Audun-le-Tiche
Audun-le-Tiche est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Audun.
Audun-le-Tiche | |
Église Saint-François-d'Assise d'Audun-le-Tiche. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-Haut Val d'Alzette (siège) |
Maire Mandat |
Viviane Fattorelli 2020-2026 |
Code postal | 57390 |
Code commune | 57038 |
Démographie | |
Gentilé | Audunois |
Population municipale |
6 976 hab. (2018 ) |
Densité | 452 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 27″ nord, 5° 57′ 30″ est |
Altitude | Min. 294 m Max. 452 m |
Superficie | 15,43 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) (ville-centre) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Algrange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
La commune d'Audun-le-Tiche est située au nord-ouest du département de la Moselle, sur les rives de l’Alzette, aux frontières de la Meurthe-et-Moselle et du Luxembourg, à 1 kilomètre de Villerupt et à 2 kilomètres de la ville luxembourgeoise d’Esch-sur-Alzette.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
- Routes
- Voies ferroviaires
Elle est desservie par la gare CFL d'Audun-le-Tiche.
Urbanisme
Typologie
Audun-le-Tiche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 5 communes[4] et 20 739 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,4 %), terres arables (30,5 %), zones urbanisées (14,4 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %), prairies (2,9 %), cultures permanentes (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Audun-le-Tiche
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aqueductus en 898 ; Audeux le Thieux en 1289 ; Aydoch en 1342; Aydoth en 1347 ; Adecht en 1371; Awedeux, Audieux, Audeux le Thieux en 1389 ; Adicht en 1404; Adud en 1689; Audun-la-Tiche en 1756 ; Audun le Tige en 1793 ; Audun-le-Tiche en 1801[11],[12].
La forme savante Aqueductus « aqueduc » attestée au IXe siècle peut expliquer phonétiquement les formes postérieures Audeux, Awedeux, identiques à celles d'Audun-le-Roman (Awedeux et Awdeux en 1304; Audeue-le-Romain en 1776[11]). Il s'agit probablement dans les deux cas d'une évolution du gallo-roman AQUADUCTU, issu du latin aquaeductus « aqueduc »[13],[14]. La forme régulière Audeu correspond à la prononciation locale en lorrain roman[15], Audun étant une altération tardive et savante.
Le déterminant complémentaire le Thieux apparu au XIVe siècle, sert à faire une distinction avec le village homophone d'Audun-le-Roman qui lui doit sans doute l'altération d’Audeux en Audun. Thieux signifie « francique lorrain » en ancien français et se réfère à la langue parlée thioise, c'est-à-dire tudesque[13] (thiois étant l’adjectif masculin et thie(s)che l’ancien adjectif féminin). Audun est en effet situé en Lorraine thioise. Thieux a été altéré en Tiche plus tardivement par influence probable du dialecte germanique.
La commune se dit en allemand Teutsch Oth[11] et Teutsch Altheim[11]. Deutsch-Oth et Deutschoth (1871-1918 et 1940-1944) ; en luxembourgeois standard, en minett-luxembourgeois et en stadt-luxembourgeois : Däitsch-Oth[16], Deutsch-Oth (prononcé « déïtch otte »), Adicht et Edicht.
Remarque : il existe un vieux haut allemand adduch, aeduch, anduch ayant le sens de « conduite d’eau, canalisation, fossé rempli d'eau », lui-même issu du gallo-roman AQUA(E)DUCTU[17], il s'agit sans doutes de mauvaises graphies pour aducht attesté en moyen haut allemand, ou sous une forme plus conservatrice āduht[18]. Il procède du vieux haut allemand agedoht[18] de même sens et issu ultimement, comme le mot roman, du latin aquaeductus.
Sobriquet
- Ancien surnom des habitants de la commune : les harpouyads d'Audeu (les batailleurs d’Audun)[20].
Histoire
Les premières traces d’occupation du territoire d'Audun-le-Tiche remontent au mésolithique (8000 av. J.-C.), mais c’est à l’époque romaine que la localité se développe.[réf. nécessaire]
L’aqueduc a été partiellement retrouvé ; vu son gabarit, il ne pouvait qu’alimenter des bâtiments de grande taille. La bourgade était imposante et comportait des thermes, des temples et diverses nécropoles. Des statues (Minerve, Jupiter à l’Anguipède, tête de divinité, Sirona ?, Apollon) y ont été retrouvées : elles ont probablement été élaborées sur place, en pierre d’Audun ; des carrières ont, de tout temps, fourni un calcaire local apprécié dans tous les environs. *Aquaeductus était donc un vicus en pleine expansion aux IIe et IIIe siècles, probablement un centre religieux et industriel car l’exploitation du fer lorrain y était certainement déjà pratiqué.[réf. nécessaire]
Mais c’est à l’époque mérovingienne qu'Audun doit sa renommée : une grande nécropole franque du VIIe siècle, originale par de nombreux aspects, y a en effet été fouillée, révélant armes, bijoux, accessoires du costume ayant accompagné les défunts dans les 200 sépultures mises au jour. L’intérêt primordial de ce site - hormis des rites funéraires peu courants - réside dans l’extraordinaire agencement des tombes, soigneusement confectionnées en pierres réemployées provenant du site gallo-romain tout proche. Des milliers de moellons ont été ainsi réutilisés. C’est à ce jour le plus vaste site mérovingien de Moselle à avoir été publié. De là provient également une rare croix de pierre, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, datant de la fin du 7e siècle et attestant d’une pratique chrétienne dès cette époque. La nécropole est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [21].
La langue vieux haut allemand (de 750 ap.JC. à 1050) comptait 6 zones géographiques dialectales: Mittelfränkisch, Rheinfränkisch, Ostfränkisch, SüdRheinfränkisch, Alemannish et Bairisch. Audun-le-Tiche faisait partie de la zone géographiques dialectale Mittelfränkisch tout comme les prestigieuses abaye de Trêves, Echternach, Cologne et Aix-la-Chapelle.
Des fouilles effectuées en 1995 ont permis de mettre au jour les restes d'un moulin hydraulique d'époque carolingienne que l'on a pu dater des années 840 - 850. Sa technologie est basée sur celle de l'Antiquité, telle qu'elle est décrite dans les écrits de Vitruve, architecte romain du Ier siècle de notre ère. De par la richesse du site qui a livré plus de deux cents objets, pour l'essentiel des pièces de bois travaillées : aubes (pales monoxyles dont certaines sont datées de 802-803, aubes assemblées du Xe siècle), alluchons du rouet, coins, chevilles, etc. et aussi des fragments de meules, les archéologues ayant pu établir avec certitude qu'il s'agissait bien d'un moulin à eau. De plus, on a repéré des traces d'un aménagement destiné à donner de la puissance au flux hydraulique, notamment des poteaux correspondant au bief d'amenée. La roue à aubes ressemble à celle trouvée à Dasing en Souabe. Les bois utilisés étaient du hêtre et du chêne. Plusieurs fragments de meules en basalte de l'Eifel ont été trouvés entre les pieux, mais il est difficile d'établir le nombre exact de ces meules en raison de leur fragmentation extrême. Peut-être n'y en a-t-il que quatre. La dizaine de maillets de bois trouvés sur le site a servi probablement à broyer des fibres, hypothèse renforcée par la présence d'un bassin de forme carrée en amont du bief qui semble avoir servi au rouissage. Enfin, on peut noter qu'il n'a été trouvé aucun clou sur le site. La reconstitution de cette roue en dessous (roue de 150 cm de diamètre à 4 rayons et à 20 pales, associée à un rouet mettant en mouvement les fuseaux de la lanterne actionnant la meule courante) suggère qu'elle avait un rendement de 30-35 % grâce à l'accélération de l'eau un niveau du coursier (rendement de 10 % pour les moulins hydrauliques au fil de l'eau) et à la grande surface utile de ses pales[22].
Une retranscription[23] du XVIIe siècle du cartuaire de l'Abbaye de Villers-Bettnach fait mention d'Audun-le-Tiche en 1289 et 1389 au moyen des formes retranscrites (traduites) Awedeux, Audieux et Audeux le Thieux.
Au Moyen Âge, l’importance du site est confortée par l’érection d’un imposant château féodal, appartenant à la famille de Malberg (originaire de l’Eifel) dont les descendants resteront propriétaires de l’endroit jusqu’à la Révolution française.[réf. nécessaire]
L'ancien village ou lieu-dit Heymendorf (Hernedorf en 1220) se situait autrefois sur le ban de la commune.[réf. nécessaire]
C’est à Audun-le-Tiche qu’est née l’entreprise Villeroy & Boch en 1748.[réf. nécessaire]
En 1817, Audun-le-Tiche, village de l’ancienne province du Barrois, avait pour annexe la ferme de Hirps ; à cette époque il y avait 561 habitants répartis dans 100 maisons[24]. Au début du XXe siècle, la sidérurgie (mines et usine) prendra le relais de l’histoire, en transformant la bourgade en une ville industrielle, qui comptera jusqu’à 8 000 habitants, ceci jusqu’à la fermeture en 1997 de la dernière mine encore en activité en France. Audun–le-Tiche fut aussi comme Villerupt, Hussigny-Godbrange un important centre de l’immigration italienne qui était venue pour approvisionner le bassin minier de la minette en bras d’œuvre. Une grande partie de cette immigration italienne provenait de Gualdo Tadino (en Ombrie), qui est aujourd’hui jumelé avec Audun–le-Tiche.[réf. nécessaire]
Une bataille a lieu le 30 août 1870.[réf. nécessaire]
Au milieu du XIXe siècle, un haut fourneau au bois appartenant à la famille Bauret-Laval (Lavalle) est en activité à Audun-le-Tiche, sur un emplacement différent de la ligne des hauts-fourneaux à venir (information tirée des archives du peintre Ponsin). Puis, entre 1872 et 1899, quatre hauts-fourneaux sont mis à feu. En 1899, la société prend le nom de Société des Hauts-Fourneaux et Mines d’Audun-le-Tiche, laquelle devient en 1919 la Société Minière des Terres-Rouges, pour passer en 1964 sous le contrôle de l’Arbed. En 1950, sur les quatre hauts-fourneaux existants : deux sont en service (les 2 et 3 qui produisent des fontes de moulage), le haut-fourneau 4 est en construction et le haut-fourneau 1 est prêt à être démoli.[réf. nécessaire]
Période | Langues parlées | Nom de la localité | Administrations |
---|---|---|---|
avant l'époque romaine | langue indéterminée, proto-celte, celte, proto-germanique ou celto-germanique selon les historiens | indéterminé | tribu des trévires |
époque romaine | latin vulgaire principalement et comme précédemment | indéterminé | empire romain (capitale Trêves) |
antiquité tardive et haut moyen-âge | comme précédemment mais avec un effacement progressif du latin vulgaire | indéterminé | tribu ou fédération de tribus franques, selon les historiens |
VIIe au VIIIe siècle:
période caractérisée par le cimetière franc d'Audun-le-Tiche |
langue indéterminée, celte, proto-germanique ou celto-germanique selon les historiens | indéterminé | royaume mérovingien ou tribu ou fédération de tribus franques, selon les historiens |
du VIIIe siecle à 1289 (environ) | dialecte du vieux haut allemand (Mittelfränkisch) | A l'écrit aquaeductus (le nom oral est du vieux haut allemand) | évêché de Trêves |
de 1289 à 1389 (environ) | vieux français (dialecte lorrain roman) et dialecte du vieux haut allemand (Mittelfränkisch) | Awedeux, Audieux, Audeux le Thieux | duché de Bar |
de 1389 à 1659:
le Luxembourg français est cédé au royaume de France en 1659 |
francique mosellan | Aydoch, Aydoth, Adecht, Adicht | comté de Luxembourg |
de 1659 à 1870 | transition du francique mosellan vers le français et le dialecte lorrain roman | Adud, Audun-la-Tiche, Audun le Tige | royaume de France, empire français et république française |
de 1870 à 1918:
période de l'annexion allemande de l'Alsace-Lorraine |
allemand, français et francique mosellan | Deutschoth et Deutsch-Oth | empire allemand |
de 1918 à 1940 | principalement le français mais aussi l'italien standard et certains de ses dialectes, le polonais et le francique mosellan | Audun-le-Tiche | république française |
de 1940 à 1945:
période de l'occupation allemande |
comme précédemment mais aussi moins fréquemment l'allemand | Deutschoth | Allemagne nazie |
de 1945 à aujourd'hui | principalement le français mais aussi l'italien standard et certains de ses dialectes, le polonais et l'arabe dialectal algérien | Audun-le-Tiche | république française |
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
- Loudun (France)
- Gualdo Tadino (Italie)
- Duszniki-Zdrój (Pologne)
- Birkenfeld (Allemagne) depuis le [30]
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2018, la commune comptait 6 976 habitants[Note 3], en augmentation de 5,76 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
- École maternelle du Centre.
- École maternelle Francbois.
- École maternelle Mandelot
- École maternelle La Dell.
- École élémentaire Jean-Jacques Rousseau.
- École élémentaire Marie Curie.
- École élémentaire La Dell.
- Collège Émile Zola, qui accueille les élèves des communes d'Audun-le-Tiche, Rédange et Russange.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les quartiers du vieil Audun
Rancy, Bétiel, Mandelot, La Dell, Orlé, Francbois, Montrouge et La Quiel.
Édifices civils, militaires et industriels
- Anciens châteaux : dès le XIIIe siècle existait un premier château fort, plus tard il lui fut ajouté le Château-Haut. Tous deux furent rasés en 1675, sur ordre de Louis XIV, Audun était le siège d’une seigneurie, celle de la dynastie des Malberg. Ils s'élevaient entre les rues de la Faïencerie et du Bétiel, soit au-dessus de la place du Château actuelle.
- Le carreau de la mine Saint-Michel : site patrimonial comprenant un aqueduc gallo-romain, une descenderie de mine, un chevalement, l'Umbau (projet d'usine de fusées V2).
- Le Magery : entrée de mine et vestiaires rue Gambetta.
- Les anciens ateliers techniques de l'Arbed et l'entrée ferroviaire de la mine Terres rouges.
- L'ancienne cantine des mineurs et fondeurs célibataires chemin des Dames.
- Les anciens économats ouvriers rue Gambetta.
- Les anciennes carrières de pierre calcaire (Poncin, Speck, Bannbusch, etc.) : elles sont devenues des zones naturelles à la biodiversité remarquable et conservée (Quart de Réserve, anciennement carrière Speck) et accueillent des activités de loisirs comme la balistique (Poncin) ou l'escalade (Andriollo).
- Monument aux Déportés (œuvre d'Almicar Zannoni).
- Habitat composé de fermes dont les plus anciennes remontent au XVIIIe siècle dans le "Vieil Audun" et à Hirps (ferme Louis), de maisons bourgeoises (Fick, Rodighiero, François, etc.) et de cités minières des XIXe et XXe siècles. L'architecture de certains bâtiments comme l'ancien tribunal (aujourd'hui MJC et Centre socioculturel) est caractéristique de l'annexion allemande et contraste avec l'architecture de la ville voisine de Villerupt, restée française.
- Lavoir en pierre du pays rue des Fontaines.
- Voie gallo-romaine au Pfaffental.
- Mines à ciel ouvert du Bois de Butte et de la Borne de Fer.
- L'ancienne fonderie (aujourd'hui magasin MCA).
- Casemates de la ligne Maginot sur le plateau.
Édifices religieux
- L'église Saint-François-d'Assise, érigée en 1934 a remplacé l'église Saint-Donat de 1846. Celle-ci était à l'emplacement de la cour de l'école Marie-Curie, qui a remplacé la chapelle Saint-Jacques située à l'emplacement de l'ancien tribunal construit pendant l'Annexion allemande (aujourd'hui, Maison de la Jeunesse et de la Culture). L'autel et la chaire du XVIIIe siècle de l'édifice actuel proviennent de l'ancienne église. Les grandes orgues proviennent de l'église Sainte-Ségolène de Metz. Le vitrail du transept sud, dû à l'artiste Camille Hilaire, représente le Triomphe de la Vierge.
- Le temple protestant, érigé en 1893, a vu le premier acte inscrit sur les registres de la paroisse, le 22 avril 1893. Ce lieu chargé d'histoire, bâti entre les deux guerres, présente un caractère architectural très intéressant. Construit entre 1902 à 1906 par la manufacture Dalstein-Haerpfer, l'orgue est en bon état de conservation, bien que non fonctionnel, le ventilateur étant hors service. Il comporte deux claviers, un pédalier et 7 registres à traction pneumatique tubulaire à double relais. Aujourd'hui transformé en Musée archéologique, le temple accueille les découvertes faites à Audun-le-Tiche et ses environs.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, aujourd'hui transformée en auditorium.
- Le Calvaire : ensemble patrimonial à vocation cultuelle inscrit à l'inventaire des Monuments historiques le comprenant un fanum gallo-romain occupé jusqu'au IVe siècle après J.-C. et une nécropole mérovingienne de 203 tombes fouillée de 1968 à 1985, un chemin de croix de 14 stations. Il a été édifié par la paroisse catholique d'Audun-le-Tiche en collaboration avec la Mission catholique italienne d'Audun-le-Tiche et la Mission catholique polonaises d'Audun-le-Tiche. Il a été consacré en 1952. Le calvaire comprend aussi un oratoire construit par les mineurs de la localité en 1954 et dédié à sainte Barbe, leur patronne.
- La salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, rue du Maréchal Joffre.
Site spéléologique
- Grotte-diaclase de la voie Ferrée[35] : l'accès à cette grotte est réglementé par une convention signée entre la mairie et la Ligue spéléologique lorraine[36]
Personnalités liées à la commune
- François Boch (1695- ? ), fondateur en 1748 de la société à présent internationale Villeroy et Boch, né à Audun en .
- Raymond Cicci (1929-2012), footballeur français (de 1951 à 1961), né à Audun-le-Tiche.
- Julien Darui (1916-1987), footballeur français, a passé son enfance à Audun-le-Tiche.
- Aurélie Filippetti (°1973), femme politique, ministre de la culture et de la communication sous le gouvernement Ayrault, et romancière française.
- Jean-Baptiste Hilaire (1751- ? ), peintre orientaliste dont une partie de la production est visible au musée du Louvre, né à Audun le .
- Jules Sbroglia (1929-2007), footballeur français (de 1945 à 1965), né à Audun-le-Tiche.
Héraldique
Blason | Parti : au 1er mi-parti d'azur à deux bars adossés d'or accompagnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, au 2e mi-parti d'or à l'aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules ; au marteau de mineur renversé de gueules brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Sahla, La nécropole mérovingienne d'Audin-le-Tiche, 1975 (Texte A. Simmer - Photos : M. ConerR)
- Alain Simmer, Les Seigneurs d’Audun-le-Tiche, Jœuf, 1984.
- Alain Simmer, Le cimetière mérovingien d’Audun-le-Tiche, Paris, Errance, 1988, 160 p, ill., (ISBN 2-903442-88-6)
- Alain Simmer, Audun-le-Tiche mérovingien, Editions des Paraiges, 2017, 63 p.
- Tina Anderlini, Une œuvre mérovingienne unique ? La croix pattée d'Audun-le-Tiche. (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- Alain Simmer, La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité, no 1, 2009.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 36.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, VOLUME Ier, Formations préceltiques, celtiques et romanes, Librairie Droz, Genève, 1990, p. 323 n° 5018 (lire en ligne)
- Léon Zéliqzon, Dictionnaire des patois romans de la Moselle, volume 1, Librairie Istra, 1922
- Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
- Peter Paul Schweitzer, Altdeutscher Wortschatz, Ein sprachgeschichtliches Wörterbuch, 1998 HADAMAR 2002, p. 20 (lire en allemand)
- (de) Köbler, Gerhard, « Dictionnaire haut moyen allemand, Mittelhochdeutsches Wörterbuch, », sur http://www.koeblergerhard.de, (consulté le ).
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- Passé-Présent : La Moselle dévoilée, No 8, décembre-janvier-février 2013
- « Nécropole mérovingienne », notice no PA57000038, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Pascal Rohmer, « Le moulin carolingien d'Audun-le-Tiche », L'Archéologue, no 22, , p. 6-8.
- anonyme, « Cartuaire de l'Abbaye de Villers-Bettnach », sur http://www.archives57.com, (consulté le ).
- Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, Metz, 1817
- Mairie d'Audun-le-Tiche, « Histoire et armoiries », sur https://www.audun-le-tiche.fr/Presentation/Histoire-armoiries.html, (consulté le ).
- Eugène Gaspard et Alain Simmer, Le Canton du Fer, Audun-le-Tiche, édition à compte d'auteurs, .
- Alain Simmer, Les Seigneurs d'Audun-le-Tiche, Audun-le-Tiche, Alain Simmer, .
- Michel Poinsignon et Bernard Reimeringer, Audun-le-Tiche, Histoire et Patrimoine,, Audun-le-Tiche, Serge Domini, .
- Anne Blanchot-Philippi, « François Ponsin, chroniqueur », sur http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/34226/ANM_1973_129.pdf?seq.., (consulté le ).
- « De 1979 à 2010... - Comité de jumelage d'Audun-le-Tiche », sur jumelage-audun-le-tiche.e-monsite.com.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Grotte-diaclase de la voie Ferrée
- « Texte de la convention (document PDF) », sur le site de la Ligue spéléologique lorraine (consulté le ).
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