Georges Lafenestre

Georges Lafenestre est un poète, critique d'art et historien de l'art français né le à Orléans (Loiret) et mort le à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine)[Note 1].

Biographie

Collège de France. M. le professeur Lafenestre, membre de l'Institut (Bibliothèque de la Sorbonne, NuBIS).

Georges Lafenestre fait carrière dans l'administration des Beaux-Arts, conservateur au musée du Louvre, membre de l'Institut, il va constituer une importante collection de photographies d'art italien qu'il va léguer à la bibliothèque de l'Institut, constituant 21 Tomes folio Rodochanachi 95. Il épouse Mme Samuel Bénédite née Isabelle Lisbonne, mère de Georges Bénédite et de Léonce Bénédite, qui seront donc élevés par leur beau-père. Ils auront un fils, Pierre Lafenstre. Ami du bibliothécaire de l'Arsenal Jose Maria de Heredia, il est reçu dans ces lieux en compagnie de des Essarts, Sully Prudhomme, Henri de Régnier, Barrès, Colette et son premier mari Henry Gauthier-Villars, ainsi que Pierre Louÿs ; c'est le berceau des romantiques et des parnassiens. Selon Jules Tellier, « ses œuvres procèdent de Leconte de Lisle. Sa langue et d'une pureté classique, versificateur d'une grande habileté. Paysagiste il fait songer à André Theuriet ».

Publications

Sépultures des familles de Georges Lafenestre et de Georges Bénédite au cimetière de Bourg-la-Reine (dans la division 3).
  • Les Espérances, 1864.
  • Le Parnasse contemporain II (recueil collectif), 1869-1871.
  • 1874 - Idylles et Chansons, 1874.
  • Le Plongeur.
  • Chanson (recueil collectif).
  • Le Vieux Barbizon. Souvenirs de jeunesse d'un paysagiste, 1875.
  • Le Parnasse contemporain III, 1876.
  • Juillet (recueil collectif).
  • Hymne.
  • Les Pigeons de Saint-Marc.
  • Dieux Mourants.
  • L'Ébauche.
  • Chateaubriand, Hachette, 1882.
  • Maîtres anciens. Études d'histoire et d'art (sculpture italienne, peinture milanaise), éditions Loones, 1882.
  • Le livre d'or du Salon de peinture et de sculpture, Librairie des bibliophiles, Paris, 1882[1].
  • La vie et l'œuvre de Titien, 1886.
  • Le Salon de 1886, la peinture, la sculpture (extrait de la Revue des deux Mondes), 1886.
  • La Peinture italienne, tome 1 : Depuis les origines jusqu'à la fin du XVe siècle, A. Quentin, 1885 ; Alcide Picard, 1886.
  • Poésies de 1864 à 1874, Lemerre, 1889.
  • La Fontaine, Hachette, 1895.
  • Artistes et Amateurs.
  • Orléans, 1900.
  • La peinture en Europe, Le Louvre (avec Eugène Richtenberger), Libraires-Imprimeries Réunies, s. d., c. 1900
  • La peinture en Europe, Venise (avec Eugène Richtenberger), 1900.
  • La peinture en Europe, la Belgique, 1900.
  • Rome, les musées, les collections particulières, les palais, chez l'auteur, 1905.
  • 1904, L'Inconnu, 1904.
  • Molière, Hachette, 1908.

Œuvres numérisées par Gallica

Notes et références

Notes

  1. À son domicile au 5, avenue du Lycée Lakanal.

Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Portail de la France
  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de la poésie
  • Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.