.

Les réserves de la pharmacie de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris n'ont pas été pillées, mais la demande en chloroquine y a fortement augmenté, et de nouvelles règles de distribution ont été mises en place pour éviter une pénurie[279].

L'ancien député français Lionnel Luca affirme que l'usage de l'hydroxychloroquine ne fait débat qu'en France, alors que le médicament est utilisé dans les autres pays. Or, si la molécule est utilisée aux États-Unis ou en Belgique  dans des cas très précis  elle ne l'est pas en Allemagne ni en Angleterre du fait de l'absence de preuves de son efficacité ; en Suède, elle a été réservée aux essais cliniques[280] puis abandonnée[281]. La prétendue utilisation massive (et les prétendus succès associés) de cette thérapie à l'étranger est une fausse information, tant pour la Chine[282] que pour les États-Unis[234].

La chloroquine n'est pas basée sur le Penicillium roqueforti[283].

Dans un article de Sciences et Avenir, le professeur Mathieu Molimard (spécialisé en pneumologie et en pharmacologie, chef de service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux) affirme que « les doses qu'il faudrait utiliser pour atteindre l'efficacité supposée de l'hydroxychloroquine sont tellement énormes, qu'elle tuerait les patients à coup sûr », il faudrait théoriquement « 67 comprimés de Plaquenil dosé à 200 mg soit 13.400 mg, pour avoir une concentration dans le plasma et la salive (les virus se trouvant dans les postillons) comparable à celle minimale nécessaire in vitro (1µM) » (micromole/Litre de plasma), une dose impossible à donner sur une courte période[284]. Clarifiant son raisonnement, il explique que pour atteindre cette concentration  qui monte progressivement pour atteindre un équilibre, il est nécessaire d'ingérer « environ 3 comprimés par jour pendant une vingtaine de jours » ajoutant que dans le cas des patients atteints de Covid-19, « cela risque de prendre trop de temps »[285].

Azithromycine et autres macrolides

Le service CheckNews de Libération a expliqué le 15 avril qu'à cette date, aucune étude scientifique n'étayait les affirmations virales selon lesquelles l’azithromycine (utilisée seule) ou d'autres antibiotiques de la famille des macrolides ont « un intérêt pour un patient Covid, un effet sur le virus, ou que ça permet d’éviter des formes graves de la maladie. [...] c’est de la rumeur, voire de la fausse information »[286].

Exagérations et conjectures quant aux travaux de Didier Raoult

Le 25 février 2020, une vidéo de Didier Raoult intitulée « Coronavirus : fin de partie » est postée par l'Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille. Les Décodeurs du Monde la signale comme étant « partiellement fausse », ce qui amène Facebook à lui accoler un bandeau « vidéo partiellement fausse », ce qui pousse pendant 36 heures le ministère de la Santé à la considérer comme telle. La vidéo a depuis été renommée « vers une sortie de crise »[277],[287],[288],[289].

Une communication médiatisée de Didier Raoult concernant le peu de malades hospitalisés, en réanimation ou décédés dans les Bouches-du-Rhône amènerait certains à y voir dès le 30 mars 2020 un succès de la stratégie thérapeutique adoptée au sein de l'IHU de Marseille. Le , le service CheckNews de Libération confirme que le taux de décès dans les Bouches-du-Rhône est effectivement bas, mais qu'il est tout aussi bas dans d'autres départements sans qu'on puisse l'imputer à une stratégie thérapeutique. Les taux de décès élevés dans d'autres régions seraient imputables à une épidémie plus violente ou plus précoce[290]. CheckNews rappelle également que l'IHU de Marseille recense et prend en charge tous les patients testés positifs, ce qui induit une sur-représentation des patients pris en charge avec des symptômes modérés[290].

Le , après avoir visité l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, Emmanuel Macron et Jean-François Delfraissy (Président du conseil scientifique Covid-19) rendent visite à l'IHU de Marseille. Selon Christian Estrosi, Renaud Muselier ou Frédéric Dabi, cela constitue une reconnaissance du travail de Didier Raoult. Frédéric Dabi nuance son propos en indiquant qu'ainsi Raoult « ne pourra pas dire qu'il n'a pas été écouté ». L'Élysée indique « [qu']il ne faut voir aucune dimension politique à ce déplacement » et que d'autres spécialistes, tant privés que publics, seront consultés pour préparer l'allocution présidentielle du [291]. Lors de l'entretien Didier Raoult présente au président une étude battant en brèche l'idée reçue que les enfants seraient de formidables contaminateurs. Certains pensent que cela a pu contribuer à la décision de rouvrir les écoles à compter du 11 mai, ce qui est démenti à l'Élysée[292].

Le 3 avril 2020, Didier Raoult indique sur Twitter que les Marseillaises et les Marseillais sont la population la plus testée au monde. Même si l'IHU de Marseille effectue de nombreux tests (le plus grand nombre de tests en France[293]), ce résultat est à pondérer par rapport au nombre de tests, au nombre de dépistages et au nombre d'habitants. Ainsi, en date du 10 avril 2020, les lieux au monde où la plus grande part de la population a été testée sont les îles Fidji, suivis de l'Islande et du Luxembourg[293].

Le 12 avril 2020, Christian Estrosi affirme que Didier Raoult l'aurait averti dès décembre 2019 que la pandémie « submergerait la planète tout entière ». Or Didier Raoult affirmait encore le 23 janvier 2020, ne pas se sentir tellement concerné à Marseille par le fait que des personnes soient mortes de coronavirus en Chine[294].

Brigitte Macron n'a jamais demandé à Didier Raoult de soigner sa fille. Il s'agit d'un canular de premier avril du site Résistance républicaine[295].

Contrairement à ce qu'affirme une publication sur Facebook le 18 avril, Didier Raoult n'a pas préparé de remède à partir de roquefort[283]. La publication indique également de fausses manières de combattre le virus. L'auteur de la publication Facebook a reconnu qu'il s'agissait de fausses informations, la qualifiant de « "fake news" positive » destinée à « faire parler du roquefort ». Il s'agissait d'une reprise d'un billet de blog de 2012 mettant en avant le roquefort comme remède face à la grippe saisonniere[283].

Contrairement à une affirmation diffusée par Entreprendre le 20 mai 2020 et reprise par Midi libre, Didier Raoult n'a pas démissionné de l'IHU pour aller travailler à Pékin[296].

L'euthanasie en France autorisée par décret

Le 2 avril, le député Rassemblement national Gilbert Collard partage sur Twitter le témoignage sonore du Dr Joseph Hardy, indiquant qu'il est désormais possible d'euthanasier des patients[297]. Bien que ce décret existe[298], il ne fait qu'élargir la liste des médicaments utilisables du fait de possibles pénuries pour des patients en fin de vie, uniquement dans le cadre de soins palliatifs, et ne permet pas l'euthanasie, toujours illégale en France[299],[300].

Habituellement, les médecins ont recours au midazolam mais en cas de pénurie le clonazépam pourrait être utilisée « pour endormir les patients en médecine de soins critiques, mais aussi en soins palliatifs pour adoucir leur fin de vie ». Le président de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) a réagi dans un communiqué « [qu']il est bien entendu hors de question de faire de la sédation sur des patients qui nécessiteraient une hospitalisation, ou en dehors d’une évaluation clinique rigoureuse avec une décision autant que possible partagée »[301] ainsi que la direction générale de la Santé (DGS) qui explique qu’il s’agit « d’améliorer l’accompagnement des soins palliatifs, y compris hors des hôpitaux, en Ehpad par exemple, où les médecins n’avaient pas accès au Rivotril »[302].

La Haute Autorité de santé (HAS) explique que la sédation profonde n’est pas une euthanasie, insistant sur le fait que l’euthanasie est illégale[303]. Elle recommande qu’un cadre soit respecté : collégialité de la prise de décision, lien systématique entre le médecin et une unité de soins palliatifs, et possibilité d’un repli de la personne vers un hôpital si la situation se complique[304]. Dans une fiche conseil sur la maladie à coronavirus 2019 la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) précise elle aussi que la « prise en charge palliative de la dyspnée doit être collégiale »[305].

Attestation de déplacement numérique

Une attestation numérique de déplacement[306] est disponible depuis le 6 avril 2020. Depuis le 3 avril 2020, un message partagé notamment Facebook et Whatsapp, assure que cette attestation permet de collecter l'intégralité des données stockées dans un téléphone portable et de ficher leurs propriétaires[307]. Du fait de la limitation en termes de nombre d'informations stockable dans le Code QR utilisé, il n'est pas possible de télécharger plus d'informations que celles remplies dans le formulaire, ce que confirme le ministère de l'Intérieur ou des médias spécialisés dans le numérique tels que Numerama[308] et Next INpact[309].

Certaines pages Web contrefont l'attestation s'en servent pour piéger les utilisateurs et récolter leurs données personnelles[310].

Comparaisons avec d'autres crises

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé lors de l'épidémie de grippe A (H1N1) de 2009 avait fait polémique en commandant de très nombreux masques en prévision d'une possible pandémie. Ses actions avaient été critiquées. Elle accuse notamment la Cour des comptes d'avoir épinglé cette dépense peu raisonnable, alors que la Cour des comptes avait déclaré dans son rapport que cette acquisition était « pertinente »[311].

Bactérie intestinale et mort du coronavirus

Au mois d'avril 2020, un message se répand comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Supposément émis par des professeurs de médecine, médecins et directeurs de clinique (cliniques du groupe Elsan, dans certaines version du message), il prétend que plusieurs équipes dans plusieurs pays – notamment en Chine, en Italie, en France à Lille, et aux États-Unis – ont fait une découverte majeure ouvrant sur un grand espoir de traitement du Covid. Selon ce message, le SARS-CoV-2 « ne tuerait pas directement, mais par l’intermédiaire d’une bactérie intestinale qu’il infecterait » à la manière d’un bactériophage[312] (les bactériophages sont des virus qui n'infectent que les bactéries) ; une bactérie du microbiote intestinal humain, à Gram négatif, de la famille des Prevotellaceae : la Prevotella serait la vraie cause de la mortalité de la Covid-19 ; la présence en nombre de ce genre chez les personnes âgées ou encore les obèses expliquerait - selon ce message - la surmortalité dans cette catégorie de malades.

Des sites et émissions de fact-checking retracent rapidement le parcours de ce message, et démontrent l'absence de sources sérieuses appuyant les différentes allégations[313].

Scientifiques et infectiologues remettent presque immédiatement largement en cause ces affirmations[314],[315]. De leur côté, les supposés « émetteurs » ont rapidement réagi. Elsan (un groupe d’hôpitaux privés français) a démenti la rumeur via le journal Le Monde : « Le groupe ne valide pas cette information qui n’est ni vérifiée ni démontrée scientifiquement à ce jour, et n’est aucunement impliqué dans ces recherches » »), de même pour l'Institut Pasteur de Lille. D'autres démentis scientifiques, d'infectiologues, ont montré qu'il s'agit d'une fausse information[314],[315]. Par exemple la Pr Karine Clément, pour la Société française de microbiologie, a expliqué publiquement que Prevotella n'est pas une bactérie, mais un genre bactérien comprenant de nombreuses bactéries, souvent commensales, et d'ailleurs plutôt considérées comme bonnes pour la santé. Elle a ajouté que certaines de ces bactéries ont certes été associées à des maladies inflammatoires (articulaires notamment), et parfois trouvées en plus grande quantité chez des patients séropositifs au VIH (ce qui n'est pas inattendu, puisque cette maladie est caractérisée par une immunodéficience, qui favorise les pullulations bactériennes). Mais la rumeur a continué à être colportée.

Une source supplémentaire de confusion a peut-être été le fait qu'en 2020, un autre chercheur indien, du Département de chimie de l'université de Kharagpur à Paschim Medinipur au Bengale-Occidental, portant le même nom de famille (Chakraborty) mais prénommé Indranil a aussi publié des articles sur le thème de la COVID-19, dont sur les transports comme facteur de circulation du virus SARS-CoV-2, avec des contenus, eux, validés par les pairs et reconnus[316] (Cf. article cité plus de 200 fois en quelques mois par d'autres publications scientifiques).

Mais Sandeep Chakraborty n'avait publié qu'un court article (en preprint, c'est-à-dire avant relecture par des pairs) notant la présence de bactéries du genre Prevotella dans trois ensembles de données génomiques alors disponibles provenant de séquençages fait chez 3 patients (2 de Chine continentale, et un de Hong Kong), en croyant y voir des interactions[313],[317]. Il avait de lui-même retiré cet article, qui était fait sans groupe contrôle associé et sans puissance statistique[318]. Les Prevotella sont naturellement abondantes chez un quart des gens sains, et plus encore chez ceux qui ont une nourriture riche en fibre, rappelle Harry Sokol, professeur en gastro-entérologie et nutrition, spécialiste du microbiote[315].
En 2014, on avait noté une association, chez la souris de laboratoire, entre Prevotella intermedia et une pneumonie murine à pneumocoque, en supposant que cette bactérie parodontopathique pourrait lors des déglutitions de salive, coloniser les voies respiratoires de la souris et faciliter l'infection par le pneumocoque[319].

Dans un article en preprint, et toujours sur la base de données métagénomiques, Sandeep Chakraborty a précisé son point de vue sur le rôle des Prevotella ; elles ne sont pas une cause mais seraient plutôt une conséquences de la virose ; « le SRAS-Cov2 permet aux bactéries anaérobies (Prévotellas et autres) de coloniser les poumons en perturbant l'homéostasie, provoquant des symptômes chroniques de longue durée et des symptômes aigus sévères (SDRA, choc septique, caillots, AVC) ». Il ajoute que « ceci évoque, avec cependant des différences clés, le syndrome de Lemierre (maladie oubliée), qui peut, elle, être activé par le virus d'Epstein-Barr »

Des internautes ont aussi estimé – à tort – que les enfants étaient souvent épargnés car leur flore intestinale ne contient pas de bactéries du genre Prevotella. C'est faux : hormis chez le tout nouveau-né qui n'a pas encore de flore intestinale ; les Prevotellas s'installent souvent dans les 6 premiers mois, rappelle le Pr Joël Doré[315]. On a ensuite constaté que les enfants sont en réalité souvent touchés par la COVID-19, mais souvent asymptomatiquement ou plus discrètement.

Puis, sans surprise, des co-infections avec d'autres virus ont été signalées chez certains patients par des études métagénomique des poumons ; et des génomes de très nombreux genres bactériens (anaérobies notamment, insistait S Chakrabortya le 13 avril 2020 dans une lettre publiée en preprint[320]) ont été détectés chez les malades de la COVID, sans d'ailleurs que le genre Prevotella soient particulièrement représenté[321]. Comme dans toute virose pulmonaire affaiblissant l'immunité (ex : grippe hautement pathogène) une bactérie peut aggraver la maladie : selon une prédiction (de type modélisation informatique)[322], des protéines surexprimées par des prévotella dans ce contexte, pourraient favoriser les infections virales en général car favorisant l'inflammation médiée par NF-κB (pour nuclear factor-kappa B), une protéine impliquée dans la réponse immunitaire et la réponse au stress cellulaire et associée aux facteurs anti-apoptotiques ont conclu deux chercheurs indiens en juillet 2020, à partir d'une modélisation qu'ils estiment prédictrice[322].

Libération et Le Monde relèvent en outre que le message viral concluait, de manière très complotiste, à une responsabilité de « lobbyistes » de l'industrie pharmaceutiques voulant à toux prix vendre un vaccin et aux « médias aux ordres qui avaient lynché Raoult », dont « il est probable (…) qu’ils taisent cette découverte majeure »[313],[323].

Autres désinformations sur les réseaux sociaux

Un message partagé sur les réseaux sociaux présente 20 affirmations qui seraient un « scandale d'État ». Si certaines informations sont vraies, d'autres sont tronquées, exagérées ou déformées[262].

Karine Lacombe, cheffe du service infectiologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, a critiqué la rigueur des travaux de Didier Raoult[324]. Après que de soupçons de conflits d'intérêts aient été relevés par des internautes envers un laboratoire[324], plusieurs publications sur les réseaux sociaux montraient le fait qu'elle avait supprimé « sa » page sur Wikipédia en français afin de cacher ces conflits d'intérêts (ainsi que son compte sur Twitter[325]). Or si la page Wikipédia consacrée à Karine Lacombe a été supprimée, c'est par décision de la communauté wikipédienne, en raison de la brièveté de l'article et de l'absence de sources permettant de vérifier la notoriété durable et établie de ce médecin[326],[327]. Il s'avère que Karine Lacombe a supprimé son compte Twitter après avoir été harcelée et menacée physiquement « de venir me casser la figure si je ne prescris pas de la chloroquine, si je n’arrête pas de parler[325],[328] » Ses déclarations d'intérêts avaient été documentées dans les règles[324].

Fausses informations diffusées en France concernant d'autres pays

Le royaume du Maroc a bien décidé de recourir à la chloroquine pour traiter les patients marocains souffrant de Covid-19 ; il n'a pas acheté mais réquisitionné le stock de Nivaquine et de Plaquenil, deux médicaments contenant de la chloroquine, de la filiale marocaine du laboratoire français Sanofi[269].

Le groupe Bayer a fourni gratuitement à la Chine 300 000 comprimés de Résochine au début du mois de février 2020, en provenance du Pakistan. Cette livraison n'implique par les autorités pakistanaises. Elle s'est faite à la demande des autorités sanitaires de la province chinoise du Guangdong[329]. Les médicaments utilisés n'ont pas permis de prouver une efficacité contre le virus[330].

Contrairement à ce qui peut être lu, la Suisse n'a pas décrété de confinement général et ne pratique pas de dépistage systématique. Depuis le 20 mars 2020, les Français et les Suisses doivent respecter les mêmes consignes[262]. Ses hôpitaux sont confrontés aux mêmes difficultés d'approvisionnement que ses voisins européens[331].

Donald Trump n'a pas mis à disposition de tous les Américains la chloroquine mais a assuré que les États-Unis allaient « rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement ». Seulement le 30 mars, les autorités sanitaires américaines ont finalement autorisé la chloroquine uniquement à l'hôpital, et non pour tous les Américains, « de manière adaptée, quand un essai clinique n'est pas disponible ou faisable »[287]. Le docteur new-yorkais Vladimir Zelenko n'a pas utilisé avec succès l'hydroxychloroquine sur plus de 600 patients[234].

Grèce

Malgré la pandémie de Covid-19 en Grèce, l'Église de Grèce a annoncé que la Sainte Communion, au cours de laquelle les fidèles mangent des hosties trempées dans le vin d'un même calice, se poursuivra[332]. Le Saint-Synode a déclaré que la Sainte Communion « ne peut pas être la cause de la propagation de la maladie », avec le métropolite Séraphin disant que le vin était sans défaut car il représentait le sang et le corps du Christ, et que « quiconque assiste à la Sainte Communion se rapproche de Dieu, qui a le pouvoir de guérir »[332].

La députée de la Nouvelle Démocratie, Elena Rapti, a également déclaré qu'elle y participait et que s'il y avait une foi profonde, la communion guérissait[333]. L'Église a en outre refusé d'empêcher les chrétiens de communier[334]. Dans des déclarations publiques, plusieurs clercs ont exhorté les fidèles à continuer de communier, la justifiant en disant que Jésus n'est jamais tombé malade[335] tandis que l'évêque du Pirée Séraphin a annoncé que seuls ceux qui participaient à des messes sans vraie foi pouvaient être affectés[333]. Il a en outre été rapporté que la hotline Covid-19 informait les croyants concernés qu'il n'y avait aucun risque de contagion dans la participation au sacrement[333].

Certains médecins grecs de haut niveau ont publiquement soutenu la poursuite de la pratique de la Sainte communion, provoquant une vive réaction de l'Association grecque des médecins hospitaliers[335]. Eleni Giamarellou, professeur de maladies infectieuses à l'Université d'Athènes, a annoncé qu'il n'y avait pas de danger et qu'elle acceptait la communion avec la foi en Dieu, de sorte qu'elle ne pouvait pas être infectée[333]. L'Association grecque des médecins hospitaliers a critiqué ces professionnels pour avoir placé leurs convictions religieuses avant la science[335].

Il a également été signalé qu'un chef du parti populiste de droite du parti Greek Solution, Kyriákos Velópoulos, vendait une crème pour les mains via son téléshopping, qui était censé éliminer complètement la Covid-19, bien que ce prétendu médicament miracle ne soit pas approuvé par les autorités médicales.

Hongrie

Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre des policiers hongrois capturant des personnes âgées pour les jeter dans des fourgons, or ces images n’ont pas été tournées en Hongrie, mais à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, lors d’une manifestation pacifique de l’opposition, le 19 octobre 2019[336]. Pendant la vidéo, on peut voir dans le coin en haut à gauche les noms de médias azerbaïdjanais comme Toplum TV, Reaksiya TV, Azadliq Radiosu, Azad Soz ou internationaux comme la BBC et l’agence Reuters.

Inde

L'activiste politique Swami Chakrapani et le membre de l'Assemblée législative Suman Haripriya ont affirmé que boire de l'urine de vache et appliquer de la bouse de vache sur le corps pouvait soigner du coronavirus[337],[338].

Le parlementaire Ramesh Bidhuri du Bharatiya Janata Party a affirmé que selon les experts, l'utilisation du Namaste comme salutation empêche la contamination par la Covid-19, mais l'utilisation de salutations arabes comme Adab ou As-salamu alaykum n'a pas d'effet car il dirige l'air dans la bouche[339],[340].

La désinformation selon laquelle le gouvernement répand un médicament « anti-coronavirus » dans le pays pendant le couvre-feu mis en place par le gouvernement et imposant de rester chez soi en Inde, est devenue virale sur les réseaux sociaux[341]. L'allégation selon laquelle la vibration générée par les applaudissements pendant le couvre-feu tuerait le virus qui a été discréditée par les médias[342].

Un message viral dit que la durée de vie du coronavirus n'est que de 12 heures et que rester à la maison pendant 14 heures pendant le couvre-feu brise la chaîne de transmission[343]. Un autre message a affirmé que l'observation du couvre-feu entraînerait une réduction de 40 % des cas de coronavirus[343].

Les nationalistes hindous propagent quasi quotidiennement de fausses informations accusant les musulmans de ne pas respecter le confinement et de tout faire pour propager du virus[344].

Israël

Certaines publication, dont le média LGBT britannique PinkNews ou le média pakistanais Naya Daur, ont attribué à Yaakov Litzman, ministre de la santé de l'état d'Israël connu pour son homophobie, une phrase dans laquelle Litzman liait la pandémie de coronavirus à l’homosexualité. Les différents médias ayant relayé cette affirmation ont soit modifié leurs articles ou les ont retirés après que la phrase ait été démentie[345]. Cette citation viendrait du rabbin orthodoxe Meir Mazuz[345].

Italie

Un visuel partagé de nombreuses fois sur Facebook affirme que l'Italie « n'enregistre aucun NOUVEAU CAS » de Covid-19 début avril. Or si en Italie il y a bien un léger espoir de reflux de la pandémie de maladie à coronavirus, les autorités sanitaires du pays ont enregistré 4 316 nouveaux cas de contaminations le 5 avril, puis 3 599 le lendemain. Ces chiffres restent encore supérieurs au nombre de guérisons[346].

Maroc

Un enregistrement audio, dont l'auteur se présente en spécialiste d'analyses microscopiques à l'Institut Pasteur du Maroc, indique qu'avoir des relations sexuelles quotidiennes permet de se préserver du coronavirus. L'Institut Pasteur du Maroc a démenti l'information, signalant qu'aucun spécialiste de ce domaine ne travaille en son sein, et a porté plainte[201].

Une vidéo montrant des troubles à l'ordre public liée au coronavirus diffusée au Maroc, montre en réalité des troubles datant de plusieurs mois ayant eu lieu lors d'un match de football[201]. L'auteur de la fausse vidéo a été arrêté le 24 mars 2020 à Nador[347].

Nigeria

À la suite du premier cas signalé de Covid-19 au Nigéria le 28 février 2020, des traitements non testés ont commencé à se répandre via des plateformes comme WhatsApp[348].

La demande de chloroquine à Lagos (au Nigeria) a fortement augmenté après les commentaires de Donald Trump vantant cette molécule malgré les réserves des spécialistes. Trois personnes font une overdose le 23 mars 2020[349].

Sénégal

Depuis le , une vidéo montrant une foule et un véhicule de la gendarmerie sénégalaise circule en Afrique de l‘Ouest. Elle affirme que sept enfants sénégalais auraient reçu un vaccin contre le coronavirus et en seraient décédés. Le ministère de la Santé a démenti ces informations[350]. La vidéo a en réalité été faite le 26 mars 2020 dans la banlieue de Dakar et montre la foule se pressant devant une maison, après qu'une rumeur ait prétendu qu'un représentant en cosmétiques y délivrerait un vaccin contre le coronavirus[350]. Plusieurs arnaques au faux vaccin ont également eu lieu dans le pays[350].

Venezuela

Le 27 février 2020, María Alejandra Díaz (es), un membre de l' Assemblée constituante vénézuélienne, a fait la promotion d'une recette qui, selon elle, guérirait du Covid-19. La recette se composait d'ingrédients souvent censés prévenir et guérir le rhume, notamment la citronnelle, le sureau, le gingembre, le poivre noir, le citron et le miel. Díaz a également décrit le virus comme une arme de bioterrorisme[351].

Désinformation des gouvernements

Gouvernement américain

Lawrence Kudlow (au premier plan) et Donald Trump, au Forum économique mondial de Davos en janvier 2020.

Le président américain Donald Trump et son principal conseiller économique Lawrence Kudlow ont été accusés de désinformer à propos du coronavirus. Le 25 février 2020, Trump déclare : « je pense que toute la situation commencera à s'arranger. Nous sommes très proches d'un vaccin »[352],[353],[354],[355]. Aux États-Unis, le SARS-CoV-2 se « propage dans la communauté » sans avoir été détecté depuis des semaines[356] et le développement de nouveaux vaccins peut nécessiter au minimum un an pour prouver son innocuité et son efficacité afin d'obtenir l'approbation réglementaire[357]. Dans une interview avec Sean Hannity du 4 mars 2020, Trump a également affirmé que le taux de mortalité publié par l'OMS était faux (que le taux de mortalité correct était inférieur à 1 %, et a déclaré « eh bien, je pense que le 3,4 % est vraiment un faux nombre »[358],[359],[360]) que l'impact potentiel de l'épidémie a été exagéré par les démocrates complotant contre lui, et que les personnes infectées peuvent aller travailler en sécurité[361],[362]. Dans un tweet ultérieur, Trump a nié avoir fait des allégations concernant des personnes infectées allant travailler, malgré des images de l'interview[362].

La Maison-Blanche a accusé les médias d'alimenter intentionnellement les craintes du virus pour déstabiliser le gouvernement[363]. Le site Stat a rapporté que « le président Trump et des membres de son administration ont également déclaré que le confinement américain du virus était « proche de l'étanchéité » et que le virus est aussi mortel que la grippe saisonnière. Ces déclarations sont soit fausses soit non prouvées et, dans certains cas, elles sous-estiment les défis auxquels les responsables de la santé publique doivent faire face pour faire face au virus »[364]. À peu près au même moment où la déclaration sur l'« étanchéité » avait été formulée, le SARS-CoV-2 avait déjà passé le confinement, car le premier cas de propagation communautaire du virus a été confirmé, et il se propageait plus rapidement que le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère avec un taux de mortalité au moins sept fois supérieur au taux de mortalité de la grippe saisonnière[365],[366],[367].

Plusieurs membres du Sénat américain  en particulier Richard Burr (Républicain, Caroline du Nord) et Kelly Loeffler (Républicaine, Géorgie)  ont fait l'objet d'un examen minutieux en raison de ventes de grandes quantités d'actions avant que les marchés financiers ne s'effondrent à cause de l'épidémie, ce qui pourrait être une violation du STOCK Act (en), déclenchant des accusations selon lesquelles ils pourraient avoir des délits d'initiés à la suite de réunions à huis clos, tandis que beaucoup d'entre eux avaient minimisé publiquement les risques posés par la crise sanitaire au public américain[368],[369],[370],[371]. Par exemple, un enregistrement audio du 27 février a révélé que Burr (président du comité sénatorial du renseignement) avait donné des avertissements désastreux à un petit groupe de citoyens bien connectés en privé, contrastant en sévérité avec ses déclarations publiques et inconnues du public. Il disait dans cet enregistrement le virus est « beaucoup plus agressif dans sa transmission que tout ce que nous avons vu dans l'histoire récente », déconseillant les voyages en Europe (13 jours avant les avertissements officiels, 15 jours avant l'interdiction), disant que les écoles seront probablement fermées (16 jours avant la fermeture), et suggérant que les militaires pourraient être mobilisés (ce que l'on apprit trois semaines plus tard à l'enregistrement)[372].

Le 2 mars 2020, Trump a déclaré aux médias qu'il avait entendu dire qu'un vaccin Covid-19 serait disponible dans « quelques mois », « [qu']un an [n'étant] pas pertinent ». Cela est arrivé juste après que Trump eut assisté à une discussion où son responsable de la santé, Anthony Fauci, lui avait dit que cela prendrait en fait « un an à un an et demi » (« au minimum », Fauci a-t-il déclaré plus tard). Au cours de cette discussion, Trump a interrogé à plusieurs reprises les dirigeants des sociétés pharmaceutiques sur le temps nécessaire pour produire des vaccins, déclarant « j'aime mieux entendre « quelques mois » ». La durée requise est due au fait que les vaccins nécessitent plusieurs séries de tests avant d'être approuvés pour l'usage du public[373].

Le 4 mars 2020, Trump a accusé à tort l'administration Barack Obama d'avoir pris « une décision » qui a retardé les tests Covid-19 par l'administration Trump. La réglementation en question n'a jamais été modifiée par l'administration Obama, malgré des projets pour le faire. Les bases juridiques générales de cette réglementation remontent à 2004 (loi sur le projet Bioshield), avant l'administration Obama. Sous l'égide des autorisations d'utilisation d'urgence, l'ancienne réglementation disposait que les tests développés en laboratoire « ne devaient pas être utilisés pour des diagnostics cliniques sans l'approbation, l'autorisation ou l'autorisation de la FDA lors d'une déclaration d'urgence ». Cependant, cette réglementation a été généralement traitée comme une recommandation et non appliquée, sans autorité légale claire de la FDA dans ce domaine. L'administration Trump a continué d'exiger des laboratoires qu'ils fassent une demande d'approbation à la FDA, mais a autorisé les laboratoires à faire des tests pendant que la FDA traitait les demandes[374].

Le 6 mars 2020, Trump a fait des promesses excessives sur la disponibilité des tests Covid-19 aux États-Unis, affirmant que « quiconque veut un test peut l'avoir ». D'une part, il y avait des critères nécessaires pour pouvoir se faire tester ; des recommandations de la part des médecins ou de responsables de santé étaient nécessaires pour approuver les tests. Deuxièmement, le manque de matériel de test a conduit à des refus, même si les médecins voulaient tester ces patients[375],[376].

Le 20 mars 2020, Trump a faussement affirmé que le médicament à base de chloroquine avait été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) comme traitement du Covid-19. Cela a conduit la FDA à déclarer qu'elle n'avait approuvé aucun médicament ou traitement pour la Covid-19. Alors que Trump affirmait que « nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible presque immédiatement », le chef de la FDA a déclaré que le médicament devrait encore être testé dans un « grand essai clinique pragmatique » sur des sujets infectés par Covid-19[377]. Alors que Trump faisait l'éloge de la chloroquine comme un « changeur de donne » potentiel, le responsable de la santé Anthony Fauci a déclaré que les résultats positifs jusqu'à présent étaient toujours basés sur des « preuves partielles » et non des preuves « définitives » issues d'essais cliniques[378]. Trump a également fait remarquer que la réutilisation de médicaments existants pour la Covid-19 était « sûre » et « ne tuait pas les gens » (la chloroquine est une forme de traitement contre le paludisme, tandis que son dérivé l'hydroxychloroquine est une forme de traitement pour le lupus ou l'arthrite), cependant la plupart les médicaments peuvent provoquer des effets secondaires[379]. Les effets secondaires potentiellement graves de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine se caractérisent par des battements cardiaques irréguliers, des acouphènes, une vision trouble, une faiblesse musculaire ou des « troubles mentaux »[379],[380]. Des surdoses de ces médicaments ont été documentées dans la littérature scientifique, y compris des surdoses mortelles[379].

Un couple marié sexagénaire vivant dans l'Arizona a ingéré un produit nettoyant pour aquarium contenant du phosphate de chloroquine ; l'homme est décédé alors que la femme a survécu dans un état critique. La femme a déclaré qu'elle avait l'intention de s'automédicamenter contre le coronavirus après avoir entendu Trump vanter les avantages potentiels de la chloroquine lors d'une conférence publique[381],[382]. De nombreuses personnes, suivant les conseils du président Trump, ont demandé à se faire prescrire de la chloroquine par leur médecin, amenant à un risque de pénurie[383].

Le , Trump fait face à une pénurie d'approvisionnement en respirateurs artificiels aux États-Unis. Il affirme alors que les constructeurs automobiles General Motors et Ford « en fabriquaient désormais ». En réalité, les sociétés ne fabriquent pas de respirateurs artificiels. L'agence de presse Associated Press a estimé qu'il faudrait des mois aux constructeurs automobiles pour modifier les capacités de production de leurs usines[384].

Relatif à la mauvaise gestion de la crise par le gouvernement

Plusieurs médecins lanceurs d'alertes, dont Li Wenliang, ont révélé le 30 décembre 2019 que les autorités de l'hôpital de Wuhan savaient déjà que le virus était un coronavirus de type SARS et que les patients étaient déjà placés en quarantaine[385]. Le 5 janvier 2020, la Commission de la santé de Wuhan insistait toujours sur le fait que la maladie qui se propageait à Wuhan à l'époque n'était pas le SRAS[386].

Au tout début de l'épidémie, la Commission nationale de la santé a déclaré n'avoir aucune « preuve claire » de transmission interhumaine[387]. Des recherches ultérieures publiées le 20 janvier 2020 ont indiqué que parmi les cas officiellement confirmés, la transmission interhumaine pouvait avoir commencé en décembre de l'année précédente et que le fait d'avoir pris du retard dans la divulgation des résultats (plutôt que début janvier) a conduit à des critiques envers les autorités sanitaires[387]. Wang Guangfa, l'un des responsables de la santé, a déclaré « [qu']il y avait de l'incertitude concernant la transmission interhumaine », mais il a été infecté par un patient dans les 10 jours suivant sa déclaration[388],[389].

Le 27 janvier 2020, le Daily Beast a rapporté que le rédacteur en chef du Quotidien du peuple avait tweeté une image d'un bâtiment modulaire de conteneurs utilisé à des fins de marketing par Henan K-Home Steel Structure Co., Ltd. et non de l'hôpital proprement dit. Le tweet a déclaré que le premier bâtiment de l'hôpital Huoshenshan avait été achevé en 16 heures. Certains prétendent que ce message fait partie de la campagne de désinformation du gouvernement chinois visant à surévaluer certains aspects de la réponse du gouvernement[390]. Le tweet a ensuite été retiré et remplacé par une vidéo des bâtiments modulaires en conteneurs assemblés à l'hôpital Huoshenshan indiquant à nouveau que le premier bâtiment a été achevé en 16 heures.

Le 15 février 2020, le chef suprême de la Chine et secrétaire général du Parti, Xi Jinping, a publié un article affirmant qu'il était au courant de l'épidémie depuis le 7 janvier 2020 et a donné l'ordre de contenir la propagation de la maladie lors d'une réunion ce jour-là. Cependant, un compte rendu de cette même réunion publié auparavant montre qu'il n'y a eu aucune mention de l'épidémie[391],[392].

Relatif à l'origine du virus

Selon le journaliste Josh Rogin, les responsables du gouvernement chinois ont lancé une campagne coordonnée de désinformation visant à semer le doute sur l'origine du coronavirus et sa propagation[393],[394]. Un examen des médias d'État chinois et des publications sur les réseaux sociaux au début de mars 2020, réalisé par le Washington Post, a révélé que les théories du complot anti-américaines circulant parmi les utilisateurs chinois « ont pris de l'ampleur par un mélange de déclarations officielles inexpliquées, amplifiées par les réseaux sociaux, la censure et les doutes, et attisé par les médias d'État et les représentants du gouvernement »[395]. Des responsables du Département d'État américain, ainsi que le professeur de sciences politiques de l'Université de Chicago, Dali Yang, une autorité en matière de la politique chinoise, ont déclaré que la « campagne chinoise » semblait destinée à détourner l'attention de la mauvaise gestion par le gouvernement chinois de la crise[396],[395].

Lors d'une conférence de presse du 12 mars 2020, deux porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères ( Zhao Lijian et Geng Shuang ) ont promu la théorie du complot selon laquelle le coronavirus avait été « biologiquement conçu » par les puissances occidentales; et ont prétendu que le gouvernement américain, en particulier l'armée américaine, avait propagé le virus[397],[394]. Aucune preuve n'étaye ces allégations[398]. Zhao a également soutenu ces théories du complot sur Twitter, qui est bloqué en Chine continentale mais est utilisé comme outil de diplomatie publique par des responsables chinois, qui utilisent la plate-forme pour promouvoir le gouvernement chinois et le défendre contre les critiques. L'ambassadeur de Chine en Afrique du Sud a également amplifié ces affirmations sur Twitter[393]. D'autres publications en ligne chinoises ont critiqué les gouvernements japonais et italien et les médias d'État chinois ont laissé entendre à tort que le virus pouvait provenir d'Italie[395],[399],[400].

Cette « campagne de désinformation intentionnelle » de la Chine a été discutée au sein du Groupe des Sept (G7)[401], et les tentatives chinoises ont été condamnées par le Département d'État américain[393] qui a critiqué les autorités chinoises pour avoir répandu des thèses complotistes « dangereuses et ridicules »[396]. Les États-Unis ont convoqué l'ambassadeur de Chine aux États-Unis, Cui Tiankai, pour émettre une « déclaration sévère » sur les allégations du gouvernement chinois.

Gouvernement cubain

À Cuba, le président cubain Miguel Díaz Canel a affirmé sur Twitter que l'interféron alfa-2b était utilisé pour traiter et soigner la Covid-19 en Chine, se référant à un article écrit par le journal d'État Granma. L'ambassade de Chine à Cuba a également fait des déclarations similaires. Plusieurs organes de presse latino-américains ont relayé l'information, qui a également été relayée sur les réseaux sociaux, et ces déclarations ont finalement été traduites en portugais et en français [402],[403],[404]. En réalité, l'interféron a été fabriqué en Chine par une société chinoise, en utilisant la technologie cubaine, et a fait l'objet d'essais cliniques en Chine comme remède potentiel, mais il n'était pas activement utilisé en tant que tel, comme le suggéraient les allégations[404].

Disponibilité des masques

Contrairement à ce que certaines publications laissent entendre, le gouvernement en place lors de la pandémie n'est pas le seul gouvernement responsable de la non-disponibilité des masques[405].

Contexte

Entre 2010 et 2014, l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), l'Institut de veille sanitaire et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé voient leurs budgets baisser de 54 millions d'euros (moins 24 %)[406]. En 2011 est donc prise par l'État la décision qu'un masque chirurgical est suffisant en cas de pandémie, en lieu et place des masques FFP2 jugés trop chers et trop peu confortables ; décision allant à l'encontre des préconisation du centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie (AFSB) de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la direction générale de la santé, du Conseil supérieur d'hygiène publique de France et de l'OMS[406]. En juillet 2011, les stocks commencent à diminuer[405].

La gestion des stocks stratégiques de masques a changé en 2013, quand la commande des masques et leur distribution est confiée aux entreprises pour leurs salariés[406]. Le système hospitalier se voit chargé de constituer des stocks de masques pour ses personnels, tout en étant forcé de faire des économies de fonctionnement[311]. Pour Jérôme Salomon, ce principe avait été validé par tous les collèges d'experts consultés[407]. Le stockage de masque n'est alors plus la norme, les autorités publiques estimant qu'il sera plus facile d'acheter des masques le moment venu, car il s'agit de produits courants[406].

En 2015, un rapport du Sénat met en avant le fait que les capacités de production en France ne permettraient pas de parer à une situation sanitaire exceptionnelle[311]. En janvier 2016, la loi de modernisation du système de santé intègre l'Eprus, organisme chargé de la gestion des crises sanitaires, au sein de Santé publique France. L'Eprus perd alors son autonomie et la vigilance sur les stocks, qui continuent de diminuer, aboutissant aux manques constatés lors de la pandémie de Covid-19[311].

Désinformation quant à la disponibilité des masques
Masque FFP2 (dans son emballage individuel).

Attention : ce masque comporte une valve ; il est prévu pour le bricolage ou l'industrie. Comme le rappelle l'INRS, « il ne protège que son porteur »[408],[409].

À cause de sa valve (soupape qui s'ouvre à chaque expiration et se ferme à l'inspiration), « l'air expiré par le porteur à travers la « soupape » est susceptible de contaminer l'environnement extérieur »[408],[409], par exemple s'il expire des particules infectieuses de type virales et/ou des bactériennes ou mycobactériennes), surtout s'il éternue, tousse, crie ou même parle dans son masque.

Pour le contexte médical ou pandémique, ce même type de masque existe sans valve.

Le 26 janvier 2020, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, indique que « nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d'épidémie » et que leur distribution sera assurée par les autorités sanitaires[311]. Or, le 30 janvier 2020, la Direction générale de la santé demande à Santé publique France de passer commande de 1,1 million de masques FFP2, puis, le 7 février, 28 millions de masques[410]. Il s’avérera par la suite que la pénurie de masques était connue[410]. Aucune action concernant le renouvellement du stock stratégique n'avait été effectuée depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron[405].

Le 26 février 2020, Jérôme Salomon, directeur général de la santé indique que les stocks sont prêts et « qu'il n'y aura pas de pénurie »[410]. Plusieurs personnes chargées de la crise confient à la presse qu'en réalité rien n'était prêt[411] alors que les initiatives de fabrication de masques était prises par des entreprises et des particuliers, que de vieux stocks sont retrouvés ou que les réquisitions par l'État se multiplient[411],[311].

Le 17 mars 2020, Olivier Véran, ministre de la Santé, estime qu’il reste 110 millions de masques dans les stocks de l’État, ce qui couvre les besoins « [d']aujourd'hui » mais que cela ne pourra pas couvrir les besoins à long terme[412]. Il s'avère que les stocks sont insuffisants par rapport aux premières annonces de début de crise[311]. Mediapart indique également que plusieurs opportunités de commandes ont été annulées au dernier moment au mois de mars, ce qui va à l'encontre de ce qu'indique le gouvernement[411]. Les masques disponibles en France proviennent alors des réquisitions auprès des entreprises, de l'armée ou de dons d'organisation caritatives[413]. De nombreuses pénuries de masques pour les soignants sont alors rapportées, malgré les promesses du gouvernement d'en fournir[414],[413]. Les masques sont alors réservés au personnel soignant[405].

Fin mars et début avril 2020, le gouvernement français, par le biais de Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement[415], ou d'Olivier Véran, indique qu'il n'y a pas de consensus scientifique concernant le port du masque[416], ou que « [l'OMS] ne recommande pas le port du masque dans la population en général »[417].

Le 6 avril 2020, le discours gouvernemental change, incitant le grand public à porter des masques alternatifs, le gouvernement indiquant encore que leur précédent discours « était du reste cohérent avec le discours de l’OMS, qui disait que ça ne servait à rien à la population générale »[415]. Un article de Libération souligne le caractère fallacieux de ces allégations, et le détournement des réelles préconisations de l'OMS, qui promeut l'usage du masque en complément de la distanciation physique et de l'hygiène des mains[418] : l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique bien que « le port d’un masque médical est l’une des mesures de prévention qui peut limiter la propagation de certaines maladies respiratoires virales, dont le Covid-19 »[419]. Le détournement se base notamment sur une notice de l'OMS du mois de février, visant à éviter de provoquer une pénurie de masques en évitant de les faire porter par des personnes ne présentant pas de symptômes[417], et sur le fait que les masques sont une protection parmi d'autres, notamment avec les comportements-barrière[417].

Mediapart révèle le 10 avril que les chiffres des commandes de masques effectuées par l'État français et annoncées par Olivier Véran, ministre de la Santé, se contredisent et ne peuvent pas être vérifiés[411]. Les chiffres des livraisons annoncées par le gouvernement concernant le nombre de masques commandés en Chine ne correspondent pas aux livraisons effectives, certains chiffres incluant également la production de la seule usine française ou se contredisant[411].

Reflets.info révèle le 3 mai 2020 que le décret pris le 23 mars réquisitionnant les masques n'empêchait pas la vente de masques au grand public. La communication gouvernementale a laissé à penser que la vente était interdite, et l'ordre national des pharmaciens a relayé cette fausse interdiction de vente, afin de permettre à l'État de constituer des stocks pour le personnel hospitalier et les Ephad[420]. Début mai 2020, des professionnels de la distribution pharmaceutique dénoncent le fait que la grande distribution a profité de l'absence de réaction de la part des pharmaciens pour constituer des stocks de masques à vendre au grand public[420].

Relations entre le gouvernement et l'hôpital public

Le 9 mars 2020, le président de la République Emmanuel Macron se rend à l'hôpital Bicêtre à Paris. Cette visite, réalisée sans la présence de journalistes, est rapportée sur le compte Twitter de l’Élysée. Une séquence vidéo montre du personnel soignant en train d'applaudir, avec pour commentaire « Depuis le CHU Bicêtre, soutien à nos héros en blouses blanches. ». La vidéo semble montrer que les applaudissements sont destinés au président, et qu'il répond en applaudissant à son tour[421]. Il s'agit en réalité d’applaudissements de soutien à une personne membre de l'équipe de l'hôpital venant de terminer « un discours musclé » à destination du président et présentant les conditions de travail des soignants et des problèmes rencontrés par ces derniers[422],[423].

Gouvernement russe

Le groupe de travail East Stratcom (en) (l'une des « task force » du Service européen pour l'action extérieure – SEAE)[424], pour sa campagne de communication via son site web EUvsDisinfo[425],[426],[427], a rapporté que la Russie propageait ce qu'elle croyait être de fausses informations liées au coronavirus via des « organes de presse pro-Kremlin »[428]. Le , le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dénoncé les accusations[429].

Gouvernement vénézuélien

Le président Nicolás Maduro annonce en février que la COVID-19 pourrait être une "arme biologique" pointée vers la Chine et le reste du monde[430].

À travers les réseaux sociaux, Maduro soutien l'utilisation des infusions comme un médicament contre la COVID-19. En mars, Twitter efface un tweet de Maduro qui citait les travaux de Sergio Quintero, un médecin vénézuélien qui dit avoir trouvé un antidote naturel contre la maladie et qui affirme que le virus a été créé par les États-Unis. Les informations sont partagées aussi sur Facebook et sur de sites gouvernementaux. Le Institut Vénézuelien pour la Recherche Scientifique (IVIC) rejette les travaux de Quintero. L'Agence France-Presse ainsi que d'autres sites de vérification des faits qualifient les publications de Quintero de fallacieuses[431],[432],[433].

Régimes alimentaires

Cannibalisme

Des publications montrent des cas de cannibalisme en Chine, notamment l'image d'un homme mangeant un nourrisson, et indiquent qu'il s'agit du point de démarrage de la pandémie. Il s'agit d'un canular des années 2000 montrant une supposée nouvelle mode dans les restaurants de Taïwan, détourné à l'occasion de la pandémie[161]. Ce canular est également à lié à une autre rumeur datant d'avril 2019, où un site satirique indiquait que la Chine permettait la consommation de fœtus issus d'avortements[190]. Les images sont issues de la performance de Zhu Yu, un artiste chinois, datant d'avant 2003[190].

Consommation de chauves-souris

Certains médias, notamment le Daily Mail et RT, ainsi que des individus, ont propagé de la désinformation en faisant circuler une vidéo montrant une jeune femme chinoise mangeant une chauve-souris et suggérant à tort qu'elle avait été abattue à Wuhan[434],[435]. La vidéo largement diffusée contient des séquences non reliée d'une vloggeuse chinoise, Wang Mengyun, mangeant de la soupe de chauve-souris dans l'île des Palaos en 2016[434],[435],[436],[437]. Wang a publié des excuses sur Weibo, tout en disant qu'elle avait reçu des menaces et qu'elle avait seulement voulu présenter la cuisine palaosienne[436],[437]. La propagation de la désinformation sur la consommation de chauves-souris s'enracine dans un sentiment xénophobe et raciste envers les Asiatiques[438],[439]. Les scientifiques suggèrent que le virus est originaire des chauves-souris et a migré vers un animal hôte intermédiaire avant d'infecter les humains[440], ce qui n'a pas été prouvé[161].

Immunité végétarienne

Certaines organisations, dont PETA[441], ont rappelé l'origine animale de la pandémie et le fait que son émergence et sa propagation ont pu être favorisées par des marchés chinois d'animaux sauvages destinés à la consommation humaine. PETA a ainsi rappelé le fait général que l'élevage, et donc la consommation de produits animaux, contribue indirectement à l'émergence de maladies humaines d'origine animale. Ce rappel a parfois été mal interprété et mêlé à de fausses déclarations sur les réseaux sociaux selon lesquelles la consommation de viande rendrait directement les consommateurs vulnérables au virus[442].

En Inde, à la suite du gourou Rampal Ji Maharaj (en), une fausse rumeur s'est répandue en ligne alléguant que seules les personnes qui mangent de la viande seraient affectées par le coronavirus ; cette rumeur a notamment contribué au mème « #NoMeat_NoCoronaVirus » sur Twitter[443], probablement en partie à cause d'une confusion similaire à celle signalée ci-dessus.

Lot de bouteilles de bière de marque Corona.

Mauvaise association avec la bière Corona

Début mars 2020, l'agence 5WPR publie un sondage très critiqué et suspecté de tentative de désinformation[444] montrant que 38 % des buveurs de bière américains ne commanderaient pas une bière de la marque Corona[445]. Constellation Brands, qui importe la marque aux États-Unis, indique néanmoins que la bière Corona a connu une hausse de ses ventes de 5 % entre janvier et février 2020 sur ce marché[446],[444]. Il n'y a aucun lien entre le coronavirus SARS-CoV-2 et la marque de bière[445],[446].

Environnement et faune

Pendant la pandémie, de nombreuses images fausses et trompeuses ou reportages sur l'impact environnemental de la pandémie de coronavirus ont été partagés par des sources de journalisme attrape-clic et les réseaux sociaux. Un message viral provenant de Weibo et diffusé sur Twitter a affirmé qu'un groupe d'éléphants était descendu dans un village en quarantaine dans la province chinoise du Yunnan, s'est saoulé avec du vin de maïs et s'est évanoui dans un jardin de thé[447]. Le China News Service, appartenant à l'État, a réfuté l'affirmation selon laquelle les éléphants se saoulaient avec du vin de maïs et a noté que les éléphants sauvages étaient courants dans le village ; l'image attachée au message a été prise à l'origine au Asian Elephant Research Center du Yunnan en décembre 2019[448].

À la suite de rapports faisant état d'une réduction des niveaux de pollution en Italie en raison des confinements, des images montrant prétendument des cygnes et des dauphins nageant dans les canaux du centre historique de Venise sont devenues virales sur les réseaux sociaux. On a révélé que l'image des cygnes avait certes bien été prise dans la commune de Venise, mais hors du centre, sur une île de la lagune, Burano, où les cygnes sont courants, tandis que les images des dauphins ont été filmées dans un port de Sardaigne à des centaines de kilomètres[448]. Le bureau du maire de Venise a précisé que la clarté de l'eau observée dans les canaux était due, non pas à l'absence de pollution de l'eau initialement prétendue, mais à une moindre quantité de sédiments en suspension dans l'eau conséquence de la baisse de circulation des bateaux[449].

Fin de la pandémie

Didier Raoult, infectiologue et virologue français connu pour son exposition médiatique lors de la pandémie déclare le 14 avril 2020 que « l'épidémie était en train de "disparaitre progressivement", et qu'il était possible "que l'épidémie disparaisse au printemps" ». Cette affirmation se base sur les résultats d'études menées à l'IHU de Marseille, ainsi que sur le fait que le virus pourrait disparaître avec l'augmentation des températures liées au printemps[450]. Cependant depuis, les rebonds de la pandémie de Covid-19 en Europe ont démenti cette déclaration.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Misinformation related to the 2019–20 coronavirus pandemic » (voir la liste des auteurs).
  1. « Coronavirus: UN health agency moves fast to tackle 'infodemic'; Guterres warns against stigmatization » [archive du ], UN News, (consulté le ).
  2. « WHO Says There's No Effective Coronavirus Treatment Yet » [archive du ], Yahoo! Finance (consulté le ).
  3. « One dangerous coronavirus 'self-check test' is circulating on social media. Here's why you should avoid it. », (consulté le ).
  4. Matt Richtel, « W.H.O. Fights a Pandemic Besides Coronavirus: An ‘Infodemic’ », The New York Times, (consulté le ).
  5. (en) « As coronavirus misinformation spreads on social media, Facebook removes posts », Reuters, (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Facebook announces how it plans to help fight the coronavirus » [archive du ], Inverse (consulté le ).
  7. « La désinformation liée au Covid-19 difficile à contenir sur WhatsApp », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  8. « Amazon culls one million fake coronavirus products », (consulté le ).
  9. (en-US) Sara Jerde|March 12 et 2020, « Major Publishers Take Down Paywalls for Coronavirus Coverage », sur www.adweek.com (consulté le ).
  10. Le site de désinformation "FranceSoir" démonétisé par Google, europe1, 10 septembre 2021
  11. (en) « Coronavirus Research Is Moving at Top Speed—With a Catch », Wired, (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le ).
  12. Antoine Hasday, « Wikipédia gagne la guerre contre la désinformation sur le Covid-19 », sur korii., (consulté le ).
  13. « Covid-19 : Wikipédia fait figure d’îlot de rationalité dans un océan de rumeurs », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le ).
  14. « Crise et information qui fout le camp : RSF propose une solution », sur Influencia (consulté le ).
  15. NewsGuard, « Centre de Suivi de la mésinformation sur le Coronavirus », sur newsguardtech.com, (consulté le ).
  16. John Gregory et Kendrick McDonald, « Le chemin de la tromperie : les mythes les plus populaires sur le Covid-19 et comment ils ont émergé », sur newsguardtech.com (consulté le ).
  17. « Les espions face au Covid-19 », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  18. (en-GB) « 250 recommendations on how to stop “infodemics” », Forum Information & Democracy, (consulté le ).
  19. (en) « China coronavirus: Misinformation spreads online about origin and scale », BBC News, .
  20. « Experts debunk fringe theory linking China's coronavirus to weapons research » [archive du ], The Washington Post, (consulté le ).
  21. (en) Jay Peters, « Markets blogger Zero Hedge suspended from Twitter after doxxing a Chinese scientist » [archive du ], The Verge, (consulté le ).
  22. Siraj Datoo, « Zero Hedge Permanently Suspended From Twitter for 'Harassment' » [archive du ], Bloomberg, (consulté le ).
  23. Dan Evon, « Is the 'Umbrella Corporation' Logo Oddly Similar to a Wuhan Biotech Lab's? », Snopes, (consulté le ).
  24. (en) Zack Budryk, « Chinese ambassador on Cotton coronavirus comments: 'It's very harmful to stir up' unsubstantiated rumors », sur TheHill, (consulté le ).
  25. Tara Subramaniam, « Fact-checking Tom Cotton's claims about the coronavirus » [archive du ], CNN, (consulté le ).
  26. Media Matters Staff, « Rush Limbaugh: "The coronavirus is an effort to get Trump" », Media Matters for America.
  27. « Rush Limbaugh claims Chinese are 'trying to weaponize' coronavirus to 'bring down' Trump » [archive du ], (consulté le ).
  28. « Coronavirus was not genetically engineered in a Wuhan lab, says expert », Financial Times.
  29. (en) « Bots are waging a coronavirus disinformation campaign on social media », Inverse, .
  30. « [TRANSLATED] Wuhan Pneumonia: "Wuhan Virus Research Institute" in the eyes of the outbreak and fake news storm » [archive du ], BBC News China, (consulté le ).
  31. David Cyranoski, « Inside the Chinese lab poised to study world's most dangerous pathogens », Nature, vol. 592, no 7642, , p. 399–400 (PMID 28230144, DOI 10.1038/nature.2017.21487, Bibcode 2017Natur.542..399C).
  32. « White House asks scientists to investigate origins of coronavirus » [archive du ], (consulté le ).
  33. (en-GB) Tobias Ellwood, « Transparency will convince the world China is a friend », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le ).
  34. Yang Rui, Feng Yuding, Zhao Jinchao et Matthew Walsh, « Wuhan Virology Lab Deputy Director Again Slams Coronavirus Conspiracies » [archive du ], Caixin, (consulté le ).
  35. « Josh Bernstein: The Coronavirus Outbreak Is a Democratic and Chinese Conspiracy Against Trump » [archive du ] (consulté le ).
  36. (en) Media Matters Staff, « Fox guest Jerry Falwell Jr. speculates that North Korea "got together with China" to create coronavirus » [archive du ], Media Matters for America (consulté le ).
  37. Joe Heim, « Liberty University President Jerry Falwell Jr. says in-person classes to continue », The Washington Post, (consulté le ).
  38. Jessica Glenza, « Coronavirus: US says Russia behind disinformation campaign », The Guardian, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  39. « Coronavirus: Russia pushing fake news about US using outbreak to 'wage economic war' on China, officials say » [archive du ], (consulté le ).
  40. Kate Ng, « US accuses Russia of huge coronavirus disinformation campaign » [archive du ], The Independent, (consulté le ).
  41. Katarina Rebello, Christian Schwieter, Marcel Schliebs, Kate Joynes-Burgess, Mona Elswah, Jonathan Bright et Philip N Howard, « Covid-19 News and Information from State-Backed Outlets Targeting French, German and Spanish-Speaking Social Media Users », Project on Computational Propaganda, Oxford, UK, Data Memo, vol. 2020, (lire en ligne).
  42. « Coronavirus: Russia denies spreading US conspiracy on social media », BBC, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  43. Mark Episkopos, « Some in Russia Think the Coronavirus Is a U.S. Biological Weapon », The National Interest, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  44. (en) « Russia deploying coronavirus disinformation to sow panic in West, EU document says » [archive du ], Reuters, .
  45. (en) « Iran Cleric Blames Trump For Coronavirus Outbreak in Religious City », sur Radio Farda, (consulté le ).
  46. (en) « Coronavirus: Misinformation and false medical advice spreads in Iran », BBC News, (consulté le ).
  47. (en) « FarsNews Agency - Civil Defense Chief: Coronavirus Likely Biological Attack against China, Iran », sur en.farsnews.ir (consulté le ).
  48. (en-US) T. O. I. staff et AFP, « Virus is biological attack on China and Iran, Iranian civil defense chief claims », sur www.timesofisrael.com (consulté le ).
  49. (en) « Coronavirus may be US ‘biological attack’: IRGC head Hossein Salami », sur english.alarabiya.net, (consulté le ).
  50. (en) « The Lie that Triggered Khamenei’s “Biological Attack” Conspiracy Theory », sur IranWire | خانه (consulté le ).
  51. (en) « Coronavirus: Iran’s deputy health minister rejects biological warfare theory », sur english.alarabiya.net, (consulté le ).
  52. (en) « Video: Senior Iranian cleric who died from coronavirus blamed US for outbreak », sur english.alarabiya.net, (consulté le ).
  53. (en) « 'Biologic war': Former Iranian president says coronavirus was 'produced in laboratories' », (consulté le ).
  54. (en) « Coronavirus was produced in a laboratory: Former CIA intel officer », sur PressTV (consulté le ).
  55. (en) « China’s rulers see the coronavirus as a chance to tighten their grip », The Economist, (consulté le ).
  56. (zh) 三立新聞網, « 中國家長指稱「武漢肺炎是美國投放病毒」 網友傻爆眼 | 生活 | 三立新聞網 SETN.COM », Setn.com, (consulté le ).
  57. (zh-CN) « zh:武汉病毒4个关键蛋白被替换,可精准攻击华人_西陆网 » [archive du ], xilu.com (consulté le ).
  58. (zh-CN) « 为什么武汉这场瘟疫,必须得靠解放军? » [archive du ], 红歌会网 (consulté le ).
  59. Jonathan Bright, Hubert Au, Hannah Bailey, Mona Elswah, Marcel Schliebs, Nahema Marchal, Christian Schwieter, Katarina Rebello et Philip N Howard, « Coronavirus Coverage by State-Backed English-Language News Sources », COMPROP Data Memo, data Memo 2020.2, (lire en ligne).
  60. (en) Ching-Tse Cheng, « China's foreign ministry accuses US military of bringing virus to Wuhan », Taiwan News (consulté le ).
  61. (en) Zack Budryk, « China, pushing conspiracy theory, accuses US Army of bringing coronavirus to Wuhan », The Hill, .
  62. (en) « US summons China’s ambassador to Washington over coronavirus conspiracy theory », Al-Arabiya, (consulté le ).
  63. (en) « Arab Writers: The Coronavirus Is Part Of Biological Warfare Waged By The U.S. Against China », Institut de recherche des médias du Moyen-Orient , .
  64. « Marco Rubio: Russia, China and Iran are waging disinformation war over coronavirus », (consulté le ).
  65. « Bioweapon conspiracy video creeps into Senate coronavirus hearing », (consulté le ).
  66. (es) Master Web, « Constituyente Elvis Méndez: "El coronavirus lo inocularon los gringos" » [archive du ], Somos Tu Voz, (consulté le ).
  67. (en) Seth Frantzman, « Iran's regime pushes antisemitic conspiracies about coronavirus » [archive du ], The Jerusalem Post, (consulté le ).
  68. (en) « Arab media accuse US, Israel of coronavirus conspiracy against China » [archive du ], The Jerusalem Post, (consulté le ).
  69. (en) Irene Connelly, « Online anti-Semitism thrives around coronavirus, even on mainstream platforms », The Forward, .
  70. (en) Eric Cortellessa, « Conspiracy theory that Jews created virus spreads on social media, ADL says » [archive du ], The Times of Israel, .
  71. (en) Tzvi Joffre, « Iranian cleric denies approving use of coronavirus vaccine from Israel », The Jerusalem Post, .
  72. (en) « Would a Zionist coronavirus cure be Halal? Iranian cleric says yes », The Jerusalem Post, .
  73. (en) Donna Rachel Edmunds, « Coronavirus is a Zionist plot, say Turkish politicians, media, public », The Jerusalem Post, .
  74. (en) « Rosanna Arquette Claims in Deleted Tweet That Israel Knew About Coronavirus and Put ‘Lives at Risk for Profit’ », sur Jewish Journal, (consulté le ).
  75. Karen Pauls Pauls, « Chinese researcher escorted from infectious disease lab amid RCMP investigation », (consulté le ).
  76. Ryan Broderick, « A Pro-Trump Blog Doxed A Chinese Scientist It Falsely Accused Of Creating The Coronavirus As A Bioweapon » [archive du ], BuzzFeed News, (consulté le ).
  77. Karen Yates et Jeff Pauls, « Online claims that Chinese scientists stole coronavirus from Winnipeg lab have 'no factual basis' » [archive du ], Canadian Broadcasting Corporation (consulté le ).
  78. Karen Yates et Jeff Pauls, « Chinese translation: 中国科学家从温尼伯实验室中窃取 冠状病毒的网络传言'没有事实根据' » [archive du ], Canadian Broadcasting Corporation (consulté le ).
  79. Saranac Hale Spencer, « Coronavirus Wasn't Sent by 'Spy' From Canada » [archive du ], Factcheck.org, (consulté le ).
  80. (en) Dany Shoham, « China and Viruses: The Case of Dr. Xiangguo Qiu », sur besacenter.org, Begin-Sadat Center for Strategic Studies, .
  81. (en) Ryan Broderick, « QAnon Supporters And Anti-Vaxxers Are Spreading A Hoax That Bill Gates Created The Coronavirus » [archive du ], BuzzFeed, (consulté le ).
  82. (en-US) Nancy LeTourneau et LeTourneau, « The Coronavirus Is Conspiracy Theory Gold For QAnon », Washington Monthly - Political Animal, (consulté le ).
  83. (en) « Lysol product labels are not evidence of a novel coronavirus conspiracy », sur AFP Fact Check, (consulté le ).
  84. « L’étrange obsession d’un quart des Français pour la thèse du virus créé en laboratoire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  85. « Luc Montagnier, prix Nobel très controversé, reprend à son compte la théorie du virus fabriqué », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  86. « Coronavirus : non, le Covid-19 n’a pas été créé dans un laboratoire en France », sur RTBF Info, (consulté le ).
  87. « Non, la COVID-19 n’est pas un résultat du génie génétique », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  88. Team Hoax-Net, « Non, le coronavirus (COVID-19) n’a pas été inventé par les français. », sur hoax-net.be, (consulté le ).
  89. « Cette archive du « Parisien » ne concerne ni le coronavirus, ni un laboratoire de Wuhan », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  90. « Le coronavirus a-t-il été créé en laboratoire ? », sur France Culture, (consulté le ).
  91. Stéphane Foucart, « Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2. », sur lemonde.fr, (consulté le )
  92. (en) Lee Brown, « Wuhan ‘bat woman’ open to inspection to prove COVID did not originate in lab. », sur nypost.com, (consulté le )
  93. (en) Paul Nuki, « Scientists to examine possibility Covid leaked from lab as part of investigation into virus origins. », sur telegraph.co.uk, (consulté le )
  94. (en) Keonie Everington, « WHO inspector has conflict of interest in Wuhan COVID probe: Prominent biologist », sur taiwannews.com, (consulté le )
  95. (en) Kristian G. Andersen, Andrew Rambaut, W. Ian Lipkin, Edward C. Holmes et Robert F. Garry, « The proximal origin of SARS-CoV-2 », nature medecine, no 26, , p. 450-452 (lire en ligne, consulté le ) :
    « Although the evidence shows that SARS-CoV-2 is not a purposefully manipulated virus, it is currently impossible to prove or disprove the other theories of its origin described here. However, since we observed all notable SARS-CoV-2 features, […] in related coronaviruses in nature, we do not believe that any type of laboratory-based scenario is plausible. »
    .
  96. « Voici la désinformation qui circule à propos de la COVID-19 | Coronavirus », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  97. « Non, ce brevet ne prouve pas que le coronavirus a été créé en laboratoire », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  98. « Covid-19 : le tribunal correctionnel de Senlis condamne pour diffamation l’auteur d’une vidéo ‘fake news’. », sur Institut Pasteur (consulté le )
  99. Florian Gouthière, Laurence Defranoux et Vincent Coquaz, « Covid-19 : le virus provient-il d'un laboratoire chinois ? », sur www.liberation.fr, (consulté le ).
  100. « Le coronavirus, fabriqué à partir du virus du sida ? La thèse très contestée du professeur Montagnier », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  101. (en) Luc Montagnier, « COVID-19, SARS AND BATS CORONAVIRUSES GENOMES PECULIAR HOMOLOGOUS RNA SEQUENCES », International Journal of Research -GRANTHAALAYAH, (lire en ligne, consulté le ).
  102. (en) Nader Rahimi, « C-type Lectin CD209L/L-SIGN and CD209/DC-SIGN: Cell Adhesion Molecules Turned to Pathogen Recognition Receptors », Biology, (lire en ligne, consulté le ).
  103. (en) Wai Tuck Soh, « The N-terminal domain of spike glycoprotein mediates SARS-CoV-2 infection by associating with L-SIGN and DC-SIGN », Biorxiv, (lire en ligne, consulté le ).
  104. William Audureau, « Le coronavirus, fabriqué à partir du virus du sida ? La thèse très contestée du professeur Montagnier », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  105. AFP, « En liant coronavirus et VIH, le professeur Montagnier fait polémique », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
  106. (en) Mariana Borsa, « Attacking the defence: SARS-CoV-2 can infect immune cells », Nature Reviews Immunology, (lire en ligne, consulté le ).
  107. (en) Marjorie C. Pontelli, « Infection of human lymphomononuclear cells by SARS-CoV-2 », University of Oxford - Immunology Network, (lire en ligne, consulté le ).
  108. « Non, Nostradamus n’a pas prédit la pandémie de COVID-19 | Coronavirus », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  109. « Non, Bill Gates n’a pas prédit la pandémie de COVID-19 », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  110. (zh) Peiqi Luo et Yingkai Liao, « 泛科學:關於新冠肺炎的20個傳言,哪些是真哪些是假? » [archive du ], The Initium, sur theinitium.com, (consulté le ).
  111. (en) Shirin Ghaffary, « Facebook, Twitter, and YouTube struggle with coronavirus hoaxes » [archive du ], Vox, .
  112. (en) Keoni Everington, « Tencent may have accidentally leaked real data on Wuhan virus deaths » [archive du ], sur www.taiwannews.com.tw, Taiwan News, (consulté le ).
  113. (en) Ruchira Sharma, « A massively shared story about the 'real' Coronavirus death toll is fake: Here's how we know » [archive du ], sur inews.co.uk, iNews, (consulté le ).
  114. (en) Brian Hioe et Lars Wooster, « Taiwan News Publishes COVID-19 Misinformation as Epidemic Spreads » [archive du ], sur newbloommag.net, New Bloom Magazine, (consulté le ).
  115. (zh) « 武漢肺炎疫情謠言多 事實查核中心指3大共同點 | 生活 | 重點新聞 | 中央社 CNA », sur www.cna.com.tw (consulté le ).
  116. « Virus Outbreak: Chinese trolls decried for fake news », Taipei Times, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  117. (en) « Taiwan accuses China of waging cyber 'war' to disrupt virus fight » [archive du ], sur www.reuters.com, Reuters, (consulté le ).
  118. (en) Yimou Lee et Ben Blanchard, « 'Provocative' China pressures Taiwan with fighters, fake news amid virus outbreak » [archive du ], sur www.reuters.com, Reuters, (consulté le ) : « "We have been told to track if the origins are linked to instructions given by the Communist Party, using all possible means", the official said, adding that authorities had increased scrutiny on online platforms, including chat rooms. ».
  119. (en) Reality Check team, « How a misleading coronavirus map went global » [archive du ], BBC News, (consulté le ).
  120. District of Columbia 1100 Connecticut Ave NW Suite 1300B Washington et Dc 20036, « PolitiFact – No, there is no vaccine for the Wuhan coronavirus » [archive du ], sur @politifact (consulté le ).
  121. (en) Jessica McDonald, « Social Media Posts Spread Bogus Coronavirus Conspiracy Theory » [archive du ], factcheck.org, (consulté le ).
  122. « WHO: 'no known effective' treatments for new coronavirus », Reuters, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  123. « Dispelling the myths around the new coronavirus outbreak », Al Jazeera, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  124. « Le coronavirus, les tests de vaccins et l'Afrique: où en est-on ? », sur Factuel, (consulté le ).
  125. « Coronavirus: le vaccin de la tuberculose, possible bouclier pour les soignants », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  126. « Non, Didier Raoult n'a pas incité les Africains à ne pas prendre un vaccin contre le coronavirus », sur Factuel, (consulté le ).
  127. Zac Crellin, « Sorry To The French People Who Thought Cocaine Would Protect Them From Coronavirus » [archive du ], sur Pedestrian.TV, (consulté le ).
  128. « À vrai dire. Covid-19 : fenouil, vitamine, cocaïne sont-ils vraiment des remèdes efficaces ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  129. « Black people aren't more resistant to novel coronavirus » [archive du ], sur AFP Fact Check, (consulté le ).
  130. Mia Alberti et Bethlehem Feleke, « Minister rejects false rumors that "those with black skin cannot get coronavirus" as Kenya records first case », CNN, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  131. Rory Cellan-Jones, « Coronavirus: Fake news is spreading fast » [archive du ], sur BBC, (consulté le ).
  132. Kelly Wynne, « Youtube Video Suggests 5G Internet Causes Coronavirus and People Are Falling For It », sur Newsweek, (consulté le ).
  133. Katie Nicholson, Jason Ho et Jeff Yates, « Viral video claiming 5G caused pandemic easily debunked » [archive du ], sur CBC.ca, (consulté le ).
  134. (en) « False claim: 5G networks are making people sick, not Coronavirus », Reuters, (lire en ligne[archive du ]).
  135. (en) Bob O'Donnell, « Here's why 5G and coronavirus are not connected », USA Today, (lire en ligne[archive du ]).
  136. (en) Rachael Krishna, « These claims about the new coronavirus and 5G are unfounded », Full Fact (en), (lire en ligne[archive du ]).
  137. Lucie Dendooven, « Pourquoi la 5G n’a aucun lien avec le coronavirus », Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF), Belgique, (lire en ligne)
  138. « Vidéo : la 5G à l’origine du coronavirus ? Une dangereuse théorie du complot », Les Observateurs de France 24, France 24, (lire en ligne)
  139. Stéphane Desjardins, « Non, la 5G n’affaiblit pas le système immunitaire », Agence Science Presse, Gouvernement du Québec, (lire en ligne)
  140. (en-GB) Condé Nast, « How the 5G coronavirus conspiracy theory tore through the internet », Wired UK, (ISSN 1357-0978, lire en ligne, consulté le )
  141. (en) Kelly Wynne, « Youtube Video Suggests 5G Internet Causes Coronavirus and People Are Falling For It », Newsweek, (lire en ligne).
  142. (en) Taryn Finley, « No, Keri Hilson, 5G Did Not Cause Coronavirus », HuffPost, (lire en ligne[archive du ]), .
  143. Julie Malaure, « Coronavirus et 5G : la théorie du complot qui embrase le Royaume-Uni », sur Le Point, (consulté le )
  144. Julie Malaure, « Coronavirus et 5G : la théorie du complot qui embrase le Royaume-Uni », .
  145. Julien Lausson, « Pourquoi des antennes 5G sont-elles vandalisées en Europe ? ».
  146. Vincent Coquaz, « Le gouvernement a-t-il «généralisé la 5G» pendant le confinement ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  147. « 5G : les enchères françaises reportées », sur Les Echos, (consulté le ).
  148. Sophie Williams, « Coronavirus: Rescuing China's animals during the outbreak », BBC News, (lire en ligne).
  149. Allen Kim, « Cats and dogs abandoned at the start of the coronavirus outbreak are now starving or being killed », sur CNN (consulté le ).
  150. (en) « China's Coronavirus Lockdown Sees Surge in Abandoned Pets », Time (consulté le ).
  151. « Coronavirus and Pets: FAQs for Owners - Veterinary Medicine at Illinois ».
  152. Noah Higgins-Dunn, « A dog in Hong Kong tests positive for the coronavirus, WHO officials confirm », CNBC, .
  153. Karin Brulliard, « Dog with 'low-level' coronavirus infection remains quarantined after blood test, Hong Kong officials say », Washington Post.
  154. Beth Mole, « Don’t Panic: The comprehensive Ars Technica guide to the coronavirus », Ars Technica, (consulté le ).
  155. Florian Gouthière, « Après l'infection d'un tigre dans un zoo, sait-on si l'humain peut contaminer d'autres animaux ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  156. « « Des milliers d’animaux vont être euthanasiés », alerte la SPA », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  157. (en-GB) Hannah Devlin Science correspondent, « Cats can infect each other with coronavirus, Chinese study finds », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  158. « Coronavirus : un tigre d’un zoo de New York testé positif », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  159. « Les chats seraient sensibles au coronavirus, sans risque avéré de transmission à l’homme », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  160. Business Jeune Magazine, « Covid-19 : 15% des chats examinés à Wuhan testés positifs », sur Business Jeune Magazine (consulté le ).
  161. « Coronavirus : le vrai et le faux des rumeurs et idées reçues sur le Covid-19 », sur RTBF Info, (consulté le ).
  162. « En finir avec les idées reçues », sur www.who.int (consulté le ).
  163. « Doctors refute misleading online claim that consuming boiled ginger can cure novel coronavirus infections », sur AFP Fact Check, .
  164. « False claims that drinking water with lemon can prevent COVID-19 circulate online », sur AFP Fact Check, .
  165. « Non, boire de l’eau toutes les 15 minutes ne protège pas du coronavirus », sur Factuel, (consulté le ).
  166. www 20minutes ch, 20 Minutes, 20 Min www.20min.ch, « Les faux remèdes miracles font des ravages », sur 20 Minutes (consulté le ).
  167. « World Health Organization refutes viral claims that holding your breath can test for COVID-19 », sur AFP Fact Check, .
  168. « Health experts refute claim that ancient medicinal herbs are an effective coronavirus remedy », sur AFP Fact Check, .
  169. « Hot air from saunas, hair dryers won't prevent or treat COVID-19 », sur AFP Fact Check, .
  170. « Misleading report claims UV light, chlorine and high temperatures can kill COVID-19 », sur AFP Fact Check, .
  171. « Non, il n’est pas recommandé de se raser la barbe pour lutter contre le coronavirus », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  172. « Coronavirus : les Etats-Unis autorisent la chloroquine à l'hôpital », sur Franceinfo, (consulté le ).
  173. « Non, le gel désinfectant pour les mains ne favorise pas le cancer », sur Factuel, (consulté le ).
  174. « Coronavirus : combien de temps reste-t-il infectieux sur des surfaces ? », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  175. « Coronavirus - Alimentation, courses, nettoyage : les recommandations de l’Anses | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail », sur www.anses.fr (consulté le ).
  176. « Coronavirus : immunité, traitements, tests, incubation, les réponses aux questions que vous nous avez posées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  177. « Un test du coronavirus à faire chez soi en 15 minutes, fiable ou pas ? », sur RTBF Info, (consulté le ).
  178. « Coronavirus : interdiction de vente de tests rapides de diagnostic vu le risque de mauvaise interprétation », sur AFMPS, (consulté le ).
  179. Julie Charpentrat, « Non, le vaccin contre la grippe n'augmente pas les risques de coronavirus », sur factuel.afp.com, (consulté le ).
  180. Juliette Mansour, « Non, il n’est pas prouvé que le vaccin contre la grippe augmenterait le risque d’attraper le Covid-19 », Le Monde, (consulté le ).
  181. « UN health agency warns against coronavirus COVID-19 criminal scams » [archive du ], un.org, (consulté le ).
  182. Morrison, « Coronavirus email scams are trying to cash in on your fear » [archive du ], vox.com, (consulté le ).
  183. « Attention aux sites web malveillants qui disent offrir de l’information sur la COVID-19 | Coronavirus », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  184. « Hackers made their own coronavirus map to spread malware, feds warn » [archive du ], Miami Herald, (consulté le ).
  185. « Attention aux courriels menaçant de vous infecter au coronavirus », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  186. « Covid-19 : Google alerte sur l’explosion des arnaques par e-mail », sur L'Obs (consulté le ).
  187. (en) « Protecting against cyber threats during COVID-19 and beyond », sur Google Cloud Blog (consulté le ).
  188. « Le coronavirus à l’heure des rumeurs par messagerie instantanée : « C’est la mère de ma femme qui me l’a dit » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  189. « Méfiez-vous des bons d’achat de 250 euros chez E.Leclerc, ils sont faux », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  190. « Non, la Chine n’a pas légalisé la consommation de fœtus de bébés morts issus d’avortements », sur Factuel, (consulté le ).
  191. « Un micro laissé ouvert aux toilettes : cette vidéo date de 2015 et n'a pas été tournée lors d'une réunion coronavirus », sur RTBF Info, (consulté le ).
  192. (en) « New York City Officials Say There Is No Shut Down Planned This Weekend Because Of The Coronavirus », sur BuzzFeed News (consulté le ).
  193. « Attention aux faux textos qui affirment qu'il y aura bientôt un « confinement complet » », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  194. « Coronavirus : des photos de convois militaires circulant en ligne ont été sorties de leur contexte », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  195. « Non, un décret n’a pas déjà préparé le déploiement de l’armée pour imposer un couvre-feu en France », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  196. Jacques Pezet et Anaïs Condomines, « Pourquoi les vidéos d'hôpitaux vides ne prouvent pas que le coronavirus est un complot », sur Libération.fr, (consulté le ).
  197. (de) « Coronavirus: Billy Six filmt angeblich menschenleere Krankenhäuser – ist aber am falschen Ort », sur correctiv.org, (consulté le ).
  198. « La guerre de la désinformation fait rage dans le Golfe », Le Monde, (lire en ligne).
  199. « Bpost suspend ses envois de lettres et colis vers la Chine », sur RTBF Info, (consulté le ).
  200. « Coronavirus: une "prétendue" infirmière de Saint-Luc répand des fausses informations alarmistes », sur RTBF Info, (consulté le ).
  201. « Non, avoir des relations sexuelles quotidiennes ne permet pas d'éliminer le coronavirus », sur RTBF Info, (consulté le ).
  202. « L'eau du robinet à Bruxelles contient-elle plus de chlore à cause du coronavirus ? », sur RTBF Info, (consulté le ).
  203. (pt-BR) Chloé Pinheiro, « Álcool em gel não evita infecção por novo coronavírus? É fake! », (consulté le ).
  204. (pt) Rafaela Mansur, « É fake news: loló não cura coronavírus e representa risco à saúde » [archive du ], (consulté le ).
  205. (pt) Lucas Borges Teixeira, « Loló, cocaína, chá: nada disso mata coronavírus, e dicas de cura são falsas » [archive du ], (consulté le ).
  206. « Burkina: aucun signe spécifique de coronavirus chez le ressortissant chinois hospitalisé à Ouagadougou », sur aouaga.com (consulté le ).
  207. « Passagers du vol d’Ethiopian Airlines du 16 mars 2020 : Les ressortissants chinois sont sains », sur LeFaso.net, (consulté le ).
  208. (en) « Costco is not recalling bath tissue due to novel coronavirus contamination », sur AFP Fact Check, (consulté le ).
  209. (en-US) CDC, « Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) », sur Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le ).
  210. (en) Joel Achenbach closeJoel AchenbachReporter covering science et politicsEmailEmailBioBio, « Coronavirus can stay infectious for days on surfaces. But it’s still okay to check your mail. », sur Washington Post (consulté le ).
  211. « Non, cette vidéo ne prouve pas que l'armée sera déployée à Montréal », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  212. « Non, Air Transat n’offre pas de vols gratuits aux Canadiens à l’étranger », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  213. « Non, il n'y a pas de liens démontrés entre les groupes sanguins et la COVID-19 », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  214. « Vrai ou faux ? « Les personnes de groupe sanguin O sont mieux immunisées contre le coronavirus » », sur RTBF Info, (consulté le ).
  215. « Non, Internet ne sera pas coupé au Québec demain », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  216. « Non, des cambrioleurs n'offrent pas des tests pour la COVID-19 de porte à porte », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  217. « Non, la Chine n'a pas volé le coronavirus d'un laboratoire canadien », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  218. « Non, l’année scolaire n’est pas annulée dans les écoles du Québec », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  219. (en) Sui-Lee Wee, « In Coronavirus, China Weighs Benefits of Buffalo Horn and Other Remedies », The New York Times, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  220. (en) Christopher Khatouki, « Clandestine Cults and Cynical Politics: How South Korea Became the New Coronavirus Epicenter » [archive du ], thediplomat.com, The Diplomat (consulté le ).
  221. « Covid-19  : le margousier (neem) ne contient pas de la chloroquine - Africa Check », sur Africa Check (consulté le ).
  222. « En Afrique, la vaccination à l‘épreuve du complotisme », sur TV5 Monde,
  223. Karoliina Vasli, « Mart Helme: külmetushaigus on nüüd siis ümber ristitud koroonaviiruseks. Mingit hädaolukorda Eestis pole » [archive du ], Delfi, (consulté le ).
  224. Will Sommer, « QAnon-ers' Magic Cure for Coronavirus: Just Drink Bleach! », The Daily Beast, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  225. Hunter Moyler, « TELEVANGELIST SELLS $125 'SILVER SOLUTION' AS CURE FOR CORONAVIRUS » [archive du ], Newsweek, (consulté le ).
  226. Matthew S. Schwartz, « Missouri Sues Televangelist Jim Bakker For Selling Fake Coronavirus Cure », NPR, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  227. Lauren Aratani, « New York attorney general to televangelist: stop touting product as coronavirus cure », The Guardian, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  228. (en) Jon Porter, « Alex Jones ordered to stop selling fake coronavirus cures » [archive du ], sur The Verge, (consulté le ).
  229. Luis Ferré-Sadurní et Jesse McKinley, « Alex Jones Is Told to Stop Selling Sham Anti-Coronavirus Toothpaste », New York Times, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  230. (en) EDT, « Conservative pastor claims he "healed" viewers of coronavirus through their TV screens » [archive du ], Newsweek, (consulté le ).
  231. (en-GB) « This anti-LGBT+ televangelist tried to heal people of the coronavirus through their televisions » [archive du ], PinkNews - Gay news, reviews and comment from the world's most read lesbian, gay, bisexual, and trans news service, (consulté le ).
  232. André Gagné, Covid-19 aux États-Unis : comment certains prédicateurs ont-ils réagi face à la menace de pandémie ?, La Conversation (26 mars 2020).
  233. « Actor Keith Middlebrook arrested by FBI for allegedly peddling bogus coronavirus cure », www.msn.com (consulté le ).
  234. Florian Gouthière, « Plus de 600 patients new-yorkais ont-ils été guéris du Covid-19 en mars grâce à l’hydroxychloroquine ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  235. (en) Paulina Firozi, « Tom Cotton keeps repeating a coronavirus conspiracy theory that was already debunked », sur Washington Post (consulté le ).
  236. http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/22221751.2020.1733440
  237. Cédric Stanghellini, Non, le coronavirus n'est pas une arme biologique créée en laboratoire, lci.fr, 13 mars 2020
  238. (en) Statement in support of the scientists, public health professionals, and medical professionals of China combatting COVID-19, thelancet.com, 18 février 2020
  239. William Audureau, « Le coronavirus, « arme biologique » ? Le vrai du faux d’une vidéo virale », sur Le Monde, Les Décodeurs, .
  240. Tristan Berteloot, « Théorie du complot. Pourquoi les électeurs du RN croient que le coronavirus a été inventé en laboratoire », Libération, .
  241. Coronavirus: plus d'un quart des Français pensent que le virus a été créé en laboratoire, huffingtonpost.fr, 28 mars 2020
  242. « Non, ce chercheur n’a pas vendu le coronavirus à la Chine », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  243. « Non, un scientifique américain n’a pas été arrêté pour avoir « fabriqué et vendu » le coronavirus », sur AFP Factuel, (consulté le ).
  244. (en) « Harvard University Professor and Two Chinese Nationals Charged in Three Separate China Related Cases », sur www.justice.gov, (consulté le ).
  245. « Conspiration autour d’un labo à Wuhan : tous les chemins mènent à Steve Bannon », sur France 24, (consulté le ).
  246. (en) « WHO calls for further studies, data on origin of SARS-CoV-2 virus, reiterates that all hypotheses remain open », sur www.who.int (consulté le )
  247. « Pourquoi la théorie de la fuite du laboratoire est prise au sérieux », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  248. (en-GB) « Coronavirus: Was US money used to fund risky research in China? », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
  249. Les Décodeurs, « Non, un Prix Nobel japonais n’a jamais défendu la thèse du SARS-CoV-2 inventé en laboratoire », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  250. (en) « Statement from Tasuku Honjo on COVID-19 », sur KYOTO UNIVERSITY (consulté le ).
  251. Zac Crellin, « Those Viral Posts Claiming Hand Sanitiser Doesn't Kill Coronavirus Are Wrong & Here's Why » [archive du ], Pedestrian.TV, (consulté le ).
  252. Alexi C. Cardona, « Leaked Emails: Norwegian Pressures Sales Team to Mislead Potential Customers About Coronavirus » [archive du ], Miami New Times, (consulté le ).
  253. Kashmira Gander, « Could Coronavirus Really Be Killed by Hot Weather? Scientists Weigh In » [archive du ], (consulté le ) : « Dr. Ravinder Kanda, senior lecturer in evolutionary genomics at Oxford Brookes University, U,.K., told Newsweek: "Little is known about the seasonal dynamics of this particular virus—we cannot take it for granted that the warmer weather will simply drive the virus out of existence." ».
  254. Amy Gunia, « Will Warmer Weather Stop the Spread of the Coronavirus? Don't Count on It, Say Experts » [archive du ], (consulté le ) : « Dr. Nancy Messionnier of the Centers for Disease Control and Prevention, warned against assuming the number of cases will slow as the weather warms. "I think it’s premature to assume that," she said during a call with reporters on Feb. 12. "We haven’t been through even a single year with this pathogen." ».
  255. Madeline Farber, « Will the coronavirus die out as the weather warms? » [archive du ], Fox News, (consulté le ) : « "We hope that the gradual spring will help this virus recede, but our crystal ball is not very clear. The new coronavirus is a respiratory virus, and we know respiratory viruses are often seasonal, but not always. For example, influenza (flu) tends to be seasonal in the U.S., but in other parts of the world, it exists year-round. Scientists don’t fully understand why even though we have been studying [the] flu for many years," Dr. William Schaffner, the medical director of the National Foundation for Infectious Diseases, told Fox News in an email. ».
  256. « An image from The Simpsons was digitally altered to make it look like it predicted the novel coronavirus », AFP Fact Check, .
  257. Christi Carras, Los Angeles Times, « Did 'The Simpsons' really predict the coronavirus outbreak? Twitter thinks so », chicagotribune.com.
  258. « Non, cette vidéo n'a pas été tournée dans la morgue de l'hôpital Lenox Hill à New York », sur RTBF Info, (consulté le ).
  259. « Non, cette vidéo ne montre pas des corps dans un hôpital de New York », sur Factuel, (consulté le ).
  260. (es) « Emergencia en Ecuador, sistema de salud y recolección de cadáveres colapsó », sur Claro y Directo MX, (consulté le ).
  261. « Les regrets d’Agnès Buzyn : « On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  262. Pauline Moullot, Fabien Leboucq et Anaïs Condomines, « Le vrai du faux de ce message viral sur la chloroquine, Raoult et Buzyn », Libération, (lire en ligne).
  263. « Coronavirus. Cette carte de "prévision de déconfinement" est un faux ! », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
  264. Service Checknews, « Cette carte montrant les dates du déconfinement par région, reprise par Hanouna, est fausse », sur Libération.fr, (consulté le ).
  265. Pierre Lepelletier, « Carte de déconfinement : l'exécutif dément «l'info» de Cyril Hanouna », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  266. « Vidéo. Coronavirus : pourquoi la fin du confinement ne sonnera pas la fin de l’épidémie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  267. « Conflit d’intérêts : cette décision de la ministre Agnès Buzyn qui a bien fait les affaires de son mari », sur Marianne, (consulté le ).
  268. Pascale Santi et Florence Rosier, « Les IHU, modèles d’innovation en santé, sont remis en question », Le Monde, (lire en ligne).
  269. « Agnès Buzyn et son mari, Didier Raoult et la chloroquine… On a examiné au microscope les vingt affirmations d'un message censé prouver un "scandale d'Etat" », sur France TV.
  270. « Coronavirus : la controverse autour de l’hydroxychloroquine / Afis Science - Association française pour l’information scientifique », sur Afis Science - Association française pour l’information scientifique (consulté le ).
  271. « Chloroquine : le protocole Raoult », sur France Culture, (consulté le ).
  272. « Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  273. « Arrêté du 13 janvier 2020 portant classement sur les listes des substances vénéneuses | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  274. Fabien Leboucq, « Agnès Buzyn a-t-elle classé en janvier la chloroquine dans les «substances vénéneuses» ? », Libération, (consulté le ).
  275. Arrêté du 7 janvier 1999 portant classement sur les listes des substances vénéneuses (lire en ligne).
  276. « Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,de l’environnement et du travail » [PDF], Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, .
  277. Hervé Morin, William Audureau, Adrien Sénécat et Assma Maad, « Coronavirus : huit questions sur l’hydroxychloroquine, possible traitement du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne).
  278. « Fiche info - PLAQUENIL 200 mg, comprimé pelliculé - Base de données publique des médicaments », sur base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr (consulté le ).
  279. Jacques Pezet, « Les stocks de chloroquine de la pharmacie centrale des hôpitaux de Paris ont-ils été pillés ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  280. « Hydroxychloroquine : la France, "seul pays où il y a débat sur le traitement du Pr Raoult", vraiment ? », sur LCI (consulté le ).
  281. « Coronavirus : en Suède, les hôpitaux ont prescrit de l’hydroxychloroquine avant de rapidement s’arrêter », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  282. Florian Gouthière, « Covid-19 : la chloroquine a-t-elle été utilisée pour soigner les malades en Chine ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  283. « Non, le roquefort n’est pas « un remède contre le Covid-19 » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  284. Olivier Hertel, « Covid-19 : selon la pharmacocinétique, le traitement à l'hydroxychloroquine ne peut pas marcher », .
  285. Nicolas Gutierrez C., « Covid-19 : clarifications sur la pharmacocinétique de l’hydroxychloroquine », sur sciencesetavenir.fr, .
  286. Vincent Coquaz, « L'antibiotique azithromycine est-il vraiment efficace contre le Covid, comme l'affirme cette publication virale ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  287. « Coronavirus : attention, cette vidéo qui entend dénoncer "un scandale d'Etat" contient 11 affirmations fausses ou exagérées », sur factuel.afp.com, Agence France-Presse, (consulté le ).
  288. « Covid19 & chloroquine : à propos d’une étude très fragile, et d’un dangereux emballement médiatique et politique », sur curiologie, (consulté le ).
  289. Étienne Campion, « "La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l'infectiologue qui aurait le remède au coronavirus », sur marianne.net, .
  290. Florian Gouthière, « Est-il vrai qu'on meurt moins du Covid-19 à Marseille que dans le reste de la France ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  291. La Libre.be, « Coronavirus: pourquoi Macron rend-il une visite surprise au professeur controversé Raoult? », sur www.lalibre.be, (consulté le ).
  292. « Réouverture des écoles : Emmanuel Macron a-t-il été influencé par une étude de Didier Raoult? », sur lefigaro.fr, .
  293. Cédric Mathiot, « Covid-19 : est-il vrai que le taux de personnes testées à Marseille est le plus important du monde ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  294. « Les intox d'Estrosi pour défendre Didier Raoult - Libération », sur www.liberation.fr (consulté le ).
  295. « « Brigitte Macron a demandé au professeur Raoult de soigner sa fille » : un poisson d’avril de l’extrême droite », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  296. « Marseille : non Didier Raoult ne quitte pas l'IHU pour la Chine », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .
  297. « Coronavirus : non, un décret ne permet pas l'euthanasie des malades graves dans les Ehpad », sur LCI (consulté le ).
  298. Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, (lire en ligne).
  299. Pauline Moullot et Robin Andraca, « Non, un décret ne facilite pas l'euthanasie dans les Ehpad ou à domicile », Libération, (lire en ligne).
  300. Pauline Moullot et Emma Donada, « Covid-19 : cinq questions sur l'utilisation du midazolam et du Rivotril dans les Ehpad », sur Libération.fr, (consulté le ).
  301. « La SFGG réagit au décret du 28 mars : « Non, prescrire du Rivotril® ne revient pas à euthanasier les patients âgés » (Communiqué de presse) – SFGG », sur Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG), (consulté le ).
  302. Alexis Orsini, « Coronavirus : Non, un décret du gouvernement ne vient pas de « légaliser l’euthanasie » », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  303. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-03/app_164_guide_pds_sedation_web.pdf
  304. Eric Favereau, « Fin de vie à domicile : la Haute Autorité de santé facilite la prescription du midazolam », Libération, (lire en ligne).
  305. « Fiche conseil-urgence sanitaire patients Covid+ », sur sfap.org (consulté le ).
  306. « Générateur d'attestation de déplacement dérogatoire - COVID-19 », sur Générateur d'attestation de déplacement dérogatoire - COVID-19 (consulté le ).
  307. « Attestation de déplacement numérique : quels risques pour les données personnelles ? », sur Factuel, (consulté le ).
  308. Julien Lausson, « Attestation de déplacement sur smartphone : comment fonctionne un code QR ? », sur Numerama, (consulté le ).
  309. David Legrand, « Attestation numérique de déplacement : le formulaire officiellement disponible », sur www.nextinpact.com, (consulté le ).
  310. « Attestation de déplacement dérogatoire : Attention aux arnaques ! », sur SOSVirus, (consulté le ).
  311. « Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État" », sur www.franceinter.fr, (consulté le ).
  312. Nicolas Martin, Natacha Triou et Pierre Ropert, « Effet de la nicotine, bactérie prevotella, groupes sanguins : les réponses à vos questions sur le coronavirus », sur Franceculture.fr, (consulté le ).
  313. Florian Gouthière, « Covid-19 : est-il vrai que la bactérie Prevotella joue un rôle dans l'infection ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  314. Francois Launay, « Non, une bactérie intestinale n’est pas responsable de la mort des malades du coronavirus », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  315. Coralie Lemke, « Fake news : non, la bactérie Prevotella n'est pas responsable du Covid-19 », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
  316. (en) Indranil Chakraborty et Ipsita K. Sen, « Traveler as a risk factor for migration of COVID-19 in India », sur Journal of Transport & Health, (PMID 32834999, PMCID PMC7373017, DOI 10.1016/j.jth.2020.100915, consulté le ), p. 100915.
  317. Sandeep Chakraborty, « Retracted: Are significant false negatives in the usually sensitive RT-PCR detection of SARS-Cov2 happening as the usually RNA-stranded bacteria is now DNA within a bacteria (Prevotella?) genome - and wont be detected in the lysogenic state », OSF Preprints, Open Science Framework, (DOI 10.31219/osf.io/85ypb, lire en ligne, consulté le ).
  318. Sandeep Chakraborty, « SARS-Cov2 enables anaerobic bacteria (Prevotella, et al) to colonize the lungs disrupting homeostasis, causing long-drawn chronic symptoms, and acute severe symptoms (ARDS, septic shock, clots, arterial stroke) which finds resonance, with key differences, in the ‘forgotten disease’ Lemierre Syndrome, enabled by Epstein Barr Virus », OSF Preprints, Open Science Framework, (DOI 10.31219/osf.io/usztn, lire en ligne, consulté le ).
  319. (en) Kentaro Nagaoka, Katsunori Yanagihara, Yoshitomo Morinaga et Shigeki Nakamura, « Prevotella intermedia Induces Severe Bacteremic Pneumococcal Pneumonia in Mice with Upregulated Platelet-Activating Factor Receptor Expression », Infection and Immunity, vol. 82, no 2, , p. 587–593 (ISSN 0019-9567 et 1098-5522, PMID 24478074, PMCID PMC3911379, DOI 10.1128/IAI.00943-13, lire en ligne, consulté le ).
  320. Sandeep Chakraborty, « The usual anaerobic bacterial suspects extracted from a global metagenomic database of Covid19 patients from Peru, Cambodia, China, Brazil and the US - Prevotella, Veillonella, Capnocytophaga, Fusobacterium, Oribacterium and Bacteroides should be monitored for colonization », (DOI 10.31219/osf.io/dh8f4, consulté le ).
  321. (en) Mohamed A. Abouelkhair, « Non-SARS-CoV-2 genome sequences identified in clinical samples from COVID-19 infected patients: Evidence for co-infections », PeerJ, vol. 8, , e10246 (ISSN 2167-8359, DOI 10.7717/peerj.10246, lire en ligne, consulté le ).
  322. (en) Abdul Arif Khan et Zakir Khan, « COVID-2019-associated overexpressed Prevotella proteins mediated host–pathogen interactions and their role in coronavirus outbreak », sur Bioinformatics, (ISSN 1367-4803, PMID 32374823, PMCID PMC7373214, DOI 10.1093/bioinformatics/btaa285, consulté le ), p. 4065–4069.
  323. « Coronavirus : des bactéries intestinales, les « Prevotella », sont-elles les véritables responsables du Covid-19 ? », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  324. « Coronavirus : quelles sont les relations entre Karine Lacombe, accusée d'être "hostile" au professeur Raoult, et les laboratoires ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  325. « Coronavirus : comment la rhétorique complotiste détourne la science en période d’épidémie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  326. « Pourquoi l'article Wikipédia de Karine Lacombe a été supprimé ? », sur Wikimédia France, (consulté le ).
  327. « Au temps du coronavirus, faut-il se fier à Wikipédia ? - L'Express », sur www.lexpress.fr, (consulté le ).
  328. « Karine Lacombe "menacée physiquement" pour s'être opposée à Didier Raoult », sur RTL.fr (consulté le ).
  329. « Coronavirus : la chloroquine, une piste très préliminaire à prendre avec prudence, selon des experts », sur Factuel, (consulté le ).
  330. Florian Gouthière, « Covid-19 : la chloroquine a-t-elle été utilisée pour soigner les malades en Chine ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  331. « Pourquoi la Suisse manque de tests face au coronavirus », sur www.heidi.news (consulté le ).
  332. Reuters Editorial, « In era of coronavirus, Greek church says Holy Communion will carry on » [archive du ], U.S., (consulté le ).
  333. (de) Wassilis Aswestopoulos, « Corona-Panik nur für Ungläubige? » [archive du ], heise online (consulté le ).
  334. (en-GB) « Inside Europe: Greek Orthodox Church weighs in on coronavirus », Deutsche Welle, .
  335. Alexandra Brzozowski et Michalopoulos, « Catholics take measures against coronavirus while Greek Orthodox Church 'prays' » [archive du ], www.euractiv.com, (consulté le ).
  336. Jacques Pezet, « Non, cette vidéo ne montre pas des policiers hongrois enlever des personnes âgées pour les mettre en quarantaine », Libération, (consulté le ).
  337. « Coronavirus: Can cow dung and urine help cure the novel coronavirus? » [archive du ], The Times of India (consulté le ).
  338. « Novel coronavirus can be cured with gaumutra, gobar claims Assam BJP MLA Suman Haripriya » [archive du ], Firstpost (consulté le ).
  339. « Coronavirus: Saying aadab sends infected air into the mouth, claims BJP leader Ramesh Bidhuri » [archive du ], Scroll.in (consulté le ).
  340. « Experts have said namaskar, not adaab or assalamu alaikum, will help prevent coronavirus, says BJP MP Ramesh Bidhuri » [archive du ], Deccan Herald, (consulté le ).
  341. « Is government spraying coronavirus vaccine using airplanes? No, it’s fake news », Hindustan Times, (lire en ligne, consulté le ).
  342. https://www.thenewsminute.com/article/mohanlal-many-others-share-fake-info-clapping-may-kill-virus-pib-debunks-120844
  343. « Fact Check : Social media users give misleading twist to PM Modi's concept of 'Janta curfew' », sur India Today, (consulté le ).
  344. « "CoronaJihad" : accusés de répandre volontairement le Covid-19, les musulmans indiens victimes des fausses informations », sur Les Observateurs de France 24.
  345. Jacques Pezet, « Le ministre de la Santé israélien, testé positif, avait-il vraiment lié le coronavirus à l’homosexualité ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  346. « Coronavirus : non, l'Italie n'a pas enregistré "aucun nouveau cas" début avril », sur Factuel, (consulté le ).
  347. « Nador: Individual Arrested for Posting Video with Erroneous Coronavirus Data Online (National Police) | MapNews », sur www.mapnews.ma (consulté le ).
  348. Kazeem, « Nigeria's biggest battle with coronavirus will be beating misinformation » [archive du ], Quartz Africa (consulté le ).
  349. (en) Stephanie Busari, « Nigeria records chloroquine poisoning after Trump endorses it for coronavirus treatment », CNN, .
  350. « Non, sept enfants ne sont pas morts au Sénégal après avoir été vaccinés contre le coronavirus », sur Factuel, (consulté le ).
  351. (es) « ¿El coronavirus se puede curar con un té de plantas? #DatosCoronavirus », Efecto Cocuyo, (consulté le ).
  352. (en) Hayley Miller, « Larry Kudlow Claims Coronavirus 'Contained' In U.S. as CDC Warns of Likely Spread », HuffPost, .
  353. (en) Ryan Broderick, « Trump's Biggest Supporters Think the Coronavirus Is a Deep State Plot », BuzzFeed, .
  354. (en) « Trump's reckless coronavirus statements put the entire US at risk », The Verge, .
  355. (en) Aaron Rupar, « Trump is facing a coronavirus threat. Let's look back at how he talked about Ebola », Vox, .
  356. (en) Alexis C.Madrigal, « The Official Coronavirus Numbers Are Wrong, and Everyone Knows It » [archive du ], The Atlantic, .
  357. (en) Joe Palca, « Timetable for a Vaccine Against the New Coronavirus? Maybe This Fall » [archive du ], NPR, (consulté le ).
  358. (en) David Jackson, « Coronavirus death rate is 3.4%, World Health Organization says, Trump says 'hunch' tells him that's wrong » [archive du ], USA Today, .
  359. (en) « Trump says he has a hunch about the coronavirus. Here are the facts » [archive du ], YouTube (consulté le ).
  360. (en) Lauren Egan et Mansee Khurana, « Trump has many hunches about the coronavirus. Here's what the experts say. » [archive du ], NBC News, .
  361. (en) Greg Sargent, « Opinion | Trump's latest coronavirus lies have a galling subtext » [archive du ], The Washington Post, .
  362. (en) Joanna Walters, Lauren Aratani et Peter Beaumont, « Trump calls WHO's global death rate from coronavirus 'a false number' » [archive du ], The Guardian, .
  363. (en) « Media 'using virus to topple Trump' - White House » [archive du ], BBC News, (consulté le ).
  364. (en) « Trump's no stranger to misinformation. But with the coronavirus, experts say that's dangerous », Stat, .
  365. (en) « U.S. unready to deal with potential coronavirus spread » [archive du ], MSNBC (consulté le ).
  366. (en) « Coronavirus may spread faster than WHO estimate » [archive du ], Medical News Today (consulté le ).
  367. (en) « New China coronavirus data buttress fears about high fatality rate » [archive du ], Stat, (consulté le ).
  368. (en) Evan Halper, « Stock trades by Senate Intelligence committee chair after coronavirus briefings trigger investigation », Los Angeles Times, .
  369. (en) Nick Visser, « At Least 2 GOP Senators Dumped Millions In Stock After Coronavirus Briefings », HuffPost, .
  370. (en) Aaron Blake, « How damning are Richard Burr's and Kelly Loeffler's coronavirus stock trades? Let's break it down. », The Washington Post, .
  371. (en) Sarah Lawton, « As COVID-19 cases grew, US Senators sold off stocks and downplayed risks », Euractiv, .
  372. (en) Tim Mak, « Weeks Before Virus Panic, Intelligence Chairman Privately Raised Alarm, Sold Stocks », NPR, .
  373. (en) Aaron Blake, « Trump's baffling coronavirus vaccine event », The Washington Post, (consulté le ).
  374. (en) Jon Greenberg, « False: Donald Trump stated on March 4, 2020 in a meeting at the White House: "The Obama administration made a decision on testing that turned out to be very detrimental to what we're doing" on the coronavirus. », Politifact, (consulté le ).
  375. (en) Miriam Valverde, « Donald Trump's Wrong Claim That 'Anybody' Can Get Tested For Coronavirus », Kaiser Health News, (lire en ligne).
  376. (en) « Trump made 33 false claims about the coronavirus crisis in the first two weeks of March », CNN, .
  377. (en) Daniel Dale, « Fact check: Trump wrongly claims FDA 'approved' drug chloroquine to treat the coronavirus », CNN, .
  378. (en) Anne Flaherty, « Fauci throws cold water on Trump's declaration that malaria drug chloroquine is a 'game changer' », ABC News, .
  379. (en) Dan Vergano, « Chloroquine Is Being Touted As A Miracle Drug For Coronavirus, But There Are Reasons To Be Wary », BuzzFeed, .
  380. (en) Patricia Kime, « Drug Touted as COVID-19 Treatment Has Troubling Side Effects, Experts Say », Military.com, .
  381. (en) Erika Edwards, « Man dies after ingesting chloroquine in an attempt to prevent coronavirus », NBC News, .
  382. (en) Brianna Sacks, « A Man Died After Self-Medicating With A Drug Trump Promoted As A Potential Treatment For The Coronavirus », BuzzFeed, .
  383. (en-US) Katie Thomas et Denise Grady, « Trump’s Embrace of Unproven Drugs to Treat Coronavirus Defies Science », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  384. (en) Tom Krisher, « AP Fact Check: Trump hype on auto industry and ventilators », AP, .
  385. « Wuhan doctor who was punished for trying to warn of coronavirus succumbs to the disease », Hong Kong Free Press, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  386. « Mystery illness in Chinese city not Sars, say authorities » [archive du ], The Guardian, (consulté le ).
  387. (en) « Paper on human transmission of coronavirus sets off social media storm in China », South China Morning Post, (lire en ligne, consulté le ).
  388. « 卫健委专家组成员王广发回应"可防可控":并无不妥 外界存在误解_腾讯新闻 » [archive du ], new.qq.com (consulté le ).
  389. « 上央视称疫情可控 中共专家自己中招被隔离 - 万维读者网 » [archive du ], news.creaders.net (consulté le ).
  390. « The Chinese Government Is Spreading Coronavirus Disinformation », The Daily Beast, (lire en ligne).
  391. « 習近平「1月7日に感染対策指示」は虚偽か » [archive du ], Yahoo! Japan News, (consulté le ) : « According to the issue of Chinese Communist Party Central Magazine "Qiushi" printed on February 15, Xi Jinping wrote, in the February 3rd meeting he claimed he had already warned about the novel coronavirus pneumonia on the January 7th meeting. However, there are no record of such in neither the February 3 meeting minute nor the January 7 meeting minute. Which indicate this is a retrospectively made excuse and Xi Jinping have made a lie. ».
  392. Griffiths, « Did Xi Jinping know about the coronavirus outbreak earlier than first suggested? » [archive du ], CNN, (consulté le ).
  393. Rogin, « China's coronavirus propaganda campaign is putting lives at risk » [archive du ], (consulté le ).
  394. Westcott et Jiang, « Chinese diplomat promotes conspiracy theory that US military brought coronavirus to Wuhan » [archive du ], CNN, (consulté le ).
  395. Shih, « Conspiracy theorists blame U.S. for coronavirus. China is happy to encourage them. » [archive du ], (consulté le ).
  396. Tandon, « US summons Chinese ambassador over 'dangerous and ridiculous' coronavirus conspiracy theory » [archive du ], (consulté le ).
  397. Cheng, « China's foreign ministry accuses US military of bringing virus to Wuhan », www.taiwannews.com.tw, Taiwan News (consulté le ).
  398. Griffiths, « Trump and Beijing agree on the coronavirus crisis: It's someone else's fault » [archive du ], CNN, (consulté le ).
  399. (en) « An Italian doctor is now key to China's efforts to sow confusion over the coronavirus's origins », Quartz, (lire en ligne, consulté le ).
  400. (en) Matt Ho, « Italian professor repeats warning coronavirus may have spread outside China last year », South China Morning Post, (lire en ligne, consulté le ).
  401. Pompeo says G7 discussed China's coronavirus 'disinformation', Reuters (March 25, 2020).
  402. « Medicamento cubano es usado en China contra el coronavirus », TVN, .
  403. Periódico, « Solicitan a la presidente que considere ingreso de medicina cubana », .
  404. « El antiviral cubano Interferón Alfa 2B se usa en China para tratar a enfermos del nuevo coronavirus, pero no es ni una vacuna ni una cura », AFP Factual, .
  405. « Pénurie de masques : une responsabilité partagée par les gouvernements », sur Public Senat, (consulté le ).
  406. The Conversation France, « Pénurie de masques : à qui la faute ? », sur Le Point, (consulté le ).
  407. Le JDD, « Pénurie de masques : enquête sur une faillite d’Etat », sur lejdd.fr (consulté le ).
  408. « Appareils de protection respiratoire et bioaérosols : quelle est l'efficacité des médias filtrants ? Points de repère (Page de présentation d'un média - INRS) », sur www.inrs.fr (consulté le ).
  409. « Risques biologiques. Masques de protection respiratoire et risques biologiques : foire aux questions - Risques - INRS », sur www.inrs.fr (consulté le ).
  410. François Bonnet, « Covid-19: chronologie d’une débâcle française », sur Mediapart (consulté le ).
  411. Yann Philippin, Antton Rouget, Clément Fayol et mélanie delattre, « Masques: après le mensonge, le fiasco d’État », sur Mediapart (consulté le ).
  412. « Coronavirus : "Assez de masques aujourd'hui" mais "nous ne savons pas si nous en aurons suffisamment à terme", indique Olivier Véran », sur Franceinfo, (consulté le ).
  413. « Médecins, ambulanciers, sages-femmes… Ils demandent où sont les masques ? », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  414. LIBERATION, « «Guerre» au coronavirus : les annonces de Macron et Castaner à la loupe », sur Libération.fr, (consulté le ).
  415. « Port du masque : le gouvernement amorce un virage à 180 degrés », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  416. « Port du masque obligatoire : "Nous prendrons une décision quand il y aura un consensus scientifique", explique Sibeth Nidaye », sur Franceinfo, (consulté le ).
  417. Ellen Salvi, « Masques pour tous: l’exécutif navigue à vue », sur Mediapart (consulté le ).
  418. Florian Gouthière, « Pourquoi l’OMS ne recommande-t-elle pas le port du masque à toute la population ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  419. « -1- Advice on the use of masksin the context of COVID-19 », World Health Organization, (lire en ligne).
  420. « Ventes de masques au grand public : les mensonges du gouvernement | Reflets.info », sur reflets.info, (consulté le ).
  421. « Emmanuel Macron a-t-il vraiment été applaudi par le personnel soignant du Kremlin-Bicêtre jeudi, comme semble le montrer la vidéo de l'Élysée ? Les témoignages qui changent tout... », sur www.jeanmarcmorandini.com (consulté le ).
  422. « Coronavirus. Macron à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre : les images que vous n'avez pas vues », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le ).
  423. « Macron à l'hôpital Bicêtre : l'échange que vous n'avez pas vu derrière les applaudissements », sur midilibre.fr (consulté le ).
  424. (en) ISS (EU Institute for Security Studies), « Strategic communications East and South », ISSReport No.30, p.24, Box 8: The East StratCom Task Force [PDF], sur iss.europa.eu, (consulté le ).
  425. « " Contrer les campagnes de désinformation menées actuellement par la Russie " : l’histoire d’EUvsDisinfo », sur EUvsDisinfo.eu, .
  426. « À propos », sur EUvsDisinfo.eu.
  427. (en) « About », sur EUvsDisinfo.eu.
  428. (en) « The Kremlin And Disinformation about Coronavirus », sur EUvsDisinfo.eu, .
  429. (en) « ‘Russophobic’: Kremlin Denies Evidence of Russian COVID-19 Disinformation Campaign », sur polygraph.info, .
  430. Daniel Lozano, « Nicolás Maduro asegura que el coronavirus es un "arma de guerra biológica" contra China y los pueblos », sur El Mundo (España), (consulté le ).
  431. « Según expertos, el “remedio” con saúco, jengibre, pimienta y miel que difundió el presidente de Venezuela no cura el COVID-19 », sur AFP Factual, (consulté le ).
  432. « ¿Quién es Sirio Quintero, el "científico" antivacunas que Maduro respaldó? », sur Efecto Cocuyo, (consulté le ).
  433. « Twitter elimina un mensaje de Maduro en el que señala que el coronavirus es «un arma bioterrorista» », sur ABC (periódico), (consulté le ).
  434. James Palmer, « Don't Blame Bat Soup for the Wuhan Virus », foreignpolicy.com, (lire en ligne, consulté le ).
  435. Josh Taylor, « Bat soup, dodgy cures and 'diseasology': the spread of coronavirus misinformation » [archive du ], The Guardian, (consulté le ).
  436. Marnie O’Neill, « Chinese influencer Wang Mengyun, aka 'Bat soup girl' breaks silence » [archive du ], news.au, (consulté le ).
  437. Gaynor, « Coronavirus: Outrage over Chinese blogger eating 'bat soup' sparks apology » [archive du ], Fox News Channel, (consulté le ).
  438. Romm, « Millions of tweets peddled conspiracy theories about coronavirus in other countries, an unpublished U.S. report says » [archive du ], Washington Post, (consulté le ).
  439. Hussain, « Fear of coronavirus fuels racist sentiment targeting Asians » [archive du ], Los Angeles Times, (consulté le ).
  440. Brueck, « 14 bogus claims about the coronavirus, including a fake coconut-oil cure and a false link to imported packages » [archive du ], Business Insider, (consulté le ).
  441. (en) « Coronavirus and the Deadly Meat Trade », sur peta.org.uk, PETA, (consulté le ).
  442. Hilary Brueck, « 14 bogus claims about the coronavirus, including a fake coconut-oil cure and a false link to imported packages » [archive du ], Business Insider, (consulté le ).
  443. (en) « 'No Meat, No Coronavirus' Makes No Sense » [archive du ], The Wire (consulté le ).
  444. (en) Yascha Mounk, « What the Dubious Corona Poll Reveals », The Atlantic, .
  445. (en) Kate Gibson, « Survey finds 38% of beer-drinking Americans say they won't order a Corona », CBS News, .
  446. (en) Al Root, « Americans Say They Won't Drink Corona Beer Because of Coronavirus. Sales Are Up 5% Anyway. », Barron's, .
  447. Spry, Terry, Jr., « Verify: Did elephants get drunk on corn wine while humans were social distancing? », KTVB, (consulté le ).
  448. Daly, Natasha, « Fake animal news abounds on social media as coronavirus upends life », National Geographic, (consulté le ).
  449. Srikanth, Anagha, « As Italy quarantines over coronavirus, swans appear in Venice canals, dolphins swim up playfully » [archive du ], The Hill, (consulté le ).
  450. BFMTV, « L'épidémie de coronavirus est-elle « en train de disparaître », comme l'affirme Didier Raoult? », sur BFMTV (consulté le ).

Articles connexes

Note

  1. Comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée

Liens externes

  • Portail de la maladie à coronavirus 2019
  • Portail des médias
  • Portail d’Internet
  • Portail du scepticisme rationnel
  • Portail des années 2010
  • Portail des années 2020
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.