Tromborn

Tromborn (prononcé en français [tʁɔ̃bɔʁn]) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Tromborn

L'église de la « Translation de Saint-Éloi » est une église filiale de la paroisse d'Odenhoven.
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Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes Houve-Pays Boulageois
Maire
Mandat
Gabriel Armand Contelly
2020-2026
Code postal 57320
Code commune 57681
Démographie
Gentilé Trombornois, Trombornoise
Population
municipale
343 hab. (2018 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 28″ nord, 6° 35′ 16″ est
Altitude Min. 305 m
Max. 385 m
Superficie 6,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bouzonville
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Tromborn
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Tromborn
Géolocalisation sur la carte : France
Tromborn
Géolocalisation sur la carte : France
Tromborn
Liens
Site web mairie-tromborn.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune située à proximité de la frontière franco-allemande se trouve au cente du triangle formé par les communes de Bouzonville, Boulay-Moselle et Creutzwald. Située à 32 km de la ville de Metz, 16 km de Sarrelouis et 11 km de Boulay, elle est nichée sur le plateau qui jouxte le Pays de Nied et le Warndt, offrant un panorama sur toute la vallée de la Nied, celle de la Bisten et le bassin de la Sarre[1]. Sur les hauteurs du village s'offre une vue qui s’étend au-delà du pays Messin[2] avec de simples jumelles tandis que le massif des Vosges situé à environ 100 km s’observe par temps clair avec une longue-vue ou un téléobjectif. À vol d'oiseau, les villes frontalières les plus proches de Tromborn sont Felsberg (Sarre) en Allemagne à km, Schengen au Luxembourg à 30 km, Athus en Belgique à 65 km et Bâle en Suisse à 200 km.

    Situation de Tromborn par rapport à des villes connues[3] :
    Lille
    à 300 kilomètres
    Maastricht
    aux Pays-Bas
    à 180 kilomètres
    Francfort
    en Allemagne
    à 175 kilomètres
    Paris
    à 300 kilomètres
    Nuremberg
    en Allemagne
    à 330 kilomètres
    Dijon
    en Côte-d'Or
    à 245 kilomètres
    Bâle
    en Suisse
    à 200 kilomètres
    Munich
    en Allemagne
    à 380 kilomètres

    Le village se situe dans l'axe européen Bruxelles / Strasbourg, la direction sud-ouest correspond à la diagonale des faibles densités et à la diagonale continentale.

    Communes limitrophes

    Les distances entre Tromborn et les chefs-lieux suivants sont exprimées en kilomètres par la route :

    1. Bouzonville à 7 km ;
    2. Falck à 7 km ;
    3. Überherrn à 10 km ;
    4. Boulay à 11 km ;
    5. Creutzwald à 15 km ;
    6. Sarrelouis à 16 km ;
    7. Saint-Avold à 25 km ;
    8. Metz (préfecture) à 32 km ;
    9. Thionville à 36 km ;
    10. Sarrebruck à 38 km ;
    11. Forbach (sous-préfecture) à 40 km ;
    12. Nancy à 91 km ;
    13. Luxembourg à 119 km ;
    14. Francfort à 220 km ;
    15. Paris (capitale) à 366 km.

    Relief

    Le plateau sur lequel est bâti le village s’allonge dans la direction nord - nord-ouest vers le sud - sud-ouest, il présente une pente très forte vers l’est - sud-est et s’abaisse au contraire en pente beaucoup plus douce vers Bouzonville dans la direction de l’ouest -sud-ouest[4]. Ce relief du plateau lorrain mesure environ km de largeur (sud-ouest/nord-est), 4,5 km de longueur (sud-est/nord-ouest)[5] et présente une amplitude altimétrique de 150 m[6] faisant de lui l'un des principaux points culminants du Pays de Nied[1],[Note 1].

    Géologie

    Tromborn

    Cliquer sur l'image pour obtenir la légende
    de cette carte hydrogéologique de la Lorraine.

    « Les couches supérieures du grès bigarré que nous voyons depuis Dalem, au sud-est du plateau de Tromborn laissent place un sol schisteux, verdâtre et rouge, contenant des veines d’un gypse blanc fibreux (pierre à plâtre). Ce sol se distingue également par la présence d’une grande quantité de minéraux de type mica que l’on trouve habituellement dans les couches supérieures du grès bigarré. On distingue les couches de plus en plus élevées de cette formation calcaire ordinaire, comportant ses fossiles habituels (ammonites, moules et divers organismes marins). Dans la direction du nord-ouest, vers Bouzonville, on distingue nettement l’inclinaison des couches du muschelkalk. Puis, au pied du plateau, apparaissent de nouvelles formations en schiste. »

     Armand Dufrénoy et Léonce Elie de Beaumont, inspecteurs généraux des mines, 1847[4].

    Sous l’actuel château d’eau du village se trouve une couche du Dévonien moyen datée d’environ 380 Ma[7].

    Le système de strates décrit par Philippe Louis Voltz[8] qui passa à Tromborn il y a 199 ans :

    1. Calcaire argileux tendre et blanc, entouré d'un calcaire cristallin à grain ;
    2. Marnes en schiste grises ;
    3. Marnes rouges et vertes ;
    4. Gypse inférieur du grès bigarré ;
    5. Grès à ciment de marne rouge ;
    6. Grès jaunâtre à ciment argileux et calcaire ;
    7. Calcaire argileux ;
    8. Calcaire à grain fin, argileux, à effervescence lente.

    En 1868, on note la présence de minerais de fer dans le muschelkalk de la côte de Tromborn[9]. La richesse du sous-sol en houille (sous la nappe phréatique et la couche du Permien) a engendré une activité minière souterraine du milieu du XIXe siècle jusqu'en .

    Hydrographie

    L'eau joue un rôle important dans l'origine toponymique du village, 4 masses d'eau des bassins versants Nieds et Bassin Houiller imprègnent son sous-sol[10] :

    • la Bisten[11], affluente de la Halsbach s'écoule vers Rémering[12] (55 % de la surface de la commune située sur la masse d'eau) ;
    • l'Ihnerbach[13], affluent de la Dumbach s'écoule vers Oberdorff et Villing (32 %) ;
    • l'Ohligbach[14], affluent de la Leschbach s'écoule vers Brettnach et Alzing (10 %) ;
    • le ruisseau d'Ottonville[15], à cheval sur calcaire et grès[16] s'écoule vers Téterchen (3 %).

    Tromborn est desservie en eau potable par les quatre forages de Dalem et celui de Téterchen qui ont une capacité de production maximale de 200 m3/h. L’eau captée passe par la station de traitement de Téterchen qui la déferrise et la désinfecte avant de la refouler vers les réservoirs de Tromborn et Téterchen d’où elle est ensuite distribuée. Le syndicat intercommunal[Note 2] produit en 2017 un volume d'eau de l'ordre de 670 000 m3 (21 litres/s) qu'il livre à ses 22 communes adhérentes (13 620 habitants) à travers son réseau long de plus de 200 km, ce qui représente une consommation moyenne de 134 litres/habitant chaque jour[17].

    L'eau brute provient de la nappe profonde des grès du Trias inférieur située à environ 200 m de profondeur[18] qui est un réservoir d'eau naturel composé d'une couche de roche faite de sables compactés (les grès) dont les interstices sont remplis d’eau[18]. Cette eau potable et naturellement protégée de la pollution de surface par des couches d'argiles imperméables et de roches[18] circule lentement (moins de 25 m par an[19]) du sud vers le nord (des Vosges vers la Sarre) et du sud-ouest vers le nord-est (de la Meuse vers le nord de la Moselle) depuis plus de 5 000 ans[18].

    Le village dispose d'une fontaine reconstruite en 1996 sur la place du même nom et d'un château d'eau d'une capacité de 200 m3[20] représentant 1,7 m3/foyer.

    Données météorologiques 2011[21]Janv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Année
    Températures moyennes (°C) 3,5 4,1 8,1 13,4 15,5 18,3 17,5 19,0 15,2 11,3 7,1 5,4 11,5
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm)[Note 3] 64 58 63 53 69 72 61 62 60 63 67 73 63,75

    Climat

    Le climat tempéré / océanique [22] (climat Cfb dans la classification de Köppen) à légère tendance montagnarde du village est caractérisé par des hivers rigoureux[Note 4] et des étés relativement chauds et secs avec un vent variable et persistant. Compte tenu de sa position sur un plateau[5], la commune est soumise à des vents persistants de type Niederwind (vosgiens) qui ont une vitesse moyenne de 20 km/h[23]. Les vents tempétueux sont exceptionnels mais occasionnent parfois des dégâts sur les toits et les arbres. Le village subit des inondations et coulées de boue au printemps 1983 ainsi qu'à l'hiver 1999, date à laquelle il a également subit des mouvements de terrain [24].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Tromborn[Note 3],[21] 1766765392351
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Les températures moyennes enregistrées dans la commune vont de 0,6 °C en janvier à 17,5 °C en juillet pour une moyenne annuelle de 9,1 °C[25]. À Tromborn, une surface couverte de cellules photovoltaïques de manière optimale reçoit une irradiation de 3,54 kWh/m2 sur l'année[25].

    Voies de communication et transports

    Le village se situe aux kilomètres 32 et 33 de la route départementale 954 qui s’étend d’ouest en est de Metz (km 0) à Sarrelouis (km 38), en passant par Boulay-Moselle (km 21). Des routes relient les communes limitrophes de Dalem, Rémering, Villing, Oberdorff, Brettnach et Téterchen au plateau trombornois. La commune dispose d'un arrêt de bus situé en face de l'église notamment desservi par une ligne qui va tous les mardis matins à Bouzonville[26], les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Bouzonville à km, de Saint-Avold à 27 km et Metz à 36 km. L'accès au réseau autoroutier français peut se faire à 16 km sur l' A4 par la Porte de Boulay-Moselle (no 38), quant au réseau autoroutier allemand, il est accessible à km via l'échangeur de Sarrelouis sur l'autoroute A620 en direction de Luxembourg, Sarrebruck, Trèves et Mannheim. Les aéroports civils les plus proches sont ceux de Metz-Nancy-Lorraine à 60 km, du Luxembourg à 83 km et de Strasbourg Entzheim à 173 km[27]. Le transport du courrier à Tromborn se fait en utilisant le code postal 57320 qui est celui du bureau de poste de Bouzonville.

    Urbanisme

    Typologie

    Tromborn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,9 %), forêts (14,7 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Toponymie

    La commune de Tromborn est également appelée Tromborren en francique lorrain[35], son nom est actuellement constitué du préfixe trom qui signifie trois et du suffixe born qui signifie fontaine ou amas d'eau dans les langues germaniques[36]. C'est une structure toponymique récurrente dans la plupart des mentions écrites faites à la commune depuis 7 siècles, ainsi les armes parlantes de Tromborn se trouvent ornées de trois fasces ondées.

    Anciennes mentions

    « Une partie de l'ancien village détruit de Tromborn est désigné, sur certaines cartes, sous la dénomination de Römerloch et Römerborn qui pourrait bien avoir donné naissance au nom actuel. Dans le langage du pays on dit fort bien : de Römer born, te Römer born, t'Romborn, et cette étymologie pourrait être acceptée, si les anciens titres ne la rapportaient aux trois fontaines qui existaient sur ce plateau. »

     Notice sur le pays de la Sarre, et en particulier sur Sarreguemines et ses environs, 1887[37].

    Nom du village[Note 6]Année[Note 6]
    Fontaynes[38],[39]+1 299,
    Trois fontaines[39]+1 324,
    Trois-fontaines[39]+1 333,
    Dreibrunnen+1 400,
    Dreiborn[39]+1 429,
    Drensborn[39]+1 544,
    Dreyborn[39]+1 594,
    Tronsbouren[39]+1 633,
    Drinsborn[39]+1 681,
    Drimbouren[39]+1 701,
    Trombourg[39]+1 715,
    Tromborn+1 789,

    Histoire

    La position de Tromborn sur les hauteurs a joué un rôle important dans son histoire :

    • en temps de paix, elle a permis d'établir un point de passage pour les premiers réseaux de communications nécessitant un relais en altitude[40],[41] ;
    • en temps de guerre, elle a constitué un point de passage frontalier pour les belligérants[42] et conduit au lourd bombardement du village qui est visible depuis l'Allemagne[43].

    De la préhistoire au XIXe siècle

    Les premières traces de populations humaines à Tromborn remontent à à durant la diffusion du néolithique final[44]. Ces peuples faisaient partie des civilisations rubanées[44].

    Le le roi Louis XIV accompagné de la Reine, du Dauphin et du duc d'Orléans passèrent à Tromborn à l'occasion de leur retour de Sarrelouis en direction de Versailles[45].

    XIXe siècle

    En 1813, la Sixième Coalition contre la France menace de plus en plus l'Empire d'une invasion et le , Napoléon qui a besoin de transmissions rapides ordonne l'établissement d'une ligne de télégraphie aérienne entre Metz et Mayence. Tromborn disposait alors d'un télégraphe Chappe qui communiquait avec Boucheporn, Freistroff et Rehlingen-Siersburg en Allemagne[40].

    Le , une grande manœuvre militaire rassembla 40 000 à 50 000 soldats sous les yeux de l'empereur Guillaume II à Tromborn[46].

    « J'appelle tout uniment « Combat de Tromborn » , cette première rencontre entre les deux corps d'armée, le 8e, de la Prusse rhénane, descendant de Trêves par la vallée de la Sarre, le 16e, de la Lorraine, s'avançant au nord-est de Metz. Le combat s'est, en effet, arrêté au village de Tromborn, un peu au nord-est de Teterchen. Teterchen ou Tromborn, peu importe l'appellation: il est probable qu'elle ne figurera pas dans l'histoire.

    Commençons par vous dire que le premier effort du 8e corps en vue de pénétrer dans le rayon de Metz n'a pas abouti malgré un retour offensif du centre pour briser l'attaque, convergente suivant toutes les règles de l'art militaire allemand, les arbitres intervenant ont démontré aux troupes du 8e corps qu'elles avaient le dessous, mais là ce qui s'appelle le dessous, et qu'il leur restait simplement a se replier en plus ou moins bon ordre. Ce qu'elles se sont empressées de faire. Guillaume, avec le 16e corps, est donc reste maître du champ de bataille. Tel a été le résultat de la journée. Mais Guillaume II, je viens de le voir reprendre son train en gare de Teterchen. Son succès ne l'a pas ébloui. Ce n'est certainement pas le même homme qu'il y a deux jours, sous l'armure blanche, et faisant cette rentrée d'un si prodigieux effet par la porte Serpenoise, à Metz, dans un décor d'apothéose. »

     Grégore, Le Gaulois : littéraire et politique du jeudi [47]

    XXe siècle

    Six ouvrages fortifiés de la ligne Maginot du sous-secteur de Tromborn ont été construits entre 1930 et 1940 : ouvrage du Bovenberg entre les communes d'Éblange et d'Ottonville, ouvrage de Denting entre les communes d'Ottonville et de Denting, ouvrage du Village-de-Coume à Coume, ouvrage d'Éblange, ouvrage du Langhep Nord et ouvrage du Langhep Sud.

    De 1939 à 1940, le 161e régiment d'infanterie de forteresse, composé de trois bataillons de mitrailleurs occupe le sous-secteur de Tromborn.

    Lors de l'occupation allemande sur la France, la Wehrmacht contourne la ligne Maginot par les Ardennes épargnant cette zone des combats.

    Seconde Guerre mondiale

    Le devant les menaces d’agression allemandes, le village alors situé dans la « zone rouge » reçut l'ordre d'évacuation, les réfugiés formèrent de longues files de voitures attelées de chevaux qui voyagèrent à pied et en charrette jusqu’à Thiaucourt en Meurthe-et-Moselle durant huit jours avec cinq étapes : Varize, Sorbey, Pommérieux, Novéant-sur-Moselle et Thiaucourt. Les ouvriers mineurs furent séparés du reste de la population et dirigés vers le Nord-Pas-de-Calais pour y travailler dans les mines tandis que le reste de la population fut transféré dans le département de la Vienne à Brigueil-le-Chantre, le voyage en train s’acheva à la gare (aujourd'hui désaffectée) de La Trimouille et les réfugiés furent transportés jusqu’à Brigueil en camion.

    « Entre le 21 et le , les obus pleuvent sur Tromborn en feu, en face les mitrailleuses crépitent depuis la ligne Maginot, les avant-postes du 80e régiment d’infanterie se battent dans le village. Le capitaine fait préparer la batterie à tirer au cas où les Allemands déboucheraient dans la commune dont le clocher de l'église, constituant un bon point de repère depuis l'Allemagne, est abattu par notre propre artillerie. »

     Carnets de guerre d’un Cormeillais, 1940[43].

    D’ à 1945 les trombornois attendirent le retour en Moselle mais celui-ci fut difficile car seules 2 maisons étaient en état, celles restaurées par les Allemands pour y loger le gestionnaire chargé de cultiver les terres du village en l’absence de leurs propriétaires. À la suite de la libération de Tromborn le par la 95e division division d'infanterie américaine[48] et après un long voyage de retour, les villageois trouvèrent d'abord refuge à Varize avant de regagner le village en 1945.

    Le Cimetière américain de Saint-Avold qui est plus grand cimetière américain de la seconde guerre mondiale en Europe se situe à 28 km de Tromborn.

    Le , la commune de Tromborn a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 par l'association du Mémorial des batailles de la Marne de Dormans[49].

    XXIe siècle

    Un lotissement de maisons individuelles a été réalisé au début du XXIe siècle dans le prolongement de la rue des Bleuets, cet aménagement a donné lieu à la création de 3 nouvelles rues : rue des Jonquilles, rue des Marguerites et impasse des Violettes.

    Le parc éolien de Téterchen exploité par la société allemande PNE Wind (de) est implanté sur le plateau de Tromborn depuis 16 ans, il fut le premier parc éolien du Grand Est de la France lors de sa mise en production le .

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    L'électorat trombornois est caractérisé par sa tendance de gauche sur le plan local, de droite sur le plan national, et sa plus forte participation que la moyenne nationale aux élections, comme en témoignent les résultats présentés ci-dessous. Sauf en 2002, lorsque la participation à l’élection présidentielle fut relativement faible, le candidat Jean-Marie Le Pen fit dans la commune un score inférieur au reste du département. En 2004, les élections régionales furent dans la commune largement remportées par le candidat socialiste avec 34 points d’écart devant son adversaire. En 2005, le référendum sur le traité constitutionnel européen fut approuvé par l'électorat communal. En 2007, ce sont une nouvelle fois les candidats socialistes qui arrivèrent en tête dans la commune, avec 10 points de plus que la moyenne de la circonscription. En 2010, le président socialiste du conseil régional sortant Jean-Pierre Masseret fut une fois encore largement réélu.

    Organisation administrative

    Entre 1751 et 1790, cette localité est une communauté du bailliage de Bouzonville régie par la coutume de Lorraine[39]. À la suite de la Révolution française, elle est rattachée au district de Sarrelouis en 1790, puis à l’arrondissement de Thionville en 1801[73]. Par ailleurs, la commune disposait au cours du XIXe siècle d'un bureau de douanes[74] et d'un relais de postes aux chevaux[41].

    Entre 1871 et 1918, à la suite de l'annexion d'une partie de la Lorraine par l'Empire allemand, Tromborn fait partie de l'arrondissement de Boulay[73], ce dernier devient l’arrondissement de Boulay-Moselle en 1919 puis est finalement fusionné avec l'Arrondissement de Forbach le . Depuis lors Tromborn est incorporée à l'Arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle et dépend de la sous-préfecture de Forbach (une « antenne de sous-préfecture » est cependant maintenue à Boulay)[75].

    Sur le plan cantonal, la commune dépend du canton de Bérus entre 1790 et l'An III, du canton de Bisten de l'An III à 1801, et enfin du canton de Bouzonville depuis 1801[73] ou 1802[39].

    Au niveau intercommunalité, Tromborn fait partie de la communauté de communes Houve-Pays boulageois depuis sa création le .

    La députée de la 7e circonscription législative dont dépend Tromborn est Hélène Zannier, sa nuance politique est LaREM[76].

    Administration municipale

    Le conseil municipal est constitué du maire, 2 adjoints et 8 conseillers municipaux[77]. Hormis les services assurés par la mairie, la commune n'a aucun service public sur son territoire, ces derniers sont disposés dans les chefs-lieux proches que sont Bouzonville, Boulay-Moselle et Metz.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 en cours Gabriel Contelly   Exploitant agricole[78]
    mars 1989 mars 2014 Roger Sauer DVG[79] Directeur d'une antenne régionale de la Sécurité sociale des mines
    mars 1983 mars 1989 Louis Crauser   Agent de maîtrise
    mai 1953 mars 1983 Alfred Englinger   Employé HBC
    octobre 1945 mai 1953 Pierre Hourte   Cultivateur
    août 1939 octobre 1945 Jean Theobald    
    1935 août 1939 Jean Theobald    
    avant mai 1929 1935 Jacques Poncelet    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 2020 En cours Gabriel Armand Contelly    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    La commune pratique le tri sélectif des déchets et organise traditionnellement une opération village propre au printemps[80]. Elle entretient son territoire notamment en pratiquant régulièrement des débroussaillages, travaux sylvicoles, plantation de fleurs, d’arbustes[81]… La commune effectue régulièrement des travaux forestiers afin notamment de conserver une forêt stable et de préserver la biodiversité et les paysages.

    Politique budgétaire

    Tromborn fait partie d'un groupement fiscalisé qui perçoit les quatre taxes locales (les taxes foncières sur le bâti et le non-bâti, les taxes d'habitation et professionnelle)[82]. Les données suivantes présentent la fiscalité de la commune pour l'exercice 2015[82] :

    L’excédent brut de fonctionnement de 75 000  représente 203  par habitant, pour une moyenne nationale de 202  constatée dans les communes de même strate.
    L’endettement du village est de 0 € par habitant, pour une moyenne de 545  pour la strate.

    Jumelages

    Brigueil-le-Chantre est historiquement proche de Tromborn depuis qu'elle a accueilli les réfugiés du village en 1939, ce lien ne donne cependant pas lieu à un jumelage.

    Population et société

    Évolution démographique

    Le recensement de 1872 indique un déclin démographique dans la commune. Tromborn étant un village à céréaliculture, la crise agricole des années 1890 et la guerre de 1914-1918 accentuèrent l'exode rural.

    La commune étant trop éloignée des nouveaux centres industriels du XXe siècle, certains ouvriers et petits propriétaires abandonnèrent définitivement leur village natal pour rejoindre les villes.

    La baisse historique de la population entre 1936 et 1946 est due à la destruction totale du village au début de la Seconde Guerre Mondiale.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[83]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[84].

    En 2018, la commune comptait 343 habitants[Note 7], en diminution de 7,55 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875
    368369429515520507518460449
    1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
    413407412383366368400401413
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    383364117259253280268306288
    1999 2006 2007 2008 2013 2018 - - -
    296326330334371343---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[85]. |recens-prem=2008 |nom.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ménages

    Le nombre total de ménages trombornois est de 156 en 2015[86].

    Répartition des ménages
    Ménages de 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
    Tromborn 17,9 % 39,3 % 22,2 % 15,4 % 4,3 % 0,9 %
    Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
    Sources des données : INSEE[86]

    Enseignement

    Tromborn fait partie de l'académie de Nancy-Metz et dispose d'une école élémentaire publique du 3e cycle qui scolarise 22 élèves[80]. L’école est regroupée en RPI avec les proches communes de Brettnach, Oberdorff, Château-Rouge et Vœlfling-lès-Bouzonville[87].

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête patronale Saint-Éloi était auparavant organisée par l'Amicale des Sapeurs Pompiers de Tromborn jusqu'à la disparition du corps des sapeurs-pompiers[Note 8], sur demande du maire et pour perpétuer la tradition, cette manifestation est désormais organisée par l'Amicale Villageoise chaque deuxième weekend de juillet. Depuis 1995, le Club sports & loisirs[Note 9] organise chaque année une fête ou un festival musical au cours du mois d'août, les 26 éditions de cette manifestation se sont déroulées sur le thème musical de la country durant 15 ans avant de changer pour le rock en 2012[88]. La municipalité organise traditionnellement une cérémonie de distribution de cadeaux ou friandises aux enfants pour fêter la Saint-Nicolas au cours du mois de décembre, et, tout comme les associations du village organise régulièrement des activités culturelles, promenades, rassemblements et sorties à l’attention des enfants et des plus grands.

    Le , Hélène Zannier la députée de la circonscription était présente pour l'inauguration consécutive au remodelage du bâtiment mairie-école-salle des fêtes créé il y a 67 ans[89]. La salle des fêtes dispose d'une capacité de 96 places[87].

    Randonnée et circuits

    Le circuit de cyclotourisme entre Nied et Warndt long de 18 km démarre à Tromborn[90], il est en moyenne bouclé en 1 h 30 et offre à voir une variété de paysages au travers d'un campagne agricole propice à l’élevage et à la culture céréalière. Le chemin des oiseaux est un sentier de randonnée de 7,66 km présentant un dénivelé de 155 m entre Dalem et Tromborn, ce parcours est en moyenne bouclé en 2 h 25[6]. Au départ du Mont-Tromborn le circuit des panoramas long de 11,1 km traverse des vallées forestières ponctuées de clairières parsemées d’étangs, celui-ci présente un dénivelé de 144 m et réalise une boucle entre les hauteurs de la commune, Rémering et Dalem[91],[2].

    Santé

    La plupart des services de santé est disposé dans les communes proches entre 10 et 35 km :

    Sports

    Une aire de jeux pour les 3-12 ans ainsi qu’un terrain multi-sports ont été inaugurés par le maire et une partie de son équipe municipale le , place de la Fontaine.

    Cultes

    Tromborn fait partie de la Communauté de Paroisses Saint Bruno de l’Ancienne chartreuse qui est incluse dans l'archiprêtré de Boulay / Bouzonville faisant lui-même partie de la zone pastorale de Saint-Nabor du Diocèse de Metz[95]. La chorale St François de la Communauté de Paroisses[Note 10] regroupe en 2017 une soixantaine de choristes qui répètent et chantent régulièrement depuis plus de 26 ans dans l'église communale[96]. Durant la période du Carême et selon la tradition pascale, le soir du jeudi saint les cloches du village s'en vont à Rome où le Pape les bénit, tandis que le vendredi saint les fidèles font le chemin de croix depuis l'église Saint-Martin d'Odenhoven.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 647 , ce qui plaçait Tromborn au 14 650e rang parmi les 31 347 communes de plus de 50 ménages en métropole[97].

    Emploi, entreprises et commerces

    Tromborn fait partie de la zone d'emploi du Bassin houiller à l'Est du département de la Moselle[98].

    Répartition des emplois par domaine d’activité
      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d’entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Tromborn 7,9 % 2,6 % 0 % 31,6 % 31,1 % 18,8 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 23,7 % 34,2 %
    Sources des données : Insee[99]

    Les métiers de l'agriculture sont trois fois plus représentés que la moyenne nationale, ce qui est plutôt normal pour un village de campagne.

    Agriculture

    L'agriculture du village s'organise sur environ 400 ha en un paysage de champs ouverts[100], elle est essentiellement constituée d'une céréaliculture intensive avec production de blé, d'orge, de maïs ainsi que d'autres cultures industrielles telles que le colza[100]. Aujourd'hui subsistent encore quelques prairies permanentes (environ 25 ha) dont certaines servent à l'élevage de bovidés (moutons, bovins)[100].

    Culture locale et patrimoine

    La rue du rappelle qu'à cette date, le colonel Bel remit à Pierre Hourte, alors maire du village, la croix de guerre avec étoile d'argent accompagnée de la citation suivante « La commune de Tromborn, entièrement détruite dès 1939 par l'artillerie allemande, dont la population a supporté toutes ses épreuves avec un magnifique courage, s'est acquise des droits à la reconnaissance du pays ».

    Lieux et monuments

    Tromborn se trouve à proximité de plusieurs sites touristiques:

    Sites touristiques à proximité de Tromborn
    Le style sobre et rustique de l’Église Saint-Jean-Baptiste de Valmunster.
    Le style sobre et rustique de l’Église Saint-Jean-Baptiste de Valmunster. 
    L’Église Abbatiale de Bouzonville avec ses tourelles de chevet.
    L’Église Abbatiale de Bouzonville avec ses tourelles de chevet. 
    Le château du Teufelsburg offre une vue imprenable sur la vallée de la Sarre.
    Le château du Teufelsburg offre une vue imprenable sur la vallée de la Sarre. 
    L'Église Saint-Étienne de Boulay renferme un buffet d'orgues neo-classique.
    L'Église Saint-Étienne de Boulay renferme un buffet d'orgues neo-classique. 
    La Völklinger Hütte, usine sidérurgique de Völklingen.
    La Völklinger Hütte, usine sidérurgique de Völklingen. 

    Le Pays de Nied foisonne d’orgues remarquables, plusieurs orgues lorraines ainsi que de nombreux objets sont inscrits ou classés monument historique à proximité du village. La commune limitrophe de Brettnach renferme au sein de son Église Saint-Pancrace un orgue de tribune néogothique à 3 tourelles du XIXe siècle  Inscrit MH (2005, Orgue). L'Église Saint-Martin d'Odenhoven également limitrophe de Tromborn contient un autel, un retable et plusieurs statues du XVIIIe siècle  Classé MH (1993, Autel latéral Nord,Retable,Groupe sculpté: l'Education de la Vierge,Statue: saint Joachim). La commune de Villing abrite au sein de son Église Saint-Clément du XIXe siècle plusieurs objets classés  Classé MH (1982, autel,3 gradins d'autel,tabernacle (maître-autel)). À Hargarten-aux-Mines, l'église Saint-Michel abrite une statue de la Vierge nourricière en pierre polychrome datant du XIVe siècle  Inscrit MH (1993, Statue). Le petit village d'Heckling à km abrite quant à lui la chapelle Saint-Hubert dotée d'un clocher du XVIe siècle renfermant un maître-autel, un tabernacle et un retable  Inscrit MH (2010, Maître-autel,Tabernacle,Retable). Au sein de l'église paroissiale de Boulay, de nombreux objets sont classés (trois fauteuils de célébrant, trois tabourets, voile huméral, devant d'autel : la Cène…)[109].

    Table d'orientation

    Les puissants émetteurs Europe 1 de Felsberg (Sarre) près du village.

    À 382 mètres d'altitude une table d’orientation offre un panorama[1] sur le pays de la Nied, le pays des trois frontières, la plaine de la Warndt et la Sarre[46]. À proximité du Mont Tromborn les principaux repères visuels par temps clair sont (à vol d'oiseau) :

    Édifices religieux

    L'église communale nommée Saint-Éloi fut conçue par les architectes Roger Fraisse et Félix Madeline il y a 66 ans[116], sa construction a été achevée en 1955 et des rénovations y ont été effectuées au début du XXIe siècle. Au sein de cet édifice, une cloche qui fut offerte par la famille ducale en 1695 se trouve disposée à hauteur d'homme dans le prolongement droit de la nef, elle était autrefois située sur le clocher de l'église. Sa présence à Tromborn depuis 326 ans en fait un bien important du patrimoine local.

    Patrimoine religieux de Tromborn
    L’église Saint-Éloi de Tromborn disposant d'une architecture d'avant-garde.
    L’église Saint-Éloi de Tromborn disposant d'une architecture d'avant-garde. 
    La chapelle construite au début du XXe siècle à l'intérieur du cimetière du village.
    La chapelle construite au début du XXe siècle à l'intérieur du cimetière du village. 

    Archéologie

    Les premières traces de présence humaine, attestées par la découverte de produits de débitage en chaille et en silex[120], datent d'il y a 6 000 à 7 200 ans[44]. Le mobilier lithique se compose essentiellement de silex du Muschelkalk avec armatures de flèche pédonculées, grattoirs, lames du néolithique final[120]. Quelques éléments du mésolithique et un nucléus (bronze[121]) du Paléolithique moyen ont été découverts en 1982[120].

    Forêts

    Le domaine forestier qui s'étend sur environ 125 ha est composé principalement d'essences feuillues, on note la présence de hêtre, d'épicéa, de chêne, de charme et de taillis[122]. Un marronnier quasi centenaire se trouve à proximité de la mairie dans la cour de l'école communale.

    Faune

    Le domaine forestier du village est peuplé par les espèces communes de la région telles que le sanglier, le chevreuil, le cerf ou le renard. Propriété de la commune de Tromborn, l'ancienne mine de plomb de la Grande Saule à Falck qui fut exploitée jusqu’au XVIIIe siècle constitue aujourd'hui un gîte à chiroptères du réseau Natura 2000[123],[124].

    Patrimoine culturel

    Depuis 25 ans Tromborn dispose d'une place pavée sur laquelle se trouve un kiosque et la fontaine communale Voir ce lieu sur Google Street View.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Le blason de la commune lui fut délivré par arrêté préfectoral du sur proposition de la commission départementale de l'Héraldique. Tromborn dépendait de l’ancien duché de Lorraine, dans la seigneurie de Berus à l’issue du bailliage d’Allemagne. La châtellenie portait d’azur, à trois lionceaux couronnés d’argent, le nom du village, qui signifie Trois Fontaines, est représenté au second parti du blason (armes parlantes) par les trois fasces ondées.

    Les armes de la commune peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui[127] :
    Parti d'azur à trois lions léopardés couronnés et contournés d'argent et d'argent à trois fasces ondées d'azur.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Hyacinthe Langlois, Itinéraire complet du royaume de France : divisé en cinq régions, , 427 p. (lire en ligne), p. 211
    • Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, André Brochant de Villiers, Explication de la carte géologique de la France : Volume 2, Imprimerie Royale, 1841-1879 (lire en ligne), p. 12,34
    • Léonce Élie de Beaumont, Observations géologiques sur les différentes formations qui, dans le système des Vosges, séparent la formation houillère de celle du lias : par L. Élie de Beaumont, impr. de Mme Huzard (Paris), , 227 p. (lire en ligne), p. 131
    • André-Eugène Jacquot, Description géologique et minéralogique du département de la Moselle : par M. E. Jacquot,... avec la coopération de MM. O. Terquem et Barré, impr. de S. Raçon (Paris), , 516 p. (lire en ligne), p. 155
    • Degert, Antoine, Bulletin de la Société de Borda, Imprimerie E. Campion (Dax), , 439 p. (lire en ligne), p. 123
    • Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Volume 2, Librairie Droz, , 1385 p. (ISBN 2-600-00133-6 et 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 715
    • Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien Département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Imprimerie nationale, , 316 p. (lire en ligne), p. 261,299,300
    • César Chrétien, Carnets de guerre d’un Cormeillais : 1939 - 1944, InLibroVeritas, , p. 47
    • Verronnais, Annuaire historique et statistique du département de la Moselle pour 1836, Verronnais, imprimeur-libraire et lithographe, , 396 p. (lire en ligne), p. 152
    • Nicolas Box, Notice sur le pays de la Sarre : et en particulier sur Sarreguemines et ses environs, impr. de Beha (Impr. Lorraine) (Metz), 1887-1899, 787 p. (lire en ligne), p. 370,388,407-413,427-433,774
    • Auteur à compléter, Sarrelouis, 1680-1930 : réminiscences, Berger-Levrault (Nancy), , 443 p. (lire en ligne), p. 34,316

    Périodiques

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. En tenant compte de l'altitude maximale Tromborn est la 89e commune la plus élevée de Moselle juste derrière Etzling, la première étant Walscheid avec le mont Grossmann. La mairie de Tromborn quant à elle est située à une altitude de 363 m ce qui en fait la 17e mairie la plus élevée de son département juste derrière Obervisse, la première étant celle de Dabo à 459 m.
    2. Le syndicat intercommunal des eaux de Bouzonville créé en 1953
    3. Données concernant la pluie, la neige, les orages et le brouillard basées sur la station de Metz-Frescaty.
    4. En cas de neige importante, seule la route départementale est déneigée.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les noms du village et les années sont visibles à la table d'orientation de Tromborn.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. Le corps des sapeurs-pompiers de Tromborn fut fondé le , son premier chef était alors Aloyse Weber.
    9. Les membres de l'association « Club sports & loisirs » de Tromborn.
    10. La chorale Saint-Fancois de la Communauté de paroisses Saint-Bruno de l'ancienne chartreuse
    11. Mesure réalisée à l'aide d'une règle de 2 mètres en utilisant le théorème d'intersection.
    12. Altitudes obtenues à partir des coordonnées GPS et du site coordonnees-gps.fr.
    13. Hauteur du complexe pétrochimique de Carling basée sur les données de l'article Wikipédia présentant les plus hautes structures françaises.

    Références

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    4. Explication de la carte géologique de la France 1841-1879.
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    62. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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