Beaucaire (Gard)
Beaucaire est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Beaucaire.
Beaucaire | |||||
Vue sur Beaucaire des bords du Rhône. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Beaucaire-Terre d'Argence (siège) |
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Maire Mandat |
Julien Sanchez (RN) 2020-2026 |
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Code postal | 30300 | ||||
Code commune | 30032 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beaucairois | ||||
Population municipale |
15 718 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 182 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
30 776 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 48′ 29″ nord, 4° 38′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 156 m |
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Superficie | 86,52 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Beaucaire (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Beaucaire (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Beaucaire (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La ville de Beaucaire se situe à la frontière est du département du Gard, sur la rive droite du Rhône, au centre d'un triangle formé par Nîmes à l'ouest, Avignon au nord-est et Arles au sud. Elle se trouve au croisement de grandes régions historiques : le Languedoc et la Provence, et d'espaces naturels remarquables : la Camargue (au Sud) et le plateau des Costières (au Nord). En face, se trouve la ville de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône avec qui elle forme une agglomération d'environ 30 000 habitants.
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Beaucaire est arrosé par le Rhône et se trouve sur sa rive droite. La commune est également à l'une des deux extrémités du canal du Rhône à Sète, le long duquel est installé un port fluvial.
L'ensemble de la commune étant situé dans le couloir rhodanien, le relief est assez plat, formé essentiellement par la plaine alluviale du Rhône et les rebords de la Costière de Nîmes. Toutefois, le nord de la commune est parsemé de quelques collines assez accidentées, notamment au nord du centre-ville, où est implanté le château (80 mètres d'altitude), ainsi qu'à l'ancienne abbaye troglodytique Saint-Roman, culminant à 150 mètres. Le point culminant de la commune est atteint au " Rocher de triple levée " à 156 mètres.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarascon », sur la commune de Tarascon, mise en service en 1990[6] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 645,9 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Garons », sur la commune de Saint-Gilles, mise en service en 1964 et à 22 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 15 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,3 °C pour 1991-2020[12].
Axes ferroviaires
Établie à 10 mètres d'altitude, la gare de Beaucaire est située au point kilométrique (PK) 0,839 de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, entre les gares voyageurs ouvertes de Tarascon et de Manduel - Redessan (Jonquières-Saint-Vincent étant fermée fin 2011). C'est une gare de bifurcation aboutissement de la ligne du Martinet à Beaucaire, partiellement déclassée.
Urbanisme
Typologie
Beaucaire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucaire, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[16] et 30 776 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaucaire, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Beaucaire est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,8 %), terres arables (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), zones urbanisées (6,2 %), eaux continentales[Note 5] (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), forêts (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
La commune de Beaucaire compte 7 054 logements en 2009, dont près de 90 % de résidences principales, avec presque autant de maisons individuelles (52 %), que d'appartements (48 %) ; la majorité de ces logements comportent 3 ou 4 pièces. Seuls 47 % des habitants sont propriétaires de leur logement. Pour le parc locatif (3 050 logements en 2009), 1/3 sont des HLM[22].
Toponymie
Ougernon, cité par Strabon, est devenu à l'époque galloromaine Belloquadrum[23].
En 1096, c'est castrum Bellicadri, c'est-à-dire le château de Belloquadre, soit de Beaucaire. Les désignations de "château" sont nombreuses au Moyen Âge. On les rencontre exprimées à l'aide de termes différents : les beaucaire sont des bèu caire (du provençal bèu : beau et caire : pierre d'angle, pierre de taille), c'est-à-dire des châteaux.
Ses habitants sont appelés les Beaucairois et Beaucairoises.
Histoire
Antiquité
Fondée au VIIe siècle av. J.-C., Beaucaire est connue comme ville relais de la célèbre voie Domitienne qui reliait l’Italie à l’Espagne (121 av. J.-C.). C’est à cette étape que la voie Domitienne se divise pour desservir les directions d’Arles, de Nîmes, de Remoulins et de Saint-Gilles. À cette époque, Beaucaire s’appelle Ugernum. C'est là que, à la suite de la prise de Rome par les Vandales en 455, la noblesse gallo-romaine se réunit pour élire Avitus nouvel empereur[24]. Un mausolée romain a été découvert sur l'île du Comté[25].
L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux, datant du IVe siècle, passe dans la région et suggère un passage par ce site.
Moyen Âge
Le Moyen Âge marque un ralentissement de l’extension de la ville. Beaucaire subit les invasions des Burgondes, des Wisigoths, puis des Sarrasins. C’est de cette époque que date la construction du premier rempart et l’extension du château.
La ville prend le nom de Beaucaire (qui signifie "belle pierre", sans doute en référence à ses nombreuses constructions, à ses carrières, ou encore au fait que les collines de la triple levée forment le premier massif lorsqu'on remonte le Rhône depuis la mer).
Au XIIIe siècle, la ville s’étend et sa population augmente. Louis IX se rend plusieurs fois à Beaucaire. Simon de Montfort tente d'assiéger la ville en 1216, mais y subit un de ses plus importants échecs.
Malgré la guerre de Cent Ans et les guerres de religion (XIVe au XVIe siècle), le faste et le raffinement de l’architecture s’amplifient, parallèlement à la richesse des marchands beaucairois.
En 1579, Beaucaire est tenue par Montmorency-Damville, tolérant gouverneur catholique du Languedoc. Le capitaine de la ville est Jean de Parabère, qui joue bientôt son propre jeu. Damville provoque alors une émeute pour récupérer la ville, mais même si Parabère est décapité, la ville reste aux mains des Huguenots, grâce aux renforts envoyés par Châtillon, le fils de l’amiral de Coligny[26].
Époque moderne
Du XVIIe siècle au XIXe siècle, la Foire de la Madeleine apporte à Beaucaire un rayonnement international. Dix jours de foire franche génèrent un volume d’affaires comparable à celui du port de Marseille en une année. La Révolution française de 1789 n'altère pas l’activité des marchands ; c’est en effet à cette époque que s’édifient les plus beaux hôtels particuliers et demeures, dont l’hôtel de Clausonnette et l’Hôtel de Ville.
L’avènement du chemin de fer sonne la fin du commerce fluvial qui anéantira progressivement la Foire de la Madeleine et plongera Beaucaire dans l’oubli. La foire de la Madeleine existe toujours, mais sous forme de fêtes foraines, courses de taureaux et festivités diverses. La tradition veut qu'elle débute le 21 juillet, dure au moins 6 jours et se termine un lundi.
Révolution française et Empire
Beaucaire est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-National[27].
Époque contemporaine
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle quelques ouvrages de grande valeur sont construits :
- la banquette, digue de pierre longeant la ville dans sa partie est, protégeant le centre-ville des crues du Rhône ;
- les halles alimentaires ; et
- le casino municipal, actuelle salle des fêtes.
C’est aussi à cette époque que le canal du Rhône à Sète est creusé ; il permet de relier Beaucaire au canal du Midi.
En 1940, Beaucaire accueille une importante population de réfugiés belges, originaires majoritairement de Farciennes. Les deux communes se jumelleront en 1969[28].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le Front National y remporte les élections municipales de 2014.
Législatives (2012)
En 2012, Julien Sanchez (FN) arrive en tête au premier tour avec 33,04 %, devançant Françoise Dumas (PS), qui obtient 22,79 %, et Yvan Lachaud (Nouveau Centre), qui récolte 18,04 % des suffrages. Au second tour, la candidate du Parti Socialiste arrive en tête avec 38,53 % devant le candidat du Front National (36,21 %) et le candidat du Nouveau Centre (25,26 %)[29].
Municipales (2014)
En 2014, Julien Sanchez, tête de liste FN, remporte l'élection après être arrivé en tête au premier tour avec 32,84 % des suffrages ; au second tour, il obtient 39,81 % des voix à l'issue d'une quadrangulaire l'opposant au maire sortant (29 %), à une liste divers droite (24,31 %) et à une liste d'union de la gauche (6,85 %)[30].
Départementales (2015)
En 2015, le binôme du Front National dépasse les 50 % sur la commune dès le 1er tour avec 53,68 % des voix mais aussi au 2e tour avec 59,70 %[31].
Régionales (2015/2010)
- En 2015, la liste de Louis Aliot (FN) arrive largement en tête du 1er tour avec 59,68 % devant la liste PS-PRG de Carole Delga (10,70 %). La liste de Dominique Reynié (Union de la Droite) recueille 9,72 %. La liste de Gérard Onesta (EELV-FG) obtient 8,07 %. Les 7 autres listes obtiennent moins de 3 % des suffrages. Au second tour de 2015, avec un taux de participation de 62,49 %, la liste de Louis Aliot (FN) reste en tête avec 57,28 % (3 599 voix contre 3113 au 1er tour). La liste de Carole Delga (devenue liste d'Union de la Gauche après fusion avec la liste de Gérard Onesta) obtient 29,56 %. Enfin la liste d'Union de la Droite menée par Dominique Reynié obtient 13,16 %.
- En 2010, France Jamet (FN) arrive en tête au 1er tour devant la liste de Georges Frêche (DVG) et devant la liste de Raymond Couderc (UMP). Au second tour, Georges Frêche est en tête dans la commune devant France Jamet puis Raymond Couderc[32].
Présidentielles
En 2012, au 1er tour, Marine Le Pen arrive nettement en tête avec 34,12 % devançant François Hollande (23,57 %), Nicolas Sarkozy (21,58 %), Jean-Luc Mélenchon (11,64 %), François Bayrou (4,68 %), Eva Joly (1,42 %), Nicolas Dupont-Aignan (1,38 %), Philippe Poutou (0,9 %), Nathalie Arthaud (0,46 %) et Jacques Cheminade (0,25 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy devance François Hollande avec 52,29 % contre 47,71 %[33].
Européennes
En 2014, Louis Aliot (FN) arrive largement en tête avec 49,55 %, les autres listes ne dépassent pas les 15 %[34]. En 2019, Jordan Bardella arrive en tête avec 47,83 %[35].
Référendums
Lors du Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005, le Non l'emporte largement avec 72,31 % contre 27,69 % pour le Oui[36].
Liste des maires
Conseil municipal
Le , Julien Sanchez est élu maire, ainsi que neuf adjoints (cinq hommes et quatre femmes), par le conseil municipal qui comprend trente-trois conseillers municipaux, dont dix d'opposition.
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut |
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« Beaucaire, ville française ! » | FN puis RN | Julien Sanchez | 23 | Majorité |
« Beaucaire pour tous » | Divers | Jacques Bourbousson | 5 | Opposition |
« Beaucaire 2014 » | Divers Droite | Christophe André | 4 | Opposition |
« Réagir pour Beaucaire » | Divers Gauche | Claude Dubois | 1 | Opposition |
Depuis l'élection de Julien Sanchez en 2014, les conseils municipaux sont parfois émaillés d'incidents entre la majorité et l'opposition: tantôt avec l'opposition de gauche[40], tantôt avec l'opposition de droite.
Ainsi en 2018, un membre de l'opposition demande en séance que soit abordées les conditions de travail d'un collaborateur de la commune de Beaucaire, qui exerce son activité par télétravail du Canada[40]. Le conseil se termine alors à huis clos.
Jumelages
Beaucaire est jumelée[41] avec :
Le bourgmestre de Farciennes, ville belge jumelée avec Beaucaire depuis 1969, propose en conseil communal du de rompre le jumelage avec Beaucaire, à la suite de l’élection d’un maire Front national[42].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 6]
En 2018, la commune comptait 15 718 habitants[Note 7], en diminution de 1,98 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Les établissements scolaires de Beaucaire dépendent de l'académie de Montpellier. Ils sont au nombre de 19 sur la commune : six écoles maternelles, sept écoles primaires, quatre collèges et deux lycées[45].
Santé
Depuis le , Beaucaire dispose d'un pôle santé multi-activité, regroupant plusieurs professionnels de soins, centre dentaire, opticiens, et spécialiste de l'audition[46].
Manifestations culturelles et festivités
- Le Salon des Métiers d'Art. Chaque année en octobre, de nombreux artisans d'art sont sélectionnés et viennent exposer leurs œuvres originales. Depuis 2015, cette manifestation se déroule dans le cadre prestigieux du secteur sauvegardé de Beaucaire, sur la place Georges Clemenceau mais aussi dans la cour intérieure de la Mairie et dans le hall du conservatoire.
- Les Rencontres Équestres Méditerranéennes. Chaque année le premier week-end de juillet. Des centaines de chevaux venus de toute l'Europe se retrouvent à Beaucaire. Rendez-vous de tous les passionnés du cheval, cette manifestation s'est aussi diversifiée en 2015 avec un espace enfants afin d'initier les enfants et d'attirer les familles. Cette énorme manifestation, dont le coût global avoisine les 100 000 euros, n'est plus subventionnée par le conseil régional depuis 2015. Malgré les baisses de dotations, la municipalité a tout de même tenu à la maintenir et à lui donner plus d'ampleur[réf. souhaitée].
- Beaucaire est Cité du Livre depuis 2007. Elle accueille des maisons d'édition, des bouquinistes et organise un festival du conte.
- Les Estivales, manifestations tauromachiques et culturelles annuelles. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
- Le festival Tête à Clap a, quant à lui, été délocalisé à Tarascon, en raison de l'absence de salle de cinéma exploitable à Beaucaire. En 2014, l'organisation de ce festival a donné lieu à une polémique entre le maire de Beaucaire et l'association, le premier accusant la seconde de s'être politisée, à la suite du refus par la municipalité d'accorder des subventions à l'association. Il s'avère en fait que « le seul moyen pour la municipalité d'organiser un festival de cinéma serait de proposer des projections dans des salles municipales qui ne sont pas équipées, tant au niveau de l'acoustique que de l'image »[47] et donc qu'une impossibilité technique empêche l'organisation du festival.
Sports
le Stade Beaucarois 30 ayant évolué[Quand ?] jusqu'au niveau national.
La ville compte un club de rugby à XV, que l'actualité a porté « à la une » en 2018, en raison du décès de trois de ses supporters[48]. Le car, qui transportait les supporters du club, s'est couché sur les voies de l'autoroute, dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 mai 2018, près de Valence dans la Drôme[49]. Le club de supporters se déplaçait pour voir un match de rugby du top 14, dans le cadre d'un déplacement organisé par le comité de Provence, pour assister au match entre Castres et le Racing 92.
Elle compte un club de futsal, qui joue en 1er division nationale.
Un club de baseball, les chevaliers de Beaucaire, fondé en 1988, a évolué au plus haut niveau national entre 2011 et 2015
Médias
La commune ne comprend pas de médias réellement « beaucairois ». Elle est couverte par le quotidien Midi Libre, dans son édition nîmoise. Sa proximité avec le département limitrophe des Bouches du Rhône amène à ce que la vie locale soit également abordée dans les quotidiens régionaux provençaux comme la Provence[50] et la Marseillaise[51].
Le fait que la commune ait un maire FN depuis 2014, entraine parfois que la commune soit abordée dans les médias nationaux, mais sous un angle purement politique. Des ouvrages ont également été publiés, qui consacrent une grande partie à la ville de Beaucaire comme « l'illusion nationale » en 2017: cet ouvrage consacre près d'une cinquantaine de pages au contexte expliquant l'arrivée d'un maire FN à la tête de l’exécutif local[52]. Toujours sous l'angle politique, il est fait parfois référence à la ville dans d'autres ouvrages, comme dans la bande dessinée « La Présidente »[53].
Les télévisions locales qui suivent la vie de la commune sont France 3 Languedoc Roussilon et Vià Occitanie.
En termes d'édition numérique, le site payant Objectif Gard suit particulièrement la vie municipale, se faisant souvent l'écho de l'action de la majorité municipale[54].
La commune déploie des moyens de communications importants pour une commune de cette taille, puisque le maire indique en 2018 qu'il a embauché trois personnes à temps plein, pour produire notamment le magazine municipal et maintenir la page Facebook[55].
Cultes
La paroisse catholique de Beaucaire dépend du diocèse de Nîmes, doyenné Plaine gardoise[56]. Les pratiquants du culte protestant disposent d'un temple dans la commune[57] de même que ceux du culte musulman[58].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 021 €, ce qui plaçait Beaucaire au 29 183e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[59].
En 2013, seulement 40,2 % des ménages étaient imposables[60].
Emploi
En 2009, la moitié des habitants de Beaucaire ayant un emploi travaillent dans la commune[22].
Population | Actifs | Taux d'activité en % | Actifs ayant un emploi | Taux d'activité en % | |
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Ensemble | 10 294 | 6 735 | 65 % | 5 421 | 53 % |
15 à 24 ans | 1 981 | 798 | 40 % | 524 | 26 % |
25 à 54 ans | 6 194 | 5 052 | 82 % | 4157 | 67 % |
55 à 64 ans | 2 120 | 885 | 42 % | 740 | 35 % |
Entreprises présentes sur la commune
Parmi les entreprises locales, la « Brasserie artisanale de Beaucaire » produit et commercialise régionalement plusieurs variétés de bières, dont certaines au riz de Camargue[61]. La ville abrite aussi une cimenterie de Ciments français, filiale du groupe allemand HeidelbergZement et l'usine de la société Casanis, du groupe Bacardi, qui commercialise le Get 27[62].
Enfin, le groupe multinational Marie Brizard Wine & Spirits a établi son siège social à Beaucaire en 2010.
La FNAC s'y est installée au début des années 2015[63], en ouvrant une boutique « contact » , qu'elle ferme presqu'aussitôt en 2016.
En 2018, le groupe Carrefour annonce la fermeture d'un magasin à Beaucaire[64].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils[65]
- Château de Beaucaire et son donjon triangulaire.
- Mas de Lafond. Appelé en 1760 mas de Monery. Ancienne propriété des marquis de Forton. Pigeonnier, four, voûtes d'arêtes, fin XVIe début XVIIe, grande salle d'apparat voûte appareillée avec nervures et moulures fin XVIIe début XVIIIe.
- Nombreux hôtels particuliers et façades des XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
- Taureau cocardier Goya, sculpture de Camille Soccorsi (1984), place Jean-Jaurès.
- Arènes Paul Laurent où se déroulent des corridas et des courses camarguaises ainsi que des spectacles et des concerts lors de la feria de Sainte-Madeleine.
- Sculpture du Drac, place de la République.
- Le Vieux Mas, une ferme comme en 1900.
- Gibet de Beaucaire au sommet de la colline du Sizen.
- Sur le plateau au nord-ouest du village, à proximité du cimetière, se situent des bornes milliaires sur le tracé de l'ancienne voie Domitienne. Constituées d'une seule pierre droite, elles sont disposées à droite de la voie dans le sens Beaucaire-Narbonne. Elles sont plusieurs en raison de l'ajout d'une nouvelle borne au nom de l'empereur en titre lors de chaque réfection importante. Ces multiples bornes portent le nom de Colonnes de César[66].
- Le Rhône et le château de Beaucaire.
- Château de Beaucaire.
- Hôtel de Margallier.
- Bornes milliaires.
Édifices religieux[67]
- Abbaye troglodytique de Saint-Roman : au sommet d'un piton calcaire dominant la vallée du Rhône au confluent du Gardon, cet étonnant monastère rupestre, qui dépendait de l'abbaye de Psalmodie, fut abandonné au XVIe siècle. Une forteresse bâtie en partie avec les pierres de l'abbaye, lui succéda. Elle fut démantelée en 1850 et seuls quelques vestiges des fortifications sont encore visibles. Cet édifice, ouvert aujourd'hui au public, est, depuis 2007, de la compétence de la Communauté de Communes Beaucaire Terre d'Argence.
- Église-collégiale Notre-Dame-des-Pommiers datant du XVIIIe siècle, la plus grande église de la ville, de style baroque. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1942[68]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[68].
- Église Saint-Paul de Beaucaire, de style gothique provençal. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 2005[69]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[69].
- Chapelle Saint-Joseph du Mas-Saint-Joseph. La Façade Nord a été inscrite au titre des monuments historiques en 1946[70].
- Chapelle Saint-Louis de Beaucaire. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1846[71].
- Chapelle Saint-Pierre de Beaucaire. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1973[72].
- Chapelle Saint-Pierre-des-Rives de Beaucaire. La Porte, y compris les vantaux ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1946[73].
- Chapelle Notre-Dame-de-Vie de Beaucaire.
- Chapelle Saint-Jacques de Saujean.
- Croix couverte.
- Oratoire à la mémoire de saint Bonaventure et à la Vierge ; époque Second Empire ; proximité place Jean-Jaurès/route de Nîmes.
- Église Saint-Paul de Beaucaire. Portail rue de l’hôtel de ville
- Chapelle Saint-Louis dans l'enceinte du château de Beaucaire
- Portail de la Chapelle Saint-Pierre-des-Rives de Beaucaire
Musées
- Musée Auguste-Jacquet, musée de l'Histoire, de l'archéologie et des traditions de Beaucaire. Dans l'ancien couvent des sœurs Augustines, aux pieds du château médiéval.
- Ancien musée du Cheval et de l'Éperonnerie d'Art, salle des IV-Rois, rue du 4 septembre, qui ferme à la fin des années 2010.
Littérature
Des poètes ont vécu dans la commune ou y ont été de passage : Joseph D'Arbaud, Marie-Antoinette Rivière (Antoinette de Beaucaire), Juliette Borely, Artalette de Beaucaire[74].
Traditions
La grande foire de Beaucaire fut longtemps une foire internationale, lien essentiel entre la Provence et l'inconnu oriental. On y trouvait entre autres les tissus — indiennes, chafarcanis — et l'indigo[75]. Cette foire aux saveurs et couleurs multiples a laissé des traces bien vivantes dans le costume provençal : les chafarcanis sont des toiles teintes en provenance des Indes, de Perse et du Levant, et sont à l'origine des tissus imprimés devenus depuis typiquement provençaux[76]. Des particularismes propres à Beaucaire ont été décrits dans les chansons de Frédéric Mistral Lou Rose et Lo Festo Vierginenco : une bague de verre (bago d'aï), une double épingle de ruban, la passe de dentelle de la coiffe délicatement repliée sur le ruban sous Napoléon III, puis posée telle une auréole sur les cheveux à la fin du XIXe siècle et un ruban beaucairois aux formes géométriques et de deux textures.
Légende
Beaucaire a, partagé avec la commune de Tarascon, le redoutable drac, monstre surgissant du fond des eaux pour dévorer ses proies. Un jour, le monstre s'empare d'une jeune lavandière et l'entraîne dans sa grotte. Mais, alors que la malheureuse s'attend au pire, le drac lui explique ce qu'il attend d'elle : il cherche une nourrice pour son fils, le draconnet. C'est ainsi que la lavandière nourrit pendant sept ans le petit monstre avant d'être relâchée. Mais un jour de foire, le drac vient faire son marché en prenant une apparence humaine. La lavandière reconnaît son geôlier et ameute la foule. Furieux d'être ainsi démasqué, le drac crève les yeux de la pauvre lavandière qui, affirme Gervais de Tilbury, auteur en 1214 de ce conte, reste aveugle jusqu'à la fin de ses jours.
Personnalités liées à la commune
- Raymond VII de Toulouse (1197-1249) reprend Beaucaire, sa ville natale, en 1216 aux seigneurs du Nord ;
- Jacques Cœur (vers 1395/1400-1456), s'y réfugie en 1455 ;
- François Marie Anatole de Rovérié de Cabrières (1830-1921), évêque de Montpellier puis cardinal ;
- Jack Thieuloy, écrivain auteur de L'Opéra de Beaucaire ;
- Napoléon Bonaparte, auteur du Souper de Beaucaire ;
- Jean-Pierre Blaud, inventeur des pilules Blaud (1773-1859)[réf. nécessaire] ;
- César Blaud, (mort à l'âge de 77 ans), chercheur et auteur de Antiquité de la ville de Beaucaire, 1819[réf. nécessaire] ;
- Jean Bessat (1873-1963), félibre et poète occitan ;
- Noël Vandernotte (1923-), assureur retraité et plus jeune athlète de l'histoire des Jeux olympiques modernes ad vitam æternam (médaillé en 1936 en aviron barreur) ;
- Jacques Lardie (1947-), éditeur, journaliste politique, caricaturiste polémiste, illustrateur, diplômé des beaux-arts, signe ses articles et dessins sous différents pseudos dont le plus courant est Jihel, créateur d'une série historique importante intitulée Ciment de l'histoire ;
- Michel Odasso (1947-2010), footballeur professionnel du Nîmes Olympique et de l'AS Monaco ;
- Myriam Stocco (1951-), Miss France 1971, 5e dauphine de Miss Univers 1971, finaliste à Miss Monde 1971, 3e dauphine de Miss Europe 1971 ;
- Ludovic Zerti (1968-), raseteur ;
- Johnny Ecker (1973-), footballeur professionnel du Nîmes Olympique, LOSC, Olympique de Marseille, EAG ;
- Youssef Hajdi (1979-), acteur ;
- Pierrick Vidal (1981-), président de la FFCC ;
- Stéphanie Chantry (1983-), médaille de bronze en double Poids légère aux Championnats de France d'aviron en 2003 à Vaires-sur-Marne, championne de France 2012 à Lorient et médaille d'argent aux championnats du monde d'aviron de mer en solo en Suède en 2013. Médaille de bronze en double Mixte aux Championnats de France sprint en 2013 à Mantes-la-Jolie, médaille d'argent en 4X à la Coupe de France en 2014 à Brive-La-Gaillarde, et médaille de bronze aux Championnats de France en double poids légère à Bourges le [77].
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Contestin et Olivier Lombard, « Développement urbain et grand commerce. Beaucaire ville de foires : Du Moyen Âge à l'époque contemporaine », dans Congrès archéologique de France. 134e session. Pays d'Arles. 1976, Paris, Société française d'archéologie, , 357 p., p. 27-68
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site Officiel de la ville de Beaucaire », sur www.beaucaire.fr (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Beaucaire », sur www.insee.fr (consulté le )
- « Beaucaire sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
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- Valérie Igounet et Vincent Jarousseau, L'illusion nationale : deux ans d'enquête dans les villes FN, Paris, Édition des arènes, , 166 p. (ISBN 978-2-35204-597-7), p. 55 à 105.
- François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente : maintenant vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas, Paris, Éditions des arènes, , 158 p. (ISBN 978-2-35204-462-8), p. 16.
- « BEAUCAIRE Centre nautique : la Ville se jette à l’eau », sur objectifgard, .
- « Le maire Julien Sanchez : "Beaucaire ne doit pas être sous-traitée" », sur midilibre, : « Trois agents y sont employés ».
- « Paroisse catholique », sur nimes.catholique.fr (consulté le )
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- « Fiche des brasseries de Beaucaire », sur yves.bou.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- « La société Casanis transfère son usine dans le Gard », Les Échos, no 16943, (lire en ligne, consulté le )
- « BEAUCAIRE Ouverture d’une boutique Fnac Connect consacrée aux nouvelles technologies », sur objectifgard, (consulté le ).
- « La carte des 16 magasins Carrefour menacés de fermeture en Occitanie », sur ladepeche.fr, .
- Le terme « civil » doit ici être compris de manière large; il n'indique en rien que tous les bâtiments de la liste sont la propriété ou de la gestion de la commune
- Panneau d'information présent sur place et disponible en image sur Commons
- Le terme « religieux » ici doit être pris au sens strict, c'est-à-dire au sens de rattaché à la religion à un titre ou un autre. Certains édifices peuvent être ainsi toujours utilisés à des fins religieuses, d'autres non, d'autres gérés directement par les autorités religieuses, d'autres par d'autres autorités.
- « Eglise Notre-Dame-des-Pommiers », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Eglise Saint-Paul, ancienne église des Cordeliers », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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- Elizabeth Blaud-Costes, in Epopée du Costume Provençal, de l'Orient à la Foire de Beaucaire, de l'Antiquité à nos jours, décembre 2012
- Georges Mathon, « Historique de la foire de Beaucaire. Du XIIe siècle au XIXe siècle », sur nemausensis.com (consulté le ).
- « Les Chafarcanis », sur labastidane.fr, (consulté le ).
- « Stéphanie Chantry », sur franceolympique.com (consulté le )
- « Blason de la commune »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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