Romeyer

Romeyer ([ʁomɛje]) est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Romeyer

Le village de Romeyer.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Anne-Line Guironnet
2020-2026
Code postal 26150
Code commune 26282
Démographie
Gentilé Romeyais, Romeyaises
Population
municipale
191 hab. (2018 )
Densité 4,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 46′ 49″ nord, 5° 24′ 34″ est
Altitude Min. 478 m
Max. 2 000 m
Superficie 41,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Die
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Romeyer
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Romeyer
Géolocalisation sur la carte : France
Romeyer
Géolocalisation sur la carte : France
Romeyer

    Ses habitants sont dénommés les Romeyais et les Romeyaises[1].

    Géographie

    Localisation

    Romeyer est situé à 5 km au nord-est de Die (chef-lieu du canton).

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Contreforts du Glandasse (2045 m)[2].
    • Vallée de Meyrosse[2].

    Sites géologiques remarquables

    La « plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse » est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et Le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle est classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3].

    Hydrographie

    • Source du Rays[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Romeyer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Morphologie urbaine

    Commune éparpillée en hameaux[2].

    Hameaux et lieux-dits

    • Les Aliments est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé les Alimans en 1607 (parcellaire)[11].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • 1178 : Romeier (cartulaire de Die, 9).
    • 1200 : Romeer (cartulaire de Die, 60).
    • 1218 : Romearium (cartulaire de Die, 76).
    • 1231 : vallis Romearii (Gall. christ., XVI, 205).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Romeario (pouillé de Die).
    • 1509 : mention de l'église Notre-Dame de Lorette : ecclesia Beate Marie Roymerii (visites épiscopales).
    • 1544 : Roumeyer (Mém. des frères Gay).
    • 1576 : mention du prieuré : prioratus Romearii (rôle de décimes).
    • 1891 : Romeyer, commune du canton de Die.

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Une voie romaine passait par le défilé du Pas de Chabrinet[2].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie : au point de vue féodal, la seigneurie de Romeyer était une terre de l'église épiscopale de Die (dont la possession fut confirmée par les empereurs germaniques en 1178).
    Elle fut adjugée au chapitre de cette église dans le partage des biens de cette dernière. Elle est restée en sa possession jusqu'à la Révolution[12].

    Avant la Révolution française, pour permettre aux familles pauvres de glaner les grains tombés au sol lors des moissons, il était interdit aux bergers de mener leurs troupeaux dans les chaumes huit à quinze jours après le ramassage des gerbes[13].

    Avant 1790, Romeyer était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à Notre-Dame de Lorette, devint au XIVe siècle celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf. Les dîmes appartenaient, trois quarts au chapitre de Die et le reste au prieur de Saint-Marcel de la même ville[12].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Julien-en-Quint. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Die[12].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959    ?    
    1965    ?    
    1971    ?    
    1977    ?    
    1983    ?    
    1989    ?    
    1995    ?    
    2001 2008 Isabelle Didier-Bouillanne    
    2008 2014 Raymond Biglia (sans étiquette) agriculteur (retraité)
    2014 2020 Raymond Biglia   maire sortant
    2020 En cours
    (au 9 février 2021)
    Anne-Line Guironnet[14][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2018, la commune comptait 191 habitants[Note 3], en diminution de 10,33 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    368286411457436442446467468
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    412432434401419394373377370
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    347321289275254235211233211
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    156150129113114154201213198
    2018 - - - - - - - -
    191--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le dimanche de Pâques[2].

    Loisirs

    • Randonnées, dont celle de l'itinéraire du col des Bachassons (1661 m)[2].
    • Pêche et chasse[2].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages (ovins), bois[2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges du château dominant le passage de l'ancienne voie de Die à Grenoble par les hauts plateaux du Vercors[réf. nécessaire].
    • Vieilles maisons et vieilles fermes[2].
    • Petite église ancienne[2].
    • Chapelle du XVIIIe siècle[2].

    Patrimoine naturel

    • Grottes[2].
    • Eaux minérales[2].
    • Géodes cristallines[2].

    La commune est située dans le Parc naturel régional du Vercors[2].

    Héraldique, logotype et devise

    Romeyer possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Village de Romeyer ».
    2. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Romeyer.
    3. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (Les Aliments).
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 317 (Romeyer).
    13. Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 17.
    14. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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