Glanum

De fondation celtique, Glanon (hellénistique Γλανόν[1]) subit une grande influence grecque. Elle est vouée au dieu guérisseur gaulois, Glanis[2], avant d'être Glanum, cité antique de l'Empire romain, sur la commune de Saint-Rémy-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Elle a connu son apogée à l'époque du premier empereur romain Auguste. Son développement s'est appuyé sur la protection des reliefs des Alpilles, la présence d'une source (sacrée) et le voisinage de la Voie Domitienne.

Glanum
Γλανόν

Vue de la partie nord du site de Glanum : forum, thermes et quartier résidentiel.
Localisation
Pays France
Province romaine Gaule narbonnaise
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Commune Saint-Rémy-de-Provence
Protection  Classé MH (1925, 1935, 1938)
 Inscrit MH (1989)
Coordonnées 43° 46′ 26″ nord, 4° 49′ 58″ est
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
Glanum
Histoire
Protohistoire Âge du fer
Antiquité Époque hellénistique
République romaine puis Empire romain

La ville repose sur plusieurs strates d'occupation, que l'on peut regrouper en trois grandes périodes : période gauloise, période d'influence hellénistique, et enfin période romaine.

Localisation

Glanum sur la carte de Peutinger.

Glanum est une ville sanctuaire au carrefour de deux voies antiques reliant l'Italie à l'Espagne, l'une par les Alpes. Située au sud de la ville de Saint-Rémy-de-Provence, en direction des Baux-de-Provence, la cité s'étend à l'entrée d'un défilé rocheux qui mène au mont Gaussier. À l’entrée du site, de l'autre côté de la route départementale, on aperçoit le cénotaphe des Iulii (dit à tort mausolée) et l'Arc de triomphe de Glanum, voisin de quelques mètres, qu'on appelle traditionnellement les « Antiques de Saint-Rémy-de-Provence »[3]. Leur situation au flanc des Alpilles et leur état de conservation leur ont assuré une célébrité bien antérieure à la redécouverte tardive de la ville de Glanum.

Histoire

La Fondation Celto-Ligure

Le peuple des Glaniques appartenait à la confédération des Salyens. Les plus anciennes occupations du site remontent à l'âge du Bronze final IIb-IIIa et IIIb (1150-800 av. J.-C). De cette période ont été découverts de nombreux tessons de céramique caractéristiques, dont certains portent des signes pictographiques, et des épingles en bronze. Ce matériel fut fautivement attribué au premier âge du Fer lors de sa découverte[4],[5].

La fondation de la ville de Glanum remonte au premier âge du fer, (VIe siècle av. J.-C.) avec un aménagement de pente sur le Mont Gaussier (307m) au-dessus d'une source que l'on suppose avoir été très tôt un lieu de culte associé au dieu Glan ou Glanis (en), dieu gaulois, et une triple déesse qui furent appelées les Glanicae en période gallo-romaine. Les falaises des vallons escarpés des Alpilles formaient des remparts naturels, ce qui était à l'époque un atout défensif. La ville se développe considérablement au cours du IIe siècle av. J.-C. après une longue stagnation de deux siècles. En effet, dès le IVe siècle av. J.-C., le rapide développement de la ville d'Arles attire les forces vives de toute la région et des Alpilles. Mais la première moitié du IIe siècle av. J.-C. marque l'arrêt de l'expansion arlésienne et, peu à peu, les élites locales se disséminent de part et d'autre, ce qui va participer au fort développement de Glanum[6]. Le sanctuaire est protégé par une enceinte mais la ville s'étend plus largement en direction des Antiques pour la partie découverte, dans les vallons voisins et au-delà du sanctuaire pour les parties encore enfouies.

La ville avait une identité gauloise très forte qui est exprimé par les noms de ses résidents comme Vrittakos, Eporix, Litumaros et les noms des dieux locaux comme Glanis et ses Glanicae déjà mentionnés, mais aussi Rosmerta et Épona. Archéologiquement aussi le type des statuettes et poteries retrouvés sont typiquement gauloises. Les ustensiles de cuisine montrent que les habitants faisaient essentiellement bouillir leur nourriture dans des pots comme des gaulois au lieu de les frire comme les cultures méditerranéennes le faisaient à cette époque. La coutume d'exposer des têtes coupées de leurs ennemis, ce qui est fait à Glanum, est là aussi une coutume typiquement celtique[7].

Christian Guyonvarc'h estime que la source sacrée, dont l’étymologie peut se rapprocher de glan "pur", est une homologue archéologique et continentale de la Fontaine de Santé crée par le dieu médecin Diancecht et ses 3 enfants mentionnés dans les textes mythologiques irlandais[8],[9].

Influence grecque

Dans les derniers temps de l'indépendance, de véritables constructions de type grec, directement inspirées de Marseille, sont édifiées : maisons à péristyle, temple, puits à dromos... L'imitation est telle que l'on trouve également un bouleutérion et un prytanée. L'ensemble, encore bien préservé de nos jours, a pu faire croire à une occupation de la ville par les Marseillais.

En 125 av JC., le peuple de Glanum et les Salyens se dresse contre les grecs, qui ne sont pas très nombreux. Les Grecs sur le point de perdre font appel aux romains qui écrasent les Salyens à Entremont. Beaucoup des monuments anciens furent détruits à ce moment là.

La ville devient prospère à nouveau, grâce à sa production de pièces en argent, sa localisation sur la Via Domitiana et sa source guérisseuse. Ceci dure jusqu'en 90 av. J.-C. date à laquelle la ville se révolte à nouveau, mais contre les Romains cette fois-ci. Celle-ci fut écrasée par le Consul Caecilius, et la ville fut à nouveau détruite. Tous les monuments d'importance furent remplacés par des structures plus modestes[7].

Période romaine

Après la défaite des Salyens face aux Romains, la ville, désormais appelée Glanum, s'intègre dans un empire romain en construction[10].

La ville intègre peu à peu des éléments essentiels de l'urbanisme romain : un réseau important d'adduction en eau avec des canalisations en plomb ainsi qu'un vaste réseau d'assainissement par des égouts. On y érigea des temples en l'honneur de l'empereur et de la famille impériale, des thermes, une basilique, une curie, un forum.

Les notables locaux purent accéder à la citoyenneté romaine grâce à la concession du droit latin dans les dernières décennies avant notre ère[11]. La ville est ainsi la capitale d'une civitas, petite circonscription territoriale jouissant d'une autonomie face à l'Empire. Ce statut de capitale prend fin vers 200, lorsque la civitas de Glanum est rattachée à une de ses voisines, probablement celle d'Avignon[12].

Le cénotaphe des Iulii, appelé communément le mausolée, qui se trouve à côté de l'arc de triomphe, exprime l'importance de la romanisation d'une partie de l'élite locale à l'époque augustéenne. On peut y lire sur sa face nord l'inscription SEX.M.L.IVLIEI.C.F.PARENTIBVS.SVEIS qui se traduit par: Sextus, Marcus et Lucius Julius, fils de Caius, à leurs parents (ndlr: ancêtres) de bonne grâce et à juste titre. La source continua à jouer un rôle important dans les cultes de la cité. Des vétérans des légions venaient faire soigner leurs blessures. Agrippa lui-même vint y faire soigner sa jambe, et en remerciement fit construire un petit temple corinthien dédié à la bonne santé, dit Temple de Valétudo. Toutefois les dieux le plus souvent attestés à Glanum sont Hercule et Silvain, ce dernier étant sans doute une interpretatio du dieu celte Sucellos[13].

Antiquité tardive et haut Moyen Âge

La période de prospérité de la ville s'arrête avec sa mise à sac lors des invasions barbares qui secouent la Gaule pendant la seconde moitié du IIIe siècle. Saccagée aux alentours de 270, la ville est alors abandonnée, ses pierres utilisées pour construire ce qui deviendra la ville de Saint-Rémy-de-Provence. Les vestiges de Glanum disparurent sous les alluvions s'écoulant des Alpilles voisines. Elle fut redécouverte par les archéologues au XXe siècle. Les premières fouilles débutèrent en 1921, sous la conduite de Jules Formigé et de Pierre de Brun, puis de Henri Rolland de 1941 à 1969. Depuis, les archéologues ne sont plus sur place en permanence, mais reviennent de temps à autre pour de nouvelles recherches. Les dernières fouilles étaient préparatoires à la restitution du forum inauguré en 2008.

Description

Le site actuel met à jour différents quartiers.

Le quartier résidentiel

  • La rue principale : parcourt la ville et recouvre les égouts.
  • Le marché : quatre boutiques autour d'une cour entourée de colonnes doriques.
  • La maison des Antes : nommé ainsi en raison des deux pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens, appelés antes.
  • Les thermes
  • La maison d'Atys

Le centre

  • Le forum : place publique fermée par deux portiques.
  • La curie : lieu de réunion.
  • La basilique : bâtiment administratif où subsistent 24 piliers.
  • Le temple toscan
  • Le puits à dromos : dromos désigne le couloir qui donnait accès à l'eau.
  • La maison de Sulla : d'après le nom inscrit sur une mosaïque qui décorait une salle.
  • Les belvédères : sentiers aménagés en hauteur et offrant une vue panoramique sur la ville.

Le quartier de la source sacrée

  • L'escalier salyen : reliait la source au sanctuaire.
  • La source sacrée : un bassin alimenté par une galerie de captage.
  • Le temple de Valetudo : petite temple dédié à la déesse romaine de la santé Valetudo, Hygie chez les Grecs.
  • Le sanctuaire d'Hercule : dédié à Hercule.

Quartier indigène

  • Les fumoirs à vin : bâtiments où on fumait le vin pour mieux le conserver.
  • Les maisons indigènes : faisaient partie du village gaulois initial.

Le rempart

  • Le rempart : les murs défensifs percés d'une entrée d'honneur et d'une porte charretière.
  • L'exèdre
  • Le portique dorique
  • Les temples géminés : dédiés au culte de la famille impériale.
  • Le bouleutérion : salle d'assemblée des notables.
  • La fontaine triomphale

La conservation des vestiges et du mobilier des fouilles archéologiques, dans l'ancien hôtel de Sade

Hôtel Renaissance, dit Sade, construit sur la place Favier, face au musée des Alpilles sur les ruines d'un édifice romain (IVe siècle)[14], cette belle bâtisse a d'abord appartenu aux XVe et XVIe siècles à la famille de Fos, comtes de Provence, dont une fille épousa un membre de la famille de Sade, branche d'Eyguières, avant d'être un centre occupé par les réformés du XVIIe siècle[15].

Jusqu'en 1941, la maison sert de dépôt de peaux pour un boucher de Saint-Rémy. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 7 octobre 1926[16]. Achetée par l'État en 1941, après avoir été l'« hôtel de Sade », elle a été aménagée en musée lapidaire[17]. L'hôtel renferme le mobilier archéologique trouvé à Glanum et aux environs, ainsi qu'une importante statuaire et un lapidaire abondant constitué d'éléments architecturaux, de stèles funéraires et d'autels votifs, d'époque celto-ligure, hellénistique et gallo-romaine[18]. Sa vitrine complète parfaitement la découverte du site gallo-romain. Ce bel hôtel particulier est devenu le Musée Archéologique et le lieu de dépôt du mobilier et d'éléments sculptés[19].

Les servitudes de protection

Les sites de Glanum et des Antiques ont bénéficié de protections juridiques cohérentes et complètes, aussi bien pour la protection des vestiges que pour la protection de l’environnement et de la faune.

Les protections au titre des monuments historiques

Ont été classés en 1925 - 1935 et 1938 : Les restes du monument dit Temple de Silvanus, quartier Saint-Paul ; Les parcelles de terrain avoisinant le temple de Silvanus ; Les terrains acquis par l'État dans le voisinage du temple de Silvanus[20],[21].

Le sol et les anciennes carrières entre Saint-Paul, Glanum et les Antiques, dites aussi Carrières Michel, Manson et Saint-Paul, ainsi que les treuils, les puits d'extraction et autres vestiges de l'exploitation situés sur et sous les parcelles ont fait l’objet d’une inscription sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 26 avril 1989.

Les protections au titre des sites et de la faune

Un site coupé en deux par une route

Les Antiques, de l'autre côté de la route.

À l’initiative de François Léotard, alors ministre de la culture, la première loi de programme[30], qui a couvert la période 1988-1992, a assuré une régulation et une augmentation importante des crédits consacrés au patrimoine. Elle a eu un rôle décisif en permettant l'intégration de cette opération dans les projets prioritaires.

Trois types de problèmes se posaient pour la mise en valeur du « site de Glanum » : la présentation et la lisibilité des vestiges, l'accueil du public et la recherche de reconstitution du site dans sa globalité.

À l'initiative de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites (aujourd'hui Centre des monuments nationaux), un nouveau bâtiment d'accueil a été construit ; et des belvédères aménagés sur la colline surplombent le centre monumental afin d'offrir une vue panoramique du site. Ces premiers travaux d'amélioration de l'accueil du public améliorent la visibilité des vestiges et l’aspect pédagogique des visites.

Temple géminé, restitution d’un angle.

Dans un premier temps, pour rendre le monument plus parlant, il a été décidé de réaliser une restitution de l'angle du plus petit des temples géminés (les temples géminés étaient dédiés au culte des familles impériales). L'ouvrage est donc représenté en grandeur nature pour permettre aux visiteurs de se rendre compte de l'échelle des constructions initiales. Schématiquement, comme l'a rappelé Pierre Varène, la commission supérieure des monuments historiques a privilégié le parti de représenter l'édifice en cours de construction, arrêté sur des blocs brisés, parti proche d'une "fabrique de jardin" romantique[31].

Les conditions de mise en valeur du site[n 1], de réalisation d’un anastylose et d’un bâtiment d’accueil bien intégré au site[n 2] répondent aux attentes du public.

Mais le plus difficile reste à résoudre, car le site est coupé en deux par une route départementale. L'arc de triomphe, qui solennisait l'entrée nord de la ville en évoquant la conquête de la Gaule par Rome, se trouve désormais de l'autre côté de la route. Le franchissement du site par la route départementale rompt la continuité urbaine entre les Antiques et Glanum.

Cette question n'est d'ailleurs pas nouvelle puisque Henri Rolland, qui avait participé aux fouilles archéologiques de 1928 à 1933 et les a reprises en 1942, avait déjà demandé le détournement de la route départementale de Maussane-les-Alpilles aux Baux-de-Provence[32].

Des études préliminaires de faisabilité ont proposé des bases de discussion pour l'élaboration d'un réaménagement complet des sites ayant pour objectif de rétablir l'homogénéité et l'intégrité historique et archéologique du site, au moins dans ses parties essentielles. Il prévoyait notamment un contournement routier évitant cette coupure dommageable du site archéologique, tout en éloignant le nouvel emplacement de la route de la zone des carrières, à la fois protégées au titre des monuments historiques et une zone de protection du biotope. D'autre part, il esquissait un programme global de mise en valeur posant les bases d'un dialogue pour l'amélioration de la présentation de ce site majeur[33],[34].

La route de Maussane (D5) qui coupe en deux le site antique de Glanum.

À l'occasion de l'opération « Mon patrimoine », cette question de déplacement de la route départementale qui sépare actuellement Glanum des Antiques et qui, ne serait-ce que par un tracé partiellement enterré (après fouilles préalables, cela va sans dire), améliorerait considérablement la gestion publique de cet ensemble, a été à nouveau soulevée[35]. Les autres préoccupations (création d'un parking qui permettrait aux visiteurs de s'arrêter en toute quiétude et l'aménagement d'un musée de site ou de ville pour la mise en valeur des riches collections recueillies sur le site) ont été également évoquées.

En s'appuyant sur l'étude préliminaire mais en la complétant avec les connaissances acquises et les exigences auxquelles il faut répondre, le label « Grand site de France » devrait pouvoir être sollicité auprès du ministre chargé des sites pour ces ensembles de grande notoriété et de forte fréquentation. Toutefois l'attribution du label est subordonnée à la mise en œuvre d'un projet de préservation, de gestion et de mise en valeur du site, répondant aux principes du développement durable[36]. Le site a également un fort potentiel pour espérer bénéficier d’une inscription sur la liste des sites archéologiques d'intérêt national où même au titre d’un atelier européen de gestion des sites archéologiques (AGESA) du Conseil de l’Europe, si un projet cohérent est élaboré avec d'autres pays qui ont à traiter le même type de doctrine à définir, pays qui interviendraient alors en réseau[37].

Bibliographie

  • Henri Rolland (directeur des fouilles), Glanum, Notice archéologique, Saint-Rémy de Provence, Musée Saint-Rémy de Provence, .
  • Marie Mauron (Présentation) et Jean Valbonne (Séquences), La Provence (Saint-Rémy-de-Provence p. 34-37), Genève, Editions Minerva S.A., .
  • [Thurel et al. 1993] Collectif, Conception Françoise Thurel, Travaux de restauration Saint-Rémy-de-Provence, Glanum (Histoire ; Archéologie ; Mise en valeur ; Architecture ; Sculpture ; Partenaires), Aix-en-Provence, Ministère de la culture et de la francophonie, Direction régionale des affaires culturelles (Conservation régionale des monuments historiques), Réalisation Lignes Communication, , 12 p. (ISSN 1141-507X).
  • Mon patrimoine, Site archéologique de Glanum, Ministère de la culture, Direction du patrimoine, , 31 p.
    Opération "Mon Patrimoine" Sommaire : • Mon Patrimoine, par Jack Lang, ministre de la culture et de la communication ; • Glanum ou la réalité de l'imaginaire, par Jean-Paul Clébert (écrivain) ; • Glanum dans l'histoire, par Pierre Gros (directeur de l'Institut de recherche sur l'architecture antique du CNRS, Aix-en-Provence) ; • L'aménagement de Glanum, par Jean-Pierre Dufoix (inspecteur général des monuments historiques) ; • L'anastylose du petit temple de Glanum, par Pierre Varene (directeur-adjoint de l'institut de recherche sur l'architecture antique du CNRS, Aix-en-Provence) ; • L'accueil des visiteurs à Glanum, par Jacques Valentin (architecte DPLG) ; • Principes de mise en valeur des sites archéologiques, par Michel Jantzen (inspecteur général des monuments historiques) et Jacques Lasfargues (chargé de mission d'inspection générale de l'archéologie) ; • Archéologie : L'État et les collectivités locales, par François de Banes Gardonne (directeur régional des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur) ; • L'action culturelle du Conseil général, par Lucien Weygand (président du Conseil général des Bouches-du-Rhône) ; • La politique culturelle de Saint-Rémy-de-Provence, par Serge Pampaloni (maire de Saint-Rémy-de-Provence) ; • Bibliographie
    .
  • Jean Loicq (Professeur honoraire de l’Université de Liège), « § 3. Des cultes celto-ligures aux religions orientales en Provence : le cas de Glanum », dans Vie religieuse en Gaule. Héritage celtique et courants méditerranéens, sur bcs.fltr.ucl.ac.be (consulté le )
  • Une Provence romaine : Les Antiques et le site archéologique de Glanum à Saint Remy de Provence

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les réflexions des « Entretiens du Patrimoine » qui se sont déroulés à Caen en novembre 1990 sur le thème Faut-il restaurer les ruines ? Ruine historique ruine symbolique, Conservation lisibilité, Restitution Invention, Reconstruction réutilisation : p. 140 : Le site archéologique de Glanum : problématique de la mise en valeur, par Jean-Paul Jacob directeur des antiquités région Provence-Alpes-Côte d’Azur ; p. 143 : Glanum : faut-il restaurer les ruines du petit temple ? par Jean-Pierre Dufoix, inspecteur général des monuments historiques, ont permis de clarifier les problèmes et de définir des principes et doctrines de conservation.
  2. La maîtrise d'œuvre a été assurée par Jacques Valentin, qui avait également conçu l'archéodrome de Beaune à partir des recherches effectuées sous le contrôle de Jean-Bernard Devauges(†), alors Directeur des Antiquités de Bourgogne.

Références

  1. Claude Ptolémée, Livre 2, Ch. 10, 8 (p. 146, ligne 26)
  2. Avec la collaboration de Paul Becquaire, La Provence (Documentaires alpha. Retour à la civilisation gréco-latine, p. 4-6 ; la Provence des monuments, p. 6-7), Paris, Éditions Atlas, , 64 p..
  3. "Les Antiques", composé du mausolée des Julii et de l'Arc de Triomphe qui matérialisait l'entrée de la ville de Glanum
  4. Henri Rolland, « Les fouilles de Glanum (Saint-Rémy-de-Provence) [de 1945 à 1947] », Gallia, vol. 6, no 1, , p. 140–169 (ISSN 0016-4119, DOI 10.3406/galia.1948.2066, lire en ligne, consulté le ).
  5. H. Rolland, « Nouvelles fouilles du sanctuaire des Glaniques », Revue d’Études ligures, vol. 34, nos 2-3 « Hommage à Fernand Benoît, II », , p. 7-34.
  6. Patrice Arcelin, « Le peuplement de Alpilles durant l'âge du Fer », dans Guy Barruol (dir.) et Nerte Dautier (dir.), Les Alpilles : Encyclopédie d'une montagne provençale, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, 347[Quoi ?], p. 143.
  7. [Roth-Congès 1992] Anne Roth-Congès, « Glanum, oppidum Latinum de Narbonnaise : à propos de cinq dédicaces impériales récemment découvertes », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 25, no 1, , p. 29–48 (ISSN 0557-7705, DOI 10.3406/ran.1992.1397, lire en ligne, consulté le ).
  8. [Guyonvarc'h 2007] Christian J. Guyonvarc'h, Magie, médecine et divination chez les Celtes, Payot, (ISBN 978-2-228-90236-6 et 2228902365, OCLC 212267901, lire en ligne).
  9. Guyonvarc'h, Christian-J., Textes mythologiques irlandais, Ogam, (OCLC 715823496, lire en ligne)
  10. R. Haeussler, « Beyond 'polis Religion' and sacerdotes publici in Southern Gaul » dans J.H. Richardson, F. Santangelo, Priests and State in the Roman World, Stuttgart, 2011, p. 402
  11. Chapitre VI. Les statuts des personnes et des communautés, François Jacques. Dans Rome et l'intégration de l'Empire (44 av. J.-C.-260 ap. J.-C.). Tome 1 (2010), pages 209 à 289
  12. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 17-18
  13. Glanum, Nîmes, Arles et sa région, sur http://www.pearltrees.com/
  14. Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés. Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur (Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte-d'Azur, avec cartes thématiques : 1. Sites et monuments antiques ; 4. Renaissance / Classique / Baroque (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Saint-Rémy-de-Provence : Glanum, Les Antiques, l’Hôtel de Sade (rue du Parage à Saint-Rémy, p. 113-114), Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte-d’Azur (Office Régional de la Culture), , 198 p. (ISBN 2-906035-00-9).
  15. Notice no PA00081446, base Mérimée, ministère français de la CultureAncien hôtel de Sade, actuellement musée lapidaire
  16. « Ancien hôtel de Sade, actuellement musée lapidaire », notice no PA00081446, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. « Baptistère », notice no PA00081453, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. Les vestiges de la ville de Glanum
  19. Notice no MHR93_04134900, base Mémoire, ministère français de la Culture Maison dite hôtel de Sade (ancien), musée lapidaire
  20. « Fouilles de Glanum : temple païen ; carrière ; puits d'extraction », notice no PA00081444, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Les monuments historiques de Saint-Rémy-de-Provence : Arc de triomphe ; Carrières de Glanum (Ancienns) ; Hôtel de Sade (ancien) ; Mausolée ; Mur de Marius ; Ruines gallo romaines dites de la maison Regnier ; Site archéologique de Glanum ; Site archéologique du Plateau des Antiques,…
  22. Enquête publique pour le classement de la commune en site remarquable. Les protections au titre des sites :
    • La partie du plateau des Antiques à Saint-Rémy-de-Provence parcelles 733, 734, 739, 757, 758, 762p, 763p, 764, 765, 767 section F, 1927p à 1930p, 1936, 1943, 1950, 1957, 1959, 1960, 2026p, 2027 à 2029, 2031 à 2039, 2042 section E : Décret du 30 septembre 1937 = 26 hectares.
    • La partie du plateau des Antiques à Saint-Rémy-de-Provence parcelles 735 à 738, 740 à 749, 755, 756, 761, 762p, 763p, 766, 774 section F, 1944 à 1949, 2026p, 2030, 2038, 2040, 2041, 2043 à 2050 section E : Arrêté du 30 septembre 1937.
    • La partie du plateau des Antiques à Saint-Rémy-de-Provence parcelles 775 appartenant à M. Rolland et à Mme Galleron et 776, 792 et 2058 section E appartenant à la commune : Arrêté du 8 novembre 1938
  23. Plateau des Antiques : site classé par décret du 30 septembre 1937 et arrêtés des 30 septembre et 8 novembre 1938 et la chaîne des Alpilles : Site inscrit le 26 juillet 1965
  24. Décret du 30 janvier 2007 portant classement du parc naturel régional des Alpilles.
  25. « ZICO » [PDF], sur basecommunale.paca.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. Zone de Protection Spéciale (ZPS) Les Alpilles.
  27. « Zone spéciale de conservation (ZSC) » [PDF] (consulté le ).
  28. 27 juillet 1998 : Zone de protection nécessaire à l’hibernation de la reproduction de chauves-souris constitué par les carrières souterraines de Saint-Rémy-de-Provence (carrière Saint-Paul, carrière Deschamp). Voir aussi l'article Chiroptera.
  29. 1er juillet 1996 : Zone de protection de l’aigle de Bonelli sur la commune de Saint-Rémy-de-Provence (La Caume).
  30. Loi n° 88-12 du 5 janvier 1988 relative au patrimoine monumental
  31. Pierre Varène, Directeur adjoint de l'institut de recherche sur l'Architecture Antique du CNRS, Aix-en-Provence.
  32. Thurel et al. 1993.
  33. René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel : Protection, restauration, réglementation. Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4), « Chapitre VI-2 La conservation intégrée, Le site de Glanum à Saint-Rémy-de-Provence, p. 168-169 ; Chapitre VII Le patrimoine architectural au service de l’écologie, p. 195-223 ; et notices Anastylose, p. 386 ; Paysages, p. 1019-1021 ; Protection de la montagne et protection de la nature, p. 1083 ; Protection des paysages, Protection des sites naturels, p. 1084 ; Protection des vestiges et Protection physique des vestiges archéologiques, p. 1087 ; Publicité, p. 1089-1091 ; Site classé, Site inscrit, Site protégé, p. 1173 ».
  34. Plan patrimoine antique de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Saint-Rémy-de-Provence : Les Antiques
  35. François de Banes Gardonne, directeur régional des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur, « Opération Mon patrimoine » du 18 au 20 octobre 1991, Site archéologique de Glanum p. 23-24
  36. Liste des Grands Sites de France et des projets en cours (Opérations Sites), Août 2012
  37. Ce type de projet porte sur la mise en valeur de sites archéologiques majeurs qui recèlent un fort potentiel de développement local, avec pour objectif de contribuer à promouvoir les conditions d’accueil, d’interprétation et de compréhension. Il a déjà été attribué pour 3 sites archéologiques importants (Arles, France - Messine, Grèce - Pompéi, Italie) travaillant en réseau dans la perspective d’une meilleure sensibilisation du public
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