Le Cailar
Le Cailar[1] est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Le Caylar.
Le Cailar | |||||
L'église Saint-Étienne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Petite Camargue | ||||
Maire Mandat |
Joël Tena 2020-2026 |
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Code postal | 30740 | ||||
Code commune | 30059 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Cailarois devenus Cailarens | ||||
Population municipale |
2 410 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 40′ 37″ nord, 4° 14′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 41 m |
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Superficie | 30,01 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Cailar (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aigues-Mortes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Les communes de Vauvert, Saint-Laurent-d'Aigouze, Aimargues, Codognan et Vergèze sont limitrophes de la commune du Cailar.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsillargues », sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 621,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Garons », sur la commune de Saint-Gilles, mise en service en 1964 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 15 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Cailar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine du Cailar, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 412 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Le Cailar est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud-Gard et fait également partie des 51 communes du pays Vidourle-Camargue.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), prairies (16 %), cultures permanentes (14,4 %), zones humides intérieures (12,6 %), zones urbanisées (2,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Cailar, du roman Caylar, Caislar, Caslar, Castlar, du bas latin Caslarium, Castlarium, du latin castellare, château-fort[23].
Témoignage de la vie médiévale, ce nom de lieu rappelle la présence d'un château fort. Le latin Castellum est présent dans toute la France, comme il est présent dans notre département, il a donné avec le suffixe -are : Le Cailar (Castellare en 1018). Le Castellus de 675 confirme la réponse : il s'agit ici d'un château.
Ses habitants s'appellent les Cailarois mais devenus les Cailarens et Cailarenes plus proche de la Lèngo Nostro.
Histoire
Préhistoire
Il existe un site de fouilles, dit des Clochettes, où a été retrouvé du matériel préhistorique. Dans le passé, le village était plus proche des rives du Rhône (dont le lit a varié avec les siècles) et était quasiment au bord de la mer, à laquelle on accédait par une lagune aujourd’hui ensablée. Pour mémoire, il en est distant aujourd'hui d'une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau, avec l’ensablement, le littoral a pris sur la mer qui s’est donc éloignée. Cet emplacement privilégié, ajouté à sa situation au confluent de deux cours d'eau drainant l’arrière-pays, le Vistre et le Rhôny, en fait un endroit stratégique qui suscitera très tôt un intérêt pour les populations autochtones.
Antiquité
Le site d'habitation du Cailar est très ancien. Depuis 2003, il s'y déroule des fouilles archéologiques mettant au jour de nombreux vestiges d'influences grecque et celtique, remarquables par leur singularité, datant du Ve au IIIe siècle av. J.-C.. Dans l'antiquité, il subira l'influence grecque et rhodienne jusqu'à devenir un petit comptoir, c’est-à-dire un port destiné à la pêche et aux échanges commerciaux qui comptera près de 5 000 habitants contre 2410 en 2018, d'où l'importance quantitative des vestiges retrouvés.
Peuplé vers le IIIe siècle av. J.-C. par les Volques Arécomiques, une tribu gauloise, il subira ensuite l'influence latine. On ne compte plus les bornes et traces de présence romaine et gallo-romaine dans cette région traversée à cette époque par la Via Domitia, une des principales voies romaines de circulation.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, le village, proche de la célèbre abbaye de Psalmodie et situé non loin de Saint-Gilles, un des hauts lieux religieux de l'époque en France où est né le pape Clément IV, se trouve sur une route régulièrement empruntée par les pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle (la via Tolosana). C'est donc un site notable dont on trouve la trace dans des documents du VIIe siècle[Note 4].
La région subira également à cette époque l'influence des Sarrazins, venus du sud, qui y font des raids réguliers pendant plus de cent ans. À l'opposé, elle connaîtra les conséquences des remous provoqués par Simon de Montfort en 1209 durant la croisade des albigeois qui voit les seigneurs du nord prendre l'ascendant sur ceux du sud. Cette campagne militaire signe le déclin de la Maison Trencavel, dont dépend alors la vicomté de Nîmes, dont dépend lui-même Le Cailar.
En 1212, les Bermond d'Anduze en prennent le contrôle et ajoutent à leurs titres celui de baron du Cailar. En 1382, le château primitif est incendié par des Tuchins[Note 5] venant de Beaucaire. Après diverses péripéties, le fief passera au XVIe siècle, par le jeu des alliances, aux Baschy d’Aubais.
Impôt proportionnel
C'est dans ce village, en 1158, qu'a été pour la première fois appliqué au Moyen Âge l'impôt proportionnel qui remplacera peu à peu dans toute la France l'impôt dit « par feu »[24].
Époque moderne
Le château féodal, qui était probablement situé entre les arènes et le cimetière actuel, sur le point culminant du village, est détruit définitivement par le prince de Condé en 1628 durant les guerres de Religion.
Révolution française et Empire
À la Révolution, il ne reste déjà plus que des traces du château féodal. Seul le nom de celui-ci[Note 6] gardera le souvenir de cette importante place forte.
Époque contemporaine
Après la Première Guerre mondiale suivra une période de déclin relatif qui verra la population du village tomber à environ 1 000 personnes dans les années 1960, notamment à cause des grandes crises viticoles de la fin du XIXe et du début du XXe, pour remonter depuis grâce à un nouvel élan économique, dû notamment à l'essor du tourisme de masse.
En 2009, le village commémore le 150e anniversaire de Mirèio[25].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2018, la commune comptait 2 410 habitants[Note 7], en augmentation de 1,69 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
La fête votive se tient chaque année début août. Pierre Combescot a pu estimer que durant cet événement, Le Cailar est « le village de France le plus alcoolisé au mètre carré »[31].
En 2014, Sophie Calle monte à cette occasion avec Stephan Eicher un groupe éphémère, les Roulettes polymères[32], qui se produit sous la férule de Sébastien Bantzé, une figure locale[33]. En 2018, Eicher se produit avec sa formation au complet, devant un « public médusé » selon Hocine Rouagdia[34].
Économie
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- La mairie est installée dans un bâtiment du XVIIIe siècle, ancienne caserne des dragons du Roi. Elle fut construite au début du XVIIIe, à la suite de la guerre des Camisards pour aider à pacifier la région.
- Tour de l'horloge coiffée d'une toiture.
- Tour d'Anglas : à l'extérieur du village, on aperçoit la Tour d'Anglas, ancienne tour d'octroi en direction de la mer, datant du XIVe siècle qui est très bien restaurée. Elle doit son nom au comte François-Antoine de Boissy d'Anglas, noble d'origine protestante et figure de la Révolution française.
- Mas Les Hourtès : ancienne propriété de Marie-Laure de Noailles, qui comporte de nombreux éléments décoratifs remarquables, dont, entre autres, une verrière réalisée par le sculpteur César Baldaccini et des tapisseries art and craft signées William Morris. C'est la résidence de l'ancien manadier Jean Lafont, dont on peut voir, non loin de là, le mausolée, sculpture de l'artiste Jean-Michel Othoniel à qui l'on doit l'entrée de la station de métro parisienne Palais-Royal-Musée du Louvre.
- Tombes de taureaux : Ce sont des taureaux cocardiers qui y reposent, la population du village ayant décidé d’honorer leurs qualités de bravoure exceptionnelles lors de leurs participations aux courses camarguaises. La plus visible est celle du taureau Le Sanglier, de la manade Fernand Granon (années 1920-30), qui trône à l’entrée du village. Plus discrète, la tombe du taureau Le Cosaque, de la manade Lafont (années 1950), se trouve dans les prés.
- La « Maison aux volets verts », où Fernand Granon a fini ses jours.
Édifices religieux
- Église Saint-Étienne du Cailar. L'église est de style roman dont certaines parties datent des XIe et XVIIe siècles, l'église Saint-Étienne du Cailar a en effet été incendiée plusieurs fois, notamment pendant la guerre des camisards, en 1705 par le chef camisard Catinat, puis reconstruite. Saint-Louis s'y est probablement recueilli en 1248 avant son départ vers le port d'Aigues-Mortes et la septième croisade. La Façade occidentale (y compris le clocher) a été inscrit au titre des monuments historiques en 1951[35].
- Temple protestant du Cailar.
Signalétique
En 1996, le village s'est doté d'une signalétique hors du commun réalisée par l'artiste François Boisrond. Mise en place par les commerçants du village grâce au programme de la Fondation de France, elle indique l'ensemble des commerces, artisanats et lieux publics du village. Cette opération est une initiative du Cercle d'Art Contemporain du Cailar. Celui-ci présente depuis 1988 des créations relatives à l'identité culturelle du village dont l’élément principal est le taureau de Camargue. Fondé par Jean-Marie Bénézet, cette association a exposé plus de 140 artistes contemporains, certains émergents, d’autres de notoriété internationale tels que Jean Le Gac, Valery Koshlyakov, Claude Viallat, Hervé Di Rosa, Robert Combas, Gilles Aillaud, Jean-Michel Alberola, Pentti Sammallahti, Jean-Paul Chambas ou Lucio Fanti.
Tauromachie et élevage
Le village dispose d'arènes communales, les Arènes du Cailar. Elles sont destinées aux novilladas et aux courses camarguaises. Elles ont été inscrites aux Monuments historiques le [36],[37]. Elles ont une capacité de plus de 1 100 places[38] et ont été construites entre 1900 et 1925 selon la fiche du patrimoine[39].
Outre les monuments, le site est particulièrement remarquable par sa situation exceptionnelle en petite Camargue et l'aspect préservé de ses alentours, partagés entre les prairies où paissent les taureaux et chevaux sauvages et les marécages (marais de la Souteyranne par exemple) à la flore et faune très diversifiée. C’est au Cailar que sont apparues, au XIXe siècle, les premières manades (troupeaux d’élevage en semi liberté) de taureaux exclusivement réservés à la course camarguaise. Cette pratique s’est développée en raison de la survivance d’un droit féodal, le « droit d’esplèche » : une jouissance à titre gracieux des terres non cultivées, par les habitants du village, pour y faire paître les troupeaux. Au début des années 1960, on compte déjà au Cailar les manades Aubanel, Blatière, Lafont et Raynaud[40]. C’est aujourd'hui encore le village qui comporte le plus grand nombre de ces élevages prestigieux, d'où son surnom de Capitale de la Petite Camargue.
Personnalités liées à la commune
- Abdias Maurel (mort en 1705), chef camisard, né au Cailar.
- François Mingaud (1771-1847), officier et joueur de billard français, né au Cailar.
- Jean Bernard Jauréguiberry (1815-1887), officier de marine et homme politique, propriétaire du mas de Jauréguiberry au Cailar[41].
- Sully-André Peyre (1890-1961), écrivain, né au Cailar.
- Jean Jourdan (1908-1986), militant anarchiste, mort au Cailar, où il avait créé sa guinguette.
- Pierre Combescot (1940-2017), écrivain et journaliste français y a vécu et y est inhumé.
- Xavier Ruas (1943-), raseteur, vivant au Cailar.
- Michel Falguières (1948-2018), écrivain français, résidant au Cailar.
- Frédéric Lopez (1949-), raseteur, né au Cailar.
- Sophie Calle (1953-), artiste plasticienne, vivant au Cailar.
- Alain Guyard (1966-), philosophe, ayant vécu au Cailar.
- Loïc Auzolle (1985-), raseteur, vainqueur du Trophée des As, né au Cailar.
- Henri-Charles Puech, (1902-1986), originaire du Cailar où il conserve une maison avec ses frères, historien des religions qui occupa la chaire d'histoire des religions du Collège de France de 1952 à 1972.
Voir aussi
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
- Frédéric Saumade, Des sauvages en occident, les cultures tauromachiques en Camargue et en Andalousie, Paris, Mission du patrimoine ethnologique, 1994-1995, 275 p. (ISBN 978-2-7351-0587-8 et 2-7351-0587-3)
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne)
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne), Annexe CD-Rom
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site Officiel de la Communauté de communes de Petite Camargue », sur www.petitecamargue.fr (consulté le )
- « Le Cailar sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Le Cailar », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Viguerie d'Aigues-Mortes, diocèse de Nîmes, archiprêtré d'Aimargues
- les Tuchins sont des paysans révoltés contre le pouvoir central.
- De castellum = château, transformé en Cailus, Cayla, Chayla, Quila en occitan et enfin Cailar
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Le blason figuré sur les documents émanant de la mairie figure un saule non "pleureur". Le blasonnement laisse toute liberté quant à l'espèce.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Castellus (Duchesne, Franc. Script. I, 850) 675
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Marsillargues - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Cailar et Marsillargues », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Marsillargues - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Cailar et Saint-Gilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 420, t.1
- Page 247 http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1994_num_138_1_15354
- Michel Falguières, « Le Cailar a fêté le 150e anniversaire de l'œuvre de Frédéric Mistral : « Mireio » », Bulletin de liaison de Litoraria, no 10, .
- « Résultats municipales 2020 à Le Cailar », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Jacky Siméon (préf. Carole Delga), Jean Lafont : le roi de Camargue, Vauvert, Au diable Vauvert, , p. 113-114 : « L'écrivain Pierre Combescot se plaisait à dire que pendant la fête, Le Cailar est le village de France le plus alcoolisé au mètre carré. ».
- Hocine Rouagdia, « Gard : au Cailar on s’amuse sérieusement », midilibre.fr.
- Hocine Rouagdia (dir.) (préf. Benoît Duteurtre, ill. Stéphane Barbier), Jean Lafont, Nîmes, Atelier baie, , 175 p. (ISBN 978-2-919208-51-7), p. 73.
- Rouagdia et al. 2019, p. 73.
- « Eglise Saint-Etienne », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Arènes du Cailar sur la base mérimée », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche sur patrimoine de France », sur patrimoine-de-france.com (consulté le ).
- Maudet 2010, annexe, p. 85.
- « Descriptif patrimoine de France », sur patrimoine-de-france.com (consulté le ).
- André Pastré, « Le char de monsieur Lafont », Bulletin de liaison de Litoraria, no 15, .
- Jean-Pierre Granier, « L'Amiral Jean-Bernard Jauréguiberry », Bulletin de liaison de Litoraria, no 10, .
- « Blason de la commune »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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