Gresse-en-Vercors

Gresse-en-Vercors est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Gresse (homonymie).

Gresse-en-Vercors

Gresse-en-Vercors et sa vallée.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Maire
Mandat
Jean-Marc Bellot
2020-2026
Code postal 38650
Code commune 38186
Démographie
Gentilé Gressois ou Gressots
Population
municipale
386 hab. (2018 )
Densité 4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 11″ nord, 5° 34′ 03″ est
Altitude Min. 960 m
Max. 2 341 m
Superficie 81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Gresse-en-Vercors
Géolocalisation sur la carte : Isère
Gresse-en-Vercors
Géolocalisation sur la carte : France
Gresse-en-Vercors
Géolocalisation sur la carte : France
Gresse-en-Vercors
Liens
Site web gresse-en-vercors.fr

    Géographie

    Situation et description

    Situé à 1 200 mètres d’altitude et plus haut village du Vercors, Gresse-en-Vercors est dominé par le Grand Veymont, sommet culminant à 2 341 mètres. Dans le Vercors trièvois, parfois appelé Balcon Est du Vercors ou encore Dolomites françaises, le village, dont le territoire est intégré au Parc naturel régional du Vercors, est une station jouissant d’une situation privilégiée, offrant du Balcon Est du Vercors, une vue de la montagne se présentant comme une barrière, ou une falaise. Non loin, la silhouette majestueuse du Mont Aiguille, cette « montagne inaccessible », est l’une des sept merveilles du Dauphiné.

    L'accès à la localité est principalement assuré, du côté nord, par une route qui emprunte une gorge assez étroite où coule la Gresse et dominée par un alignement de blocs rocheux, le Rocher du Château Vert et le Rocher du Palais.

    Massifs et vallées alpines aux alentours

    Montagnes de Lans (Grande Moucherolle) Vallée de La Gresse (Gorges de la Gresse) Sillon Alpin (Y Grenoblois)
    Hauts Plateaux du Vercors (Grand Veymont, Pierre-Blanche) N Trièves (Val de Monestier de Clermont)
    O    Gresse en Vercors    E
    S
    Hauts Plateaux du Vercors (Massif Sud Du Vercors) Vallée de la Ruthière (Mont Aiguille) Trièves (Vallée de Clelles)

    Climat

    Climat montagnard froid :

    • température minimale moyenne en janvier : −4,3 °C ;
    • température moyenne : +7,2 °C ;
    • température maximale moyenne en juillet : +20,1 °C ;
    • température maximale absolue (13/08/2003) : +33,5 °C.

    Hauteur de neige moyenne en février à :

    • 1 200 m : 49 cm ;
    • 1 600 m : 104 cm ;
    • 2 300 m : 243 cm[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Gresse-en-Vercors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,7 %), prairies (7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones urbanisées (0,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    La Ville, Côte Belette, le Village, les Fraisses, le Chomeil, le Bouchet, Montrond, les Petits Deux, Les Grands Deux, la Station, Uclaire, le Puits, La Bâtie de Gresse, le Faubourg, les Dolomites (d'après le cadastre, le quartier dit des Dolomites s'appelle "Garde Rolland", "Les Dolomites" étant en fait le nom de la résidence ayant été implantée à cet endroit.)

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Gresse-en-Vercors est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[9].

    Terminologie des zones sismiques[10]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Il n'a pas été retrouvé de formes anciennes pour Gresse-en-Vercors qui, sur les cartes des cassini, apparaît sous un simple Greße, le double S noté avec un ß. Par contre, un toponyme a été retrouvé à Mévouillon en 1273 dans la Drôme, avec un Gressia en 1270.

    Gresse signifie « le pays des pierres », altération du celte gravo ou grava qui désignait « un endroit où la pierre ou le rocher est abondant », les carrières romaines de la Cleyrie pourraient corroborer cette explication[11]. On a longtemps appelé les habitants de Gresse-en-Vercors les « cailloux ».

    « Au sortir de l'hiver et à l'automne chacun ramassait les cailloux que les labours avaient extraits du sol. Ces cailloux étaient rassemblés en mitoyenneté de parcelle. De génération en génération les tas de cailloux ont formé des monticules énormes que l'on voit encore aujourd'hui sur le flanc des montagnes de Gresse-en-Vercors. »

    Vercors est ajouté au nom de Gresse en 1954[11].

    Histoire

    Moyen-Âge

    Au Moyen Âge, Gresse est le siège d'une seigneurie. L'enquête de 1339 signale l'existence d'une maison forte, la « Bâtie de Gresse » au lieu-dit la Bâtie : « Bastida vocata bastida de Gressa » décrite comme : « in quadam magno alte et forte montem rupes » (ADI B 3120, f° 128) et « Bastide vero gresse et castrum dicte bastide » décrit comme : « in quodam alto molare ruppeo » (ADI B 4443, f° 79 v°)[12].

    Époque contemporaine

    L'enquête criminelle ouverte en 1913, à la suite de la disparition de Jean-Henri Mouttet, a connu un rebondissement en 2005. Des spéléologues ont découvert, au fond d'une faille d'une trentaine de mètres, à proximité du « Rocher du Château Vert », des restes humains qui se sont révélés être ceux de cet employé d'une fromagerie locale[13].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Guy Freydier SE ancien instituteur
    mars 2008 avril 2014 Henri Benoist SE ancien directeur financier
    avril 2014 2020 Alain Rougale SE retraité
    2020 En cours Jean-Marc Bellot    

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2018, la commune comptait 386 habitants[Note 3], en diminution de 1,53 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    721780722804818808815850860
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    805733666695650613641599592
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    559542467411378354330293272
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    186175165203265299360406395
    2018 - - - - - - - -
    386--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, il y a eu 365 inscrits sur les listes électorales.

    En 2005, la population compte 49,7 % d'hommes pour 50,3 % de femmes.

    On recense 185 actifs en 2005 contre 138 en 1999. Le taux de chômage est de 3,1 % en 2005.

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Équipements et activités sportives

    • Domaine alpin de Gresse-en-Vercors
    • Parcours en forêt « Odyssée Verte »

    Économie

    Agriculture

    Autrefois incontournable, l'agriculture a par le passé été excessive tant la nécessité d'exploiter chaque bout de terrain était vitale.

    En ce temps là l'élevage de moutons était alors dominant associé aux cultures vivrières, seigle, pommes de terre pour l'essentiel.

    L'excès de pâturage et la quasi-absence de bois, de haies alors surexploitées pour les besoins domestiques ont eu pour conséquence de fortes érosions de certaines parties de la commune. En conséquence, dans le cadre de la restauration des terrains en montagne, les services de l'État ont exproprié certains propriétaires de parcelles du Serpaton pour faire des plantations et limiter les risques graves d'éboulement.

    À la fin du XIXėme l'élevage bovin laitier s'est développé ; une fruitière a été créée en 1880 pour transformer le lait en fromage ; le petit-lait servait à engraisser une centaine de cochons. Les vaches étaient traites à l'alpage du Serpaton, le lait descendu par un câble dont on peut voir le support encore existant au parking de l'alpage.

    Après la guerre 1939 1945 une crise grave touche l'activité agricole de Gresse, les petites exploitations arrêtent une à une, les jeunes préfèrent aller travailler à Grenoble alors en plein développement industriel plutôt que de moderniser et développer l'exploitation familiale. D'autres familles ont quant à elles fait le choix d'aller exploiter des fermes "en bas" à Sinard, Monestier. Certains allant même jusqu'à planter leur terrain de douglas. À ce moment il devenait difficile de "trouver les bêtes" pour simplement pâturer les prairies durement conquises sur la nature par les générations passées. La fruitière a arrêté son activité en 1971.

    Pour exploiter l'alpage du Serpaton, les Gressots firent appel à des éleveurs "de la vallée" qui depuis amènent leurs bêtes en alpage chaque été.

    Aujourd'hui, l'exploitation des prairies mécanisables se fait correctement. Les alpages se développent avec la création d'un alpage ovin en 2000 sur les pistes de ski et sous les falaises de Pierre Blanche et Pierre Rousse. Beaucoup de prés de fauche sont exploités par "ceux du bas" qui réalisent une seule coupe de foin en juillet.

    Même s'il continue à évoluer, le paysage a trouvé aujourd'hui un équilibre grâce à ces activités agricoles.

    Aujourd'hui[Quand ?], quatre agriculteurs dont deux pluriactifs sont présents à Gresse :

    • un groupement agricole d'exploitation en commun (GAEC) qui produit du lait livré à une coopérative,
    • un agriculteur en bovin allaitant,
    • un agriculteur en ovin et bovin viande et ferme auberge,
    • un agriculteur en ovin viande, charcuterie, apiculture en pluriactivité.

    Forêt

    La forêt représente une richesse économique importante à Gresse-en-Vercors avec plus de 850 hectares en surfaces boisées.

    Sa composition est très variée avec un mélange équilibré entre le sapin et le hêtre à l'Ubac et différentes sortes de pins, de hêtres, d'érables de préférence à l'Adret. Plus haut, c'est le domaine du pin à crochet, autre emblème du PNRV. Seules quelques plantations de douglas, réalisées dans les années 1950 au plus fort de la déprise agricole, troublent quelque peu cet équilibre naturel qui est bien géré et exploité par les particuliers, l'ONF et le Centre régional de la propriété forestière (CRPF).

    Deux scieries sont en activité sur la commune et se chauffent avec leur sciure de bois. La plupart des maisons sont chauffées au bois produit sur la commue. La mairie pratique encore l'affouage pour entretenir ces forêts dont la gestion est confiée à l'ONF.

    L’affouage consiste à distribuer gratuitement des lots de bois aux habitants du village n'ayant pas de bois en propriété. Ils doivent couper les arbres marqués par l’ONF, assurer leur débardage en autant de lots qu’il y a de demandeurs. Chaque lot est ensuite tiré au sort pour être affecté à chaque demandeur.

    Le tirage au sort est effectué par un ancien du village qui se charge aussi d’équilibrer les lots et de se moquer des jeunes qui savent pas y faire, ne font pas tomber les arbres dans le bon sens et coincent leurs tronçonneuses. L’affouage permet à la commune de gérer ses forêts en réalisant des coupes sélectives d’éclaircie. Il permet surtout de se retrouver entre plusieurs générations dans un moment de travail intense mais très convivial où le moment du casse-croûte est le plus attendu. Les femmes rejoignent alors les hommes pour limiter la consommation d’alcool et les grivoiseries.

    • Une source d'énergie renouvelable

    Un fort potentiel d'autonomie énergétique existe en valorisant cette ressource, c'est une voie possible de développement à laquelle la commune commence à s'intéresser. Des projets de chaufferie au bois déchiqueté sont à l’étude. Les communes voisines de Château Bernard et de Miribel Lanchâtre ont déjà réalisé ce type d’installation.

    Plusieurs sorties accompagnées en forêt sont organisées ; très intéressantes, elles sont accessibles à tous. On peut découvrir la forêt de façon ludique grâce à un itinéraire acrobatique en forêt de Saint Michel les portes au pied du Mont Aiguille. Différents parcours sont proposés à partir de 5 ans. De même au col de l'Arzelier où le jeu du bois Moret permet de jouer en famille au cœur d'une splendide hêtraie.

    Station de ski

    Existant depuis 1965, la station de ski de moyenne altitude dispose actuellement de 26 pistes, n'a jamais fermé et demeure la troisième la plus proche de Grenoble. Elle est adaptée à tous les niveaux de ski. Elle a été, en 2005, la station la plus enneigée des Alpes pendant 15 jours consécutifs.

    C'est aussi une station de ski de fond. (50 km de pistes de fond) Depuis quelques années, l'équipement s'adapte peu à peu aux demandes actuelles de la clientèle toujours plus nombreuse : terrassement des pistes, création de la navette gratuite Transtation, installation d'un système d'enneigement automatisé ou bien encore organisation de descentes aux flambeaux, ski en soirées, nocturnes de ski de fond.

    Régie des Remontées mécaniques de Gresse-en-Vercors

    Bas de la station, zone des débutants.
    Administration
    Pays France
    Localité Gresse-en-Vercors
    Géographie
    Coordonnées 44° 54′ 11″ nord, 5° 34′ 03″ est
    Massif Vercors
    Altitude 1 250 m
    Altitude maximum 1 780 m
    Altitude minimum 1 240 m
    Ski alpin
    Domaine skiable Balcon Est du Vercors
    Télésièges 1
    Téléskis 9
    Pistes
    Nombre de pistes 26
    Installations
    Nouvelles glisses
    1 snow park, 3 boarders cross, 1 cascade de oups
    Ski de fond
    Nombre de pistes 6
    Compétitions sportives d'hiver

    Gresse-en-Vercors a également accueilli une manche de la Coupe de France Masters de géant et slalom le . Le village accueille depuis 6 ans le Tour du Grand Veymont (TGV) dans le cadre du challenge G3M regroupant 3 compétitions de ski-alpinisme sur les massifs environnant l'agglomération grenobloise.

    Pistes de ski alpin

    La station comprend :

    • 9 pistes vertes
    • 6 pistes bleues
    • 9 pistes rouges (hiver 2015-2016 une nouvelle piste créée pour les 50 ans de la station : "la 50ième")
    • 2 pistes noires (non damées)
    • 1 snowpark
    • 2 "boarders cross family" avec bosses et virages relevés pour prendre du plaisir en famille
    • 1 "boarders cross family" niveau rouge
    • 1 piste de Snow Tubing
    • 1 "cascade de oups" ! (enchainement de petites bosses)
    • 3 aires de pique-nique panoramiques
    Nom des pistes
    • Piochanet
    • La 50ième
    • Le Grand Brisou
    • Les Myrtilles
    • Le Mur
    • Babar
    • Les Coteilles
    • Les Cotilles
    • Les Faisans
    • Les Noisettes
    • L'écureuil
    • le Clos du Roux
    • La Bruyère
    • L'Olagnière
    • La Gélinotte
    • Les Marmottes
    • Les Chamois
    • Les Tétras
    • Cerf
    • Les Bouquetins
    • La Campagnole
    • Le Loup Blanc
    Pistes de ski de fond
    Pistes de luge
    • Piste du Brisou (piste damée en priorité)
    • Piste des Dolomites (piste de substitution)
    Piste de chiens de traîneau
    Chiens d'attelage au repos, à la Station.
    • Piste non nommée, à proximité de la piste de ski de fond du Barrage.

    Animations et fêtes, en été

    • Fête de l'Alpage de Gresse-en-Vercors : Ayant lieu chaque année le week-end suivant le , elle rassemble des milliers de visiteurs.
    • "Flore au Balcon" en juin : week-end de découverte et de sensibilisation à la flore. Rythmé par des conférences, randos thématiques, menus floraux, dégustations...
    • Cérémonie du , en mémoire aux résistants de la commune
    Compétitions sportives d'été
    • La première édition de la X-Fly Mont Blanc a eu lieu a Gresse-en-Vercors en
    • Depuis 1997, le pas du Serpaton est devenu un lieu mythique d'envol de parapente[19]. Il permet, essentiellement au printemps, aux pilotes de réaliser des vols de distance de plus de 100 km[20]

    Culture locale et patrimoine

    Vue partielle des Dolomites.
    Sur ce plan, le Nord n'est pas en haut !

    Patrimoine religieux

    La route contourne l'église par le nord pour mener à la "station", après avoir franchi la Gresse.
    Son clocher abrite une espèce de chauve-souris, l'oreillard septentrional, où elle se reproduit, après avoir passé l'été, non loin de là au nord-est mais plus en hauteur, autour du Rocher du Château Vert[21].
    • Nombreux calvaires et croix.
    Certaines croix sont modestes et portent des inscriptions permettant de dater leur origine au XIXe siècle. La localité a deux croix plus remarquables, toutes deux aux environs immédiats de l'église.

    Patrimoine civil

    • Monument aux morts : dressé à côté de l'église (façade sud), il montre un poilu représenté de manière classique (casqué, habillé de sa capote aux pans relevés, portant sa musette sur la hanche gauche et sa gourde sur la hanche droite) debout sur un socle. Le soldat tient son fusil par le canon, crosse posée sur le sol, entre ses jambes couvertes de bandes molletières. Son arme est équipée d'une baïonnette qui arrive juste à hauteur de son visage. Son casque est orné d'une ceinture ou couronne de feuillage. 17 noms sont gravés sur les faces est et ouest du monument.
    • La commune possède deux monuments en l'honneur des maquisards tués en . L'un est non loin de la mairie et de l'église, dans le village, surplombant la rivière et l'office de tourisme auxquels on accède en descendant un escalier taillé dans le talus. Il est installé sur un socle et sa forme évoque manifestement la silhouette du Mont Aiguille. L'autre, un peu plus près du Pas de la Ville où s'illustrèrent cinq jeunes hommes de 17 à 23 ans, est constitué d'un bloc de roche, brut, d'un mètre cube environ, sur les parois duquel sont fixées deux plaques. Il est visible plus en amont de la Gresse, entre une ligne d'arbres longeant celle-ci, et la route bordée de remonte-pentes.
    • Scierie hydroélectrique.
    • Four à pain.
    • Chalets en bois.
    • Le château fort de Gresse, du XIIe siècle, disparu[22].
    • Vestiges due la maison forte sur motte de la Bâtie, du XIe au XVe siècle, au Sud de Gresse, à protection du col de l'Allimas[22].
    • Carrières d'époque romaine de la Cléry, du Ier au IIe siècle[22].

    Patrimoine naturel

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    Gresse-en-Vercors bénéficie d'une flore et d'une faune très variées. Sur la commune, on retrouve l'ensemble des figures emblématiques du parc du Vercors.

    Les chamois affectionnent l'escarpement du Mont Aiguille, du Grand Veymont et se partagent le territoire avec les bouquetins. Plus bas, c'est le domaine des chevreuils et des biches que l'on observe le matin en lisière de forêt. De même, il n'est pas rare de croiser les sangliers qui œuvrent avec générosité au renouvellement et à la régénérescence de nos[Qui ?] belles prairies naturelles.

    L'ensemble de la commune est classé en Zone d'Intérêt Communautaire pour les Oiseaux (ZICO) notamment du fait de la présence importante du petit coq de bruyère, du lagopède, de la gélinotte et de la bartavelle. C'est de plus un lieu de passage important des migrateurs qui convergent vers le col de la Croix Haute, site reconnu d'observation et de comptage des oiseaux migrateurs.

    Une grande partie de la commune (3 810 ha) fait partie de la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors[23] qui est la plus grande réserve naturelle de France[24] classée intégralement en zone Natura 2000. La réserve possède la plus grande forêt de pins à crochet des Alpes calcaires et une flore riche de 593 espèces. La vie animale y est discrète mais foisonnante : marmotte, tétras lyre, aigle royal, vautour fauve, chamois, bouquetin ou encore lièvre variable, chouette chevêchette ou chouette de Tengmalm.

    Ce site d'exception accueille depuis quelques années un hôte nouveau : le loup. Cela ne va pas sans poser des problèmes en lien avec le pastoralisme ovin. La présence du loup a justifié la mise en place d'un programme LIFE cofinancé par l'Union européenne et le Parc naturel régional du Vercors. Ce programme permet de mettre en place des équipements pour modifier les pratiques des transhumants (cabanes d'alpage, chiens de protections « patous », parcs de nuit). Quant aux renards, il suffit de se lever tôt pour les apercevoir aux alentours jouer leur rôle de régulateur avec toute l'intelligence dont ils disposent. Depuis quelques années, l'écureuil reprend sa place en forêt où il retrouve la martre, le blaireau et l'hermine sans oublier le lynx.

    Une flore riche en rares orchidées

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    Gresse en Vercors comporte plusieurs Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). L'ensemble de la commune dispose d'une flore très riche en particulier des orchidées. Sabot de Vénus, lys martagon, tulipe jaune sont très présents. La grande gentiane jaune accompagne la gentiane bleue dans les pâturages et les alpages.

    La totalité des prairies exploitées sont naturelles ; l'alternance entre la fauche et la pâture préserve la diversité de la flore qui confère une qualité nutritive au foin de Gresse-en-Vercors qui est reconnue. De même la présence de nombreux ruchers très productifs témoignent de cette richesse florale.

    Gresse-en-Vercors reconnu Grand paysage du Vercors

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    La géographie physique de la commune, située à cheval sur deux strates de falaises, compte deux symboles forts que sont le Grand Veymont et surtout le Mont Aiguille dont l'image est largement utilisée par le Parc mais aussi le Trièves sans parler du Conseil Général de l'Isère. L'équilibre entre les différents milieux symboliques de la montagne (prés de fauche, forêts, alpages, falaises, prairies d'altitude) rehaussé par la richesse du milieu naturel et la présence des activités humaines assez bien intégrées (station de ski, agriculture bien présente) ont permis au Parc Naturel Régional du Vercors (PNRV) de classer Gresse-en-Vercors parmi les grands paysages du Vercors.

    Le village est implanté sur un site privilégié qui offre une vue saisissante sur le Grand Veymont et les falaises qui "courent" vers le Nord jusqu'à la Grande Moucherolle et les Deux Sœurs (col de l'Arzelier). À l'est, l'alpage du Serpaton est éclairé tard le soir par le soleil couchant.

    Les falaises renvoient la lumière du soleil levant par qui elles sont illuminées.

    Le loup
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    Autrefois bien présents sur le territoire, les loups ont été pourchassés jusqu'au dernier qui fut abattu à Gresse-en-Vercors en 1860. Les loups ont fait leur réapparition sur le Vercors depuis bientôt dix ans[précision nécessaire]. Présents sur les Hauts Plateaux mais rarement observés directement, ils font l'objet d'un suivi régulier (suivi des traces, comptages aux hurlements) par les instances compétentes (Office national de la chasse et de la faune sauvage, réserve, Office national des forêts). Leur retour a nécessité la mise en place de mesures de protection (nationales et propres à la Réserve des Hauts-Plateaux et au Parc du Vercors) des troupeaux de brebis mis en alpage l'été sur les Hauts-Plateaux.

    D’après une légende au début du XIXe siècle, alors que les loups étaient encore bien présents dans les montagnes de Gresse-en-Vercors, un violoneux de la Combe qui rentrait un dimanche soir dans son lointain hameau, par delà le col des Deux, fut accompagné par deux loups qui le suivaient à distance et se rapprochaient dangereusement ! Effrayé notre musicien laissa choir son instrument. Le son émis fit marquer un temps d'arrêt aux deux loups surpris par ce bruit inconnu. Voyant cela, le violoneux frissonnant saisit son archet et regagna sa chaumière... en jouant du violon. Les loups s'étaient éclipsés ; lui l'avait échappé belle ! (mais les loups ont peur des humains et ne les mangent pas)

    L'ours

    C'est aussi près de la Grande Cabane sur les hauts plateaux qui font partie du territoire de Gresse-en-Vercors que fut abattu en 1898 un ours brun solitaire. Cet « exploit » est le fait du bayle (chef berger) Tolozan originaire d'Arles. Naturalisé, il est encore conservé au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble[25].

    Le lynx

    Même si sa présence n'est pas encore scientifiquement prouvée, plusieurs témoignages de bergers et autres fins connaisseurs de la nature tendent à confirmer le retour du lynx à Gresse-en-Vercors. Si sa présence est confirmée cela traduit la richesse et la diversité de la faune et de l'élevage présents dans nos montagnes.

    Le bouquetin

    Appelé aussi le seigneur des montagnes, il a été réintroduit avec succès grâce à l'action du Parc Naturel Régional du Vercors. Très bien implantés sur toute la partie haute de la commune, ils apprécient les falaises (Pierre Blanche, Roche Rousse...) et font l'admiration des randonneurs. Lors de la période du rut, à l'automne, il a été comptabilisé des rassemblements de 80 mâles venus en découdre pour savoir qui aurait l'honneur de transmettre son patrimoine génétique aux femelles. Spectacle impressionnant et sauvage accessible au prix modique d'un réveil matinal et de quelques heures de marche dans le décor grandiose de la plus grande réserve naturelle de France !

    Le tétras lyre

    Au début du siècle dernier et jusqu'après la Seconde Guerre mondiale, les coqs de bruyère ou tétras lyre étaient nombreux dans les alpages entourant Gresse-en-Vercors. Certains chasseurs s'étaient spécialisés dans cette chasse. À la demande des restaurants du village, ils allaient « cueillir » deux ou trois coqs aussitôt préparés pour les amateurs de bonne chère.

    Le tétras lyre est aujourd'hui protégé, il est encore chassé mais les prélèvements sont très limités (trois coqs en 2008). Le nombre de prélèvements est fonction de la population recensée grâce à des comptages réalisés en fin d'hiver avec l'aide de la fédération de chasse et des gardes de la réserve des hauts plateaux du Vercors.

    Il y a toujours des chasseurs spécialistes de ce bel oiseau que l'on entend jusqu'au village lorsqu'il fait sa cour aux poules au printemps. D'autres amateurs préfèrent les prendre en photo à plusieurs reprises plutôt que de l'avoir en trophée une seule fois.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Editions Picard, (ISBN 978-2-7084-0770-1).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

      Références

      1. Météo France (janvier 2012)
      2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      9. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
      10. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
      11. André Plank - L'origine des noms des communes du département de l'Isère - Page 57 - (id).
      12. Élisabeth Sirot 2007, p. 32.
      13. Article du Monde en date du 22 novembre 2005.
      14. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES> Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
      15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      19. record de distance établi par l'équipe de France de parapetne le 25 avril 1997, sur le site parapentiste.info
      20. quelques exemples de vols de distance réalisés au départ du pas du Serpaton, sur le site schoepp.fr
      21. Site Rhône-Alpes-écologie
      22. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 680.
      23. La réserve des hauts plateaux, sur le site vercors.com
      24. La Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors., sur le site ot.gresse-en-vercors.fr
      25. source : Gresse-en-Vercors du passé à l'avenir de Mr Georges Martin, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage : bulletin d'information du Réseau loup
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