Musée d'Orsay
Le musée d’Orsay (officiellement « établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie – Valéry Giscard d'Estaing » depuis 2021) est un musée national inauguré en 1986.
Situé dans le 7e arrondissement de Paris le long de la rive gauche de la Seine, en surplomb de la promenade Édouard-Glissant, il est installé dans l’ancienne gare d'Orsay, construite par Victor Laloux de 1898 à 1900 et réaménagée en musée sur décision du président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Ses collections présentent l’art occidental de 1848 à 1914, dans toute sa diversité : peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture, etc. Il est l’un des plus grands musées d’Europe pour cette période.
Le musée possède la plus importante collection de peintures impressionnistes et postimpressionnistes au monde, avec près de 1 100 toiles[3] au total sur plus de 3 650, et l’on peut y voir des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture comme Le Déjeuner sur l'herbe et l’Olympia d’Édouard Manet, une épreuve de La Petite Danseuse de quatorze ans de Degas, L'Origine du monde, Un enterrement à Ornans, L'Atelier du peintre de Courbet, Les Joueurs de cartes de Cézanne ou encore cinq tableaux de la Série des Cathédrales de Rouen de Monet et Bal du moulin de la Galette de Renoir.
Des expositions temporaires monographiques ou thématiques concernant périodiquement l’œuvre d’un artiste, un courant ou une question d’histoire de l’art sont souvent mises en place. Un auditorium accueille des manifestations diversifiées, concerts, cinéma, théâtre d’ombres, conférences et colloques et des spectacles spécifiquement destinés à un jeune public.
Origine du nom
Le musée, ainsi que tous les bâtiments qui l'ont précédé à cet emplacement, tient son nom du quai adjacent : le quai d'Orsay. Celui-ci est nommé en l'honneur de Charles Boucher d'Orsay, le prévôt des marchands qui l'a fait construire[4].
Sur le plan juridique, le musée de l'Orangerie, alors service à compétence nationale, est rattaché en 2010 à l'établissement public du musée d'Orsay, les deux entités formant dès lors l'« établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie »[5]. Le nom de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, à l’origine du lancement du musée d’Orsay, est accolé à cette dénomination en 2021[6].
Historique


Le musée est situé à l'emplacement du palais d’Orsay, édifié à partir de 1810 et décoré de fresques de Théodore Chassériau[7], qui accueille en 1840 le Conseil d'État au rez-de-chaussée puis, deux ans plus tard la Cour des comptes au premier étage. Il est incendié en 1871 pendant la Commune de Paris et laissé à l'état de ruines jusqu'à la construction par Victor Laloux de la gare d'Orsay, ancien terminus de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, pour accueillir les visiteurs et les délégations étrangères de l'exposition universelle de 1900. Son parvis a été aménagé en 1985 et doté de plusieurs statues en fonte de fer autrefois dorées, dont le groupe dit Statues des six continents, initialement installé sur la terrasse du palais du Trocadéro, et 3 des 4 statues d'animaux qui étaient autour de la fontaine, à partir de l'exposition universelle de 1878[8].
Le musée d’Orsay a ouvert ses portes dans la gare reconvertie, le . Afin de permettre sa transformation en un musée des arts du XIXe siècle, selon la volonté du président de la République Valéry Giscard d'Estaing, le bâtiment a été reconfiguré de 1983 à 1986 par les architectes Renaud Bardon, Pierre Colboc et Jean-Paul Philippon (ACT Architecture), lauréats d'un concours d’architecture organisé en 1979, rejoints ensuite par l’architecte d’intérieur italienne Gae Aulenti.


Dans la nuit du , lors de la Nuit Blanche, des individus s’introduisent dans le musée et endommagent gravement un tableau de Claude Monet, Le Pont d'Argenteuil, datant de 1874, qu'ils déchirent sur 10 cm[9]. Le tableau a été restauré depuis.
Un réaménagement partiel des espaces du musée souhaité par son directeur Guy Cogeval a été inauguré le à l'occasion des 25 ans du musée d'Orsay, après deux ans de travaux et un budget total de 20 millions d'euros. Il comprend la création du Pavillon Amont sur cinq niveaux supplémentaires de 2 000 m2 destinés aux arts décoratifs classés par affinité de pays, la rénovation de la galerie impressionniste dotée de bancs en verre massif du designer japonais Tokujin Yoshioka, celle du Café de l'horloge entièrement redésigné par les frères Campana et une nouvelle salle d’exposition temporaire[10].
L'importante collection donnée sous réserve d'usufruit par les collectionneurs américains Spencer et Marlene Hays de 293 œuvres (187 en et 106 en ) devant occuper les locaux actuels de la bibliothèque et de la documentation du musée, des travaux ont été engagés fin 2018 pour relocaliser le Centre de ressources et de recherche du musée d'Orsay, avec le futur Centre d’études des Nabis et du Symbolisme, dans la partie ouest de l’hôtel de Mailly-Nesle située dans l'îlot voisin au 31 quai Voltaire, qui était occupée jusqu’alors par la Documentation française[11],[12].
Façade du musée d’Orsay.
Collections

Arts décoratifs
Le musée des arts décoratifs, inauguré au pavillon de Marsan du Louvre en 1905, avait initialement été envisagé en 1879 sur l’emplacement attribué à la gare d’Orsay en 1897, et qui retrouvera finalement cette vocation muséale en 1986. La Porte de l'enfer de Rodin, dont le plâtre est visible au niveau médian - terrasse Rodin, devait en constituer l'entrée monumentale.
Dès 1977, une collection d’objets d’arts décoratifs de la période 1848-1914 a été constituée pour le musée d’Orsay. Hormis la salle à manger Charpentier de 1900, reconstituée dans un espace propre (period room), les meubles et les objets sont montrés hors de leur contexte. Constituée d’œuvres représentatives de la production de céramique, de verrerie, de joaillerie et de mobilier, cette collection témoigne de la mutation de la production d’objets d’art liée à la révolution industrielle, celle des beaux-arts appliqués à l’industrie. Elle compte quelques chefs-d’œuvre longtemps méconnus ou mal considérés et présente aussi des pièces attestant l’exceptionnelle qualité des industries de luxe de cette époque. Le découpage muséographique des collections d’objets d’art distingue par leur localisation ceux produits sous le Second Empire (1852-1870) et dans les deux premières décennies de la Troisième République (1870-1940) de ceux correspondant au style Art nouveau (à partir de 1890).
Peinture

Crispin et Scapin (1858-1860).

Campagne de France 1814 (1864).





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L’Étoile, ou la Danseuse sur Scène, (1878).

Le musée d'Orsay expose et conserve la plus grande collection de peintures impressionnistes (plus de 480 toiles)[14] et post-impressionnistes (plus de 600 toiles[3] cloisonnistes, néo-impressionnistes, symbolistes, nabis...) au monde, ainsi que de remarquables ensembles de peintures de l'école de Barbizon, réalistes, naturalistes, orientalistes et académiques, y compris des écoles étrangères. Près de 5 190 peintures composent la collection, mais de nombreuses œuvres, dont près de 1 690 peintures, incluant une centaine non localisées, volées ou détruites, ont été déposées dans des musées de province ou édifices publics sur un total de 5 272 dépôts[15], telles que 24 des 70 peintures de Maurice Denis[16] 22 des 95 peintures de Vuillard, 21 des 88 peintures de Bonnard, 19 des 83 peintures de Renoir ou 17 des 87 peintures de Monet.
Cette liste non exhaustive répertorie les principaux peintres représentés au musée d'Orsay avec le nombre de leurs peintures conservées dans les collections ainsi que le titre des principales d'entre elles, qu'elles soient ou non exposées, compte tenu du renouvellement régulier des accrochages. Cette liste mentionne également les pastels, pour les artistes concernés : en effet, bien que n'appartenant pas au département des peintures, un certain nombre de pastels sont exposés dans les collections permanentes du musée. La collection comprend également 22 985 dessins d'architecture et d'art décoratifs et 45 003 photographies, depuis 2010, un petit nombre de dessins d'artistes (154 au ), notamment pour ne pas être séparés de peintures offertes par certains donateurs, alors que jusqu'alors ils étaient tous déposés au département des arts graphiques du musée du Louvre, qui au conserve 55 723 dessins du « Fonds des dessins et miniatures, collection du musée d'Orsay »[17].
- Lawrence Alma-Tadema : 2 peintures
- Cuno Amiet : 4 peintures dont Schneelandschaft
- Frédéric Bazille : 6 peintures (la majorité de ses peintures sont au Musée Fabre), dont Réunion de famille, L'Atelier de Bazille et La Robe rose
- Émile Bernard : 16 peintures dont Le Pardon de Pont-Aven, Moisson au bord de la mer et Autoportrait symbolique
- Jacques-Émile Blanche : 9 peintures et 1 pastel dont Portrait de Marcel Proust et Le peintre Thaulow et ses enfants
- Arnold Böcklin : 1 peinture, La Chasse de Diane
- Giovanni Boldini : 6 peintures dont Le Comte Robert de Montesquiou et Madame Charles Max
- Rosa Bonheur : 1 peinture et 1 pastel dont Labourage nivernais
- Pierre Bonnard : 67 peintures et 2 pastels dont le paravent Femmes au jardin, L'Après-midi bourgeoise, La Loge, La Symphonie pastorale, Femme assoupie sur un lit et Le Boxeur (portrait de l'artiste)
- Léon Bonnat : 15 peintures dont Madame Pasca, Job et Jules Grevy
- Eugène Boudin : 18 peintures et 72 pastels dont La plage de Trouville
- William Bouguereau : 11 peintures dont Dante et Virgile, la Naissance de Vénus et Égalité devant la mort
- George Hendrik Breitner : 2 peintures
- Louise Catherine Breslau : 1 peinture et 2 pastels, dont Portrait de Henry Davison
- Jules Breton : 2 peintures, Le Rappel des glaneuses et Le Soir
- Ford Madox Brown : 1 peinture
- Rupert Bunny : 1 peinture
- Edward Burne-Jones : 2 peintures et 1 vitrail, dont La Roue de la Fortune
- Alexandre Cabanel : 7 peintures dont la Naissance de Vénus
- Gustave Caillebotte : 8 peintures et 3 pastels dont les Raboteurs de parquet, Arbre en fleurs et Vue de toits (effet de neige)
- Jean-Baptiste Carpeaux : 10 peintures, dont L'attentat de Berezowski contre le tsar Alexandre II (6 juin 1867)
- Eugène Carrière : 85 peintures, dont La Famille du peintre, L'Enfant malade, Intimité
- Mary Cassatt : 1 peinture et 5 pastels (la majorité de ses peintures sont au Petit Palais) dont Jeune fille au jardin
- Paul Cézanne : 45 peintures dont Le Golfe de Marseille vu de L'Estaque, Montagne Sainte-Victoire, Les Joueurs de cartes, La Femme à la cafetière, La Maison du docteur Gachet à Auvers, Pommes et oranges, Portrait de l'artiste au fond rose, Pont de Maincy, Baigneurs, La maison du pendu à Auvers-sur-Oise, Paysan assis, Nature morte à la bouilloire, Portrait d'Achille Emperaire, un des cinq tableaux sur le thème Les Joueurs de cartes, Les peupliers, Le Vase bleu, et Autoportrait (vers 1875)
- Théodore Chassériau : 5 peintures (la majorité de ses peintures sont au Louvre), dont Le Tepidarium
- Lovis Corinth : 2 peintures
- Camille Corot : 23 peintures (la majorité de ses peintures sont au Louvre), dont Une matinée. La danse des nymphes, Le matin. Gardeuse de vaches, Le soir. Tour lointaine et La charrette. Souvenir de Marcoussis
- Gustave Courbet : 32 peintures dont L'Atelier du peintre, Un enterrement à Ornans, L'Origine du monde, La Source
- Thomas Couture : 6 peintures dont Les Romains de la décadence
- Henri-Edmond Cross : 8 peintures dont Les îles d'Or et Les cyprès à Cagnes
- Charles-François Daubigny : 9 peintures dont La Neige et Moisson
- Honoré Daumier : 12 peintures et 1 pastel dont Crispin et Scapin, La blanchisseuse et Don Quichotte et la mule morte
- Edgar Degas : 42 peintures et 47 pastels dont L'Absinthe, Le Café-concert aux ambassadeurs, La Famille Bellelli (ou Portrait de Famille), Portrait de jeune femme, Les Baigneurs, La Classe de danse, Repasseuses
- Eugène Delacroix : 5 peintures (la majorité de ses peintures sont au Louvre) dont Chasse aux lions (esquisse) et Chasse au tigre
- Maurice Denis : 46 peintures[18] et 3 pastels dont les 6 panneaux de L'Histoire de Psyché, les 6 panneaux de la Décoration de la chapelle du collège Sainte-Croix du Vésinet, les 4 panneaux de L’Éternel Été, Hommage à Cézanne, Portrait d'Yvonne Lerolle, Le menuet de la Princesse Maleine, Les Muses et Paysage aux arbres verts
- André Derain : 2 peintures (la majorité de ses peintures sont au musée national d'art moderne), dont Pont de Charing Cross
- Narcisse Díaz de la Peña : 11 peintures
- Thomas Eakins : 1 peinture
- Albert Edelfelt : 3 peintures dont Louis Pasteur
- James Ensor : 2 peintures
- Henri Fantin-Latour : 22 peintures et 2 pastels dont Autour du piano, Coin de table, Hommage à Delacroix, Un atelier aux Batignolles
- Akseli Gallen-Kallela : 1 peinture, Grand Pic noir
- Paul Gauguin : 21 peintures, 2 vitraux et 3 pastels dont Autoportrait au Christ jaune, Le cheval blanc, Femmes de Tahiti, Arearea (Joyeusetés), Les Alyscamps, Autoportrait au chapeau (1893) et La Belle Angèle
- Nikolaï Nikolaevitch Gay : 1 peinture, Le Calvaire
- Jean-Léon Gérôme : 9 peintures dont Jeunes Grecs faisant battre des coqs
- Henri Gervex : 7 peintures et 1 pastel
- Armand Guillaumin : 15 peintures et 3 pastels
- Osman Hamdy Bey : 1 peinture
- Vilhelm Hammershoi : 2 peintures
- Ferdinand Hodler : 5 peintures dont Der Holzfäller (Le bûcheron)
- Winslow Homer : 1 peinture, Nuit d'été
- Jean-Auguste-Dominique Ingres : 4 peintures (la majorité de ses peintures sont au Louvre), dont La Source et Vénus à Paphos
- Johan Barthold Jongkind : 7 peintures dont La Seine et Notre Dame de Paris
- Fernand Khnopff : 2 peintures
- Gustav Klimt : 1 peinture, Rosiers sous les arbres
- Marie Laurencin : 1 peinture
- Lucien Levy-Dhurmer : 1 peinture et 16 pastels, dont Calanque (six heures du soir)
- Max Liebermann : 1 peinture
- Raimundo de Madrazo y Garreta : 4 peintures
- Maximilien Luce : 12 peintures dont Une rue de Paris en
- Antonio Mancini : 3 peintures
- Édouard Manet : 33 peintures et 11 pastels dont Le Déjeuner sur l'herbe, Olympia, Combat de taureau, Le balcon, Berthe Morisot au bouquet de violettes, Le Joueur de fifre, Portrait d'Émile Zola, Lola de Valence, Sur la plage, Portrait de Stéphane Mallarmé, Clair de lune sur le port de Boulogne, Suzanne Manet à son piano, Portrait de M. et Mme Auguste Manet, L'Évasion de Rochefort et La Lecture
- Jean-Louis-Ernest Meissonier : 32 peintures dont Campagne de France 1814
- Meyer de Haan : 2 peintures
- John Everett Millais : 2 peintures
- Jean-François Millet : 22 peintures et 4 pastels dont Des Glaneuses, L'Angélus, Bergère avec son troupeau, Un Vanneur, Le Printemps, La Fileuse
- Piet Mondrian : 2 peintures et 1 pastel
- Claude Monet : 70 peintures et 1 pastel (la majorité de ses peintures sont au musée Marmottan Monet), dont Le pont du chemin de fer à Argenteuil, La rue Montorgueil, à Paris. Fête du 30 juin 1878, Le pont d'Argenteuil, Hôtel des Roches Noires. Trouville, La gare Saint-Lazare, Londres, le Parlement. Trouée de soleil dans le brouillard, Carrières-Saint-Denis, Coquelicots, Régates à Argenteuil, Femmes au jardin, La Pie, Le Bassin d'Argenteuil, Le Déjeuner sur l'herbe, Le pavé de Chailly, Madame Louis Joachim Gaudibert, Les Villas à Bordighera, Nymphéas, harmonie verte, 5 tableaux de la série des cathédrales de Rouen, Les Dindons et Autoportrait
- Gustave Moreau : 8 peintures (la majorité de ses peintures sont au musée Gustave Moreau), dont Galatée et Orphée
- Berthe Morisot : 7 peintures et 1 pastel (la majorité de ses peintures sont au musée Marmottan Monet) dont Le Berceau, Jeune femme en toilette de bal
- Edvard Munch : 1 peinture, Nuit d'été à Aagaardstrand
- Mihály Munkácsy : 1 peinture
- Camille Pissarro : 41 peintures et 5 pastels dont Autoportrait, Les Toits rouges, Coin de Jardin, La Seine et le Louvre
- Pierre Puvis de Chavannes : 30 peintures et 2 pastels dont Le pauvre pêcheur, Jeunes Filles au bord de la mer et Le rêve
- Odilon Redon : 76 peintures et 20 pastels dont les 15 panneaux de la salle à manger du château de Domecy, Le Char d'Apollon, Le Bouddha, Baronne Robert de Domecy et La coquille
- Pierre-Auguste Renoir : 64 peintures et 4 pastels dont Bal du moulin de la Galette, Étude : Torse, effet de soleil, La Balançoire, Danse à la ville, Danse à la campagne, Jeunes filles au piano, William Sisley, Les Baigneuses, Portrait de Madame Charpentier, Maternité, Frédéric Bazille à son chevalet et Le garçon au chat
- Ilia Répine : 1 peinture, Le grand duc Michel
- Jozsef Rippl-Ronai : 3 peintures et 2 pastels, dont Soldats français en marche
- Félicien Rops : 1 peinture et 1 pastel
- Douanier Rousseau : 3 peintures (la majorité de ses peintures sont au musée de l'Orangerie), dont La Charmeuse de serpents et La Guerre
- Théodore Rousseau : 7 peintures
- Ker-Xavier Roussel : 4 peintures et 8 pastels
- Santiago Rusiñol y Prats : 2 peintures
- Théo van Rysselberghe : 4 peintures
- John Singer Sargent : 3 peintures dont La Carmencita
- Valentin Serov : 1 peinture
- Paul Sérusier : 17 peintures et 1 pastel dont Le Talisman, Eve bretonne et La lutte bretonne
- Georges Seurat : 17 peintures et esquisses, dont Le cirque
- Paul Signac : 14 peintures et 1 pastel dont Femme à l'ombrelle, La bouée rouge et Femmes au puits
- Alfred Sisley : 37 peintures et 2 pastels dont L'Inondation à Port-Marly, Le Chemin de la Machine, Louveciennes, Allée de peupliers aux environs de Moret-sur-Loing, Les Régates à Moseley, Village de Voisins, Passerelle d'Argenteuil, Le Canal Saint-Martin, Rue de la Chaussée à Argenteuil, Vue du canal Saint-Martin, La Forge à Marly-le-Roi et Le Repos au bord d'un ruisseau. Lisière de bois
- Joaquin Sorolla y Bastida : 1 peinture, Retour de la pêche : halage de la barque
- Léon Spilliaert : 2 pastels
- Alfred Stevens : 7 peintures et 1 pastel dont Ce qu'on appelle le vagabondage, La lettre de rupture et Le bain
- August Strindberg : 2 peintures
- Franz von Stuck : 2 peintures
- Henry Ossawa Tanner : 3 peintures
- James Tissot : 8 peintures dont Le Cercle de la rue Royale, Portrait du marquis et de la marquise de Miramon et de leurs enfants et Rencontre de Faust et de Marguerite
- Henri de Toulouse-Lautrec : 20 peintures (la majorité de ses peintures sont au musée Toulouse-Lautrec), dont les deux Panneaux pour la baraque de la Goulue, à la Foire du Trône à Paris, Jane Avril dansant, Rousse (La toilette), La Clownesse Cha-U-Kao et Le lit
- Félix Vallotton : 21 peintures dont Misia à sa coiffeuse, Femme se coiffant, Le dîner, effet de lampe, Le poker, Le ballon et Autoportrait
- Vincent van Gogh : 24 peintures dont La Chambre de Van Gogh à Arles, L'Italienne, Portrait du docteur Gachet, L'Eglise d'Auvers-sur-Oise, Portrait de l'Artiste, Portrait d'Eugène Boch, L'Arlésienne[19], La Nuit étoilée, La Méridienne (dit aussi La Sieste), Chaumes de Cordeville
- Maurice de Vlaminck : 2 peintures (la majorité de ses peintures sont au musée national d'art moderne) dont Restaurant de la Machine à Bougival
- Édouard Vuillard : 75 peintures et 9 pastels dont le triptyque Les Lilas, La meule, L'allée, le triptyque des Jardins publics, La bibliothèque, Jeanne Lanvin, La chapelle du château de Versailles et Au lit
- James McNeill Whistler : 3 peintures dont Arrangement en gris et noir n°1
- Franz Xaver Winterhalter : 1 peinture (la majorité de ses peintures sont au Château de Versailles), Madame Rimsky Korsakov
- Anders Zorn : 2 peintures dont Femme nue se coiffant
- Ignacio Zuloaga : 4 peintures dont Barrès devant Tolède et La naine Doña Mercedes
- William Bouguereau,
Dante et Virgile (1850). - Henri de Toulouse-Lautrec,
Le Lit (vers 1892). - Paul Gauguin,
Arearea ou Joyeusetés (1892). - Paul Cézanne,
Nature morte aux pommes et aux oranges (1895-1900). - La Source, par Ingres.
- L'Angélus de Millet.
- Le Joueur de fifre, Edouard Manet.
- Le Balcon, Edouard Manet.
- La Balançoire, de Renoir.
- Les Joueurs de cartes, Paul Cézanne.
- La Femme à la cafetière, Paul Cézanne.
- Le Chemin à Louveciennes, par Alfred Sisley.
- L'Absinthe, d'Edgar Degas.
- Le Café-concert aux ambassadeurs, d'Edgar Degas.
- La Chambre de Van Gogh à Arles, Vincent Van Gogh.
- Le Docteur Gachet, Vincent Van Gogh.
- Femmes de Tahiti, Paul Gauguin.
- La Charmeuse de serpents, du Douanier Rousseau.
- La Guerre, le Douanier Rousseau.
- Paul Signac,
Entrée du port de la Rochelle (1921).
Sculpture
La collection de sculptures compte 1 598 oeuvres, outre 676 dépôts en France et à l'étranger.
Néoclassicisme
- James Pradier (Genève, 1792-Bougival, 1852)
- Sapho, 1852, marbre
- Jules Cavelier (Paris, 1814-1894)
- Pénélope endormie, 1849, marbre
- Cornélie, mère des Gracques, 1855, marbre
- Eugène Guillaume (Montbard, 1822-Rome, 1905) :
- Le Faucheur, 1849, bronze
- Anacréon, 1849/1851, marbre
- Les Gracques, 1853, bronze
- Jean-Jules Salmson, (Paris, 1823-Coupvray, 1902)
- La Dévideuse, 1863, bronze
- Gabriel-Jules Thomas (Paris, 1824-1905)
- Virgile, 1861, marbre
- Ernest-Eugène Hiolle (Paris, 1834-Bois-le-Roi, 1886)
- Arion assis sur un dauphin, 1870, marbre
- Jules Cavelier, Pénélope endormie, 1849.
- Eugène Guillaume, Anacréon, 1849-1851.
- James Pradier, Sapho, 1852.
- Eugène Guillaume, Les Gracques, 1853.
- Jules Cavelier, Cornélie, mère des Gracques, 1855.
- Ernest-Eugène Hiolle, Arion assis sur un dauphin, 1870.
Romantisme
- Pierre-Jean David d'Angers (Angers, 1788-Paris, 1856)
- Goethe, 1829-1831, plâtre
- François Rude (Dijon, 1784-Paris, 1855)
- Napoléon s'éveillant à l'immortalité, 1845, plâtre
- Auguste Préault (Paris, 1809-1879)
- Ophélie, 1842, bronze
Éclectisme du Second Empire
- Jean-Baptiste Carpeaux (Valenciennes, 1827-Courbevoie, 1875), 117 sculptures dont :
- Ugolin et ses enfants, 1860, bronze
- La princesse Mathilde, 1862, marbre
- Le Prince impérial et son chien Néro, 1865, marbre
- Les Quatre Parties du monde soutenant la sphère céleste, 1868-1872, plâtre gomme-laqué
- La Danse, 1869, groupe en pierre de l'Echaillon déposé de l'Opéra Garnier
- Albert-Ernest Carrier-Belleuse (Anisy-le-Château, 1824-Sèvres, 1887)
- Buste de femme portant un diadème, 1860-1870, terre cuite
- Hébé endormie, 1869, groupe en marbre
- Auguste Clésinger (Besançon, 1814-Paris, 1883)
- Femme piquée par un serpent, 1847, marbre
- Charles Cordier (Cambrai, 1827-Alger, 1905)
- Nègre du Soudan, 1857, onyx, bronze et porphyre
- Capresse des colonies, 1861, onyx, bronze et marbre rose
- Eugène Delaplanche (Belleville, 1839-Paris, 1891)
- Ève avant le péché, 1869, marbre
- L'Afrique de la série des six continents, 1878, fonte, parvis du musée
- Gustave Doré (Strasbourg, 1832-Paris, 1883)
- Joyeuseté, 1881, bronze
- Paul Dubois (Nogent-sur-Seine, 1829-Paris, 1905)
- Chanteur florentin, 1865, bronze argenté
- Alexandre Falguière (Toulouse, 1831-Paris, 1900)
- Le Vainqueur au combat de coq, 1864, bronze
- Tarcisius, 1868, marbre
- Antonin Mercié (Toulouse, 1845-Paris, 1916)
- David, 1871, bronze
- Jean-Baptiste Baujault (La Crèche près de Breloux, 1828-1899)
- Jeune Gaulois ou Au Gui l’an neuf, 1870-1875, marbre, gui et serpe en bronze disparus
- Augustin-Jean Moreau-Vauthier (Paris, 1831-1893)
- Bacchante couchée, 1892, marbre
- Hippolyte Moulin (Paris, 1832-Charenton, 1884)
- Une trouvaille à Pompéi, 1863, bronze
- Jean-Joseph Perraud (Monay, 1819-Paris, 1876)
- Le Désespoir, 1869, marbre
- Alexandre Schoenewerk (Paris, 1820-1885)
- La Jeune Tarentine, 1871, marbre
- Europe de la série des six continents, 1878, fonte, parvis du musée
- Les Quatre Parties du monde soutenant la sphère céleste, Jean-Baptiste Carpeaux, 1868-1872.
- Charles Cordier, Nègre du Soudan, 1857.
- Jean-Baptiste Carpeaux, La Danse, 1869.
- Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Hébé endormie, 1869.
- Les six continents, 1878, parvis du musée.
Éclectisme de la IIIe République
- Jean-Paul Aubé (Longwy, 1837-Cap Breton, 1916)
- Dante Alighieri, 1879, bronze
- Théophile Barrau (Carcassonne, 1848-Paris, 1913)
- Suzanne, 1895, marbre
- Louis-Ernest Barrias (Paris, 1841-1905)
- Buste de Georges Clairin, peintre, 1875, terre cuite
- Les nubiens (Les chasseurs d'alligators), 1894, haut-relief en plâtre
- La Nature se dévoilant à la Science, 1899, marbre, onyx, granit, malachite, lapis-lazuli
- Frédéric Auguste Bartholdi (Colmar, 1834-Paris, 1904)
- Statue de la Liberté, 1889, bronze
- Lion de Belfort, 1900, bas-relief en bronze
- Jules Coutan (Paris, 1848-1939)
- Les Chasseurs d’aigles, 1900, plâtre
- Alexandre Falguière (Toulouse, 1831-Paris, 1900)
- Asie de la série des six continents, 1878, fonte, parvis du musée
- Danseuse, Cléo de Mérode, vers 1896, plâtre moulé sur nature
- Emmanuel Frémiet (Paris, 1824-1910)
- Jeune éléphant pris au piège, 1878, fonte, parvis du musée
- Saint-Michel terrassant le dragon, 1897, agrandissement en cuivre martelé
- Jean-Léon Gérôme (Vesoul, 1824-Paris, 1904)
- Gérôme exécutant "Les Gladiateurs", 1878-1909, bronze
- Tanagra, 1890, marbre polychrome
- Buste de Sarah Bernhardt, vers 1895, marbre teinté
- Corinthe, avant 1903, plâtre polychrome, cire, métal
- Alfred Gilbert (Londres, 1854-Londres, 1934)
- Saint Georges, 1901–1910, bronze et ivoire
- Jean-Baptiste Hugues (Marseille, 1849-Paris, 1930)
- Œdipe à Colone, 1885, marbre
- La Muse de la source, 1900, fonte, marbre, bronze
- Buste de Mlle Rateau, 1915-1930, plâtre patiné
- La Vigne, sans date, terre-cuite
- Denys Puech (Gavernac, 1854-Rodez, 1942)
- Sirène, 1889, marbre
- L’Aurore, 1900, marbres blanc et rose
- René de Saint-Marceaux (Reims, 1845-Paris, 1915)
- Génie gardant le secret de la tombe, 1879, marbre
- Jean-Baptiste Hugues, Muse à la Source, 1900.
- Louis-Ernest Barrias, buste d'Henri Regnault, 1871.
- Jean-Léon Gérôme, Tanagra, 1890.
- Louis-Ernest Barrias, La Nature se dévoilant à la Science, 1899.
- Denys Puech, Aurore
Réalisme
- Honoré Daumier (Marseille, 1808-Valmondois, 1879)
- Célébrités du Juste Milieu, vers 1832, 36 bustes caricatures en terre crue coloriée
- Ratapoil, vers 1851, bronze
- Jules Dalou (Paris, 1838-1902), 91 sculptures dont :
- Le Forgeron, 1886, étude, plâtre patiné
- La République, 1879, esquisse en terre cuite
- Le Grand paysan, 1904, bronze
- Vincenzo Gemito (Naples, 1852-1929)
- Meissonier, 1878-1879, buste en cire
- Porteur d'eau, 1881, bronze
- Ernest Meissonier (Lyon, 1815-Paris, 1891)
- Le Voyageur, 1878-1890, cire, tissu, cuir et bois
- Muse dansant, 1893, bronze
- Constantin Meunier (Etterbeek, 1831-Ixelles, 1905)
- L'Industrie, 1892-1896, relief en bronze
- La Moisson, 1895, relief en bronze
- Henri Bouchard (Dijon, 1875-Paris, 1960)
- Le Débardeur, 1905, bronze
- Bernhard Hoetger (Hörde, 1874-Beatenburg, 1949)
- La Machine humaine, 1902, bronze
- Herbert Ward (Londres, 1863-Neuilly-sur-Seine, 1919)
- Femme d'Afrique centrale, 1902, bronze
- Honoré Daumier, bustes charge des Célébrités du Juste Milieu, vers 1832
- Jules Dalou, Le Grand paysan, 1904
Impressionnisme et Auguste Rodin
- Edgar Degas (Paris, 1834-1917), 76 sculptures dont :
- La Petite Danseuse de quatorze ans, 1921-1931 d’après l’original de 1881, bronze, tulle, satin
- Danseuse regardant la plante de son pied droit, 1921-1931, bronze
- Danseuse, grande arabesque, troisième temps, 1921-1931, bronze
- Femme assise dans un fauteuil s'essuyant l'aisselle gauche, 1921-1931, bronze
- Jockey, 1921-1931, bronze
- Cueillette des pommes, 1921-1931, bas-relief en bronze
- Le tub, 1921-1931, bronze
- Auguste Renoir (Limoges, 1841-Cagnes-sur-Mer, 1919) et Richard Guino (Gérone, 1890-Antony, 1973), 8 sculptures et objet d'art dont :
- Venus Vitrix, 1914-1916, plâtre patiné gomme-laqué
- Jugement de Pâris, 1914, plâtre
- Madame Renoir, 1916, mortier polychrome
- Eau, 1916, bronze
- Feu, après 1916, bronze
- Auguste Rodin (Paris, 1840-Meudon, 1917), 26 sculptures dont :
- L'Hiver, 1890, marbre
- Buste de Madame Vicuna, 1917, bronze
- Buste de Jules Dalou, 1917, bronze
- L'Âge d'airain, 1877, bronze
- Buste de Jean-Paul Laurens, 1917, bronze
- La Pensée (portrait de Camille Claudel), 1886-1889, marbre
- Fugit amor, circa 1881, petit groupe en bronze
- Monument à Balzac, 1898, modèle en plâtre
- Saint Jean-Baptiste, 1878, bronze
- l'homme qui marche, 1905, bronze
- La Porte de l'enfer, 1880-1917, Haut-relief en plâtre
- Camille Claudel (Fère-en-Tardenois, 1864-Avignon, 1943)
- L'Âge mur, vers 1902, bronze
- Torse de Clotho, vers 1893, plâtre
- Tête de vieille femme, étude pour L'Âge mûr, vers 1890, plâtre
- Étude II pour Sakountala, vers 1886, terre cuite
- Medardo Rosso (Turin 1858-Milan, 1928)
- Aetas Aurea, 1886, bronze
- Ecce puer, 1906, bronze
- Anders Zorn (Mora, 1860-1920)
- Figure pour une fontaine II, 1910, bronze
- Edgar Degas, Danseuse
- Rodin, L'Hiver
- Rodin, Porte de l'Enfer, 1880-1917, plâtre.
- Rodin, La Pensée
- Rodin, Ugolin et ses enfants
- Camille Claudel, Torse de Clotho, vers 1893
- Camille Claudel, Sakountala, étude, vers 1886
Primitivisme
- Paul Gauguin (Paris, 1848-Atuana, îles Marquises, 1903), 31 sculptures et objets d'art dont :
- Soyez mystérieuses, 1890, bois de tilleul polychrome
- Masque de Tehura, 1891-1893, bois de pua polychrome
- Idole à la coquille, 1892-1893, bois de fer, nacre et os
- Idole à la perle, 1892-1893, bois peint et doré, perle et chaînette en or
- Oviri (Sauvage), 1894, grès partiellement émaillé
- Maison du jouir, 1901, 5 reliefs en bois peint de sequoia gigantéa.
- Georges Lacombe (Versailles, 1868-Saint-Nicolas des Bois, 1916), 6 sculptures dont :
- La Naissance, 1894-1896, bois de noyer
- L'Existence, 1894-1896, bois de noyer
- Isis, vers 1895, acajou polychrome
- Paul Gauguin, Oviri, 1894.
- Paul Gauguin, Maison du jouir
- Georges Lacombe, La Naissance, 1895
Symbolisme
- Albert Bartholomé (Thiverval, 1848-Paris, 1928)
- Fillette pleurant, 1894, bronze.
- Marie Bashkirtseff (Gawronzi, 1860-Paris, 1884)
- La douleur de Nausicaa, 1884, bronze.
- Boleslas Biegas (Koziczyn, 1877-Paris, 1954)
- Le Sphinx, 1902, relief en plâtre.
- Leonardo Bistolfi (Casale Monferrato, 1859-Turin, 1933)
- Le Berceau, 1906, plâtre,
- Arnold Böcklin (Bâle, 1827-San Domenico, 1901)
- Bouclier avec le visage de Méduse, 1897, papier mâché peint.
- Rupert Carabin (Saverne, 1862-Strasbourg, 1932)
- La Légende savernoise, 1914, bois de poirier.
- Jean Carriès (Lyon, 1855-Paris, 1894)
- Évêque, 1883-1889, bronze.
- Loyse Labé, vers 1990, grès.
- Faune, 1893, bronze.
- Alexandre Charpentier (Paris, 1856- Neuilly, 1909)
- Louis Welden Hawkins, 1893, bronze.
- Henry Cros (Narbonne, 1840-Sèvres, 1907)
- L'histoire de l'eau, 1894, bas-relief en pâte de verre.
- Jean Dampt (Venarey, 1853-1946)
- Vers l’idéal par la souffrance, 1900-1906, marbre rosé de Comblanchien.
- Paul Dardé (Olmet, 1888-Lodève, 1963)
- L’Éternelle Douleur, 1913, gypse.
- Alfred Drury (Londres, 1859-Wimbledon, 1944)
- L'Esprit de la nuit, 1898-1905, bronze.
- Fernand Khnopff (Montigny-le-Bretonneux, 1858-Bruxelles, 1921)
- Futur, 1898, marbre, laiton et cuivre.
- Max Klinger (Leipzig, 1857-Grossjena, 1920)
- Cassandre, 1886-1900, bronze.
- Maurice Maignan (Beaumont-sur-Sarthe, 1845-Saint-Prix, 1908)
- Un gueux, 1897, statuette assise, bronze.
- Pierre-Félix Masseau, (Lyon, 1869-Paris, 1937)
- Le Secret, 1894, acajou polychrome et ivoire.
- Franz Metzner (Wscherau, 1870-Berlin, 1919)
- Le poids du Chagrin, vers 1912, plâtre patiné noir
- Carl Milles (Lagga, 1875-Lidingö, 1955)
- Jeune fille avec un chat, vers 1900, bronze.
- Mendiante, vers 1900, bronze.
- La Lutte pour la vie, avant 1929, bronze et marbre
- George Minne (Gand, 1866-Laethem-Saint-Martin, 1941)
- Le Maçon, 1897, marbre
- Porteur d'outre, 1897, bronze
- Agenouillé à la fontaine, vers 1898, bronze.
- Pierre Roche (Paris, 1855-1922)
- La Fée Morgane, 1904, bronze, plomb et marbre.
- Augustus Saint-Gaudens (Dublin, 1848-Cornish, 1907)
- Amor caritas, 1885-1898, bronze.
- Franz von Stuck (Tettenweis, 1863-Munich, 1928)
- Ludwig van Beethoven, 1900, plâtre polychrome
- Ville Vallgren (Porvoo, 1855-Helsinki, 1940)
- La Douleur, vers 1893, calcaire oolithique polychrome.
- Mendiante et son enfant ou Misère, 1892, bronze.
- Christ, circa 1889, plâtre patiné.
- Félix Vallotton (Lausanne, 1865-Neuilly-sur-Seine, 1925)
- Femme retenant sa chemise, 1904, bronze
- Adolfo Wildt (Milan, 1868-1931)
- Vir temporis acti, 1921, bronze.
- Antonin Carlès, La Jeunesse, 1885.
- Max Klinger, Cassandre, 1893.
- Fernand Khnopff, Futur, 1898.
- Adolfo Wildt, Vir Temporis Acti, 1921.
Sculpture animalière
- Antoine-Louis Barye (Paris, 1795-1855), 34 sculptures dont :
- Lion la patte levée sur un serpent, 1832, bronze
- Deux ours se battant, 1833, bronze
- Guerrier tartare à cheval, 1845, bronze
- Lion assis, 1847, plâtre gomme-laqué
- L'ordre, 1854-1855, plâtre, bois
- La guerre, 1855, plâtre, bois
- Émile-Coriolan Guillemin (Paris, 1841-1907)
- Junon, 1867, bas-relief en bronze d'un bas d'armoire de Charles-Guillaume Diehl
- Henri-Alfred Jacquemart (Paris, 1824-1896)
- Rhinocéros, 1878, fonte, parvis du musée
- Rembrandt Bugatti, (Milan, 1884-Paris, 1916), 61 sculptures dont :
- Panthère marchant, vers 1904, plâtre
- Eléphant blanc, 1907, bronze
- Girafes, 1907, plâtre
- Lion de Nubie, vers 1911, plâtre
- Deux lamas, 1911, bronze
- François Pompon, (Saulieu, 1855-Paris, 1933), 131 sculptures dont :
- Ours blanc, 1925, pierre de Lens[20]
- Ours blanc, 1920, ébauche en plâtre
- Ours blanc, 1927, bronze
- Hippopotame, 1918-1931, bronze
- Grue cendrée, 1920, bronze
- Chouette, 1923, bronze
- Grand cerf, 1929, plâtre
- Pierre Louis Rouillard, (Paris, 1820-1881)
- Cheval à la herse, 1878, fonte de fer, parvis du musée
- Antoine-Louis Barye, Napoleon Ier en empereur romain
- Pierre Louis Rouillard, Cheval à la herse, 1878
- Henri-Alfred Jacquemart, Rhinocéros, 1878, parvis du musée.
Retour au style
- Antoine Bourdelle (Montauban, 1861-Le Vésinet, 1929)*/
- Apollon, 1909, bronze doré
- Pénélope, (1907-1926), bronze
- La Force de la volonté, (1914-1915), bronze, parvis du musée
- La Victoire, (1914-1915), bronze, parvis du musée
- Héraklès archer, 1909, bronze et dorure, d'après la deuxième version de 1923, fondue par Eugène Rudier en 1924
- Baigneuse sur un rocher, bronze
- L’Offrande, bronze
- Albert Bartholomé (Thiverval, 1848-Paris, 1928)
- Buste de Federico Zandomenighi, peintre, 1890, plâtre
- Joseph Bernard (Vienne, 1866-Boulogne-Billancourt, 1931)
- Porteuse d’eau, 1912, bronze
- La Danse, 1911-1913, relief en marbre
- Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
- Eve à la pomme, (1899), bronze
- Baigneuse debout, (1900), bronze
- Méditerranée ou la Pensée, 1905-1927, marbre
- Île-de-France, 1925-1933, pierre
- Baigneuse aux bras relevés, 1900, bronze
- Le Désir, 1905-1907, relief en plomb
- L'Ile-de-France , 1925, pierre
- Antoine Bourdelle, Héraklès archer.
- Aristide Maillol, Eve à la pomme.
- Aristide Maillol, Baigneuse debout.
- Aristide Maillol, Jeunesse.
- Aristide Maillol, Méditerranée.
- Aristide Maillol, L'Ile-de-France.
Photographie
La collection de photographie du musée d'Orsay, qui a été entièrement constituée ex-nihilo à partir de la fin des années 1970, compte 45 003 œuvres fin 2020. Lorsque le projet de transformer l'ancienne gare d'Orsay en musée du XIXe siècle a été prise, aucun musée des beaux-arts en France ne possédait encore de section consacrée à la photographie.
Il est en effet apparu que cette invention majeure du XIXe siècle devait avoir sa place dans le futur musée[21].
Les œuvres de nombreux photographes sont ainsi conservées dans les collections du Musée d'Orsay, parmi lesquelles celles d'Hippolyte Bayard, Édouard Baldus, Christian Bérard, Louis-Jacques-Mandé Daguerre, Céline Laguarde, Félix Nadar, Nicéphore Niépce, Constant Alexandre Famin…
Depuis , la photographie des œuvres exposées dans le musée est autorisée, mais la prise de photo avec un flash ou un trépied n'est en revanche pas permise[22],[23].
Statut et direction
Le musée d'Orsay était un service à compétence nationale du ministère de la culture (Direction des Musées de France) jusqu'à sa transformation en établissement public administratif en 2004[24], au sein duquel est également regroupé le musée Hébert.
Jusque-là également service à compétence nationale, le musée de l'Orangerie est rattaché en mai 2010 à l'établissement public du musée d'Orsay : le nouveau nom est « établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie »[5],[25]. En 2021, le gouvernement ajoute à ce nom celui de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, mort l’année précédente[26], sans que cette décision ne modifie la dénomination des musées eux-mêmes[6].
La direction est assumée par le président du conseil d'administration, ce dernier étant chargé de voter le budget et de déterminer la politique de gestion (tarifs, emplois). Le conseil scientifique et la commission des acquisitions valident quant à eux la politique culturelle du musée[27].
Directeurs / présidents
- Jean Jenger : 1978-1986[28]
- Françoise Cachin : 1986-1994[29]
- Henri Loyrette : - [30]
- par intérim : Dominique Viéville : d'avril à [31]
- Serge Lemoine : - [32],[33],[34]
- Guy Cogeval : - [35],[36]
- Laurence des Cars : - [37]
- Christophe Leribault : depuis [38]
Expositions temporaires
Sociétés d'amis du Musée d'Orsay
Créée en 1980, la Société des Amis du Musée d’Orsay et de l'Orangerie est une association régie par la loi de 1901, reconnue d'utilité publique. Elle regroupe des amateurs d’art de la seconde moitié du XIXe siècle (1848-1914) et compte plus de 650 membres actifs. Elle a pour but d’enrichir les collections du Musée d’Orsay et de favoriser son rayonnement ainsi que celui du musée de l'Orangerie à travers le monde[40].
La Société des Amis apporte son soutien à :
- l’acquisition d’œuvres d’art en complétant les crédits du musée d'Orsay,
- l’achat d’œuvres pour le musée d'Orsay(plus de 2500 œuvres ont été acquises).
Elle encourage également les donateurs, héritiers ou collectionneurs, à faire don d’une œuvre ou d’un ensemble d’objets d’art au profit du musée. Par son action plus de 800 dons d’œuvres et ensembles d’objets d’Art sont entrés dans les collections du musée.
En 2009 a été créée la Société des American friends of the Musée d'Orsay[41]. Cette organisation caritative à but non lucratif, a pour vocation de promouvoir auprès du public américain la richesse et la connaissance des arts de la fin du XIXe siècle en soutenant les collections, les expositions et les programmes du Musée d'Orsay et du Musée de l’Orangerie, en particulier quand ces actions présentent un rapport direct avec les États-Unis. La société des AFMO compte à ce jour plus de 250 adhérents.
Les musées d'Orsay et de l'Orangerie ont créé le Cercle des Femmes Mécènes en [42]. Cette initiative unique en son genre est le fruit de la mobilisation de plus de 120 femmes et du soutien de 7 réseaux influents. Témoignant d'une volonté commune de mettre les femmes à l'honneur, le Cercle a pour but, via la généreuse contribution de particuliers ou d'entreprises, de financer des projets issus de la programmation des musées d'Orsay et de l'Orangerie, dédiés aux femmes. Il s'agit également de sensibiliser les acteurs économiques à différents enjeux autour de la place des femmes dans la société (parité, égalité professionnelle, éducation…) et de créer, sur le long terme, une véritable plateforme d'échanges de référence.
Les musées d'Orsay et de l'Orangerie et la Chambre de Commerce Italienne pour la France ont créé le Cercle Italien des Mécènes. Ce Cercle réunit des entreprises italiennes désireuses de soutenir les projets engagés par les musées. Cette fondation s'inscrit dans une relation étroite entre l'Italie et le musée d'Orsay.
Musées partenaires
Depuis 2009, le musée d'Orsay a signé quatre partenariats avec des musées en province, ce rôle de parrain est de bâtir un partenariat scientifique et d'obtenir plus facilement des prêts du musée.
- Musée des impressionnismes Giverny, (2009)
- Musée Bonnard, (2012)
- Musée Courbet, (2014)
- Musée de Pont-Aven, (2016)
Publications
Le Musée d'Orsay est également coéditeur d'ouvrages.
Bande dessinée
- Catherine Meurisse, Moderne Olympia, coéditions Futuropolis et Musée d'Orsay, 2014[43].L'ouvrage fait référence au célèbre tableau d'Édouard Manet de 1863 Olympia[44], conservé au Musée d'Orsay. Cet album est la première bande dessinée publiée par le Musée d'Orsay, autour du fonds de ses œuvres. Son coéditeur Futuropolis le mentionne aussi sur sa notice de l'album : « À l’instar de celle qui existe avec le Louvre, une nouvelle collection est initiée avec le musée d’Orsay, et c’est Catherine Meurisse qui l’inaugure[45] ».
Album
- Albert Lemant, Gustave dort, texte et illustrations, coédition Musée d'Orsay et éd. L'Atelier du poisson soluble, 2014 - album hommage à Gustave Doré[46]
Clip vidéo
- Museum (2020) de Marin Troude[47],[48]
Accessibilité
Le site est desservi par la gare du Musée d'Orsay (ligne C du RER) qui se trouve au sous-sol et par la station de métro Solférino (ligne 12) distante de 300 m. Il est possible d'accéder au Musée d'Orsay en Batobus par le Quai de Solférino.
Fréquentation
Millions de visiteurs par an[1] |
Notes et références
- Quelques chiffres, la fréquentation, site musee-orsay.fr.
- Au . La rubrique des 10 932 objets divers du catalogue en ligne inclut des documents d'archives comprenant de nombreux échantillons, photographies et dessins, anciens comme contemporains.
- Non compris les 414 peintures, esquisses et études du fonds d’atelier du peintre symboliste Alphonse Osbert.
- Charles Duplomb, La rue du Bac : monographie parisienne, J. Mersch (Paris), , 192 p. (lire en ligne).
- « Décret n° 2010-558 du 27 mai 2010 relatif à l’Établissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie » [PDF], sur musee-orsay.fr, (consulté le ).
- Philippe Baverel, « Paris : vrai faux changement de nom au musée d'Orsay », Le Parisien, (lire en ligne).
- Le musée du Louvre conserve une partie des fresques de Chassériau détachées du grand escalier, notamment dans les dernières salles du département des sculptures françaises.
- Statues devant le musée d'Orsay sur le site Paris 1900, consulté le 30 mars 2014.
- Ivres, ils endommagent un Monet TF1.
- Les nouveaux espaces du musée d'Orsay, ministère de la culture, 12 octobre 2011, site culture.gouv.fr.
- Rapport annuel d'activité 2018 de l'OPPIC, direction de la communication de l'OPPIC, juin 2019, p. 25, site oppic.fr.
- Deuxième donation Hays à la France, site musee-orsay.fr.
- « Odilon Redon. Le Char d'Apollon », sur musee-orsay.fr
- En incluant les 65 toiles de Gauguin, Van Gogh et Toulouse Lautrec.
- 5 670 œuvres de toutes catégories étaient en dépôt en province ou à l'étranger selon le rapport annuel d'activité 2018 du musée, p. 93.
- Lors d'une recherche des « peintures » d'un artiste dans le catalogue en ligne du musée, il y a lieu de déduire les quelques dépôts de collections particulières (Picasso), ainsi que la « désignation : dessin », car depuis 2010 certains dessins d'artistes sont conservés au musée d'Orsay et non plus seulement au Louvre.
- Les collections du département des arts graphiques du musée du Louvre, puis sélectionner le "Fonds", sur arts-graphiques.louvre.fr.
- 49 peintures en comptant tous les panneaux du paravent L'Éternel Été.
- « Vincent Van Gogh : L'Arlésienne en 1888 », sur www.musee-orsay.fr (consulté le ).
- Selon un nouvel exemplaire du plâtre original de 1922, « retravaillé en 1927-1928 » et aujourd'hui exposé au musée de l'Homme.
- Voir l'historique de la constitution de la collection de photographie sur le site officiel du musée d'Orsay.
- « Le musée d’Orsay autorise les photos... grâce à un tweet de Fleur Pellerin ? », sur metronews.fr/, (consulté le ).
- « Le musée d'Orsay interdisait les photos... jusqu'à Fleur Pellerin », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Décret reproduit sur le site du musée d'Orsay.
- Article du site Artclair.
- « Dénomination de l'Etablissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie - Valéry Giscard d'Estaing : Communiqué de presse du ministère de la culture », sur gouvernement.fr, .
- Statut sur le site du musée d'Orsay.
- Arrêté du ministre de la culture et de la communication en date du , publié au Journal officiel de la République française le (nomination du directeur de l’établissement public du musée du XIXe siècle à compter du ).
- Décret du 15 mars 1986 portant nomination du directeur du musée d'Orsay.
- Décret du 12 août 1994 portant nomination du directeur du musée d'Orsay.
- Arrêté du 9 avril 2001 portant nomination par intérim du directeur du musée d'Orsay.
- Décret du 26 novembre 2001 portant nomination du directeur du musée d'Orsay.
- Décret du 26 mai 2004 portant nomination du président de l'Établissement public du musée d'Orsay.
- Décret du 5 juillet 2007 portant nomination du président de l'Établissement public du musée d'Orsay - M. Lemoine (Serge).
- Décret du 28 janvier 2008 portant nomination du président de l'Établissement public du musée d'Orsay - M. Cogeval (Guy).
- Décret du 15 mars 2013 portant nomination du président de l'Établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie - M. Cogeval (Guy).
- « Laurence Des Cars à Orsay : la nouvelle présidente, c'est elle ! », sur France Culture, (consulté le ).
- « Christophe Leribault prend la tête du Musée d'Orsay », sur LEFIGARO (consulté le )
- Le modèle noir de Géricault à Matisse exposition, Divento.comMusée d'Orsay
- « La SAMO », sur http://www.amis-musee-orsay.org (consulté le ).
- (en-US) AFMO, « News & Events - AFMO », sur AFMO (consulté le ).
- « Musée d'Orsay: Engagez-vous ! Rejoignez le Cercle des Femmes Mécènes ! », sur www.musee-orsay.fr (consulté le ).
- Notice de l'ouvrage, sur le site du Musée d'Orsay.
- « La bédéthèque idéale #46 : “Moderne Olympia”, une fantaisie picturale de Catherine Meurisse », article journalTélérama, du 26/03/2014.
- Fiche de l'album sur le site de son coéditeur Futuropolis..
- L'ouvrage, sur le site du Musée d'Orsay..
- « « Museum », la rencontre poétique entre un skateur et une danseuse au Louvre et au musée d'Orsay », sur L'Équipe (consulté le )
- « Les musées de Paris ouvrent leurs portes au skate et à la danse », sur Stratégies, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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