Tarkett

Tarkett est une société multinationale française, spécialisée dans les revêtements de sols et surfaces de sports. Elle emploie près de 12 000 salariés sur 33 sites de production, avec 92 implantations dans plus de 100 pays[3]. Elle est issue du rachat de l'entreprise suédoise Tarkett par le groupe Sommer-Allibert, qui en adopte le nom pour le groupe en 2003, lorsqu'elle se tourne totalement vers les revêtements pour sols, après avoir quitté l'équipement automobile récupéré par Faurecia en 2000. Tarkett est cotée à la bourse de Paris.

TARKETT

Logo de Tarkett.

Création 1880
Dates clés 1880 : Alfred Sommer crée une usine de fabrication de feutre.
1910 : Joseph Allibert fonde une usine de production de chaussures.
1886 : Tarkett est fondé en Suède.
1972 : Sommer et Allibert fusionnent.
1997 : Sommer-Allibert prend le contrôle de Tarkett.
2003 : le groupe devient Tarkett.
Personnages clés Joseph Allibert, Alfred Sommer
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : TKTT ;
Siège social Paris La Défense
 France
Direction Fabrice Barthélémy (Président du Directoire)
Actionnaires [1]
Activité Fabrication et commercialisation des revêtement de sols en vinyle, linoléum, caoutchouc, stratifié, parquet et moquette ainsi que des sols sportifs comme du gazon synthétique, les pistes d'athlétisme et des sols divers pour les salles de sport
Produits Desso GrassMaster (en)
Effectif 12 000 (2020)[2]
Site web tarkett.fr

Capitalisation 944 millions d'euros en 2020
Chiffre d'affaires 2,632 milliards € (2020) (2020)[1]
Résultat net -19,1 million € (2020)
Société précédente Sommer-Allibert

Histoire

En 1947 est commercialisé le premier plancher de vinyle, revêtement fabriqué par la société suédoise Limhamns et nommé Tarkett dans le but de faire rimer le nom du produit avec « parquet » (parkett en suédois). Moins cher que le bois, le revêtement en plastique connait rapidement le succès dans la période d'après-guerre. En France, ce marché est porté par François Sommer depuis 1880 qui crée en 1953 son propre revêtement de sol en plastique nommé Tapiflex. Avec la crise économique consécutive aux chocs pétroliers des années 70, Sommer s'allie à un autre acteur français du marché, Allibert pour fonder la nouvelle entreprise Sommer Allibert. Parallèlement, Tarkett devient une entreprise à part entière, quitte la société Limhamns et rejoint avec 150 autres entreprises le géant industriel Swedish Match. Les deux entreprises profitent de la fin de la guerre froide pour conquérir le marché soviétique. Sommer Allibert et Tarkett fusionnent finalement en 1997 et opèrent par la suite sous le nom de Tarkett en 2003 avec à sa tête Michel Cognet. Ces deux entités apportent chacune une dimension supplémentaire à l'entreprise qui fournit non seulement des sols en plastique, mais aussi des textiles et du parquet[4].

En 2005, l'entreprise est présente dans plus de 100 pays à travers le monde. En 2007, C'est Michel Giannuzzi qui prend la tête du groupe et de ses 9 000 employés[5]. Elle entre en Bourse en 2013[6],[7].

Le , le conseil de surveillance annonce le départ de Michel Gianuzzi, du poste de directeur général du groupe et son remplacement par Glen Morrison[8]. En 2017, l'entreprise est classée numéro 3 mondial des revêtements de sol avec un chiffre d'affaires de 2,8 milliards d'euros[9].

Le , Tarkett annonce la démission surprise de son dirigeant Glen Morrison seulement un an après sa nomination. Il est remplacé par Fabrice Barthélemy, qui devient président du directoire par intérim avec une période de transition qui court jusqu'au [9],[10]. Fabrice Barthélemy est nommé président du directoire le [11].


Actionnaires

Liste de principaux actionnaires au [12].

Deconinck (famille) 49,4%
Tweedy, Browne 7,79%
Inocap Gestion 0,99%
Tarkett (auto-contrôle) 0,47%
Scopus Asset Management 0,23%
Beck, Mack & Oliver 0,10%
Legato Capital Management 0,028%

Recherche et développement

La R&D a été réorganisée en 2009 et regroupée dans un site unique à Wiltz au Luxembourg, et s'accompagne de trois bureaux de style : à Clervaux pour l'Europe de l'Ouest, à Bačka Palanka, Serbie, pour l'Europe de l'Est et à Cleveland, États-Unis, pour le continent américain[13].

Activité de lobbying

Aux États-Unis

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Tarkett Sports aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 50 000 dollars[14].

Auprès des institutions de l'Union européenne

Tarkett est inscrit depuis 2015 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclare pour cette activité en 2017 des dépenses annuelles d'un montant compris entre 50 000 et 100 000 euros[15].

Condamnation

L'entreprise est condamnée en 2017 par l’Autorité de la concurrence et écope d'une sanction de 165 millions d'euros d'amende pour s'être entendue, pendant 25 ans, avec Gerflor et Forbo sur les prix, les innovations, la stratégie et l’organisation commerciale[16].

Notes et références

  1. Chiffres clés, sur tarkett.com.
  2. , sur tarkett.com.
  3. « Chiffres clés 2019 », Tarkett (consulté le )
  4. Charles Gautier, « Sommer-Allibert, devenu Tarkett, vise la Bourse », Le Figaro, (lire en ligne)
  5. « Tarkett : Michel Giannuzzi, numéro un mondial des sols, à l'offensive », Le Figaro, (lire en ligne)
  6. « Tarkett contraint de patienter aux portes de la Bourse », Les Échos, (lire en ligne)
  7. « Tarkett valorisé 2 milliards pour son entrée en Bourse », Les Échos, (lire en ligne)
  8. « Après Tarkett, Michel Giannuzzi portera les ambitions de Verallia », Le Figaro, (lire en ligne)
  9. « Tarkett surprend la Bourse en congédiant son patron », Les Échos, (lire en ligne)
  10. Anne Bodescot, « Tarkett remercie son nouveau patron et affole la Bourse », Le Figaro, (lire en ligne)
  11. « Tarkett : le conseil nomme Fabrice Barthélemy président du directoire », Les Échos, (lire en ligne)
  12. Zone Bourse, « Tarkett : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  13. Lire en ligne, sur usinenouvelle.com.
  14. (en) « Opensecrets.org », sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le )
  15. « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )
  16. Denis Cosnard, « Lourde sanction pour l'hallucinant cartel du lino », Le Monde, (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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