Drac

Le Drac est un affluent gauche de l'Isère dans le Sud-Est de la France, dans les deux régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, donc un sous-affluent du Rhône. Il prend sa source dans la vallée du Champsaur (dans le parc national des Écrins) dans le département des Hautes-Alpes et se jette dans l'Isère à hauteur de la commune de Fontaine en aval de Grenoble dans le département de l'Isère, après une traversée de 130 km au creux des vallées alpines.

Pour les articles homonymes, voir Drac (homonymie).

le Drac
(le Drac Noir)

Confluent du Drac (arrière-plan) et de l'Isère (premier plan). Depuis le mont Jalla, l’Institut Laue-Langevin et le Synchrotron européen sont visibles dans la presqu'île scientifique.

Cours du Drac (carte interactive du bassin de l'Isère)
Caractéristiques
Longueur 130,3 km [1]
Bassin 3 626 km2 [1]
Bassin collecteur le Rhône
Débit moyen 99,3 m3/s (Fontaine (Grenoble)) [2]
Régime nivo–pluvial
Cours
Source le Mourre Froid (2 993 m)
· Localisation Orcières
· Altitude 2 010 m
· Coordonnées 44° 39′ 18″ N, 6° 24′ 57″ E
Confluence l'Isère
· Localisation entre Sassenage et Saint-Égrève
· Altitude 203 m
· Coordonnées 45° 13′ 02″ N, 5° 40′ 26″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche La Souloise, L'Ébron, La Gresse
· Rive droite La Séveraisse, La Bonne, La Romanche
Pays traversés France
Départements Hautes-Alpes, Isère
Régions traversées Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes
Principales localités Grenoble

Sources : SANDRE:« W2--0200 », Géoportail, Banque Hydro

Hydronymie

Le nom de la rivière est attesté sous les formes Dracum (v. 1100), Dravus (1289), la ribière dou Drau (1545)[3].

Le nom Drac dérive du latin dracum, « dragon »[4]. Dans nombre de légendes le drac est un génie des eaux malfaisant, voire une forme du diable, qui attire les gens pour les noyer :

« Le Drac du Rhône était un monstre ailé et amphibie qui portait sur le corps d'un reptile les épaules et la tête d'un beau jeune homme. Il habitait le fond du fleuve où il tâchait d'attirer, pour les dévorer, les imprudents gagnés par la douceur de sa voix »[5].

En réalité, il s'agirait plutôt d'un nom d'origine prélatine basé sur la racine hydronymique dur-, dora, présente dans les hydronymes Drave, Doire, Dranse, Durance, Drôme.

La forme occitane Drau est sans doute due à une attraction par le mot occitan dra(c), signifiant « lutin ».

Hydrographie

Le Drac naît dans le Champsaur de la réunion du Drac Blanc (vallée de Champoléon) et du Drac Noir (vallée d'Orcières dans le massif du Mourre Froid). Il se jette dans l'Isère en aval de Grenoble. Selon le Sandre, le Drac Noir est la branche-mère du Drac, et l'ensemble « Drac Noir - Drac » est long de 130 kilomètres[1] pour un bassin versant de 3 626 km2[réf. nécessaire].

Le Drac dans la plaine de Chabottes

Le cours du Drac est naturellement divisé en trois parties distinctes :

  • De sa source, ou plutôt ses sources, jusqu'à sa sortie du Champsaur, le Drac est un torrent qui charrie de grosses quantités de matériaux et dont le cours, dans une vallée assez large et au fond plat (vallée en U d'origine glaciaire) est volontiers changeant avec les saisons et d'une année sur l'autre. Bien que d'un débit irrégulier, il a historiquement alimenté de nombreux canaux d'irrigation, dont seul subsiste le canal de Gap.
  • Entre le Trièves et la Matheysine, le Drac s'enfonce dans de profondes gorges, parfois inaccessibles, quasiment inhabitées, et seulement franchies par le pont du Sautet à l'entrée des gorges, le pont de Ponsonnas 10 kilomètres plus bas, puis, fait rare en France, aucun autre sur les 30 kilomètres suivants. Ces gorges ont été équipées de quatre barrages hydroélectriques formant autant de retenues :
Le lac de Monteynard-Avignonet

En 1995, un lâcher d'eau de ce barrage a surpris une classe d'enfants venue voir l'habitat des castors à Saint-Georges-de-Commiers. Six enfants et une accompagnatrice ont été noyés. L'émotion provoquée par l'accident a contribué à redéfinir la règlementation des sorties scolaires[6],[7],[8].

Le Drac à Grenoble
  • Dans sa partie inférieure, le Drac, bientôt rejoint par la Romanche et la Gresse, reprend son cours torrentueux. Mais les collectivités riveraines ont dompté le « dragon ». Historiquement, le Drac pénétrait la ville de Grenoble par deux bras : le Verdaret à l'est, et le Draquet à l'ouest. Ses derniers kilomètres ont fait l'objet d'un endiguement rectiligne au cours des XVIIe et XVIIIe siècles afin de repousser sa confluence avec l'Isère et protéger la ville de Grenoble[9].

Principaux affluents

Hydrologie

Le Drac à Fontaine

Le module du Drac a été observé depuis le à Fontaine, et à 207 m d'altitude[2]. Il se monte à 99,3 m3/s pour une surface de bassin de 3 626 km2[2], soit la totalité du bassin versant.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : W2832020 - Le Drac à Fontaine pour un bassin versant de 3 626 km2 et à 207 m d'altitude[2]
(données calculées sur 14 ans)
Source : Banque Hydro - MEDDE

La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques d'un régime à la fois nival et pluvial, avec des hautes eaux de printemps-été dues à la fonte des neiges et portant le débit mensuel moyen au niveau de 124 à 160 m3/s de mai à juillet inclus (avec un maximum en mai-juin), suivies d'une baisse rapide aboutissant à un court étiage de fin d'été en septembre, avec baisse du débit moyen mensuel à 72,4 m3/s. Dès octobre le débit remonte, mais légèrement, sous l'effet des pluies d'automne, puis retombe dès novembre vers un deuxième étiage d'hiver en janvier-février.

Étiage ou basses eaux

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 10,3 m3/s, en cas de période décennale sèche.

Vue des gorges du Drac

Crues

D'autre part les crues peuvent être fort importantes en cas de dégel rapide ou de pluies torrentielles. En effet, le QIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 300 et 380 m3/s. Le QIX 10 est de 440 m3/s. Quant aux QIX 20 et QIX 50 ils se montent à 490 et 560 m3/s.

Le débit instantané maximal enregistré a été de 833 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale observée était de 644 m3/s, le 9 du même mois.

La crue des 8- a atteint un débit instantané de 770 m3/s[réf. nécessaire].

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau écoulée dans le bassin du Drac est de 883 millimètres annuellement, ce qui est élevé, très supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais également nettement supérieur à celle de l'ensemble du bassin versant du Rhône (670 millimètres/an à Valence pour une superficie de bassin de 66 450 km2). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 28,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Le Drac dans la vallée du Champsaur

Le régime hydraulique du Drac a un caractère nivo–pluvial marqué (étiage marqué d’hiver et estival dans les basses vallées). Les débits d’étiage sont influencés également par les nombreux prélèvements agricoles et les échanges avec les nappes alluviales (succession de pertes et de résurgences). Les débits du Drac sont influencés par les dérivations du canal de Gap qui transfère l'eau vers le bassin de la Durance, causant parfois un assèchement du lit du Drac dans la plaine des Ricoux. Crues de fonte de neige au printemps, plus irrégulières à l’automne.

Le Drac en aval de Saint-Bonnet en Champsaur

La qualité des eaux est variable selon le tronçon considéré:

Le cours du Drac possède une grande diversité de milieux et de paysages, des gravières aux ripisylves multiples. On y trouve des espèces végétales inscrite sur liste rouge nationale (espèces rares d'Adonis, sur la rive gauche) ainsi qu'une faune riche : oiseaux migrateurs et nicheurs, batraciens, mammifères avec présence d'espèces protégées.

C'est un cours d'eau de première catégorie piscicole-population salmonicole : 90 % de truites fario accompagnées de chabots et de loches de blageons (sur le cours aval). Le Drac est de ce fait particulièrement prisé par les pêcheurs, surtout à la mouche.

Gestion et aménagement du Drac

Le Drac amont

La gestion et l'aménagement du bassin du Drac en amont du lac du Sautet sont régis par le Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du Drac amont. Ce SAGE a été créé par arrêté interpréfectoral du 26 janvier 2006, sur proposition de la Commission locale de l’eau du Drac amont, regroupant des représentants de l'État, des collectivités locales concernées et des usagers, puis modifié en fonction de la Loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA) du 31 janvier 2006. Le champ d'application du SAGE est l'ensemble du bassin versant du Drac en amont du barrage du Sautet, soit la totalité du Champsaur, du Valgaudemar, et du Dévoluy au nord du col du Festre, soit 1 069 km2, incluant 36 communes dont 29 dans les Hautes-Alpes et 7 dans l'Isère[10],[11]

Sa mise en œuvre a été confiée à la Communauté locale de l’eau du Drac amont (CLEDA), syndicat mixte constitué des Communautés de communes du Champsaur-Valgaudemar, du Buëch-Dévoluy et de la Matheysine, et de la Communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance. Son siège est à Saint-Bonnet-en-Champsaur[12],[11].

La CLEDA a notamment pour objet de « promouvoir une gestion globale concertée et planifiée du réseau hydrographique du Drac et des milieux aquatiques qui lui sont associés », « de réaliser ou de faire réaliser toutes les études ou toutes les actions prévues par le SAGE et le Contrat de rivière » et « de réaliser l’exécution et l’exploitation des travaux, actions, ouvrages ou installations pour assurer le fonctionnement équilibré du transport solide et de la ripisylve »[12].

La restauration du lit du Drac amont

Dans le cadre du SAGE Drac amont, la CLEDA a été chargée de proposer une réponse à la dégradation du cours du Drac dans le moyen Champsaur. Depuis les années 1960 le Drac s'est enfoncé de 6 mètres sur une portion de son cours allant du plan d'eau du Champsaur au pont de Saint-Bonnet, en resserrant son lit et en creusant dans les couches d'argiles, ce qui compromettait la stabilité des ripisylves et la vie piscicole. La CLEDA a réalisé avec l'École polytechnique de Turin un projet de restauration du lit principal par enrochement, portant la largeur du lit principal de 30 à 80 mètres : le Programme européen transfrontalier Pellidrac[13].

Les travaux d'aménagement du seuil des Barraques (août 2013)

L'opération, d'un coût de 4,5 millions d'euros, cofinancée par la communauté de communes du Champsaur, le département des Hautes-Alpes, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse et l'Union européenne, a été réalisée au cours de l'année 2013, nécessitant l'apport de 450 000 m3 de roches graveleuses sur les 3,5 kilomètres du chantier. C'est à ce jour le plus grand programme de recharge sédimentaire réalisé en France. L'opération a été complétée en aval par l'aménagement des deux seuils naturels du moulin de Saint-Bonnet et des Barraques, avec aménagement de passes à poissons et de couloirs à kayaks[12],[14],[15].

Le Drac moyen

La première grande chute sur le Drac fut aménagée par la Société grenobloise de force et lumière à partir d'une retenue d'eau artificielle sur le Drac à la hauteur de Monteynard, sur autorisation du Préfet de l’Isère en date du 24 juillet 1897. Elle alimentait une centrale d'une puissance de 7,4 MW pour l’alimentation de Grenoble et de Moirans, suivie quelques années plus tard en 1908 par un deuxième groupe à courant continu de 1,1 MW pour l’alimentation du chemin de fer de la Mure, une des toutes premières voies ferrées électrifiées en France.

Il faudra cependant attendre 1930 pour que le parcours de ce torrent soit considéré sous un angle industriel, les gorges profondes qu’il traverse offrant un site favorable à l’implantation en cascade de 4 grands barrages et de leurs aménagements hydroélectriques.

Le barrage de Monteynard

L’équipement des gorges du Drac, commencé avec la construction du barrage du Sautet en 1935, est suivi des réalisations successives des chutes de Cordéac en 1946 et de Saint-Pierre-Cognet en 1957. Le barrage de Monteynard actuel est mis en service en 1962. Sa mise en eau a noyé le village de Savel et le hameau de la Salette (commune de Treffort). À sa construction, Monteynard était le deuxième plus grand barrage artificiel de France, après celui de Serre-Ponçon. Il reste l'un des plus importants barrages hydroélectriques français, avec une puissance nominale de 360 MW[16].

L'aménagement hydraulique du Drac a été complété à l’aval de Monteynard par le barrage de Notre-Dame-de-Commiers[17] et les centrales de Saint-Georges-de-Commiers et Champ-II[18].

L'ensemble représente une puissance cumulée, sur l’ensemble de la vallée, de 700 MW, produisant chaque année 1 800 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Lyon[19].

Le Drac aval

Jusqu'en 2018, l'Association départementale Isère Drac Romanche, regroupant les délégués du Conseil général de l’Isère, des 68 communes et 14 associations syndicales de propriétaires comprises dans le périmètre protégé, était chargée de l’entretien du système de protection contre le risque d’inondation dans les plaines de l’Isère, du Drac et de la Romanche. Elle a notamment réalisé en 2009 une opération de sécurisation de la digue du Drac[20].

Le Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Drac Romanche a été validé par la préfecture de l'Isère en août 2010. Il inclut depuis mai 2018 un contrat de rivière Drac[21]. La Commission locale de l'eau (CLE) du SAGE est chargée d'une une étude sur l’opportunité d’utiliser les barrages hydroélectriques du Drac pour la gestion du risque inondation[22]. Une réserve naturelle régionale (la RNR des Isles du Drac) a également été créée pour la mise en œuvre du SAGE[21].

L'Association syndicale Drac Isère, membre de l'Association départementale Isère Drac Romanche, a été dissoute le 1er janvier 2018[23].

Au 1er janvier 2019, l'AD Isère Drac Romanche a cédé la place au Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l'Isère (Symbhi). qui associe le département de l’Isère, Grenoble-Alpes Métropole et les huit autres intercommunalités du Sud Isère. Le Symbhi a développé deux projets concernant respectivement l'Isère et la Romanche. Concernant le Drac, le Symbhi a entrepris en 2018 une démarche en vue d'un Programme d’Actions et de Prévention des Inondations (PAPI). Le futur PAPI Drac concernera 17 communes, entre l’aval du barrage de Notre-Dame-de-Commiers et la confluence avec l’Isère[22].

Tourisme

Le chemin de fer de la Mure, au tout début du XXe siècle
Les gorges du Drac et le viaduc de la Rivoire, à la même époque
  • Un plan d'eau est aménagé an aval d'Orcières (Lac de la base de loisirs d'Orcières-Merlette), et un autre en amont de Saint-Bonnet sur la rive droite.
  • Du pont de Saint-Bonnet au pont de la Guinguette, sur 10 kilomètres, le Drac est praticable en canoë-kayak. Des descentes et des compétitions y sont organisées.
  • Un village-vacances est installé au bord du Drac au pied de Corps.
  • La corniche du Beaumont (RN 85 entre Corps et la Mure) offre une vue constante sur les hautes gorges du Drac surmontées par l'Obiou et le Mont Aiguille.
  • Le pont de Ponsonnas, au pied de la Mure, équipé pour le saut à l'élastique. Avec ses 103 mètres de chute, c'est le 3ème plus important de France.
  • De la Mure à la Motte-Saint-Martin, une route touristique à flanc de montagne (départementale 116) domine la retenue de Monteynard-Avignonet ; on la nomme la « corniche du Drac » (rive droite).
  • Des promenades en bateau sur le lac de Monteynard-Avignonet sont organisées en été à partir de Mayres-Savel (rive droite, près de la Mure) et de Treffort (rive gauche, près de Monestier-de-Clermont)
  • Depuis le chemin de fer de la Mure, on a une vue unique sur les basses gorges du Drac et les retenues de Monteynard-Avignonet et Notre-Dame-de-Commiers.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. rd pour rive droite et rg pour rive gauche

Références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Drac (W2--0200) » (consulté le )
  2. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Drac à Fontaine (W2832020) » (consulté le )
  3. "Dragons - Entre sciences et fictions". Retrieved 2009-03-04.
  4. Collectif, dir. Jean-Loup Fontana, DRAC, Symbolique et Mythologie du dragon entre Rhône et Alpes, Nice, Art et Culture des Alpes-Maritimes (ACAM), , 97 p. (ISBN 2-906700-08-8)
    Cahier des Alpes-Maritimes n°6 constituant le catalogue de l’exposition réalisée par le Conseil général des Alpes-Maritimes (ACAM) et Nice-Acropolis. Presses d’Imprimix Nice
  5. Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige - Référence:Lou Tresor dóu Felibrige ou Dictionnaire provençal-français (Frédéric Mistral)
  6. Il y a vingt ans, sept morts lors de la tragédie du Drac sur le site du Dauphiné, 04 déc. 2015
  7. Drame des enfants du Drac sur le site France bleu Isère, 4 décembre 2020
  8. Accident Drac - Effets pervers sur le site de l'ADES-Grenoble
  9. Voir l'article Le serpent et le dragon.
  10. le SAGE Drac amont sur le site de la CLEDA.
  11. le SAGE Drac amont sur Gest'eau.
  12. Présentation de la CLEDA sur le site de la CLEDA
  13. Panneau d'information sur site
  14. Revue de presse sur les travaux du Drac sur le site de la CLEDA.
  15. Restauration du lit du Drac par élargissement et recharge sédimentaire à Saint-Bonnet-en-Champsaur sur le site professionnels.ofb.fr
  16. barrage-usine de Monteynard, sur le site hydrelect.info, consulté le 2 septembre 2014
  17. Barrage de Notre Dame de Commiers, surirma-grenoble.com, consulté le 20 novembre 2017
  18. [PDF]page 2 : Une centrale au fil de l’eau, sur edf.com, consulté le 21 novembre 2017
  19. [PDF] Monteynard : le géant du Drac, sur le site energie.edf.com, consulté le 1er septembre 2014
  20. La digue du Drac sécurisée, sur isere-drac-romanche.fr
  21. Le SAGE Drac-Romanche sur le site Gest'eau
  22. Le PAPI Drac sur le site du Symbhi
  23. Dissolution des AS Drac Isère et Romanche sur le site de l'union des AS de l'Isère.


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