Aimargues

Aimargues (/ɛ.maʁg/) est une commune française.

Aimargues

La mairie d'Aimargues.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Intercommunalité Communauté de communes de Petite Camargue
Maire
Mandat
Jean-Paul Franc (DVD)
2020-2026
Code postal 30470
Code commune 30006
Démographie
Gentilé Aimarguois
Population
municipale
5 682 hab. (2018 )
Densité 215 hab./km2
Population
agglomération
78 658 hab. (2008)
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 09″ nord, 4° 12′ 33″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 13 m
Superficie 26,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Aimargues
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aigues-Mortes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Aimargues
Géolocalisation sur la carte : Gard
Aimargues
Géolocalisation sur la carte : France
Aimargues
Géolocalisation sur la carte : France
Aimargues
Liens
Site web www.aimargues.fr

    Située dans le département du Gard en région Occitanie, elle fait partie de la Petite Camargue.

    Géographie

    Localisation

    Aimargues se situe entre Nîmes (24 km) et Montpellier (40 km), à 20 km des plages du Languedoc.

    Communes limitrophes

    Hydrographie et relief

    Située en basse vallée du Vidourle, Aimargues a une altitude très faible. Le point culminant de la commune d'Aimargues est situé à une hauteur de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer et le niveau moyen à 8 mètres. Quelques rivières et ruisseaux sont situés sur le territoire du village, tels le Razil[1], le Rhôny[2], le Poul, la Cubelle[3] ou encore l'Estanion[Note 1]. La commune est composée pour une grande partie de terrains d'alluvions modernes, mais aussi subapennins et du diluvium alpin à l'extrémité nord du territoire et possède un plan d'eau nommé la Ginouze.

    Inondations

    Un épisode cévenol a conduit à la désastreuse crue du Vidourle le qui a inondé 85 % de la surface de la commune, 90 % des foyers[4], et fait des dégâts matériels et humains extrêmement importants. Le 3 décembre, une nouvelle crue a lieu, donnant à Aimargues l'« aspect d'une ville en guerre »[4].

    En 2005, Nancy Meschinet de Richemond et Freddy Vinet notent dans le Bulletin de l'Association de géographes français, que la municipalité d'Aimargues avait « favorisé l'occupation de zones inondables par des lotissements ou des entreprises [...] sans [...] vision à long terme »[5].

    Dix ans après, aucun aménagement majeur n'est encore réalisé. Une association, Aimargues prévention et protection des inondations (APPI)[6], dirigée par Bernard Jullien, réclame des travaux aux pouvoirs publics, notamment la restauration des 5,5 kilomètres de digue existants, construits par Henri Pitot, et la construction d'une digue de second rang. Des aménagements voient pourtant le jour à Gallargues-le-Montueux, Lunel, Marsillargues et Saint-Laurent-d'Aigouze, faisant, pour Jullien, des Aimarguois les « grands oubliés ». L'APPI interpelle régulièrement les « décideurs » politiques[4]. Jullien, le maire Jean-Paul Franc et le député Étienne Mourrut sont reçus par Nathalie Kosciusko-Morizet en [7],[8]. La municipalité s'oppose encore au PPRI, « risqu[ant] d'être mis en place sans qu'aucune protection du village n'ait été réalisé » selon le maire, lequel pointe du doigt le Syndicat d'aménagement du Vidourle (SIAV)[9] et estime « anormal d'avoir repoussé [...] la réalisation de [la] digue »[10].

    Les travaux débutent finalement en 2014[11].

    Climat

    Le climat d'Aimargues est caractéristique du Sud de la France : c'est un climat méditerranéen avec été chaud[12].

    Aimargues n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Montpellier Fréjorgues.

    Relevé météorologique de Fréjorgues
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 3 5 8 11 14 17 16 14 10 6 3 8,9
    Température moyenne (°C) 6,5 7,5 10 12,5 16 19,5 22,5 21,5 19 15 10,5 7,5 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 11 12 15 17 21 25 28 27 24 20 15 12 18,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    28/01/1947
    −17,8
    05/02/1963
    −9,6
    07/03/1971
    −1,7
    06/04/1970
    0,6
    04/05/1967
    5,4
    10/06/1956
    8,4
    07/07/1962
    8,2
    09/08/1955
    4,4
    21/09/1977
    −0,7
    23/10/1974
    −5
    24/11/1956
    −12,4
    27/12/1962
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,9
    19/01/2007
    22
    02/02/1985
    27,4
    18/03/1997
    27,1
    26/4/2006
    35,1
    28/05/2006
    37,2
    25/06/2003
    37
    07/07/1982
    36,8
    16/08/1987
    34,1
    06/09/1970
    29,8
    01/10/1983
    27,1
    03/11/1970
    21,6
    19/12/1987
    Nombre de jours avec gel 11 8 4 0 0 0 0 0 0 0 4 8 35
    Précipitations (mm) 60 60 70 50 50 40 20 50 80 120 70 70 740
    Nombre de jours avec précipitations 8 6 8 8 9 6 3 6 7 9 9 10 89
    Nombre de jours avec neige 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3
    Nombre de jours avec brouillard 1 1 2 1 1 1 2 2 2 1 1 1 16
    Source : Relevé météo de Fréjorgues[13]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    11
    2
    60
     
     
     
    12
    3
    60
     
     
     
    15
    5
    70
     
     
     
    17
    8
    50
     
     
     
    21
    11
    50
     
     
     
    25
    14
    40
     
     
     
    28
    17
    20
     
     
     
    27
    16
    50
     
     
     
    24
    14
    80
     
     
     
    20
    10
    120
     
     
     
    15
    6
    70
     
     
     
    12
    3
    70
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Axes ferroviaires

    La gare d'Aimargues n'est plus aujourd'hui qu'un simple arrêt du train en partance du Grau-du-Roi et abrite quelques logements.

    Axes routiers

    Aimargues est traversée par la Route des plages, aussi appelée quatre-voies. La commune comporte aussi de nombreuses routes et chemins vicinaux. Une entrée d'autoroute de l'A9 est située également.

    Transports en commun

    La commune est desservie par les bus de la ligne C32 (Nîmes-Le Grau-du-Roi / La Grande-Motte) du service de transport départemental, Edgard[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Aimargues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aimargues, une unité urbaine monocommunale[18] de 5 647 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Aimargues est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et l'une des 51 communes du pays Vidourle-Camargue. Enfin, la commune est membre du syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise, avec sept autres communes du sud du département.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,8 %), terres arables (33,1 %), cultures permanentes (19,1 %), zones urbanisées (7,5 %), prairies (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Projets d'aménagement

    Des travaux pour la construction d'un centre culturel, regroupant la bibliothèque, le service Jeunesse et des salles destinées aux associations, ont débuté mi-[24] dans un ancien garage transformé en appartements de location[25]. Inauguré en [26], il porte désormais le nom de centre Aimé-Gileni. Il accueille également les locaux de la section locale de la CGT-FO, dirigée par Géraldine Ravel[27].

    Toponymie

    Attestation du nom

    AnnéeNomDocument
    813Armasanica, in LittorariaDom J. Mabillon et dom L. d'Achery, Acta Sanctorum ordinis S. Benedicti, 1668
    931ArmacianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[28]
    944Villa ArmacianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    961ArmacianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    965Villa ArmatianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1007ArmacianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1015Villa ArmacianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1031Villa ArmacianicusCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1080Mansus de ArmadanicisCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1102Armadanicæ, ArmasanicæCartulaire de l'abbaye de Psalmodie
    1145ArmadanicæHistoire de Languedoc[29]
    1256ArmasanicæLéon Ménard, notes manuscrites I
    1384ArmasanicæDénombrement de la sénéchaussée
    1435ArmarguesLéon Ménard, notes manuscrites III
    1447EmarguesLéon Ménard, notes manuscrites III
    1462Locus ArmazanicarumRegistre-copie de lettres royaux[30] de la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes, pour les annéees 1461 et 1462
    1572EymarguesUrsy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles
    Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[31]

    Étymologie

    Provençal Eimargue, languedocien Aimargue, du roman Aimargues, Aymargues, Emargues, Armargues, Margues, Armasanegues, du bas latin Armadanicae, Armatianicae, Armatianicus, Armacianicus, Armasanica[32].

    Les habitants sont appelés les Aimarguois, Aimarguoises.

    Histoire

    Moyen Âge

    Le nom d’Aimargues dérive d'Armacianicum, une villa du Ve siècle mentionnée pour la première fois en 813 dans le cartulaire de l’abbaye bénédictine de Psalmody[33]. La population se répartit dans les nombreuses autres villæ du territoire : Saint-Sylvestre-de-Teillan, au sud, Saint-Michel-de-Varanègues, à l’ouest, Saint-Gilles-de-Missignac, Saint-Roman-de-Malaspelles, au nord, Saint-Cirice de Margues et surtout Saint-Saturnin de Nodel, à l’est.

    Le XIIe siècle signe le déclin et la désertion progressive de ces paroisses et voit l'émergence du village d'Aimargues[33], dont le château, édifié avant 1185, sous le nom de castrum Armasanicarum, est placé sous la dépendance de la famille d'Uzès[33]. En 1119, le pape Gélase II se rend à Aimargues. Il séjourne au monastère de Teillan dont il consacre l'église. Au cours des années 1160-1190, un grand nombre de castra et de villæ deviennent possessions des Templiers dans la basse Vallée du Rhône. C'est le cas d'Aimargues, en 1161, qui joue un rôle important comme centre de recrutement pour le Temple de Saint-Gilles. Les frères Armand de Bordel, Raimon Alazandi et Pons Arimandi étaient originaires d'Aimargues[34],[35].

    Louis IX, partant pour la croisade en Palestine, fait étape dans la cité avant de s'embarquer au port d'Aigues-Mortes. Son frère Alphonse de Poitiers et sa femme Jeanne y séjournent en . Leurs testaments respectifs, en français et en latin, sont datés d'Aimargues. Dès le XIIIe siècle, le castrum et son agglomération sont répertoriés dans le cadre de l'évêché de Nîmes qui y nomme un archiprêtre. Un recensement de 1328 quantifie 520 feux, soit 2 080 habitants environ[33]. À la suite de la peste noire de 1347-1352, il ne reste 56 ans plus tard que 50 feux lorsque le dénombrement de la sénéchaussée de 1384[31] est établie, soit 200 habitants environ.

    Le français apparaît à Aimargues dans un livre d'imposition en 1474[36].

    Époque moderne

    Aimargues devient chef-lieu d'une viguerie en 1540. En 1565, avec l'érection en duché-pairie de la vicomté d'Uzès par Charles IX, la seigneurie d'Aimargues passe sous la domination de la maison de Crussol et devient le principal fief de la Basse-Vistrenque. Elle est instituée en baronnie en 1632[33].

    En 1595, au cours de son voyage dans le sud de la France, Thomas Platter le Jeune fait un arrêt à Aimargues[37].

    Les guerres de religion marque particulièrement le village aux XVIe et XVIIe siècles. En 1579, par la paix de Nérac, Aimargues devient une place de sûreté pour les protestants, et cela jusqu'à l'Édit de Nantes, en 1598. En 1616, le château est démantelé. En 1629, après plusieurs sièges, sur ordre du cardinal de Richelieu, les remparts sont à leur tour démolis[33]. Ses pierres servent à la construction de la muraillasse de Saint-Rémy[38].La Tour de Fayard, demeure Renaissance ruinée, reste debout jusqu'à la première moitié du XXe siècle, mais elle doit être démolie par la suite. Il n'en subsiste que sa partie inférieure[33].

    Révolution française et Empire

    Aimargues quitte la tutelle d'Uzès dès la Révolution. Lors de la mise en place du département du Gard, en 1790, elle est érigée en chef-lieu de canton au sein du district de Nîmes et intègre les communes du Cailar et de Saint-Laurent-d'Aigouze. Cependant elle est intégrée au canton de Vauvert dès 1800.

    Jean Bastide dit Jarret, soldat d'origine aimarguoise dans les Gardes-Françaises, qui se trouve à Paris avec son régiment, prend part à la Prise de la Bastille le . En 1792, les Sans-Culottes dévastent les châteaux de Malherbes et de Saint-Michel.

    En 1815, les catholiques royalistes massacrent les bonapartistes : c'est la Terreur blanche.

    Époque contemporaine

    Du 27 août au , Aimargues est occupé par un contingent d'Autrichiens.

    Au cours du XIXe siècle des édifices religieux sont construits ou reconstruits. Le premier est le temple, bâti en 1824 à l'architecture originale en façade, puis la première église paroissiale qui est transformée en halle en 1870. Devenue salle Georges Brassens, après ravalement, elle est maintenant consacrée aux spectacles et expositions divers[33]. Sur cette même place, une nouvelle église est édifiée entre 1864 et 1869, à l'instigation du curé Roland Lempereur (1817-1888[39]), dans un style néo-romano-gothique possédant un haut clocher en façade repérable à de longues distances et dont le concepteur est l'architecte Henri Révoil. On lit sur sa façade l'inscription « Liberté, égalité, fraternité » qui fut placée en 1905, après la victoire électorale de la gauche républicaine et anticléricale emmenée par Léon Fontanieu contre les royalistes[33]. Pour autant, la section locale de l'Action française, présidée par Joseph Calazel[40], ainsi que celle des Jeunes royalistes[41], continue de compter 600 adhérents[42].

    Augustin Pourreau, maire durant la Seconde Guerre mondiale.

    Au début du XXe siècle, la commune jouit d'une certaine prospérité qui lui vient de sa position d'important centre viticole. Malheureusement, les ravages du phylloxéra signent peu à peu son déclin. Aimargues est durement touchée en 1910 par deux grèves agricoles : la seconde conduit à l'occupation militaire de la commune et à la révocation du maire Jean Joujou. Le climat se détend cependant après les nouvelles élections municipales de 1911. Cependant, la mairie est, en 1924 encore occupée, huit jours durant, par les anarchistes[43] ; de violents heurts opposent catholiques et anarchistes à l'occasion de la visite de l'évêque de Nîmes, Jean Justin Girbeau, le . Un groupe anarchiste se constitue. En 1929, celui-ci invite Nestor Makhno à Aimargues ; sa femme et sa fille y résident un an.

    Sous le Régime de Vichy, Augustin Pourreau, maire de la commune, « rencontr[e] de nombreuses difficultés dans l'administration de [la] commune, en raison de l'important mouvement anarchiste avant-guerre »[44]. Dans les années 1950, l'anarcho-communiste Georges Fontenis, fait salle comble lors d'un meeting à Aimargues[43].

    Plaque commémorative au cimetière d'Aimargues.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Aimargues compte 9 neuf morts : André Thérond, Henri Pagès, Joseph Lloret (résistant[45]), Raoul Teulon, Antoine Martinez, Étienne Prouvèze, Émile Pourreau, Yvon Guiraud et Jean Mailho (membre de la 2e DB[46],[47]), 3 morts en déportation, Paul Perrier (militant anarchiste), Henri Langlade (opérateur radio[48]) et Gaston Bêchard (syndicaliste, adjoint au maire de Montceau-les-Mines) et un disparu, Pascal Rouget.

    La commune redevient chef-lieu de canton en 1992 avec la création du canton de Rhôny-Vidourle[49]. Cependant, à la suite du redécoupage cantonal de 2014, le canton de Rhôny-Vidourle est supprimé et Aimargues rejoint le canton d'Aigues-Mortes.

    Le [50], en souvenir de la venue de Buffalo Bill en Camargue en 1905, le chef indien Tasunka Kokipapi est reçu à Aimargues et, au cours d'une cérémonie en présence de Patrick Bonton et d'Anne-Marie Quatrevaux[50], le manadier Pierre Aubanel est admis dans la tribu Lakota sous le nom de « Zintkala Ohitika », signifiant « Oiseau qui vole avec force et détermination »[51].

    L'affaire du Coral

    L’affaire du Coral ou affaire du lieu de vie, ou encore affaire des « ballets bleus du Coral »[52] est une affaire d'abus sexuels sur mineurs qui éclata en France en 1982 dans un « lieu de vie » éducatif installé dans une ancienne exploitation agricole à Aimargues. Très médiatisée à l'époque, l'affaire se distingua par la mise en cause de plusieurs personnalités publiques, ce qui donna lieu à des soupçons de manipulation d'origine politique ou policière.

    Politique et administration

    Conseil municipal

    aucune information récente

    Aimargues est dotée d'une déchèterie intercommunale, située au lieu-dit Madame. La communauté de communes de Petite Camargue gère la collecte hebdomadaire des ordures ménagères de la commune.

    Jumelages

    Au , Aimargues n'est jumelée avec aucune commune[53].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].

    En 2018, la commune comptait 5 682 habitants[Note 4], en augmentation de 11,98 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7631 7201 7701 9362 1822 3252 3472 6112 651
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6182 7022 8592 8342 8332 6252 7082 7312 766
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8132 7622 7182 6632 5462 5062 5362 5232 544
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2 2022 2522 2182 5472 9883 4424 0904 2245 325
    2018 - - - - - - - -
    5 682--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est la suivante :

    • 48,8 % d’hommes (0-14 ans = 20  %, 15 à 29 ans = 17,6  %, 30 à 44 ans = 21,8  %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 20,3 %)
    • 51,2 % de femmes (0-19 ans = 18,6  %, 15 à 29 ans = 16,9  %, 30 à 44 ans = 22,1  %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 22,8 %)

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    Pyramide des âges à Aimargues en 2007 en pourcentage[58].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,3 
    6,1 
    75 à 89 ans
    8,3 
    14,0 
    60 à 74 ans
    14,2 
    20,2 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,8 
    30 à 44 ans
    22,1 
    17,6 
    15 à 29 ans
    16,9 
    20,0 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département du Gard en 2007 en pourcentage[59].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,9 
    75 à 89 ans
    9,9 
    14,6 
    60 à 74 ans
    15,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,9 
    19,9 
    30 à 44 ans
    19,8 
    17,7 
    15 à 29 ans
    16,1 
    19,1 
    0 à 14 ans
    17,0 

    Enseignement

    Située dans l'académie de Montpellier, la ville bénéficie d'une école maternelle (école Ventadour) et de deux écoles primaires — l'une, publique (école Fanfonne Guillierme), l'autre, privée (école li Gardianouns)[60].

    Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches sont le collège de Gallargues et le lycée Geneviève Anthonioz-de Gaulle à Milhaud.

    On trouve également les services périscolaires suivants : un restaurant scolaire intercommunal, la crèche halte-garderie Les Trois pommes, la crèche d'entreprise Chloé-Béchard, le service Jeunesse municipal, ainsi qu'une bibliothèque.

    Santé

    Sur le territoire de la commune se trouvent quatre médecins généralistes, trois chirurgiens-dentistes, sept kinésithérapeutes, huit infirmières, un podologue, un vétérinaire, trois orthodontistes, un pharmacien et deux psychologues[61]. Une délégation de la Croix-Rouge française ainsi qu'une association de donneurs de sang sont à la disposition des habitants. La ville accueille une maison de retraite privée, la résidence Fanfonne Guillierme.

    Sécurité

    Aimargues est sous la protection d'une brigade territoriale de proximité de la gendarmerie nationale ainsi que des effectifs de la police municipale.

    Manifestations culturelles et festivités

    Aimargues accueille plusieurs manifestations culturelles et festivités.

    Fête votive

    Modèle:La semaine du 14 juillet

    Salon des arts

    Le salon des arts aimarguois, qui a porté le nom d'Art'Aimargues[62],[63],[64], se déroule pendant la fête. En 2015, l'invité d'honneur est Michel Tombereau[65].

    Historiographie

    L'association Litoraria, qui possède son siège à Aimargues, a pour mission de mettre en valeur le patrimoine historique et archéologique de Petite Camargue. Issue de la campagne de fouilles lancée par Claude Raynaud en 1994[66], fondée en 2001[67] autour de Claude Vidal (président), elle a succédé à l'Association culturelle d'Aimargues, active dans les années 1970[68].

    Elle édite un Bulletin à la périodicité irrégulière et organise des expositions[69] et conférences[70].

    Autres activités

    • Le festival Western Longhorn, au mas Saint-Rémy[71]
    • Le tournoi international de football Dylan-et-Brandon-Doméon
    • Le marché, qui a lieu le dimanche, et ses variantes : le marché du terroir, des vins...
    • La Journée de rassemblement des gens de la Bouvine en hommage à Fanfonne Guillierme, au mois de mars :
      • Depuis 1989, le premier dimanche de mars, une fête de tradition et de rassemblement des gens de Bouvine est consacrée à Fanfonne Guillierme, à laquelle s'associe la Nacioun gardiano. Chaque année, Aimargues pavoise aux couleurs  bleu azur et or  de la manade Guillierme et, devant la statue située à l'emplacement des anciennes arènes, sont prononcés les rituels acampados (discours). Des arlésiennes, dont la reine d'Arles et ses demoiselles d'honneur, rejoint l’église Saint Saturnin pour assister à la traditionnelle messe en provençal; puis a lieu  depuis 2005[72]  la bénédiction des chevaux devant le parvis de la mairie. Une abrivado et une roussataïo (lâcher de juments et leurs poulains) ont lieu sur les boulevards. La journée se clôture par une course taurine dénommée la « Royale Fanfonne Guillierme » comptant pour le Trophée des As.
    • Le marché d'artisanat et produits du terroir, organisé chaque année[73]
    • Le Forum des associations[74]
    • Le Noël d'Antan[75]

    Aimargues profite également des différentes animations organisées par l'école intercommunale de musique de Petite-Camargue, basée à Vauvert, avec de nombreux concerts, les fêtes de la musique en juin, ses stages de batterie et de jazz.

    Une foire aux asperges réputée, ainsi qu'une fête de la Petite Camargue[76], s'y tenaient autrefois[77].

    Faits divers

    Le , un taureau échappé pénètre à l'intérieur de l'hôtel de ville ; le fait est noté dans Le Petit Provençal du 16 octobre[78].

    En 1957, Lucien Guiraud, adjoint au maire d'Aimargues, abat Armand Rogati[79].

    En , dans le cadre de la fête votive, la gendarmerie est prise d'assaut par 200 personnes réclamant la libération de deux personnes interpellées pour une bagarre[80].

    Le , Marine Le Pen fait une visite remarquée à Aimargues[81],[82],[83].

    Le , le stade René-Dupont est investi par des gens du voyage qui menacent de mort le maire, Jean-Paul Franc[84],[85]. Gilbert Collard apporte son « soutien » à ce dernier[86], et ils interpellent alors de conserve le ministre de l'Intérieur[87],[88],[89],[90]. Le stade est finalement évacué sans heurts par les gendarmes[91].

    En , Laurence Barra et Anne Warnery doivent rembourser à la commune des sommes indûment perçues au titre d'indemnité d'administrateur du CCAS[92].

    En , Chloé Béchard, cavalière de 25 ans, habitant Aimargues et montant avec la manade Aubanel, meurt dans une chute lors de la fête votive d'Aigues-Mortes[93]. En , à l'initiative du conseiller municipal Michaël Manen, la nouvelle crèche d'entreprise est inaugurée au nom de « Chloé-Béchard »[94],[95].

    En , un homme de 31 ans habitant un pavillon à Aimargues[96] est arrêté à Lunel lors d'une opération antiterroriste visant à démanteler une filière de départ en Syrie[97]. Jean-Paul Franc déclare sur Sud Radio qu'il « respecte la population maghrébine, représentée au conseil municipal », et qu'il « espère qu’il n’y aura pas de stigmatisation »[98].

    Le , la deuxième édition du concours de miss Petite Camargue a lieu à Aimargues[99],[100],[101]. C'est Alice Ongaro, de Remoulins, qui est élue[102],[103].

    Sports

    Le stade Baptistin Guigue.
    Une course camarguaise dans les arènes d'Aimargues.

    Dans les années 1870 et 1880, Aimargues possède un haras, dépendant de celui de Perpignan. Des courses hippiques y sont organisées, notamment en 1884. Il est supprimé en 1893[104].

    Aimargues est dotée de deux stades de football, le stade René-Dupont, anciennement dénommé Bella-Vista et inauguré en [105], et un plus récent nommé stade Baptistin-Guigue ; d'un plateau multi-sports, ainsi que de salles de judo et de musculation au-dessus de la salle Lucien-Dumas ; de deux centres équestres ; enfin, des arènes Léopold-Dupont.

    Les arènes d'Aimargues font partie de la tradition de la course camarguaise. Des toro-piscine s'y déroulent également.

    Le premier rassemblement de bouvino a lieu en mars à Aimargues[106]. Aimargues accueille plusieurs manades sur son territoire, à savoir les manades Arlatenco, du Cougourlier, Félix, Michel Lagarde, Margé, L'Occitane et Saint-Pierre.

    On peut enfin voir à Aimargues plusieurs aires de jeux, ainsi que le boulodrome Charles-Constant (terrain dédié au jeu de la pétanque).

    Associations sportives

    Il existe plusieurs associations dans le domaine sportif[107].

    La principale est le Stade olympique aimarguois (SOA). Le club, fondé en 1920, prend la relève du Sporting Club Aimarguois et de l'Etoile Sportive Aimarguoise, les deux n'ayant pas résisté à la grande guerre.

    Les premiers faits d'armes du club ont lieu dans les années 1970 et 80 lorsque les municipalités en place vont soutenir le SOA (le président de l'époque est le fils d'Albert Fontanieu. maire d'Aimargues, puis René Dupont, maire jusqu'en 1989).

    En 1974, le SOA remporte le titre de champion de PHB. En 1976, les aimarguois parviennent en finale de la coupe Gard Lozère mais s'inclinent 3 buts à 1 face à Vauvert. L'année suivante, le SOA remporte cette coupe face à Beaucaire en s'imposant 3-2 et grâce à 2 buts dans les dernières minutes.

    Le club va ensuite s'installer au niveau régional que ce soit en DHR ou en DHE. Durant les années 1990, le club va décliner lentement pour descendre jusqu'en promotion de 1re division au début des 2000. Le club endigue alors sa spirale négative et va se stabiliser autour de la 1re division de district.

    En 2011, le club retrouve la PHB et une nouvelle "équipe" dirigeante se met en place avec à sa tête, le président Mickael Breit. C'est le début d'une période dorée.

    Sous la houlette de Julien Salmeron, l'équipe première remporte le championnat de PHB en 2014. Promus en PHA, les aimarguois seront champions du Gard-Lozère pour la 1re fois de leur histoire en 2015 et retrouvent alors le niveau régional. La même année, ils parviennent également en finale de la coupe André Granier mais s'inclinent face aux voisins vauverdois.

    L'équipe U19, après une finale malheureuse en 2015, remporte 2 fois la coupe Gard/Lozère (en 2016 et 2017).

    Enfin en 2018, le SOA accède au deuxieme niveau régional (R2).

    Le club est aussi réputé pour l'organisation d'un tournoi international en hommage à Brandon et Dylan Domeon. Ce tournoi, réservé aux équipes U10/U11 et U12/U13, est l'un des plus prestigieux de la région et regroupe chaque année des équipes venues de toute l'Europe et de clubs professionnels comme l'Olympique de Marseille, le Montpellier Herault, le Nimes Olympique, l'OGC Nice, le Toulouse Football Club, Arles Avignon, l'AS Cannes, Evian Thonon Gaillard...

    Le club taurin La Balestilla, fondé en sous le nom de club taurin aimarguois est, à ce titre, l'un des plus vieux cercles taurins de France après ceux de Vauvert, Avignon, Nîmes, Marseille et Arles. Il est considéré comme avant-gardiste, car apolitique et acceptant en son sein les femmes. Subissant la concurrence de nouveaux clubs tels que La Carella, l'Union taurine Aubanel-Baroncelli et le club des indépendants, il est mis en sommeil dans les années 1970. Il est cependant réactivé dès l'hiver 1982 par un groupe de bénévoles autour de Robert Roux, dit Galline. Il est présidé successivement par le notaire Gabriel Tondut, Joseph Bouïrel, Jean Servière, Xavier Venture, Gustave Orighoni, Léopold Orighoni, Jacques Surjus, Christian Catalan, Robert Roux, Michel Puech, Jean-Paul Dumas, Jacques Servière et Régis Conesa (jusqu'en 2016) et Frédéric Curtil (depuis 2017)[78]. Il appartient à l'Union des clubs taurins Paul Ricard[108].

    Le Tennis club aimarguois et le Samouraï aimarguois complètent le tableau sportif du village.

    Cyclisme

    Le Tour de France est passé plusieurs fois à Aimargues, voici les différents passages :

    • 38e Tour de France 1951 - 17e étape[109]
    • 51e Tour de France 1964 - 11e étape[110]
    • 80e Tour de France 1993 - 13e étape[111]
    • 85e Tour de France 1998 - 13e étape[112]
    • 100e Tour de France 2013 - 6e étape[113]

    Aimargues fut le lieu du départ de la deuxième étape Aimargues-Alès de l'Étoile de Bessèges en 1988 (13-02-1988)[114],[115]

    Médias

    Dans les années 1980, un périodique local, Le Petit journal, a existé à Aimargues[116],[117].

    Après l'élection municipale de 2008, « Aimargues le journal » succède au journal « J'Aimargues au quotidien » fondé par le précédent maire. En 2015, « AimarGazette » voit le jour à son tour.

    Aimargues fait partie du territoire couvert par le quotidien Midi Libre, par la télévision locale TV SUD[118] et par les programmes de France 3 Midi-Pyrénées.

    Cultes

    En 1614, les Pénitents Gris s'installent à Aimargues. Le culte catholique est rétabli en 1635. La paroisse tombe alors sous la coupe des abbés de Saint-Ruf. En 1654[119], les Récollets Paul-Antoine Saliers et Marc-Antoine Reboul y installent un couvent. Son emplacement est situé actuelle rue du Couvent. Le 3 ventôse an II (), les biens de l'église des Récollets sont liquidés[120].

    Les Aimarguois disposent aujourd'hui de lieux de culte catholique et protestant.

    La paroisse catholique fait partie du doyenné de Vauvert au sein du diocèse de Nîmes[121].

    La paroisse protestante dépend de l’Église protestante unie de France[122].

    Économie

    Revenus de la population

    Le revenu médian de la commune s'élève à 17 584 € annuels, un montant moins élevé (-12,52 %) que le revenu médian de la France (19 785 €)[123].

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Aimargues en 2009[124]
    TaxePart communalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)11,03 %9,65 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)22,58 %14,30 %4,86 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)63,53 %44,07 %5,37 %
    Taxe professionnelle (TP)18,87 %11,87 %4,30 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[125]).

    Entreprises

    La commune accueille 8 grandes entreprises (réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires)[126]. On peut citer : Éminence, Itesoft et Royal Canin qui sont probablement[réf. souhaitée] les plus connues.

    Agriculture

    L'activité agricole est axée sur la production viticole. La commune compte plusieurs vignerons et domaines[127].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Du XVIIIe siècle, il subsiste au Plan de Cray un bel hôtel particulier ainsi qu'une glacière, construite en 1786-1788, à la sortie du village, vers la cave coopérative. Ce petit bâtiment circulaire à toit en coupole est resté en service jusqu’en 1906, et a fait l’objet d'une restauration en 1990-1991[33].

    Château de Teillan

     Inscrit MH (1995)[128]

    Le Château de Teillan est situé à trois kilomètres au sud du village, il date de la seconde moitié du XVIe et du XVIIe siècle. C'est un ancien castrum romain qui portait autrefois le nom de Villa Tellianis puis de Mas de l'Irle. Il fut vendu à l'abbaye de Psalmody au XIIe siècle. Ce qui illustre le château est le corps de logis, le pigeonnier et le parc - composé au XIXe siècle autour des stèles antiques - avec tout son mobilier, ainsi que les nombreuses façades et toitures des communs et de la serre. On peut notamment y voir : un pigeonnier, une noria, un mikvé, un logis, un grand parc, des communs, une serre, une grande porte de style ancien. Dans le parc se trouve toujours une collection d'antiquités romaines réunies par le propriétaire des lieux[33].

    Mas

    Le mas de Praviel.

    Le mas de Praviel est une élégante construction de la fin du XIXe siècle à proximité du château de Teillan. Il possède un belvédère à son 3e étage. C'est là qu'a vécu Fanfonne Guillierme de son arrivée de Paris, encore enfant, à sa mort.

    Il existe aussi une multitude de mas, vingt-six au total, qui sont situés sur le territoire de la commune, comme le Grand Malherbes ou les mas de Rieutord, Buade, Bord, Saint-Blancard. Ils constituent une richesse économique et culturelle remarquable.

    Mas de Malherbes

    Érigé au XVIe siècle, il est d'abord la demeure de Hyacinthe Fontanès, trésorier de Louis XV.

    En , le château est pillé par la garde nationale d'Aimargues, alors que le propriétaire est le comte Bourgeois-Moynier. Le 3 germinal an III de la République, il vend les ruines du château et les terres attenantes pour une somme de 80 000 livres.

    Il est par la suite longtemps la propriété de la famille Ménard-Dorian, de Lunel, qui comprend comme membres célèbres l'homme politique Paul Ménard-Dorian et sa fille Pauline Ménard-Dorian, femme de lettres, petite-fille par alliance de Victor Hugo, modèle de Marcel Proust, qui tint salon au mas, et où elle meurt en 1941. C'est Marguerite, sœur de Jean, qui hérite du domaine. Elle y reçoit notamment Jean Cocteau, Paul Éluard, Max Jacob, Léon Daudet, Erik Satie, Léon Blum, Folco de Baroncelli-Javon et Fanfonne Guillierme[129].

    Ancienne église Sainte-Croix et hôtel de ville

    Sur la place de l'église, un ensemble monumental est formé par l'ancienne église Sainte-Croix et sa tour d'horloge transformée en halle au moment de la construction de l'actuelle église puis en salle polyvalente « Georges Brassens », à laquelle succède l'hôtel de ville. La façade de ce dernier est richement ornée. La mairie est elle-même accolée à l'ancien hôtel des postes, qui devient ensuite la salle Élisabeth-Kruger, et le siège de l'association Litoraria. L'église Sainte-Croix, première église paroissiale a été datée des croisades. Laissée en ruines lors des guerres de religion, elle fut restaurée en 1611. Elle prit le double vocable de Sainte-Croix et Saint-Saturnin, lors de la sécularisation de l'abbaye de Psalmodie. En 2003 des fouilles effectuées ont mis au jour un secteur du cimetière, où se trouvaient des sarcophages du VIe siècle. Les dernières tombes remontaient au XVIe siècle[33].

    Divers

    • Les deux lavoirs de la commune témoignent bien du passé. En effet, l'un d'entre eux (datant de 1905) est encore quasi-intact même si le second, situé au nord du village, sur les quais de la Fontaine (datant de 1875), est presque détruit ; il en subsiste seulement le bassin. Leur restauration a eu lieu au XXe siècle.
    • La Glacière : située au sud du village, c'est une construction circulaire enterrée, bâtie en pierres et surmontée d'un dôme. Au XVIIIe siècle, elle conservait la glace en été pour les familles les plus riches. Elle a été restaurée en 1991.
    • Le château d'Andron, qui était autrefois la résidence de la grande manadière Fanfonne Guillierme.
    • L'hôtel de Cray, qui héberge la brigade de gendarmerie du village de 1912 à 2012, et la police municipale depuis lors.
    • La Croix des Pénitents gris, construite en 1820 et restauré en 2014[130]. C'est le seul calvaire sur la commune d'Aimargues.

    Stèles funéraires antiques

    L'église Saint-Saturnin.

     Classé MH (1978)[131]

    Des stèles funéraires antiques et un monument sépulcral de l'Antiquité sont situés au cimetière d'Aimargues. Par ailleurs, il existe huit stèles funéraires antiques situées depuis 1635 au lieu-dit Le Grand Teillan.

    Églises catholiques

    • Église Saint-Saturnin et Sainte-Artimidora

    L'église Saint-Saturnin et Sainte-Artimidora, l'une des rares églises en France possédant encore l'inscription « République Française, Liberté, Égalité, Fraternité » sur sa façade, a été édifiée sous le Second Empire par l'architecte Henri Antoine Révoil. Son clocher particulièrement élancé culmine à 38 mètres. L'église renferme les reliques de sainte Artimidora dans leur châsse, ainsi qu'un tableau sur panneaux de bois d'inspiration religieuse représentant Jésus portant sa croix, peint en 1548 par Simon de Châlons et restauré en 1990 (classé MH). Signalons aussi une Vierge à l'Enfant en marbre par le sculpteur Léopold Morice (1870). Le vaste vaisseau comporte une belle élévation sous les voûtes de la nef à croisées d'ogives et bas côtés et aussi un transept et un chœur tous deux éclairés par des roses et vitraux qui forment un ensemble remarquable datant de 1869 exécutés par les ateliers du célèbre maitre verrier parisien Édouard Didron. Au fil du temps, les murs intérieurs ont été blanchis : ils dissimulent l'important décor néo-gothique très coloré d'origine. Voir aussi les fonts baptismaux, la chaire à prêcher, les boiseries et les stalles du chœur , les grilles 18e de la tribune axiale ....

    • Église Sainte-Croix d'Aimargues.

    Temple protestant

    Le temple d'Aimargues a été construit en 1824. Aujourd'hui les célébrations sont occasionnelles, mais le temple abrite toujours les archives de l'Église réformée à Aimargues. Il est le deuxième plus petit de la région, après celui d'Aigues-Mortes.

    Patrimoine culturel

    Aimargues peut également compter sur la présence de plusieurs salles municipales, Lucien-Dumas, Georges-Brassens, Élisabeth-Kruger, Giovanni-Matini, réparties dans le centre du village. Leurs fonctions sont diverses et variées, même si la plupart sont affectées aux associations.

    Patrimoine naturel

    • L'étang de pêche de la Ginouze, d'une superficie de six hectares, situé au nord-est de la commune. Il est possible d'y faire des randonnées. Le site était autrefois utilisé pour l'exploitation de graviers et de rejets de déchets ménagers, jusqu'à sa rénovation en 1990.
    • Les prés dits du mas de Charron et ceux de La Palunette.

    Personnalités liées à la commune

    Fanfonne au mas de Praviel.
    Le Radeau de la Méduse, de Géricault.

    Mortes

    Vivantes

    • Pierre Parsus (1921), artiste peintre, sculpteur et illustrateur, installé à Aimargues pendant 5 mois en 1952, chez Bernard Kruger, au domaine de Saint-Michel[137].
    • Gérard Fromanger (1939-2021), artiste peintre, a conçu, en 1979, plusieurs de ses œuvres à Aimargues[138].
    • Claude Sigala (1942), éducateur, créateur en 1976[139], puis directeur du Coral, principal protagoniste de l'affaire du Coral.
    • Jean-François Galéa (1944), artiste peintre, qui a établi son atelier à Aimargues- Médaille d'Or section Peinture-Société des Artistes Français Paris.
    • Philippe Chareyre (1946), historien, originaire de la commune et auteur de travaux à son propos.
    • Michel Falguières (1949), écrivain, enseignant retraité, a enseigné à Aimargues avant de s'installer à l'étranger.
    • Thierry Félix (1969), raseteur puis manadier, possède la manade Félix à Aimargues.
    • Laurent Pit (1977), ancien enseignant, comédien, a grandi à Aimargues. Il est le fils de Serge Pit, enseignant et proviseur, ancien adjoint au maire d'Aimargues.

    Lieu de tournages cinématographiques

    Les rues et bâtiments d'Aimargues ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films et de téléfilms[140] :

    Héraldique

    Blason
    Coupé d'azur et d'argent à la croix latine haussée d'or posée en bande brochant sur la partition[142].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Aimargues possède la même devise que Paris, Fluctuat nec mergitur, que l'on peut traduire en français par « Elle est battue par les flots, mais ne sombre pas », au féminin en référence aux armoiries de la ville : d'azur, à la rivière d'argent, ombrée d'azur, sur laquelle est une croix flottant à dextre de sable[143].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. un mas local en tire son nom
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Razil (Y3521460) » (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Rhony (Y3520540) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Cubelle (Y3520560) » (consulté le ).
    4. Sophie Landrin, « Dix ans après la crue, Aimargues toujours inondable », Le Monde, , p. 12 (lire en ligne).
    5. Philippe Cannard, Patrice Foin, Philippe Huet, Claude Laurain, Xavier Martin et Jean-Louis Prime, Retour d'expérience des crues de septembre 2002 dans les départements du Gard, de l'Hérault, du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, de l'Ardèche et de la Drôme : rapport consolidé après phase contradictoire, Paris, ministère de l'Écologie et du Développement durable, , 133 p. (lire en ligne), p. 57.
    6. Véronique Bennouar-Bonacchi, « Le maire Jean-Paul Franc sera reçu par la ministre de l'Environnement », Midi libre, (lire en ligne).
    7. « Deux Aimarguois ont été reçus au ministère de l'Ecologie », Midi libre, (lire en ligne).
    8. « Jean-Paul Franc : "La consolidation de la digue prioritaire" », Midi libre, (lire en ligne).
    9. « Lettre du Maire d'Aimargues, Jean-Paul Franc », Vidourle, no 21, , p. 11 (lire en ligne).
    10. Marie-Hélène Touchet, « Digue d'Aimargues : le plus gros chantier de l'aménagement du Vidourle débute », midilibre.fr.
    11. « Aimargues », sur annuaire-mairie.fr.
    12. « Météo de la région de montpellier », sur meteo-montpellier.fr (consulté le ).
    13. fiche horaire ligne C32
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    Annexes

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    Littérature

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    Articles connexes

    Liens externes

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