Tarascon (Bouches-du-Rhône)

Tarascon ou Tarascon-sur-Rhône est une commune française située à l'extrémité ouest du département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Tarascon.

Tarascon

Château de Tarascon.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette
Maire
Mandat
Lucien Limousin
2014-2026
Code postal 13150
Code commune 13108
Démographie
Gentilé Tarasconnais
Population
municipale
15 195 hab. (2018 )
Densité 205 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 21″ nord, 4° 39′ 37″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 200 m
Superficie 73,97 km2
Unité urbaine Beaucaire
(banlieue)
Aire d'attraction Beaucaire
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Châteaurenard
Législatives Seizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Tarascon
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Tarascon
Géolocalisation sur la carte : France
Tarascon
Géolocalisation sur la carte : France
Tarascon
Liens
Site web tarascon.org

    La sainte patronne de la ville est sainte Marthe, sa devise est « Concordia Felix ».

    Géographie

    Localisation

    Tarascon est située près de la rive gauche du Rhône, limitrophe de la ville de Beaucaire dans le Gard avec laquelle elle forme une agglomération d'environ 30 000 habitants. Il est à noter que la commune de Tarascon ne possède aucune rive sur le Rhône (voir la carte ci-dessous). La rive gauche appartenant également à Beaucaire[1]. Tarascon, et notamment sa partie sud-est, a été de tout temps un lieu de passage permettant de traverser le Rhône[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief

    Tarascon se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[3].

    Hydrographie

    Pont sur le Rhône entre Beaucaire et Tarascon.

    Tarascon est traversée par plusieurs rivières :

    • Gaudre d'Auge ;
    • Gaudre de Boulbon ;
    • La Laune ;
    • Ravin de Millet.

    Climat

    Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[4]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet[4]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.

    Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.

    Le mistral

    Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[5].

    On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

    Données météorologiques

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000  :

    Relevés à Arles Température : Tour de Valat/Pluie : Arènes
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 11 12 16 18 23 27 31 30 26 20 14 11 20
    Températures minimales moyennes (°C) 3 4 6 8 12 16 19 19 15 12 7 4 10,5
    Précipitations totales (mm) 56 33 23 49 36 31 27 34 66 70 58 41 524

    Voies de communication et transports

    Voir article détaillé Gare de Tarascon.

    La ville possède une gare, créée dans les années 1840 et située sur l'actuelle ligne de Tarascon à Sète-Ville.

    La disposition particulière de la gare de Tarascon provient de la jonction entre la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et les deux branches de la ligne de Tarascon à Sète-Ville (la branche sud permettant de desservir Arles et Marseille et la branche nord donnant accès à Avignon, Lyon ou Paris)[6]. Une voie directe en ligne droite permet aux trains directs d'éviter la traversée de la gare tandis qu'une déviation permet aux autres trains de la ligne Paris - Marseille de desservir la gare de Tarascon située dans le triangle formé par la voie déviée de la ligne Paris - Marseille et les deux branches de la ligne vers Sète.

    Urbanisme

    Typologie

    Tarascon est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucaire, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[10] et 30 776 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaucaire, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain continu 0,4 % 29
    Tissu urbain discontinu 5,1 % 378
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,9 % 212
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 35,9 % 2665
    Vignobles 6,9 % 516
    Vergers et petits fruits 8,3 % 614
    Oliveraies 1,2 % 90
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 21,3 % 1586
    Forêts de conifères 0,1 % 11
    Forêts mélangées 3,5 % 263
    Végétation sclérophylle 12,6 % 938
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,8 % 131
    Source : Corine Land Cover[15]

    Les terres arables occupent 35,9 % de la surface communale, les zones agricoles hétérogènes 21,3 %, les cultures permanentes 16,4 %, les milieux à végétation arbustive et/ou herbacée 14,4  %, les zones urbanisées 5,5 %, les forêts 3,6 %, les zones industrielles ou commerciales et les réseaux de communication 2,9 %. L'occupation des sols montre la nette prédominance des territoires agricoles (73,6 %) sur les forêts et milieux semi-naturels (18,0 %) et les territoires artificialisés (8,4 %).

    Toponymie

    Tarascon se dit Tarascoun en provençal.

    Histoire

    Préhistoire et Protohistoire

    Des tessons du Bronze final ont été trouvés dans un abri au lieu-dit de la Lèque[16], attestant d'un peuplement des Alpilles dès la Préhistoire. Au premier âge du fer, si les habitats préhistoriques des Alpilles continuent d'être habités pour la plupart, de nouveaux sites en hauteur, mais aussi en piémont, voire en plaine commencent à être colonisés. À Tarascon, on s'installe en bordure du Rhône, près de l'église Sainte-Marthe[17].

    Lors de la seconde partie du premier âge du fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[18]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[18]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange[18].

    Antiquité

    Clef de voûte dans la collégiale Ste Marthe. Pierre de réemploi

    L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et suggère un passage par ce site.

    Située en bordure du Rhône, à la croisée des chemins entre Avignon, la Camargue et le Luberon, Tarascon est encore aujourd'hui associée aux contes et légendes remontant au début de notre ère. Selon la tradition, Marthe de Béthanie, venue de Judée, débarqua à Tarascon où sévissait alors la Tarasque, un terrible monstre amphibien. La sainte dompta courageusement et miraculeusement la bête. Depuis, de nombreux pèlerins visitent la collégiale royale Sainte-Marthe, construite en son honneur non loin du château du roi René. Ce sanctuaire, principal monument de la ville, renferme les reliques et le tombeau de sainte Marthe, dans la crypte qui fut bâtie sur l'emplacement exact de sa maison. La richesse artistique, architecturale et historique du lieu contribue à faire de la collégiale royale Sainte-Marthe une des plus belles églises de Provence.

    Moyen Âge

    Dessin du roi René. Archives municipales de Tarascon

    Rostagnetus de Tharascone, chevalier, fut viguier de Nice, conseiller municipal de Tarascon (1322 ; 1325) et descendant des anciens coseigneurs de la ville au XIIe siècle.

    En 1366-67, Guillaume Roverie était châtelain de Tarascon[19]. Il percevait un salaire annuel de 90 florins. En 1380, Guillaume de Sault était viguier-capitaine-châtelain de Tarascon. Gardien de sa forteresse, il était payé 100 florins d'or par année. Le , il reçut de Marie de Blois don de la pension annuelle, confisquée au rebelle Imbert de Alamanono, en échange d'une partie des 1000 florins d'or que la cour lui devait pour ses gages et les gens d'armes qu'il utilisa pendant la guerre[20]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Tarascon hésite avant d’adhérer à l’Union d’Aix, la communauté se décidant en 1383[21], sans s’engager très fermement. Lorsque Louis Ier meurt, Tarascon est d’ailleurs une des premières villes à recevoir Jacques de Reillanne, ambassadeur de sa veuve Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou, à l’été 1385[22]. Cependant, elle avait prêté hommage à Charles de Duras en avril[23] représenté par Raymond Savini, ancien évêque d'Apt[24]. Les Tarasconnais favorables à la dynastie angevine sont exilés en 1385 et 1386[25]. Finalement, la ville promet de se rallier le , avant de prêter hommage le [26]. De son côté, le châtelain de Tarascon, Carle Albe, soutenait le parti angevin dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[27].

    Le château est bien conservé. Les travaux de sa construction débutent en 1400 sous Louis II d'Anjou et sont achevés en 1449 par son fils, le roi René, sous la conduite de Guillaume Crespin, capitaine du château, et de son lieutenant, Regnault de Serocourt, son proche parent. Doté d'un impressionnant système défensif, l'édifice abrite également une résidence princière.

    Période moderne

    Par lettres patentes, le roi Louis XI ordonna la fondation d'une collégiale dans la ville de Tarascon en [28].

    Le château a été utilisé comme prison dès le XVIe siècle ce dont témoignent de nombreux graffitis laissés par les prisonniers[29] y compris dans les salles d’apparats et les communs. Les graffitis laissés par des marins d'origine espagnols ou britanniques sont des témoignages des guerres des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Pendant la Révolution française, le château sert à emprisonner les opposants à la démocratie en attendant d'être guillotinés. Après la chute de Robespierre, des acteurs et des complices de la Terreur sont emprisonnés. Le , une centaine d'hommes masqués pénètre dans la prison et précipite les prisonniers jacobins dans le Rhône du haut des fenêtres[30]. Le un décret d'amnistie générale est pris « pour les faits proprement relatifs à la Révolution ». En 1797 ce sont des royalistes qui sont à nouveau jetés en prison, puis massacrés par une bande de républicains[31].

    Château de Tarascon, dit château du roi René.

    Tarascon fut également chef-lieu du district de Tarascon et sous-préfecture jusqu'en 1816.

    La ville inspira d'autres contes, en particulier celui de Tartarin de Tarascon, illustre personnage né sous la plume d'Alphonse Daudet en 1872. Une maison, située dans le centre-ville, lui est dédiée. Une statue de Tartarin de Tarascon, en bronze, a été inaugurée en , réalisée par l’artiste Christiane Chamand-Debenest et fondue par Joël Desmet.

    Période contemporaine

    À Tarascon se trouve aussi le musée des tissus Souleïado, installé dans un hôtel du XIVe siècle dans le centre-ville. La manufacture Charles Demery continue à maintenir cette tradition ancestrale inspirée du folklore provençal.

    Le quartier Kilmaine

    Cour du vieux quartier.

    Au XVIIe siècle, les villes comme Tarascon qui se trouvaient sur le passage des troupes avaient pour obligation de loger et nourrir les régiments qui se déplaçaient. À la suite de requêtes réitérées sur plusieurs décennies, la ville reçoit, le de l’intendant de Provence l’autorisation de construire ces casernes. La construction ne commencera qu’en 1718 sur les plans de Desfour, architecte montpelliérain. Appliquant les préceptes de son maître Daviller qui construisait des casernes selon un modèle de bâtiments regroupés autour de trois cours spécialisées, il applique à Tarascon le même concept mais avec des variantes et des dimensions plus modestes.

    La construction du quartier ancien commence par l'est et s’échelonne jusqu’en 1757. Le grand quartier autour d’une grande cour est réservé à la cavalerie, le petit quartier est divisé en deux cours, l’une pour l’infanterie, l’autre pour les magasins d’étape. Les bâtiments sont sur deux niveaux, flanqués aux angles de pavillons. Le rez-de-chaussée est constitué de pièces voûtées en berceau surbaissé, réservées aux écuries, l’étage étant réservé aux chambrées des soldats. L’administration occupe l’aile entre les deux quartiers. Des passages sont aménagés pour accéder aux différentes cours. Au XVIIIe siècle, ces bâtiments avaient la capacité d’héberger jusqu’à 1 275 hommes et 500 chevaux environ. Le quartier prend alors le nom de Kilmaine en hommage à Charles Édouard Saül Jennings de Kilmaine, général de la Révolution française et baron, né à Dublin en 1751 et mort en 1799.

    Le Grand Manége du Quartier Kilmaine.

    C’est en 1846 qu’est prise la décision de construire le grand manège dans l’enceinte du quartier Kilmaine. Cet espace de 67 x 27 m est couvert d’une vaste charpente d’assemblage en bois de forme arrondie. Ses plans s’inspirent d’un manège construit à Pont-à-Mousson par le capitaine du Génie Desgrange. Pour créer un tel ouvrage, il est fait appel à des charpentiers de marine qui avaient l’habitude de construire des coques de bateaux. Il n’existe d’ailleurs plus que trois exemplaires en France : Saumur, Fontainebleau et Tarascon. De 1818 jusqu’au début du XXe siècle, le quartier fut occupé par les dragons, puis remplacé par le 11e régiment de hussards jusqu’en 1914.

    Dès les années 1950, le quartier Kilmaine est occupé par le centre mobilisateur no 27 et le centre de sélection no 9. Le , il ferme définitivement ses portes, mettant fin à l’histoire militaire de Tarascon.

    Se référant à un décret signé par Napoléon en date du , la ville de Tarascon souhaite se réapproprier le quartier Kilmaine. Après de nombreuses péripéties administratives qui durent trois ans, un véritable projet de reconversion est mis en place : création de la cité du Cheval, extension du lycée Daudet, déplacement de la cité judiciaire, création de la maison des Associations et d’un pôle culturel, réalisation d’une résidence pour étudiants et d’une résidence « grand standing ».

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune ayant plus de 3 500 habitants, l'élection municipale est un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle : les candidats se présentent en listes complètes[32]et de par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[33]).

    Liste des maires

    Hôtel de ville de Tarascon.
    Collégiale royale Sainte-Marthe.

    De 500 à 1790, Tarascon était gouvernée par ses seuls consuls depuis que Clovis décréta, après avoir obtenu une guérison qu'il était venu chercher auprès du tombeau de Sainte-Marthe, que la ville et son église ne devaient être soumises à aucune puissance laïque. Ce régime municipal sera longtemps conservé, les comtes de Provence n'y exerceront que la haute juridiction puisque la ville se gouvernera par ses propres lois et consuls. Privilèges qui seront confirmés par les rois Louis XI et Louis III, et par lettres patentes de Louis XII du et de Henri II de novembre 1553[34].

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Finances locales

    L'imposition des ménages et des entreprises à Tarascon en 2009[37]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)12,13 %0,00 %9,19 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)19,56 %0,00 %10,85 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)58,16 %0,00 %9,80 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %22,96 %7,08 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[38]).

    Jumelages

    Tarascon est jumelée avec[39] :

    Élection présidentielle de 2012

    Tarascon se distingue par le score élevé de Marine Le Pen (qui arrive en tête du 1er tour avec 33,62 % des voix exprimées[42]), qui situe la commune dans les 10 premières des Bouches-du-Rhône ; la commune ayant le plus voté Marine Le Pen dans le département est Saint-Victoret avec 36,14 %[43]. La commune de Saint-Pierre-de-Mézoargues, limitrophe de Tarascon, arrive 2e des Bouches-du-Rhône, Tarascon et ses environs étant le 2e épicentre du vote Marine Le Pen dans les Bouches-du-Rhône, juste après Marignane et ses environs (dont Saint-Victoret est limitrophe).

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Tarasconnais[44].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 15 195 habitants[Note 4], en augmentation de 9 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,07 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9 06911 32010 55410 83010 96710 77411 36211 96812 539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    13 22913 48912 45411 24910 4099 8339 3149 2639 023
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 8858 9728 6318 2998 4788 4967 8757 7817 744
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 63710 58410 36510 73510 82612 64013 37613 10515 020
    2018 - - - - - - - -
    15 195--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges de Tarascon en 2007[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 et plus
    1,1 
    6,2 
    75 à 89
    10,7 
    11,9 
    60 à 74
    14,3 
    21,5 
    45 à 59
    21,8 
    21,9 
    30 à 44
    19,0 
    21,2 
    15 à 29
    16,6 
    17,1 
    0 à 14
    16,5 
    Pyramide des âges des Bouches-du-Rhône en 2007[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 et plus
    1,1 
    6,2 
    75 à 89
    9,3 
    13,3 
    60 à 74
    14,0 
    20,0 
    45 à 59
    19,9 
    20,7 
    30 à 44
    20,2 
    20,3 
    15 à 29
    18,8 
    19,2 
    0 à 14
    16,7 

    Enseignement

    Les élèves peuvent effectuer toute leur scolarité à Tarascon, la ville ayant trois écoles maternelles (Marie-Curie, Jean-Giono et Marcel-Battle) et quatre écoles primaires publiques (Jules-Ferry, Marcel-Pagnol, Jean-Macé et Marcel-Battle)[50]. Les élèves sont ensuite affectés au collège René-Cassin de la ville [51],[52]. Puis ils vont au lycée général et technique Alphonse-Daudet (mais la commune ayant une double sectorisation, il est nécessaire de se mettre en rapport avec l'inspection académique 84)[53],[54].

    Sports

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 122 €, ce qui plaçait Tarascon au 27 816e rang parmi les 31 525 communes de plus de 30 ménages en métropole[55].

    En 2013, seulement 43,1 % des ménages sont imposables.

    Agriculture

    La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence qui est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la béruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[56]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la béruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[57] ,[58].

    Tourisme

    Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (Les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

    Industrie

    Une manufacture d'indiennes est créée en 1806 à Tarascon par Jean Jourdan. Son fils Mathieu prend sa succession jusqu'en 1882, date à laquelle elle est reprise par Paul Véran. Celui-ci reprend les archives (planches et dessins) de Foulc, grand indienneur en Avignon. Il meurt en 1916 et sa manufacture est reprise par un pharmacien de Beaucaire, Charles-Henri Deméry. Son neveu Charles Deméry prend sa suite en 1937 et créé en 1939 la marque Souleiado. La Seconde Guerre mondiale passée, madame Vachon de Saint-Tropez propose de lancer une collection de robes. C'est le succès. La marque s'exporte et, en 1950, une boutique est ouverte à Florence. D'autres vont suivre sur les cinq continents. En 1986, elle compte plus de 2 000 points de vente. En avril 2009, Souleiado est reprise par Daniel et Stéphane Richard qui apportent une nouvelle dynamique[59].

    Une usine de fabrication de pâte à papier est également implantée sur la commune. Employant environ 270 personnes[60], cette usine vieillissante fait depuis de nombreuses années l'objet de crainte de la part des riverains : au delà des odeurs qui sont perçus jusqu'à Arles, des problèmes de pollutions et de sécurités sont signalées[61] impliquant une plainte par l'association France Nature Environnement[62], les normes règlementaires de rejets n'étant pas respectées[63], bien que l'entreprise indique effectuer des investissements environnementaux[64].

    Services

    La ville de Tarascon dispose d'une librairie nommée Lettres vives.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château du roi René. Le château actuel a succédé à une forteresse, édifiée à l'emplacement du castrum romain afin de surveiller la frontière de la Provence. Après sa mise à sac en 1399 par les bandes de Raimond de Turenne, la famille d'Anjou décida de le reconstruire entièrement. Entre 1447 et 1449, René d'Anjou, qui en avait fait sa résidence favorite, fit réaliser une décoration intérieure raffinée. Sa silhouette massive posée au bord du Rhône, l'élégance insoupçonnée de son architecture intérieure et son état exceptionnel de conservation en font un des plus beaux châteaux médiévaux de France. Il se compose de deux parties indépendantes : au sud, le logis seigneurial, cantonné de tours rondes côté ville et de tours carrées côté fleuve avec des murailles s'élevant jusqu'à 48 m de hauteur ; au nord, la basse cour que défendent des constructions rectangulaires.
    • La collégiale Sainte-Marthe a été consacrée en 1197, puis agrandie au XIVe et XVe siècles. La crypte abrite les reliques de Marthe dans un sarcophage du IVe siècle.
    • L'église Saint-Jacques, construite, entre 1740 et 1745, par l'architecte de Tarascon Antoine Damour, suivant les plans de l'architecte avignonnais Jean-Baptiste Franque.
    • L'hôtel de ville, construit en 1648 dans le style baroque. La statue de sainte Marthe terrassant la Tarasque a été réalisée par le sculpteur tarasconnais Louis Le Mâle.
    • La chapelle Saint-Gabriel est une chapelle romane située au sud-est de Tarascon.

    Manifestations culturelles et festivités

    Sculpture de Pascal Demaumont à l'initiative de Christian Guiot, la Tarasque, inaugurée en 2005.
    La Tarasque et les chevaliers de la Tarasque (tarascaïres).

    Tauromachie

    Dans les arènes Jacques Durand se tient chaque année une feria : La feria de la jouvenço au cours de laquelle des novillos combattent de jeunes taureaux[65].

    Fêtes de la Tarasque

    Chaque année à la fin du mois de juin, au cours des fêtes de la Tarasque, on voit défiler des processions d'empégadures (femmes avec coiffures et tenues traditionnellement arlésiennes et provençales) et de gardians (gardiens de taureaux) issus de la culture camarguaise. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

    Les Médiévales

    Les Médiévales de Tarascon se déroulaient tous les ans à la mi-août, jusqu'en 2014 principalement autour du château royal de Provence, le château du roi René. Les autres sites animés sont la rue des Halles, la place de la Mairie et la rue du Château. Elles se déroulent maintenant en même temps que les Fêtes de la Tarasque.

    Festival des Alpilles : TarasCountry

    TarasCountry est un événement créé en 2003 par le Festival des Alpilles et l'ancien maire de Tarascon, Charles Fabre. TarasCountry présente la musique country comme une musique identitaire et profonde des États-Unis. Cette manifestation se tient vers la mi-août sur la place de la Gare et présente gratuitement un ou plusieurs groupes de musique country.

    Tradition provençale et empreinte camarguaise

    Au-delà de Tartarin, la culture présente à Tarascon est un mélange entre culture camarguaise et culture provençale, reliée aux villes d'Avignon et de Marseille. La culture provençale/camarguaise est toujours présente dans les mentalités, un cours de provençal est offert au lycée Alphonse Daudet de Tarascon et compte pour le baccalauréat. La culture provençale s'exporte aussi à l'étranger avec les tissus de la marque « Souleiado » qui sont présents dans plusieurs magasins du monde entier, notamment les boutiques Souleiado à New York et Tokyo. Le siège de l'entreprise provençale demeure historiquement à Tarascon.

    Festival de cinéma Les têtes à Clap

    Depuis , Tarascon accueille également, avec Beaucaire, le Festival de cinéma Les têtes à Clap, dont l'invité d'honneur était en 2014 Elie Semoun.

    Tarascon et le cinéma

    Un grand nombre de films ont été tournés à Tarascon, parmi ceux-ci on peut citer :

    Personnalités liées à la commune

    Arrivée de Tartarin.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    Coupé : au premier de gueules au château donjonné de trois tourelles d'argent, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, posé sur la partition, au second d'azur à la tarasque de six pattes d'or avalant un homme d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques de Romefort, « Aux origines provençales de la gabelle. Le monopole du sel à Tarascon en 1150 », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe-XIXe siècle), p. 59-63 (lire en ligne)
    • Catherine Fredet-Delebecque, « Le consulat de Tarascon, les dernières luttes pour l'indépendance (1229- 1256) », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe-XIXe siècle), p. 64-77 (lire en ligne)
    • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, (ISBN 978-2906162976).
    • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, (ISBN 978-2877540599).
    • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
      Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Basse Provence : Tarascon, Du bon roi René au Tartarin de Daudet..., pages 28 à 35

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Cartographie IGN, site Geoportail.fr
    2. « Tarascon (13) », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, Guy Barruol, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 317.
    3. Plan séisme
    4. Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.
    5. « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
    6. « Tarascon — WikiPLM », sur wikiplm.railsdautrefois.fr (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Beaucaire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    16. « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 415.
    17. « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., p. 143.
    18. Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
    19. AD du 13, série B2033f53
    20. AD du 13, série B8f186v.
    21. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 410.
    22. G. Xhayet, op. cit., p. 413 et 419.
    23. G. Xhayet, op. cit., p. 419.
    24. G. Xhayet, op. cit., p. 423.
    25. G. Xhayet, op. cit., p. 424.
    26. G. Xhayet, op. cit., p. 408.
    27. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).
    28. Lettres patentes de Louis XI, Lyon, mai 1482 (Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome XIX, p. 7) (lire en ligne).
    29. http://chateau.tarascon.fr/histoire-chateau.html
    30. Louis Blanc, Histoire de la révolution française, II, page 622
    31. Bulletin de la société des amis du vieux Tarascon, n°50, page
    32. Source : art L. 260 du code électoral
    33. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance
    34. Jean-Marie Grandmaison, Tarascon cité du Roi René, Tarascon, , 98 p., p. 3
    35. Nicolas Soulas, « Vivre la révolution en modéré. Esprit-Conrad Mouren face à la radicalisation des luttes politiques méridionales », Annales historiques de la Révolution française, no 405, 2021, p. 44.
    36. « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
    37. « Impôts locaux à Tarascon », taxes.com
    38. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    39. « La commune de Tarascon », sur annuaire-mairie.fr
    40. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
    41. Tarascon en Provence sur le site facebook de la ville.
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    43. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012 (consulté le ).
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    49. « Population des Bouches-du-Rhône par sexe et âge en 2007 », INSEE
    50. « Établissement primaires publics des Bouches-du-Rhône », Inspection académique des Bouches-du-Rhône
    51. « Sectorisation des collèges publics des Bouches-du-Rhône », Conseil Général des Bouches-du-Rhône
    52. « Site du collège René-Cassin », Académie Aix-Marseille
    53. « Sectorisation des lycées publics des Bouches-du-Rhône », Inspection académique des Bouches-du-Rhône
    54. « Site du lycée Alphonse-Daudet », Académie Aix-Marseille
    55. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
    56. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
    57. Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
    58. Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC
    59. Le site officiel de la maison Souleiado
    60. « L'entreprise fibre excellence », sur Site de l'entreprise
    61. « L'usine qui pue de Tarascon », sur France Culture (consulté le )
    62. « Dysfonctionnements de FIBRE EXCELLENCE : la plainte est déposée », sur FNE PACA, (consulté le )
    63. « Tarascon / ICPE - Les services de l'État dans le département des Bouches-du-Rhône », sur www.bouches-du-rhone.gouv.fr (consulté le )
    64. « Investissements environnementaux »
    65. feria de Tarascon.
    66. Abbaye Saint-Michel de Frigolet
    67. L'équipe de tournage du film historique de Robert Enrico prit possession du parvis de l'église. Durant quelques semaines, Tarascon fut transformé en Paris de 1789 et le château de Tarascon en Bastille
    68. Ancien quartier de la caserne Kilmaine
    69. Légion d'honneur LH/276/60
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