Lunel

Lunel [ly.nɛl] (en occitan Lunèl [ly.'nɛl]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Lunel (homonymie).

Lunel

L'hôtel de ville de Lunel.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lunel
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Soujol
2020-2026
Code postal 34400
Code commune 34145
Démographie
Gentilé Lunellois
Population
municipale
26 273 hab. (2018 )
Densité 1 138 hab./km2
Population
agglomération
48 672 hab. (2017 )
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 40″ nord, 4° 08′ 10″ est
Altitude 12 m
Min. 2 m
Max. 53 m
Superficie 23,09 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lunel
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunel
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Lunel
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Lunel
Géolocalisation sur la carte : France
Lunel
Géolocalisation sur la carte : France
Lunel
Liens
Site web www.lunel.com

    Ses habitants sont les Lunellois et les habitants natifs de la ville sont appelés Pescalunes en occitan, littéralement les Pêcheurs de Lune[1].

    Géographie

    Localisation

    Vue aérienne.

    La commune est située à 21 km à l'est de Montpellier et 28 km au sud-ouest de Nîmes (Gard), sur la voie ferrée et la route nationale RN113 reliant les deux préfectures de département.

    Sur la rive droite et héraultaise du Vidourle, son territoire est principalement constitué d'une plaine alluviale entre la plaine de Mauguio et celle de Petite Camargue qui permet l'élevage des taureaux noirs et des chevaux blancs de la race Camargue des manadiers, dans les mas du Pays de Lunel. On dit à propos que Lunel est « la porte de la Petite Camargue »[2]. La plaine littorale et les coteaux accueillent des activités viticoles, maraîchères et arboricoles, ainsi que la ville de Lunel. Le sud est de plus en plus humide en direction des communes de Marsillargues, des Cabanes de Lunel en bordure de l'étang, et de Saint-Nazaire-de-Pézan. Au nord, commencent les collines de garrigue au pied desquelles se trouve le canal d'irrigation du Bas-Rhône-Languedoc qui permit le développement de l'activité fruitière dans la partie orientale de l'Hérault.

    Administrativement, la commune est limitrophe de Saturargues et Villetelle (Hérault) au nord, du fleuve Vidourle qui la sépare de Gallargues-le-Montueux et Aimargues (Gard) au nord-est, de Marsillargues à l'est et au sud, de Saint-Nazaire-de-Pézan et Saint-Just au sud-ouest, et Lunel-Viel à l'ouest. Les communes héraultaises limitrophes font partie du canton de Lunel.

    Carte

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lunel
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[3]
    Saturargues (5.60 / 9,87 km)
    Vérargues (5.32 / 7,60 km)
    Villetelle
    (6.61 / 11,01 km)
    Gallargues-le-Montueux (6.11 / 8,84 km)
    Aimargues (6.15 / 10,74 km)
    Lunel-Viel (3.61 / 3,97 km)
    Valergues (5.90 / 6,80 km)
    Le Cailar
    (8.14 / 12,95 km)
    Lansargues (5.65 / 7,01 km)
    Saint-Just (2.58 / 3,20 km)
    Saint-Nazaire-de-Pézan (3.58 / 4,81 km)
    Le Grau-du-Roi
    (15.40 / 21,48 km)
    Marsillargues (3.72 / 5,22 km)
    Saint-Laurent-d'Aigouze
    (6.64 / 9,71 km)

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 667 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsillargues », sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988[9]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 621,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 12 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 15,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[15].

    Relief

    Lunel ne subit pas de relief particulier du fait de sa proximité avec la mer Méditerranée, en effet le point culminant est de seulement 103m d'altitude[16], son altitude moyenne est de 18m ce qui est relativement peu élevé[16].

    Hydrographie

    Liste des cours d'eau présents sur la commune, dont les eaux de surface sous surveillance et les cours d'eau non maintenus :

    • Fleuve le Vidourle (Y34-0400)[17] ;
    • Canal de Lunel (Y3345002)[17] ;
    • Ruisseau du Bouzanquet[18] ;
    • Ruisseau des Cabanettes (Y3341120)[17] ;
    • Ruisseau de la Capoullière[19] ;
    • Ruisseau le Dardaillon (Y3340500)[17] ;
    • Ruisseau le Gazon (Y3340540)[17] ;
    • Ruisseau de la Laune[20] ;
    • Ruisseau Vudier[21].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].

    Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[24].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle »[26], d'une superficie de 209 ha, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000[27].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[28] : le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (153 ha), couvrant 10 communes dont six dans le Gard et quatre dans l'Hérault[29] et les « garrigues d'Ambrussum » (369 ha), couvrant 3 communes du département[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[28] : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et cinq dans l'Hérault[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Lunel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[32],[33],[34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunel, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[35] et 51 540 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[36],[37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[38],[39].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,7 %), zones urbanisées (26 %), cultures permanentes (19,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), terres arables (1,5 %), forêts (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    115 avant J.-C : la plaine marécageuse de Lunel devient territoire romain sous le consulat de Quintus-Fabius Maximus. Il est difficile de dater avec précision la naissance de Lunel[41]. Vers 68, sous l'empereur Vespasien vainqueur de la ville, arrivée probable d'un groupe de juifs originaires de Jéricho (de Luna qui, en hébreu, signifierait Nouvelle Jéricho). En 2001, 2003 et 2006, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir un établissement agricole gallo-romain au Mas de Fourques, très probablement à l'origine une villa, si l'on considère la proximité de la via Domitia et du site romain d'Ambrussum. La fouille a en outre révélé l’existence d’un four de potier du début du IIe siècle avant notre ère[42].

    Sidoine Apollinaire est le premier à parler, dans le IVe canon du Concile de Narbonne, en 589, de « l'antique usage » de l'ensevelissement des juifs de Lunel.

    Sceau de Raymond Gaucelin de Lunel, 1242, publié par Tassin, bibliothèque Carnegie (Reims).

    Lunel dépend de l'évêché de Maguelone.

    En 888, sous le règne du roi Eudes à l'origine des seigneuries sur le modèle des sénioriats, premières organisations municipales instituées par les Romains[43], Lunel est érigée en baronnie regroupant treize villages. Au seuil de l'an 1000, elle appartient à Bernard d'Anduze, baron de Sauve, qui cède la seigneurie à la famille des Gaucelm d'où est issu saint Gérard[44] natif de Lunel qui ira vivre en ermite au Pont du Gard.

    Lunel a été un important centre philosophique juif au Moyen Âge : elle a été surnommée « la petite Jérusalem médiévale »[45]. Son école de médecine, qui était aussi très réputée, serait à l'origine de la Faculté de médecine de Montpellier et de son jardin botanique utile à la pharmacopée médiévale. On situe le quartier juif à la périphérie de l'actuel hôtel de Bernis, près des anciens remparts. Il reste une trace attestée de la présence juive, dans le centre historique de la ville sur une borne totem érigée en 2007. En section D du cadastre, on trouve le cimetière juif; des familles porteront le patronyme de Lunel après leur bannissement, pour le sud du royaume, par Lettres patentes de Philippe Le Bel, en 1319[46].

    Vue de Lunel. Gravure par Tassin, 1634.

    Un sceau de Louis XI atteste le privilège royal accordé à Lunel de faire le commerce du sel.

    En 1622 Lunel, qui est protestante, est assiégée par l’armée royale. En 1632, à la suite de la paix d'Alès, les fortifications sont démantelées.

    XVIIIe et XIXe siècle

    En 1714, l'église abandonnée depuis deux siècles de Dassargues est démolie[47]. En 1728, s'achèvent les travaux d'un canal et d'un port reliant Lunel à la côte. Cet ouvrage a été utilisé pendant près de deux siècles pour le transport du vin et du sel, en particulier. Il est en partie comblé dans un souci prophylactique en 1941 puis tout à fait en 1972, victime notamment de la concurrence des transports ferroviaires et routiers.

    Sous la Révolution française, Lunel est un centre d'échanges et de communication très important, le deuxième en importance après Montpellier. Son relais de poste, tenu par une veuve, Élisabeth Garnier, ouvert en permanence, nuit et jour, toute l'année, compte vingt-deux chevaux. Quant aux voyageurs transportés par les messageries, ils se restaurent à l'« auberge du pont de Lunel », tenue par l'oncle paternel de Louis Médard, où ont fait étape, en période pré-révolutionnaire, John Locke ou Jean-Jacques Rousseau[48]. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en l’an II[49].

    La ville fut aussi le lieu de violents affrontements entre compagnons. En 1816, les tailleurs de pierre « enfants de Salomon » s'affrontant contre les tailleurs de « maître Jacques »[50].

    Occupation

    Pendant l'Occupation, en dépit des restrictions subies par la population, des juifs et des gitans seront cachés à Lunel dont Manitas de Plata. Les juifs de Montpellier et de Lunel qui furent arrêtés et déportés à Auschwitz étaient, à leur arrivée, contraints à une marche forcée, dépouillés, puis gazés et incinérés à la Ferme rouge (Bunker I)[51],[52].

    Époque contemporaine

    Depuis 1962 et l'arrivée de vagues migratoires d'Afrique du Nord, la population de Lunel a triplé. Cela s'est accompagné d'une reconfiguration de la répartition de la population dans l'espace urbain avec un départ à la périphérie des classes aisées et un délabrement progressif du centre-ville. Le démographe Hervé Le Bras relève en cela que « la désertification du centre-ville de Lunel est très caractéristique de ce qui se passe dans l'ensemble du sud de la France. Dans un premier temps, le centre se vide de ses commerces, qui ferment ou sont repris par des affaires plus précaires. Progressivement, les migrants se l'approprient. C'est typique des petites villes. Ça n'arrive jamais dans les métropoles ». Il laisse en suspens la question de savoir « si le centre se vide à cause de l'arrivée de migrants, ou bien les migrants s'installent parce que le centre s'est vidé et leur a laissé la place », notant que dans de nombreuses villes suivant le même schéma, le développement de supermarchés en périphérie a fait fermer les commerces de proximité, faisant perdre aux gens les repères de la vie de village, cela expliquant en partie la montée du Front national depuis les années 1980 dans la région (lors des élections municipales de 2014, le FN se classait deuxième)[53].

    Depuis la fin des années 1990, la ville est évoquée dans la presse pour illustrer le développement de l'islamisme radical en France, avec la filière de Lunel. En 2014-2015, le nom de Lunel est en effet à plusieurs reprises mentionné dans les médias nationaux et internationaux à la suite du départ, « dans une ville où vit une importante population d’origine maghrébine », de plusieurs de ses habitants pour participer à la guerre civile en Syrie, dans les rangs des djihadistes de l'État islamique[54],[55],[56],[57].

    Légendes

    L'anguille aimant chasser dans l'obscurité des nuits sans lune, les pêcheurs ne la pêchent que lors des nuits les plus sombres. Comme l'astre nocturne se faisait de plus en plus discret on en déduisit que les gens des marais l'avaient tout simplement pêchée. Ainsi naquit la légende des pêcheurs de lune, ce qui en occitan donne les « Pescalunes »[58].Autre version: Ninon et Albin s'aimaient malgré le désaccord de leurs parents ; le couple raconta qu'il avait vu la lune. Au milieu de l'eau lors de leur promenade, on confectionna une canne à pêcher qui comportait un grand panier d'osier, mais la Lune ne put être récupérée. Alors le rabbin touché par Albin lui donna la solution pour ramener la lune au-dessus de Lunel, Ninon devait devenir sa fiancée[59].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Voici les résultats du second tour de l'élection présidentielle à Lunel : Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête des suffrages avec 54,22 % des voix. Marine Le Pen (Front national) arrive en seconde position, comptant 45,78 % des voix.

    Sur l'ensemble des votants, 5,46 % ont voté blanc et 3 % ont voté nul[60].

    Liste des maires

    Maire de Lunel en cours d'exercice.
    Période Identité Étiquette Qualité
    4 juillet 2020 En cours
    (au 29 juin 2020)
    Pierre Soujol[61],[62] SE  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 8]

    En 2018, la commune comptait 26 273 habitants[Note 9], en augmentation de 5,07 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 1704 2274 1965 5546 2606 3206 3856 6396 392
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 7126 7376 9897 2818 3156 4876 6676 7937 203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 5327 4897 7307 5398 2688 4357 6657 7757 758
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 87210 73513 45215 64818 40422 35223 91425 56526 002
    2018 - - - - - - - -
    26 273--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Selon l'Insee, la population compte 3 338 immigrés en 2009 soit un peu plus de 13 % de sa population[66].

    Données fiscales

    Le niveau de vie médian annuel des Lunellois s'élève à 15 482 €. Celui-ci est plus bas que le revenu médian du pays.

    25,1 % des Lunellois sont en dessous du seuil de pauvreté (estimé à 13,9 % pour l'Hexagone).

    La localité compte 56,6 % de foyers fiscaux non imposables[67].

    Sécurité

    L'ensemble de la commune de Lunel est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale.

    Centrale solaire photovoltaïque

    En septembre 2008, la première centrale photovoltaïque au sol française a été mise en service à Lunel par le groupe Valeco[68],[69]. Sur 1,5 hectare, les 6 500 modules d'une puissance électrique totale de 505 kWc, devraient fournir chaque année 605 900 kWh. L'intégralité de la production sera injectée dans le réseau de distribution national, sur la ligne à haute tension de 20 000 volts souterraine qui borde le site[69],[70]. Les panneaux sont fournis par First Solar et le terrain est désherbé par des moutons[68].

    Gastronomie

    Le muscat et la gardianne sont les deux spécialités gastronomiques emblématiques de Lunel[71],[72].

    Sports

    • Le Lunel Athlétisme[73] évolue en Nationale 2 et compte plus de 300 athlètes dont une championne du monde (Anne-Cécile Fontaine), et a pu compter dans ses rangs des athlètes de renommée internationale (Nadir El Fassi - Zoubaa Khalid - David Laget et bien d'autres) ;
    • Le tennis club de Lunel est en national 3 ;
    • Le Cercle des nageurs de Lunel de la Fédération française de natation prépare, à la piscine Aqualuna, des compétitions au niveau départemental et régional ;
    • C'est à Lunel qu'a été créé en 1860 le premier club de balle au tambourin, sport dérivé du jeu de paume ;
    • Le Rugby olympique lunellois est pensionnaire de troisième division fédérale ;
    • Le Handball club Lunel-Marsillargues[74] évolue en Pré-national pour les filles et en Départemental pour les garçons ;
    • Le Lunel tennis de table évolue en Régional et rassemble chaque année de nouveaux joueurs, loisirs ou compétition ;
    • Le Gallia Club, équipe de football évoluant en DH, existe depuis 1916. Club formateur de Kader Ferhaoui, Laurent Castro et Manuel Amoros.
    • Chaque année se déroule à Lunel et dans ses environs une course cyclotouriste parrainée par Luc Leblanc, La Cigale Luc Leblanc ;
    • La « saison taurine » annonce le programme, au printemps et en été, des courses camarguaises où les hommes affrontent les taureaux, des spectacles taurins et des corridas dans les arènes San Juan, situées près du Pavillon qui était à l'origine la chapelle Saint-Antoine, au temps du port de Lunel. Le nouvel Espace des arènes a été inauguré le  ;
    • La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises ;
    • Les « Black Lions Football Américain » de Lunel[75],[76] ;
    • Le club « Escrime Pays de Lunel » a ouvert ses portes en [77],[78].

    Économie

    Entreprise et commerce

    La commune de Lunel rassemble 7 zones d’activités artisanales et commerciales regroupant 450 entreprises sur un territoire de 53 hectares[79]. Une nouvelle impulsion vient d'être confirmé par le bureau de la Communautés de Communes[79].

    Lieux et monuments

    • Les halles métalliques de type baltard, construites entre 1908 et 1910, furent inaugurées le premier jour de 1911.
    • L'orgue Aristide Cavaillé-Coll (1856)[80], dans l'église Notre-Dame-du-Lac, édifice reconstruit à la fin du XVIIe siècle par Augustin-Charles d'Aviler dont seul le clocher récemment restauré, ancienne tour de guet au temps des Romains, est d'origine médiévale.
    • L'église Notre-Dame-du-Lac, édifiée sur un lac souterrain est sur la place des Martyrs-de-la-Résistance qui abrite deux anciens hôtels de ville. Elle a été reconstruite au XVIIe siècle à la suite des graves dommages subis durant les guerres de religion ; sa façade est de style jésuite. Son clocher composé de cinq carillons, tour massive, conserve sa base médiévale. Cette église abrite un orgue Cavaille-Coll construit en 1856 classé au titre de monument historique.
    • La maison, dite hôtel de Philippe le Bel, des XIIIe et XIVe siècles, classée au titre de monument historique.
    • L'actuel musée de France Médard présente le cabinet du bibliophile Louis Médard, protestant natif de Lunel où sa famille faisait le commerce du vin. Lui-même fut un négociant montpelliérain en tissus, celui en particulier des Indiennes.
    • Le terme « caladons » désigne le passage voûté à l'arrière de ce bâtiment. Ces voûtes correspondent à l'ancienne commanderie de l'ordre du Temple démolie sur ordre de Guillaume de Nogaret quand Lunel passa à la Couronne de France, sous le règne de Philippe le Bel.
    • Les anciennes casernes de la fin du XVIIe siècle, au début de la route de Nîmes, par Augustin-Charles d'Aviler.
    • La statue du capitaine Charles Ménard au centre de la place Jean-Jaurès.
    • La statue de « La liberté éclairant le monde » (sur le modèle réduit de la célèbre sculpture d'Auguste Bartholdi) au centre de la place de la République. Commandée en 1889 par les Lunellois pour la commémoration de la Révolution française, elle fut fondue pendant la Seconde Guerre mondiale. Une réplique a pu être érigée à nouveau à l'occasion des fêtes du Bicentenaire.
    • Le château de la famille Gaucelm près de la Porte nord, dite Notre-Dame, une des entrées médiévales aux 4 points cardinaux de Lunel lorsque la cité était entourée de remparts.
    • La chapelle des Pénitents, dont le clocher est une ancienne tour de guet à proximité de remparts encore visibles de nos jours, accueillait à partir du XIIIe siècle, une communauté de Frères carmes chassés à la Révolution de 1789. Les Pénitents blancs de Lunel, communauté de laïcs dont l'existence remonterait, en France, au XIIe siècle, rachètent la chapelle dite, dès lors, des Pénitents, au début du XIXe siècle[41].
    • Le mas de Fourques. Propriété de la famille de Moynier de Fourques, qui use du titre de baron, il devient, par héritage, propriété des Ménard-Dorian, puis de la famille Hugo. Demeure du peintre Jean Hugo[81], arrière-petit-fils de Victor Hugo, la « lointaine maison de campagne du Tout-Paris »[82] a accueilli, dans l' entre deux - guerres, Pablo Picasso, Erik Satie, Marcel Proust, Jean Cocteau, Salvador Dalí, Jacques Maritain, Léon Daudet, Marie-Laure de Noailles, Max Jacob[réf. nécessaire].
    • Le groupe scolaire Sainte-Thérèse - qui comprend écoles maternelle et primaire et un collège - se trouve sur le site de l'hôtel particulier de Brignac des XVIIe et XVIIIe siècles de la famille de Saizieu qui, en l'absence d'héritiers (3 fils tués pendant la guerre de 1914-1918), en fit don aux Filles de la Charité. Ces Sœurs de Saint Vincent de Paul se consacraient aux malades et à l'instruction des enfants.
    • La gare SNCF, située sur la ligne de Tarascon à Sète-Ville est l'endroit le plus élevé de la commune, c'est pourquoi on choisit d'y installer le premier télégraphe Chappe qui relayait celui de la tour de la Babotte à Montpellier, celui de la tour de Farges, et de la tour Royale de Gallargues-le-Montueux.
    • Le canal, au cœur des marais, bénéficiant d'une situation géographique privilégiée, Lunel devint un point stratégique dans les échanges commerciaux dès le Moyen Âge ; ainsi en 1298 Philippe le Bel accorda à la ville le monopole de la vente de sel. Aux alentours de 1300 commença la construction d'un canal depuis l'étang de l'Or qui atteindra la ville en 1718. Blés, fourrage, charbon, bois transitaient par le port. À la suite du déclin du commerce portuaire lunellois, le canal a été déclassé comme voie navigable en 1937. Le port a été comblé en 1942. Le canal longé actuellement est le témoignage de plusieurs siècles de prospérité.
    • Le musée de la Tour des Prisons qui montre de nombreux graffitis tracés par les prisonniers[83].

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    • Folquet de Lunel, troubadour né vers 1244 à Lunel. Amoureux de Josserande qui vit au château des Gaucelm, les seigneurs de Lunel, il s'exile en Lombardie pour ne pas offenser ou compromettre sa muse[réf. nécessaire].
    • Guillaume Veirieu (1757 à Lunel - 1798 à Carcassonne) homme politique.
    • Jean Augustin Masson (1749-1808), général des armées de la République et de l'Empire, né le 13 mars 1749 à Lunel et décédé à Morlaix.
    • Charles Ménard, militaire tué dans l'ancien Soudan français, actuel Mali. Une statue représente le capitaine en plein combat, pistolet au poing, au centre de la place Jean Jaurès.
    • Joseph Ménard, homme politique, frère du précédent.
    • Paul-François Ménard, dit Ménard-Dorian, armateur, maître des forges, député. Père de Pauline Ménard-Dorian.
    • Pauline Ménard-Dorian, femme de lettres, propriétaire du mas de Fourques.
    • Pierre Ménard, médecin, inventeur.
    • Le commerçant et bibliophile Jean-Louis Médard né en 1768 à Lunel et qui légua, en 1841, une collection exceptionnelle de 5 000 livres rares à sa ville natale. Le fonds Médard a été installé en 1858. Il est conservé dans l'hôtel particulier du XVIIIe siècle des Paulet devenu musée de France situé dans les locaux de ce qui fut la bibliothèque municipale (ancienne mairie).
    • Charles de Tourtoulon, historien et homme politique, membre des fondateurs du Mouvement occitan.
    • Jean-Pierre Marcou (1858-1939), évêque au Tonkin en Indochine, y est né.
    • Le metteur en scène Jacques Rouche, y est né le 16 novembre 1862. Auteur de L'Art théâtral moderne, il a été directeur de l'Opéra de Paris en 1914.
    • Louis Feuillade, cinéaste, est né à Lunel le et repose au cimetière Saint Gérard. On lui doit par exemple les Fantômas, ou encore Les Vampires. Il a donné son nom à un des lycées de la ville.
    • Louis Abric, écrivain cévenol, installé à Lunel comme boulanger au début du XXe siècle. Il appartient au mouvement du Félibrige, qui regroupe autour de la chanson de « la Coupo santo », les auteurs provençaux, languedociens et catalans dans la mouvance d'Alphonse Daudet et de Frédéric Mistral. Entre deux fournées, Louis Abric s'adonne à l'écriture en provençal, alternant poésies et comédies de mœurs. Une salle lui est dédiée à l'espace Feuillade.
    • Emmanuelle Seyboldt, née en 1970 à Lunel, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
    • Julien Doré, chanteur, gagnant de la nouvelle star 2007, fit ses études au lycée Louis-Feuillade, où il passa son bac littéraire option Arts plastiques.
    • Jean Hugo, peintre et mémorialiste, mort le 21 juin 1984 au mas de Fourques, son bien matrilinéaire près de Lunel. Il est enterré au cimetière Saint-Gérard. Le parc municipal de Lunel est nommé « parc Jean-Hugo ». Il est le père d'Adèle et de Marie Hugo également peintres.
    • Henri de Bornier, auteur dramatique, poète et romancier, né à Lunel le 25 décembre 1825 ; il fut membre de l'Académie française. Un buste commémoratif se trouve à une des entrées principales du Parc Jean Hugo.
    • Frédéric Lopez, animateur de télévision français, fit ses études au lycée Louis-Feuillade, où il passa son bac ES.
    • Patrick Castro, raseteur et footballeur, repose à Lunel où il a vécu.
    • Gaëtan Biard, né à Coutances, vit et enseigne à Lunel. Peintre abstrait et illustrateur[84], entre expressionnisme gestuel et minimalisme[85].
    • Martine Biard, poète[86], écrivain, essayiste et historienne[87]. Toulousaine, vit et enseigne à Lunel où elle anime des conférences et des cafés littéraires. Elle fut à l'initiative, à la fin des années 1980, des premiers parcours scolaires commentés dans le centre - historique de Lunel et de la mise en scène de saynètes inspirées par le passé médiéval de Lunel, en collaboration avec l'association locale Douves et Donjons. Elle crée, en 2013, Poésie à deux voix pour le Printemps des poètes à Lunel.
    • Jean-François Menteyne[88]. Pescalune, auteur de livres de mémoire illustrés de photographies personnelles sur le passé de la ville.
    • Claude Pelet. Dessinateur, illustrateur et peintre. Sa ville natale lui consacre, en 2016, une rétrospective à l'espace Louis-Feuillade de Lunel.
    • Madeleine Ribot-Vinas[89]. La famille maternelle de son père, l'écrivain et poète André Vinas, était de Lunel. Chercheuse médiéviste, spécialiste de la Kabbale. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages sur le passé juif de Lunel. Elle a eu l'initiative de la borne qui rappelle les noms prestigieux des juifs de Lunel.
    • Jean-Pierre Védrines, poète[90] et romancier contemporain né à Lunel, auteur de contes et de nombreux ouvrages inspirés par l'histoire régionale du XXe siècle. Ancien président des Écrivains Méditerranéens, il anima la revue de poésie Souffles avant de fonder La Main millénaire, à Lunel.
    • Fernand Brunel (1907-1927), international français de football.
    • Pierre Ramadier (1902-1983), perchiste français, champion de France à 11 reprises.
    • Ellyes Skhiri, né en 1995 à Lunel, est un footballeur franco-tunisien du 1. FC Cologne.
    • Henri Naundorff (1899-1960), prétendant au Trône de France sous le nom de Henri V, est né à Lunel.
    • David Maillard (1970 -), né à Paris, ancien escrimeur vit à Lunel depuis 2008. Il a créé le club d'escrime du Pays de Lunel dont il est le président d'honneur.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Ce nom est associé à une Chanson des gens de Lunel et également à un poème d'Antoine Roux (1842-1915). Cette histoire remonte au temps où l'on pouvait prendre une barque et se diriger vers le Grau-du-Roi par la Vidourle ou vers le port de Sète en longeant le littoral. Deux légendes cohabitent, l'une historique, l'autre classique.
    2. « Lunel, porte de la Camargue », sur midilibre.fr (consulté le ).
    3. Distances vers : Villetelle, Gallargues-le-Montueux, Aimargues, Le Cailar, Marsillargues, Saint-Laurent-d'Aigouze, Le Grau-du-Roi, Saint-Nazaire-de-Pézan, Saint-Just, Lansargues, Valergues, Lunel-Viel, Vérargues et Saturargues, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Marsillargues - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Lunel et Marsillargues », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Marsillargues - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Lunel et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Carte topographique Lunel, altitude, relief », sur topographic-map.com (consulté le )
    17. Lunel : Surveillance des eaux de surface, publié sur le site l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse (consulté le ).
    18. Le Pôle d'Échange Multimodal : La rue de Verdun poursuit sa transformation, publié sur le site de la communauté de communes du Pays de Lunel (consulté le ).
    19. Ruisseau de la Capoullière, publié sur le site annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    20. Ruisseau de la Laune, publié sur le site annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    21. Ruisseau Vudier, publié sur le site annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    22. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    23. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    26. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lunel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « site Natura 2000 FR9101391 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    28. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lunel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « garrigues d'Ambrussum » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    34. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    35. « Unité urbaine 2020 de Lunel », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    36. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    37. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    41. Thomas Millerot, Histoire de la ville de Lunel, depuis son origine jusqu'en 1789., Nîmes, Éditions C. Lacour., 1993, réimpression de l'édition de 1891., 520 pages p. (ISBN 978-2-86971-878-4) [Où ?]?
    42. rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 94
    43. Biard, Martine, 1961-…, Femmes de Lunel en petite Camargue. Tome 1, Histoire & témoignages 2013-2017, vol. 1, Saint-Denis, Édilivre, dl 2018, 288 p. (ISBN 978-2-414-12574-6 et 2-414-12574-8, OCLC 1104419151, lire en ligne).
    44. Abbé A. Roüet, Notice sur la ville de Lunel et vie de Saint Gérard, seigneur de cette ville au XIIIe siècle., Nîmes, Éditions C. Lacour, 1994, réimpression de l'édition de 1878., 455 pages p. (ISBN 978-2-84149-056-1).
    45. voir tibbonides et Histoire des Juifs à Lunel
    46. Martine Biard (préf. Robert Faure, postface Noëlle-Louise Marti-Gerbaud, ill. Vaya Politi), Femmes de Lunel en Petite Camargue. Tome 2, Saint - Denis (93), Ed. Edilivre-Aparis, coll. « Communiquer au XXIe siècle », , 325 p. p. (ISBN 978-2-414-29444-2), " Le surnom " yarhi " signifie " de Lunel " [...] La réputation de l’École juive de Lunel aux XIe et XIIe siècles est telle - avec celles de Narbonne et Béziers - en particulier grâce à la famille de rabbins, dont le plus fameux est Salomon Jarki, que l'on se réfère à Lunel pour les traductions des auteurs anciens et arabes et qu'elle attire souvent, par l'Espagne, de nouvelles vagues de migrants hébreux. Parmi eux, encore d'autres savants dans la connaissance de la Loi, de la médecine, de l'astronomie venus d'Orient pour rejoindre progressivement la communauté lunelloise. " (p. 28).
    47. Marcel Gouron (1900-1982), Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790 : Hérault archives ecclésiastiques. Série G. Clergé séculier, Montpellier, Archives départementales, , 268 p., 31 cm (OCLC 490861630, notice BnF no FRBNF35451422, SUDOC 054023238, présentation en ligne, lire en ligne), p. 64 (repère G 1359).
    48. Postes et Messageries en Languedoc de Louis XIV à la Révolution de 1789 de Martine Biard. Préface de Louis Secondy. Essai d'histoire moderne, 2011. p. 167-168.
    49. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
    50. [PDF] Gabriel Tarde, « L'esprit de groupe. » Conférence faite au Collège libre des sciences sociales, le , p. 14-16.
    51. Jean-Pierre Védrines, Lunel dans la guerre, vie quotidienne 1939-1945., Mémoire d' Oc, .
    52. Tal Bruttmann, Auschwitz, Paris, Edition La découverte, , 122 p. (ISBN 978-2-7071-8522-8), p. 46 - 47 et 50..
    53. Thierry Dugeon, « La face cachée de Lunel », Vanity Fair n°23, mai 2015, pages 72-79.
    54. À Lunel, embarras et déni après la mort en Syrie de cinq djihadistes, lemonde.fr, 13 décembre 2014
    55. Hérault: Un habitant de Lunel dépose plainte après la mort de son fils, parti faire le djihad en Syrie, 20minutes.fr, 12 mars 2015
    56. Hérault : nouveaux soupçons de départs en Syrie à Lunel, leparisien.fr, 6 juin 2015
    57. (en) A French Town Linked to Jihad Asks Itself Why, nytimes.com, 16 janvier 2015
    58. "Lous Pesca-Luna, Les Pescalunes "(1878)dans:Poésies languedociennes d'Antoine Roux (1842-1915)
    59. « La Légende du Pescalune | Ville de Lunel », sur www.lunel.com (consulté le ).
    60. « Lunel (34400) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
    61. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    62. « Pierre Soujol, futur maire de Lunel : L’usure du pouvoir a impacté le maire sortant », publié le par Anne Cathala, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    66. Commune : Lunel - 34145 IMG1A - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration RP 2009
    67. « Données fiscales et impôts pour Lunel | Le Monde.fr », sur Le Monde.fr (consulté le ).
    68. Christian Goutorbe, « Lunel : première ferme photovoltaïque de France », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
    69. « Lunel Valeco inaugure une centrale solaire au sol », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
    70. Le Moniteur no 5471 du 3 octobre 2008 page 11
    71. « AOC Muscat-de-lunel : Appellation du Languedoc | Guide Hachette des Vins », sur Le Guide Hachette des Vins (consulté le ).
    72. « Recette Gardiane de Taureau de Camargue Cuisine Languedoc-Roussillon Occitanie, EscapadesLR », sur Escapadeslr (consulté le ).
    73. « Site officiel de Lunel Athlétisme », sur lunel.athle.com (consulté le ).
    74. « http://hblunelmarsillargues.fr/wordpress3 », sur hblunelmarsillargues.fr (consulté le ).
    75. Association : Black Lions Football Américain, publié sur le site net1901.org (consulté le ).
    76. Club de Football Américain : Les Black Lions, publié sur le site de Facebook (consulté le ).
    77. Association : Escrime Pays de Lunel, publié sur le site net1901.org (consulté le ).
    78. Site officiel : Escrime Pays de Lunel (consulté le ).
    79. « Les zones d'activités de Lunel », sur Ville de Lunel (consulté le ).
    80. 3 claviers et pédales, 30 jeux. L'Association des Amis de l'Orgue de Lunel et la ville de Lunel s'occupent de son entretien depuis 1975. http://orguesfrance.com/LunelEgliseNotreDame.html
    81. Robert Faure, Avec Jean Hugo, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 123 p. (ISBN 2-85998-257-4).
    82. « Marie Rouanet - LUNEL - AVF - Accueil des Villes Françaises », sur avf.asso.fr (consulté le ).
    83. « Le musée de la Tour des Prisons », sur Ville de Lunel (consulté le ).
    84. Martine Biard, Fragments épars du temps, 93 Saint-Denis, Éditions Aparis-Edilivre, , 150 p p. (ISBN 978-2-332-75948-1), P. 19, 31, 36, 46, 52, 64, 86, 112 et 136..
    85. « Rétrospective sur trente ans de création artistique. », sur http://www.artmajeur.com/fr/member/gaetanbiard (consulté le ).
    86. « Martine Biard », sur Francois szabo blog (consulté le ).
    87. « Biobibliographie BNF », sur http://data.bnf.fr/16177169/martine_biard/ (consulté le ).
    88. « Bibliographie », sur http://data.bnf.fr/14425011/jean-francois_menteyne/ (consulté le ).
    89. « BiobibliographieBNF », sur http://data.bnf.fr/14458343/madeleine_ribotvinas/ (consulté le ).
    90. Régine Acquier, « Emission A propos », sur RCF Montpellier, (consulté en ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Martine Biard, Femmes de Lunel en Petite Camargue, tome 1, Ed. Edilivre, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), 2018, 289 p.
    • Martine Biard, Femmes de Lunel en Petite Camargue, tome 2, Ed. Edilivre, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), 2019, 325 p.
    • Martine Biard, Postes et Messageries en Languedoc de Louis XIV à la Révolution de 1789, éd. Edilivre, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), 2011, 237 p.
    • Max Brunel, Gens et histoires de Lunel et de bouvine !, Castries, Les Éd. du Mistral, , 129 p.
    • Max Brunel, Gens et histoires de Lunel, Castries, Les Éd. du Mistral, , 124 p.
    • Max Brunel, Gens et histoires de Lunel (2), Castries, Les Éd. du Mistral, , 125 p.
    • Max Brunel, Gens et histoires de Lunel (4), Castries, Les Éd. du Mistral, , 129 p.
    • Raymond Brotons, L'histoire de Lunel, de ses juifs et de sa grande école : du Ier au XIVe siècle, S.l., Raymond Brotons, , 282 p.
    • Max Daumas, Le Lunellois, Montpellier, Max Daumas, , 342 p.
    • Robert Faure, Avec Jean Hugo, Montpellier, Nouvelles Presses du Languedoc, 2002
    • Maurice Figère, À la lumière du fanal. Lunel, il y a cent ans 1882-1914. Association pour la défense du patrimoine. Ed. Grou-Radenez, Paris, 1998
    • Pierre Gaussent, Le Temps des Gaucelm. Imprimerie Arts Graphiques modernes, Nîmes, 2005
    • Jules Granier, Lunel pendant la Révolution, Lunel, s.n., , 114 p.
    • Jean Hugo, Carnets 1946-1984, Actes Sud, Arles, 1994
    • Jean Hugo, Le Regard de la mémoire, Actes Sud, Arles, 1983
    • Roger Imbert et Jean Baille, Lunel et son passé, Lunel, M. Peis, , 267 p.
    • Emilie Lapaque, Voyages pescalunes. Nouvelles et poèmes sur Lunel en Petite Camargue, éd. du Mistral, Castries, 2004
    • Thomas Millerot, Histoire de la ville de Lunel, Nîmes, Éd. Lacour, , 520 p.
    • Henri Pignet, Lunel au XIXe siècle, éd. Lacour, Nîmes, 1998
    • Madeleine Ribot-Vinas, De Lunel à Jéricho... : sur les chemins de la mémoire, Montpellier, Sauramps éditions, , 86 p.
    • Madeleine Ribot-Vinas, Lunel, la Kabbale et l'Etoile. La psalmodie du secret. Ed. Laly, 2008
    • Adolphe Rouet, Étude sur l'école juive de Lunel au Moyen Âge, Ed. J.Martel, Montpellier, 1878
    • Adolphe Rouet, Notice sur la ville de Lunel au Moyen Âge et vie de Saint Gérard, seigneur de cette ville au XIIIe siècle. Ed. Lacour, réimpression en 1994 de l'édition de 1878.
    • Jean-Pierre Védrines, Chroniques rouges. Lunel et son canal au début du XXe siècle (1904-1992). Ed. Mémoire d'Oc, 2003
    • Jean-Pierre Védrines, Lunel dans la guerre : vie quotidienne sous l'occupation, 1939-1945. Ed. Mémoire d'Oc, 2007

    Fonds d'archives

    • Série : Délibérations consulaires et communales (1379-1922) [53 registes]. Fonds : Archives communales de Lunel; Cote : 101 PUB, 147 PUB. Lunel : Mairie de Lunel (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Hérault
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.