Pierre Puvis de Chavannes
Pierre Cécile Puvis de Chavannes, né à Lyon le et mort à Paris le , est un peintre français.
Pour les articles homonymes, voir Chavannes.
Il est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle.
Pierre Cécile Puvis de Chavannes a été l'un des fondateurs de la nouvelle Société nationale des beaux-arts en 1890[1],[2].
Biographie
Famille
La famille Puvis de Chavannes est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bourgogne. Elle a conservé le nom de sa terre de Chavannes[3]. Elle est issue de Michel Puvy 1620-1614), vigneron, bourgeois de Cuiseaux, (Saône-et-Loire). Thaurin Puvy (1652-1700), échevin de Cuiseaux, était huissier royal, sergent royal ordinaire de Cuiseaux. Pierre Puvis (1697-1754), était lieutenant du Bailliage de Cuiseaux. Claude-Louis Puvis de Chavannes (1729-1801), était avocat au Parlement de Bourgogne. César Puvis de Chavannes (1785-1843), polytechnicien (X 1809), était ingénieur en chef des Mines.
Jeunesse et formation
Pierre Puvis de Chavannes est né le à Lyon. Il est le fils de Marie Julien César Puvis, ingénieur des mines à Lyon, et de Marguerite Guyot, fille d'un négociant[4].
Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès d'Henry Scheffer. Il fait ensuite un second séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue).
Un peintre allégorique
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis en 1880 par Pro Patria Ludus[N 1].
Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique, dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. Ses œuvres sont conservées au musée de Picardie d'Amiens, dont la peinture murale Pro Patria Ludus (Jeunes Picards s'exerçant à la lance)[5].
- Pro Patria Ludus (Jeunes Picards s'exerçant à la lance), 1882.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856[N 2], sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.
Il meurt le à 18 heures, trois mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène en son domicile dans le 17e arrondissement de Paris au no 89 avenue de Villiers[6]. Il est enterré au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine[7].
En ce qui concerne l'appréciation de l'œuvre de sa vie, Puvis de Chavannes n'a jamais été bien compris par ses contemporains. Au début de sa carrière, la critique d'art était divisée en deux camps. Adoré des idéalistes, il était méprisé par les partisans des réalistes. Ce n'est qu'avec l'avènement du symbolisme que ces deux camps se sont unis, mais sans parvenir à une appréciation convaincante du peintre. La recherche actuelle a hérité de cette contradiction de la critique d'art et n'offre donc toujours pas une présentation convaincante de l'art de Puvis de Chavannes.[8]
1824. Naissance à Lyon, le .
1844. 20 ans. Il prépare l’École polytechnique, entre à l'École de droit.
1846. 22 ans. Il se destine à la peinture - Chez Henri Scheffer.
1847. 23 ans. Voyage en Italie avec Baudron de Vermeron.
1850. 26 ans. À l'atelier de Thomas Couture, puis d’Eugène Delacroix.
1851. 27 ans. Il se fixe place Pigalle. - Premier Salon.
1854. 30 ans. Première peinture décorative : Retour de chasse, pour la maison de campagne de son frère.
1858. 34 ans. Christ-aux-outrages (ou Christ au prétoire), visible en l'église de Champagnat (Saône-et-Loire)[9].
1861. 37 ans. Le musée de Picardie d'Amiens : La Paix et la Guerre.
1863. 39 ans. Le musée de Picardie d'Amiens : Le Travail et le Repos.
1867. 43 ans. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
1870. 46 ans. La Décollation de saint Jean-Baptiste.
1872. 48 ans. Membre du jury du Salon de Peinture.
1875. 52 ans. La décoration du Panthéon : L'Enfance de sainte Geneviève.
1877. 53 ans. Il est nommé officier de la Légion d'honneur.
1884. 60 ans. Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses.
1887. 63 ans. La Sorbonne.
1889. 65 ans. L’hôtel de ville de Paris - Il est promu commandeur de la Légion d'honneur.
1890. 66 ans. Fondation, avec Meissonnier et Rodin, de la Société nationale des beaux-arts. Il refuse d'exposer à Berlin.
1894. 70 ans. Il décore la Bibliothèque de Boston.
1895. 71 ans. Banquet le . Album offert par les poètes.
1897. 73 ans. Mariage avec la princesse Marie Cantacuzène. Il se fixe avenue de Villiers, 89.
1898. 74 ans. Mort, le , à Paris.
- Source : Léon Riotor, Puvis de Chavannes, Librairie Larousse, s.d. [1914].
Iconographie
- Autoportrait (1887), Florence, corridor de Vasari.
- Auguste Rodin, Pierre Puvis de Chavannes, (buste de face), (1891), musée des Beaux-Arts de Lyon.
- Marcellin Desboutin, Puvis de Chavannes (1895), pointe-sèche.
- Léopold Flameng, Puvis de Chavannes, gravure d'après Léon Bonnat.
Liste des œuvres principales
- Jeune Noir à l'épée, 1850, huile sur toile, 105 × 73 cm, Paris, musée d'Orsay.
- Le Marchand de tortues, 1854, huile sur toile, 89 × 118 cm, Paris, musée d'Orsay.
- Saint-Sébastien, 1854, huile sur toile, 61,5 × 51 cm, Paris, musée d'Orsay.
- La Madeleine, 1857, musée des beaux-arts d'Angers[10].
- Christ-aux-outrages ou Christ au prétoire, 1858, église de Champagnat (Saône-et-Loire)[11], tableau classé au titre des monuments historiques en 1978.
- Retour de Chasse, 1859, 345 × 295 cm, Marseille, musée des beaux-arts de Marseille (inv. 214).
- Décoration du musée de Picardie à Amiens :
- escalier d'honneur :
- Pro Patria Ludus (1882) spécialement conçue pour l'escalier d'honneur du musée ;
- Le Repos, 1862 ;
- Le Travail, 1863 ;
- Ave Picardia Nutrix, 1865 ;
- L'Étude ;
- La Contemplation ;
- galerie d'honneur du premier étage :
- Concordia, 1861 ;
- Bellum, 1861 ;
- La Fileuse ;
- Le Moissonneur ;
- escalier d'honneur :
- L'Automne, 1865, huile sur toile, 105 × 150 cm, Cologne, Wallraf-Richartz Museum.
- L'Automne, 1865, huile sur toile, 285 × 226 cm, Lyon, musée des beaux-arts (Inv. A2963).
- Décoration du salon de l'hôtel parisien de Claude Vignon :
- L'Histoire, 1866, huile sur toile, 271 × 153,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 A) ;
- La Vigilance, 1866, huile sur toile, 271,4 × 104 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 B) ;
- Le Recueillement, 1866, huile sur toile, 271 × 104 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. MNR 973 C) ;
- La Fantaisie, 1866, huile sur toile, Kurashiki, musée d'art Ōhara.
- Le Sommeil, 1867, huile sur toile, 381 × 600 cm, Lille, palais des beaux-arts.
- Décoration du palais Longchamp à Marseille, commandée en 1867 par la Ville de Marseille :
- Marseille, colonie grecque, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm (inv. 884) ;
- Marseille, porte de l'Orient, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm (inv. 885).
- La Décollation de saint Jean-Baptiste, vers 1869, huile sur toile, Londres, National Gallery.
- Le Travail (1863), Amiens, musée de Picardie.
- L'Automne (1865), Cologne, Wallraf-Richartz Museum.
- Le Sommeil (1867), palais des beaux-arts de Lille.
- Marseille, colonie grecque (1869), musée des beaux-arts de Marseille.
- Marie Madeleine au désert (1869), Francfort-sur-le-Main, musée Städel.
- La Décollation de saint Jean-Baptiste (vers 1869), Londres, National Gallery.
- Le Ballon, 1870, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 1987 21)[N 3].
- Le Pigeon, 1871, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 1897 22)[N 4].
- Vue sur le château de Versailles et l'Orangerie, 1871, huile sur toile, 32,5 × 46,3 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 2003 12).
- L'Espérance, 1871-1872, huile sur toile, 70,5 × 82 cm, Paris, musée d'Orsay.
- La Mort et les jeunes filles, 1872, huile sur toile, 146 × 105 cm, Williamstown, Clark Art Institute[12].
- décoration de l'hôtel de ville de Poitiers, 1874 :
- Charles Martel sauvant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins, 1874 ;
- Sainte Radegonde écoutant une lecture du poète Fortunat, 1874.
- Jeunes Filles au bord de la mer, 1879, huile sur toile, 205,4 × 156 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. 1970 34)[13].
- Vie de sainte Geneviève, 1879, Fogg Art Museum, Cambridge.
- Le Pigeon (1871), Paris, musée d'Orsay.
- L'Espérance (1872), Paris, musée d'Orsay.
- La Mort et les jeunes filles (1872), Williamstown, Clark Art Institute.
- Le Pauvre Pêcheur, 1881, huile sur toile, 154,7 × 192,5 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 506).
- Pro Patria Ludus, 1882, Amiens, musée de Picardie.
- Le Doux Pays, 1882, 230 × 428 cm, Bayonne, musée Bonnat-Helleu.
- La Toilette, 1883, huile sur toile, 74,5 × 62,7 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 3692).
- Le Rêve, 1883, huile sur toile, 82 × 102 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 1685).
- Portrait de Marie Cantacuzène, 1883, huile sur toile, Lyon, musée des beaux-arts.
- Décoration pour le palais des Arts, commandée en 1883 par la Ville de Lyon :
- Le Bois sacré cher aux arts et aux muses, 1884, huile sur toile, 460 × 1 040 cm (Inv. B355) ;
- Vision antique, 1885, huile sur toile, 460 × 578 cm (Inv. B356) ;
- Inspiration chrétienne, 1885, huile sur toile.
- Femme sur la plage, 1887, huile sur toile, 75 × 75 cm, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
- Autoportrait, 1887, huile sur toile, Florence, Corridor de Vasari.
- La Jeune Mère ou la Charité, vers 1887, huile sur toile, 56 × 47 cm, Paris, musée d'Orsay (Inv. RF 2003 4).
- Décor du grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris : Le Bois sacré, 1884-1889, huile sur toile.
- Le Pauvre Pêcheur (1881), Paris, musée d'Orsay.
- Fille à la plage (1882), Munich, Neue Pinakothek.
- Le Rêve (1883), Paris, musée d'Orsay.
- Portrait de Marie Cantacuzène (1883), musée des beaux-arts de Lyon.
- Femme sur la plage (1887), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
- Inter artes et naturam, 1890, Rouen, musée des beaux-arts.
- Les Baigneuses, vers 1890, huile sur toile, 55,4 × 35,5 cm, Toronto, musée des beaux-arts de l'Ontario.
- Décoration de l'hôtel de ville de Paris :
- L'Été, 1891, huile sur toile, 150 × 232 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art ;
- L'Hiver, 1891-1892.
- La Gardeuse de chèvres, 1893, huile sur toile, 86 × 54 cm, Mâcon, musée des Ursulines (Inv. A.1037).
- Décoration de la bibliothèque publique de Boston :
- Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière, 1894-1896 ;
- Homère (la Poésie épique), 1896, huile sur toile, 126 × 62 cm, Boston, musée des beaux-arts ;
- Orphée, 1896, huile sur toile, 67 × 46,5 cm, Oslo, Nasjonalgalleriet.
- La Madeleine, 1897, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, musée des beaux-arts de Budapest.
- Décoration du Panthéon de Paris, Vie de sainte Geneviève, 1898 :
- Sainte Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie, 1898.
- L'Été (1891), Cleveland, Cleveland Museum of Art.
- La Madeleine (1897), musée des beaux-arts de Budapest.
- Sainte Geneviève veillant sur Paris (1898), Panthéon de Paris.
Élèves
- Anna Kirstine Ancher
- Paul Baudoüin (1844-1931), dès 1874
- Paul Bocquet (1866-1947)
- Charles Cottet
- Adrien Karbowsky
- Marcel Paul Meys
- Lucien Hector Monod
- Frédéric Montenard (1849-1926)
- Maria Wiik
- François Zbinden (1871-1931)
Expositions
- 1850[Quand ?] : Expositions universelles.[Lesquelles ?]
- 1861 : 2e médaille pour La Guerre et La Paix à l'Exposition universelle.
- 1867 : 3e classe à l'Exposition universelle.
- 1887 : National Academy of Design, New York.
- 2002 : palais Grassi, Venise.
- 2005-2006 : musée de Picardie, Amiens.
- 2014 : exposition d'aquarelles et de lavis, Biennale des arts de Cuiseaux[14].
- 2019 : Le modèle noir de Géricault à Matisse[15], Exposition organisée par les musées d'Orsay et de l'Orangerie, Paris, The Miriam and Ira D. Wallach Art Gallery, Université Columbia, New York, et le Mémorial ACTe, Pointe-à-Pitre, avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.
Le prix Puvis-de-Chavannes
Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et consiste en une rétrospective de l'œuvre du lauréat à Paris au Carrousel du Louvre lors de la tenue du Salon de la Société nationale des beaux-arts suivant. Ont notamment reçu ce prix les artistes :
- Georges Gobo (1933)
- Willem van Hasselt (1941)
- Jean-Gabriel Domergue (1944)
- Tristan Klingsor (1952)
- Georges Delplanque (1957)
- Albert Decaris (1957)
- Jean Picart le Doux (1958)
- Louis Chervin (1959)
- Georges Joubin (1960)
- Constant Le Breton (1961)
- Gustave Hervigo (1962)
- Maurice Boitel (1963)
- Anne-Marie Joly (1964)
- Jean-Marie Baumel (1965)
- Pierre Gaillardot (1966)
- Jean Rigaud (1967)
- Pierre-Henry (1968)
- Louis Vuillermoz (1969)
- Daniel du Janerand (1970)
- Jean-Pierre Alaux (1971),
- Jean Navarre (1973)
- Jean Monneret (1975)
- Maurice Buffet (1977)
- Angel-Péres (1979)
- Jean Baudet (1981)
- Rodolphe Caillaux (1983)
- Frédéric Menguy (1985)
- André Hambourg (1987)
- Gaston Sébire (1991)
- Jean Cluseau-Lanauve (1993)
- Roger Grellet (2000)
- François Bellec (2001)
- Kojiro Akagi (2002)
- Paul Ambille (2003)
- Nadine Le Prince (2004)
- Michel King (2005)
- Paul Collomb (2006)
- Guy Perron (2007)
- Jacques Léonard (2008)
- Bernardino Toppi (2009)
- André Duret (2010)
- Catherine Sévérac[16] (2011)
- Alain Bonnefoy (2012)
- André Abram (2013)
- Nina Tescar (2014)
- Cécile Bisciglia[17] (2015)
- Davide Galbiati[18] (2016)
- Decktwo[19] (2017).
Postérité
Le Comité Pierre Puvis de Chavannes[20] est le détenteur du droit moral de l'artiste et est habilité, sans exclusivité, à délivrer des certificats d’authenticité concernant les œuvres réalisées par ce peintre.
Notes et références
Notes
- Peinture récompensée par une médaille d'honneur au Salon de peinture et de sculpture de Paris de 1882.
- Ils se marient, 42 ans plus tard, en 1898, quelques mois avant leurs morts respectives.
- En lettres d'or sur le cadre : « LA VILLE DE PARIS INVESTIE CONFIE A L'AIR SON APPEL A LA FRANCE ».
- En lettres d'or sur le cadre : « ECHAPPE A LA SERRE ENNEMIE LE MESSAGE ATTENDU EXALTE LE CŒUR DE LA FIERE CITE ».
Références
- Histoire de la Société nationale des Beaux-Arts sur salondesbeauxarts.com.
- Carolus Duran, Des amitiés modernes
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.659.
- Le nom « Puvis de Chavannes » a été autorisé par jugement en juillet 1859 (Certifificat de naissance, en page 4 sur la base Léonore, cote L2242014).
- Le livre d'or du Salon de peinture et de sculpture (1882) Georges Lafenestre, Librairie des bibliophiles, Paris, 1882
- Archives de Paris 17e, acte de décès no 2150, année 1898 (vue 21/29)
- Le site Cimetières de France et d'ailleurs.
- (de) Manuel Mayer, Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Heidelberg, ART Dok Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften Universität Heidelberg, , 202 p. (lire en ligne)
- Source : Raymond Oursel, Le pays de Cuiseaux, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 10 (juin 1971), pp. 17-20.
- patrimoine-histoire.fr.
- Raymond Oursel, « Le pays de Cuiseaux », Images de Saône-et-Loire, n° 10, juin 1971, pp. 17-20.
- (en) « Museum / Collections / Death and the Maidens », sur www.clarkart.edu (consulté le ).
- L'histoire par l'image.
- Biennale de Cuiseaux.
- catherineseverac.fr.
- biscigliacecile.com.
- davidegalbiati.com.
- decktwo.com
- comitepierrepuvisdechavannes.com
Annexes
Bibliographie
- Manuel Mayer: Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Hrsg.: ART Dok, Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften der Universität Heidelberg. Heidelberg 2020. http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/7008/7/Mayer_Die_ertraeumte_Kunst_Pierre_Puvis_de_Chavannes_2020.pdf
- Joachim Kaak Unzeitgemäßes – Puvis de Chavannes in der Boston Public Library, Sieveking Verlag, München Oktober 2014, (ISBN 978-3-944874-13-5).
- Arcadia by the shore : the mythic world of Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Bunkamura Museum of Art (Tokyo) vom 2. Januar bis 9. März 2014 und des Shimane Art Museum (Matsue) vom 20. März bis 16. Juni 2014, hg. v. Aimée Brown-Price, with contribution by Bertrand Puvis de Chavannes, Tokyo/Matsue 2014.
- Aimée Brown-Price Pierre Puvis de Chavannes, 2 Bde., New Haven/London 2010.
- Kerstin Thomas: Welt und Stimmung bei Puvis de Chavannes, Seurat und Gauguin. In: Passagen/Passages Deutsches Forum für Kunstgeschichte, hrsg. von Andreas Beyer, Berlin/München 2010.
- Puvis de Chavannes. Une voie singulière au siècle de l'Impressionnisme, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung im Musée de Picardie zu Amiens vom 5. November 2005 bis 12. März 2006, hg.v. Matthieu Pinette, Amiens 2005.
- Jennifer L. Shaw Dream States. Puvis de Chavannes, Modernism, and the Fantasy of France, New Haven/London 2002.
- From Puvis de Chavannes to Matisse and Picasso: toward modern art, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Palazzo Grassi (Venedig), hg.v. Serge Lemoine et al., Venedig 2002.
- Puvis de Chavannes au musée des Beaux-Arts de Lyon, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Musée des Beaux-Arts zu Lyon vom 1. Oktober bis 6. Dezember 1998, hg. v. Dominique Brachlianoff, Lyon 1998.
- Brian Petrie Puvis de Chavannes, Aldershot/Vermont 1997.
- Pierre Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Van Gogh Museums zu Amsterdam vom 25. Februar bis zum 29. , Aimée Brown Price (Hg.), Zwolle 1994.
- Dictionnaire de la peinture française, Librairie Larousse, 1989, Überarbeitete Ausgabe von 1991, Paris, (ISBN 2-03-740011-X).
- Stefan Germer Historizität und Autonomie. Studien zu Wandbildern im Frankreich des 19. Jahrhunderts. Ingres, Chassériau, Chenavard und Puvis de Chavannes, in: Studien zur Kunstgeschichte, Band 47, Hildesheim/Zürich/New York 1988.
- Puvis de Chavannes. 1824–1898, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Grand Palais (Paris) vom 26. November 1976 bis zum 14. Februar 1977 und der Galerie nationale du Canada (Ottawa) vom 18. März bis zum 1. , Secrétariat d'État à la Culture und Éditions des Musées Nationaux unter generalkommissionarischer Leitung von Louise d'Argencourt (Ottawa) und Jacques Foucart (Paris) (Hg.), Paris 1976 / in der englischen Übersetzung vorgelegt von The National Gallery of Canada, Ottawa 1977.
- Puvis de Chavannes and The Modern Tradition, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung der Art Gallery of Ontario vom 24. Oktober bis zum 30. November 1975, hg. v. Richard J. Wattenmaker, Toronto/Ontario 1975.
- Joseph Ishikawa Moderne Malgré Lui: The Phenomenon of Puvis de Chavannes, Art Journal 27:4, Sommer 1968.
- Robert Goldwater Puvis de Chavannes. Some Reasons for a Reputation, Art Bulletin 28, März 1946.
- René Jullian L'Oeuvre de jeunesse de Puvis de Chavannes, Gazette des beaux-arts, November 1938.
- René-Jean, Puvis de Chavannes, Paris, Félix Alcan, 1914.
- Bona Dominique, Berthe Morisot Paris, Librairie générale française, 2012 (a/p. 167).
- Sous la direction d'Henry Roujon, « Puvis de Chavannes », dans Les Peintres illustres no 27, Paris, Pierre Lafitte éd., 1914.
- Henry Marcel, La peinture française au XIXe siècle, Paris, Alcide Picard & Kaan, (lire en ligne), p. 254.
- Russell T. Clement Four french Symbolists. A Sourcebook on Pierre Puvis de Chavannes, Gustave Moreau, Odilon Redon, and Maurice Denis, Westport/London 1996.
Article connexe
Liens externes
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