Uzès

Uzès [yzɛs] (Usès en occitan provençal, selon la norme classique) est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Uzès

Vue sur une partie du centre-ville avec la cathédrale Saint-Théodorit et la tour Fenestrelle.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Chapon (MR)
2020-2026
Code postal 30700
Code commune 30334
Démographie
Gentilé Uzétiens
Population
municipale
8 420 hab. (2018 )
Densité 331 hab./km2
Population
agglomération
11 643 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 48″ nord, 4° 25′ 14″ est
Altitude 167 m
Min. 49 m
Max. 274 m
Superficie 25,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Uzès
(ville-centre)
Aire d'attraction Uzès
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Uzès
Géolocalisation sur la carte : Gard
Uzès
Géolocalisation sur la carte : France
Uzès
Géolocalisation sur la carte : France
Uzès
Liens
Site web www.uzes.fr

    Ses habitants sont appelés Uzétiens.

    Uzès est qualifiée de « premier duché de France », ce titre n’étant lié au duché qu'en raison de l'ordre de préséance dans la hiérarchie de la noblesse, attribuée au duc d'Uzès en 1565 par Charles IX, alors roi de France. Le titre était lié à l'homme et non à ses terres.

    Elle est la ville principale de l'Uzège.

    Géographie

    Situation

    Uzès se situe dans un cercle formé par les villes d'Alès, 32 km au nord-ouest, Avignon, 40 km à l'est, et Nîmes, la ville la plus proche à 25 km au sud. Elle se situe également à environ 25 km de Bagnols-sur-Cèze et à 40 km de la ville médiévale de Sommières au sud-ouest. La ville édifiée sur un promontoire est bordée de vignes, d'oliviers et de garrigue.

    Géologie et relief

    Les études du patrimoine géologiques :

    Sismicité

    La commune est située dans une zone de sismicité modérée[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

    • Arrosée par l'Alzon, elle surplombe la petite vallée fraîche de l'Eure d'où jaillit la source du même nom. C'est d'ici que provenait l'eau alimentant la ville de Nîmes à l'époque romaine. Cette eau était acheminée via un aqueduc de 50 km dont la partie la plus visible est le pont du Gard,
    • Rivière les seynes,
    • Ruisseau les rosselles.
    • Station de pompage d'eau potable, puis centrale hydroélectrique de la ville d'Uzès[3].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 807 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cavillargues », sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 825,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 20 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[13], à 15,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[15].

    Transports en commun

    L'ancienne gare d'Uzès.

    Uzès a été desservie par une ligne secondaire PLM puis SNCF qui reliait Remoulins à Alès, appelée à l'origine « ligne Beaucaire - Le Martinet ». Une jonction permettait également de relier la ligne des Cévennes entre Uzès et la gare de Nozières - Brignon.

    À l'écart des grandes voies de communication, la gare d'Uzès distante d'environ 1,5 km de la ville, en contrebas de la colline vers l'ouest et inaugurée en 1880, est fermée. L'ancien bâtiment de la gare, typique de l'architecture normalisée du PLM (1880) est surmonté d'une horloge couronnant sa façade au sein d'un oculus toujours visible. Désaffectée, elle est devenue une propriété privée. Les rails entre Uzès et Remoulins existent toujours mais pourraient être déposés pour laisser la place à une « voie verte » comme cela a été fait entre Caveirac et Sommières en 2006-2007.

    La ville est desservie par plusieurs lignes d'autocar à destination de Nîmes via le pont Saint-Nicolas, Alès et Avignon via le pont du Gard et Remoulins.

    Intercommunalité

    Communauté de communes Pays d'Uzès[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Uzès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Uzès, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[20] et 11 643 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[25].

    La ville d'Uzès considère son patrimoine et son activité touristique comme un des facteurs principaux de développement local et de moteur de son économie[26].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,5 %), zones urbanisées (19,7 %), forêts (16,6 %), terres arables (11,1 %), cultures permanentes (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Dès l'antiquité, on trouve (sur une stèle exposée au musée de la Romanité à Nîmes) la mention de la cité de UCETIA comme étant l'une des deux cités les plus importantes autour de Nemausus (Nîmes). Par la suite, la localité est signalée en l'an 506 dans les écrits et sur une monnaie mérovingienne, in pago Ucetico en 813, abbatia et villa Sancti Firmini en 1156[28].

    Il semblerait que le toponyme Usès, en occitan, soit pré-celtique et reste de signification inconnue. « Le nom latin d'Ucetia, formé probablement sur un toponyme celte uk (correspondant à une hauteur dans une langue pré-celtique), donnera régulièrement Ucèz ou Usèz (comme on le lit encore dans les lettres de Jean Racine)[29] ».

    Histoire

    Le Duché

    Le développement de la cité d'Uzès, dès le Ier siècle avant notre ère, est antérieur à la construction du pont du Gard qui amenait l'eau de la fontaine d'Eure jusqu'à Nîmes et dont la construction remonte au Ier siècle de notre ère. Le plateau calcaire sur lequel se situe Uzès était déjà occupé vers le Ve siècle avant notre ère probablement par un oppidum qui accueillait la future cité. Un des quartiers périphériques de la ville d'Ucetia a été mis au jour au nord du centre médiéval en 2017. Ces fouilles menées sur 4 000 m2 révèlent l'existence de quartiers urbains à vocation artisanale et résidentielle (rues, îlots d'habitation, puits, hypocauste, domus, mosaïques) dont l'ancienneté est estimée à la fin du IIe siècle avant notre ère[30].

    Il existe un évêché à partir du Ve siècle jusqu'à la Révolution française. Il est supprimé en 1817. Successivement vicomté et comté en 1486, elle devint duché en 1565.

    Uzès est durement éprouvée par les guerres de Religion et par la guerre des camisards.

    Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Firmin[31] peuplée, selon le recensement de 1793, de 187 habitants ; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Firmin-lès-Uzés[32] ; Uzès elle-même avait été renommée, durant cette période, Uzès-la-Montagne[31].

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

    La restauration de la ville commença en 1965 grâce à l'une des premières créations de secteur sauvegardé (loi Malraux de 1962).

    Économie

    Entreprises et commerces

    • La ville abrite une usine du confiseur allemand Haribo qui a pris le contrôle de l'entreprise Ricqlès-Zan, la culture de la réglisse étant répandue dans la région. À côté y figure également le musée du bonbon.
    • Briqueterie réfractaire David, puis confiserie (réglisserie) Causse, puis Perdrix[33].
    • Briqueterie réfractaire Teissier et Nègre, puis Michallet, puis de la Compagnie des Produits Réfractaires d'Uzès[34].
    • Briqueterie des Produits Réfractaires du Gard, ou Mathon, actuellement Mathon-Prema[35].
    • Moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet[36].
    • Moulin à huile et à foulon Broche, puis usine de papeterie Gentil, puis Lafont, usine d'impression sur étoffes Veyrun, puis usine de produits alimentaires (amidonnerie, réglisserie, usine à glace) Abauzit[37].
    • Filature de soie Boudet[38].
    • Filature et moulinerie de soie Mathieu, puis Boudet[39].
    • Filature de soie Massador, puis Alais et Foucard[40].
    • Filature de soie Bouzige[41].
    • Filature et moulinerie de soie Teraube, usine de produits alimentaires (confiserie et réglisserie Zan)[42].
    • Moulinerie de soie Chevalier, puis Vincent[43].
    • Moulinerie, filature de soie Silhol, puis Bérard[44].
    • Moulin à foulon, puis filature et moulinerie de soie Roussel[45].
    • Moulin à foulon Gentil, moulin à huile, moulin à farine Teraube, puis usine de produits alimentaires (usine à broyer la réglisse) Zan[46].
    • Moulin à foulon et filature de soie Coq, usine de passementerie de soie dite fabrique de lacets Chabert, puis Guérin[47].
    • Fonderie de bronze et de fer Petavit[48].
    • Ensemble de petite métallurgie des usines Petavit[49].
    • Usine de poterie Pichon[50].
    • Faïencerie Vernet[51].
    • Usine à gaz Molinard, puis du Gaz Continental[52].

    Agriculture et gastronomie

    Tourisme

    • Dans le hameau de Pont des Charrettes, une réglisserie Haribo, anciennement Zan, abritant le musée du bonbon et une poterie artisanale de qualité, Pichon, depuis le début du XIXe siècle.
    • Les bâtiments de la manufacture Vincent[55] qui ont abrité un moulin à huile et la dernière filature de soie fonctionnant à Uzès. La sériciculture était florissante au XVIIIe siècle et faisait vivre environ 2 000 personnes à Uzès, spécialisée alors dans la production des bas de soie. L'activité de la manufacture Vincent a débuté au XIXe siècle pour cesser en 1936, suivant le déclin général de l'industrie textile dans la région.

    Commerces

    • Zone commerciale du Pont-des-Charrettes : Centre commercial Carrefour
    • Centre Historique : Principalement des commerces indépendants (By dé Bo, Bénédikt Aïchelé Joaillier[56], Le Vestiaire d'Uzès...).

    Héraldique

    Fascé d'argent et de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or [57].

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'hôtel de ville.
    Liste des maires depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Adolphe Le Cannelier   Président du comité de Libération
    1945 1945 Georges Chauvin   Président du comité de Libération
    1945 1947 Jeanne Palanque PR Directrice honoraire de l'école normale d'institutrices d'Aix-en-Provence. Une des premières femmes élues maire en France.
    1947 1953 Lucien Thibault MRP Professeur au collège
    1953 1954[58] Louis Alteirac SFIO  
    1954 1966 Georges Chauvin SFIO Conseiller général du canton d'Uzès
    1966 1983 André Rancel SFIO puis PS Conseiller général du canton d'Uzès (jusqu'en 1984)
    1983 En cours Jean-Luc Chapon UDF puis MoDem puis UMP
    puis UDI-PR
    puis MR
    Conseiller général du canton d'Uzès (1985-2004)
    Président de la communauté de communes de l'Uzège (2002-2008)
    Vice-président de la communauté de communes de l'Uzège (2008-2012)
    Président de la communauté de communes Pays d'Uzès (2013 → 2020)

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[59] :

    • total des produits de fonctionnement : 11 844 000 , soit 1 320  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 9 207 000 , soit 1 026  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 5 010 000 , soit 558  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 5 118 000 , soit 570  par habitant.
    • endettement : 16 461 000 , soit 1 834  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 13,13 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,37 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,52 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 779 [60].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

    En 2018, la commune comptait 8 420 habitants[Note 5], en diminution de 1,78 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 1506 3506 2875 6846 1626 8567 2747 2156 934
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 3336 2425 8955 5745 5855 4495 1464 9894 819
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8895 1824 8044 0984 4564 2124 0334 6675 222
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    5 6496 8517 0787 5257 6498 0077 8598 3398 569
    2018 - - - - - - - -
    8 420--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements sur la commune :

    • Écoles maternelles et élémentaires[64],
    • Collèges (Collège Lou Redounet[65], Collège Jean-Louis Trintignant[66], Collège Saint-Firmin[67])
    • Lycées (Lycée Charles Gide[68], Lycée des Métiers d'Art Georges Guynemer[69])

    Santé

    • Centre hospitalier d'Uzès[70].
    • Centre hospitalier psychiatrique, le Mas Careiron depuis les années 1960.
    • Professionnels de santé[71].

    Cultes

    Lieux et monuments

    Place aux Herbes
    Rue de la petite bourgade

    Uzès est classée ville d'art et d'histoire. Son centre est particulièrement bien conservé, offrant aux visiteurs de superbes façades des XVIe et XVIIIe siècles et de nombreux hôtels particuliers (pour une cité aussi modeste, près de 40 bâtiments sont inscrits ou classés au titre des Monuments historiques !). Les rues piétonnes étroites et pavées ramènent à l'époque médiévale, Renaissance et jusqu'au XVIIIe siècle.

    Sa place aux Herbes, ombragée de platanes, entourée de maisons à arcades, et au milieu de laquelle trône une grande fontaine en fonte ouvragée du milieu du XIXe siècle, est le lieu d'un marché hebdomadaire du samedi très apprécié, où se mêlent les parfums des herbes aromatiques de Provence et du Languedoc.

    Sur la place Albert-Ier, ancienne place du marché au Blé au centre de laquelle se dresse un gracieuse fontaine figurant une monumentale femme à l'antique en fonte de fer, se situe la chapelle des Capucins construite en 1635 sur l'emplacement d'un temple romain dédié à Auguste. Cette chapelle accueillit les sépultures des ducs d'Uzès jusqu'en 1789 et est actuellement le siège de l'office de tourisme.

    Le patrimoine religieux

    • La cathédrale Saint-Théodorit[75]. Saccagée au cours des guerres de religion, elle fut rebâtie au milieu du XVIIe siècle. À l'intérieur, remarquer les galeries en fer forgé qui courent tout le long du premier niveau ainsi que les exceptionnelles orgues du XVIIe siècle à volets décorés (les seuls encore d'origine en France). La hauteur des voûtes de la nef est de 18 mètres. La façade extérieure est un placage un peu lourd de la fin du XIXe siècle. Au sud, sur la petite esplanade plantée de marronniers, outre le joli panorama sur les garrigues environnantes, présence du fameux petit pavillon Racine surmonté d'un dôme[76]. Orgue de tribune[77],[78],[79]. La Tour dite Campanile (ou Tour Fenestrelle) a été classé au titre des monuments historiques en 1862[80]. La Cathédrale a été classé au titre des monuments historiques en 1963[80]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[80].
    • Ancien grand séminaire[81].
    • Chapelle Saint-Geniès d'Uzès. Les vestiges de l'église Saint-Geniest et de la pinède avoisinante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949[82].
    • L'ancien évêché,[83] : très vaste bâtiment du XVIIe siècle attenant à la cathédrale, il a abrité la sous-préfecture et le tribunal jusqu'en 1926. Aujourd'hui y a pris place notamment, après une très importante restauration, le musée municipal Georges-Borias. À voir, entre autres, les fameuses armoires peintes d'Uzès ; la porte monumentale dont le balcon est supporté de deux atlantes.
    • L'église Saint-Étienne[84],[85], construite de 1763 à 1775 sur l'emplacement d'une ancienne église détruite pendant les guerres de Religion. Seul demeure de l'ancien édifice le puissant clocher carré dont la terrasse est surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer forgé qui comporte un timbre hémisphérique faisant office de cloche des heures. Son style général est baroque tardif (ou jésuite). Il a un plan en croix grecque avec une belle façade curviligne décorée d'urnes d'où jaillissent des flammes. L'intérieur est très lumineux et possède une gracieuse coupole. Cette église a été restaurée en 2011. Orgue de tribune[86]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1974[84]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[84].
    • Église Saint-Julien d'Uzès. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1999[87].
    • Chapelle des Capucins d'Uzès.
    • Les vestiges de l'église romane Saint-Geniest, du XIIe siècle[88],[89]. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949[90].
    • La crypte[91].
    • Le temple de l'Église réformée de l'Uzège d'Uzès[92]. Pendant les guerres de Religion, le temple et dix églises furent détruits. Au XVIe siècle, Uzès était la 5e ville protestante du royaume. Au XVIIe siècle, la cathédrale était relevée de ses ruines et accueillait de nouveaux convertis. Les réformés quant à eux, vivaient leur foi dans la clandestinité au risque d'être emprisonnés ou envoyés aux galères. En 1791, ils acquièrent l'ancien couvent des Cordeliers, qui avait été construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle et qui donne sur l'actuelle esplanade à l'ouest de la ceinture des boulevards[93].
    • Le monument aux morts[94].
    • Mas de Mayac. Les Façades et toitures ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1987[95].

    Autres lieux et patrimoines

    .

    • Aqueduc de Nîmes[96].
    • L'hôtel de ville du XVIIIe siècle, restauré au XIXe siècle[97].
    • Le jardin médiéval[98].
    • Les châteaux d'Uzès[99]. Uzès conserve un ensemble exceptionnel de trois tours féodales (il y en avait une de plus au Moyen Âge), qui étaient autant de démembrements de la seigneurie originelle, encore représentée par le château du Duché et sa tour Bermonde. La tour de l'Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde (la plus haute, 42 mètres, au sein du Duché), les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l'Évêché est surmontée d'un campanile abritant la cloche de l’Horloge communale depuis 1836. La tourelle et la structure du campanile en fer forgé dépassent en hauteur la tour Bermonde.
    • Le Duché[100]. Il s'agit d'un ensemble architectural composite remarquable par la variété de ses styles et des époques de sa construction. On pénètre dans la grande cour par un porche à fronton encadré de deux colonnes en granit. Dans la ligne de mire, on aperçoit directement une grande porte d'époque Louis XIII, elle-même encadrée de colonnes en granit surmontées d'une balustrade. L'ensemble des bâtiments est dominé, au sud, par une puissante tour médiévale du XIe siècle, ancien donjon, dite tour Bermonde, dont le couronnement a été refait au XIXe siècle (terrasse et échauguettes avaient été arasées à la Révolution). On accède à sa terrasse, qui culmine à environ 40 mètres, d'où l'on jouit d'un superbe panorama à 360° sur la cité, au moyen d'un escalier en colimaçon de 135 marches. Le contraste entre ce donjon massif et la façade principale est fort lorsque l'on pénètre dans la cour. Le décor de cette grande façade est d'un raffinement Renaissance extrême, avec superposition des trois ordres architecturaux que sont le dorique, l'ionique puis le corinthien, réalisée à la demande d'Antoine de Crussol[101]. Des sculptures et trophées complètent le décor. Sans en être absolument certain, le nom de Philibert Delorme a souvent été associé à cette réalisation pouvant être située vers 1550 (dans la région, seule la façade du château Nogaret de Marssillargues dans l'Hérault peut accepter la comparaison). La chapelle gothique flamboyant du XVe siècle qui lui est accolée au nord fut restaurée au XIXe siècle. Sa haute toiture couverte de tuiles vernissées à la bourguignonne au milieu du XIXe siècle présente, côté nord, le motif du blason de la famille des Crussol. Le premier étage de cette chapelle, qui comporte trois niveaux, est un oratoire toujours consacré à la riche décoration néogothique en trompe-l'œil. Sa voûte, sur croisée d'ogives, possède liernes et tiercerons.
    L'intérieur même du Duché possède de nombreuses pièces meublées et collections ouvertes à la visite. On accède aux appartements, ornés de multiples portraits de la famille, par un très bel et exceptionnel escalier d'honneur Renaissance à l'italienne, rampe sur rampe, voûté en caissons et à pointes de diamants. Mention spéciale pour le Grand Salon Bleu d'époque Louis XV orné de gypseries, de quatre cheminées d'angle en marbre de Carrare et d'une belle collection de vases blancs et bleus en porcelaine de Chine montés en bronze ; meubles, tableaux, etc. Nombreuses autres pièces d'apparat (pas toutes visibles au public, hélas) et de réception, sans oublier la très grande cave. Deux autres tours subsistent au sein de cet ensemble ; la tour dite « polygonale », couverte d'une toiture pointue en tuile vernissées au XIXe siècle, et la tour ronde de la vigie médiévale.
    • La tour Fenestrelle. Le monument le plus symbolique de la ville, après le Duché et le château des ducs d'Uzès, est la tour Fenestrelle, haute de 42 mètres et qui date en partie du XIIe siècle. Sa partie haute fut reconstruite à l'identique au XVIIe siècle après les guerres de religion. Il s'agit d'un clocher de type circulaire unique en France qui rappelle l'architecture lombarde italienne. De style roman, c'est un campanile, séparé du gros-œuvre de la cathédrale Saint-Théodorit. Cette tour évoque quelque peu la tour de Pise. Ses nombreuses ouvertures lui donnèrent d'ailleurs son nom. Elle est couverte d'une toiture conique de tuiles vernissées vertes et jaunes du plus bel effet.
    • Partie subsistante des remparts[102].
    • Tour du moulin du Duc[103].
    • L'ancien hôtel du baron de Castille[104] reconstruit en 1818 par Gabriel Joseph de Froment, baron de Castille, et sa mince et haute colonnade « non canonique », sur la place de l'Évêché, à côté de la cathédrale. Il s'agit à l'origine d'une bâtisse du XIIIe siècle, agrandie au XVIIe pour compter 560 m2 (dont 180 de pièces de réception et sept chambres). Froment acquiert l'édifice en 1785, est arrêté pendant la Terreur révolutionnaire et retrouve ensuite le château pillé et la bibliothèque incendiée. Inspiré par ses voyages, en particulier en Italie, il le restaure dans ce goût, avec des colonnes et des balcons. Le parc de deux hectares comprend un jardin à la française, une galerie, une pièces d'eau, une maison de gardien ainsi que des dépendances. Le baron meurt en 1824 et ses héritiers ne s'occupent plus du château, le parc étant même transformé en basse-cour. En 1924, il est vendu et son nouvel acquéreur tente en vain de réhabiliter l'édifice qui tombe en ruines. En 1950, il est acheté par le critique et historien d'art britannique Douglas Cooper qui le rénove et y installe sa collection d'art contemporain. Plusieurs artistes y séjournent comme Georges Braque, Fernand Léger, Paul Klee ou encore Pablo Picasso, qui réalise au début des années 1960 et avec le sculpteur Carl Nesjar cinq fresques le long d'une colonnade, s'inspirant des Sabines de Jacques-Louis David et du Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet. Douglas Cooper revend le château en 1977 à une famille d'industriels français, qui le met à son tour en vente en 2016[105].
    • L'ancien hôpital général néo-classique[106].
    • Les anciennes casernes de style classique du XVIIIe siècle, abritant aujourd'hui le lycée[107].
    • La Caisse d'épargne[108].
    • Le site antique et pittoresque de la fontaine d'Eure[109],[110].
    • L'ancien Museon di Rodo[111], célèbre musée de la roue et des véhicules, dont la collection a malheureusement été dispersée depuis, était à Uzès, de même que la fonderie Petavit.
    • La ville abrite aussi un haras national.
    • Gibet Royal d'Uzès

    Culture

    • la ville comporte deux librairies proposant des ouvrages littéraires[112].
    • l'association pour le Théâtre Populaire d’Uzès et de l’Uzège (ATP)[113], créée en 1981, propose depuis lors, tout au long de l'année, une riche programmation théâtrale.
    • la ville possède un cinéma, le Capitole.
    • un centre de développement chorégraphique y est installé.
    • tous les ans a lieu, lors de la troisième semaine de juin, le festival Uzès danse qui présente des spectacles de danse contemporaine.
    • Les éditions de la Cigale Uzégeoise connurent un grand succès dans les années 1920-1930 . La Nouvelle Cigale tente de relever l'édition régionale[114].
    • La médiathèque[115], aménagée dans une ancienne école catholique, que domine une petite « tourelle-clocher » néo-romane terminée par un dôme surmontée aujourd'hui encore d'une statue de la Vierge.

    Sports

    Uzès compte de nombreuses équipes et infrastructures sportives. L'équipe la plus populaire de la ville est l'Entente sportive Pays d'Uzès, club de football évoluant en DHR et jouant au stade Pautex.

    Personnalités liées à la commune

    Citoyens d'honneur de la ville d'Uzès

    Jacques Dreyfus (2016), architecte des bâtiments de France * Bernadette Fenwick (2011) * Michel Galtier (2014), trésorier principal * Albert Grimaldi (2017) * Heinz Zerwes (2014)

    Citations

    • Racine a écrit à Uzès ce vers fameux : Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.
    • Dans Si le grain ne meurt, André Gide écrit : « Ô petite ville d'Uzès ! Tu serais en Ombrie, des touristes de Paris accourraient pour te voir ! »

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Bibliographie

      • Jean-Christophe Galant et Mireille Olmière, Les belles demeures familiales d'Uzès (XVIe-XIXe siècles), Montpellier, Les presses du Languedoc, 2002, réedition en 2005.
      • Jean-Christophe Galant, Les affrontements politico-religieux à Uzès (1598-1685), in Religions et pouvoirs dans le Midi de la France de l'Antiquité à nos jours, LXXe congrès de la Fédération du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon, Nîmes, Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, 1998.
      • Jean-Christophe Galant, Les pouvoirs et les affrontements à Uzès au XVIIe siècle, Maîtrise, sous la dir. de Dominique Biloghi, Montpellier, Université Paul Valéry, 1998.
      • Jean-Christophe Galant, La société et les pouvoirs à Uzès et en Uzège au XVIIIe siècle, DEA, sous la dir. d'Henri Michel, Montpellier, Université Paul Valéry, 1999.
      • Jean-Christophe Galant : - La maison de Brueys, alliances et patrimoine, Société Historique de l'Uzège (SHU), n°27, 1999. - Les grandes héritières du Gard en 1810, SHU, n° 28, 2000. - Les ducs d'Uzès aux XVIIe et XVIIIe siècles, origines, alliances, patrimoine, SHU, n °30, 2001. - Insécurité et criminalité à Uzès au siècle des Lumières, Archives et Patrimoine, revue n °1, Les Amis du musée d’Uzès, 2010 - La Révolution à Uzès (1789-1792), Hors-série, Bulletin des Amis du musée d'Uzès, 2010. - La course aux champs à Uzès d'après le journal de Siméon Abauzit, (1814-1815), in Les Cultures politiques à Nîmes et dans le Bas-Languedoc du XVIIe siècle aux années 1970. Affrontements et dialogues. Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, Paris, l'Harmattan, 2008. * Lionel d'Albiousse, Histoire de la ville d'Uzès, Uzès : H. Malige, 1903 (VII-403 p.), réimprimé en 1978 (Marseille : Laffitte notice), 1994 (Nîmes, éd. Rediviva notice) et 1998 (Péronnas : les Éd. de la Tour Gile notice)
    • Lionel d'Albiousse, Histoire des ducs d'Uzès : suivie d'une notice sur leur château ducal, Paris : H. Champion, 1887 (XI-344 p.) lire en ligne sur Gallica et site Nemausensis
    • Pierre Pelissero, Uzès, Éditions Ouest-France - Provence - Cote d'Azur, Rennes, 1982
    • Jean-Paul Ayrault, Uzès, un tour de ville - Promenades dans l'histoire, Éditions Inclinaison, 2007
    • Gaston Chauvet, Uzès, en parcourant ses rues et sa campagne, histoires d'autrefois et souvenirs d'hier, Uzès, 1964 notice
    • les « Souvenirs de l'Uzège », association des originaires et amis d'Uzès et de sa région, fondée par Robert Blanc (1955) ; site internet bibliographie et sitographie importantes 2014
    • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
      Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Languedoc méditerranéen : Uzès, Premier duché de France..., pages 212 à 219
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Uzès, p. 1193

    Liens externes

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes à propos des recensements

      • Portail des communes de France
      • Portail du Gard
      1. Didacticiel de la réglementation parasismique
      2. L'eau dans la commune
      3. « station de pompage d'eau potable, puis centrale hydroélectrique de la ville d'Uzès », notice no IA00128736, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
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      26. Les propriétaires dans le centre ancien
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      28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3, , 480 p. (ISBN 978-2-600-02884-4 et 2-600-02884-6, lire en ligne), p. 1616.
      29. Sophie Aspord-Mercier, Uzès et l'Uzège : 20 siècles d'histoire, Etudes et communication, , p. 31.
      30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Firmin », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
      32. « briqueterie réfractaire David, puis confiserie (réglisserie) Causse, puis Perdrix », notice no IA00128726, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      33. « briqueterie réfractaire Teissier et Nègre, puis Michallet, puis de la Compagnie des Produits Réfractaires d'Uzès », notice no IA00128740, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      34. « briqueterie des Produits Réfractaires du Gard, ou Mathon, actuellement Mathon-Prema », notice no IA00128731, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      35. « moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet », notice no IA00128743, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      36. « moulin à huile et à foulon Broche, puis usine de papeterie Gentil, puis Lafont, usine d'impression sur étoffes Veyrun, puis usine de produits alimentaires (amidonnerie, réglisserie, usine à glace) Abauzit », notice no IA00128727, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      37. « filature de soie Boudet », notice no IA00128721, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      38. « filature et moulinerie de soie Mathieu, puis Boudet », notice no IA00128730, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      39. « filature de soie Massador, puis Alais et Foucard », notice no IA00128729, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      40. « filature de soie Bouzige », notice no IA00128722, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      41. « filature et moulinerie de soie Teraube, usine de produits alimentaires (confiserie et réglisserie Zan) », notice no IA00128741, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      42. « moulinerie de soie Chevalier, puis Vincent », notice no IA00128724, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      43. « moulinerie, filature de soie Silhol, puis Bérard », notice no IA00128739, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      44. « moulin à foulon, puis filature et moulinerie de soie Roussel », notice no IA00128738, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      45. « moulin à foulon Gentil, moulin à huile, moulin à farine Teraube, puis usine de produits alimentaires (usine à broyer la réglisse) Zan », notice no IA00128728, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      46. « moulin à foulon et filature de soie Coq, usine de passementerie de soie dite fabrique de lacets Chabert, puis Guérin », notice no IA00128725, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      47. « fonderie de bronze et de fer Petavit », notice no IA00128735, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      48. « ensemble de petite métallurgie des usines Petavit », notice no IA00128733, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      49. « usine de poterie Pichon », notice no IA00128737, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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      54. Base Mérimée : moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet
      55. « Bénédikt Aïchele Joaillier | Uzès - Paris - Bruxelles | Bijoux de Créateur », sur Bénédikt Aïchelé Joaillier (consulté le ).
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      59. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
      60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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      62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      63. Établissements d'enseignements
      64. « Collège Lou Redounet | Devenir soi parmi les autres. », sur clg-louredounet-uzes.ac-montpellier.fr (consulté le ).
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      69. Centre hospitalier d'Uzès
      70. Professionnels de santé
      71. Diocèse de Nîmes-Uzès-Alès
      72. Une nouvelle mosquée à Uzès
      73. La future mosquée d'uzès
      74. « Ancienne cathédrale Saint-Théodorit », notice no PA00103250, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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      77. Notice no PM30000822, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue
      78. Notice no PM30000582, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
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      84. L'église Saint-Étienne
      85. Notice no PM30000594, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue église Saint-Etienne
      86. « Ancienne église Saint-Julien », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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      90. « Crypte », notice no PA00103252, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      91. Uzès, église réformée de l'Uzège et du Lussanais
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      93. Notice no IM30000508, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts de la guerre de 1914-1918
      94. « Mas de Mayac », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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      97. Le jardin médiéval
      98. Jean Mesqui, Les châteaux d'Uzès, p. 377-411, dans Congrès archéologique de France. 157e session. Gard. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 2000, (Lire en ligne)
      99. « Château dit Le Duché », notice no PA00103251, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      100. Bernard Sournia, Jean-Louis Vayssettes, La façade d'Uzès et son projet, p. 439-449, dans Congrès archéologique de France. 157e session. Gard. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 2000
      101. « Partie subsistante des remparts », notice no PA00103286, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      102. « Tour du moulin du Duc », notice no PA00103285, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      103. « Hôtel de Castille », notice no PA00103258, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      104. Bénédicte Burguet, « Le château rêvé de Picasso », Vanity Fair, no 38, , p. 50-51.
      105. « Hôpital général », notice no PA30000056, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      106. « caserne Brueys, puis robinetterie Petavit », notice no IA00128734, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      107. La Caisse d'Epargne
      108. La Fontaine d'Eure
      109. Cavités naturelles : Fontaine d' Eure
      110. Scrapbook n° 48. Dessins Ferroviaires Echelle "O" ou "HO". Documents extraits de la collection du Museon di Rodo, Uzès (Gard)
      111. Les termes « librairie proposant des ouvrages littéraires » visent à différencier ces deux librairies uzétiennes des marchands de journaux et autres papetiers qui, bien que vendant des livres, ne font pas du commerce de la librairie leur activité principale.
      112. (fr) Le site de l'ATP, l'association pour le Théâtre Populaire d’Uzès et de l’Uzège
      113. La cigale uzégeoise mise à l'honneur à Uzès
      114. La médiathèque
      115. André Gide passait ses vacances chez sa grand-mère à Uzès.
      116. L’écrivain Jean Racine vécut en 1661 et 1662 dans une demeure de Saint-Maximin, dite depuis château Racine, chez son oncle maternel Antoine Sconin, vicaire général d’Uzès.
      117. par Olivier Michel et Pierre Rosenberg, Subleyras 1699-1749, catalogue de l'exposition au Musée du Luxembourg 20 février - 26 avril 1987, Musée du Luxembourg PARIS 20 février - 26 avril 1987, Réunion des musées nationaux Paris, , 380 p. (ISBN 2-7118-2-088-2), p. 1. Enfance "Subleyras Uticensis". Sur la foi de sa signature, on l'a cru longtemps né à Uzès. [...] La famille revint à Uzès en 1700. Le peintre dit lui-même, lors de son mariage, dans une supplique adressée au cardinal vicaire, que ses parents l'y ramenèrent à l'âge de six mois. p.49
      118. L'acteur Jean-Louis Trintignant y a vécu de nombreuses années ; un collège de la ville porte désormais son nom.
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