Monestier-de-Clermont

Monestier-de-Clermont est une commune française située dans le sud du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.

Monestier-de-Clermont

Le viaduc et le village de Monestier-de-Clermont.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
(siège)
Maire
Mandat
Éric Furmanczak
2020-2026
Code postal 38650
Code commune 38242
Démographie
Population
municipale
1 428 hab. (2018 )
Densité 262 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 04″ nord, 5° 38′ 10″ est
Altitude Min. 679 m
Max. 1 070 m
Superficie 5,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Monestier-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : Isère
Monestier-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Monestier-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Monestier-de-Clermont
Liens
Site web monestierdeclermont.fr

    Le village appartient à un territoire de moyenne montagne dont l'altitude se situe entre 500 et 1 200 m d'altitude et qui se trouve entre des massifs montagneux qui l'entourent de trois côtés : à l'ouest, on peut découvrir le massif du Vercors, au sud et à l'est se détache le chaînon de l'Obiou appartenant au massif du Dévoluy).

    Ancien chef-lieu de canton du département de l'Isère jusqu'en 2015, la petite ville est désormais rattachée au canton de Matheysine-Trièves dont le bureau centralisateur est situé à La Mure depuis le nouveau découpage territorial. La commune est le siège administratif de la communauté de communes du Trièves qui regroupe vingt-huit communes.

    Géographie

    Monestier-de-Clermont et du nord du Trièves depuis le Col du Fau, en été

    Localisation

    Le viaduc autoroutier aperçu depuis le Pas du Serpaton, dominant Gresse-en-Vercors.

    Positionné au sud du département de l'Isère et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la commune de Monestier-de-Clermont s'étend sur 5,5 km2 est située à 10 km au sud-ouest de la Motte-d'Aveillans la plus grande ville à proximité. La commune est également située à environ, 39 km de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, 149 km de Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes et 609 km de Paris, capitale de la France[1].

    Ce village, qui se localise au fond d'une vallée, à la limite des secteurs de basse montagne et de moyenne montagne, se positionne à une altitude de 846 m, juste en dessous du col du Fau, situé lui-même à une altitude de 899 m.

    Le territoire communal est un lieu de passage routier situé sur les balcons du Vercors entre la vallée de la Gresse et la région du Trièves, et se positionne plus particulièrement au pied de la « crête du Baconnet et de la Pale », qui sépare son territoire du vallon de la Gresse.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Description

    Le village et ses quelques rares hameaux (composés de fermes ou de groupes de fermes plus ou moins isolées) se situent au fond d'une combe dite monoclinale, qui s'élève légèrement vers le sud, non loin des vallées de l'Isère et du Drac, à mi chemin entre les Alpes du Nord et celles du sud.

    Dès ses origines, le lieu fut traversé par un chemin muletier, également utilisé comme sentier de la transhumance, ancêtre de la Grand'rue centrale, puis par l'ancienne voie delphinale et enfin, une route royale qui unissait la vallée du Grésivaudan et la Savoie à la Haute-Provence. Cette voie qui, plus tard, devint une route nationale commençant au pont de Tournus et finissant officiellement à Aspres-sur-Buëch[2].

    À cette route, très ancienne, une voie de chemin de fer dite « ligne des Alpes» allant de Grenoble à Marseille via Veynes » est venu logiquement se joindre en 1878[3]. Cette ligne est officiellement dénommée aujourd'hui ligne Grenoble-Gap. Une route appelé, «la route du soleil», passe par la pour se rendre ensuite jusqu'à Nice. Cette route est très convoitée par les cyclistes et les vacanciers.

    Originellement et comme l'indique tous les anciens plans de la commune, la cité s'est présentée comme un « village-rue » , terme qui désigne un type d’habitat rural groupé assez typique des villages situés dans des combes ou des vallées resserrées comme en atteste encore aujourd'hui, la forme du territoire communal, tout en longueur et assez étroit.

    Depuis la création d'une voie autoroutière en 2007 qui contourne la commune ainsi qu'une déviation interne au village effectuée en 2004 grâce à la construction d'une route de contournement, l'aspect du bourg central s'est profondément modifié, lui donnant un aspect plus apaisé, car nettement moins soumis au passage des véhicules de tourisme et des poids lourds de jour comme de nuit.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le territoire communal est installé au fond de la combe monoclinale dite des « Terres Noires » du sillon subalpin à moins de deux kilomètres au nord du Col du Fau, site qui en est l'un des points hauts. Au sud du territoire communal, ce sillon s'épanouit progressivement pour se raccorder à la région du Trièves[4].

    Sismologie

    Selon une édition du journal le Matin de l'époque, le , un séisme de moyenne ampleur a été ressenti par la population de Monestier de Clermont[5].

    « Ce matin, vers 4 heures 45, la population de Monestier-de-Clermont a perçu une secousse assez forte qui s'est prolongée pendant une minute. On ne signale pas d'accident de personne. »

    Selon le réseau sismologique des Alpes (Sismalp), un séisme de magnitude 2,7 dont l'épicentre était situé au col des Mouilles le a été ressenti sur le territoire de Monestier-de-Clermont [6].

    Les cours d'eau

    Le territoire communal présente deux cours d'eau notables, mais au débit modeste essentiellement lié aux pluies et à la fonte nivale :

    • Le ruisseau Chabanat qui se jette dans le torrent de la Gresse, hors du territoire communal;
    • Le ruisseau des Condamines, affluent du ruisseau Chabanat qu'il rejoint près du centre du village.

    Climat

    Le territoire de Monestier-de-Clermont, est essentiellement une zone de basse et de moyenne montagne entourée de massifs élevés, quelque peu abritée des flux d'ouest par le Vercors est une des parties de l'Isère la plus méridionale. Comme les Écrins, cette région, à pluviosité plus réduite connait un climat de transition entre les Alpes du Nord humides et les Alpes du Sud relativement sèches.

    L'hiver, le côté méridional est nuancé par l'altitude relative du plateau (800 mètres en moyenne à Monestier-de-Clermont). Il neige donc abondamment, mais le climat reste légèrement plus doux que dans le reste des Alpes du Nord à altitude équivalente, mais à l'instar de la vallée du Grésivaudan ou du secteur des Quatre-Montagnes, l'effet de foehn arrive parfois par le sud, réchauffant ainsi la masse d'air instantanément[7].

    La commune de Monestier-de-Clermont a connu 1 866 heures d'ensoleillement en 2013[8].

    Températures minimales et maximales enregistrées en 2013, 2014 et 2015

    2013

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −1,4 −2 2,1 5,4 8,5 12,7 16,3 13,7 11,8 10,2 3 −1,7
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 5,3 12,1 17,7 18,4 25 29,6 27,8 23,6 19,5 9,9 9,5
    Source : Climat de Monestier-de-Clermont en 2013 sur linternaute.com, d'après Météo France.

    2014

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 2 2,7 6,8 9,2 13,9 15,1 14,3 12,6 9,5 5 −1,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,9 11,3 16,4 19,9 21,5 27,6 24,8 25,4 24,4 21,3 13,9 8,1
    Source : Climat de Monestier-de-Clermont en 2014 sur linternaute.com, d'après Météo France.

    2015

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −0,3 −0,3 3,5 6,6 10,8 14,6 17,3 15,9 10,9 7,5 2,1 −1,1
    Température maximale moyenne (°C) 8 6,8 14,6 20 22,3 28 31,6 28,3 22,6 16 13,9 10,7
    Source : Climat de Monestier-de-Clermont en 2015 sur linternaute.com, d'après Météo France.

    Voies routières

    Carte de l'A51

    Monestier-de-Clermont est accessible depuis Grenoble par deux routes principales : L'ancienne route nationale 75 devenue route départementale 1075, à la suite d'un déclassement et l'autoroute A51 dénommée officiellement « autoroute du Trièves »[9].

    La RD 1075

    À l'origine, cette route reliait Tournus, depuis le pont sur la Saône après l'embranchement avec la route nationale 6 jusqu'à la ville de Sisteron. Le tronçon de Tournus à Bourg-en-Bresse est déclassé en RD 975 dans les années 1970, puis en RD 1075 en 2005 pour la partie située dans le département de l'Isère

    Les camions ne sont pas autorisés à traverser en transit les communes de Monestier et celle de Vif, depuis l'ouverture de l'autoroute, la circulation sur la RD 1075 est autorisée aux camions de plus de 7,5 t, seulement s'ils ne sont pas en transit.

    L'autoroute A51

    L'autoroute A51 doit relier à terme Grenoble à Marseille via Gap, Sisteron et Aix-en-Provence[10]. Elle a été amorcée par les deux bouts : depuis Marseille jusqu'à la Saulce, au sud de Gap ; depuis Grenoble jusqu'au col du Fau (en 2007, l'ouverture de la section entre Saint-Martin-de-la-Cluze et le Col du Fau sur 10,5 km désenclave définitivement la commune de Monestier). L'A51 se branche sur l'A480 directement à la sortie sud de Grenoble.

    Transport ferroviaire

    La gare de Monestier-de-Clermont.
    • La gare SNCF

    La gare de Monestier-de-Clermont est desservie par le TER Rhône-Alpes, sur la Ligne des Alpes, depuis Grenoble en 45 minutes ou Gap/Veynes en 1 h 30 environ, avec 15 allers-retours par jour (dont 6 allers-retours au départ/arrivée de Clelles-Mens).

    Le bâtiment de la gare SNCF, ainsi que ses structures annexes, est situé au juste dessus du bourg central, devant une petite place, elle-même située au bout d'une rue bordée de platanes, non loin de l'ancienne route nationale.

    L'unique bâtiment chargé de l'accueil des voyageurs et ses quais ont conservé un style simple et original du fait de la présence d'un équipement ancien parfaitement entretenu. Une visite de ce bâtiment qui comprend petit hall d'attente avec un guichet unique et des quais attenant permet notamment de découvrir un double système d'aiguillage pour les trains venant en amont et en aval de la gare et un système manuel (à manivelle) pour actionner un passage à niveau situé à environ 200 mètres des bâtiments. Cette installation est contiguë à un mécanisme actionnant un sémaphore mécanique qui se présente sous forme d'une aile rouge.

    Le hall de la gare abrite également une ancienne horloge qui indique depuis son ouverture en 1878, l'heure aux usagers attendant l'arrivée des trains.

    La ligne des Alpes est devenue, « ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) » dénommé ligne 905 000[11] du réseau ferré national relie Lyon et Marseille en traversant les Alpes par Grenoble, Veynes - Dévoluy et Aix-en-Provence, et dans l'esprit de ses concepteurs du XIXe siècle était une alternative à l'itinéraire par la vallée du Rhône. Elle est de nos jours exploitée en trois tronçons séparés, entre Lyon et Grenoble (TGV, TER et fret), Grenoble et Veynes (TER), et Veynes et Marseille (TER). Le premier de ces segments est à double voie et électrifié. Il porte un trafic important, qui est proche de la saturation aux heures de pointe. Les deux autres segments sont à voie unique, non-électrifiés et portent un trafic beaucoup plus léger.

    Transport routier

    Les services de transports départementaux dénommés « Transisère » exploitent une ligne sous le numéro 4500, au départ de Grenoble en direction de Monestier-de-Clermont/Clelles/Mens en passant par Vif, Saint-Martin-de-la-Cluze, Avignonet, Sinard, Monestier-de-Clermont, Clelles Gare, Clelles Village, Mens en maximum 1heure 30, selon les horaires empruntés.

    Depuis septembre 2014, 2 navettes à la demande, baptisé « Le Reviron » a été mis en place par le Département sur le Balcon Est du Vercors.

    Depuis le 26 octobre 2015, ce service de transport est assuré par les Voyages Grindler depuis leur dépôt de Monestier de Clermont.

    Deux lignes sont proposées :

    • MON06 : Gresse-en-Vercors Monestier-de-Clermont via Saint-Guillaume et Saint-Paul-lès-Monestier.
    • MON07 : Col de l’Arzelier Monestier-de-Clermont via Château-Bernard, Saint-Andéol, Saint-Guillaume, et Saint-Paul-lès-Monestier.

    Urbanisme

    Typologie

    Monestier-de-Clermont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (39,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), prairies (34,3 %), zones urbanisées (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), terres arables (0,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Hameaux et lieux-dits

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Monestier-de-Clermont, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].:

    • le Collet (hameau de quelques maisons)
    • les Verds (Ferme)
    • les Essartons (zone de montagne)
    • les Valloires (zone rurale)
    • les Carlaires (zone artisanale)
    • le Moulin (ancien moulin)
    • les Portes du Trièves (zone pavillonnaire)
    • Catochier (zone de montagne)
    • la combe du mas (combe en zone boisée)
    • le Clos (zone pavillonnaire)
    • Grand pré (zone boisée)
    • le Bourg (zone ancienne du village)
    • les Sausses (zone rurale)
    • Vaure (ferme)
    • Pravie (hameau de quelques maisons)
    • les Herbaies (zone rurale)
    • les Galovières (zone rurale)
    • Ferrier (hameau de quelques maisons)
    • Col de Fraisse (zone de montagne)

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Monestier-de-Clermont est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[20].

    Terminologie des zones sismiques[21]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Le village du Monestier-de-Clermont doit l'origine de son nom à l'installation d'un monastère fondé au début du XIIe siècle, et dont il ne reste plus que quelques ruines éparses sur les hauteurs de la commune[22].

    Le terme monasterium « monastère » évolua en Monestier, et le nom « Clermont », qui vient du latin et évoque la lumière qui illumine les sommets, est celui du petit village de Clermont (faisant aujourd'hui partie de la commune de Chirens) où se trouvait le château féodal des premiers seigneurs de Clemont[23].

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire

    À l'occasion de la construction de l'autoroute A51 qui contourne le territoire de la commune, des fouilles archéologiques ont été préalablement effectuées, et elles ont permis d'apprendre que la région immédiate de Monestier a été fréquentée durant la Préhistoire[24].

    Sur le site dit des Éménées situé entre Avignonet et Monestier, des fouilles ont permis d'identifier un premier site habité, datant du bronze final qui correspond à une période située entre la Préhistoire et l'Antiquité. À un niveau inférieur, datant du Néolithique, du matériel de poterie et des restes de céramiques ont été mis au jour.

    Un peu plus loin, sur le territoire de la commune de Sinard, également voisine de celle de Monestier, plusieurs sites archéologique datant du IVe millénaire av. J.-C. ont permis de mettre au jour des traces de mobiliers lithiques (silex) et des céramiques. Des traces de trous de poteaux indiquent également la probable existence d'une habitation en élévation. Des traces d'occupation humaine datant du Mésolithique ont également été trouvés sur d'autres sites aux environs immédiats.

    Antiquité

    Historiquement, les premières implantations humaines découvertes sur le territoire de la commune, proprement dit, datent de la période gallo-romaine. Dans le hameau de « L'Étaudey », lors des fouilles préliminaires aux travaux de la déviation d'une route en 2004, on a relevé quelques traces d'un ensemble agricole datant de cette époque[25].

    Selon l'ouvrage de Patrick Ollivier-Elliot dénommé « Trièves »[26], le site de Monestier-de-Clermont et du col du Fau fut un point de passage aménagé par Lucius Munatius Plancus, le Lieutenant de Jules César et plus tard le fondateur de la colonie de Lugdunum qui deviendra plus tard la ville de Lyon et la colonie d'Augusta Raurica qui deviendra la ville d'Augst en Suisse.

    Le Moyen Âge

    Ruines du château de Clermont.

    Monestier-de-Clermont portait, autrefois, le nom de "Monasterium de Clermontis" en référence à la création d'un monastère dédié à saint Pierre et dont on ne connait pas avec certitude la date de création. Quelques ruines éparses subsistent sur la crête des bois[27].

    Durant le haut Moyen Âge, le village qui se nomme alors Monestier ne regroupe qu'une modeste communauté lovée dans un vallon qui est lieu de passage entre le plateau du Trièves et la plaine grenobloise. La paroisse dépend du Dauphin qui possède le château fort qui deviendra plus tard celui de Clermont en référence à celui de Clermont dans le Viennois et situé au nord de la colline qui domine le village. De ce château médiéval qui comprenait deux tours dont l'une présentait une hauteur de huit toises, il ne reste plus aujourd'hui que quelques pans d'anciens remparts[28].

    En 1340, le dauphin Humbert II donne la terre de Clermont en Trièves (Monestier-de-Clermont, donc) à Aynard II de Clermont, baron de Clermont en Viennois (paroisse de Chirens) près de Paladru[29] et l'érige en vicomté en sa faveur[30]. Les descendants d'Ainard II sont désormais maîtres des deux Clermont, jusqu'à la cession de la vicomté du Trièves en 1566 (voir plus loin).

    Après le rattachement du Dauphiné à la France en 1349, le petit-fils puis très vite le fils aîné du roi de France relève le titre delphinal. Ainsi, le fils du roi Charles VII (le futur roi Louis XI) prend le titre de dauphin et devient le gouverneur effectif de la province dans les années 1440 et 1450. Il fera des séjours à Monestier-de-Clermont dans une auberge. En 1480, le monastère du petit village de Monestier dépend du grand-prieuré de Sinard [31].

    La Renaissance

    Détail de la carte du Dauphiné de Jean de Beins (1654) où figure le nom de Monestier

    En 1566, le vicomte de Clermont vend son fief à André Allemand de Paquier, un seigneur voisin qui vers 1690 fait construire un château à proximité de l'église. Sa famille vendra la vicomté en 1687 à Alexandre de Bardonenche, issu d'une vieille famille protestante du Trièves. Ses descendants revendront le château en 1828[32].

    En novembre 1579, une rencontre est organisée entre le pouvoir royal (représenté par le baron de Saulsac) et les chefs protestants (représentés par le duc de Lesdiguières) afin de mettre fin aux violences et exactions exercées entre les deux partis. Il y aura un accord, mais celui-ci sera cassé l'année suivante par Marie de Médicis[33]. Toutefois, à la suite de l'accord, c'est à cette époque que le château de Monestier sera démantelé.

    Époque Moderne

    Un grand incendie ravage la plupart des maisons de la paroisse de Monestier le 29 octobre 1770. L'église a été préservée ainsi que le château et quatorze maisons couvertes de tuiles et la quasi-totalité des récoltes se sont envolées en fumée durant le sinistre[34].

    Après la Révolution française, la commune devient un chef-lieu de canton, dénomination qu'elle gardera jusqu'en 2015.

    Époque Contemporaine

    Monestier-de-Clermont, La Motte de Sinard et la chaîne du Moucherotte (2 289 m) au début du XXe siècle.

    Le désenclavement de la commune

    En 1828, la liaison routière entre le col du Fau et le col de la Croix-Haute est achevée. Conséquence directe de ces travaux historiques pour le village, une foire aux bestiaux est organisée dès cette époque et regroupe à Monestier-de-Clermont les paysans et les commerçants venus des parties haute et basse du Trièves pour échanger leurs produits fermiers et d'élevage[35].

    La période thermale

    À compter de la fin du XIXe siècle, une source d'eau minérale est exploitée de façon artisanale au niveau local et alimente les auberges de la commune où quelques touristes en villégiature (dénommés localement « les cannais »)[36] peuvent ainsi bénéficier d'une modeste cure thermale. L'exploitation de cette source s'arrêtera au milieu du XXe siècle mais le bâtiment de captage, aujourd'hui propriété de la Communauté de Communes du Trièves, a été rénové. Dans le « Manuel de thérapeutique thermale clinique » édité par Asselin et Houzeau en 1892 (Paris), on peut lire, page 283 : « Monestier-de-Clermont : les sources Bertrand, Bonnet et Gautier laissent échapper de nombreuses bulles d'acide carbonique et forment un dépôt d'oxyde de fer. Elles émergent du calcaire marneux de l'héritage oxfordien. L'eau est limpide, piquante, agréable. »[37]

    La Seconde Guerre mondiale

    Stèle de commémoration du chantier de jeunesse installé à Monestier par le régime de Vichy

    Le 15 août 1940, un des chantiers de la jeunesse française créés par le Régime de Vichy, enregistré sous la référence de groupement 9 (dépendant de la province Province d'Alpes-Jura), et baptisé « le Roc sans faille » en référence au mont Aiguille très proche, s'installe à Monestier-de-Clermont. Ce site comprenait onze groupes. En octobre 1943, l'ensemble sera transféré en Gironde[38].

    Le XXIe siècle

    Depuis 2004 une déviation routière permet d'éviter que le flot routier emprunte la grand'rue dans la partie du cœur du village entre l'ancienne place du marché et le rond-point où se situe la caserne des pompiers ainsi que la maison médicale et l'arrivée de l'autoroute A51 en 2007 facile les moyens de communication. De nombreuses maisons de village, abandonnées durant le siècle passé, en raison de la nuisance permanente due aux passages des véhicules, sont de nouveau habitées et de nouveaux lotissements ont été créés[39].

    Le 1er janvier 2012, la fusion de trois communautés de communes préexistantes : la communauté de communes du canton de Clelles, la communauté de communes du canton de Monestier-de-Clermont et la communauté de communes de Mens permettent de créer la Communauté de communes du Trièves dont le siège est installé à Monestier.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La mairie.

    La Mairie de Monestier-de-Clermont est situé dans la Grande rue, au centre du bourg, et le bâtiment est entouré par le parc municipal Samuel, la maison de retraite intercommunale l'Âge d'Or et de l'office de tourisme intercommunal du Trièves.

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15 élus dont la répartition au sein de l'assemblée locale est la suivante[40].

    Conseil municipal de Monestier-de-Clermont (2014-2020)
    Groupe Président Effectif Statut
    DIVGRené Chalvin12majorité
    LRMarie-Josèphe Villard3opposition

    Liste des maires

    • Liste exhaustive des maires de la commune depuis 1789
    Liste des maires successifs depuis 1900
    Période Identité Étiquette Qualité
    1897 1908 Marius Ville Radical Conseiller général (1903-1910)
    1908 1919 Emile Fayen SE  
    1919 1935 Henri Froment Radical Conseiller général (1910-1938)
    1935 1944 Jules Martin SE  
    1944 1945 Bernard Deconinck SE  
    1945 1963
    (décès)
    Marcel Cuynat Radical Conseiller général (1938-1940, 1945-1963)
    1963 1977 Bernard Deconinck UNR-DVD Conseiller général (1963-1973)
    1977 1979 Pierre Beaujard SE  
    1979 2001 Luc Chabuel SE  
    2001 2014 Marie-Josèphe Villard SE-LR  
    2014 2020 René Chalvin DVG Commerçant
    2020 En cours Éric Furmanczak    

    Jumelage

    La commune de Monestier n'est jumelée avec aucune commune ou collectivité, que ce soit en France ou dans un pays étranger, bien que le « conseil municipal des jeunes », composé de 16 enfants et adolescents, tous issus du village ait organisé un jumelage avec le conseil municipal jeunes de la commune de Longuyon en Meurthe-et-Moselle, durant 4 ans, sans que celui-ci ne soit renouvelé[41].

    Population et Société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2018, la commune comptait 1 428 habitants[Note 3], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    547569548568752787837855902
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    860810784370830779709631606
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    574571527579606623658653805
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    9057877267369059211 1041 1301 156
    2013 2018 - - - - - - -
    1 3971 428-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A), la commune accueille sur son territoire trois établissements chargés de l'enseignement des enfants de la commune, et des adolescents de la commune et de son canton[46]

    • Une école maternelle
    • Une école primaire
    • Le collège Marcel Cuynat : l'établissement, créé en 1965, est situé à l'ouest du bourg. Celui-ci a présenté un effectif de 295 élèves lors de la rentrée de l'année 2015[47].

    Équipements culturels

    • Un centre socio-culturel, Le Granjou, avec une crèche sur la moitié du bâtiment.
    • Une Médiathèque intercommunale en face de l'église
    • Une salle des associations à côté de la Médiathèque
    • Une salle jeunes à côté de la mairie
    • Une Salle polyvalente divisible
    • Un office du tourisme, groupé avec 4 autres dans le Trièves, à côté de la mairie.

    Équipements sportifs

    La commune compte :

    • Une piscine municipale ouverte principalement en été
    • Le gymnase Marcel Cuynat, remplaçant la salle polyvalente pour les activités des collégiens
    • Un terrain de rugby
    • Un terrain de football
    • Un terrain de boules de pétanque
    • Une salle de judo derrière la piscine
    • Trois courts de tennis à côté de la piscine
    Football

    Le Football Club de Monestier de Clermont (FCM) est une association de football pour les petits et les grands « de 6 à 77 ans ou plus ». Plusieurs catégories comme les U6/U7, U8/U9, U10, séniors et vétérans, les entrainements ont lieu le mercredi, vendredi et samedi - Stade des Carlaires, Monestier-de-Clermont. Tous les ans à la fin juin, un tournoi de Foot (dénommé « Tournoi de l'amitié ») est organisé sur les deux terrains composant le complexe des Carlaires, il dure toute la journée dans la bonne ambiance sportive et amicale [48].

    Rugby à XV

    RC Vif-Monestier-Trièves (RCVMT) fusion de l’Association Sportive de Monestier (ASM) et du Football Club de Vif (FCV), fondé en 2001[49]

    Organe de presse écrite

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de l'Isère-Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culte catholique

    L'église de Monestier-de-Clermont est rattachée à la paroisse « Notre Dame d'Esparron » qui couvre 28 autres églises du secteur et dont elle abrite la maison paroissiale. cette paroisse dépend de la Doyenné « Montagnes Sud » et du diocèse de Grenoble-Vienne [50].

    Économie

    Secteur primaire : agriculture

    Vaches au paturage.

    L'agriculture reste l'activité principale de la micro région du Trièves qui entoure la commune. L'élevage caprin était très développé entre 1860 et 1914, pour suivre la demande des peaux pour l'artisanat et l'industrie de la ganterie grenobloise. Cet élevage intense permettait aussi de produire et commercialiser une grande quantité de fromage produit à partir du lait de chèvre[51].

    Les trois entreprises historiques

    La commune a vu naître trois sociétés familiales devenues, des années plus tard, des géants mondiaux : la société Sommier-Allibert devenu Tarkett qui fabrique des revêtement de sol, la société Moncler qui fabrique essentiellement des doudounes), toutes les deux fondées en 1952[52], ainsi que la société DeClermont, toujours implanté sur la commune et ayant déménagé de son site historique dans la zone d'activité des Carlaires, qui fabrique des semelles, des lacets et des accessoires pour la chaussure.

    Le marché local

    Le marché a lieu tous les dimanches matins de 6 h à 12 h dans la grande rue, dans le sens unique au cœur du village, et en cas d'intempéries neigeuses, sur l'ancienne place du Marché.

    Le secteur touristique

    La commune dispose d'un camping municipal « Les portes du Trièves » [53] et l'office du tourisme du Trièves recense trois restaurants sur le territoire communal, un service de gite rural et un service de chambre d'hôte atypique situé dans un cadre historique, le château de Bardonenche[54].

    Le secteur social

    La commune bénéficie d'une maison de retraite (EHPAD) possédant une unité pour personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer, dénommée l'Âge d'Or..

    Autres secteurs

    Une déchetterie intercommunale se trouve dans la zone d'activité des Carlaires[55].

    La commune bénéficie d'une subdivision locale de la direction départementale de l'équipement.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Bardonenche

    Château de Bardonenche (ou de Bardonnenche)

    Le château de Bardonenche a été construit en 1590[56] par la famille de Clermont-Tonnerre, ce fut ensuite un relais de chasse du Dauphin. Ce bâtiment a été acquis par la famille de Bardonenche en 1679, et remanié au XVIIIe siècle, après l'incendie de 1770[56]. Il est inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 22 juillet 1986 protégeant l'ensemble avec leurs cheminées monumentales[57]. Un porche monumental se situe sur l'ancienne entrée qui se faisait au niveau d'une petite rue proche de l'église menant aux communs. Vue depuis le sud, le château présente une agréable façade symétrique, reconstruite à la fin du XVIIIe siècle, constituée d'un bâtiment central orné d'un fronton et flanqué de deux pavillons[58].L'ensemble étant en très bon état, il est aujourd'hui aménagé en gite rural.

    Église Saint-Pierre

    Cet édifice religieux de culte catholique est situé au cœur du village. D'architecture de type roman, elle a été reconstruite en grande partie en 1712, à la suite d'un incendie[59].

    Mémorial du Col du Fau

    Le Mémorial du col du-Fau.

    Situé au col du Fau, ce mémorial est dédié aux onze otages originaires de la commune de Vif, commune du département de l'Isère, fusillés le 20 juillet 1944 par la Wehrmacht.

    Les autres monuments

    • La chapelle de la Salette, dédiée à la Vierge, fut érigée le 19 septembre 1862 sur la crête des Côtes du Calvaire, en mémoire de deux jeunes bergers qui auraient été témoins de l'apparition de la Vierge dans les pâturages environnantes. Ce site offre une vue imprenable sur les falaises du Vercors[60].
    • Le bâtiment de captage de Monestier-de-Clermont est un édifice labellisé Patrimoine en Isère[61], le bâtiment de captage des eaux minérales de Monestier a été construit à la fin du XIXe siècle pour d'exploiter la source d'eau minérale jusqu'au début des années 1960[62].
    Le viaduc de Monestier.
    • la Pierre du prêtre est bloc de calcaire en forme de parallélépipède rectangle dont la masse est estimée à environ dix tonnes. Sa face supérieure, la seule visible par les promeneurs, présente une légère inclinaison en direction du nord[63].
    • La source Saint-Paul.
    • La tour Vallier.
    • Les vestiges du château fort de Clermont, du XIIe ou XIIIe siècle[56].
    Espèces observées à Monestier-de-Clermont

    De nombreux oiseaux ont été observés sur le territoire de Monestier de Clermont et notamment, l'aigle royal, l'Alouette des champs, la buse variable, la chouette hulotte, le grand corbeau, la corneille noire, l'étourneau sansonnet, le héron cendré, le hibou moyen duc, le merle noir, la mésange charbonnière, le milan noir, le pic vert, le pinson des arbres et le troglodyte mignon[64].

    Des mammifères ont également été observées sur ce même territoire, notamment le blaireau européen, le hérisson, et le chevreuil.

    Patrimoine et traditions orales

    Le territoire de la commune et de son ancien canton, se situent au sud de l'agglomération Grenoblois et donc au nord de la zone des patois vivaro-alpin, dialecte de l'occitan parlé dans les Alpes méridionales. Elle se situe également à donc légèrement au sud de l'extrême limite la zone des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine des langues dites francoprovençales ou arpitanes[65].

    Le vivaro-alpin a longtemps été considéré comme un sous-dialecte du provençal, sous l'appellation provençal alpin voire nord-provençal[66]. Son extension dans le Sud du Dauphiné lui a aussi valu l'appellation de dauphinois. L'UNESCO le classe « en danger » dans son Atlas des langues en danger dans le monde[67].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'azur à la montagne de sinople et au monastère du lieu d'argent essoré d'or, mouvant des flancs et posé sur une terrasse aussi de sinople, brochant sur le tout
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site de annuaire-mairie.fr, page sur Monestier-de-de-Clermont.
    2. Ouvrage « Patrimoine en Isère-Le Trièves » édité par le Musée dauphinois/Conservation du patrimoine de l'Isère, page 130 à 135
    3. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1863, page 677.
    4. Site géologie alpine sur Monestier de Clermont
    5. Site de Gallica, Edition du journal le Matin du 06/05/1931
    6. Site de l'IRMA, page sur le séisme de 2012 sur Belledonne
    7. Site de guilhemartin, page sur le Foehn dans la région grenobloise
    8. Site de linternaute sur le climat de Monestier en 2013
    9. Site du Dauphiné libéré, reportage sur "l'autoroute du Trièves"
    10. « Le prolongement de l'A51 verra-t-il le jour ? », sur laprovence.com.
    11. Classement sonore des voies RFF du département des Bouches-du-Rhône, page 5 Lien
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Site géoportail, page des cartes IGN
    20. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    21. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    22. Site de la mairie de Monestier-de-Clermont, page "Histoire"
    23. Site des Clermont-Tonerre, page Histoire"
    24. Site Persée Page Découvertes archéologiques majeures sur le tracé de l'A51 à Sinard
    25. Site de la mairie de Monestier, page sur l'Histoire
    26. Patrick Olivier Eliott, Trièves, Édition EDISUD, Saint-Rémy-de-Provence
    27. Site de l'académie de Grenoble, page sur l'école de Monestier-de-clermont
    28. Site de la mairie de Monestier de Clermont, page sur l'historique du village -au Moyen Âge-
    29. Site des Clermont-Tonnerre, page "Histoire"
    30. Guy Allard, Les gouverneurs et les lieutenans au gouvernement de Dauphiné, in Guy Allardn Œuvres diverses, E. Allier, 1864, p. 450.
    31. Trièves de Patrick Ollivier Elliott, édition EDISUD, page 148
    32. Site de la mairie de Monestier de Clermont, page sur l'historique du village -les Bardonenche-
    33. Mémoire d'Eustache Piémond, Edition Slatkine Reprints, Genève, 1973
    34. Site de la mairie, page sur l'incendie de 1770
    35. Trièves de Patrick Ollivier Elliott, édition EDISUD, page 149
    36. « Monestier-de-Clermont, terre d'entrepreneurs », ouvrage collectif, Edition Glénat, 2015. page 16
    37. Site de Gallica "LivreManuel de thérapeutique thermale clinique"
    38. « Monestier-de-Clermont, terre d'entrepreneurs », ouvrage collectif, Edition Glénat, 2015. page 38
    39. Site de la mairie, page sur l'Histoire de Monestier-de-Clermont
    40. Site de l'express sur les élections municipales de Monestier-de-Clermont en 2014
    41. Site de la mairie de Monestier-de-Clermont, page sur le conseil des jeunes
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    46. Site de l'académie de Grenoble, page sur Monestier-de-Clermont
    47. Site de l'académie de Grenoble, page sur la présentation du collège Marcel Cuynat
    48. Site du quotidien le dauphiné, article "Le Tournoi de l’amitié du Football club aura lieu le samedi 17 juin", consulté le 28 janvier 2019
    49. Rugby Club Vif Monestier Trièves (RCVMT)
    50. Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la paroisse de "Notre Dame d'Esparron
    51. Claude Muller, L'Isère 1900-1920. Mémoire d'hier, éd. Gérard Tisserand, 2000 (ISBN 2-84494-044-7), page 21
    52. Site du Dauphiné sur Monestier et ses entreprises
    53. Site de camping de France page sur le camping des porte du Trièves
    54. Site de l'office de tourisme du Trièves
    55. Site du CC de Trièves sur la déchetterie
    56. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 685.
    57. « Château de Bardonenche », notice no PA00117242, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. Site d'isère patrimoine, page sur le château de Bardonenche
    59. Revue : patrimoine en Isère, publié par le musée dauphinois/Conservation du patrimoine de l'Isère, année 1996. page 111
    60. Site de la mairie, page sur la chapelle de la Salette
    61. « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
    62. Site d'Isère patrimoine, page sur le Bâtiment de captage des eaux minérales
    63. Site géocaching, page sur la Pierre du prètre
    64. Site "alpesoiseaux.free, faune et avifaune des communes de l'Isère
    65. Site maraire.com, Lexique descriptif du vivaro-alpin, page 5
    66. Jean-Claude Bouvier, "L'occitan en Provence : limites, dialectes et variété" in Revue de linguistique romane t. 43, pp 46-62
    67. UNESCO Interactive Atlas of the World's Languages in Danger

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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