Villerupt

Villerupt (/vil.ʁy/[2]) est une ville du nord-est de la France, chef-lieu de canton du département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est, situé au sud-est de Longwy.

Cet article possède un paronyme, voir Vy-lès-Rupt.

Villerupt

L’ancienne salle des fêtes.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes du Pays-Haut Val d'Alzette
Maire
Mandat
Pierrick Spizak (PCF)
2020-2026
Code postal 54190
Code commune 54580
Démographie
Gentilé Villeruptiens [1]
Population
municipale
9 827 hab. (2018 )
Densité 1 498 hab./km2
Population
agglomération
20 247 hab. (2015 partie française)
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 11″ nord, 5° 55′ 43″ est
Altitude Min. 309 m
Max. 442 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villerupt
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Villerupt
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Villerupt
Géolocalisation sur la carte : France
Villerupt
Géolocalisation sur la carte : France
Villerupt
Liens
Site web mairie-villerupt.fr

    Ses habitants sont appelés les Villeruptiens.

    Géographie

    Villerupt est arrosée par l'Alzette.

    Cette commune fut un village-frontière avec l'Allemagne entre 1871 et 1919. L'Empire allemand avait annexé la partie de la Lorraine, qui correspond à l'actuel département de la Moselle, non seulement pour des questions culturelles et linguistiques, mais aussi pour s'approprier les minerais de fer.

    Il se trouve en effet que les géologues, en prospectant les couches connues géologiques de Moselle dont le pendage descend vers l'ouest dans cette partie du Bassin parisien, en déduisirent qu'il serait possible de retrouver les mêmes minerais plus en profondeur. Les plus accessibles étant les moins profondes, ce sont les villes-frontières qui, disposant de vastes mines à ciel ouvert, furent alors exploitées en priorité.

    Villerupt doit son développement grâce à l'exploitation de ces mines et fut donc au centre d'un enjeu qui suscita les convoitises des nations alentour.

    Écarts et lieux-dits

    • Cantebonne, Micheville, Gaertchen, Haneberg, La Delle, La Forge Basse, Sur le pré, Orbeusse, Les Quatre Chemins, Bois de Butte.

    Urbanisme

    Typologie

    Villerupt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 5 communes[6] et 20 739 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (23,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,6 %), forêts (19,3 %), terres arables (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (3,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    • De ville + rupt « ruisseau ».
    • Anciennes mentions : Viluirue en 1287, Villereux en 1573, Willeront au XVIIIe siècle, Ville-Rupt en 1749[13].
    • Wyler ou Weiler en allemand[14], Weller en luxembourgeois[15],[16].

    Microtoponymie

    • Cantebonne : Cambourne (1383), Cantelbron (1756), Kamer (XIXe siècle). Kantelbron en luxembourgeois[15].
    • Thutange : Tutingen en 1169, Tuttenges en 1572, Tutange (sans date).
    • Micheville : Micheweller (1456), Micheweiler (1576), Petit-Villereux (XVIe siècle).

    Histoire

    Château d'Aubrives à Villerupt.

    La fondation de Villerupt est aussi impossible à déterminer qu’elle paraît ancienne. L’hypothèse fréquemment admise est que Villerupt fut peuplée dès l’époque du néolithique (entre 4500 et 1700 avant Jésus-Christ).

    Si, en 1284, Anselme de Villerupt et les siens sont vassaux du comte Henri III de Luxembourg, c'est du comte de Bar que, en 1333, les Malberg, sires d'Audun-Le-Tiche, tiennent en fief Cantebonne et Villerupt.

    Durant le Moyen Âge, l’histoire de Villerupt épouse celle de cette région frontière, appelée Lorraine à partir du IXe siècle, ballottée entre les royaumes de France et de Germanie.

    Il est à noter que, dès ses origines, Villerupt, où l’existence d’une forge est attestée, travaille le minerai de fer. Mais c'est surtout pendant le XVIIe siècle que se développe progressivement la technique du haut fourneau.

    Villerupt dispose alors d’un site avantageux de par la nature de sous-sol. En effet, le plateau lorrain à ossature calcaire contient une couche géologique d’un grand intérêt industriel : l’aalénien. Il renferme le minerai de fer lorrain, la « Minette ».

    En 1817, Villerupt, village de l'ancienne province du Barrois sur l'Alzette, avait pour annexes le village de Thil, les hameaux de Cantebonne et de Micheville et le moulin de Tutange. À cette date, la commune comptait 363 habitants, répartis dans 72 maisons.

    Villerupt et Thil restent français en 1871 grâce à un Normand

    En 1871, Adolphe Thiers souhaitait donner de l'espace à la place-forte de Belfort devant rester française. Les Allemands, qui n'ignoraient pas la grande valeur du sous-sol, acceptèrent à condition de récupérer à leur profit des communes en déplaçant vers l'ouest la frontière prévue lors des préliminaires de paix signés à Versailles le . Les communes de Rédange, Thil, Villerupt, Aumetz, Boulange, Lommerange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Vionville devenaient donc allemandes. L’humeur joviale d’un des négociateurs français, Augustin Pouyer-Quertier, qui plaisait à Bismarck, sauva du moins Villerupt : "... Je ne vous eusse pas obligé à devenir Français, dit-il au chancelier Bismarck, et vous me faites Allemand ! — Comment cela ?... Qui vous parle de prendre votre Normandie ?... — La chose est pourtant bien simple : je suis un des principaux actionnaires des forges de Villerupt, et vous voyez bien que, de ce côté, vous me faites Allemand. " Et Villerupt, comme Thil, resta française grâce au normand Augustin Pouyer-Quertier, ministre des finances du gouvernement Thiers[17].

    Sidérurgie

    Ancienne gare.

    La première mention des forges de Villerupt date en effet du XVe siècle, mais s'agit-il vraiment d'un haut fourneau ? Elles connaissent au maximum quatre hauts fourneaux au bois dont un qui se maintient jusqu'au XIXe siècle.

    En 1831, des documents signalent l'existence des Forges de Sainte-Claire-lès-Villerupt, qui ont compté jusqu'à quatre hauts fourneaux au bois.

    En 1866, ces deux établissements se regroupent pour former la Société des Usines de Villerupt et Sainte-Claire, celle-ci fusionne en 1894 avec la Société des fonderies d'Aubrives pour donner naissance à la Société d'Aubrives-Villerupt. Dès l'origine, la production de cette usine est orientée essentiellement vers la production de fonte.

    À la veille de la Première Guerre mondiale, l'usine exploite deux hauts fourneaux.

    L'année 1926 marque le rachat de l'usine de Laval-Dieu, datant de 1882 et où deux hauts fourneaux sont en activité depuis 1899 ; détruite après la Première Guerre mondiale, elle n'a jamais été reconstruite.

    En 1930, l'usine de Villerupt compte deux hauts fourneaux ; en 1955, ils ont un diamètre de creuset de quatre mètres et une capacité de production de 125 000 tonnes de fonte de moulage par an.

    Lors de la grande grève des mineurs de 1948, les ouvriers des cokeries font grève par solidarité. Dès le début de la grève, ils prennent en otage les patrons. Ils finissent par suspendre les mesures de sécurité. Lors de l'intervention des compagnies républicaines de sécurité (CRS), les ouvriers résistent armés de blocs de fer, de pierres, tuyaux de plomb et boulons, et font reculer les CRS qui ont 40 blessés[18].

    Un nouveau haut fourneau est mis en service en 1960. En novembre 1968, l'usine de Villerupt cesse toute activité et le dernier haut fourneau est éteint.

    L'usine de Micheville trouve son origine dans la création en 1872 de la Société Ferry et Cie, qui met à feu son premier haut fourneau en 1878. Dès 1873, il travailla au lancement de l'usine de Micheville et de 1880 à 1927, Ernest Nahan dirigea d'une manière paternaliste l'usine qui passa progressivement à six hauts fourneaux.

    À la veille de la guerre de 1914-1918, cinq hauts fourneaux sont à feu et un sixième en reconstruction. Ils ont une capacité annuelle de production de 390 000 tonnes de fonte. L'usine est endommagée pendant la Première Guerre mondiale, mais des travaux de reconstruction sont lancés dès 1918.

    En 1920, le haut fourneau no 1 est rallumé. En 1925, l'usine compte à nouveau six hauts fourneaux en état de marche. L'activité de l'usine est arrêtée pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Cette usine est à l'origine du développement de Villerupt. De modeste village, le bourg se mua progressivement en une petite ville industrielle, passant de 561 habitants en 1861 à 6 636 habitants en 1911 ; ensuite de 9 041 habitants en 1936 jusqu'à atteindre son maximum démographique à 16 300 habitants en 1966. La progression serait d'un rapport de près de 16 fois la population de 1861 !

    Dans les années 1950, les quatre hauts fourneaux existants ont un volume compris entre 580 et 680 m3 ; un nouveau haut fourneau (1 bis), de 7,05 m de creuset, est allumé le . En 1959, l'usine comprend cinq hauts fourneaux, puis quatre en 1971 (les no 1, 3, 4 et 6).

    En 1974, l'usine est définitivement arrêtée, c'est alors la création de la S.L.V. (Société des laminoirs de Villerupt).

    Politique et administration

    Le canton de Villerupt est composé des communes de Bréhain-la-Ville, Crusnes, Errouville, Fillières, Hussigny-Godbrange, Laix, Longlaville, Morfontaine, Saulnes, Serrouville, Thil, Tiercelet, Villers-la-Montagne et Villerupt.

    Par ailleurs, Villerupt fait partie depuis 2006 de la communauté de communes du Pays-Haut Val d'Alzette (CCPHVA) comprenant les communes de : Audun-le-Tiche, Aumetz, Boulange, Ottange, Rédange, Russange et Thil.

    En 2010, la commune de Villerupt a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[19].

    En 2013, la commune de Villerupt est labellisée « Ville Ludique et Sportive ». Ce label a pour objet de valoriser et récompenser les collectivités territoriales qui développent des politiques volontaristes pour promouvoir l'activité physique et sportive sur leurs territoires.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    18 mai 1945 26 octobre 1947 Robert Choltus   Médecin[20]
    26 octobre 1947 8 mars 1959 Gaston Poncin (1897-1980)   Chef de travaux aux aciéries Sidélor-Micheville
    8 mars 1959 28 septembre 1986 Armand Sacconi PCF  
    28 septembre 1986 1er juin 1995 Alain Casoni PCF Conseiller général du canton de Villerupt (1985-2015)
    1er juin 1995 16 mars 2008 Christiane Witwicki PS Enseignante
    mars 2014 mai 2020 Alain Casoni PCF Conseiller général du canton de Villerupt (1985-2015)
    Conseiller départemental du canton de Villerupt (2015-2021)
    mai 2020 En cours Pierrick Spizak [21] PCF Secrétaire de la section PCF de Villerupt
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    Ancien hôpital de Micheville.

    Villerupt doit son essor urbain grâce à ses mines de fer qui sont à l'origine du développement de la sidérurgie et de la métallurgie.

    L'agglomération actuelle, qui s'étend également sur le département de la Moselle avec la petite ville voisine d'Audun-le-Tiche, n'est qu'une partie d'une conurbation industrielle plus étendue qui franchit la frontière, dont le principal centre est la ville luxembourgeoise d'Esch-sur-Alzette.

    En raison de la crise sidérurgique de la région, la population est passée de presque 15 000 habitants dans les années 1960 à moins de 10 000 aujourd'hui.

    Avant que ne commence ce déclin urbain à partir des années 1970, la croissance de la population était stimulée en grande partie par l'immigration italienne. Villerupt est, à ce titre, sans doute l'une des communes les plus « italiennes » de France, ce qui peut se constater à la lecture de l'annuaire, la très grande majorité des noms de famille y étant à consonance italienne. Villerupt fut aussi comme Audun-le-Tiche et Hussigny-Godbrange un actif centre de l’immigration italienne qui fournissait une main-d’œuvre importante pour les besoins du bassin minier de la minette. Une grande partie de cette immigration italienne provenait de Gualdo Tadino.

    Villerupt organise chaque année le Festival du film italien vers la fin du mois d'octobre.

    Soucieuse de développer son volet culturel, Villerupt possède aussi une MJC dynamique proposant diverses activités, mais aussi une école de musique, une école de danse, une école d'arts plastiques et une salle de concerts et d'expositions dénommée La Cave.

    La municipalité participe activement aux programmations sportives et culturelles proposées par le tissu associatif de la ville.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2018, la commune comptait 9 827 habitants[Note 3], en augmentation de 4,38 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    290157327614789548561523623
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    7261 2261 5521 7203 6595 4496 6368 5696 058
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    9 40511 0059 0417 13210 11114 37714 79713 40111 465
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018 - -
    10 0709 6869 5949 5809 3549 7379 827--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Monument aux morts de Villerupt.
    • Salle des fêtes Maurice-Thorez, située au 1er étage de l’hôtel de ville – avenue Albert-Lebrun. La salle des fêtes de Villerupt a eu l'occasion d'accueillir de grands artistes tels que : Johnny Hallyday et Jimi Hendrix (), Jean Ferrat (), les Chœurs de l'Armée rouge () et beaucoup d'autres encore.
    • Ancien château seigneurial, première moitié du XVIIIe siècle, pour François Joseph de Hunault.
    • Mur alvéolé (rue Gambetta) de l'ancienne usine sidérurgique d'Aubrive (les alvéoles étaient des « caisses à mine »).
    • Cage à laminoir provenant du site de l'usine de Micheville et vieille locomotive servant à l'époque pour le transport du minerai de fer.
    • Les cités de Butte, site unique en Lorraine. Une des caractéristiques de la géographie urbaine de Villerupt est sans aucun doute la présence d'un quartier de cités ouvrières construites dès 1908 en suivant les courbes de niveau du relief.
    • L'exposition Guerino Angeli (né à Villerupt en 1926) visible au rez-de-chaussée et au deuxième étage de l'hôtel de ville.

    Édifices religieux

    Ancienne église paroissiale de la-Nativité-de la-Vierge.
    Nouvelle Église paroissiale de la-Nativité-de la-Vierge.
    Chapelle Sainte-Croix de Cantebonne.
    Oratoire à la Vierge.
    • Ancienne église paroissiale de la-Nativité-de la-Vierge, construite en 1736, agrandie en 1844, fermée en 1905, détruite après 1905, autel en marbre. Une nouvelle église ayant été construite 200 mètres au nord, à la suite de l'augmentation de la population liée à l'essor de la sidérurgie. Elle se situait au-dessus du monument aux morts.
    • Nouvelle église paroissiale de la-Nativité-de la-Vierge, construction début 1902 fin 1907. L'orgue de l'église datant du milieu du XIXe siècle, réparée en 1947, grâce aux dommages de guerre et restauré et classé monument historique en 2012.
    • Chapelle Sainte-Croix de Cantebonne, XXe siècle. Chapelle construite et bénite en 1913, en remplacement d'une petite chapelle devenue fort vétuste et insuffisante ; clocher reconstruit après la guerre 1939-1945.
    • Croix Monumentale, située 1 rue Carnot. Croix élevée en 1630 (date portée) aux frais de Gérard Villiribus et de son épouse Catherine. Remployée dans une façade de maison.
    • Oratoire à la Vierge, ce monument à la Vierge Immaculée a été élevé en reconnaissance de la protection reçue pendant la guerre 1939-1945.

    Personnalités liées à la commune

    Blason

    Blason
    Parti: au 1er mi-parti d'azur à deux bars adossés d'or, accostés de deux croix de Lorraine du même et accompagnés en chef et en pointe de deux croisettes recroisetées d'argent, au 2e d'or au haut-fourneau de sable, maçonné du champ, enflammé de gueules, posé sur une terrasse de sable chargé d'une coulée de gueules[26].
    Détails
    La partie 'azur' (gauche) représente la moitié des armoiries de Villers la Montagne, rappelant l’ancien bailliage établi en ce lieu, succédant à une châtellerie et prévôté dont dépendait Villerupt. La deuxième moitié (droite) symbolise le champo d’or : la richesse apportée au pays par l’industrie, le haut fourneau.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Logotype

    La forme rouge symbolise la vie, l'énergie. Après une période de déclin (usine), la courbe remonte pour créer un ensemble proche de la lettre V de Villerupt.

    Les rayures bleues dans une forme carrée symbolisent un proche passé où l’on a vu une industrie stagner puis s’effondrer.

    Les rayures vertes et la partie blanche du cercle permet de mettre en évidence le virage opéré par le cheminement de la vie. En opposition au passé symbolisé par le bleu.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 104.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
    14. Alain Simmer - L'ORIGINE DU NOM DE VILLERUPT
    15. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
    16. Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
    17. Extrait du livre "La délimitation de la frontière franco-allemande" par le colonel Aimé Laussedat, éditions Delagrave, Paris 1902.
    18. Danielle Tartakowsky, Les manifestations de rue en France, 1918-1968, Paris : Publications de la Sorbonne, 1997. Collection : « Histoire de la France au XIXe et XXe siècle », ISSN 1243-0269. (ISBN 2-85944-307-X), p. 555.
    19. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    20. CORTESI Olivier, « Robert Choltus, résistant et maire de Villerupt », dans : Le Pays-haut (Bulletin des amis du vieux Longwy), n°1, 2007.
    21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=4000
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