Christophe Deloire

Christophe Nicolas Deloire est né le 22 mai 1971 à Paray-le-Monial. Ses parents, Lucien et Marie-Annick sont instituteurs[1].

Il effectue son lycée à Digoin, puis à Lyon[1].

Diplômé de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) en 1994[2], Christophe Deloire effectue son service national de 1994 à 1996^{[réf. souhaitée]} comme coopérant au bureau de TF1 à Berlin. De 1996 à 1998, il travaille comme pigiste pour Arte et LCI[1]. En 1998[3], Christophe Deloire intègre le service « Société » de l’hebdomadaire Le Point. En 2000[1], il rejoint le service « Politique », où il est chargé du secteur « Investigation ».

De 2006[3] à 2009[2], Christophe Deloire est directeur de collection au département « Littérature générale » de Flammarion. Il édite des documents, des enquêtes et des témoignages.

En juin 2007[3], il démissionne du Point pour devenir le rédacteur en chef du service « Politique-Économie » du projet de quotidien, dit « Bild à la française », du groupe de presse allemand Axel Springer, finalement abandonné[1].

En 2010, il est membre du conseil de direction de l'unité de formation et de recherche de science politique et membre du conseil de l'École doctorale de science politique de l'université Panthéon-Sorbonne[1] et est membre de l'association de préfiguration d'un conseil de presse[1].

De 2008 à 2012, il est directeur du Centre de formation des journalistes (CFJ), dont il est également vice-président[4]^,[3].

En juillet 2012, il devient secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF)[2], organisation non gouvernementale internationale se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse.

Le 27 mai 2015, il s’exprime devant Conseil de sécurité de l’ONU pour l’adoption de la résolution 2222 sur la protection des journalistes^{[source insuffisante]}[5].

En 2017, Christophe Deloire a été réélu directeur général de RSF et secrétaire général de RSF International par le conseil d’administration et le conseil international de RSF[6].

Sous sa direction, Reporters sans frontières ouvre de nombreux bureaux à l’étranger : à Rio de Janeiro en 2015, Londres en 2016[7], Taipei en 2017[8], Dakar en 2019[9]. Désormais, RSF dispose de 13 bureaux dans le monde et de représentants et correspondants dans 130 pays).

Le 11 novembre 2018, Christophe Deloire présente la Déclaration sur l’information et la démocratie, publiée par la Commission du même nom, à des chefs d’Etat et de gouvernement, en présence de Nadia Murad, lauréate du prix Nobel de la Paix.

Le 11 septembre 2018, Christophe Deloire ouvre la première réunion de la Commission sur l’information et la démocratie, qu’il co-préside avec Shirin Ebadi, lauréate du prix Nobel de la Paix. Composée de 25 personnalités de 18 nationalités (dont les lauréats du prix Nobel d’Economie Joseph Stiglitz et Amartya Sen, du prix Nobel de Littérature Mario Vargas Llosa, et la lauréate du prix Sakharov, l’avocate nigériane Hauwa Ibrahim), cette Commission a pour objet de rédiger une Déclaration internationale sur l’information et la démocratie, permettant de mettre en œuvre des garanties démocratiques dans l’espace digital.

Le 12 septembre 2018, la Commission est reçue par le président de la République française, Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée[10].

Le 11 novembre 2018, il présente la Déclaration sur l’information et la démocratie, publiée par la Commission du même nom, à des chefs d’Etat et de gouvernement, en présence de Nadia Murad, lauréate du prix Nobel de la Paix[11].

Le 26 septembre 2019, il prononce un discours devant près de 70 ministres lors de la réunion de l’Alliance pour le multilatéralisme, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, à l’occasion de la signature du Partenariat international sur l’information et la démocratie.

Le 11 novembre 2019, Christophe Deloire est élu président du conseil d'administration du Forum sur l'information et la démocratie[12].

Le 12 novembre 2019, il inaugure la création du Forum sur l’information et la démocratie, lors de la seconde édition du Forum de Paris pour la Paix, en présence notamment du président de Lettonie, Egils Levits[13].

• avec Roger-Marc Moreau, Omar Raddad : contre-enquête pour la révision d'un procès manipulé, Raymond Castells, 1998, 216 p. (ISBN 978-2-912587-39-8)
• Histoires secrètes des détectives privés, JC Lattès, 24 janvier 2001, 294 p. (ISBN 978-2-7096-2032-1)
• Cadavres sous influence : les morts mystérieuses de la V^e République, JC Lattès, 22 janvier 2003, 318 p. (ISBN 978-2-7096-2302-5)
• avec Christophe Dubois, L'enquête sabotée : comment l'assassin présumé du préfet Érignac a-t-il pu s'échapper ?, Albin Michel, 12 février 2003, 297 p. (ISBN 978-2-226-13693-0)
• avec Christophe Dubois, Les islamistes sont déjà là : enquête sur une guerre secrète, Albin Michel, 25 août 2004, 348 p. (ISBN 978-2-226-15149-0)
  Ouvrage vendu à 60 000 exemplaires[17].
• avec Christophe Dubois, Sexus Politicus, Albin Michel, 24 août 2006 (réimpr. 2008 en poche aux éditions J'ai lu), 400 p. (ISBN 978-2-226-17255-6)
  Ouvrage vendu 200 000 exemplaires[18]. Il est traduit aux Pays-Bas et au Portugal[19], après avoir été l'objet d'articles dans de grands journaux du monde entier (The New York Times aux États-Unis, El País en Espagne, La Stampa en Italie, De Telegraaf aux Pays-Bas, The Sunday Times au Royaume-Uni ou encore Veja au Brésil[20]).
• La tragédie de la réussite, Paris, Albin Michel, 4 novembre 2009, 252 p. (ISBN 978-2-226-18089-6)
• avec Christophe Dubois, Circus politicus, Paris, Albin Michel, 1^er février 2012, 461 p. (ISBN 978-2-226-23859-7)

• Les 10 propositions de Reporters sans frontières pour la liberté de la presse en Europe[21]

• Nous appelons les géants du Web à un sursaut décisif[22]
• Les garanties en vigueur pour l'information et la liberté d'opinion sont en train de sauter[23]
• Il faut assurer la pérennité du journalisme de qualité[24]
• La loi sur le secret des affaires suscite une inquiétude importante et légitime[25]
• Covid_19 : soutenir le droit à l'information[26]
• Il faut changer la Chine avant qu'elle ne nous change[27]