Paris Saint-Germain Football Club
Le Paris Saint-Germain Football Club, couramment abrégé en Paris Saint-Germain FC, Paris Saint-Germain, Paris SG, ou PSG, est un club de football français, basé à Saint-Germain-en-Laye et à Paris. C'est la section football du Paris Saint-Germain omnisports. Il est le club de football français le plus titré de l’histoire et est présent en première division du Championnat de France en 1971-1972 et depuis 1974. Il s'entraîne au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye et joue au Parc des Princes à Paris.
Cet article concerne la section football du Paris Saint-Germain. Pour les autres sections, voir Paris Saint-Germain (omnisports, 2012).
Ne pas confondre avec le Paris Football Club, un autre club de football de Paris, fondé une année avant.
« PSG » redirige ici. Pour les autres significations, voir PSG (homonymie).
Nom complet | Paris Saint-Germain Football Club |
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Surnoms |
Les Rouge et Bleu Les Parisiens |
Fondation |
[Note 1] (51 ans, 1 mois et 8 jours) |
Statut professionnel | 1970-1972 et depuis 1974 |
Couleurs | Rouge et bleu |
Stade |
Parc des Princes (48 583 places) |
Siège |
24, rue du Commandant-Guilbaud 75016 Paris |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Propriétaire | Qatar Sports Investments |
Président | Nasser Al-Khelaïfi |
Entraîneur | Mauricio Pochettino |
Joueur le plus capé | Jean-Marc Pilorget (435) |
Meilleur buteur | Edinson Cavani (200) |
Site web | psg.fr |
National[Note 2] |
Championnat de France (9) Coupe de France (14) Trophée des champions (10) Coupe de la Ligue (9) |
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International[Note 2] |
Coupe des coupes (1) Coupe Intertoto (1) |
Domicile
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Extérieur
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Neutre
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Actualités
Le Paris Saint-Germain Football Club voit le jour en 1970 lors de la fusion entre la section football du Stade saint-germanois, club fondé en 1904, et le Paris Football Club, club virtuel sans stade ni équipe créé dix-huit mois auparavant dans le but de redonner une équipe professionnelle à la capitale, après la chute du Racing Club de France et du Stade français. En 1972, le club est scindé en deux, le Paris FC gardant le statut d'équipe professionnelle et obtenant le stade du Parc des Princes, tandis que le Paris Saint-Germain Football Club continue sous le même nom avec l'équipe amateur en Division 3, et prend alors domicile au stade Georges-Lefèvre. Deux ans après, en 1974, le Paris FC est relégué en deuxième division tandis que le PSG retrouve le Parc des Princes et la première division.
Dirigé dans ses premières années par des personnalités comme Daniel Hechter puis Francis Borelli, le club est racheté en 1991 par le diffuseur du championnat à la télévision, Canal+, qui mène le club parisien à un grand succès pendant ses premières années. Ainsi, en 1996, le PSG remporte la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, devenant le second club français à gagner une coupe d'Europe. En 2006, le PSG est vendu au fonds d'investissement américain Colony Capital, qui ne remporte pas de titre majeur hormis deux coupes nationales, puis en 2011 à Qatar Sports Investments (QSI), une filiale du fonds souverain qatarien Qatar Investment Authority (QIA). L'homme d'affaires et ex-tennisman qatarien Nasser Al-Khelaïfi devient alors le président-directeur général du club et lui injecte des moyens financiers très importants qui permettent d'acheter des joueurs parmi les plus chers au monde, tels Neymar et Kylian Mbappé en 2017 ou Lionel Messi en 2021. Le PSG devient alors un club d'une dimension mondiale.
En 2015, le club réalise le premier « quadruplé » en remportant le championnat de Ligue 1, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue et le Trophée des champions, performance rééditée en 2016, 2018 et 2020. Enfin, le Paris Saint-Germain atteint la finale de la Ligue des champions de l'UEFA lors de la saison 2019-2020.
Histoire
Date de fondation
Comme pour d'autres clubs français, il est difficile de ne retenir qu'une seule date de fondation pour le Paris Saint-Germain FC, entre 1904 (année de fondation du Stade saint-germanois) et 1970 (année de sa fusion avec le Paris FC)[Note 3].
L’appellation Paris Saint-Germain Football Club voit le jour en 1970 lors de la fusion entre le Stade saint-germanois, fondé en 1904, et le Paris Football Club, club virtuel (sans équipe ni stade) créé en 1969 dans le but de redonner une équipe professionnelle à la capitale, après la chute du Racing Club de France et du Stade français. Le Stade saint-germanois vient alors de gagner sa promotion en championnat National, deuxième niveau du football en France.
La date de 1970, année de fusion entre le Stade saint-germanois et le Paris FC, est devenue au cours du temps la date retenue par le club comme sa date de fondation[1]. Celle-ci a figuré sur le logo du club de 1996 à 2013, et est reprise par des institutions comme la LFP[2] ou l'UEFA[3].
Néanmoins, si cette fusion a bien officiellement eu lieu en juillet 1970[4], le Paris FC étant affilié à la Fédération française de football depuis le 13 décembre 1969 sous le numéro 24169[5], le fait que le Paris Saint-Germain FC soit un nouveau club est discutable, une fusion n'aboutissant pas nécessairement à la fondation d'un nouveau club.
En effet, comme le précise le Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain de Michel Kollar, le Paris FC n'est alors qu'une « association de personnalités regroupées pour la création d'un grand club de football à Paris »[6]. Bien que l'association soit affiliée à la FFF, elle n'a ni joueur ni terrain. Le Paris Saint-Germain Football Club peut donc difficilement être considéré comme un nouveau club, émanant davantage d'un changement de nom du Stade saint-germanois, qui reçoit l'aide d'un nouvel investisseur[Note 4]. En 1998, Thierry Berthou, supporteur du club et historien de formation, publie un livre intitulé Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998) qui explique notamment pourquoi la date de fondation de 1904 devrait être conservée[7]. Selon lui, « l'arrivée de nouveaux investisseurs ou le changement de nom d'un club ne sont pas des éléments suffisants pour parler de création »[8]. Son travail ne trouve pas écho auprès du club, et il reçoit même des menaces de procès en cas d'« erreur » dans le livre de la part de Daniel Hechter et Francis Borelli, présidents du club de 1974 à 1991[9],[10].
Depuis les années 2000, la date exacte du 12 août 1970 est même avancée par le club, celle-ci étant désormais devenue la date de fondation officielle[1] et a été entérinée par de nombreux supporters. Cette date précise n'a pourtant aucune valeur historique[8]. En effet, celle-ci correspond uniquement à la date d'acceptation du changement de nom de l'association Paris Football Club en Paris Saint-Germain Football Club par la préfecture de police de Paris, ce qui n'a pourtant aucun rapport avec une date de fondation[Note 5]. Auparavant, la date du 27 août était même retenue par le club[réf. à confirmer], celle-ci correspondant à la date de publication au Journal officiel de ce changement de nom[11], mais fut entretemps destituée, car celui-ci avait en fait déjà joué en championnat le 22 août. Néanmoins, la date du 12 août n'a de toute façon pas plus de sens, car le club, qui avait déjà joué en amical sous le nom de Paris Saint-Germain FC les 1er et 8 août, était déjà annoncé sous ce nom en mai 1970 comme qualifié pour disputer le championnat National 1970-1971[12], et surtout que le nom Paris Saint-Germain Football Club était déjà effectif et officiel depuis le Conseil fédéral de la FFF du 3 juillet[4].
Une troisième date de fondation, 1973, a même été proposée jusqu'en 1991 et l'arrivée de Canal+ au sein de la direction du club. Elle correspond à la prise en main du club par le créateur de mode Daniel Hechter, qui revendique le titre de « vrai fondateur » dans son autobiographie[13],[14]. Cette date a, par exemple, été reprise dans L'Équipe du 3 mai 2005[réf. nécessaire], tandis qu'un documentaire censé fêter le 40e anniversaire officiel du club diffusé le 9 mai 2010 par Canal+, qui conserve le « contrôle éditorial »[15], n'évoque pas le débat de la date de fondation et fait débuter son documentaire en 1973[16].
Le Stade saint-germanois (1904-1970)
Le Stade saint-germanois voit le jour le 21 juin 1904, à l'occasion de l'inauguration des installations sportives du Camp des Loges en forêt de Saint-Germain-en-Laye[17]. Le premier président est Félix Boyer[d 1]. Club omnisports doté d'une section football[d 1], il s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). La section football intègre le groupe Ouest du championnat de Paris de 4e série, quatrième et dernier niveau du championnat régional parisien. Pour son premier match officiel, le Stade saint-germanois s'incline à domicile le 16 octobre 1904 face à la Société du Patronage laïque du Ve par huit buts à un[18],[19].
À la suite de la disparition de l'USFSA, le Stade rejoint la Fédération française de football-association (FFFA) en 1921 et doit s'inscrire tout en bas de l'échelle du football parisien. Commence alors une lente ascension vers les sommets de la Ligue de Paris[20]. En 1932, alors que le football professionnel est autorisé en France, le Stade évolue en « Promotion de 1re division », le quatrième niveau régional. Il dispute cette année-là la Coupe de France pour la première fois, dont il atteint les 32es de finale en 1949 et 1951[d 1].
Champion de Paris en 1957[d 1], le Stade se maintient parmi l'élite des clubs amateurs du CFA treize saisons durant, sous la conduite de son entraîneur Roger Quenolle et de son président Henri Patrelle. En point d'orgue, les « Blancs » de Saint-Germain atteignent les quarts de finale de la Coupe de France en 1969, où ils affrontent l'Olympique de Marseille. Le match aller a lieu au Parc des Princes devant 14 760 spectateurs, le retour au stade Vélodrome. La confrontation voit la logique qualification des professionnels marseillais[21]. Troisième de son groupe de CFA en 1969, le Stade réitère la performance l'année suivante. L'ouverture aux équipes amateurs de la Division 2 nationale, dite « open », mise en place cet été-là (dont Patrelle, membre du Conseil fédéral de la FFF, est l'un des instigateurs) offre la promotion aux Sangermanois.
1970-1973 : de la fusion au divorce
Alors que le Stade saint-germanois du président Henri Patrelle s'apprête à obtenir sa promotion en Division 2 en 1970[12], un projet de relance du football de haut niveau à Paris tourne en rond depuis plus de dix-huit mois. Le Paris Football Club, créé en 1969 à la suite d'une étude du Conseil fédéral de la Fédération française de football, est resté un club virtuel toute la saison précédente. À quelques semaines de la reprise en 1970, le Paris FC n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni inscription en championnat. Ce PFC avait en partie été financé par une collecte populaire et un échec signifierait le remboursement des donateurs. De plus, la FFF qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade français et du CA Paris, envisage mal un échec[22].
Après le refus du CS Sedan Ardennes, seul club de Division 1 à proximité, de fusionner, et le refus de la Ligue d'accepter le club directement en D1, les promoteurs du PFC se tournent vers la 2e division. Pressé par le temps, l'idée de fusionner avec le Stade saint-germanois s'impose. Le , l'assemblée des associés du PFC vote pour la fusion avec Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion du Stade saint-germanois. Le « Paris Saint-Germain » est clairement noté comme qualifié du groupe Nord avec Creil et Cambrai[23]. Le protocole de fusion entre le Stade saint-germanois et le Paris FC est paraphé le 10 juin. Le 26 juin, un Conseil d'administration extraordinaire entérine la fusion du Stade saint-germanois et du Paris FC et la rend effective : le Paris Saint-Germain Football Club est né. Pierre-Étienne Guyot, ancien vice-président du Racing Club de France et partie prenante du projet Paris FC, en est le premier président.
La direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents : Guy Crescent (venu du Paris FC) et surtout Henri Patrelle, le président historique du Stade saint-germanois, nommé président de la Commission sportive qui gère le football. Patrelle garde ainsi la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Le premier international français à rejoindre le club est Jean-Claude Bras[24], qui évolue au Royal Football Club de Liège en Belgique. Jean Djorkaeff, capitaine de l'équipe de France, rejoint le club dès le 22 juin, précédant de quelques jours son coéquipier de Marseille Jean-Pierre Destrumelle. Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain FC » est une rencontre amicale de pré-saison face à Quevilly. Les Normands s'imposent 1-2 le 1er août au Stade Jean-Bouin[25]. Le 23 août, le Paris SG dispute son premier match officiel pour le compte de la première journée du championnat de France de Division 2, appelé alors « National » : les Parisiens ramènent un match nul de Poitiers (1-1). Le 27 août est publié au Journal officiel l'acte de constitution du PSG[Note 6]. Dans les années 2010, le club retient le 12 août 1970, date d'enregistrement par le Journal officiel du changement de nom de l'association Paris FC, comme la date de fondation du club[26].
Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré champion de France de D2 le après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971. Malgré ce succès sportif, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du nouveau PSG, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris[27], le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard[28] ». Menacé dans son existence, le PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris FC, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve l'identité « Paris Saint-Germain ». Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans[29].
1973-1978 : l'ère Hechter, retour et maintien dans l'élite
Profitant du refus de montée de l'US Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu en D2 dès 1973. Pour pouvoir rester en seconde division, le PSG doit trouver rapidement des investisseurs extérieurs afin de financer d'importants travaux pour mettre en norme son stade au Camp des Loges. Daniel Hechter et ses amis, Francis Borelli, l'acteur Jean-Paul Belmondo, Guy Bossant, Charles Talar et Jacques Bloch, font leur entrée en scène. Ces nouveaux dirigeants issus du show-business seront surnommés quelques mois plus tard par la presse « Le gang des chemises roses »[30]. Le partenariat entre Henri Patrelle et Daniel Hechter ne dure pas même un an. Il avait débuté le 15 juin 1973 avec la signature d'un protocole entre le PSG et Daniel Hechter. Afin d'éviter une nouvelle affaire semblable à celle du PFC, le nom (Paris Saint-Germain Football Club) et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées par contrat. Ce protocole est signé sur papier à en-tête du club où figure déjà le logo « tour Eiffel », en usage dès la saison 1972-1973. Le siège social du club est transféré à Saint-Germain-en-Laye. Patrelle conserve son titre et sa qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter, président du comité de gestion, joue un rôle majeur au club. Un conflit s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier du PSG. De même, sur le banc, Robert Vicot, officiellement entraîneur, doit souvent s'effacer devant Just Fontaine, officiellement directeur technique.
Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu en D1 en juin 1974 à l'issue d'un match de barrage face à Valenciennes. Lors de ce match, Just Fontaine fera un arrêt cardiaque sans gravité à la suite de la victoire du club. Ironie du sort, le Paris FC chute en D2 dans le même temps. C'est au lendemain de cette promotion que Daniel Hechter devient officiellement président du club, poste jusque-là toujours occupé par Patrelle qui devient intendant de l'équipe de France A jusqu'en 1979.
En faisant son retour parmi l'élite, le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Les saisons suivantes, le club parisien parvient à se maintenir dans l'élite et à s'y ancrer. Parmi les joueurs de l'époque, on trouve Jean-Pierre Dogliani, Mustapha Dahleb, François M'Pelé et parmi les entraîneurs, Vélibor Vasovic et Jean-Michel Larqué. Daniel Hechter lui-même dessine le maillot « historique » du club[31]. L'inauguration du centre de formation au camp des Loges a lieu le 4 novembre 1975, Pierre Alonzo en prend la direction. Le Tournoi de Paris retrouve également vie en 1975 et sera disputé jusqu'en 1993.
La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Malgré le fait qu'il a toujours clamé son innocence et dénoncé un complot contre lui, Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978, et est interdit à vie de gestion de clubs de football, à la suite du scandale de la double billetterie du Parc des Princes[32]. Une partie du produit de la vente de billets était versée aux joueurs afin de leur offrir un complément de revenus plutôt que de le faire rentrer dans les caisses du club[33].
1978-1991 : l'ère Borelli, premiers trophées majeurs et premières aventures européennes
Francis Borelli, vice-président du club et dirigeant depuis 1973 auprès de Daniel Hechter (qui est devenu interdit de gestion), prend la présidence pour treize saisons et demi. Sous sa conduite, le Paris Saint-Germain remporte ses premiers trophées majeurs : deux coupes de France. La première en 1982 après une finale épique disputée face à Saint-Étienne, alors emmené par Michel Platini, qui joue là son dernier match pour un club français. Le PSG l'emporte 6 à 5 aux tirs au but après un match nul 2 buts partout, Nabatingue Toko et Dominique Rocheteau inscrivant les buts parisiens, Platini deux buts pour les Verts. En 1983, Paris conserve son titre en l'emportant face au nouveau champion de France, Nantes (victoire 3 à 2).
Le club de la capitale vit sa première épopée européenne en 1982-1983 qui se finit en quart de finale contre l'équipe belge de Waterschei. Ce PSG-Waterschei en Coupe des coupes est considéré comme le premier grand rendez-vous européen du PSG. Le PSG, vainqueur 2-0 à l'aller à domicile, part favori pour la qualification. C'est, en effet, lors de cette confrontation contre le vainqueur de la Coupe de Belgique que le record d'affluence au Parc des Princes reste le plus élevé avec 49 575 spectateurs. Mais lors du match retour, les Belges gagnent 3 à 0 après prolongation et se qualifient.
La saison suivante, le PSG se qualifie une nouvelle fois pour la Coupe des coupes et se fait encore éliminer de justesse, cette fois-ci en huitième de finale par la Juventus de Platini (2-2 à domicile et 0-0 à l'extérieur).
Lors de la saison 1984-1985, le PSG vit une saison moyenne avec une modeste 13e place en championnat, une finale de Coupe de France perdue contre l'AS Monaco et une élimination au 2e tour de la Coupe UEFA contre les Hongrois de Videoton. Gérard Houllier remplace alors l'entraîneur Georges Peyroche dès la saison suivante et le PSG accède au titre de champion de France lors de la saison 1985-1986 pour la première fois de son histoire. La formation de la capitale, s'appuyant sur une colonne vertébrale constituée par le gardien Joël Bats, le milieu de terrain défensif Luis Fernandez (devenu capitaine à la place de Dominique Bathenay), le meneur de jeu Safet Sušić et l'attaquant Dominique Rocheteau, reste invaincue pendant 27 journées et s'impose finalement avec trois points d'avance sur son dauphin, le FC Nantes. Les deux saisons suivantes, marquées par le départ de cadres historiques (Luis Fernandez en 1986 puis Dominique Rocheteau en 1987), sont plus délicates (7e puis 15e place en championnat) avec une élimination en Coupe des clubs champions dès le premier tour de la compétition contre le FC Vítkovice, modeste club tchécoslovaque. Le PSG participait à cette compétition pour la première fois de son histoire.
En 1988, Tomislav Ivić devient entraîneur du PSG. Il y obtient d'abord de bons résultats, le club parisien terminant à la deuxième place du championnat, à trois points de l'Olympique de Marseille. La saison suivante est plus décevante : les Parisiens sont éliminés rapidement en Coupe UEFA par la Juventus, et avec 14 défaites terminent à la cinquième place de D1.
Résistant à l'assaut du Matra qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG sa position de numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de gestion à l'ancienne se trouvent à bout de souffle à l'attaque des années 1990.
La présidence Denisot : le PSG, un grand club européen (1991-1998)
Inquiet des difficultés financières du club, le Maire de Paris, Jacques Chirac, souhaite qu'un repreneur soit trouvé, idéalement par un média français. Il charge Bernard Brochand de sonder les différents patrons de presse[34]. Un accord est trouvé avec Canal+ qui investit en 1991 dans le PSG à hauteur de 39,8% des actions de la Société Anonyme à Objet Sportif (SAOS) nouvellement créée. Michel Denisot devient vice-président délégué du club[35], Pierre Lescure président de la SAOS, et Bernard Brochand président de l'Association Paris Saint-Germain. Le diffuseur du championnat souhaite relancer son intérêt en opposant un adversaire à l'Olympique de Marseille. Le recrutement d'Artur Jorge comme entraîneur et de plusieurs joueurs majeurs (Paul Le Guen, Valdo, Ricardo, David Ginola ou Laurent Fournier) permet à Paris de finir sur le podium (3e).
La saison suivante, Alain Roche, Vincent Guérin, Bernard Lama et George Weah renforcent davantage l'effectif. Après une première partie de saison en tête, Paris s'incline et termine deuxième. Le club parisien s'offre également une Coupe de France face à Nantes (3-0), et un beau parcours en Coupe UEFA en éliminant successivement Naples, Anderlecht puis le Real Madrid à la suite d'un match de légende en quart de finale (4-1). Le PSG sera ensuite éliminé par la Juventus Turin en demi-finale.
En 1993-1994, Michel Denisot est promu président-délégué tandis que le Brésilien Raí renforce encore l'effectif, même si son adaptation est difficile. Paris s'installe en tête en octobre et ne la lâchera plus. Le PSG est de nouveau champion de France 8 ans après et atteindra les demi-finales de la Coupe des Coupes, éliminé par Arsenal après avoir sorti, pour la deuxième fois consécutive, le Real Madrid au tour précédent.
La saison suivante voit Luis Fernandez remplacer Artur Jorge. Paris ne peut faire mieux que 3e en championnat, mais il s'offre une nouvelle Coupe de France, ainsi que la première Coupe de la Ligue, et accède pour la première fois de son histoire à une demi-finale de Ligue des champions (face à l'AC Milan)[36], en ayant éliminé le FC Barcelone de Johan Cruyff en quart de finale et réalisé un bilan parfait dans un groupe très difficile (6 victoires sur 6 face au Bayern Munich, FK Spartak Moscou et Dynamo Kiev).
L'été 1995 est celui du changement : plusieurs joueurs majeurs quittent le club (Weah, Ginola, Valdo, Ricardo), alors que Patrice Loko, Bruno Ngotty ou Youri Djorkaeff arrivent. La saison démarre sur les chapeaux de roue, Paris est très largement en tête du championnat. Mais le début de l'année 1996 est difficile et le PSG voit Auxerre fondre sur lui. Denisot fait appel à Yannick Noah pour remobiliser l'effectif. Paris s'inclinera en championnat (il finira 2e) mais remporte la Coupe des coupes face au Rapid Vienne, en éliminant notamment Parme (en quart de finale) puis La Corogne (en demi). Il est le second club français à gagner une Coupe d'Europe.
Durant l'été 1996, Luis Fernandez cède sa place à Ricardo Gomes, tandis que les premiers effets de l'Arrêt Bosman se font sentir sur le recrutement (notamment avec le départ de Djorkaeff) malgré la venue du Brésilien Leonardo. Après une nouvelle première partie de saison en tête, le club parisien s'incline face à Monaco et termine deuxième. De plus, malgré une qualification face au Liverpool FC en demi-finale, il s'incline en finale de la Coupe des Coupes face à Barcelone. Enfin, Bernard Lama est contrôlé positif au cannabis et doit quitter le club. À la fin de la saison, Canal+ passe de 39,8 à 56,8 % au capital du club et devient donc majoritaire.
Durant l'été 1997, Paris recrute Christophe Revault, Éric Rabésandratana, Marco Simone et Florian Maurice. À la suite d'une erreur administrative (Laurent Fournier fut aligné alors qu'il était suspendu), le club frise l'élimination aux préliminaires de la Ligue des champions contre le Steaua Bucarest, mais se rattrape au retour (5-0) après une défaite sur tapis vert (3-0). Après le match retour, Leonardo quitte déjà le PSG pour rejoindre l'AC Milan. La saison débute bien, mais l'équipe connaît une période difficile à l'automne à la suite d'une mauvaise passe de Revault. Le Paris Saint-Germain est éliminé en phase de groupe de la C1 à la différence de buts et voit le podium s'éloigner en championnat. Le sourire reviendra avec les succès en finale des Coupes de la Ligue et de France, mais Paris termine 8e en championnat.
Déclin (1998-2006)
Denisot passe la main et c'est Charles Biétry, l'autre candidat au poste en 1991, qui le remplace. Biétry décide de faire table rase du passé et une grande partie de l'effectif (dont Rai, Fournier, Le Guen, Guérin et Roche) quitte le club. Ils sont remplacés par Jay-Jay Okocha, Yann Lachuer, Christian Wörns ou encore Bernard Lama, de retour au club. Ricardo, lui aussi, quitte le club, et Alain Giresse est finalement choisi pour le remplacer. Mais très vite, la mayonnaise ne prend pas, l'équipe est en milieu de tableau en championnat et subit une élimination prématurée en Coupe d'Europe face au Maccabi Haïfa. Face à ces résultats, Giresse est démis de ses fonctions et il est remplacé par Artur Jorge, que Biétry n'avait pas manqué de critiquer précédemment. Malgré tout, les résultats ne s'améliorent pas et Jorge critique ouvertement l'effectif. Biétry en tire les conséquences et démissionne, il est remplacé par Laurent Perpère. La saison est gâchée, Perpère prépare la suite et remplace Jorge par Philippe Bergeroo. Le PSG termine 9e.
Après cette saison épouvantable, l'été 1999 sert à faire le ménage dans l'effectif. Plusieurs joueurs arrivés un an auparavant quittent le club, qui recrute Ali Benarbia, Laurent Robert, ou Christian. Le capitaine Marco Simone rejoint l'AS Monaco, son départ avait été entériné depuis de nombreux mois à cause de ses mauvaises relations avec Charles Biétry. Le PSG réalise un exercice 1999-2000 convaincant, il reste sur le podium la majeure partie de la saison et termine deuxième. Seule ombre au tableau, la défaite en finale de la Coupe de la Ligue, face au FC Gueugnon.
La saison suivante, Paris est extrêmement ambitieux et dépense plusieurs centaines de millions de francs pour recruter Nicolas Anelka, Peter Luccin et Stéphane Dalmat dans le cadre du projet "PSG Banlieue" de son actionnaire Canal+. Le PSG signe également le jeune Bernard Mendy, Lionel Letizi arrive pour remplacer numériquement Bernard Lama et concurrencer Dominique Casagrande, de même que Frédéric Déhu qui conclut ce mercato estival pour devenir le patron du secteur défensif parisien. L'objectif est le titre de champion de France et un bon parcours en Ligue des champions. Si l'équipe est convaincante à domicile, elle souffre à l'extérieur, ce qui l'empêche de dominer. À partir de novembre, les résultats plongent, et Paris passe de la tête au milieu de tableau en quelques semaines. Après une lourde défaite à Sedan (5-1), Bergeroo est renvoyé et est remplacé par Luis Fernandez de retour au PSG afin de sortir le club de cette mauvaise passe. Ce dernier fait venir à Paris des joueurs du championnat espagnol (Mauricio Pochettino, Mikel Arteta et Enrique de Lucas), obtient le retour de Didier Domi et échange Dalmat avec Vampeta. Il se débarrasse également de Grégory Paisley et de Talal El Karkouri. Mais les résultats ne s'améliorent pas. Paris perd en Coupe d'Europe face à La Corogne (4-3) après avoir mené 3-0, ce qui élimine le PSG au stade de la deuxième phase de groupes. Le match face à Galatasaray est marqué par de graves incidents dans les tribunes. Paris termine 9e, mais voit la pépite brésilienne Ronaldinho débarquer.
Alors que Canal+ devient propriétaire de 90,8 % du PSG à l'été 2001, le club dépense encore beaucoup d'argent pour faire venir José Aloisio, Gabriel Heinze, Cristóbal, Reinaldo ou bien encore Hugo Leal. Toujours dans le sens des arrivées, Francis Llacer revient au PSG et Talal El Karkouri, de retour de prêt, est conservé dans l'effectif parisien. Dominique Casagrande est échangé avec Jérôme Alonzo. Dans le même temps, de nombreux joueurs importants les saisons précédentes quittent le club. Il s'agit de Madar, Okpara, Benarbia, Yanovski, Algerino, Rabésandratana, Christian et Laurent Robert. Distin, Luccin et Vampeta sont considérés comme des échecs et sont tous les trois poussés vers la sortie moins d'un an après leur arrivée. Malgré cette débauche de moyens et un succès en Coupe Intertoto en août, les résultats ne sont pas extraordinaires. En Coupe UEFA, Paris est éliminé dès les seizièmes de finale aux tirs au but face aux Rangers, et en championnat, le PSG ne parvient pas à monter sur le podium. Anelka, très décevant cette saison et dont les relations avec l'entraîneur sont tendues, est prêté en Angleterre au mercato hivernal et sera bradé l'été suivant. Il est numériquement remplacé par Bartholomew Ogbeche que Fernandez a lancé en professionnel en septembre. Fabrice Fiorèse arrive, de même que Jérôme Leroy qui signe son retour. Reinaldo retourne au Brésil en prêt, Aliou Cissé est vendu et le titi Pierre Ducrocq part en prêt après de nombreuses années de bons et loyaux services. Finalement, Paris n'accède à la 3e place qu'une seule fois (à l'issue de la 31e journée) et termine 4e, ne se qualifiant donc pas pour la Ligue des champions.
La saison 2002-2003 est marquée par une austérité lors du mercato. Des joueurs comme Jay-Jay Okocha ou Mikel Arteta ne sont pas remplacés. Paris parvient à prendre la tête fin octobre, mais ce sera son seul éclat de la saison. En Coupe UEFA, le PSG est à nouveau éliminé au stade des seizièmes de finale, cette fois-ci face au modeste club portugais du Boavista. En championnat, le club parisien plonge en milieu de tableau, Ronaldinho est laissé sur le banc, Luis Fernandez sauve sa tête en prenant les supporters à témoin. Alex Nyarko, arrivé à l'été 2002, fait une dépression et casse son prêt en février. Finalement, Paris finira 11e et s'incline en finale de la Coupe de France face à Auxerre.
Face au bilan sportif et financier désastreux (65 millions d'euros de déficit pour la saison 2002-2003[37]), Canal+ débarque Perpère et Fernandez, et nomme les deux hommes phares du succès lillois, Francis Graille président, Vahid Halilhodžić entraineur. Graille est chargé de remettre de l'ordre dans les finances, Halilhodzic doit remettre l'équipe sur le droit chemin. Mauricio Pochettino, bien que titulaire indiscutable et capitaine de l'équipe, ne fait pas partie des plans du nouvel entraîneur et est libéré de son contrat, Ronaldinho est cédé à Barcelone, tandis que Pauleta devient le buteur du PSG. Modeste M'Bami et Branko Bošković intègrent également l'effectif, José-Karl Pierre-Fanfan et Juan Pablo Sorín arrivent en prêt. Le début de saison est difficile, Jérôme Leroy quitte le club. Mais Halilhodžić parvient à trouver la bonne formule et Paris s'installe sur le podium. Danijel Ljuboja arrive en prêt avec option d'achat lors du mercato hivernal pour renforcer le secteur offensif. Le PSG restera jusqu'au bout dans le top 3 de la Ligue 1 (saison finalement bouclée à la 2e place) et remporte son premier titre en 6 ans, avec la Coupe de France. Mais la fin de saison est gâchée par le départ du capitaine Frédéric Déhu à Marseille.
Après le départ de Déhu, Heinze, Sorin puis Fiorèse suivent. Paris dépense tout son budget recrutement avec Jérôme Rothen, Fabrice Pancrate, Sylvain Armand et Mario Yepes. Mais l'équipe n'est pas complète et le début de saison 2004-2005 est désastreux, Paris s'embourbe au milieu de tableau en championnat et termine dernier de son groupe de Ligue des champions (composé de Chelsea, de Porto, vainqueur de la précédente édition, et du CSKA Moscou, futur vainqueur de la Coupe UEFA cette saison là). Halilhodzic croit trouver en Sergueï Semak le joueur manquant à l'effectif, mais rien ne s'arrange et Graille décide de se séparer de son collaborateur. Il nomme Laurent Fournier pour finir la saison. Sous son commandement, les résultats s'améliorent légèrement et le club termine 9e. À la fin de la saison, Canal+ écarte Graille au profit de Pierre Blayau, puis rachète les dernières parts d'Alain Cayzac et devient propriétaire à 100 %.
En 2005-2006, l'effectif est renforcé par les arrivées de Bonaventure Kalou, Vikash Dhorasoo ou David Rozehnal tandis que Lorik Cana, bien que formé au club, part chez l’ennemi juré (l'Olympique de Marseille). L'équipe a fière allure sur le papier et son début de saison est intéressant. Mais le président est insatisfait et lors de la trêve hivernale, il renvoie Fournier au profit de Guy Lacombe alors que le PSG n'est qu'à un seul point de la deuxième place malgré sa position de 6e. C'est à ce moment que les résultats du club décrochent à nouveau, le PSG finira 9e. Néanmoins, Paris remporte une nouvelle Coupe de France face à Marseille (2-1).
2006-2011 : l'ère Colony Capital, un échec
En juin 2006, Canal+ revend le club à un fonds d'investissement américain (Colony Capital), une société d'investissements française (Butler Capital Partners) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Les trois entités détiennent chacune un tiers du capital. Alain Cayzac est nommé président du club le 20 juin 2006[38].
Malgré le changement de propriétaire et de direction, priorité est donnée à la stabilité : Guy Lacombe demeure l'entraîneur du club, Alain Roche reste recruteur, Raí revient en tant qu'ambassadeur du club en Amérique du Sud, et l'effectif ne connait pas de bouleversement majeur : Lionel Letizi arrive en fin de contrat et quitte le club, Modeste M'Bami est vendu à l'Olympique de Marseille tandis que Pierre-Alain Frau, David Hellebuyck, Sammy Traoré, Mickaël Landreau et Amara Diané renforcent l'effectif et Pauleta prolonge. Malgré cette stabilité, le début de saison est difficile, Paris ne parvient même pas à passer dans la première moitié du tableau. Vikash Dhorasoo est renvoyé en octobre après avoir accusé l’entraîneur de mentir. Le pire est atteint en novembre avec une lourde défaite en Coupe UEFA au Parc face à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4), puis la mort par balle d'un ultra parisien par un policier après le match. Début janvier 2007, Guy Lacombe est limogé et Paul Le Guen le remplace. L'espoir est important à la suite des excellents résultats du Breton à Lyon. Malgré une descente dans la zone de relégation en mars, les résultats s'améliorent sensiblement, Paris parvient jusqu'aux huitièmes de finale de Coupe UEFA et termine sa saison à la 15e place en championnat.
La saison suivante doit marquer le retour de Paris en haut du classement. La stabilité est toujours de mise, mais certains ajustements espèrent être faits avec les arrivées de Jérémy Clément, Grégory Bourillon, Didier Digard, Marcos Ceará et Zoumana Camara, tandis que du côté des départs on retrouve David Hellebuyck, David Rozehnal, Bonaventure Kalou et Édouard Cissé. Mais à nouveau, le PSG reste dans la seconde moitié du classement. En cause, d'excellents résultats à l'extérieur, mais une incapacité à gagner à domicile, c'est le « syndrome du Parc ». Pour provoquer un électrochoc, Le Guen titularise les jeunes à Valenciennes. Mais sans résultat majeur, il revient à l'équipe-type rapidement. En décembre, Paris bascule dans la zone de relégation. Le 10 janvier, Butler Capital Partners est poussé vers la sortie par Colony Capital qui rachète 29,16 des 33,33% des parts du club détenues par la société d'investissements française, faisant du fonds d'investissement américain l'actionnaire majoritaire du club. La victoire au Parc face à Lens 3 jours plus tard met fin au « syndrome du Parc » et fait sortir Paris de la zone de relégation. À la fin du mercato hivernal, deux brésiliens, Éverton Santos et Willamis Souza, arrivent. Mais c'est un flop complet et Paris redescend dans la zone de relégation au printemps. Une éclaircie apparaît avec le succès en Coupe de la Ligue face à Lens (2-1), mais une banderole parisienne destinée aux Lensois fait scandale. Un mois plus tard, Paris perd lourdement à Caen (3-0). Face à une situation désespérée, Michel Moulin est imposé comme conseiller sportif à Alain Cayzac qui préfère démissionner le 21 avril, remplacé jusqu'à la fin de la saison par Simon Tahar. Il faudra attendre la dernière journée et une victoire inespérée à Sochaux (2-1) pour que Paris se maintienne en Ligue 1. En Coupe de France, le club se hisse tout de même en finale, mais s'inclinera face à Lyon (1-0).
Pour remplacer Alain Cayzac, c'est Charles Villeneuve (ancien directeur des sports de TF1) qui est nommé président. Celui-ci maintien Paul Le Guen à son poste. Durant l'intersaison 2008, la formation parisienne est profondément modifiée : Mario Yepes, Jérôme Alonzo et Pauleta arrivent en fin de contrat, tandis que Bernard Mendy, Amara Diané, Didier Digard, et David N'Gog sont vendus. Éverton Santos et Willamis Souza sont pour leur part prêtés à des clubs brésiliens. Du côté des arrivées, les anciens internationaux français Claude Makélélé et Ludovic Giuly, en fin de carrières, sont recrutés pour encadrer le groupe. Mateja Kežman, Guillaume Hoarau, et Stéphane Sessègnon sont également intégrés dans l'équipe. En dépit d'un début hésitant, la première partie de saison est finalement réussie. Le PSG parvient notamment à battre les trois premiers du championnat 2007-2008 : Lyon, Bordeaux et Marseille. Paris finit ainsi quatrième à la trêve hivernale. Cependant, une mini-crise survient : le , Charles Villeneuve est forcé de démissionner, à la suite de l'envoi aux actionnaires d'une lettre critiquant la direction supérieure du club (cette lettre ayant été immédiatement diffusée dans la presse). Sébastien Bazin, Directeur Général de la branche européenne de Colony Capital, actionnaire majoritaire, prend alors la présidence provisoire. Ce changement de gouvernance n'a pas d'effets néfastes immédiats concernant les résultats du club ; avant la rencontre face à Marseille le 15 mars, Paris enchaine ainsi six victoires et un nul en huit matchs, et possède l'occasion de se substituer à Lyon en tête du championnat, mais le PSG s'incline. En Coupe UEFA, Paris parvient à sortir de la phase de groupe à la suite d'un match épique contre le FC Twente et se hisse jusqu'aux quarts de finale de la compétition face au Dynamo Kiev (défaite 3-0 en Ukraine après un nul 0-0 au Parc des Princes) après avoir éliminé le VfL Wolfsbourg puis le SC Braga. La direction du club annonce par la suite que Paul Le Guen ne sera pas reconduit pour la saison prochaine, en raison d'une mésentente de l'entraineur parisien avec une partie du staff technique. Dès lors, Paris enchaine les mauvais résultats jusqu'à la dernière journée. Le PSG finit sixième, laissant échapper une qualification pour la Ligue des champions, et finalement pour la Ligue Europa.
Les dirigeants choisissent l'ancien parisien Antoine Kombouaré pour remplacer Le Guen. En parallèle, Colony Capital rachète les parts de Morgan Stanley le 30 juin 2009. L'équipe subit peu de changement lors du mercato, avec seulement les arrivées de Mevlüt Erdinç, Grégory Coupet et Christophe Jallet, et les départs de Mickaël Landreau et Fabrice Pancrate, tandis que Mateja Kežman et Jérôme Rothen partent en prêt. Le début de saison est excellent, et Paris pointe en tête (ex aequo) avec Bordeaux et Lyon fin août. En septembre, Robin Leproux (Directeur général de RTL entre 2001 et 2005) remplace Sébastien Bazin à la tête du club. La faiblesse du banc parisien le fait reculer dès l'automne en milieu de tableau et l'absence durant une grande partie de la saison de son tandem en attaque Hoarau-Erding l'empêche de briller en championnat. En février 2010, lors du match PSG-OM, un supporter parisien membre du Kop of Boulogne est assassiné par des membres du Virage Auteuil lors d'une rixe entre les deux tribunes aux abords du Parc des Princes. La réaction des pouvoirs publics est quasiment immédiate et entraîne la dissolution par décret des principaux groupes ultras d'Auteuil et de la Tribune G, et de la plupart des principaux groupes hooligans de Boulogne. Paris terminera cette saison à la 13e place. Toutefois, le club remporte une nouvelle Coupe de France face à Monaco.
Malgré la décevante 13e place de la saison passée, Leproux, Kombouaré et Roche demeurent en place pour la saison 2010-2011. Le club se renforce avec les arrivées de Mathieu Bodmer, Siaka Tiéné et Luis Nenê, alors que Mateja Kežman et Jérôme Rothen quittent définitivement le club. Du côté des supporters, cette saison voit le lancement d'un plan de sécurité, le "plan Tous PSG" (aussi surnommé "plan Leproux"), qui instaure le placement aléatoire en virages et certains quarts de virage ainsi que la suppression des abonnements dans ces tribunes. Si cela a fait disparaître toute trace de violence aux abords du stade, cela a aussi entraîné une forte baisse de la fréquentation du Parc des Princes et a fait fuir les fans les plus fervents du club. Après un début de saison intéressant, Paris se stabilise dans le haut du classement à partir de novembre, en particulier grâce aux performances éblouissantes de Nenê, qui reçoit le Trophée UNFP du joueur du mois de décembre 2010. Le départ agité de Stéphane Sessègnon lors du mercato hivernal ne perturbe pas la bonne marche du club. Le PSG chute en huitième de finale de Ligue Europa, face au Benfica Lisbonne, mais reste en course pour une qualification en C1. Toutefois, Paris termine seulement 4e du championnat et ne se qualifie pas pour la Ligue des champions. En Coupe de France, le club atteint de nouveau la finale, mais s'incline face à Lille (1-0), qui réalisera cette année-là le doublé coupe-championnat. A nouveau, le club perd beaucoup d'argent et accuse 20 millions d'euros de déficit pour l'exercice 2010-2011.
Débuts du projet animés (2011-2013)
Le 30 juin 2011, le fonds souverain Qatar Investment Authority rachète 70 % des parts du club via sa filiale Qatar Sports Investments (QSI)[39]. Alors que Sammy Traoré, Grégory Coupet et Claude Makélélé prennent leur retraite et que Ludovic Giuly et Jérémy Clément partent respectivement à l'AS Monaco et à l'AS Saint-Étienne, Colony Capital signe les arrivées de Nicolas Douchez et Kevin Gameiro avant de passer la main aux Qatariens. Les dirigeants de QSI, par l'intermédiaire de Nasser Al-Khelaïfi, futur président du club, fixent des objectifs ambitieux et apportent des moyens financiers considérables : cent millions d'euros pour recruter des joueurs pendant l'été 2011. QSI souhaite remporter le championnat de France, les coupes nationales ainsi que la Ligue des champions à long terme[40],[41].
Les propriétaires qataris suppriment le poste de Robin Leproux et nomment Leonardo, ancien joueur parisien, comme directeur sportif. Jean-Claude Blanc prend ses fonctions quelque temps plus tard en tant que directeur général. Leonardo fait venir plusieurs joueurs du championnat italien tels que Jérémy Ménez, Mohamed Sissoko et Salvatore Sirigu. Des joueurs de Ligue 1 rejoignent aussi Paris comme Blaise Matuidi et Milan Biševac. Le président Al-Khelaïfi évoque aussi une construction à long terme, veut miser sur de jeunes joueurs talentueux et déclare à plusieurs reprises « être à la recherche du nouveau Messi »[42]. Il pense d'abord l'avoir trouvé en Javier Pastore[43] qui signe pour 42 millions d'euros, ce qui constitue un record en France[44]. Sur le plan sportif, le club de la capitale est champion d'automne[45]. Des échos favorables proviennent de la presse[46], le nombre moyen de spectateurs par match augmente[47] et le club met en œuvre une stratégie « d'internationalisation »[48]. Cependant, quelques contre-performances viennent noircir le tableau : l'élimination du PSG en Ligue Europa dès la phase de groupe, alors que celui-ci était jugé abordable, et l'élimination lors du premier tour de la Coupe de la Ligue face au Dijon FCO (3-2). Le , pendant la trêve hivernale, l'Italien Carlo Ancelotti, double vainqueur de la Ligue des champions, devient le nouvel entraîneur du club[49] en remplacement d'Antoine Kombouaré. Trois nouvelles recrues renommées rejoignent le PSG pendant le mercato hivernal : Maxwell, Thiago Motta et Alex. En parallèle, QSI rachète les 30 % restants à Colony Capital et Butler Capital Partners le et devient donc propriétaire du PSG à 100 %[50]. Finalement, le Paris Saint-Germain termine deuxième du championnat derrière le surprenant Montpellier.
Durant l'intersaison 2012, le PSG est l'un des clubs les plus actifs du marché des transferts. Quatre joueurs sont recrutés en Italie : l'attaquant argentin du SSC Naples Ezequiel Lavezzi arrive contre 30 millions d'euros[51], le jeune Marco Verratti, désigné comme le « nouveau Pirlo » par la presse italienne, est recruté pour 12 millions depuis Pescara[52]. Enfin, les deux joueurs les mieux rémunérés du Milan AC sont accueillis : l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimović, pour un montant de 21 millions d'euros et un salaire record estimé à 14 millions d'euros net annuel[53], et le défenseur brésilien Thiago Silva, égalant le montant record en France de 42 millions d'euros[54]. À la suite des départs de Marcos Ceará puis de Milan Biševac, le PSG recrute l'international néerlandais de l'Ajax Amsterdam Gregory van der Wiel[55]. Le PSG signe également le jeune prodige brésilien Lucas Moura pour 40 millions d'euros, mais il rejoindra la capitale seulement en janvier[56]. Lors du mercato hivernal, le club recrute David Beckham pour six mois[57],[58], Nenê et Guillaume Hoarau sont, eux, respectivement transférés à Al-Gharafa et au Dalian Aerbin et Peguy Luyindula résilie son contrat pour partir au Red Bulls de New York[59],[60]. Le est une nouvelle date charnière : l'équipe parvient à se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions, performance qui n'avait pas été réalisée depuis 1995[61]. Cependant, le FC Barcelone élimine le club parisien aux buts à l'extérieur à l'issue de deux matchs nuls[62]. Le , pour la troisième fois de son histoire après les titres de 1986 et 1994, l'équipe remporte le championnat avec une victoire (0-1) contre l'OL : l'objectif premier des Qataris est rempli. L'intersaison est rendue compliquée par les atermoiements autour du départ de l'entraîneur Carlo Ancelotti, finalement parti au Real Madrid. Peu de temps après, Leonardo annonce sa démission, à la suite d'une suspension de 14 mois notifiée par la Fédération Française de Football, conséquence de l'« affaire du coup d'épaule » dans les couloirs du Parc des Princes auprès de l'arbitre Alexandre Castro après le match contre Valenciennes[63].
Affirmation sur la scène nationale (2013-2016)
Pour remplacer Carlo Ancelotti au poste d'entraîneur, le Paris Saint-Germain signe le 25 juin 2013 l'ancien sélectionneur français Laurent Blanc[64]. Plus tard, le club recrute l'attaquant uruguayen Edinson Cavani contre une indemnité de 64,5 millions d'euros, un nouveau record en France[65] devançant celui de Javier Pastore, deux ans auparavant. L'ambition des dirigeants parisiens est de l'associer à Zlatan Ibrahimović afin de créer l'un des meilleurs duos d'attaquants en Europe. Le très prometteur défenseur brésilien Marquinhos signe également au PSG pour la somme de 31,4 millions d'euros. Enfin, le club voit le départ de plusieurs joueurs de la période Colony Capital : il s'agit de Sylvain Armand, présent depuis 2004 avec près de 400 apparitions, de Mathieu Bodmer, de Siaka Tiéné et enfin de l'ancien capitaine Mamadou Sakho transféré pour 19 millions d'euros au Liverpool FC[66]. Certains joueurs arrivés lors du premier mercato de l'ère qatari quittent, eux aussi, le club : Kevin Gameiro, Mohamed Sissoko et Diego Lugano. Le club domine de nouveau le championnat et son groupe de Ligue des champions en première partie de saison. Éliminés prématurément de la Coupe de France par le Montpellier HSC, les Parisiens sont battus sur le fil au stade des quarts de finale de la Ligue des champions par Chelsea FC, puis remportent la Coupe de la Ligue face à l'Olympique lyonnais (2-1)[67]. Le , le Paris Saint-Germain obtient son quatrième titre de champion de France et son deuxième consécutif avec un total de 89 points, un nouveau record, qui sera battu par la formation parisienne deux ans plus tard[68].
Pendant l'intersaison et la période des transferts, le PSG sera l'une des cibles du fair-play financier organisé par l'UEFA. En conséquence, le club voit son budget de transferts réduit à 60 millions d'euros et sa masse salariale encadrée[69]. Cependant, le PSG fait un nouveau « gros coup » sur le marché des transferts : le défenseur brésilien David Luiz rejoint le club de la capitale pour un montant de 49,5 millions d'euros[70] afin de remplacer Alex arrivé en fin de contrat. Plus tard, Serge Aurier, latéral droit prometteur, rejoint le PSG. Cependant, il s'affilie au club sous un prêt avec option d'achat pour contourner les règles du fair-play financier[71]. Ce transfert conduit au départ de Christophe Jallet, au club depuis cinq années, qui s'engage avec l'Olympique lyonnais[72]. Jérémy Ménez quitte le club pour l'AC Milan et Clément Chantôme, titi parisien professionnel depuis 2006, partira quant à lui au mercato hivernal pour les Girondins de Bordeaux[73]. Sur le plan sportif, malgré un départ intéressant en battant le FC Barcelone (3-2) au Parc des Princes[74], le PSG termine second de sa poule[75]. Le club parisien hérite alors d'un favori en huitièmes de finale : le Chelsea FC qu'il élimine, contre toute attente, en prolongation à Stamford Bridge après un match haut en rebondissements[76]. La formation parisienne est cependant éliminée par le club barcelonais qu'il affronte une nouvelle fois en quart de finale[77]. En France, le PSG remporte son cinquième titre de champion dans la dernière ligne droite alors que l'Olympique de Marseille puis l'Olympique lyonnais tenaient les rênes du classement jusqu'à la 30e journée[78]. Paris rafle également les deux coupes nationales : la Coupe de la Ligue en battant le SC Bastia (4-0) et la Coupe de France contre l'AJ Auxerre (1-0), ce qui lui permet de réaliser un quadruplé inédit dans l'histoire du football français[79].
Au cours de l'intersaison 2015, le club parisien est plus actif sur le marché des transferts puisque l'UEFA lève les sanctions à l'encontre du PSG dans le cadre du fair-play financier[80]. C'est ainsi que le club finalise le recrutement de l'attaquant argentin Angel Di Maria, convoité depuis un an, pour la somme de 63 millions d'euros[81]. D'autres recrues sont transférées au PSG, cette fois-ci dans un but différent afin d'apporter plus de concurrence au groupe. Ainsi, le gardien allemand Kevin Trapp signe au club pour 9 millions d'euros[82], tout comme le milieu de terrain Benjamin Stambouli[83] et le latéral gauche Layvin Kurzawa pour 24 millions d'euros en provenance de l'AS Monaco[84]. Du côté des départs, le club transfère l'international français Yohan Cabaye aux Anglais de Crystal Palace[85] et Zoumana Camara, joueur présent à Paris depuis 2007, met un terme à sa carrière et intègre le staff technique[86]. L'argentin Ezequiel Lavezzi partira quant à lui au Hebei China Fortune en février. La saison faisant suite à cette période de transferts voit la formation parisienne battre tous les records sur le plan national en remportant son sixième titre de champion dès le mois de mars après une victoire toute aussi retentissante contre l'ESTAC (9-0), la plus large à l'extérieur dans l'histoire du club et du championnat de France[87]. D'autres records tombent sous l'escarcelle parisienne : il s'agit du record de points avec 96 unités ou encore la meilleure différence de buts de +83[88]. Le PSG remporte pour la seconde fois consécutive les deux coupes nationales dont la Coupe de France contre le rival marseillais. En revanche, le bilan est décevant en Ligue des champions de l'UEFA puisque le club est éliminé en quart de finale pour la quatrième fois consécutive contre Manchester City ce qui serait vécu selon plusieurs échos de la presse comme une humiliation pour les propriétaires qatariens[89].
Plafond de verre européen (2016-2019)
À la suite de cette déconvenue, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi appelle début juin 2016 à des changements majeurs pour entamer « un nouveau cycle »[90]. Quelques semaines plus tard, le club annonce la résiliation du contrat de Laurent Blanc[91] et la nomination de l'Espagnol Unai Emery pour lui succéder[92]. Le PSG fait signer dans la foulée plusieurs recrues : Hatem Ben Arfa, en fin de contrat à l'OGC Nice, ainsi que Grzegorz Krychowiak déjà présent à Séville avec Emery. Le latéral belge Thomas Meunier rejoint aussi le club tout comme le milieu offensif Giovani Lo Celso, prêté à son club formateur Rosario Central jusqu'à janvier 2017[93]. Le prometteur joueur madrilène Jesé conclut ce mercato dans le sens des arrivées. Ce mercato est jugé étonnant par la presse puisque le club a été davantage économe en choisissant des joueurs qui n'étaient pas les premiers choix, et aussi parce que des cadres, comme Zlatan Ibrahimović et David Luiz, n'ont pas été remplacés[94]. En septembre 2016, le "plan Leproux", mis en place 6 ans plus tôt, est allégé sur volonté du club et de son président Nasser al-Khelaïfi, et avec l'accord de la Préfecture de police de Paris. Cela permet le retour de supporters ultras au Parc des Princes à l'occasion du match PSG - Bordeaux le 1er octobre 2016. Ces derniers, qui se sont réunis au sein du Collectif Ultras Paris, se placent à nouveau dans le Virage Auteuil, qui renaît de ses cendres à cette occasion. Dès lors, l'ambiance monte en puissance au fur et à mesure que le nombre d'ultras autorisés à se rendre au stade augmente, passant de 200 membres pour les premiers matchs à plus d'un millier en fin de saison. La première moitié de saison est jugée décevante. Les observateurs l'expliquent par la méforme de certains cadres, mais également par l'intégration difficile des recrues estivales. Ainsi, la formation parisienne ne figure qu'à la troisième place lors de la trêve hivernale, à cinq points du leader niçois. Lors du mercato hivernal, l'allemand Julian Draxler et le portugais Gonçalo Guedes sont recrutés pour renforcer et remobiliser l'effectif. Paris démarre de façon fracassante la seconde partie de saison : la victoire (1-5) au Stade Vélodrome en est l'illustration (il s'agit de la pire défaite à domicile de l'Olympique de Marseille depuis 1953). Cependant, le club subit un nouvel échec en Ligue des champions en subissant la remontada (« remontée ») barcelonaise en huitièmes de finale[95]. Le PSG devient alors la première équipe éliminée après avoir remporté 4-0 le match aller. En France, Paris n'est pas champion pour la première fois depuis la saison 2011-2012, et cède son titre à l'AS Monaco. Néanmoins, le club rafle une nouvelle fois les deux coupes nationales et obtient ainsi le record de victoires en Coupe de France.
La saison 2017-2018 affiche plusieurs objectifs : la reconquête du titre de champion de France et la volonté d'effacer la remontada face au FC Barcelone en passant le cap des quarts de finale de la Ligue des champions. Pour ce faire, les propriétaires qatariens décident tout d'abord d'apporter des changements au niveau de la direction sportive. Ainsi, Maxwell, qui vient tout juste de raccrocher les crampons, intègre l'organigramme en tant que « coordinateur sportif », tout comme le Portugais Antero Henrique du FC Porto qui remplace Olivier Létang au poste de directeur sportif. Patrick Kluivert, arrivé au club un an plus tôt, est remercié et son poste de « directeur du football » est supprimé. Dans la foulée, le PSG recrute deux latéraux : l'Espagnol Yuri Berchiche et le Brésilien Dani Alves. Le club parisien passe ensuite dans une autre dimension en réalisant le « transfert du siècle », l'attaquant du FC Barcelone Neymar signe pour 222 millions d'euros, montant record dans l'histoire du football. Le PSG termine son incroyable mercato estival en recrutant le très jeune prodige Kylian Mbappé grâce à un prêt avec option d'achat obligatoire de 145 millions d'euros (et 35 millions d'euros de bonus) ce qui constitue le deuxième montant record derrière Neymar. Du côté des départs, le gardien Salvatore Sirigu est libéré de son contrat, Blaise Matuidi est vendu à la Juventus et Serge Aurier à Tottenham. Ce dernier sera rejoint 6 mois plus tard par Lucas Moura.
La saison commence bien avec une victoire 2-1 au Trophée des champions 2017 face à l'AS Monaco, le club qui priva le PSG d'un cinquième championnat consécutif. Cependant, malgré les sommes investies et un excellent parcours en phase de groupe de la Ligue des champions (avec 5 victoires en 6 matchs dont un 3-0 à domicile contre le Bayern Munich, ainsi que 25 buts inscrits battant de ce fait le précédent record), le PSG se fait à nouveau éliminer au stade des huitièmes de finale de la compétition, cette fois-ci face au Real Madrid alors double tenant du titre et futur vainqueur de la compétition. Le PSG remporte son septième championnat le 15 avril 2018 en écrasant 7-1 le champion en titre monégasque au Parc des Princes, ainsi que la huitième Coupe de la Ligue de son histoire (la cinquième d'affilée) toujours contre Monaco. Le PSG réalise un troisième quadruplé national avec la Coupe de France face à la grosse surprise de l'édition : Les Herbiers. À la suite de ce nouvel échec en Ligue des champions, le contrat de l'entraîneur basque Unai Emery n'est pas prolongé pour la saison 2018/19.
Pour la saison 2018-2019, le club décide de nommer l'Allemand Thomas Tuchel à la place d'Unai Emery. À l'intersaison, la légende italienne Gianluigi Buffon ainsi que le prometteur défenseur allemand Thilo Kehrer rejoignent le PSG. Le latéral espagnol Juan Bernat et l'attaquant camerounais Eric-Maxim Choupo-Moting complètent le mercato. Afin de rentrer dans les clous du Fair-Play Financier (FPF) de l'UEFA, plusieurs départs ont lieu, notamment Thiago Motta (qui décide de prendre sa retraite pour devenir entraineur de l'équipe U19 du PSG) et Javier Pastore (vendu pour 24,7 millions d'euros à l'AS Rome), deux joueurs emblématiques du club présents depuis le tout début de l'ère QSI. Gonçalo Guedes est transféré pour 40 millions d'euros (et 10 de bonus) au Valence CF, ce qui constitue la vente record dans l'histoire du club. En Ligue 1, le début de parcours du champion de France en titre frise la perfection : après 14 journées et autant de victoires, les Parisiens figurent sans surprise en tête du classement, cumulant meilleure attaque (46 buts) et meilleure défense (7 buts encaissés). Cependant, lors de la première journée de la phase de groupe de Ligue des Champions, le PSG s'incline chez les Reds de Liverpool à Anfield sur le score de 3 buts à 2. Lors de la deuxième journée, le club reçoit l'Étoile rouge de Belgrade, match qui tourne à la démonstration : 4-0 à la mi-temps, score final de 6-1[96]. Mais, le match suivant, le PSG concède le nul 2-2 au Parc des Princes face au SSC Naples, avant d'accrocher à nouveau la formation italienne au match retour (1-1). Finalement, le PSG arrache sa qualification et termine même premier du « groupe de la mort » grâce à deux victoires lors des deux derniers matchs (2-1 au Parc contre Liverpool et 1-4 à Belgrade).
Le , les Parisiens perdent (1-2) au Parc des Princes contre l'EA Guingamp. C'est la première fois depuis 2012 que le PSG perd un match de Coupe de la Ligue mettant ainsi fin à une série record de 21 victoires d'affilée dans cette compétition pour cinq trophées consécutifs. L'Argentin Leandro Paredes arrive en fin de mercato hivernal pour renforcer le milieu de terrain. Lors des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, après une victoire au match aller contre Manchester United (2-0), l'équipe s'incline 1-3 au Parc des Princes lors du match retour, dans une rencontre marquée par de trop nombreuses erreurs défensives similaires à la remontada barcelonaise deux ans plus tôt, et se retrouve éliminée du tournoi devant la porte des quarts de finale pour la troisième fois consécutive[97]. Le PSG achève une saison 2018-2019 en demi-teinte sur un huitième titre de champion de France, titre cependant ponctué par plusieurs défaites en fin de saison dont une très lourde contre le Lille OSC (5-1 au Stade Pierre-Mauroy). Le PSG perdra en finale de la Coupe de France le contre le Stade rennais : menés 2-0, les Bretons remonteront à 2-2 avant la fin du temps réglementaire, puis le score restera le même jusqu'aux tirs au but où les Parisiens perdront finalement 6-5, mettant fin à une série de quatre titres consécutifs dans cette compétition pour le club[98].
Passage d'un cap sur la scène européenne (2019-2021)
Le marque le retour de Leonardo en tant que directeur sportif, poste qu'il avait quitté 6 ans auparavant. Le Brésilien remplace le Portugais Antero Henrique, arrivé au club en juin 2017[99]. Le premier objectif du mercato estival 2019 est de se renforcer quantitativement. C'est dans cette optique que le PSG enregistre les arrivées de Mitchel Bakker, Pablo Sarabia, Ander Herrera, Marcin Bułka, Abdou Diallo et Idrissa Gueye. Dans les dernières heures du mercato, le PSG frappe plusieurs grands coups en faisant venir en prêt avec option d'achat l'attaquant argentin Mauro Icardi, ainsi que les gardiens Sergio Rico (lui aussi en prêt) et Keylor Navas, triple vainqueur de la Ligue des Champions avec le Real Madrid. Alphonse Areola fait le chemin inverse pour une saison en prêt. Daniel Alves, Gianluigi Buffon et Adrien Rabiot, tous trois en fin de contrat, quittent le club, de même que Grzegorz Krychowiak, Giovani Lo Celso et Kevin Trapp, qui sont définitvement cédés[100]. La saison 2019-2020 commence positivement, le PSG remporte le Trophée des champions 2019 (victoire 2-1 face à Rennes), prend la tête du championnat dès la fin du mois d'août et démarre son parcours en Ligue des champions par une victoire convaincante 3-0 à domicile contre le Real Madrid[101]. La première partie de saison est satisfaisante sur le plan comptable que ce soit en Ligue 1 (15 victoires malgré les 3 défaites) ou en Ligue des champions avec 16 points au compteur pour 5 victoires et un nul 2-2 à Madrid[102].
La deuxième partie de saison reprend sur la même lancée, le club se qualifie pour les finales des deux coupes nationales. La défaite 2-1 au match aller des huitièmes de finale de Ligue des champions face au Borussia Dortmund n'empêche pas les joueurs parisiens de se qualifier pour le tour suivant grâce à une victoire 2-0 dans un Parc des Princes à huis clos à cause de la pandémie de coronavirus de 2020[103]. À la suite de ce match, la saison de football est suspendue pour une durée indéterminée[104]. Finalement, le , le Championnat de France 2019/2020 est définitivement arrêté à la 28e journée et le PSG est officiellement déclaré champion de France pour la neuvième fois de son histoire[105]. Cette interruption forcée est marquée par le départ de plusieurs joueurs arrivés en fin de contrat le 30 juin 2020 et ne souhaitant pas rester plus longtemps au PSG, il s'agit des aspirants Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche et des professionnels Thomas Meunier et Edinson Cavani, meilleur buteur de l'histoire du club. Eric Maxim Choupo-Moting et le capitaine Thiago Silva, eux aussi dans la même situation au 30 juin, décident d'accepter la proposition du club de prolonger leur contrat de 2 mois afin de disputer les derniers matchs de la saison. Le prêt de Sergio Rico est, lui aussi, prolongé de 2 mois et l'option d'achat de Mauro Icardi est levée pour 50 millions d'euros.
Après plusieurs matchs amicaux, joués en guise de préparation, la saison reprend officiellement le avec la finale de la Coupe de France face à l'AS Saint-Étienne. Le PSG remporte ce match sur la plus petite des marges (1-0). Les Parisiens enchaînent ensuite une semaine plus tard avec la finale de la dernière Coupe de la Ligue de l'histoire face à l'Olympique lyonnais (victoire 6 à 5 aux tirs au but après un match nul 0-0) et un quatrième quadruplé national après ceux de 2015, 2016 et 2018. Le mois d'août voit le retour de la Ligue des champions sous la forme inédite d'un Final 8. Pour la suite de la compétition, tous les matchs à partir des quarts de finale se jouent sur terrain neutre à huis-clos à Lisbonne et chaque tour se joue sur un match sec (au lieu des traditionnels aller-retour). Le , le PSG se qualifie pour les demi-finales aux dépens de l'Atalanta Bergame en mettant deux buts d'affilée dans les toutes dernières minutes (90e et 90+3e) après avoir été mené 1-0 une grande partie du match. C'est une grande première depuis 1995. Le , le Paris Saint-Germain se qualifie pour la première finale de Ligue des Champions de son histoire au terme d'un match maîtrisé du début à la fin par les Parisiens face au RB Leipzig (victoire nette 3-0). Le club de la capitale retrouve le Bayern Munich en finale cinq jours plus tard, mais s'incline cette fois-ci sur la plus petite des marges (but de Kingsley Coman - ancien joueur parisien formé au club - à la 59e min.) après un match longtemps équilibré.
La saison suivante commence seulement moins de 3 semaines plus tard et voit le PSG connaître bien plus de difficultés. Les Parisiens connaissent deux revers initiaux, dont notamment une défaite au Parc des Princes contre le rival marseillais qui n'avait plus gagné dans Le Classique depuis [106]. Après avoir levé l'option d'achat de Mauro Icardi, et même si l'option d'achat de Sergio Rico est, elle aussi, finalement levée, le club ne se renforce qu'avec des prêts et voit arriver par ce procédé Alessandro Florenzi, Danilo Pereira[107] et Moise Kean. Alexandre Letellier (formé au club) et Rafinha signent quant à eux gratuitement. En Ligue des champions, le bilan à l'issue des matchs aller de phases de poules est assez maigre : une victoire pour deux défaites inquiétantes. En mauvaise posture, les Franciliens repartent de l'avant grâce à une victoire à domicile contre Leipzig (1-0)[108]. Le PSG se replace idéalement dans la course à la qualification grâce à une nouvelle victoire par 2 buts d'écart sur la pelouse d'Old Trafford (victoire 1-3) avant d'affronter Istanbul Başakşehir au Parc. Ce dernier match est marqué par une polémique : à la 13ème minute de jeu, le 4ème arbitre roumain, Sebastian Coltescu, désigne Pierre Webó par le terme "negru", ce qui en en français signifie noir. Les joueurs stambouliotes ainsi que les joueurs parisiens décident alors de rentrer au vestiaire pour protester. Supervisé par un nouveau corps arbitral, le match reprend le lendemain là où il s'était arrêté. Neymar marque un triplé pour une victoire parisienne 5 buts à 1, synonyme de première place du Groupe H. En championnat, cela devient toutefois plus compliqué. Le PSG se retrouve 3ème du classement à la trêve, loin de ses standards habituels sous l'ère QSI. Ce début de saison très poussif entraîne le limogeage du coach Thomas Tuchel[109], le . Mauricio Pochettino, ancien joueur et capitaine du club au début des années 2000, lui succède le .
Sous sa houlette, le PSG remporte un premier trophée national en avec un succès 2-1 contre Marseille à l'occasion du Trophée des champions 2020. En février, le PSG se venge de la remontada subie 4 ans plus tôt en écrasant 1-4 le FC Barcelone dans son antre du Camp Nou sur un triplé de Kylian Mbappé. En mars, le PSG confirme sa qualification sur un score nul (1-1). Le printemps européen est marqué par les retrouvailles avec le Bayern Munich en quart de finale. Cette fois-ci, c'est le club de la capitale française qui s'impose 2-3 sous le ciel enneigé de Munich. Au match retour, c'est le Bayern qui vient s'imposer 0-1, score cependant insuffisant pour empêcher le Paris Saint-Germain de se qualifier pour les demi-finales de la C1 pour la deuxième fois consécutive. Si le club de la capitale avance en Ligue des champions et en Coupe de France, cela est toujours délicat en Ligue 1 où 4 nouvelles défaites viennent s'ajouter au bilan, ce qui porte le total à 8 défaites depuis le début du Championnat de France. En conséquence, les Parisiens doivent lutter pour se maintenir sur le podium (avec Monaco et Lyon en embuscade). Lille, qui est venu s'imposer au Parc des Princes pour la première fois depuis 1996, reprend le fauteuil de leader aux Parisiens lors de la 31e journée. L'épopée européenne 2020/2021 s'arrête en demi-finale contre Manchester City. Défaits à l'aller (1-2) comme au retour (2-0) à la suite de deux matchs considérés comme globalement décevants, les Parisiens ratent l'occasion de retourner en finale de la compétition interclubs de football la plus prestigieuse d'Europe. La saison finit cependant sur une bonne note avec une nouvelle Coupe de France qui vient s'ajouter au palmarès (victoire 0-2 en finale face à l'AS Monaco), ce qui évite au PSG une saison blanche. En Ligue 1, le Paris SG finit deuxième à un petit point seulement de Lille (82 points pour les Parisiens contre 83 pour les Dogues).
Entrée dans la deuxième décennie de l'ère QSI (depuis 2021)
A l'occasion du dixième anniversaire de son rachat par Qatar Sports Investments, le PSG marque les esprits en réalisant un mercato totalement historique. Après avoir levé l'option d'achat de Danilo Pereira, le club signe libre de tout contrat Georginio Wijnaldum, le capitaine des Oranje, et enchaîne en achetant pour 60 milions d'euros le latéral droit Achraf Hakimi. Ensuite, c'est le légendaire capitaine Sergio Ramos, en fin de contrat avec le Real Madrid, qui arrive dans la capitale française. Puis, vient Gianluigi Donnarumma, le récent vainqueur et meilleur joueur de l'Euro 2020 était également arrivé en fin de contrat avec son ancien club. Enfin, contre toute attente, le FC Barcelone ne parvient pas à prolonger le sextuple Ballon d'or Lionel Messi[110]. La Pulga, considéré par certains comme le meilleur joueur de toute l'histoire du football, quitte alors son club de toujours et débarque à Paris. Dans les dernières heures du mercato, le club fait venir en prêt avec option d'achat Nuno Mendes, l'arrière gauche très prometteur du Sporting CP. Pablo Sarabia fait quant à lui le chemin inverse pour une saison en prêt. Alessandro Florenzi et Moise Kean ne sont pas conservés à l'issue de leurs prêts, Mitchel Bakker est vendu en Allemagne et Alphonse Aréola ainsi que quelques jeunes joueurs sont prêtés.
La saison 2021-2022 débute par une défaite 1-0 au Trophée des champions 2021 face au LOSC Lille. Cet échec met fin à une série de 8 titres consécutifs pour les Parisiens dans cette compétition. Malgré les absences de plusieurs joueurs internationaux, le PSG se rattrape en Ligue 1, gagne ses 5 premiers matchs et prend la tête du classement à l'issue de la 3e journée. Mais l'équipe est tenue en échec lors la première rencontre européenne de la saison sur la pelouse du Club Brugge.
Résultats sportifs
Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Le Paris Saint-Germain, en tant qu'héritier du Stade Saint-Germain, compte également à son palmarès un titre régional, le championnat de Division d'honneur de Paris remporté en 1957.
Par ailleurs, le Paris Saint-Germain a remporté nombre de tournois amicaux, généralement organisés en préparation d'avant-saison :
- Tournoi international de Libreville en 1979.
- Tournoi de Paris en 1980, 1981, 1984, 1986, 1989, 1992 et 1993.
- Tournoi international de Troyes en 1980.
- Trophée de Palma de Majorque en 1982.
- Tournoi de Mulhouse en 1985.
- Tournoi en salle de Jérusalem en 1986.
- Tournoi en salle de Paris Bercy en 1987 et 1990.
- Tournoi international de Sedan en 1992.
- Trophée de la Céramique de Villarreal en 2001.
- Innsbruck Cup en 2011.
- Acqua Lete Cup en 2014.
- International Champions Cup en 2015 et 2016
- International Super Cup en 2019
Le Paris Saint-Germain a également remporté le Trophée National du Meilleur Public Sportif (2e division) lors de la saison 1973-1974[113]. Ce classement a été remplacé en 2006 par le Championnat de France des tribunes dans lequel le Paris Saint-Germain a été classé deuxième lors des saisons 2014-2015 et 2015-2016.
Classements internationaux
Le PSG est le seul club français à avoir occupé la première place du Classement UEFA, en 1998, classement établi sur les 5 dernières années. À l'issue de la saison 2014-2015, après trois quarts de finale consécutifs en Ligue des champions, le PSG pointe au 11e rang du classement, en tête des clubs français[114]. Il a par ailleurs été le meilleur club européen de l'année d'après l'indice UEFA en 1996, devançant le Bayern Munich et l'Ajax Amsterdam au classement[115].
En 1994, le PSG est classé club numéro 1 mondial de l'année par l'International Federation of Football History & Statistics[116]. Le PSG est le seul club français à avoir été classé à ce rang. Il fut précisément premier du classement pendant cinq mois, de novembre 1994 à mars 1995[117]. Outre cette première place, le PSG se classa 9e en 1993, 6e en 1995, 10e en 1996 et 8e en 1997, soit cinq années consécutives dans le top 10 mondial. Ses performances européennes lui valent d'apparaître au troisième rang français (et 49e rang européen) du classement des clubs de football du XXe siècle selon l'IFFHS. Sur la période 1991-2009, le club pointe au 25e rang mondial au même classement[118].
Records
En 2018-2019, le Paris Saint-Germain remporte son 38e trophée officiel national et international[119]. Depuis 2018, le PSG détient le record avec 12 titres en coupe de France[120]. Ce à quoi s'ajoute le record du plus grand nombre de coupes de la Ligue gagnées (8 fois)[120]. Le PSG est le seul club français à avoir remporté la coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (en 1996)[121] et co-détient le record de coupes Intertoto remportées par un club français (1 fois)[122].
En 2015, le PSG devient la première équipe à réussir le quadruplé Trophée des champions/championnat/coupe de France/coupe de la Ligue[123]. Il réitère cette performance en 2016[124] et 2018. Le PSG a donc fait 3 quadruplés nationaux, ce qui constitue un record. Dans son histoire, le club avait déjà remporté deux doublés coupe de France/coupe de la Ligue (en 1995[125] et en 1998[126]), ce qui n'a jamais été réalisé. En 2014, le club remportait son premier doublé championnat/coupe de la Ligue[127]. Individuellement, Zlatan Ibrahimović devient le meilleur buteur en compétition officielle sur une saison en 2015-2016 (50 buts)[128]. Pauleta est quant à lui le meilleur buteur de la coupe de la Ligue avec un même club (10 buts)[129]. Lors de ladite saison 2015-2016, Angel Di Maria devient le meilleur passeur du championnat sur une saison avec 18 passes[130]. Aux trophées UNFP du football, l'équipe ayant remporté le titre de meilleur joueur le plus souvent avec l'Olympique lyonnais est le Paris Saint-Germain (6 fois). Individuellement, Zlatan Ibrahimović l'a gagné trois fois, ce qui est un record. De même que le PSG a obtenu le titre de meilleur entraîneur de la saison le plus grand nombre de fois (3 fois). Laurent Blanc est d'ailleurs l'entraîneur à l'avoir emporté le plus souvent avec un même club (2 fois au PSG). Enfin deux parisiens, Thiago Silva et Marco Verratti, ont été nommés dans l'équipe type de la saison à 7 reprises, ce qui est un record. Côté transfert, pour terminer sur les records individuels, le Paris Saint-Germain acquiert pour 222 millions d'euros Neymar à l'été 2017, soit le plus gros achat de l'histoire [131].
Collectivement, lors de cette fameuse saison 2015-2016, le PSG acquiert son titre dès la 30e journée, soit à 8 journées de la fin. Ce qui en fait le champion le plus précoce de l'histoire (championnat à 20 clubs)[132]. Il devancera le second au classement de 31 points, ce qui sera là aussi une nouveauté[132]. À la trêve déjà, il comptait 51 points. Ce qui lui permettait de battre le record détenu alors par l'Olympique lyonnais[132], et devancer le second à la trêve de 19 points, ce qui devenait inédit là aussi[133]. Le club améliorerera son propre record du nombre de points engrangés dans un championnat à 20 clubs pour l'établir à 96 points[132], en remportant 30 victoires[132], dont 15 à l'extérieur[132] et en perdant un match à l'extérieur[132]. Le club devient l'équipe ayant remporté le plus grand nombre de points à l'extérieur (48 points)[132]. Ces différents records rejoignent désormais le plus petit nombre de défaites à domicile. Ce que l'équipe parisienne a réussi à trois reprises dans son histoire (1985-1986[134], 1993-1994[135] et 2014-2015[136]). Dans le domaine défensif, cette saison 2015-2016 verra aussi le club battre le record de l'Olympique de Marseille de 1991-1992 avec 19 buts encaissés[132], en encaissant 7 buts à l'extérieur[132]. Ce qui lui permettra d'atteindre une différence de buts de +83 grâce aux buts marqués cette année-là[132], dont un +36 à l'extérieur[132]. Un match sur cette saison retiendra notre attention, il s'agit de la victoire 9-0 face à l'ESTAC Troyes au stade de l'Aube, le 13 mars 2016, établissant ainsi la plus large victoire à l'extérieur de l'histoire de la Ligue 1[132]. À l'heure du bilan, le PSG terminera pour la 5e fois consécutive meilleure attaque du championnat[132]. De 2012-2013 à 2013-2014, le club avait égalé le nombre de saisons consécutives à avoir terminé meilleure attaque et meilleure défense lors d'une même saison (2 saisons)[137],[138].
S'agissant du championnat, le PSG enchaînera 36 matchs consécutifs sans défaite de 2014-2015 à 2015-2016[132], et égalera le record de l'AS Saint-Étienne de 18 matchs consécutifs sans défaite à l'extérieur (31e journée 2014-2015 à 25e journée 2015-2016)[139],[140]. Des records qui s'ajoutent au plus grand nombre de matchs sans encaisser de buts (clean-sheets) établi sous les ordres de Carlo Ancelotti, avec Salvatore Sirigu dans les buts en 2012-2013 (23 matchs)[141]. Quant au niveau européen, le PSG n'a pas perdu à domicile durant 33 matchs consécutivement de 2006-2007 à 2014-2015[142].
Pour ce qui concerne la coupe d'Europe, il a participé à 5 demi-finales consécutives de coupe d'Europe de 1993 à 1997[143]. Enfin, lors de la phase de poule de la Ligue des champions 1994-1995, le PSG remporta tous ses matchs de poule, ce qu'aucun autre club hexagonal n'a réalisé à ce jour[144]. À noter par ailleurs qu'individuellement, Zlatan Ibrahimović co-détient le record de passes décisives effectuées en un seul match. Il avait réalisé 4 passes décisives lors du match face au Dinamo Zagreb le 6 novembre 2012 en phase de groupe[145].
En coupe de France, en 1993 et en 2017 PSG est devenu le seul vainqueur de la compétition n'ayant encaissé aucun but durant tout son parcours[146]. Il s'agit également de l'équipe qui a disputé le plus grand nombre de finales consécutives dans l'histoire de cette coupe (7 finales entre 2015 et 2021)[120].
En coupe de la Ligue cette fois, en 2015, le PSG est parvenu à l'emporter en n'ayant joué aucun match à domicile durant tout son parcours. Il dispose par ailleurs du plus grand nombre de victoires consécutives en finale (5 victoires de 2014 à 2018)[120]. La finale contre le SC Bastia en 2015 est la finale avec le plus grand écart de buts inscrits pour un vainqueur (4 buts d'écart)[120]. D'ailleurs, ces deux équipes sont celles s'étant rencontrées le plus fréquemment lors d'une finale (2 fois, en 1995 et 2015)[120]. Dans la compétition tous tours confondus cette fois, le PSG et l'Olympique lyonnais se sont rencontrés à 7 reprises, ce qui constitue un autre un record[120]. Individuellement ici, Edinson Cavani est le joueur ayant inscrit le plus grand nombre de buts en plusieurs finales (4 buts en 2014 et 2015)[120], et à avoir inscrit le plus grand nombre de buts en une seule finale (2 buts en 2014 et 2015)[120]. Zlatan Ibrahimović a, lui aussi, réussi cette performance en 2015[147].
Pour le Trophée des champions enfin, la finale la plus fréquemment disputée s'est jouée entre l'Olympique lyonnais et le Paris Saint-Germain (4 fois en 2004, 2006, 2015 et 2016)[148]. De même que le PSG co-détient le record du plus grand nombre de finales perdues (4 fois en 1986, 2004, 2006 et 2010)[148].
En Ligue des champions, bien que le PSG soit la première équipe de l'histoire de la compétition à connaître une élimination en phase à élimination directe après s'être imposé à l'aller sur le score de 4-0 (à l'issue de la « remontada » barcelonaise lors de la saison 2016-2017)[95], le club de la capitale est aussi l'équipe la plus prolifique des phases de poules en établissant le record du nombre de buts marqués en matchs de groupe lors de la saison 2017-2018 (25), à la suite d'une victoire sur le score de 7-1 contre le Celtic Glasgow le [149] suivie d'une réalisation inscrite lors du dernier match de poule à l'extérieur contre le Bayern Munich (défaite 1-3).
Le 7 octobre 2018, il bat un record détenu depuis 1936 par l'Olympique lillois qui avait réussi à remporter ses huit premiers matchs, en remportant ses quatorze premiers matchs de championnat.
Le 19 janvier 2019, le PSG bat l'En Avant Guingamp au Parc des Princes lors de la 21e journée de Ligue 1 sur le score fleuve de 9-0, avec un triplé de Cavani et Mbappé, un doublé pour Neymar Jr. et un but de Meunier. Cette victoire devient ainsi le record de la plus large victoire à domicile de toute l'histoire du Paris Saint-Germain.
Il devient lors de la saison 2018-2019 le premier club français à disputer 45 saisons d'affilée au sein de l'élite, détrônant le Football Club de Nantes qui en avait disputé 44 de 1963 à 2007.
Personnalités du club
Propriétaires
Période | Nom |
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- | Association PSG (100 %) |
- | Association PSG (51 %) - Canal+ (39,8 %) - Charles Talar (4,5 %) - Bernard Brochand (2,9 %) - Alain Cayzac (1,8 %) |
- | Canal+ (56,8 %) - Association PSG (34 %) - Charles Talar (4,5 %) - Bernard Brochand (2,9 %) - Alain Cayzac (1,8 %) |
- | Canal+ (90,8 %) - Charles Talar (4,5 %) - Bernard Brochand (2,9 %) - Alain Cayzac (1,8 %) |
- | Canal+ (98,2 %) - Alain Cayzac (1,8 %) |
- | Canal+ (100 %) |
- | Butler Capital Partners (33,33 %) - Colony Capital (33,33 %) - Morgan Stanley (33,33 %) |
- | Colony Capital (62,5 %) - Morgan Stanley (33,33 %) - Butler Capital Partners (4,17 %) |
- | Colony Capital (95,83 %) - Butler Capital Partners (4,17 %) |
- | Colony Capital (98,42 %) - Butler Capital Partners (1,58 %) |
- | Qatar Sports Investments (70 %) - Colony Capital (29 %) - Butler Capital Partners (1 %) |
Depuis le | Qatar Sports Investments (100 %) |
Dirigeants
Fonction | Pays | Nom |
---|---|---|
Président-directeur général | Nasser Al-Khelaïfi | |
Directeur général délégué | Jean-Claude Blanc | |
Secrétaire général | Victoriano Melero | |
Directeur sportif | Leonardo | |
Directeur sportif adjoint | Angelo Castellazzi | |
Président de l'association | Benoît Rousseau | |
Directeur billetterie | Nicolas Arndt | |
Directeur de la sécurité | Michel Besnard | |
Directeur du merchandising | Fabien Allègre | |
Directeur sponsoring | Marc Armstrong | |
Directeur de la stratégie digitale | Russell Stopford | |
Directeur communication | Jean-Martial Ribes | |
Responsable médias internationaux | Joseph Oakeshott | |
Attaché de presse | Yann Guérin |
Rang | Pays | Nom | Période | Rang | Pays | Nom | Période | |
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1 | Pierre-Étienne Guyot | 26 juin 1970 - 4 juin 1971 | 10 | Pierre Blayau | 2 mai 2005 - 20 juin 2006 | |||
2 | Guy Crescent | 4 juin 1971 - 17 décembre 1971 | 11 | Alain Cayzac | 20 juin 2006 - 21 avril 2008 | |||
3 | Henri Patrelle | 17 décembre 1971 - 9 juin 1974 | 12 | Simon Tahar (Intérim) | 23 avril 2008 - 27 mai 2008 | |||
4 | Daniel Hechter | 9 juin 1974 - 6 janvier 1978 | 13 | Charles Villeneuve | 27 mai 2008 - 3 février 2009 | |||
5 | Francis Borelli | 9 janvier 1978 - 31 mai 1991 | 14 | Sébastien Bazin (Intérim) | 3 février 2009 - 9 septembre 2009 | |||
6 | Michel Denisot | 31 mai 1991 - 11 mai 1998 | 15 | Robin Leproux | 9 septembre 2009 - 13 juillet 2011 | |||
7 | Charles Biétry | 11 mai 1998 - 21 décembre 1998 | 16 | Benoît Rousseau (Intérim) | 13 juillet 2011 - 4 novembre 2011 | |||
8 | Laurent Perpère | 22 décembre 1998 - 5 juin 2003 | 17 | Nasser Al-Khelaïfi | depuis le 4 novembre 2011 | |||
9 | Francis Graille | 5 juin 2003 - 2 mai 2005 |
Le premier président du Stade Saint-Germain fut Félix Boyer (1904). Entre cette première présidence et l'arrivée au poste présidentiel d'Henri Patrelle (1958), aucun nom ne peut être clairement cité, à part celui de Georges Aubry (président en 1921), faute de sources. Pris par ses fonctions à la Fédération française de football dont il était l'un des vice-présidents, Henri Patrelle abandonna provisoirement sa présidence à M. Dour (1962-1963) puis à Roger Legigand (1963-1964) avant de reprendre son poste de 1964 à 1970. C'est Patrelle qui négocie l'union avec le Paris FC menant au changement de nom pour le club en Paris Saint-Germain Football Club.
Le 26 juin 1970, l'assemblée générale extraordinaire du club porte un trio à la tête du PSG : Pierre-Étienne Guyot (président virtuel), Guy Crescent (vice-président, administratif) et Henri Patrelle (vice-président, sportif). Le 4 juin 1971, Guy Crescent devient président tandis que Henri Patrelle est désigné vice-président. Nouvelle modification à la tête du club avant le divorce de mai 1972 avec le retour d'Henri Patrelle au poste de président à partir du 17 décembre 1971.
Le PSG reçoit l'appui du couturier Daniel Hechter en mai 1973. Ce dernier s'entoure de plusieurs amis issus du monde de l'Industrie du spectacle, parmi lesquels se trouve Charles Talar, qui sera nommé vice-président du PSG en 1974 et qui le restera pendant plus de 30 ans. Hechter devient le président du comité de gestion, mais Henri Patrelle conserve la présidence. Les rapports entre les deux hommes sont houleux. Patrelle quitte le club au lendemain du retour en Division 1, le 9 juin 1974[153], laissant à Daniel Hechter le poste de président. Il le reste jusqu'au 6 janvier 1978, jour de sa démission à la suite du scandale de la double billetterie du Parc des Princes. Il est remplacé trois jours plus tard par l'un des vice-présidents de son équipe, Francis Borelli. Le souriant président Borelli, arrivé au club en 1973 comme dirigeant puis vice-président, reste en poste durant treize saisons et demi avant de transmettre le relais au groupe Canal+ le 31 mai 1991. La chaîne cryptée assure la direction du PSG jusqu'au 20 juin 2006. Pierre Lescure était le président de la SAOS, devenue SASP en 2001, de 1991 jusqu'en 2002, date de son départ du Groupe Canal+. Bernard Brochand, membre du comité de gestion du club dès 1971 puis vice-président à partir de janvier 1978, fut quant à lui le président de l'Association PSG de 1991 à 2001. Mais pendant l'ère Canal+, le PSG a réellement été dirigé par l'intermédiaire de présidents-délégués : Michel Denisot (31 mai 1991 - 11 mai 1998), Charles Biétry (11 mai 1998 - 21 décembre 1998), Laurent Perpère (22 décembre 1998 - 5 juin 2003), Francis Graille (5 juin 2003 - 2 mai 2005) et Pierre Blayau (2 mai 2005 - 20 juin 2006). Parmi les dirigeants emblématiques de cette époque, on peut notamment citer Jean-François Domergue, directeur administratif puis directeur général et enfin directeur général adjoint sur la période allant de juin 1992 à août 2000. Le PSG s'est également beaucoup appuyé sur Jean-Michel Moutier, directeur sportif du PSG de 1991 à 1997 puis directeur délégué de 1997 à 1998, sous la présidence de Michel Denisot, dont il a été le bras droit. Francis Graille fera revenir Moutier en 2003, en tant que recruteur puis Pierre Blayau le nommera responsable du secteur professionnel (dans un rôle de « super-directeur sportif ») le temps de la saison 2005-2006. Claude Le Roy fut également nommé directeur sportif du club en 1997, mais Charles Biétry, avec qui il est en conflit personnel, l'écartera un an plus tard. Alain Roche commença sa reconversion comme dirigeant sous l'ère Canal+, d'abord nommé responsable du recrutement en octobre 2003, promu par la suite directeur sportif en février 2005, il est rétrogradé 3 mois plus tard en tant que responsable formation et pré-formation.
Canal+ se désengage du PSG en juin 2006 ; Alain Cayzac, administrateur du club depuis 1986, vice-président du PSG à partir des années 1990 et président de l'Association PSG depuis 2001, est nommé président du conseil d’administration le 20 juin 2006. Celui-ci promut Alain Roche au poste de directeur délégué aux questions sportives (jusqu'en 2007), avant de le nommer directeur du recrutement (il le restera jusqu'au 21 août 2012) dans un rôle proche de celui de directeur sportif. Les deux saisons suivantes sont compliquées pour le PSG, avec notamment l'affaire PSG - Hapoël Tel Aviv et des résultats décevants en championnat. Alain Cayzac démissionne le 21 avril 2008, à quatre journées de la fin, alors que le PSG est en position de relégable[154]. Il est provisoirement remplacé par le président de l'Association PSG, Simon Tahar (alors en poste depuis 2006), le 23 avril 2008, auquel succède Charles Villeneuve[155], ancien directeur du service des sports chez TF1, nommé président-directeur général le 27 mai 2008, quelques jours après le maintien en Ligue 1 acquis lors à la dernière journée puis la défaite en finale de Coupe de France contre l'Olympique lyonnais. Charles Villeneuve est remplacé par Sébastien Bazin le 3 février 2009 à la suite d'une crise liée à la gouvernance du club. Bazin accepte le poste en précisant d'emblée qu'il n'est pas « dirigeant » du club, faute de temps, et qu'il n'est donc que président non exécutif par intérim [156]. Philippe Boindrieux est nommé directeur général délégué temporaire pour diriger le club dans l'attente de la nomination du titulaire du poste.
Le 9 septembre 2009, Robin Leproux devient le nouveau président du PSG. Dans les faits, la SASP Paris Saint-Germain Football a changé de gouvernance à cette date-là, optant pour une administration par directoire et conseil de surveillance, dont les présidents sont respectivement Robin Leproux et Sébastien Bazin. Le 13 juillet 2011, à la suite du changement d'actionnaire et de l'arrivée successive de Leonardo en tant que directeur sportif dans un rôle de « manager général à l'anglaise », avec les pleins pouvoirs sportifs, Robin Leproux est révoqué par le nouveau conseil de surveillance du club[157]. Benoît Rousseau prend alors la présidence provisoire jusqu'au 4 novembre 2011, où à la suite d'un changement de statut actant le retour au conseil d'administration, Jean-Claude Blanc est nommé directeur général délégué, tandis que Nasser Al-Khelaïfi, jusque-là président du conseil de surveillance (où il avait succédé à Sébastien Bazin au moment du rachat du club), devient président-directeur général[158]. Benoît Rousseau a, quant à lui, repris les rênes de l'Association PSG le 13 décembre 2012, succédant à Simon Tahar. Leonardo démissionne le 10 juillet 2013 à la suite de sa suspension de 13 mois pour un coup d'épaule à l'encontre d'un arbitre. Il n'est pas remplacé et c'est Olivier Létang, son adjoint depuis le 17 septembre 2012, qui prend en charge le secteur sportif tout en conservant cependant sa qualité de « directeur sportif adjoint ». Il ne sera qu'officiellement promu directeur sportif le 7 octobre 2016. Mais ses reponsabilités diminuent avec l'arrivée de Patrick Kluivert au poste de « directeur du football » en juillet 2016. Cela pousse Létang à démissionner en avril 2017, démission qui prend effet en juin de la même année. Il est remplacé par le Portugais Antero Henrique le 2 juin 2017, qui voit dans le même temps la suppression du poste de Patrick Kluivert 7 jours plus tard. Assisté par le néo-retraité Maxwell, devenu coordinateur sportif du PSG, il contribue à faire venir Neymar puis Kylian Mbappé lors de son premier mercato. Le duo est remplacé par Leonardo, qui signe là son grand retour dans la capitale française, le 14 juin 2019. Ce dernier choisit pour adjoint l'Italien Angelo Castellazzi, qui était présent dans le staff technique du PSG d'octobre 2011 à octobre 2013.
Le président al-Khelaïfi mène une politique inédite pour le club parisien en recrutant un certain nombre de « stars », comme Zlatan Ibrahimović ou Thiago Silva, pour augmenter la popularité du club à l'étranger, mais aussi les résultats sportifs aussi bien sur le plan national qu'européen. Aussi, grâce aux moyens financiers du Qatar et les rénovations faites au Parc des Princes, Al-Khelaïfi fait du PSG le quatrième club le plus riche du monde en 2015 avec près de 500 millions de recettes, un niveau jamais atteint par un club français[159]. Il est aussi le président le plus titré dans l'histoire du club avec vingt-sept trophées dont sept championnats à son actif depuis 2011 et est jugé comme la septième personne la plus influente du football mondial selon le très influent média ESPN[160]. Le 18 mai 2020, le magazine France Football publie le Top 50 des personnalités les plus influentes du football mondial, dont Nasser Al-Khelaïfi prend la tête[161].
Entraîneurs
Rang | Pays | Nom | Matchs | %. victoires | V - N - D | Période au club | Titres | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Luis Fernandez | 244 | 51,23 %[163] | 125 | 61 | 58 | juil. 1994 – juin 1996 | 3 déc. 2000 – 1er juin 2003 | 4 | ||
2 | Georges Peyroche | 211 | 47,39 %[164] | 100 | 46 | 65 | 30 oct. 1979 – 30 juin 1983 | 6 avril 1984 – 4 avril 1985 | 2 | ||
3 | Laurent Blanc | 173 | 72,83 %[165] | 126 | 31 | 16 | 25 juin 2013 – 27 juin 2016 | 11 | |||
4 | Artur Jorge | 167 | 50,30 %[166] | 84 | 53 | 30 | 10 juin 1991 – 30 juin 1994 | 12 oct. 1998 – 13 mars 1999 | 2 | ||
5 | Just Fontaine | 137 | 43,80 %[167] | 60 | 37 | 40 | juil. 1973 – juin 1976 | 0 |
En juin 1973, Just Fontaine est nommé directeur technique puis entraîneur par le président Daniel Hechter, il fait monter le PSG en 1re division dès sa première saison au club. En novembre 1979, Georges Peyroche devient entraîneur du Paris Saint-Germain. À son palmarès d'entraîneur, il compte les premiers titres majeurs de l'histoire du club, une première coupe de France en 1982 et une deuxième en 1983.
En juillet 1985, le président Francis Borelli nomme Gérard Houllier à la tête du club parisien et dès sa première année à Paris, il devient champion de France en 1986, ce qui est le premier titre de champion de France de jeune histoire du PSG. La suite est plus délicate et il est écarté à l'issue de la saison 1987-1988. Tomislav Ivić succède à Gérard Houllier en juillet 1988, il y obtient de bons résultats dès son arrivée, le club parisien terminant à la deuxième place du championnat, à trois points du champion marseillais.
L'entraîneur portugais Artur Jorge, vainqueur de la coupe d'Europe des Clubs Champions 1987 avec le FC Porto, rejoint le Paris Saint-Germain où il remporte le championnat de France 1994. Avant cela, il gagne une coupe de France en 1993. Sur un plan européen, il décroche deux demi-finales, une en Coupe UEFA 1993 et l'autre en Coupe des coupes 1994. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, Canal l'ayant embauché en octobre 1998 puis remercié en mars 1999[168].
Luis Fernandez, joueur emblématique du PSG entre 1978 et 1986, permet au club de la capitale de gagner le premier trophée européen de son histoire, la Coupe des coupes 1996. En 1994, il est nommé entraîneur du club et dès sa première saison, il gagne les deux coupes nationales (Coupe de France et Coupe de la Ligue) et devient demi-finaliste de la Ligue des champions. Il reviendra sur le banc parisien en décembre 2000, mais sans grand succès[169].
En 1996-1997, Ricardo, également joueur emblématique du PSG entre 1991 et 1995 et Joël Bats, gardien emblématique du PSG entre 1985 et 1992, mènent, pour leur première saison en tant qu'entraîneur, le Paris Saint Germain en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes et finissent deuxième du championnat à la dernière minute de la dernière journée. Cette deuxième place offre à Paris un tour préliminaire de Ligue des champions. La deuxième saison de Ricardo et Bats à la tête du club parisien est encore plus poussive. Éliminé dès les phases de poule en Ligue des champions, mais vainqueur de deux coupes nationales (Coupe de la Ligue et Coupe de France)[170].
Vahid Halilhodžić, qui a joué au club en 1986-1987, rejoint le Paris Saint-Germain en tant qu'entraîneur à l'été 2003. Le club de la capitale réalise alors une excellente saison (victoire en Coupe de France, deuxième du championnat). Lors de la saison suivante, les résultats du club seront moins bons, dont notamment une élimination prématurée en phase de poules de Ligue des champions et « Coach Vahid » sera limogé en février 2005[171].
Antoine Kombouaré arrive de Valenciennes à l'été 2009[172]. Sa première saison est moyenne en championnat (13e), mais le club remporte une nouvelle Coupe de France contre Monaco[173]. La saison 2010-2011 est plus réussie avec une 4e place en championnat (meilleur classement du PSG depuis sept ans)[174] et une nouvelle finale de Coupe de France cette fois-ci perdue contre Lille[175]. Alors que Kombouaré entamait remarquablement sa troisième saison avec un titre de champion d'automne, il est limogé en décembre 2011 par les nouveaux dirigeants qatariens du PSG[176].
Le , Carlo Ancelotti succède à Antoine Kombouaré[177]. La saison 2011-2012 est une grande réussite, même si le PSG ne remporte finalement pas le championnat au détriment de Montpellier (qui bat Auxerre 2-1 alors que le PSG s'est imposé à Lorient sur le même score), le club parisien termine en dauphin et se qualifie pour la prochaine Ligue des champions[178]. La saison suivante, le Paris SG termine quart de finaliste de la plus prestigieuse des compétitions européennes, éliminé par le FC Barcelone sans perdre (2-2, 1-1) et remporte pour la troisième fois de son histoire le championnat de France[179] après sa victoire à Lyon 1-0 (but de Jérémy Ménez).
Malgré ce titre de champion, Carlo Ancelotti décide de quitter le club à la fin de la saison pour rejoindre le Real Madrid[180]. Laurent Blanc, l'ex-international tricolore, prend sa succession à partir de la saison 2013-2014[181]. Il gagne dès sa première saison le doublé championnat et coupe de la Ligue contre l'Olympique lyonnais (2-1)[182] et emmène le PSG, comme son prédécesseur, en quarts de finale de Ligue des champions[183]. La saison suivante est historique puisque l'entraîneur tricolore réalise le quadruplé inédit en France[184] en remportant le championnat, les deux coupes et le Trophée des champions en début de saison. Cependant, le PSG n'arrive toujours pas à atteindre le dernier carré de la Ligue des champions, éliminé contre le FC Barcelone (5-1)[185]. Statistiquement, Laurent Blanc est l'entraineur qui obtient les meilleurs résultats dans l'histoire du club avec un pourcentage de victoires de soixante-treize pour cent et un ratio de défaites de neuf pour cent en ayant dirigé plus de cent quarante-deux matchs, soit le quatrième entraîneur avec la plus grande longévité.
En juin 2016, Laurent Blanc est remercié par la direction qui lui offre une indemnité polémique de 22 millions d'euros[186]. Il est remplacé par l'Espagnol Unai Emery à la suite de mauvais résultats en Ligue des champions. Sa première saison au club est jugée décevante[187], de par la perte du titre de champion de France, mais également par une élimination en huitièmes de finale en Coupe d'Europe face au FC Barcelone en ayant pourtant remporté le match aller 4-0. Il est cependant maintenu à son poste la saison suivante, mais malgré la reconquête du titre, le PSG se fera à nouveau éliminer dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, cette fois-ci face au Real Madrid (alors double tenant du titre et futur vainqueur de la compétition).
Face à ce bilan, le contrat de Unai Emery n'est pas prolongé et l'Espagnol est remplacé par l'Allemand Thomas Tuchel[188]. Ses débuts sont exceptionnels en Ligue 1 avec un record de 14 victoires consécutives pour ses 14 premiers matchs (cumulant meilleure attaque et meilleure défense). Mais cela est plus compliqué en Ligue des Champions où son équipe frôle l'élimination au soir de la 4e journée de phase de groupes. Thomas Tuchel décide alors d'innover grâce à un système hybride qui permet aux Parisiens de renverser les Reds de Liverpool dans un Parc des princes bouillant. La première place du groupe est finalement obtenue. Les premiers mois du coach allemand sont jugés comme très bons. Une élimination à domicile en Coupe de la Ligue contre Guingamp vient noircir un peu ce tableau. Pour les huitièmes de finale aller de Ligue des champions, Tuchel est obligé de composer avec de nombreux absents (dont Neymar), mais c'est pourtant le coach allemand qui donne une leçon tactique sur la pelouse d'Old Trafford avec à la clé une victoire nette 2-0. Mais au match retour, son équipe sombre et Manchester United réalise un Comeback qui élimine le PSG. Marqué par de très nombreuses blessures et un manque d'enjeu, le PSG finit la saison en roue libre, concédant quelques défaites en Ligue 1 (dont une humiliation 5-1 à Lille), ce qui n'empêche pas le club d'être à nouveau sacré Champion de France grâce à sa confortable avance. Son équipe perd la finale de Coupe de France contre Rennes, brisant ainsi la série record des Parisiens dans les deux coupes nationales. L'Allemand est cependant conservé et même prolongé d'une saison (soit jusqu'en juin 2021). La première partie de saison suivante est très bonne sur le plan comptable (15 victoires en Ligue 1 et 5 victoires pour 1 match nul en Ligue des Champions dans un groupe où se trouvait notamment le Real Madrid), mais le fond de jeu du coach allemand est décrié par la presse et les supporters, car jugé trop simpliste, voire inexistant. Il est reproché au coach allemand de compter plus sur les individualités que sur un collectif, ainsi que les nombreuses blessures qui perdurent malgré une profondeur de banc de touche plus importante que la saison précédente. Thomas Tuchel parvient à trouver la bonne formule au match retour face au Borussia Dortmund, son ancien club, ce qui permet au PSG de retrouver les quarts de finale de la Ligue des Champions pour la première fois depuis 2016. La saison est brutalement interrompue plusieurs mois à cause du contexte sanitaire. Elle ne reprend que fin juillet avec les finales des deux coupes nationales que gagnent dans la douleur Tuchel et ses hommes, offrant au club un 4e quadruplé national. Par la suite, pour le Final 8 de la Ligue des Champions à Lisbonne, l'équipe du coach allemand se qualifie sur le fil face à l'Atalanta. En demi-finale, la victoire parisienne est sans conteste (3-0) et le coach allemand est alors félicité pour son plan de jeu très efficace face au RB Leipzig. Mais le PSG s'incline en finale 5 jours plus tard face au Bayern Munich (défaite 1-0). Thomas Tuchel devient le 1er entraîneur de l'histoire du PSG à atteindre ce stade de la compétition. Lors de la saison 2020/21, face à des résultats en Ligue 1 jugés insuffisants (3ème après 17 journées pour 4 défaites et aucune victoire face aux concurrents directs), associés aux difficultés connues en phase de groupes de Ligue des Champions (où le PSG a frôlé l'élimination, mais termine dans la douleur en tête du groupe), décision est prise de licencier Thomas Tuchel le 29 décembre 2020. Son manque d'influence auprès du groupe lui est aussi reproché par ses dirigeants, comme sa communication envers le club depuis sa prise de fonction[189]. Tuchel quitte la Ligue 1 avec le pourcentage de victoires le plus élevé de l'histoire du championnat ainsi que le record de points par match (co-détenu avec son prédécesseur Unai Emery).
Il est remplacé 4 jours plus tard par le technicien argentin Mauricio Pochettino qui retrouve le club de la capitale plus de 17 ans après l'avoir quitté comme joueur[190]. C'est la deuxième fois sous l'ère QSI qu'un changement d'entraîneur a lieu en cours de saison.
Rang | Pays | Nom | Période | Rang | Pays | Nom | Période | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Pierre Phelipon | 1970 - 1972 | 19 | Henri Michel | 1990 - 1991 | |||
2 | Robert Vicot | 1972 - 1973 | 20 | Artur Jorge | 1991 - 1994 | |||
3 | Just Fontaine & Robert Vicot | 1973 - 9 sept. 1975 | 21 | Luis Fernandez | 1994 - 1996 | |||
4 | Just Fontaine | 9 sept. 1975 - 1976 | 22 | Ricardo Gomes & Joël Bats | 1996 - 1998 | |||
5 | Velibor Vasović | 1976 - 22 mai 1977 | 23 | Alain Giresse | juillet 1998 - 8 oct. 1998 | |||
6 | Ilija Pantelić & Pierre Alonzo (Intérim) | 22 mai 1977 - juin 1977 | 24 | Artur Jorge | 12 oct. 1998 - 13 mars 1999 | |||
7 | Jean-Michel Larqué | 1977 - 23 août 1978 | 25 | Philippe Bergeroo | 13 mars 1999 - 3 déc. 2000 | |||
8 | Pierre Alonzo | 23 août 1978 - 1er nov. 1978 | 26 | Luis Fernandez | 3 déc. 2000 - 2003 | |||
9 | Velibor Vasović | nov. 1978 - 6 oct. 1979 | 27 | Vahid Halilhodžić | 2003 - 8 fév. 2005 | |||
10 | Camille Choquier & Pierre Alonzo (Intérim) | 7 oct. 1979 - 30 oct. 1979 | 28 | Laurent Fournier | 9 fév. 2005 - 27 déc. 2005 | |||
11 | Georges Peyroche | 30 oct. 1979 - 1983 | 29 | Guy Lacombe | 27 déc. 2005 - 15 janv. 2007 | |||
12 | Lucien Leduc | 1983 - 6 avril 1984 | 30 | Paul Le Guen | 15 janv. 2007 - 2009 | |||
13 | Georges Peyroche | 6 avril 1984 - 4 avril 1985 | 31 | Antoine Kombouaré | 2009 - 30 déc. 2011 | |||
14 | Christian Coste (Intérim) | 4 avril 1985 - juin 1985 | 32 | Carlo Ancelotti | 30 déc. 2011 - 2013 | |||
15 | Gérard Houllier | 1985 - 25 oct. 1987 | 33 | Laurent Blanc | 2013 - 2016 | |||
16 | Erick Mombaerts | 25 oct. 1987 - janv. 1988 | 34 | Unai Emery | 2016 - 2018 | |||
17 | Erick Mombaerts & Gérard Houllier | janv. 1988 - juin 1988 | 35 | Thomas Tuchel | 2018 - 29 déc. 2020 | |||
18 | Tomislav Ivić | 1988 - 1990 | 36 | Mauricio Pochettino | 2 janv. 2021 - |
- Fernandez, vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996.
- Le Guen, joueur puis entraîneur du PSG.
- Blanc, entraîneur le plus titré du club.
- Pochettino, ancien joueur et entraîneur actuel du PSG.
Joueurs emblématiques
Rang | Pays | Nom | Matchs | Période | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Jean-Marc Pilorget | 435 | 1975 - 1987 | 1988 - 1989 | |
2 | Sylvain Armand | 380 | 2004 - 2013 | ||
3 | Marco Verratti | 348 | depuis 2012 | ||
4 | Safet Sušić | 344 | 1982 - 1991 | ||
- | Paul Le Guen | 344 | 1991 - 1998 | ||
6 | Marquinhos | 327 | depuis 2013 | ||
7 | Bernard Lama | 318 | 1992 - 1997 | 1998 - 2000 | |
8 | Thiago Silva | 315 | 2012 - 2020 | ||
9 | Mustapha Dahleb | 310 | 1974 - 1984 | ||
10 | Edinson Cavani | 301 | 2013 - 2020 |
Rang | Pays | Nom | Buts | Période |
---|---|---|---|---|
1 | Edinson Cavani | 200 | 2013 - 2020 | |
2 | Zlatan Ibrahimović | 156 | 2012 - 2016 | |
3 | Kylian Mbappé | 136 | depuis 2017 | |
4 | Pauleta | 109 | 2003 - 2008 | |
5 | Dominique Rocheteau | 100 | 1980 - 1987 | |
6 | Mustapha Dahleb | 98 | 1974 - 1984 | |
7 | François M'Pelé | 95 | 1973 - 1979 | |
8 | Ángel Di María | 88 | depuis 2015 | |
- | Neymar | 88 | depuis 2017 | |
10 | Safet Sušić | 85 | 1982 - 1991 |
Capitaine de l'équipe de France, le défenseur Jean Djorkaeff rejoint le PSG dès juin 1970. Il est capitaine pendant deux saisons avant d'assister au divorce du club en mai 1972. Outre les 16 sélections en équipe de France[192] de Tchouki entre 1970 et 1972, le défenseur Jean-Paul Rostagni connaît 6 sélections[193] lors de son passage au PSG.
Sous la présidence de Daniel Hechter (1974-1978), l'attaquant international algérien Mustapha Dahleb est recruté à Sedan en 1974 pour 1,35 million de francs, montant record pour un transfert en France à l'époque[194]. Avec 85 buts inscrits en Ligue 1 de 1974 à 1984, troisième meilleur buteur de l'histoire du club en championnat (sixième meilleur buteur toutes compétitions confondues avec 98 buts[195]), « Moumous » anima l'attaque parisienne aux côtés du milieu de terrain international français Jean-Pierre Dogliani et de l'attaquant international congolais François M'Pelé. Dogliani, qui désirait absolument évoluer sous la direction de Just Fontaine finança en partie son transfert. M'Pelé marqua 95 buts[196] toutes compétitions confondues, entre 1973 et 1978. Le Goleador argentin Carlos Bianchi rejoint le club en 1977 et y passe deux saisons au cours desquelles il inscrit 71 buts avec deux trophées du meilleur buteur de D1 à la clé. Lors de la saison 1977-1978, il marque 37 buts en 38 matchs de championnat[197].
Rang | Pays | Nom | Passes | Période | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Ángel Di María | 105 | depuis 2015 | ||
2 | Safet Sušić | 103 | 1982 - 1991 | ||
3 | Mustapha Dahleb | 80 | 1974 - 1984 | ||
4 | Kylian Mbappé | 60 | depuis 2017 | ||
5 | Javier Pastore | 56 | 2011 - 2018 | ||
6 | Marco Verratti | 54 | depuis 2012 | ||
7 | Zlatan Ibrahimović | 53 | 2012 - 2016 | ||
8 | Jérôme Rothen | 52 | 2004 - 2009 | 2010 | |
9 | Neymar | 47 | depuis 2017 | ||
10 | Lucas Moura | 45 | 2013 - 2018 |
Sous la présidence de Francis Borelli, Dominique Baratelli, Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Nabatingue Toko, Dominique Rocheteau, Ivica Surjak, puis Safet Sušić, Joël Bats et Gabriel Calderón sont les principaux joueurs du club. Ils sont tous des cadres de leur sélection nationale. Les gardiens Baratelli et Bats furent ainsi les portiers de l'équipe de France, tandis que Bathenay, Fernandez et surtout Rocheteau en furent des joueurs emblématiques. Luis Fernandez, qui achève sa formation au club, quitte le PSG après le titre de champion de France de 1986, recruté à grands frais par le rival du Matra Racing. Luis reviendra plus tard au PSG en tant qu'entraîneur. L'ex-stéphanois Bathenay rejoint le club en 1978 et devient le chef de la défense parisienne et le capitaine de l'équipe jusqu'en 1985. Mais c'est en 1980 que le club réussit son transfert le plus tonitruant en recrutant l'autre idole du football français (après Michel Platini), l'« Ange Vert » Dominique Rocheteau, meilleur attaquant français de l'époque. Il marquera 100 buts sous le maillot du PSG, s'inscrivant de façon indélébile dans l'histoire du club[199]. Outre ces cadres de l'équipe de France, citons également le milieu défensif Jean-Claude Lemoult (1976-1986) et le défenseur Jean-Marc Pilorget (435 matchs[200] disputés avec le PSG ; record du genre). Lemoult a connu deux[201] sélections en équipe de France tandis que la carrière internationale de Pilorget fut brisée par un accident de la route qui faillit lui coûter la vie le 18 décembre 1983[202]. Parmi les autres internationaux français de l'ère Borelli, citons Christian Perez (17 sélections lors de son passage au PSG[203]), Fabrice Poullain (10[204]), Daniel Xuereb (4[205]), Amara Simba (3[206]), Michel Bibard (3[207]), William Ayache (3[208]), Yvon Le Roux (3[209]), Jocelyn Angloma (2[210]), Philippe Jeannol (1[211]) et Alain Couriol (1[212]).
Concernant les meilleurs joueurs étrangers de la présidence Borelli, Safet Sušić s'impose comme le plus emblématique. Jamais blessé, jamais suspendu, ce milieu de terrain offensif international yougoslave marque 85 buts et délivre 103 passes décisives (record du genre au PSG) entre 1982 et 1991. Il est écarté de l'effectif à la suite de la reprise du club par Canal+. Derrière Safet, l'international tchadien Nabatingue Toko, l'international yougoslave Ivica Surjak, qui délivre notamment les deux passes décisives lors de la finale de la Coupe de France 1982, et l'international argentin Gabriel Calderón, méritent une mention spéciale. Outre ces quatre joueurs, citons d'autres joueurs étrangers ayant été sélectionnés lors de matches internationaux lorsqu'ils jouaient au PSG : les Algériens Salah Assad et Liazid Sandjak, le Yougoslave Zlatko Vujović et les Sénégalais Jules Bocandé, Saar Boubacar et Oumar Sène.
Avec l'arrivée de Canal+ à la tête du club en 1991, de nombreux joueurs de premier plan signent au club : les internationaux français Laurent Fournier, David Ginola et Paul Le Guen et les internationaux brésiliens Ricardo et Valdo sont ainsi recrutés dès 1991 et rejoignent notamment l'international français Daniel Bravo (joueur du club depuis 1989) et Antoine Kombouaré (joueur du club depuis 1990), principaux joueurs à connaître la fin de l'ère Borelli et le début de l'ère Canal. Joël Bats effectue également une saison pendant que Canal + possède le club, mais il se retire en 1992 et est remplacé par Bernard Lama, qui devient dans la foulée le gardien de buts de l'équipe de France. Lama fait partie d'une deuxième vague d'arrivées comprenant également les internationaux français Vincent Guérin et Alain Roche et l'international libérien George Weah. Raí, capitaine de l'équipe du Brésil, arrive en 1993. La quasi-totalité de ces joueurs forment l'ossature de l'équipe jusqu'en 1998. D'autres joueurs viennent compléter l'effectif comme les internationaux français Youri Djorkaeff (1995-1996), Bruno N'Gotty (1995-1998) et Patrice Loko (1995-1998), l'international brésilien Leonardo (1996-1997) et l'international italien Marco Simone (1997-1999) notamment.
Après la présidence de Michel Denisot, le recrutement du club devient plus décousu mais comprend quelques joueurs notables du championnat de France tels le meilleur joueur du championnat en 1999 Ali Benarbia (1999-2001), le buteur portugais, meilleur joueur du championnat en 2002 et 2003 Pauleta (2003-2008), qui devient en 2007 le meilleur buteur de l'histoire du PSG, le défenseur international colombien Mario Yepes (2004-2008) et les néo-internationaux français Laurent Robert (1999-2001), Frédéric Déhu (2000-2004), Jérôme Rothen (2004-2010), Sylvain Armand (2004-2013) qui deviendra le deuxième joueur ayant porté le plus de fois le maillot du PSG, Lionel Letizi (2000-2006) mais c'est le gardien remplaçant Jérôme Alonzo (2001-2008) qui restera dans le cœur des supporters. Puis d'autres joueurs comme Jérôme Leroy (2002-2003) formé au PSG qui est de retour au club de la capitale, l'international nigérian Jay-Jay Okocha (1998-2002), les internationaux argentins Mauricio Pochettino (2001-2003), Gabriel Heinze (2001-2004) et Juan Pablo Sorin (2003-2004), l'espoir espagnol Mikel Arteta (2001-2002) ou l'international brésilien Ronaldinho (2001-2003). Le cas de l'international français Nicolas Anelka est légèrement différent. Formé au club, il quitte le PSG en 1997 pour rejoindre Arsenal FC. À la recherche d'une politique recentrée sur l'Île-de-France en 2000, le club rachète l'attaquant originaire de Trappes alors en contrat au Real Madrid pour la somme record alors de 33,2 millions d'euros, mais ce retour est un échec, le joueur n'arrivant jamais à s'imposer, il le quitte à nouveau au bout d'un an et demi.
En 2006, Canal+ vend le club à Colony Capital. Le PSG vit deux premières saisons catastrophiques avec Colony Capital à sa tête (15e et 16e). En 2008, Charles Villeneuve président du club fait un recrutement ambitieux en recrutant deux ex-internationaux français Claude Makélélé (2008-2011) et Ludovic Giuly (2008-2011) ou encore le meilleur buteur et meilleur joueur de Ligue 2 2008 Guillaume Hoarau (2008-2012) qui entrera dans le Top 10 des buteurs du club. Robin Leproux devient président du PSG en 2009 et sa politique est de faire venir des joueurs issus du championnat de France comme Christophe Jallet (2009-2014), Mathieu Bodmer (2010-2013) et surtout le brésilien Nenê (2010-2013), qui entrera également dans le Top 10 des buteurs du PSG en à peine deux ans. Avec des moyens limités sous l'ère Colony, le PSG fait de plus en plus confiance à des joueurs formés au PSG tels Clément Chantôme et Mamadou Sakho, qui sera capitaine à la suite de la retraite de Makélélé.
En 2011, le fonds d'investissement souverain du Qatar rachète le club et mène une politique de recrutement visant à signer des stars du football afin de gagner, sur un délai de cinq ans, la Ligue des champions. C'est alors que les dirigeants qatariens signent dès la première année la pépite argentine Javier Pastore pour 42 millions d'euros, record du club. L'année suivante le buteur suédois Zlatan Ibrahimović, qui deviendra meilleur buteur du club et le restera jusqu'au 27 janvier 2018, date à laquelle il sera dépassé par Edinson Cavani, s'engage à Paris pour un salaire exorbitant de 15 millions d'euros par an. Il devient l'emblème du « PSG version qatarienne » ce qui permettra d'accroître la popularité du club à l'étranger. Le Brésilien et futur capitaine du PSG Thiago Silva, considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du monde, signe également au club[213]. Le Paris Saint-Germain continue sa politique de recrutement de « stars » en signant en 2013 le meilleur buteur de Série A Edinson Cavani pour 63 millions d'euros, somme record en France, puis en 2014 avec le défenseur brésilien David Luiz et enfin en 2015 avec l'attaquant argentin Ángel Di María, vainqueur de la Ligue des champions 2014. D'autres joueurs recrutés à un prix moindre deviennent des éléments-clés du nouveau PSG, comme le Français Blaise Matuidi, les jeunes prodiges italien Marco Verratti et brésilien Marquinhos ou les expérimentés Maxwell et Thiago Motta.
Rang | Pays | Nom | L1 | CF | CL | TC | Total | Période |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Marco Verratti | 7 | 3 | 6 | 8 | 24 | depuis 2012 | |
2 | Thiago Silva | 7 | 5 | 6 | 5 | 23 | 2012 - 2020 | |
3 | Marquinhos | 6 | 5 | 3 | 5 | 19 | depuis 2013 | |
- | Edinson Cavani | 6 | 4 | 5 | 4 | 19 | 2013 - 2020 | |
5 | Ángel Di María | 4 | 5 | 4 | 4 | 17 | depuis 2015 | |
6 | Adrien Rabiot | 6 | 2 | 4 | 3 | 15 | 2012 - 2019 | |
- | Blaise Matuidi | 5 | 3 | 4 | 3 | 15 | 2011 - 2017 | |
- | Javier Pastore | 5 | 2 | 5 | 3 | 15 | 2011 - 2018 | |
- | Lucas Moura | 5 | 2 | 4 | 4 | 15 | 2013 - 2018 | |
10 | Thiago Motta | 5 | 3 | 2 | 3 | 13 | 2012 - 2018 |
En 2016, aucune « star » n'est recrutée pour pallier le départ du meilleur buteur du club Zlatan Ibrahimović. La plupart des recrues n'arrivent pas à s'imposer et sont alors considérées comme des échecs. À l'été 2017, le club parisien signe tout d'abord Daniel Alves, l'un des meilleurs latéral droit de l'histoire, avant de réaliser le « transfert du siècle » en signant le brésilien Neymar, joueur considéré par beaucoup comme faisant partie du « top 3 mondial », juste derrière Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Pour le débaucher au FC Barcelone, les Parisiens ont dû débourser l'intégralité de sa clause libératoire, soit 222 millions d'euros, transfert record faisant de Neymar le joueur le plus cher au monde. Le club réalise dans la foulée le deuxième plus gros transfert de l'histoire en signant le plus grand espoir de ces dernières années et futur talent de l'Équipe de France : Kylian Mbappé pour 145 millions d'euros (et 35 millions d'euros de bonus) via un prêt avec option d'achat. Lors du mercato d'été 2018, le club parvient à signer Gianluigi Buffon alors libre de tout contrat, le gardien italien est considéré comme l'un des plus grands gardiens de l'histoire, mais son passage à Paris est décevant. L'été suivant, le PSG fait venir en prêt Mauro Icardi, attaquant argentin qui s'est imposé comme l'un des tout meilleurs joueurs de Serie A les saisons passées, ainsi que l'un des meilleurs avant-centres de sa génération. Keylor Navas, gardien titulaire du Real Madrid lors de leurs trois titres consécutifs en Ligue des champions, signe lui aussi au club lors de l'été 2019.
Le tableau suivant présente la liste des capitaines principaux du Paris Saint-Germain depuis 1970[215].
Rang | Pays | Nom | Période | Rang | Pays | Nom | Période | Rang | Pays | Nom | Période | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Jean Djorkaeff | 1970 - 1972 | 11 | Safet Sušić | 1990 - 1991 | 21 | Frédéric Déhu | 2000 - 2002 | |||||
2 | Camille Choquier | 1972 - 1973 | 12 | Bruno Germain | 1991 - 1992 | 22 | Mauricio Pochettino | 2002 - 2003 | |||||
3 | Jean-Pierre Dogliani | 1973 - 1975 | 13 | Paul Le Guen | 1992 - 1994 | 23 | Frédéric Déhu | 2003 - 2004 | |||||
4 | Humberto Coelho | 1975 - 1976 | 14 | David Ginola | 1994 - 1994 | 24 | José-Karl Pierre-Fanfan | 2004 - 2005 | |||||
5 | Mustapha Dahleb | 1976 - 1978 | 15 | Alain Roche | 1994 - 1995 | 25 | Pauleta | 2005 - 2008 | |||||
6 | Dominique Bathenay | 1978 - 1985 | 16 | Bernard Lama | 1995 - 1997 | 26 | Claude Makélélé | 2008 - 2011 | |||||
7 | Luis Fernandez | 1985 - 1986 | 17 | Raí | 1997 - 1998 | 27 | Mamadou Sakho | 2011 - 2012 | |||||
8 | Jean-Marc Pilorget | 1986 - 1987 | 18 | Marco Simone | 1998 - 1999 | 28 | Christophe Jallet | 2012 - 2012 | |||||
9 | Fabrice Poullain | 1987 - 1988 | 19 | Ali Benarbia | 1999 - 2000 | 29 | Thiago Silva | 2012 - 2020 | |||||
10 | Oumar Sène | 1988 - 1990 | 20 | Éric Rabésandratana | 2000 - 2000 | 30 | Marquinhos | depuis 2020 |
Hall of Fame
Le 4 juillet 2017, le club dévoile sur son site internet son Hall of Fame qui regroupe tout d'abord les vingt joueurs considérés par les instances parisiennes comme les meilleurs de son histoire. Si la plupart des noms tombent comme des évidences, la présence de David Beckham, qui n'a joué qu'une demi-saison au PSG (14 matchs) en 2013, fait débat chez les supporters. Présenté comme un « ambassadeur de charme » par la direction parisienne, la présence du joueur anglais montre surtout que le critère sportif n'a pas été le seul retenu pour établir la liste. Certains fans regrettent également les absences d'Amara Diané, de Vincent Guérin, d'Antoine Kombouaré, de Paul Le Guen ou encore d'Alain Roche[216].
Nom | Poste | Période | ||
---|---|---|---|---|
Dominique Bathenay | Milieu de terrain | 1978 - 1985 | ||
David Beckham | Milieu de terrain | 2013 | ||
Carlos Bianchi | Attaquant | 1977 - 1979 | ||
Mustapha Dahleb | Attaquant | 1974 - 1984 | ||
Jean Djorkaeff | Défenseur | 1970 - 1972 | ||
Jean-Pierre Dogliani | Attaquant | 1973 - 1976 | ||
Luis Fernandez | Milieu de terrain | 1978 - 1986 | ||
David Ginola | Attaquant | 1992 - 1995 | ||
Zlatan Ibrahimović | Attaquant | 2012 - 2016 | ||
Bernard Lama | Gardien | 1992 - 1997 | 1998 - 2000 | |
Jay-Jay Okocha | Milieu de terrain | 1998 - 2002 | ||
Pedro Miguel Pauleta | Attaquant | 2003 - 2008 | ||
Jean-Marc Pilorget | Défenseur | 1975 - 1987 | 1988 - 1989 | |
Raí | Milieu de terrain | 1993 - 1998 | ||
Ricardo | Défenseur | 1991 - 1995 | ||
Dominique Rocheteau | Attaquant | 1980 - 1987 | ||
Ronaldinho | Milieu de terrain | 2001 - 2003 | ||
Safet Sušić | Milieu de terrain | 1982 - 1991 | ||
Valdo | Milieu de terrain | 1991 - 1995 | ||
George Weah | Attaquant | 1992 - 1995 |
Grand vote des 50 ans : Joueurs, entraîneurs et moments symboliques
Le 29 septembre 2020, pour célébrer son 50e anniversaire, le Paris Saint-Germain publie une édition collector de son Magazine Officiel. Un numéro dans lequel le club dévoile les résultats de son grand vote des 50 ans[217], après une vaste consultation rassemblée de supporters, anciens du club et médias, invités à élire :
Onze de légende des 50 ans du PSG. |
- Le Onze de légende
- Voir représentation graphique
- Le plus grand joueur
- 1 - Raí (Milieu offensif - 215 matchs)
- 2 - Safet Sušić (Milieu offensif - 345 matchs)
- 3 - Ronaldinho (Milieu offensif & Ailier - 77 matchs)
- Le meilleur joueur formé au club
- 1 - Luis Fernandez (Milieu de terrain - 273 matchs)
- 2 - Nicolas Anelka (Attaquant - 69 matchs)
- 3 - Presnel Kimpembe (Défenseur - depuis 2014)
- Le plus grand entraîneur
- 1 - Carlo Ancelotti (63,64 % de victoires - 77 match)
- 2 - Laurent Blanc (72,83 % de victoires - 173 matchs)
- 3 - Luis Fernandez (51,23 % de victoires - 244 matchs)
- Le plus grand match
- 1 - Real Madrid (4-1) en Coupe UEFA - 1/4 de finale retour en au Parc des Princes
- 2 - FC Barcelone (4-0) en C1 - 1/8 de finale aller en au Parc des Princes
- 3 - Chelsea FC (2-2) en C1 - 1/8 de finale retour en à Stamford Bridge
- Le plus beau but
- 1 - Pauleta face à l'OM (2-1) en Ligue 1 - 33e journée en au Parc des Princes
- 2 - George Weah face au Bayern Munich (1-0) en C1 - Phase de poules en au Stade Olympique
- 3 - David Ginola face au Real Madrid (4-1) en Coupe UEFA - 1/4 de finale retour le en au Parc des Princes
Palmarès international des joueurs du club
Ce tableau liste les différents joueurs qui ont évolué au Paris Saint-Germain vainqueurs d'un titre avec leur sélection, les noms en gras précisent que le joueur concerné était alors sous les couleurs du club au moment de la victoire[218].
Deux Brésiliens et trois Français ont remporté la Coupe du monde en portant simultanément les couleurs du Paris Saint-Germain, il s'agit de Raí en 1994[219] (capitaine de son équipe au début de la compétition[220]), de Ronaldinho en 2002[221] et d'Alphonse Areola, Presnel Kimpembe (tous deux formés au club) et Kylian Mbappé en 2018.
Luis Fernandez[222] et Dominique Rocheteau en 1984[223], puis Bernard Lama en 2000[224] sont quant à eux les seuls Parisiens à avoir remporté un Championnat d'Europe des nations, tous avec l'équipe de France. En Coupe d'Afrique des nations, seuls Selim Benachour en 2004 et Serge Aurier en 2015 l'ont gagnée[225]. S'agissant de la Copa América, en 1997, Leonardo est le seul joueur parisien de l'histoire à être revenu victorieux[226]. Une compétition disparue, la Coupe Afro-Asiatique des nations, avait été remportée par Lyazid Sandjak en 1991[227],[228].
Nicolas Anelka avec la France en 2001, Lucas Moura et Thiago Silva en tant que capitaine du Brésil en 2013[229], Kevin Trapp et Julian Draxler en tant que capitaine de l'Allemagne en 2017 ont soulevé le trophée de la Coupe des confédérations.
Pour en finir avec les seniors, trois joueurs parisiens ont terminé vainqueurs des Jeux Olympiques. Il s'agit de Jean-Claude Lemoult en 1984[230], Gabriel Heinze en 2004[231] et Marquinhos en 2016[232].
Chez les équipes de jeunes et les espoirs, en 2013, Alphonse Areola, Youssouf Sabaly et Jean-Christophe Bahebeck ont gagné avec l'équipe de France la Coupe du monde des moins de 20 ans[233].
En 2005, Franck Dja Djédjé remporta lui le Championnat d'Europe des moins de 19 ans avec la France[234]. Jean-Kévin Augustin y parviendra en 2016[235].
Toujours avec l'équipe de France, de nombreux Parisiens participent et terminent vainqueurs du Championnat d'Europe des moins de 18 ans : Didier Domi et Nicolas Anelka en 1996, Fabrice Kelban en 1997, Bernard Mendy et Nicolas Fabiano en 2000[236].
Enfin, en 2015, cinq autres joueurs formés au club gagneront le Championnat d'Europe des moins de 17 ans avec l'équipe de France. Il s'agit de Mamadou Doucouré, Alec Georgen, Lorenzo Callegari, Jonathan Ikoné et Odsonne Edouard[237].
Récompenses individuelles du Paris Saint-Germain
Transferts les plus chers de l'histoire du Paris SG
Arrivées | ||||
Rang | Année | Joueur | Montant | Provenance |
1er | 2017 | Neymar | 222 M€ | FC Barcelone |
2e | 2018 | Kylian Mbappé | 145 M€ | AS Monaco |
3e | 2013 | Edinson Cavani | 64,5 M€ | SSC Naples |
4e | 2015 | Ángel Di María | 63 M€ | Manchester United |
5e | 2021 | Achraf Hakimi | 60 M€ | Inter Milan |
6e | 2020 | Mauro Icardi | 50 M€ | Inter Milan |
7e | 2014 | David Luiz | 49,5 M€ | Chelsea FC |
8e | 2012 | Thiago Silva | 42 M€ | AC Milan |
2011 | Javier Pastore | 42 M€ | US Palerme | |
10e | 2013 | Lucas Moura | 40 M€ | São Paulo FC |
2019 | Leandro Paredes | 40 M€ | Zénith Saint-Pétersbourg |
Départs | ||||
Rang | Année | Joueur | Montant | Destination |
1er | 2018 | Gonçalo Guedes | 40 M€ | Valence CF |
2e | 2016 | David Luiz | 35 M€ | Chelsea FC |
3e | 2003 | Ronaldinho | 32,25 M€ | FC Barcelone |
4e | 2018 | Lucas Moura | 28,4 M€ | Tottenham Hotspur |
5e | 2017 | Blaise Matuidi | 25 M€ | Juventus FC |
2017 | Serge Aurier | 25 M€ | Tottenham Hotspur | |
7e | 2018 | Javier Pastore | 24,7 M€ | AS Rome |
8e | 2018 | Yuri Berchiche | 24 M€ | Athletic Bilbao |
9e | 2019 | Giovani Lo Celso | 22 M€ | Real Betis |
10e | 2013 | Mamadou Sakho | 19 M€ | Liverpool FC |
Effectif professionnel actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du PSG pour la saison 2021-2022. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison[241].
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Analyste(s) vidéo
Coordinateur performance club
Sport scientist(s)
Responsable médical
Docteur(s)
Coordinateur kinésithérapie
Physiothérapeute(s)
Podologue(s)
Assistante médicale
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Le tableau suivant liste les joueurs de l'équipe première en prêts pour la saison 2021-2022.
|
Identité du club
Noms du club
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Hymne
Première marraine du club, Annie Cordy interprète en 1971, l'hymne officiel sur un 45 tours avec le titre Allez Paris[244].
Maillot
Période | Équipementier | Sponsor maillot principal |
---|---|---|
1970 – 1972 | Le coq sportif | Aucun |
1972 – 1973 | Montréal | |
1973 – 1974 | Canada Dry | |
1974 – 1975 | RTL | |
1975 – 1976 | Kopa | |
1976 – 1977 | Le coq sportif Kopa | |
1977 – 1978 | Pony Le coq sportif | |
1978 – 1986 | Le coq sportif | |
1986 – 1988 | Adidas | Canal+ RTL |
1988 – 1989 | RTL La Cinq | |
1989 – 1990 | Nike | RTL TDK |
1990 – 1991 | Alain Afflelou RTL | |
1991 – 1992 | Commodore Müller | |
1992 – 1993 | Commodore Tourtel Müller (parfois) | |
1993 – 1994 | Division 1 : Commodore / Amiga (1993) Seat (1994) Tourtel Coupe des coupes : Seat | |
1994 – 1995 | Division 1 : Seat Tourtel Ligue des champions : Líptoníc | |
1995 – 2002 | Opel | |
2002 – 2006 | Thomson | |
2006 – 2018 | Fly Emirates | |
2018 – 2019 | Nike Jordan | |
2019 – en cours | ALL (Accor Live Limitless) |
Le Stade saint-germanois évolua principalement en blanc jusqu'en 1970[245] ; aussi, après la fusion avec le PFC, le club adopte les couleurs rouges et bleues de Paris associés au blanc royal sangermanois. Le premier maillot du PSG en 1970 est rouge avec short blanc et bas bleus[246]. Les couleurs blanches et bleues sont rappelées au col et aux poignets. Le logo du club est placé sur le cœur. En 1970-1971, le logo de l'équipementier (Le coq sportif) n'est le plus souvent pas visible (certains maillots sont floqués, d'autres ne le sont pas) tandis que la saison suivante, le logo de l'équipementier est toujours visible. Autre évolution par rapport au maillot[247] de la saison précédente, le col est désormais en V et uniformément bleu. De même, les poignets sont uniquement bleus. Les shorts blancs et les bas bleus restent inchangés.
Le couturier Daniel Hechter entre au club en mai 1973 et dessine un maillot qui devient un symbole fort du club. Il se compose d'une large barre verticale rouge au centre, inspirée par le maillot de l'Ajax Amsterdam[248], encadrée par des liserés blancs en proportion[249] rappelant les couleurs de Saint-Germain-en-Laye, short et chaussettes rouges. Ce maillot bleu-blanc-rouge-blanc-bleu dit « historique » est arboré dès la saison 1973-1974 en Division 2[250]. Les tons du rouge et du bleu ont évolué, et la dimension de la bande centrale rouge également. Ce maillot est toujours utilisé en 2020-2021, mais il a connu nombre de tentatives de modifications, toutes rejetées par les supporters. Une version inversée à dominante rouge avec barre verticale centrale bleue fut en usage comme co-premier maillot de 1974 à 1977 aux côtés du traditionnel Hechter.
Francis Borelli, successeur de Daniel Hechter, fut le premier à tenter de remplacer le maillot d'Hechter par un ensemble blanc orné de deux fines bandes rouges et bleues. Le maillot blanc de Borelli est utilisé pour la première fois comme maillot principal lors du match PSG-Valenciennes du 6 octobre 1981[251]. D'abord deuxième maillot, cet ensemble blanc fut promu premier maillot en 1981, le maillot d'Hechter étant dans le même temps relégué au rang de deuxième maillot. Évolution graphique en 1990, avec une Tour Eiffel stylisée remplaçant les deux barres rouge et bleue. Ce maillot reste en usage deux saisons et assure la transition entre l'ère Borelli et l'ère Canal. En janvier 1992, le club adopte un maillot blanc avec des touches de bleu sur les épaules.
Le blanc est abandonné en 1993 avec un maillot à dominante rouge et bleu et une barre verticale rouge centrale qui se démultiplie sur les côtés. Surnommé « la couverture » par les supporters, ce maillot est vite remplacé dès 1994 par une réplique bleu roi du maillot d'Hechter. Le col connaît des variations, mais les couleurs restent identiques jusqu'en 2000. À cette date, les liserés blancs disparaissent, provoquant la colère des supporters[252]. Ignorant les demandes de ses supporters, le club modifie encore le maillot en 2001 en réduisant drastiquement la largeur de la barre rouge qui est décalée sur la droite, et le bleu devient marine. En 2002, les liserés blancs font leurs réapparitions autour de la bande rouge toujours réduite et placée à droite. Ce maillot est conservé trois saisons. En 2005, retour au maillot « historique », à la grande joie des supporters. En 2006, la bande centrale rouge est réduite avant de retrouver sa taille traditionnelle la saison suivante.
Pour la saison 2009-2010, le PSG aborde un maillot entièrement bleu avec quelques fins liserés rouges, mais ce maillot est très largement rejeté par les supporters. Lors des 40 ans du club en 2010, le club décide de rendre hommage au tout premier maillot de son histoire et reprend le code couleur de ses débuts (maillot rouge, short blanc, bas bleus). Après un bref retour au Hechter en 2011-2012, la saison 2012-2013 voit la bande verticale centrale, traditionnellement rouge, devenir bleue entourée par deux liserés rouges et blancs. Les années suivantes, le club change chaque saison de style de maillot, se rapprochant plus ou moins du traditionnel Hechter.
Le maillot d'Hechter, plus ou moins retravaillé, est donc porté comme maillot principal de 1973 à 1981, de 1994 à 2000, en 2005-2006, de 2007 à 2009, en 2011-2012 et enfin en 2020-2021.
Le deuxième maillot fut principalement blanc avant 1981 puis après 1993. Entre ces deux dates, le maillot « historique » fut largement utilisé comme tel (de 1981 à 1987 et de 1990 à 1992). À noter l'utilisation d'un maillot gris de 1999 à 2002 puis en 2008-2009, d'un maillot rouge en 2004-2005, 2012-2013 et 2016-2017, d'un maillot marron en 2006-2007, d'un maillot jaune en 2017-2018, d'un maillot couleur crème en 2018-2019 et enfin d'un maillot orange en 2019-2020, en tant que deuxième maillot. Le Hechter servit à nouveau de deuxième maillot en 2010-2011, le maillot principal étant un hommage au maillot rouge du début de l'histoire du PSG.
Le coq sportif reste l'équipementier du PSG de 1970 à 1975, puis Kopa prend le relais pour la saison 1975-76, avant un retour du Coq sportif en 1976-1977 pour le maillot domicile. Pony équipe le PSG en 1977-1978, mais Le Coq Sportif récupère le contrat du PSG de 1978 à 1986. Adidas, alors propriétaire du Coq Sportif, devient l'équipementier du club pendant trois saisons, et cela, jusqu'en 1989, date de la signature avec Nike[253].
Fin 2013, le Paris-SG et Nike prolongent leur contrat de 25 millions d'euros chaque saison, contre 6,5 en 2012-2013[254],[255].
En 2018, le PSG signe un partenariat exclusif avec la marque Jordan, filiale de Nike. Le nombre de maillots par saison passe alors à 4 et Nike et Jordan se partagent leur conception de façon équitable[256]. En 2019, Nike et le Paris Saint-Germain prolongent leur contrat jusqu'en 2032 avec une nette revalorisation, celle-ci s’élevant désormais à 75 millions d'euros par saison[257].
Domicile | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Extérieur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Third | |||||||||||||||||||||||||||
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Fourth | |||
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- Maillots du PSG durant les années 1980 et 1990
- Maillots du PSG durant les années 2000
- Maillots extérieur (blanc) et domicile (bleu) de la saison 2011-2012
Tenue
Le 6 septembre 2021, la maison Dior annonce un partenariat avec le PSG, avec une collection créée par Kim Jones qui habillera les joueurs en dehors du terrain pour les matchs importants.[258]
Logo
Initialement, le premier logo du Paris Saint-Germain était dédié au Paris FC. Celui-ci est constitué d'un ballon de football bleu frappé d'une nef rouge voile au vent faisant référence à celle présente sur le blason de Paris et symbole de la ville. Le nom du club est écrit en dessous en rouge. Après la fusion avec le Stade saint-germanois, le dessin initial a été conservé, mais le nom s’est transformé de « Paris Football Club » à « Paris St-Germain Football Club ».
Le logo « emblématique » du Paris SG, parfois qualifié de logo « tour Eiffel », est composé d'une représentation de la Tour Eiffel en rouge au-dessus d'un berceau blanc, représentant le berceau royal de l'écu de Saint-Germain-en-Laye où naquit Louis XIV, sur fond d'un rond bleu. Il fait son apparition dès la saison 1972-1973, soit un an avant l'arrivée de Daniel Hechter. Son adaptation, avec l'ajout du Parc des Princes, apparaît dès le milieu des années 1970 dans le merchandising du club, mais n'est adopté comme emblème officiel qu'en 1982.
En 1986, en soutien à la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 1992, le PSG a arboré sur ses maillots le logo de la candidature de la ville, et ce, jusqu’à l’annonce des résultats. Pour la suite de la saison 1986-1987, le club adopte un nouvel écusson : une tour Eiffel feutrée en bleu et rouge, similaire à celle utilisée pour la candidature parisienne aux jeux olympiques, entouré d'un cercle bleu. Mais le PSG revient très rapidement au logo classique.
En 1990, le Parc des Princes disparait de l'écusson, puis en 1992, soit un an après le rachat par Canal+, l'emblème principal du club change complètement, redessiné par Étienne Robial, le directeur artistique de la chaîne cryptée. Le logo de Robial est constitué de 3 lettres blanches : P S G, entourées par des rectangles sur fond bleu-rouge-bleu (reprenant le code couleur du logo « tour Eiffel » et des maillots Hechter). En dessous, se trouve le nom du club, « Paris Saint-Germain », écrit en blanc sur un rectangle noir, ressemblant fortement au futur logo de Canal+ (qui sera dessiné en 1995, soit 3 ans plus tard). Ce nouvel écusson faisant l'objet de grogne de la part des supporters, le club choisit de conserver l'emblème « tour Eiffel » sur les maillots, et ce, jusqu'en 1994, date à laquelle il est décidé de décaler le logo historique sur la manche pour laisser la place à l'officiel au niveau du cœur. Les supporters sont furieux de ce changement et le club décide alors d'abandonner officiellement le logo tricolore d'Etienne Robial en 1996 même si celui-ci restera parfois utilisé par la direction du club les années suivantes.
Le logo « tour Eiffel », régulièrement retouché ou personnalisé, a depuis fait son retour sur les maillots et la communication du club. Il est de nouveau utilisé comme logo officiel depuis 1995. Il est dans un premier temps entouré d'un cercle blanc avec inscrit en bleu « Paris Saint-Germain » sur la partie haute et la date de création du club (1970) sur la partie basse. En 2002, le club retouche légèrement cet écusson : le bleu devient plus foncé que précédemment, le cercle blanc devient lui aussi bleu et est délimité par deux liserés blanc, tandis que la typographie change et devient blanche. En 2010-2011, à l'occasion du 40e anniversaire du club, deux cercles dorés (un épais et un plus fin), avec inscrits « 40 ans » sur la partie haute et « 2010 » sur la partie basse, sont ajoutés pour célébrer cet événement. Cet ajout sera visible toute la saison sur les maillots de matchs.
En 2013, deux ans après le rachat du club par Qatar Sports Investments, les nouveaux dirigeants choisissent l'agence de design Dragon Rouge[259] pour le développement de la nouvelle identité visuelle du club. Le logo est modifié en gardant la trame « tour Eiffel ». Le code couleur emblématique du club a également été conservé : une tour Eiffel rouge sur un rond bleu (cependant le bleu devient plus clair qu'auparavant). Le nom Paris apparait avec une typographie plus grande que le nom Saint-Germain (qui est décalé en bas) afin de donner une plus grande importance à la capitale dans un souci de merchandising international. La fleur de lys, représentant Saint-Germain-en-Laye, est toujours présente et devient dorée. En revanche, le landau, symbole peu connu, et la date de création du club disparaissent tandis que le deuxième cercle s'élargit au détriment du cercle central contenant la tour Eiffel[260].
- 1970-1972
- 1972-1982 et 1990-1992
- 1982-1986 et 1987-1990
- 1986
- 1986-1987
- 1992-1996
- 1995-2002
- 2002-2010 et 2011-2013
- 2010-2011
- Depuis 2013
- 2020-2021
Structures du club
Parc des Princes
Le Parc des Princes est depuis juillet 1974 le stade principal du club. L'enceinte, inaugurée le 25 mai 1972, fut utilisée par le PSG pour la première fois dès le à l'occasion d'un match de deuxième division face au Red Star, joué en lever de rideau d'une rencontre de Division 1, Paris FC-FC Sochaux[261],[262]. Entre 1978 et 1979, le club partage son stade avec le Paris FC, puis avec le Matra Racing entre 1984 et 1990.
Les équipes nationales de football et de rugby à XV utilisaient également le stade jusqu'à l'inauguration du Stade de France en février 1998. Le transfert du PSG au Stade de France est un temps évoqué, mais finalement abandonné. Le club, toujours locataire du Parc, s'approprie toutefois un peu plus le stade en installant notamment son siège dans un nouveau bâtiment inauguré le [263]. Les couleurs des sièges, bleus, rouges ou jaunes de 1972 à 1998, sont rouges ou bleus de 1998 à 2016. En novembre 2013, le Paris Saint-Germain annonce la rénovation du Parc des Princes en accord avec la ville de Paris, pour un montant de 75 millions d'euros[264]. Dès lors, le club finance le remplacement des sièges, l'implantation d'une pelouse nouvelle génération et surtout la construction de loges VIP pour maximiser les revenus[265]. Les nouveaux sièges installés forment un motif ressemblant à la Tour Eiffel, emblème du club, en tribune Paris et en virages entourée par des bandes rouges et blanches.
D'une capacité actuelle de 48 583 places assises, le stade est classé catégorie 4 au classement UEFA.
Stade Georges-Lefèvre
Le Stade Georges-Lefèvre du Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye fut, lors de la saison 1970-1971 et de 1972 à 1974, le stade principal du club. Il est désormais utilisé par les équipes réserves du PSG. Le Stade saint-germanois utilisa ce stade durant toute son existence (de 1904 à 1970). Ce stade fut rebaptisé « Stade Georges-Lefèvre » en 1945, du nom d'un joueur du Stade Saint-Germain mort au front en 1940.
Dans les années à venir, d'ici à la saison 2019-2020, le conseil général et le PSG participeront à des travaux de rénovation du stade Georges-Lefèvre, estimés à environ 5 millions d'euros[266].
Autres stades utilisés
Durant la saison 1970-1971, l'équipe fanion joua quelques matches au Stade Jean-Bouin, mais les affluences enregistrées étaient inférieures à celles du Stade Georges-Lefèvre, aussi, le club préféra jouer le plus souvent à Saint-Germain. Lors de la saison en Division 1 en 1971-1972, le PSG joua ses matches à domicile au Stade de Paris, à Saint-Ouen. Après l'installation au Parc des Princes en 1974, le PSG dut jouer encore quelques matches au Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes (une fois en 1974-1975[267]) et au Stade de Paris (une fois en 1977-1978[268] et deux fois en 1978-1979[269]) car le Parc était indisponible pour cause de travaux concernant la pelouse.
Affluence
La plus forte affluence moyenne du PSG à domicile est obtenue lors de la saison 2019-2020 avec 47 542 spectateurs de moyenne par match[270].
Le record d'affluence au Parc des Princes est battu le à l'occasion de PSG-Marseille (0-0) avec 47 929 spectateurs, selon les chiffres de la LFP[271]. Le record d'affluence en Ligue des champions est de 46 612 spectateurs avec PSG-Malmö FF (2-0)[272].
Stades utilisés par la section féminine
Le stade Sébastien-Charléty est un complexe omnisports situé à Paris, 1 avenue Pierre de Coubertin (75013), comprenant un stade d'athlétisme, de football et de rugby d'une capacité de 20 000 places depuis sa rénovation en 1994. Durant son histoire, il a accueilli le club de rugby parisien le Stade français pendant la rénovation du stade Jean-Bouin entre 2010 et 2013[274] et des matchs de l'équipe de France de football féminin. Depuis 2007, le Paris FC y est domicilié pour ses matchs en seconde division[275].
Le stade est occupé par la section féminine du PSG à partir de la saison 2012-2013 et la reprise du club par les Qatariens. Les matchs de Ligue des champions féminine y sont également joués[276] et ce jusqu'en 2017 date à laquelle l'équipe décide de se rabattre vers le stade Georges-Lefèvre à Saint-Germain-en-Laye puis le stade Jean-Bouin.
À compter de la saison 2022-2023, il est prévu que les féminines du club disposent d'un stade de 5 000 places destiné aux rencontres officielles des féminines du club pour le Championnat et la Women Champions League dans le nouveau centre de la performance construit par le PSG sur les terrasses de Poncy à Poissy (Yvelines)[277].
Camp des loges
Le Camp des Loges est le centre d'entraînement de l'équipe de football du Paris Saint-Germain Football Club. Il est situé à Saint-Germain-en-Laye à proximité du camp militaire homonyme. Il accueille également le centre de formation du PSG inauguré le 4 novembre 1975.
Coincé entre la forêt classée de Saint-Germain-en-Laye et les installations militaires, le centre d'entraînement du Paris Saint-Germain est sujet à débats depuis plus d'un quart de siècle. Au début des années 1970, ce centre d'entraînement apparaît en effet « moderne » et l'équipe de France A y fait nombre de stages de préparation. Mais le temps passant, les installations se sont démodées.
En mars 2006, le club renonce provisoirement à déménager son centre d'entraînement à Achères, projet à l'étude depuis six ans, et annonce le début de travaux au Camp des loges afin de le doter d'un confort minimum. Commencé en janvier 2008, les travaux s'achèvent le 24 octobre 2008, pour un coût de 5 millions d'euros. Le nouveau Camp des Loges, situé à 400 mètres de l'ancien, est inauguré le 4 novembre 2008. D'une surface de 28 888 m2, dont 1 761 pour le bâtiment de deux étages et 24 446 de pelouses, il comporte tous les équipements nécessaires à un club de haut niveau : espace de balnéothérapie, de massages, salle de soins, de musculation, espace détente, bureaux pour le staff et le président, zone presse, etc.
En septembre 2013, le Camp des Loges fait l'objet d'un naming : il est rebaptisé « Centre d'entraînement Ooredoo » à la suite d'un partenariat avec Ooredoo, la société d'État de télécom qatarienne. Depuis le rachat du PSG par le Qatar, le Centre d'entraînement Ooredoo a fait l'objet de nombreuses retouches, rénovations et agrandissements. Ainsi que l'installation de pelouses haut de gamme par le jardinier du club pour satisfaire aux nouvelles ambitions de la direction.
À compter de la saison 2023-2024, lors du déménagement des sections masculines professionnelles et de formation, il est prévu que les féminines du club s'installent au Centre d'entrainement Ooredoo. Un centre de formation pour les féminines et les équipes de l'association PSG s'y installeront aussi[278].
Bougival (Section féminine)
Les féminines du PSG, dans l'optique de poursuivre la professionnalisation de leur section, se sont installées à Bougival dans un centre d'entraînement qui leur est spécialement destiné à compter de la saison 2012-2013. Bougival est une commune française située dans le département des Yvelines.
Verneuil-sur-Seine (Centre de préformation)
Le PSG possède également un centre de préformation (U14 et U15), situé à Verneuil-sur-Seine, commune française du département des Yvelines.
Terrasses de Poncy à Poissy (futur centre d'entraînement de la section masculine)
Pour la saison 2023-2024, les équipes masculines professionnelles de football, de handball et de judo s'installeront sur les terrasses de Poncy dans la ville de Poissy (Yvelines).
Situé à 25 minutes du Parc des Princes et à 10 minutes du Camp des Loges, il comprend un centre de la performance, regroupant le centre de formation et de préformation des équipes masculines de football et de handball[279]. Le site pourrait également accueillir la section judo[280].
Sa surface utile sera de 74 hectares avec 17 terrains de football au total (10 pour les centres de formation et de préformation), dont 4 en synthétique, 32 chambres de standing et de zones de vie pour les pros, une clinique du sport, un stade de 5 000 places couvertes, à 100% accessible aux personnes à mobilité réduite[281]. L'enveloppe budgétaire dévolue à ce projet est évalué à 250 millions d'euros. Un internat sera créé pour les jeunes en formation et pourra accueillir entre 120 et 150 jeunes. Le stade de 3 000 places accueillera, outre les féminines, la CFA et les U19 pour les matchs de Youth League notamment[277].
Ce projet confié à l'architecte Jean-Michel Wilmotte et au paysagiste François Neveux doit laisser une large part à la nature[282] avec 3000 arbres plantés, une pépinière et une surface constituée à 95 % d'espaces verts. Il vise l'excellence environnementale en prévoyant de récupérer les eaux de pluies afin de couvrir 90 % des besoins du centre et en favorisant les circuits courts pour nourrir les joueurs et le personnel via un potager et un verger bios[283].
Le 14 juin 2019, le club annonce que l’enquête publique relative au projet global d’aménagement du site des Terrasses de Poncy qui a été menée du 18 février au 29 mars 2019 s'est conclue par un avis favorable de la Commission d’enquête[284].
Le 16 juillet 2019, le permis de construire est signé. Le Maire de Poissy se réjouit des retombées pour le territoire « 180 sportifs professionnels, plus des jeunes, seront accueillis chaque année. 1 000 emplois vont se créer pendant la durée des travaux et 500 emplois pérennes à l’issue ». Les travaux « se dérouleront dès la rentrée 2019, pour un lancement du chantier de construction au printemps 2020 », la première pierre sera posée début 2020[285] et le centre ouvrira ses portes vers juin 2023[286].
Aspects juridiques et économiques
Aspects économiques
Saison | CA total (en M€) | Réf. |
---|---|---|
1998-1999 | 47 | [287] |
1999-2000 | 58 | [287] |
2000-2001 | 90 | [287] |
2001-2002 | 77 | [288] |
2002-2003 | 76 | [288] |
2003-2004 | 57 | [288] |
La publication du bilan financier de la saison 1970-1971 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 francs de recettes[289]. Comme nombre d'autres clubs français, le PSG devra le plus souvent composer avec des finances déficitaires. Daniel Hechter puis Canal+ mettront ainsi la main à la poche pour permettre au club de conserver son standing. À la suite de l'affaire de la double billetterie du Parc des Princes qui coûte son poste de président à Daniel Hechter en janvier 1978[32], le PSG est mis sous contrôle serré des autorités financières. Ceci permet dans un premier temps de limiter les déficits, mais la concurrence du Matra Racing pousse le PSG à la faute entre 1986 et 1990. Le Racing abandonne son statut professionnel en juin 1990 et laisse le PSG avec un déficit de 50 millions de francs[290]. Les mauvais résultats financiers et sportifs ont raison du président Borelli et le PSG voit l'arrivée de Canal+ le [35] à hauteur de 39,8 % du capital de la SAOS nouvellement créée.
La prise de contrôle du club par Canal+ s'effectue progressivement. Après l'intervention de 1991, on procède le à une modification au capital de la SAOS « Paris Saint-Germain Football ». Le poids de l'association loi 1901 du PSG passe de 51 % du capital de la SAOS à 34 %. Canal+ est désormais actionnaire majoritaire à hauteur de 56,8 % du capital[291]. Nouvelle modification en juin 2001 : l'association type 1901 du PSG cède l'ensemble de ses parts (34 %) de la SAOS devenue SASP à Canal+. À l'été 2004, Canal+ rachète à un prix très élevé les parts détenus par Charles Talar (qui détient 4,5 % du capital) et Bernard Brochand (qui en possède 2,9%). Fin août 2005, Canal+ rachète les 1,8 % détenus par Alain Cayzac ; le PSG est alors à 100 % sous le contrôle de la chaîne cryptée[292].
Saison | CA réel (en M€) | Réf. | Revenus selon Deloitte (en M€) |
Pos. |
---|---|---|---|---|
2004-2005 | 72,8 | [293] | — | — |
2005-2006 | 80,4 | [294] | — | — |
2006-2007 | 73,9 | [295] | — | — |
2007-2008 | 73,5 | [296] | — | — |
2008-2009 | 100,8 | [297] | — | — |
2009-2010 | 82,7 | [298] | — | — |
2010-2011 | 100,9 | [299] | — | — |
2011-2012 | 222,4 | [300] | 220,5 | 10 |
2012-2013 | 400,0 | [301] | 398,8 | 5 |
2013-2014 | 474,2 | [302] | 474,2 | 5 |
2014-2015 | 484,0 | [303] | 480,8 | 4 |
2015-2016 | 542,4 | [304] | 520,9 | 6 |
2016-2017 | 503,0 | [305] | 486,2 | 7 |
2017-2018 | 557,3 | [306] | 541,7 | 6 |
2018-2019 | 658,7 | [307] | 635,9 | 5 |
2019-2020 | 637[Note 10] | [308] | - | - |
Entre 1991 et 1998, le PSG conserve des finances saines et les dépenses du club s'établissent aux alentours de 50 millions d'euros par saison en profitant de la montée en puissance des droits télé, du doublement du nombre de spectateurs au Parc des Princes ainsi que de profitables performances en coupes nationales ou européennes. Depuis le départ de Michel Denisot, le club accumule au fil des saisons des dettes importantes : 96 millions d'euros d'endettement cumulé en juin 2002[309]. En recapitalisant le club, cet endettement net tombe à 8 millions d'euros en juin 2004. Les finances courantes restent pourtant dans le rouge. Ainsi, pour la saison 2004-2005, le club déclare à la DNCG des dépenses de 87,037 millions d'euros pour un déficit de 17,801 millions d'euros et un chiffre d'affaires réel de 69 millions d'euros. Les chiffres publiés par la DNCG font état de 20,823 de millions d'euros de billetterie, 13,793 millions d'euros en provenance des sponsors, 31,270 millions d'euros de droits télé, 2,371 millions d'euros de subventions et 1,117 million d'euros de merchandising. Hors transferts, les autres sources de revenus sont inférieures au million d'euros. Côté dépenses, les salaires des joueurs et du personnel sont chiffrés à 40,655 millions d'euros dont 9,012 de charges. Les autres impôts et taxes s'élèvent à 5,806 millions d'euros[310].
En 2005-2006, le PSG reste le seul club français largement déficitaire avec une perte de 13,456 millions d'euros. Malgré l'absence du PSG en coupes d'Europe, le chiffre d'affaires réel du club était de 80,364 millions d'euros (en hausse de 16 % par rapport à la saison précédente). Les chiffres publiés par la DNCG font état de 19,179 de millions d'euros de billetterie (-8 %), 17,440 millions d'euros en provenance des sponsors (+21 %), 34,331 millions d'euros de droits télé (+9 %), 2,357 millions d'euros de subventions (-1 %) et 0,833 million d'euros de merchandising (-34 %). Côté dépenses, les salaires des joueurs et du personnel sont chiffrés à 50,064 millions d'euros (+19 %) dont 9,927 de charges (+10 %). Les autres impôts et taxes s'élèvent à 5,391 millions d'euros (-8 %)[311].
De source AFP le montant de la vente du club en 2006 aux investisseurs Colony Capital, Butler Capital Partners et Morgan Stanley serait de 41 millions d'euros pour un montant initial demandé par Canal + de 80 millions d'euros ; la dette cumulée du club est assumée par la chaîne cryptée, remettant ainsi les compteurs financiers du club à zéro.
Le chiffre d'affaires réel du club passe à 77,720 millions d'euros en 2006-2007[312], à 73,497 millions d'euros en 2007-2008[313] et à 100,819 millions d'euros en 2008-2009[314]. Les déficits enregistrés sont de 18,975 millions d'euros en 2006-2007[312], de 12,282 millions d'euros en 2007-2008[313] et de 5,418 millions d'euros en 2008-2009[314].
Depuis le rachat du club en 2011 par le fonds souverain Qatar Investment Authority, le budget et le chiffre d'affaires du PSG ont grandement augmenté, passant de 80 millions en 2010 à 490 millions d'euros en 2014, grâce aux apports de liquidités qatariennes, mais aussi grâce à une nouvelle politique économique favorisée par la venue de stars comme Ibrahimović ou Thiago Silva. Cette nouvelle politique permet notamment au club d'accroître sa popularité en dehors des frontières françaises à l'image des plus grands clubs européens. Les revenus publicitaires, le merchandising, les droits télévisuels et les revenus de billetterie du PSG se retrouvent alors décuplés. Ainsi en 2014, le Paris Saint-Germain est le cinquième club le plus riche du monde avec 470 millions d'euros et se classe ainsi devant des équipes comme Chelsea ou Arsenal[315]. Avec 480 M€ de revenus, il grimpe d'une place en 2015 dans le classement Deloitte Football Money League du cabinet Deloitte en doublant le Bayern Munich, devancé par le Real Madrid (577 M€), le FC Barcelone (560,8 M€) et Manchester United (519,5 M€)[316]. En mai 2017, le cabinet d'audit KPMG estime la valeur du PSG à 1 milliard d'euros[317] et le journal Les Échos estime que les revenus du club vont augmenter à la suite de l'arrivée de Neymar, en août 2017, grâce au merchandising et à une revalorisation certaine des droits TV du championnat[318]. Grâce notamment à son actionnaire qatari, le PSG est le deuxième plus puissant club au monde sur le plan financier selon l'étude Football Finance 100 de Soccerex publiée en janvier 2019[319]. Lors de la saison 2017/2018, le PSG a vendu prés de 800 000 maillots, enregistrant ainsi une augmentation des recettes liées au merchandising[320].
Autres équipes
Équipe réserve
Palmarès de l'équipe réserve du Paris SG |
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En 2015-2016, l'équipe réserve du PSG évolue dans le championnat de France amateur avec le groupe A. Elle remporte ce championnat en 2003[321].
Elle a remporté le championnat du Groupe Nord de Division 3 en 1987[322] et fut vainqueur de la Coupe de Paris en 1972[323], 1973[324] et 1980[325], désormais jouée par l'équipe 3 du club.
Le 24 mai 2019, un communiqué du club annonce la fin de l'équipe réserve. « Dans le cadre de la restructuration de sa politique de formation, le Paris Saint-Germain a acté le choix de mettre un terme aux activités de son Groupe Élite, engagé jusqu'à cette saison dans le Championnat de France de National 2 [...] après avoir longtemps analysé les performances de ses différentes équipes du centre de formation, le club a constaté que l'environnement de son équipe réserve n'offrait plus les conditions souhaitables pour le développement de ses jeunes talents ». Cette décision vise à renforcer l'équipe U19 qui « deviendra l'horizon majeur des jeunes joueurs en formation, avant leur passage espéré vers le groupe professionnel. »[326]
Sections jeunes
Le Paris Saint-Germain a été élu meilleur club de jeunes de la FFF à quatre reprises, en 1989[327], 2011, 2013 et 2014[328].
Le club comprend nombre de formations de jeunes, de l'école de football aux juniors[329]. Ces derniers disputent depuis 1963 la Coupe Gambardella. Ils ont remporté l'épreuve en 1991[330], atteint la finale en 1978[331], 1989[332] et 1998[333] et disputé les demi-finales en 1972[334],[335], 1975[336], 1986[337], 1990[338] et 2001[339].
Palmarès des équipes de jeunes du Paris SG |
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Les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets en 1988[340]. Le parcours des cadets du PSG est stoppé en finale en 1980[341] et en demi-finale en 1985[342] et 1989[343].
Entre 1990 et 2002, le championnat de France cadets est éclaté en deux championnats : moins de 17 ans et moins de 15 ans. Chez les moins de 15 ans, le PSG est demi-finaliste en 1992[344], 2001[345] et 2002[346] et quart de finaliste en 1994[347], 1997[348], 1998[349] et 1999[350]. Chez les moins de 17 ans, le PSG est quart de finaliste en 1991[351], 1996[352], 2001[353] et 2002[354]. Depuis 2002, trois catégories d'âge sont concernées par un championnat de France : « 18 ans », « 16 ans » et « 14 ans ». Poussif chez les 18 ans, le PSG est quart de finaliste en 2003[355] chez les 16 ans puis demi-finaliste en 2004[356]. Pas de tournoi final chez les 14 ans, mais le PSG remporte son groupe en 2003 et termine deuxième à la différence de buts en 2004.
Sous la direction de David Bechkoura, les 18 ans nationaux du Paris Saint-Germain enlèvent, en 2006, le titre de champion de France en s'imposant 2-0 en finale, le 4 juin, face à l'AS Monaco[357].
À partir de la saison 2009-2010, les compétitions françaises de jeunes adoptent les conventions internationales « U19 » (moins de 19 ans), « U17 » (moins de 17 ans), etc[358]. Chez les moins de 17 ans, le PSG atteint la finale du championnat national en 2009-2010 disputée le 5 juin 2010 face au FC Sochaux-Montbéliard[359] (défaite 4-4, 2-4 aux t.a.b.). Les « U19 » remportent quant à eux le titre aux tirs au but face à l'AS Monaco[360] (0-0, 2-4 aux t.a.b.).
La saison suivante, le PSG réalise le doublé en remportant les deux titres « U17 » et « U19 », respectivement face à Marseille (2-1) et au FC Grenoble (2-0)[361].
Le doublé national est à nouveau réalisé en 2016 avec des victoires en finale contre Saint-Étienne en U17 (4-2) et l'Olympique Lyonnais en U19 (2-1)[361]. Cette année-là le Paris Saint-Germain atteint également la finale de la Youth League mais échoue face à Chelsea[362].
Le club a par ailleurs participé à quelques tournois internationaux amicaux d'envergure. Le tournoi minimes de Montaigu, référence chez les moins de 17 ans, créée en 1973, a vu le PSG perdre en finale à 5 reprises, en 1977, 1983, 1986, 1989 et 1994. Le club est cependant parvenu à l'emporter en 1993[363]. Puis l'Al Kass International Cup organisée au centre Aspire de Doha au Qatar auquel le club participe depuis sa création en 2012[364]. Compétition disputée par des équipes U17 venant du monde entier, la première édition est remportée par le club en 2012. Le PSG sera finaliste en 2013[365] avant de remporter à nouveau le trophée en 2015[366].
Section féminine
Compétitions nationales | Équipes de jeunes |
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Challenge National U19 (3)[368]
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Compétitions internationales | Équipe réserve |
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Lors de la saison 1971-1972, le Paris Saint-Germain comprend déjà une section féminine : 33 joueuses sont alors licenciées au club et une équipe sénior féminine est inscrite en championnat de Paris[369].
Recréée en 1991[370], l'équipe féminine fanion dispute en 2007-2008 sa 17e saison en championnat de Division 1. Les filles du PSG furent championnes de France de Division 2 en 2001[371] et vice-championnes de France de Division 2 en 1983[372] et 1985[373]. En 2010, elles remportent face au Montpellier HSC le premier trophée d'importance du club avec le Challenge de France, la Coupe de France du football féminin[374].
Vice-championne de France en 2011, l'équipe féminine a acquis le statut professionnel à l'aube de la saison 2012-2013 sur décision du nouveau propriétaire QSI. Vice-championne de France en 2013 et en 2014, l'équipe va disputer la Ligue des champions Féminines pour la troisième fois de son histoire, avec le but de ramener le trophée à court terme.
Elles passent près du but en arrivant en finale de l'édition 2014-2015 de la ligue des champions féminine[375].
Le PSG dispose par ailleurs d'une équipe réserve qui évolue en Division d'Honneur de Paris Ile-de-France, soit deux divisions en dessous de l'équipe première. En 2010-2011, l'équipe réserve remporte le championnat de Division d'Honneur.
Le club francilien possède également une équipe des moins de 19 ans qui participe au Challenge National Féminin U19, l'équivalent du championnat de France de la catégorie, disputé depuis 2010-2011[376]. En 2013-2014, le PSG dispute sa première finale et perd 2-1 contre l'Olympique lyonnais[377]. La même confrontation a lieu en 2014-2015 et l'Olympique lyonnais bat à nouveau le PSG. C'est en 2016 que l'équipe vaincra la malédiction en l'emportant 3 à 1 contre les lyonnaises[378].
Enfin, une équipe U18 évolue dans le championnat régional de sa catégorie, à 11 joueuses. De même qu'une équipe U15 dans son championnat régional.
Rivalités
La principale rivalité connue est celle qu'entretient le Paris Saint-Germain avec l'Olympique de Marseille, il s'agit du Classique (PSG-OM) entre les deux clubs les plus titrés de France. C'est un évènement majeur en France, mais qui trouve aussi un certain écho dans le monde entier. La rivalité sportive entre les deux clubs a été volontairement montée de toutes pièces par les dirigeants du PSG et de l’OM au tout début des années 1990[379]. Il y a cependant un antagonisme entre la capitale et la deuxième ville de France. Paris et Marseille se confrontent pour des raisons géographiques, culturelles et sociologiques. Une affiche OM/PSG, c’est le Sud, contre le Nord, la province contre la capitale, « Marseille la populaire contre Paris la hautaine »[379]. À noter aussi que des tensions existent entre les supporters des deux clubs depuis les années 1970.
Le Paris Saint-Germain entretient également une rivalité régionale avec l'AS Poissy dans le cadre du derby yvelinois opposant les deux meilleurs clubs du département. La rivalité entre ces deux clubs de la région parisienne est inscrite par les nombreuses rencontres les opposant en National 2. À noter que l'AS Poissy est le cinquième plus grand club d'Île-de-France.
Supporters et lutte contre le hooliganisme
Historique
Le Kop of Boulogne (KOB) est né le 2 août 1978 à la suite d'une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le 18 septembre 1976[380], les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K et formaient le Kop K. Ce dernier rassembla jusqu'à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis en tribune Boulogne est liée à l'existence d'une carte de « jeune supporter » bon marché et donnant accès à cette tribune, mais aussi au fait que les joueurs s'échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition est née le 10 novembre 1973 à l'occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc.
Les problèmes de violence de certains supporters de la tribune Boulogne marquent l'histoire du club depuis le début des années 1980. L'adoption du modèle hooligan anglais à la fin des années 1970[381] et de son avatar continental des hooligans (après 1985) rend la situation difficile dès la présidence de Francis Borelli. Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser l'esprit rebelle du KOB, Canal propose aux Ultras un repli à Auteuil, y conditionnant l'octroi de subventions[382]. Supras (1er groupe d'Auteuil, dès le 26 octobre 1991)[382], Lutece Falco (après un crochet par la tribune K Bleu à l'automne 1991) et autres Dragons (absorbés plus tard par les Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour[382].
Mis à part de sporadiques incidents notamment au cours du match PSG-SM Caen en 1993, au cours du match PSG-Galatasaray en mars 2001 et à l'occasion de la classique opposition PSG-OM, les problèmes de violence sont rares jusqu'en 2003. En mai 2003, éclate une rivalité entre les Tigris Mystic et le KOB[383]. Pendant la saison 2004-2005, des mesures sont prises par la direction pour enrayer cette violence. Pour défendre alors des intérêts qu'ils considèrent menacés, les groupes de supporters de la capitale s'unissent, et laissent de côté leurs différends. Durant le match PSG - Metz de décembre 2004, les supporters expriment leur colère en interrompant la partie par un usage massif de fumigènes[384], ce qui condamnera le Paris SG à disputer un match à huis clos au Parc des Princes[385]. Malgré cette union temporaire, les incidents reprennent. Les Tigris Mystic sont alors contraints de mettre leur association en sommeil en janvier 2006, ce qui ne permet pas d'éviter les incidents[386]. La mise en sommeil se transforme finalement en dissolution officielle de l'association fin juillet 2006.
La violence de certains supporters est une nouvelle fois mise en évidence en novembre 2006 : dans la nuit du 23 au 24, un groupe de supporters, en colère après la défaite 4-2, tente d'agresser un sympathisant français du club israélien après la défaite du PSG face au Hapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA. Un supporter des Boulogne Boys est tué et un autre blessé au poumon par un policier en civil qui s'était interposé pour protéger le supporter de Tel-Aviv. À la suite de ces événements, des mesures exceptionnelles sont prises par le club et la Préfecture de police de Paris pour mettre un terme au racisme et à la violence dans le stade, notamment avec la fermeture complète de la partie basse de la tribune Boulogne pour plusieurs matches. Ces problèmes de violence qui monopolisent l'attention des médias ne sont cependant pas permanents, comme en témoigne, par exemple, la fraternisation des supporters du PSG et de Derry City FC quelques jours avant les événements qui marquèrent le match PSG-Tel Aviv[387].
Le PSG est également soutenu par un grand nombre de personnalités, qui fréquentent la « corbeille », surnom donné au quartier VIP de la tribune présidentielle du Parc des Princes.
En finale de la coupe de la Ligue 2008 contre le RC Lens, des supporters de la tribune Boulogne déploient une banderole anti-ch'ti, devant le président de la République qui plus est. Quelques jours plus tard, la Ministre de l'intérieur annonce officiellement la dissolution du groupe de supporters des Boulogne Boys après qu'une enquête a établi que la confection de la banderole a eu lieu dans le local des Boulogne Boys du Parc des Princes.
Le 28 février 2010, quelques heures avant le match face à l'Olympique de Marseille, des bagarres ont lieu entre différentes associations parisiennes et un des membres du Kop de Boulogne est roué de coups par ceux d'Auteuil et succombe le 18 mars 2010. Robin Leproux suspend tous les déplacements du club à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison et le PSG doit jouer à huis clos son quart de finale de coupe de France face à l'AJ Auxerre. David Douillet demande, quant à lui, l'exclusion du club parisien de la compétition. Brice Hortefeux annonce son désir de dissoudre toutes les associations « dangereuses » du PSG.
En septembre 2016, les dirigeants qataris du club rencontrent pour la première fois des représentants du groupe Collectif Ultras Paris depuis la mise en place du plan Leproux en 2010 : la volonté d'un retour des supporters ultras au Parc des Princes est réciproque, en effet, le président Al-Khelaïfi souhaite dynamiser les tribunes du stade[388] tout comme plusieurs joueurs qui se sont plaints du manque d'ambiance en tribunes[389]. La préfecture de police de Paris émet un avis positif quelques jours plus tard dans un communiqué mais « s'opposera en cas d'incidents »[390]. Le retour des supporters ultras est alors acté dès le pour le match PSG - Bordeaux où une centaine de supporters déjà abonnés sont regroupés en virage Auteuil dans un même Kop, chose rendue impossible depuis six ans et le placement aléatoire en tribunes Auteuil et Boulogne[391]. Depuis, le groupe Collectif Ultras Paris rassemble de plus en plus de supporters en virage Auteuil, y organise des tifos et participe aux déplacements de l'équipe profitant alors à améliorer l'ambiance du stade[392],[393].
Le 11 août 2017, le collectif et les dirigeants signent une convention permettant le retour des abonnements pour les Ultras dans la tribune Auteuil. Pour la saison 2017-2018, environ 2 800 membres du CUP sont recensés en tribune Auteuil.
Le « plan Leproux »
La saison 2010 – 2011 voit l'instauration d'une politique de sécurisation des tribunes du Parc des Princes avec notamment la dissolution des associations de supporteurs des kops Boulogne et Auteuil, Robin Leproux y instaurant un système de placement aléatoire. Les effets du plan sont très vite ressentis : les violences disparaissent presque totalement. Cependant, le plan est très impopulaire parmi les anciens abonnés. Ainsi, de 21 000 abonnés pour la saison 2009-2010, le PSG se retrouve avec 1 000 abonnés en tribune centrale[394], handicap important pour un club de football financier et aussi sportif[395].
Les principales mesures :
- La fin des abonnements en tribunes Boulogne, Auteuil, G et K et la distribution des places de manière aléatoire dans ces mêmes tribunes.
- Il n’y aura plus de possibilité d’avoir « sa » place pour toute la saison dans un des virages du Parc. Il faudra acheter son billet pour chaque match. Mais il sera possible d’acheter des places pour plusieurs matchs en même temps.
- Lors de l'achat de sa place, un supporteur ne pourra pas choisir sa tribune de destination (Auteuil ou Boulogne). Un logiciel s'assurera toujours de distribuer de façon aléatoire les places d'un bout à l'autre des virages afin d'éviter les regroupements.
- Le plan prévoit également une nouvelle politique tarifaire.
- Pour attirer un nouveau public, le président du PSG rend les places gratuites pour les femmes et demi-tarif (6 euros) pour les enfants de moins de 16 ans.
- Deux nouveaux espaces sont créés à la saison 2010-2011 : une tribune famille située tribune G et une autre « Invitation Fondation PSG » pour les enfants.
- Les déplacements pour les matchs à l'extérieur sont encadrés. Concrètement, il faut acheter un pack comprenant le voyage en bus et la place dans le stade.
La remise du trophée au Trocadéro de champion de France le 13 mai 2013 vire à l'affrontement entre des casseurs et les forces de l'ordre qui font 30 blessés et des dégâts importants. Les joueurs doivent quitter la scène au bout de cinq minutes. À la suite de ces affrontements le préfet de police de Paris déclare « qu'il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG »[396].
Popularité et médiatisation
Selon des sondages Ipsos (2006) puis TNS Sofres (2007), le PSG est le troisième club français le plus populaire en France derrière l'OL et l'OM[397],[398]. En 2009, le club remonte à la deuxième place en matière de popularité en France, derrière l'OM et à égalité avec l'OL. Selon cette étude IFOP d'août 2009, le PSG est le club préféré de 11 % des Français[399].
Le premier match du PSG diffusé en direct par la télévision fut la finale de Coupe de France 1982, le . Depuis lors, plus de 1 100 matchs furent diffusés (644 au ).[réf. souhaitée] Les médias tiennent une place importante dans la vie du club en raison du grand nombre de rédactions dans la capitale. Cette pression médiatique, unique en France, entretient un climat parfois malsain. Des journaux comme Le Parisien et L'Équipe tiennent une chronique quotidienne sur le club. Face à cette déferlante médiatique, la réplique du PSG est minimaliste. Le club dispose d'un site internet officiel, psg.fr[400], et d'un magazine mensuel, « 100 % PSG », ciblant plutôt les plus jeunes supporters.
Le club ne dispose pas de chaîne de télévision de club, contrairement à l'Olympique lyonnais avec OL TV et l'Olympique de Marseille avec OM TV (arrêtée en 2018) par exemple. Cependant, le 3 août 2007, le club annonce le lancement d'une web TV, PSG TV[401], proposant la diffusion de matches récents et anciens ainsi que des reportages sur la vie du club[402].
En 2020, le PSG est le premier club français et le sixième club au monde le plus suivi sur les réseaux sociaux[403] avec plus de 40 millions de fans sur facebook et 100 millions tous réseaux cumulés[404].
Le Paris Saint-Germain dans la culture populaire
Les joueurs et dirigeants du PSG ont fait partie des cibles récurrentes des Guignols de l'info sur Canal+. Certains comiques de music hall utilisent également le PSG dans leurs spectacles, par exemple, le duo Élie et Dieudonné à la fin des années 1990, dans le sketch « les supporters »[405].
Supporter patenté du club, Fabien Onteniente a joué sur le registre parisianiste dans son film 3 zéros (2000).
Dans d'autres films ou romans, des personnages sont simplement supporters du PSG. C'est notamment le cas de Patrick Timsit, Dany Boon et François Levantal dans Paparazzi (2002), Mon meilleur ami (2006) et Les Francis (2014). Renaud, supporter parisien de l'OM, cite le PSG dans sa chanson Les Bobos en 2006.
Les Wriggles sont quant à eux très virulents contre les supporters extrémistes du club, dans leur chanson éponyme PSG (de l'album Justice avec des saucisses).
Annexes
Notes et références
- Voir section Date de fondation.
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Les auteurs de l'article se sont efforcés de présenter les différentes thèses défendues sources à l'appui. Chaque lecteur se fera sa propre opinion sur la date de fondation du club.
- Ce cas de figure d'un club qui s’approprie une nouvelle date de fondation à la suite de l'arrivée de nouveaux investisseurs n'est pas un cas isolé en France. Le cas du Montpellier Hérault Sport Club en est un bon exemple.
- Les déclarations et changements de nom des clubs de football auprès des préfectures ne font pas autorité et ne constitue pas une source de référence, la Fédération française de football étant seule habilitée à gérer officiellement les fusions et changements de nom des clubs.
- Pendant longtemps, le 27 août 1970 a été considéré comme la date de naissance officielle du club ; c'est en tout cas celle retenue par le service communication du club, malgré le fait que le club avait déjà joué ses premiers matchs auparavant.
- Le championnat de France 2019-2020 est marqué par la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde. Il s'est arrêté le 8 mars 2020 après la 28e journée. À ce moment là, le PSG est premier avec 68 points (et un match en moins). Le 30 avril 2020, le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), officialise le sacre de champion de France au club de la capitale[111].
- Le PSG est vice-champion d'un championnat sans champion à la suite du déclassement de l'Olympique de Marseille (affaire VA-OM). Canal+ a refusé le titre de champion pour le PSG car la chaîne cryptée ne voulait pas se fâcher avec ses abonnés de province selon les journalistes Jean-François Pérès et Daniel Riolo[112].
- Le numéros correspondent aux numéros d'affiliation à la Fédération française de football, débutés en 1919. Les changements de numéros hors fusions correspondent au reformatage des numéros opéré en 1947.
- Budget estimé en début de saison.
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Maillot du Paris Saint-Germain » (voir la liste des auteurs).
Autres références
- « L'historique du club des saisons 1970/1978 », sur psg.fr, Paris Saint-Germain Football Club.
- « Paris Saint-Germain », sur lfp.fr, Ligue de football professionnel.
- « Paris Saint-Germain », sur uefa.com, Union des associations européennes de football.
- « Conseil fédéral du 3 juillet 1970 - Fusions », France Football Officiel, , p. 3.
- « Affiliations - Conseil fédéral du 13 décembre 1969 », France Football Officiel, no 1237, , p. 2.
- Michel Kollar, Dictionnaire officiel du Paris Saint-Germain, Paris, Hugo Sport, , 415 p. (ISBN 978-2-7556-0184-8), p. 103.
- Thierry Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), Pages de Foot, , 548 p..
- « Et si le PSG n'avait pas 35 ans... », sur leparisien.fr, Le Parisien,
- « Il a été fondé en 1904 », sur leparisien.fr, Le Parisien, .
- « Thierry Berthou : « La création du club ? 1904, Je n'invente rien » », sur psg70.free.fr, PSG70.
- « 27 août 1970 : le Journal Officiel confirme la création du PSG », sur paris-canalhistorique.com, .
- France Football, no 1261, 2 juin 1970, p. 3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-1971 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF.
- Daniel Hechter, Daniel par Hechter. Mode, politique, PSG et autres coups de gueule, Éditions Flammarion, 2013.
- L'Équipe, à propos de Daniel Hechter, Daniel par Hechter. Mode, politique, PSG et autres coups de gueule, Éditions Flammarion, 2013.
- Le Parisien, no 20269 du 7 novembre 2009, p. 17.
- L'Équipe, no 20391 du 9 mai 2010, p. 6.
- Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), Saint-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29.
- « Football association - Championnat de Paris (U.S.F.S.A.) », L'Auto, no 1463, , p. 5 (lire en ligne).
- « Football association - Championnat de Paris (USFSA) », L'Auto, no 1465, , p. 5 (lire en ligne).
- T. Berthou, Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germain p. 27-29.
- France Football, no 1200 du 1er avril 1969, p. 10, et no 1201 du 8 avril 1969, p. 11.
- France Football, no 1255 du 21 avril 1970, p. 3, article pleine page intitulé Le Paris FC descendra dans la rue ! signé par le rédacteur en chef Max Urbini.
- France Football, no 1261 du 2 juin 1970, p. 3. Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71 annoncée le 30 mai au Conseil fédéral de la FFF.
- Victor Peroni, « Le rendez-vous de Paris », Football Magazine, no 132, , p. 26.
- France Football, no 1270 du 4 août 1970, p. 11.
- Michel Kollar, « L'histoire est en marche... », Paris SG (consulté le ).
- La fin de la crise du PSG ; INA, reportage du 26 mai 1972.
- Paris Football Club, no 8 de juin 1972, p. 19.
- Paris Football Club, no 8 de juin 1972, PV des réunions et conseil d'administration du PSG.
- « 15 juin 1973, il y a 47 ans : la renaissance du PSG », .
- « le PSG et Daniel Hechter », .
- France Football, no 1657 du 10 janvier 1978, « La semaine qui fait vaciller Paris », article pleine page signé Gérard Ernault, p. 6.
- « Ces affaires célèbres qui ont secoué le football français », .
- Alexandre Borde, « PSG-OM - Bernard Brochand : "Leonardo fait encore des erreurs de jeunesse" », sur Le Point, (consulté le )
- Pierre-Louis Basse, PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Chapitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG, p. 27-57.
- Romain Métairie, « PSG-Milan AC 1995, l'unique demi-finale de Ligue des champions des Parisiens », sur Libération,
- http://www.easybourse.com/bourse/france/article/5762/psg-des-resultats-sportifs-et-financiers-mediocres.html.
- Le Parisien du 21 juin 2006, p. 26.
- « Foot - L1 - PSG : La vente officialisée », L'Équipe, (consulté le ).
- Objectif répété dans la bouche du directeur sportif Leonardo le 15 novembre : « Aujourd’hui, on veut tout gagner, et on a les moyens pour le faire » : Le Parisien, 15 novembre 2011.
- Nasser Al-Khelaïfi : «Notre grand objectif reste la Ligue des champions», leparisien.fr, 4 juillet 2016.
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- La querelle débute le 20 mai 2003, à l'occasion de l'anniversaire des Tigris Mystic. Ces derniers déploient une bâche « L'avenir est à nous » qui est perçue comme une provocation par les autres supporters. La violence débute dès le match suivant Auxerre-PSG du 24 mai 2003 : Le Parisien du 25 mai 2003, p. 17 : « De violents incidents ont éclaté dans le quart de tribune du stade réservé aux visiteurs. le bilan de cette bagarre entre supporters parisiens est de 13 blessés. »
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Liens externes
- (fr + en) Site officiel
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