Course camarguaise

La course camarguaise est un sport dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs primés fixés au frontal et aux cornes d'un bœuf appelé cocardier ou biòu (bœuf en provençal), mais auquel on confère parfois la dignité de taureau en l'appelant : taureau cocardier[2]. Ce jeu sportif, sans mise à mort, est pratiqué dans les départements français du Gard, de l'Hérault, une large partie des Bouches-du-Rhône, ainsi que dans quelques communes de Vaucluse. La compétition sportive est organisée en trois trophées avec le Trophée des As, le Trophée des Raseteurs et le Trophée de l'Avenir.Notamment dans cette discipline ou excelle un bon nombre de raseteur, un nouveau se démarque . Il est du sud , Vincent Haro de son nom à su se montrer très convainquant. Il a fais ses débuts à la manade Lafon avec sa bande Les Compères (plus communément appeler LC ou LCPS). Grâce à son dévouement et celui de son ami Dylan Richarte beaucoup de jeune les envies et s’inscrive aux écoles taurines , ont compte 23400 inscriptions de plus cette année.

Course camarguaise *
Domaines Pratiques festives
Pratiques sportives
Lieu d'inventaire Provence-Alpes-Côte d'Azur
Occitanie
Bouches-du-Rhône
Gard
Hérault
Vaucluse
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Course camarguaise
Fédération internationale FFCC
Licenciés 3 114 (en 2012)[1]

Un tourneur face à un cocardier à Aimargues

La course camarguaise se distingue de la course andalouse par de nombreux aspects : « du taureau intègre que l'on met à mort (Espagne), on passe au taureau castré, glorifié de son vivant, d'un idéal de domination de l'officiant à un idéal de domination de l'animal consacré (Camargue). Une contradiction aussi remarquable n'empêche pas pour autant un grand nombre d'amateurs de courses camarguaises de suivre les corridas qui sont présentées dans leur région sans éprouver de malaise particulier au moment de la mise à mort »[2].

La course camarguaise est pratiquée dans une région qui s'étend bien au-delà du pays camarguais, des portes d'Avignon jusqu'à Montpellier, réunissant autour du delta du Rhône une partie du Languedoc, et de la Provence, selon une tradition qui remonte au Moyen Âge[3].

Histoire

Raseteur tentant d'attraper les attributs primés
arènes de Palavas, feria du 30 avril 2007

Les premières traces de courses en Camargue que l'on ait concernent les exploits d'un certain Capitaine de Ventabren, qui aurait affronté des taureaux furieux à une date imprécise, et de deux courses de taureaux que Catherine de Médicis, puis Henri IV auraient présidées en Camargue dès le XVIe siècle[4]. D'autre historiens apportent des données plus anciennes : « les plus anciennes mentions font état de jeux taurins à Arles lors d'une foire qui se tenait à la Pentecôte dès le XIIe ou XIIIe siècle[5]. On mentionne encore les jeux taurins qui se multiplient dès le XVIe siècle dans les bourgs du Gard méridional et la région de Nîmes, s'étendant jusqu'à Avignon et ses environs au XIXe siècle »[6].

Les origines des jeux taurins en Camargue sont fréquemment en lien avec les activités des abattoirs. Mais à la campagne, ils se déroulaient dans des mas, avant de gagner les villes où ils faisaient partie des fêtes, sur les places ou dans les rues. Jean Baptiste Maudet signale une course donnée en 1594 à Arles devant Catherine de Médicis et le jeune roi Charles IX. Bien avant le XIIIe siècle il y avait déjà, sur place, et avant même l'importation de taureaux espagnols, une forte afiecioun illustrées à la fois par des jeux ruraux et des courses[5]. On dispose aussi de témoignages écrits sur les manades et les ferrades dès 1551 sous la plume de Quiqueran de Beaujeu : « La ferrade, c'est imprimer avec un fer rouge la marque des maîtres en la fesse des taureaux »[7]. Dix ans plus tard, c'est Poldo d'Albenas qui définit le fer comme le moyen le plus sûr de reconnaître un animal de son troupeau s'il a été perdu ou volé[7].

Si la course camarguaise est issue des jeux rustiques des vachers et garçons bouchers, elle intéresse très vite la bourgeoisie dès la révolution française. La course camarguaise participe aux fêtes patriotiques. Les cornes des taureaux sont décorées de fleurs de foulards et de toutes sortes d'éléments dont le plus important est le ruban rouge qui orne le front du taureau et qui porte le nom patriotique de cocarde[8]. La course camarguaise a connu diverses appellations. D'abord désignée sous le nom de course provençale au XVe siècle à cause d'un antagonisme historique entre Languedoc et Nacioun Provençalo que des lettrés ont entretenue et que le folklore a prolongé jusqu'au XIXe siècle[3], elle s'est ensuite appelée course libre dont la ville de Lunel était déclarée reine[9].

Le , le congrès qui se déroule au Paluds-de-Noves dans les Bouches-du-Rhône adopte la mise en place du projet Vignon. La course à la cocarde a son premier règlement, La Charte de la course à la cocarde. Avec lui, l’appellation course libre, même si elle a continué longtemps d'être utilisée, devient caduque et cède la place à course à la cocarde. En 1975, la Fédération française de la course camarguaise[10] est créée sous la loi des associations de 1901[11].

Le 10 octobre 1975, la Fédération française de la course camarguaise (FFCC) est agréée par le Ministère. La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’État à la jeunesse et aux sports. La Course à la cocarde devient définitivement la Course camarguaise.

La course

Avant la course

Les attributs : la cocarde, le gland et la ficelle.

L'abrivado précède la course, c'est l'arrivée dans les arènes des taureaux en provenance des prés, accompagnés à cheval par les gardians de la manade. Leur retour aux prés après la course dans les mêmes conditions est appelé la bandido. Le but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupés emmaillés, le but des gens dans la rue (attrapaïres) est de détourner les taureaux et défaire leur bel ordre de marche. C'était ainsi jusqu'aux alentours des années 1970. Depuis, quel que soit le prestige dû au rang des différents taureaux, ils sont conduits en camion : ce sont des vedettes et leurs noms sur les affiches sont écrits bien plus grand que ceux des raseteurs invités. Récemment, une exposition a été consacrée au cocardier Goya, surnommé le Seigneur de Provence, dans la ville de Beaucaire[12],[13]. Exemple du prestige et de l'admiration que les afeciounados portent au taureau. Puis dans le toril, les gardians fixent les attributs du taureau, cocarde, glands et ficelles objet d'un attachement particulier, ce sont ces attributs qui feront l'objet de primes durant la course.

À l'inverse de la démarche tauromachique de la corrida espagnole, c'est le taureau qui est une vedette, Il arrive que l'animal soit blessé à cause d'un coup de crochet mal ajusté du raseteur ou d'une mauvaise réception dans un coup de barrière, les ras(z)eteurs font signe à la présidence qui ordonne la suspension de toute action ; le manadier vient alors en contre-piste pour juger de la blessure de son animal, et décider s'il poursuit la course ou non, le ras(z)eteur reste un élément clé de la course camarguaise, car de son travail en piste (razets) la course en dépend, des mauvais ras(z)ets peuvent perturber le spectacle.

Déroulement de la course

Course camarguaise à Arles.

Dans l'arène, la course commence par une capelado qui est l'équivalent du paseo de la corrida. Le défilé a lieu sur l'air d'ouverture de Carmen répartis en deux files sans ordre préliminaire ; le défilé des raseteurs se termine avec le salut à la présidence[14].

L'arrivée du taureau dans l'arène est annoncée par une sonnerie de trompette jouant L'èr di biòu.

Après avoir laissé une minute de répit au cocardier pour s'habituer à l'arène, une seconde sonnerie retentit pour indiquer aux raseteurs le début de leur attaque qui se fait, comme leur nom l'indique avec un raset.

Chaque cocardier est travaillé pendant un quart d'heure maximum par un groupe de raseteurs indépendants les uns des autres et assistés de tourneurs, qui sont l'équivalent des peons de corrida. Le nombre de protagonistes varie d'une course à l'autre, généralement de 4 à 20 personnes. Il est fixé en fonction de la taille de la piste.

Dès sa sortie du toril, l'animal doit être capable de prendre position le dos à la barricade pour surveiller ses adversaires. Lorsque ceux-ci courent vers lui les bras tendus vers sa tête pour essayer de décrocher une prime, il réagit avec beaucoup de fougue, poursuivant les officiants jusqu'au bout de la piste.

Les raseteurs défient le taureau afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs à l'aide d'un crochet. Ces attributs sont des trophées qui rapportent des points permettant de déterminer le meilleur des raseteurs dans les différentes manifestations de chaque catégorie, comme celles que l'on trouve dans les divisions au football : trophée de l'Avenir, trophée des Raseteurs, trophée des As. Le barème est très précis : la coupe de la cocarde vaut 1 point, l'enlèvement de la cocarde et des glands 2 points par attribut, l'enlèvement de la coupe du frontal 1 point, l'enlèvement de chaque ficelle 4 points.

Ces points sont donc liés directement aux attributs levés, peu importe la qualité du raset, seul l'enlèvement compte, des prix sont parfois attribués en complément pour le bon travail accompli, car le raset n'en déplaise à certains n'est pas simplement synonyme de course il doit obéir à une courbe géométrique dans laquelle le pas dans le terrain du taureau à son importance, c'est d'ailleurs cela qui devrait être enseigné tant au public profane qu'aux jeunes dans les écoles taurines.

En contre partie des points évoqués ci-dessus, les raseteurs sont rémunérés par des primes correspondantes. La valeur de l'attribut augmente au fil du temps, avec des enchères sponsorisées par le public et annoncées au micro par le président pour inciter à encourager les raseteurs[15].

Après la course, le taureau regagne ses prés et ses congénères, physiquement intact. À la fin de la course se déroule la bandido, qui est une abrivado dans le sens inverse : les taureaux rentrent aux prés.

Le raset

Raseteur en action.

Un raset se déroule en quatre temps. Le tourneur peut être un ancien raseteur. Il aide le raseteur à fixer le taureau et détourne l'attention de la bête pour que le raseteur puisse faire son raset. Son nom est écrit en rouge dans le dos de son tricot[16]. Il ne possède pas de crochet. Il est chargé d'attirer l'attention du taureau pour le tourner face au raseteur qui s'apprête à s'élancer[17]. Lorsque le cocardier et le raseteur se croisent, le raseteur tend son crochet et essaie de retirer un attribut ; si nécessaire, le raseteur saute par-dessus la barrière puis s'accroche au mur de l'enceinte de l'arène[18].

Les attributs primés

Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course[19].

  • La cocarde est un ruban de couleur rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. Elle est attachée à l'aide d'une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
  • Deux glands, des pompons de laine blanche, sont accrochés par un cordon à la base de chaque corne. Les glands, introduits à partir des années 1920 pour agrémenter le jeu, évoqueraient les organes génitaux perdus du cocardier[20].
  • La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.

Outre la valeur pécuniaire, les attributs sont classés selon un barème : 1 point pour la cocarde, 1 pour le frontal, 2 points pour les glands, 4 points pour la ficelle. Ces points comptent pour le classement général annuel des raseteurs[21], cette course aux points faussent pour certains la qualité des spectacles, entraînant un exégèse non déguisé, présentant parfois des risques évidents de blessure.

Les points et le classement génèrent ainsi une forme de championnat nécessaire à tout spectacle avec ses qualités et ses défauts, l'animosité bien ordonnée devant rester la priorité.

Intervenants et accessoires

Le raseteur

Un crochet.

Il affronte le taureau pour glaner les attributs primés à l'aide d'un crochet. Il déclenche la charge du taureau orienté par son tourneur, le but étant de couper ou lever les cocardes, glands ou ficelles. Il saute la barrière des arènes pour se protéger et préparer sa prochaine action[22].

Les raseteurs professionnels sont des sportifs de haut niveau qui suivent un entraînement quotidien.

Les tourneurs

Ce sont toujours d'anciens raseteurs qui aident, selon que le raseteur est gaucher ou droitier, à placer ou à rabattre l'animal dans l'arène[23].

Les habits

Les raseteurs, comme les tourneurs, doivent porter une tenue blanche. Leur nom est inscrit sur leur maillot, en noir pour les raseteurs, en rouge pour les tourneurs. Si leur tenue présente une inscription publicitaire, elle ne peut dépasser 10 cm2.

Le crochet

Le crochet est une sorte de peigne en fer comportant quatre branches de cm de longueur, dotées chacune de quatre dents, reliées par un manche transversal, incurvées vers l’intérieur[24]. Une barrette transversale est permise à condition qu’elle soit dépourvue de dents.

Terminologiquement, l'as du crochet est un raseteur qui a concouru au Trophée des As, il n'en demeure pas moins que des razeteurs du Trophée des Razeteurs restent pour le public des As, parce que c'est le public (spectateur payant) qui se fait sa propre opinion.

Le cocardier

Un cocardier, ici emboulé lors d'une séance d'entraînement.

L'animal est appelé taureau cocardier car c'est lui qui porte la cocarde.

Il s'agit ici d'un bœuf castré alors qu'il est encore un veau de un an anouble. Il est de race camarguaise (les Camargue ou raço di biòu), qui diffère des taureaux de race brave. Le cocardier camarguais est plus petit (entre 250 et 350 kg pour les mâles[25]), plus nerveux et plus rapide que son cousin espagnol et ses cornes sont pour la plupart en forme de lyre ou de croissant très relevé[26].

Le meilleur cocardier de la saison remporte chaque année un prix : le Biòu d'or décerné par un jury. La prestation d'un cocardier vedette pouvait être, en 1998, rémunérée de 30 000fr[27].

Trophées et compétitions

Les Trophées

Chaque année, les raseteurs s'affrontent dans trois trophées de différentes catégories. La première catégorie participe au trophée des As, la deuxième au trophée des Raseteurs et la troisième pour les espoirs dans le trophée de l'Avenir.

Les compétitions

Chaque année, trois rendez-vous retiennent l'attention des afeciounados, équivalent provençal de l'espagnol aficionado. D'après Frédéric Mistral, le mot afeciounado signifie passion, zélé, et qui a du goût pour[28].

Ces courses sont les plus importantes, mais de nombreuses autres courses avec trophée, ont lieu telles que le Trophée San Juan, le Gland d'Or, la Corne d'Or. Elles comptent généralement également pour le Trophée des As.

Le développement de la course camarguaise

En forte augmentation depuis le début des années 1980, les courses camarguaises ont connu une véritable explosion en 2004, année où l'on recensait 921 courses avec 250 000 spectateurs selon les chiffres donnés par la Fédération française de la course camarguaise, avec une légère augmentation en 2005 (263 653 spectateurs)[29]. « Le passage officiel de la course libre à la course camarguaise par agrément ministériel de la Fédération en 1975 a sans aucun doute favorisé l'augmentation du nombre de compétitions et a permis de rationaliser la carrière des tenues blanches (…) Dès 1977, des courses pour débutants sont organisées avec de jeunes cocardiers, en 1988, les vaches sont autorisées à participer »[29].

On note cependant un léger coup d'arrêt dans l'augmentation des spectacles en raison des nouvelles règles de l'URSSAF sur la taxation des primes considérées comme rémunérations de travail[29]. Mais si quelques municipalités comme Saint-Hippolyte-du-Fort, Quissac, Calvisson et d'autres, ont fermé leurs portes, dans le même temps, une remarquable extension s'est produites vers les zones géographiques des bandido et des abrivados. Manifestations autrefois pratiquées dans les villes situées près des élevages, et qui se rattachent désormais plus largement à toutes les fêtes ayant un rapport de près ou de loin avec la culture du taureau[30]. La croissance du nombre de spectacles camarguais est à l'origine du développement du nombre d'élevages qui a pratiquement triplé depuis 1970 : on compte plus de 150 manades à la fin des années 1990 alors qu'en 1970 il n'en existait que 50. Actuellement chaque manade disposerait de 15 000 hectares en partie stabilisés dans le Parc naturel régional de Camargue[30].

Présence au cinéma

Notes et références

    1. [PDF]« Atlas national des fédérations sportives 2012. », sur www.sports.gouv.fr (consulté le ) .
    2. Saumade 1994 et 1995, p. 10.
    3. Saumade 1998, p. 18.
    4. Flanet et Veilletet 1986, p. 16.
    5. Maudet 2010, p. 171.
    6. Évelyne Duret, la Course camarguaise p. 63 citée parMaudet 2010, p. 171.
    7. Bérard 2003, p. 489.
    8. Saumade 1994 et 1995, p. 197.
    9. Saumade 1994 et 1995, p. 64.
    10. « Fédération Française de la Course Camarguaise », sur ffcc.info (consulté le ).
    11. « Course camarguaise », sur manade-la-vidourlenque.com (consulté le ).
    12. « Le cocardier Goya à Beaucaire vandalisé », sur coursecamarguaise.midiblogs.com (consulté le ).
    13. « Le cocardier Goya avant les vandales », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
    14. Saumade 1994 et 1995, p. 88.
    15. Saumade 1994 et 1995, p. 196.
    16. Saumade 1994 et 1995, p. 75.
    17. Saumade 1994 et 1995, p. 85.
    18. « Courses Camarguaises », sur heraultsport.fr (consulté le ).
    19. « Les attributs », sur coursecamarguaise.midiblogs.com (consulté le ).
    20. Saumade 1994 et 1995, p. 83.
    21. Saumade 1998, p. 80.
    22. Saumade 1998, p. 197.
    23. Saumade 1998, p. 200.
    24. Saumade 1998, p. 191.
    25. « Estelle Rouquette », sur culturestaurines.com (consulté le ).
    26. Saumade 1998, p. 78.
    27. Saumade 1998, p. 79.
    28. Saumade 1994 et 1995, p. 17.
    29. Maudet 2010, p. 299.
    30. Maudet 2010, p. 300.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Luc Chazel et Muriel Da Ros, Secrets de Camargue, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Edisud, , 182 p. (ISBN 978-2-7449-0681-7)
    • Frédéric Saumade, Des sauvages en occident, les cultures tauromachiques en Camargue et en Andalousie, Paris, Mission du patrimoine ethnologique, 1994 et 1995, 275 p. (ISBN 978-2-7351-0587-8 et 2-7351-0587-3)
    • Frédéric Saumade, Les Tauromachies européennes : la forme et l'histoire, une approche anthropologique, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), , 208 p. (ISBN 978-2-7355-0395-7)
    • Jean-Baptiste Maudet (préf. Jean-Robert Pitte), Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, lire en ligne)
    • Véronique Flanet et Pierre Veilletet, Le Peuple du toro, Paris, Hermé, , 190 p. (ISBN 2-86665-034-4)
    • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
    • Jacky Siméon, Dictionnaire de la course camarguaise, Vauvert, 2013, 142 p. (ISBN 978-2-84626-424-2)
    • Jérémy Durand, Camargue, la poétique de l'étang, documentaire de 66 minutes sur les manades - « Kanari Films », sur kanarifilms.fr (consulté le ), 2014
    • Carle Naudot, Camargue et Gardians, Arles, Parc Régional de Camargue,1978.
    • Carle Naudot, Le Seden, Arles, Parc Régional de Camargue, 1978.
    • Jean Noël Pelen, Claude Martel, L’Homme et le taureau en Provence et Languedoc. Histoires vécues, représentations, Grenoble, Glénat, 1990.
    • Anne-Lyse Chevalier, Les Gardians de Camargue, Courrier du Parc n° 56.
    • Bernard Picon, L’Espace et le temps en Camargue, Arles, Actes Sud, 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

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