Società Sportiva Calcio Naples
La Società Sportiva Calcio Napoli, littéralement Société Sportive Football Naples, abrégé en SSC Napoli ou plus couramment Napoli en italien et SSC Naples ou plus couramment Naples en français, est un club de football italien fondé en 1926 sous le nom de Associazione Calcio Napoli et basé à Naples en Campanie.
Surnoms |
Gli Azzurri I Partenopei[1] i Ciucciarelli[2] |
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Fondation |
(95 ans, 1 mois et 14 jours) |
Statut professionnel | depuis 1930 |
Couleurs | Bleu ciel |
Stade |
Stade Diego Armando Maradona (54 726 places) |
Siège |
Via Alcide De Gasperi, 33 80100 Naples |
Championnat actuel | Serie A |
Propriétaire | Filmauro S.r.l. |
Président | Aurelio De Laurentiis |
Entraîneur | Luciano Spalletti |
Joueur le plus capé | Marek Hamšík (520) |
Meilleur buteur | Dries Mertens (135) |
Site web | sscnapoli.it |
National[3] |
Championnat d'Italie (2) Coupe d'Italie (6) Supercoupe d'Italie (2) |
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International[3] | Ligue Europa (1) |
Domicile
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Extérieur
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Neutre
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Actualités
Créé sur l'initiative de l'homme d'affaires napolitain Giorgio Ascarelli sous le nom de Associazione Calcio Napoli, il change de nom avec l'actuel dénomination depuis 1964 (sauf de 2004 à 2006 où le club est renommé Napoli Soccer après la faillite).
Le club joue en Serie A, l'élite du football italien.
La mascotte du club est « O' Ciuccio » (« L'âne » en napolitain)[2], originellement un cheval héraldique, et c'est au stade Diego Armando Maradona qu'il joue ses matchs à domicile. O Surdato 'nnammurato (Le Soldat Amoureux) est reconnu comme étant leur hymne historique depuis le [4], où les tifosi entonnent spontanément la chanson composée par le célèbre auteur napolitain Aniello Califano, chantée par le musicien Enrico Cannio en 1915 et reprise par Massimo Ranieri en 1972. Depuis le décès en 2015 du célèbre chanteur napolitain Pino Daniele, les supporters chantent de temps en temps la célèbre chanson Napule è (Naples est), en l'honneur du chanteur.
Avec un palmarès qui contient deux Scudetti, six Coupes d'Italie, deux Supercoupes d'Italie et une Coupe UEFA, remportée en 1989 avec le légendaire Diego Maradona, sans oublier une Coupe des Alpes et une Coupe de la Ligue anglo-italienne, le SSC Naples est l'équipe du sud de l'Italie ayant remporté le plus de titres au niveau national (10) et international (3) et, avec ses 78 participations, celle qui a fait le plus de matchs en Serie A.
Le SSC Naples est aussi un des membres de l'Association européenne des clubs (ECA), organisation née en substitution du G-14 qui a été supprimée, et constituée des principaux clubs de football du continent, réunis afin d'obtenir une tutelle commune des droits sportifs, juridiques et de la télévision devant la FIFA[5].
Histoire
1er août 1926 | Création du Napoli Calcio |
Inauguration du Stade San Paolo match Napoli-Juventus 2-1 | |
1er victoire en Coupe d'Italie match Napoli-Spal 2-1 | |
2e victoire en Coupe d'Italie match Napoli-Verona 4-0 | |
1er match de Maradona en Série A match Verona - Napoli 3-1 | |
1er scudetto match Napoli - Fiorentina 1-1 | |
3e victoire en Coupe d'Italie match Atalanta-Napoli 0-1 | |
Victoire en Coupe de L'UEFA match Stuttgart-Napoli 3-3 (4-5) | |
2e scudetto match Napoli-Lazio 1-0 | |
1er septembre 1990 | 1er victoire en Supercoupe d'Italie match Napoli-Juventus 5-1 |
Faillite du SSC Napoli, repart de la Série C1 avec le nom du "Napoli Soccer" | |
Réacquisition de la dénomination de Società Sportiva Calcio Napoli abandonnée à cause de la faillite. | |
Promu l'année précédente en Série B, Naples termine deuxième derrière la Juventus et retrouve ainsi la Série A | |
L'année du retour en Série A, Naples termine huitième et se qualifie pour la coupe Intertoto | |
Fin mai, Naples retrouve l'Europe en terminant sixième du championnat, c'est-à-dire, la Ligue Europa. | |
Après une troisième place, les hommes de Walter Mazzarri se qualifient pour le tour direct de la Ligue des champions dans un groupe, un retour après 20 ans d'absences. | |
4e victoire en Coupe d'Italie match Juventus-Napoli 0-2 | |
5e victoire en Coupe d'Italie match Fiorentina-Napoli 1-3 | |
2e victoire en Supercoupe d'Italie match Juventus-Napoli 2-2 (7-8 tab) | |
6e victoire en Coupe d'Italie match Napoli-Juventus 0-0 (4-2 tab) |
L'émergence d'un club
Le club est fondé en 1904 sous le nom de « Naples Foot-Ball & Cricket Club » rebaptisé Naples Foot-Ball Club en 1906.
En 1922, le club fusionne avec l'Internazionale Napoli et adopte le nom d'Internaples. Le , le club est rebaptisé Associazione Calcio Napoli. Il s'agit en fait d'une nouvelle fusion avec un tout nouveau club napolitain.
Le , le club est rebaptisé « Societa Sportiva Calcio Napoli ».
En 1968 et 1975, le club obtient la deuxième place du championnat mais il reste difficile de lutter contre des clubs aussi riches que le Milan AC ou la Juventus. Néanmoins, Naples remporte à deux reprises la coupe d'Italie (1962 et 1976).
Au début des années 1980, concevoir le Napoli comme une équipe de premier rang relève davantage de l'utopie, et pourtant la décennie qui va suivre sera bel et bien en grande partie napolitaine.
L'ère Maradona
L'Histoire de Naples est donc irrémédiablement liée à celle du "Pibe de Oro", Diego Maradona. Au bout d'un feuilleton qui dure tout l'été 1984, l'ambitieux président Corrado Ferlaino enrôlait l'Argentin en provenance du FC Barcelone. Pour l'accueillir, pas moins de 70 000 supporters napolitains viennent au stade San Paolo.
Habitué au milieu du classement ou à lutter contre la relégation, le Napoli se métamorphose et remporte le championnat d'Italie à deux reprises (1987 et 1990) s'offrant même le doublé avec la coupe d'Italie en 1987. Le club obtient également deux secondes places de la série A en 1988 et 1989.
Sur la scène européenne, c'est le duo brésilo-argentin Careca - Maradona qui permet au club napolitain de remporter la coupe UEFA en 1989 contre les Allemands du VfB Stuttgart.
Autour du prodige, le public napolitain a eu la chance de voir évoluer de grands noms tels que Careca, Alemão, Ciro Ferrara ou encore Fernando De Napoli.
La belle aventure s'arrête avec le départ de Diego Maradona, ce dernier étant contrôlé positif à la cocaïne à la fin de cette saison 1991 et après un ultime trophée (Supercoupe d'Italie).
« Tout le monde dit : celui-ci a été le meilleur de Barcelone, celui-ci a été le meilleur du Real Madrid, celui-ci a été le meilleur de Chelsea, celui-ci a été le meilleur… Moi je suis fier d'avoir été le meilleur à Naples. »
— (Diego Armando Maradona, Pendant la remise du Ballon d'or.)[6]
La descente progressive
L'après Maradona est sportivement mal géré puisque avec son départ, c'est l'ambition du club qui est revue à la baisse et la 4e place obtenue en 1992 marque la fin d'un cycle prestigieux.
Saisons après saisons, l'équipe est démantelée et ne joue progressivement plus le haut du tableau jusqu'à descendre en Série B en 1998. Une remontée en Série A en 2000 suivie d'une nouvelle rétrogradation illustre l'inévitable déclin du club.
En septembre 2004, le club touche le fond puisque qu'il est contraint à la relégation en Série C1 à la suite de la faillite.
Le renouveau par De Laurentiis (2005-2012)
Le club est alors racheté par Aurelio De Laurentiis pour 30 millions d'euros et le renomme "Napoli Soccer". Le club parvient à disputer les barrages pour monter en Série B à la fin de la saison 2004-2005. Après avoir écarté Sambenedettese, le club partenopeo s'incline face à Avellino et doit rester une nouvelle saison en Série C.
Lors de la saison 2005-2006, le président fait venir l'entraîneur Edy Reja et réussit le tour de force de conserver le buteur argentin R. Sosa. Le SSC Napoli recrute le gardien de but expérimenté du Cagliari Calcio, Gennaro Iezzo, le défenseur de l'US Catanzaro, Gianluca Grava, l'uruguayen de Sambenedettese, Mariano Bogliacino et le buteur du Pescara Calcio, Emanuele Calaiò. En cours de saison, João Batista Inacio Pìa, l'attaquant brésilien de Bergame signe au club. Naples prend un excellent départ en championnat et ne se fait éliminer de la Coupe d'Italie qu'en huitième de finale contre la Roma. L'équipe finit à la première place et est promue à trois journées de la fin de saison. Il aura fallu deux saisons pour que le club sorte de la Série C.
Le , le président Aurelio De Laurentiis rachète les vieux trophées et le titre sportif perdus avec la faillite, ainsi la société reprend sa dénomination originale et historique : Società Sportiva Calcio Napoli.
Le dernier acte de la saison a été la finale de la Supercoupe de Série C1 perdue contre le Spezia.
Dans le championnat de Serie B italienne 2006-2007, l'objectif est la montée, même si le président se laisse deux saisons pour le concrétiser. Objectif intéressant mais difficile et pour cause, la présence de clubs tels que la Juventus, le Genoa ou Bologne, complique assurément la tache.
Pour viser la promotion, l'équipe s'est pourvue de footballeurs de renom tels que Paolo Cannavaro (frère cadet de Fabio Cannavaro) en défense centrale, de Samuele Dalla Bona, et de joueurs fiables comme le défenseur central Maurizio Domizzi (Sampdoria Gênes mais prêté à l'Ascoli Calcio 1898), Christian Bucchi (Modène FC) et du milieu offensif Roberto De Zerbi (Calcio Catane), qui rejoignent Iezzo, Grava, Francesco Montervino, le meneur de jeu uruguayen Bogliacino ou le trio de buteurs Roberto Sosa-Piá-Emanuele Calaiò. De plus, l'entraîneur Edoardo Reja bénéficie d'une grande expérience du football italien.
Au bout d'un championnat régulier, l'équipe accroche la seconde place, derrière la Juventus de Didier Deschamps.
Le , la SSC Naples est officiellement promue en Série A après l'obtention du point du match nul contre le Genoa, également promu.
Pour s'installer durablement en Série A, le club recrute pour 5 ans les internationaux uruguayen Walter Gargano et argentin Ezequiel Lavezzi, l'espoir Slovaque de Brescia Marek Hamšík qui s'engage aussi pour 5 ans, l'attaquant uruguayen et le milieu italien de la Juventus Turin, Marcelo Zalayeta et Manuele Blasi de la Juventus Turin et le solide défenseur central de Parme AC, Matteo Contini.
Déçu par ses défenseurs, le jeune international espoir d'origine brésilienne Fabiano Santacroce arrive de Brescia Calcio en cours de saison au poste de latéral droit. Le club prête en contrepartie l'offensif Roberto De Zerbi à Brescia.
La ligne d'attaque déçoit mais le gardien Gennaro Iezzo et sa ligne de défense, commandée par le duo Paolo Cannavaro-Maurizio Domizzi et bien mieux équilibrée depuis l'arrivée de F. Santacroce, stabilisent l'équipe en milieu de classement.
Pour la saison 2008-2009, l'entraîneur Edoardo Reja fait revenir le jeune défenseur latéral de 20 ans Luigi Vitale de son prêt au Virtus Lanciano puis décide de jouer en 3-5-2 et renforce son milieu de terrain. Il recrute des joueurs pour cela : l'international de la Sampdoria Gênes, Christian Maggio mais aussi les gauchers Daniele Mannini de Brescia Calcio, et Salvatore Aronica de la Regina, ainsi que Michele Pazienza le milieu de terrain de la Fiorentina. L'attaque ayant déçu, il recrute le buteur argentin du CA Independiente, German Denis, âgé de 26 ans pour 9 millions d'euros.
Le changement de tactique est difficile et certains joueurs ne sont plus au niveau, comme Grava ou les attaquants sud-américains Mariano Bogliacino et Pìa. Naples s'écroule au début de l'année 2009. E. Reja est remplacé par l'ancien sélectionneur Roberto Donadoni en mars. G. Denis ne marque pas. Seuls Marek Hamsik et Christian Maggio sont au niveau et le Napoli fini péniblement a la 12e place.
Roberto Donadoni effectue une bonne dizaine de changements dans l'effectif. Daniele Mannini, Luigi Vitale, Manuele Blasi et Marcelo Zalayeta quittent ainsi le club. Arrivent le gardien de but international Morgan De Sanctis qu'il fait revenir d'Espagne, le défenseur colombien Juan Camilo Zúñiga du Robur Sienne pour concurrencer l'argentin Jesús Dátolo arrivé en janvier dernier de Boca juniors, le milieu argentin de la Sampdoria Hugo Campagnaro et l'attaquant vedette de l'Udinese Calcio, Fabio Quagliarella, recruté pour plus de 18 millions d'euros pour jouer la ligue des champions de l'UEFA la saison prochaine.
L'objectif est le haut du classement mais dès octobre le président Aurelio De Laurentiis prend ses responsabilités : Walter Mazzarri est nommé entraîneur après sept journées de championnat. Gianluca Grava se réveille et éclipse Fabiano Santacroce, Christian Maggio se met à enchaîner les bons matchs à droite, Salvatore Aronica en latéral gauche, et Michele Pazienza au centre du terrain derrière Marek Hamšík retrouvent leurs niveaux. Le jeune Leandro Rinaudo s'impose au milieu de terrain où la recrue Luca Cigarini, deuxième plus cher joueur du dernier mercato estival, acheté 12 millions d'euros à l'Atalanta Bergame, déçoit. Il est cependant conservé jusqu'en juin alors que Jesús Dátolo est envoyé en Grèce à mi saison. Il est remplacé par l'ancien latéral international Andrea Dossena, du Liverpool Football Club.
Comme depuis trois saisons, Marek Hamšík est au-dessus du lot et le duo Ezequiel Lavezzi-Fabio Quagliarella fait une bonne saison. Avec eux et le nouveau coach, le Napoli parvient à terminer à la sixième place ; le club partenopeo jouera donc les barrages de la Ligue Europa.
L'objectif du mercato est de conserver Marek Hamšík, le président se montre inflexible. Par contre, il ne peut pas retenir Fabio Quagliarella ni Leandro Rinaudo qui rejoignent la Juventus de Turin. Et le club se sépare de quelques autres tel German Denis (cédé à l'Udinese Calcio pour 2 millions d'euros), Luca Cigarini prêté au FC Seville et Matteo Contini (prêté au Real Saragosse depuis janvier et définitivement transféré) qui n'étaient plus indispensables dans le groupe aux yeux de l'entraîneur.
Cet intersaison est marquée par l'arrivée en prêt de trois joueurs "offensifs" : Cristiano Lucarelli le buteur de Parme AC, Hassan Yebda le milieu de terrain du Benfica Lisbonne et surtout celui d'Edinson Cavani, l'attaquant uruguayen de Palerme qui marquera au total 104 buts en 138 matchs pour Naples.
Naples termine sur le podium de la Série A derrière le Milan AC, sacré champion, et l'Inter Milan, deuxième.
Parallèlement en coupe d'Italie, les Azzurri se font éliminer en quarts de finale par les futurs vainqueurs, l'Inter Milan.
En Ligue Europa, après avoir éliminé Elfsborg en barrages (1-0, 2-0), les Partenopei tombent dans un groupe avec Liverpool, le Steaua Bucarest, et Utrecht. Les Azzurri terminent à la deuxième place derrière les Anglais avec seulement sept points et notamment quatre nuls. Ils affrontent alors Villareal CF en seizièmes de finale, mais se font éliminer (0-0, 1-2).
Le recrutement pour cette nouvelle saison, consiste à conserver Edinson Cavani et compléter la formation avec les milieux de terrain Blerim Dzemaili de Parme, Marco Donadel de la Fiorentina (mais qui décevra cette saison) et Gokhan Inler de l'Udinese. Enfin, l'Inter de Milan prête l'attaquant Goran Pandev. Les autres recrues (tel le défenseur uruguayen Miguel Britos ou l'argentin Ignacio Fideleff) n'auront que très peu de temps de jeu cette saison là.
Emoussés par leur belle campagne européenne, les Napolitains ne terminent qu'à la cinquième place du classement derrière la Juventus, le Milan AC, l'Udinese, et la Lazio Rome.
Le , au Stadio Olimpico, après avoir éliminé l'Inter Milan et l'AC Sienne, le Napoli affronte la Juventus, qui est championne d'Italie, lors de la finale de la Coupe d'Italie. Les Azzurri remportent le match 2-0 avec des buts d'Edinson Cavani et de Marek Hamšík. Cela représente leur 4e trophée et le premier depuis 25 ans.
Stabilisation au plus haut niveau (depuis 2015)
En Ligue des champions, Naples tombe dans le groupe de la mort avec le Bayern Munich, Manchester City et Villarreal CF qui les avait éliminés la saison passée en Ligue Europa. Le club partenopeo termine deuxième derrière le Bayern Munich et devant Manchester City. En huitièmes de finale, ils affrontent le FC Chelsea, qu'ils battent à San Paolo (3-1) avec un but de Cavani et un doublé de Lavezzi. Malheureusement, au match retour, les Azzurri s'inclinent 4-1 à Stamford Bridge avec des buts de Didier Drogba, John Terry, Frank Lampard et Branislav Ivanović, et quittent la compétition.
Pour la nouvelle saison, le club vise clairement le titre. Alessandro Gamberini et le Suisse Valon Behrami quittent la Fiorentina pour rejoindre Naples. Le coach incorpore aussi le jeune Lorenzo Insigne, un buteur prometteur de retour de prêt (à Foggia puis à Pescara).
Naples est la seule équipe durant cette saison à pouvoir tenir la cadence de la Juventus. Emmenés par un bon Edinson Cavani, qui finit meilleur buteur de Série A avec 29 buts et par un bon Marek Hamšík, qui finit meilleur passeur de Série A avec 14 passes décisives, les Azzurri finissent à la deuxième place du championnat, à 9 points de la Vieille Dame et devant le Milan AC.
En coupe d'Italie, Naples cède son titre à la Lazio Rome après avoir été éliminé en huitièmes de finale par Bologne.
Engagés également en Ligue Europa, les Azzurri se trouvent dans une poule à leur portée avec le Dnipro Dnipropetrovsk, le PSV Eindhoven, et l'AIK Solna. Le club partenopeo termine deuxième derrière les Ukrainiens, mais se fait sévèrement éliminer par la surprenante équipe du Viktoria Plzen (0-2, 0-3) en seizièmes de finale.
L’été 2013 marque un tournant pour le Napoli avec l’arrivée de Rafael Benitez au poste d’entraîneur, qui remplace Walter Mazzari, parti à l’Inter Milan. Le technicien espagnol opère un changement tactique avec le passage du 3-5-2 au 4-2-3-1 qui entraîne un grand remaniement de l’effectif azzurri. Plusieurs cadres sont cédés comme Hugo Campagnaro, ou Morgan de Sanctis mais le plus important reste la vente d'Edinson Cavani pour plus de 60 M€ permettant au Napoli de reconstruire une équipe notamment avec plusieurs joueurs du Real Madrid tels que Gonzalo Higuain, José Callejon, et Raul Albiol, ainsi que par le gardien espagnol Pepe Reina, prêté par Liverpool en passant par l'international belge Dries Mertens, le jeune gardien brésilien Rafael Cabral et le jeune attaquant colombien Duván Zapata.
Le Napoli commence sa saison sur les chapeaux de roues et est la seule équipe à pouvoir suivre la surprenante AS Roma. Les Azzurri s’inclinent face à la Roma (0-2) et se laissent distancer pendant que la Juventus refait son retard et prend la tête de la Série A. La troisième place est très serrée entre le club partenopeo et la Fiorentina.
En Ligue des champions, le Napoli se retrouve dans l’un des groupes les plus relevés avec Arsenal, le Borussia Dortmund et l’Olympique de Marseille. Malgré quatre victoires, tout comme Arsenal et le Borussia Dortmund, Naples est éliminé et est reversé en Ligue Europa.
Au mercato d'hiver le Napoli décide de se renforcer une nouvelle fois avec les achats du latéral gauche international algérien Faouzi Ghoulam, du défenseur Henrique Adriano Buss et du jeune Italo-Brésilien Jorge Luiz Frello dit Jorginho.
En février, tout s’accélère pour Naples, avec sa qualification pour la finale de la coupe d’Italie aux dépens de la Roma (2-3, 3-0), où le club retrouvera la Fiorentina qu’il parvient finalement à distancer en Série A. Le Napoli se qualifie également pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa face à Swansea (0-0, 3-1) après un match retour où les Azzurri ont été virtuellement éliminés. En mars, le Napoli s’impose une nouvelle fois en championnat face à l’AS Roma (1-0) et se rapproche des Giallorossi.
Le Napoli dispute les huitièmes de finale de la Ligue Europa face au FC Porto. Malheureusement, après une défaite 1-0 au Portugal, le club partenopeo ne parvient pas à refaire son retard à San Paolo (2-2) et quitte la compétition en huitièmes de finale.
En mai, le Napoli retrouve en finale de la coupe d'Italie la Fiorentina et s'impose 3-1 grâce à un doublé de Lorenzo Insigne et d'un but de Dries Mertens dans les dernières secondes pour remporter leurs 5e coupe d'Italie de leurs histoires.
Le Napoli terminera la saison à la 3e place derrière la Juventus Football Club et l'Associazione Sportiva Roma et se qualifie pour les barrages de Ligue des champions.
Le , les azzurris gagnent leur seconde Supercoupe d'Italie de leur histoire, en battant la Juventus avec le résultat complet de 7-8 après tirs au but (le match s'étant terminé 2-2 après les temps supplémentaires) dans le match disputé à Doha, en Qatar.
Ils seront éliminés en barrages de la Ligue des Champions par l'Athletic Bilbao en faisant 1-1 le match aller au Stade San Paolo et en perdant 3-1 le match retour en Espagne. Naples va alors participer à la Ligue Europa et va disposer du Trabzonspor en seizième de finale (0-4 match aller et 1-0 match retour), du Dynamo Moscou en huitièmes (3-1 match aller et 0-0 match retour), VfL Wolfsbourg en quart (1-4 match aller et 2-2 match retour) et va rencontrer le Dnipro en demi-finale et vont chuter 1-0 au match retour en Ukraine après le match nul à l'aller (1-1).
Il finissent cinquièmes du championnat à la fin de la saison et seront qualifié pour la Ligue Europa 2015-2016.
La saison 2015-2016 est marquée par l'arrivée de l'ancien entraîneur d'Empoli Maurizio Sarri, dont la philosophie de jeu est inspirée de celle de Pep Guardiola (possession de balle, jeu de passes rapides dans des petits espaces, etc.).
En Ligue Europa, les Napolitains terminent premier de leur groupe en remportant toutes les rencontres aller ainsi que retour, contre Midtjylland (5-0, 1-4), Bruges (5-0, 0-1) et le Legia Varsovie (0-2, 5-2). Ils battent le record de buts inscrits en phase de poule avec 22 buts. Mais malheureusement ils tombent en seizièmes contre le club espagnol de Villarreal (1-0 à l'aller en Espagne, 1-1 à Naples).
Malgré un début de championnat poussif (il faut attendre la 4e journée pour voir Naples remporter sa première victoire de la saison), Naples finit par s'installer en tête du classement en profitant de l'inconstance de l'AS Roma et surtout du début de saison catastrophique de la Juventus. Mais cette dernière finit par passer devant Naples à l'issue de la confrontation directe entre les deux équipes lors de la 25e journée (victoire 1-0 des Bianconeri). Après des résultats en dents de scie sur la fin de saison (3 défaites sur les 8 derniers matchs de championnat), Naples termine finalement deuxième de la compétition avec 82 points, une nouvelle fois derrière la Juventus, auteure quant à elle d'une deuxième partie de saison tonitruante avec 52 points sur 57 possibles. Les azzurris se qualifient néanmoins pour la prochaine Ligue des champions. Cette saison marque également le départ de Gonzalo Higuaín, qui détient le record de buts marqués en championnat en une seule saison avec 36 buts, vers la Juventus, chose que les napolitains ne vont guère apprécier.
Après le départ de Gonzalo Higuain vers la Juventus lors du mercato de l'été 2016, Naples parvient à recruter quelques très bons joueurs pour la saison 2016-2017, et notamment deux internationaux polonais : Arkadiusz Milik (l'attaquant de l'Ajax Amsterdam) et Piotr Zielinski (le milieu de terrain offensif d'Empoli). Sont également recrutés Amadou Diawara (milieu de terrain guinéen évoluant à Bologne) et Marko Rog (jeu milieu de terrain croate qui évoluait au Dinamo Zagreb). Pour la deuxième année sous les ordres de Maurizio Sarri, les Azzurri réalisent à nouveau une très bonne saison : en championnat, l'équipe termine troisième avec 86 points derrière la Juventus et l'AS Roma mais se paye surtout le luxe d'avoir la meilleure attaque de la compétition (94 buts marqués). En Ligue des Champions, Naples parvient à terminer premier d'un groupe composé du Benfica Lisbonne, du Dynamo Kiev et du Besiktas Istanbul, mais se fait ensuite éliminer en 8e de finale par le Real Madrid, futur vainqueur de la compétition. Naples atteint également la demi-finale de Coupe d'Italie avant d'être éliminé par la Juventus dans la double-confrontation.
Pour la saison 2017-2018, l'équipe évolue sous les ordres de Maurizio Sarri pour la troisième année consécutive. Conscient de la qualité de son effectif, le coach italien parvient à conserver tous les cadres de l'équipe, pensant qu'ils ont le talent nécessaire pour enfin mettre un terme à l'hégémonie de la Juventus. La première partie de championnat des Azzurri est impressionnante de régularité : après 19 rencontres, l'équipe compte 48 points sur 57 possible (contre 47 pour son poursuivant, la Juventus). Mais le manque de turn-over provoque l'épuisement des joueurs et la deuxième partie de saison de l'équipe devient poussive malgré un calendrier allégé dû aux éliminations précoces de l'équipe en Coupe d'Italie et en Ligue Europa. Malgré une saison aboutie et 91 points au compteur, Naples termine une nouvelle fois dauphin de la Juventus. Jamais dans l'histoire du football italien une équipe aura inscrit autant de points en championnat sans pour autant décrocher le titre.
Lors de la saison 2018-2019, une nouvelle ère commence pour le club grâce notamment à l'arrivée du nouvel entraîneur Carlo Ancelotti. Le mercato estival de Naples est pour le moins fructueux : la plupart des cadres de l'équipe ont pu être conservés (Koulibaly, Insigne, Mertens, Hamšik, Callejon...) et le président De Laurentiis parvient à recruter Fabian Ruiz (du Bétis Séville), Simone Verdi (du FC Bologne), Amin Younes (de l'Ajax Amsterdam), le Français Kévin Malcuit (du LOSC Lille). Trois nouveaux gardiens sont également recrutés à la suite du départ de Pepe Reina qui était en fin de contrat avec le club : David Ospina (prêté par Arsenal), Orestis Karnezis (Udinese) ainsi que le jeune espoir italien Alex Meret (Udinese). Toutes ces nouvelles recrues permettent au Napoli d'avoir une excellente profondeur de banc, chose indispensable pour briller dans plusieurs compétitions : championnat, coupe nationale et coupe d'Europe. L'international italien Jorginho est quant à lui transféré vers Chelsea (tout comme l'ancien entraîneur Maurizio Sarri) tandis que Christian Maggio met à 36 ans un terme à sa carrière après dix années de bons et loyaux services au sein du club.
Naples hérite d'un groupe extrêmement relevé en Ligue des Champions. Les italiens se voient confrontés lors de la première journée à l'Étoile Rouge de Belgrade, équipe présumée la plus faible du groupe mais contre laquelle ils ne parviennent qu'à faire match nul. Le reste du groupe C se compose du Paris-Saint-Germain et de Liverpool, le finaliste de l'édition précédente (2017-2018). Pour la deuxième journée, le Napoli reçoit les Reds à San Paolo. Alors que le match se dirige vers un nul, Lorenzo Insigne inscrit le but de la victoire[7] (1-0) dans les dernières minutes. Au coude à coude avec leurs adversaires, les Napolitains cèdent finalement à la dernière journée à la suite d'une défaite à Anfield. Troisième du groupe à égalité de points avec Liverpool, futur vainqueur, le club est reversé en Ligue Europa. Après avoir fait tomber Zürich puis le RB Salzbourg, le club est éliminé en quarts de finale par Arsenal (2-0, 1-0). En championnat, le Napoli termine une nouvelle fois deuxième à onze points de la Juventus, une nouvelle fois sacrée.
Une saison 2019-2020 en dents de scie
À l'aube de la saison 2019-2020, le club perd Raul Albiol (Villarreal) mais se renforce en attirant Kostas Manolas (AS Roma), Eljif Elmas (Fenerbahçe), Hirving Lozano (PSV Eindhoven) ou encore Fernando Llorente (Tottenham). Après avoir battu la Fiorentina lors de la première journée, les Napolitains connaissent une défaite cruelle le week-end suivant à l'Allianz Stadium. Menés 3-0 par la Juventus, ils s'offrent une incroyable remontée en quelques minutes avant de concéder la défaite sur un but contre son camp de Koulibaly dans les derniers instants du match (4-3). Irréguliers en championnat (défaite contre Cagliari, nuls contre le Torino et la SPAL), les joueurs se transcendent en Ligue des Champions en battant Liverpool (2-0), pour ce qui constituera la seule défaite des Reds sur la phase aller, puis Salzbourg. Quatrièmes de Serie A après la neuvième journée, les Napolitains restent dans le coup malgré un début de saison poussif.
Cependant, la situation va rapidement empirer pour le club. Après une défaite sur le terrain de la Roma début novembre, le président De Laurentiis décide, contre l'avis du coach Ancelotti d'une mise au vert d'une semaine afin de remobiliser ses joueurs. Trois jours plus tard, le club concède un triste nul à domicile contre Salzbourg (1-1) qui compromet ses chances d'accéder au tour suivant. À la fin du match, les joueurs décident unanimement de rentrer chez eux, s'opposant ainsi au principe de mise au vert établi par la direction. Des altercations ont lieu dans les vestiaires entre le président et certains joueurs comme Lorenzo Insigne[8]. En réaction, Aurelio De Laurentiis inflige une baisse de salaire brut de 25% à chacun de ses joueurs, à l'exception de Kevin Malcuit, blessé au moment des faits[9]. Cet épisode ne fait qu'accentuer la tension entre les joueurs et la direction, alors que le coach, obligé de composer avec ces querelles internes, se retrouve dans une situation bien inconfortable. Les résultats sont en chute libre, et le Napoli ne gagne aucun match en novembre. Toutefois, le club obtient un nul précieux à Liverpool (1-1) qui maintient intacte ses chances de huitièmes de finale de Ligue des Champions. Ce résultat n'est cependant qu'un mirage au sein du marasme que représente cette saison 2019-2020 déjà ratée. Après une nouvelle défaite contre Bologne (1-2), Carlo Ancelotti renvoie son équipe en mise au vert[10]. Cette fois, le résultat est payant puisque le Napoli bat largement Genk (4-0) et valide son ticket pour la phase à élimination directe de Ligue des Champions, trois ans après sa dernière qualification à ce stade. Ce bon résultat ne sauve toutefois pas le poste d'Ancelotti. Après avoir refusé de démissionner, l'entraîneur est démis de ses fonctions le .
Il est remplacé dans la foulée par Gennaro Gattuso, qui entraînait le Milan AC la saison précédente. Pour autant, l'électrochoc espéré par la direction n'a pas lieu, et le Napoli concède quatre défaites (Parme, Inter, Lazio et Fiorentina) pour une seule victoire à Sassuolo (1-2). Après vingt journées, le club occupe une piteuse onzième place, à quatorze points de la quatrième place. Le mercato d'hiver est agité, Diego Demme (Leipzig), Stanislav Lobotka (Celta Vigo) et Matteo Politano (Inter Milan) venant renforcer l'effectif pour tenter de remonter la pente.
Après le long arrêt du championnat, à la suite de la pandémie du COVID 19, le Napoli sauve sa saison en remportant la coupe d'Italie au détriment de son rival historique, la Juventus de Turin. (Victoire au penalty après un match nul, 0-0)
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Identité du club
Couleurs et symboles
Au moment de sa fondation en 1926, un maillot bleu clair (azzurro) et un short blanc fut adopté en hommage à la mer du gulfe de Naples. Le premier symbole, c'est-à-dire le cheval, se référait au symbole de la provence de Naples. Le cheval est encore aujourd'hui le symbole de la Province de Naples. En conséquence de la dernière place obtenue par Naples dans sa première saison, les supporters décidèrent de remplacer le cheval avec l'âne, pour beaucoup d'années associées à la société partenopea.
Depuis, le bleu azzurro est resté la couleur officielle jusqu'à aujourd'hui.
En 1964-1966 le président Roberto Fiore décida de changer les couleurs du maillot: pendant cette saison, le Napoli joua avec un maillot blanc avec une bande transversale bleue. La saison suivante, le maillot redevenait le traditionnel. Depuis 1981, il apparut devant le maillot, le nom du sponsor principal.
La saison 2002-2003, disputée en Série B, fut la seconde et dernière saison ou il n'utilisèrent pas l'uniforme bleu. Dans cette saison, l'ancien sponsor technique Diadora habilla le Napoli avec des bandes verticales blanc-bleues, en style Argentine.
1926-60
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1964-65
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1986-1991
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2002-03
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2005-06
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2008-09
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2009-10
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2010-11
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2011-12
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2015-16
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2016-17
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2018-19
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Logos
Le premier blason de Naples, en 1926, était constitué d'un ovale avec au centre un cheval blanc appuyé sur un ballon et contourné par les initiales de la dénomination de cette époque de la société partenopea: "ACN" (Association Calcio Napoli), le tout sur fond bleu. Ce fut le blason de la société napolitaine pour un an seulement: en effet, complice probablement de la pénurie exprimée par l'équipe dans la saison de début, le club adopta un blason de forme circulaire avec un N couleur or sur fond bleu et le contour extérieur avec une couleur or.
Le blason changea en 1964 de nouveau, en concomitance avec l'échange de dénomination en Société Sportive Calcio Napoli: le N fut rapetissé pour faire place au sigle SSC Naples à ses pieds. En 1980, la couronne devint blanche et fut disposé en longueur, en sens circulaire, la dénomination de la société écrite en étendu. Sensibles les changements, le plus souvent chromatiques, apporté en 2002: la couronne devint bleue obscure, avec l'inscription de la société et le N central coloré de blanc.
À la suite de la faillite, l'inscription de la société fut éliminée de la couronne - maintenant de couleur bleu nuit - et remplacée avec une légende de la nouvelle dénomination de la société, Naples Soccer. Le Napoli, retrouvant la Série A en 2006, réacquis sa vieille dénomination de Société Sportive Calcio Napoli, la légende Napoli Soccer fut enlevée et la couronne racheta la couleur bleue.
1926-1928 1928- 1965-1980 Années 1980-2002 2002-2004 du au depuis le
Numéro retiré
No. | Nat. | Position | Nom du joueur |
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10 | M | Diego Armando Maradona |
Avec l'avènement de la règle de la numérotation fixe à partir de 1995, le Napoli pendant l'été de l'année 2000, retira le maillot numéro 10 appartenu à Diego Armando Maradona de 1984 à 1991, comme un hommage à sa classe et à la contribution considérable offerte durant 7 saisons avec le maillot azzurro. Dans l'ordre, les derniers à avoir mis la 10 bleue avec l'avènement de la numérotation fixe furent Fausto Pizzi (en 1995-1996), Beto (en 1996 -1997), Igor Protti (en 1997-1998, dernier footballeur à avoir joué et marqué un but avec le 10 est Claudio Bellucci (1998-2000) en Série B.
Cependant, pour motifs réglementaires, le numéro fut réimprimé sur les maillots de Naples depuis 2004 à 2006 en Série C1, tournoi où la vieille numérotation survit du chiffre 1 au numéro 11. Le dernier footballeur à mettre et signer un but avec ce maillot dans une compétition officielle fut Mariano Bogliacino dans un match à domicile du contre La Spezia, valable pour la finale du match retour de la Supercoupe de C1; honneur qu'il lui appartient aussi pour la dernière apparition en championnat, le dans le match à la maison contre le Lanciano. En ce qui concerne le championnat exclusivement, il va par contre au footballeur argentin Sosa l'honneur d'avoir été le dernier à mettre la 10 au Stadio San Paolo, et en même temps à marquer, dans la compétition contre le Frosinone du .
Sponsors et équipementiers
Sponsors officiels équipementiers
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Sponsors techniques
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Palmarès
Titres
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Compétitions nationales non officielles | Compétitions internationales non officielles |
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Adversaires européens
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Trajectoire en championnats
Records
- Victoire la plus large :
- Napoli - Anaunia 17 - 0 (Amical )
- Victoire la plus large à l'extérieur :
- Bologne - Napoli 1 - 7 (série A 2016-17)
- Défaite la plus large :
- Torino - Napoli 11 - 0 (Campionato Nazionale 1927-28)
- Défaite la plus large à domicile :
- Napoli - Bologne 1 - 6 (série A 1938-39)
- Victoires consécutives en Série A (13) :
- Saison 2016/17-2017/18 :
- Inter Milan 0-1 Napoli
- Napoli 3-1 Cagliari
- Torino 0-5 Napoli
- Napoli 4-1 Fiorentina
- Sampdoria 2-4 Napoli
- Hellas Vérone 1-3 Napoli
- Napoli 3-1 Atalanta
- Bologne 0-3 Napoli
- Napoli 6-0 Bénévent
- Lazio 1-4 Napoli
- SPAL 2-3 Napoli
- Napoli 3-0 Cagliari
- Roma 0-1 Napoli
- Saison 2016/17-2017/18 :
Personnalités du club
Historique des présidents
Le tableau suivant présente la liste des présidents du club depuis 1926.
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Historique des entraîneurs
Le tableau suivant présente la liste des entraineurs du club depuis 1926.
Records individuels
En , Dries Mertens devient le meilleur buteur de l'histoire du club napolitain, devançant Marek Hamšík (121 buts).[11].
Joueur | Buts | |
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Dries Mertens | 135 | |
Marek Hamšík | 121 | |
Diego Maradona | 115 | |
Lorenzo Insigne | 110 | |
Attila Sallustro | 107 | |
Edinson Cavani | 104 | |
Antonio Vojak | 103 | |
José Altafini | 97 | |
Careca | 96 | |
Gonzalo Higuaín | 91 | |
José Callejón | 82 | |
Giuseppe Savoldi | 77 | |
Mise à jour : 12.09.2021 |
Joueur | Matchs | |
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Marek Hamšík | 520 | |
Giuseppe Bruscolotti | 511 | |
Antonio Juliano | 505 | |
Lorenzo Insigne | 400 | |
Moreno Ferrario | 396 | |
Dries Mertens | 354 | |
José Callejón | 349 | |
Ciro Ferrara | 322 | |
Christian Maggio | 304 | |
Paolo Cannavaro | 278 | |
Bruno Gramaglia | 275 | |
Attila Sallustro | 268 | |
Mise à jour : 12.09.2021 |
Transferts les plus chers
Arrivées | ||||
Rang | Joueurs | Indemnité[12] | Provenance | Année |
1er | Victor Osimhen | 50 M€ [13] | Lille OSC | 2020 |
2e | Hirving Lozano | 42 M€ | PSV Eindhoven | 2019 |
3e | Gonzalo Higuaín | 39 M€ | Real Madrid | 2013 |
4e | Kóstas Manolás | 36 M€ | AS Roma | 2019 |
5e | Arkadiusz Milik | 32 M€ | Ajax Amsterdam | 2016 |
6e | Fabián Ruiz | 30 M€ | Real Betis | 2018 |
7e | Nikola Maksimović | 26 M€ | Torino FC | 2016 |
8e | Simone Verdi | 25 M€ | Bologna FC | 2018 |
9e | Alex Meret | 22 M€ | Udinese Calcio | 2018 |
10e | Matteo Politano | 21,5 M€ | Inter Milan | 2020 |
Départs | ||||
Rang | Joueurs | Indemnité[12] | Destination | Année |
1er | Gonzalo Higuaín | 94 M€[14] | Juventus FC | 2016 |
2e | Edinson Cavani | 64 M€ | Paris SG | 2013 |
3e | Jorginho | 57 M€ | Chelsea FC | 2018 |
4e | Ezequiel Lavezzi | 27 M€ | Paris SG | 2012 |
5e | Allan | 25 M€ | Everton FC | 2020 |
7e | Roberto Inglese | 23 M€ | Parme Calcio | 2019 |
7e | Simone Verdi | 23 M€ | Torino FC | 2019 |
8e | Amadou Diawara | 21 M€ | AS Roma | 2019 |
9e | Marek Hamsik | 20 M€ | Dalian Yifang | 2019 |
10e | Manolo Gabbiadini | 17 M€ | Southampton FC | 2017 |
10e | Carlos Vinícius | 17 M€ | Benfica Lisbonne | 2019 |
Effectif professionnel actuel
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le tableau suivant liste l'effectif des joueurs en prêts pour la saison 2020-2021.
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Structures du club
Stades
Les petites villes des sociétés de football qui précédèrent la fondation du Naples utilisèrent différents terrains de foot. Naples joua depuis 1904 à 1912 à, Rue Campegna à Fuorigrotta, une des dix municipalités de la ville napolitaine, donc il s'établit à l’Agnano, pendant que l’Internapoli jouait à Bagnoli. Le siège d’Agnano fut confirmé en 1922, quand les deux sociétés s'assemblèrent pour donner vie à l'Internaples.
Le premier terrain de foot utilisé par Naples fut le stade militaire de l'Arenaccia : voulu par Alberico Albricci, il fut inauguré en 1923 et assigné en 1926 au nouveau-né club partenopeo. En 1929 le président Giorgio Ascarelli commissionna la construction d'un nouveau stade situé dans le quartier Luzzatti, dans les alentours de la gare Centrale. Projetée par Amedeo D'Albora, l'installation, initialement dénommée stade Vésuve, pouvait contenir 40 000 spectateurs et fut inaugurée le avec le match entre les azzurri et la Juventus, terminé 2-2. Peu de temps après Ascarelli vint manquer et le stade fut intitulé au « furor de peuple », mais par la suite les lois raciales fascistes imposèrent un autre échange de nom en Stade Partenopeo. Renouvelé et agrandi à l'occasion de 1934, l'installation fut complètement rasé au sol des bombardements alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le club s'établit donc au stade Arturo Collana du Vomero déjà utilisé provisoirement aux temps des travaux de restructuration de l'installation précédente. Renommé pour un bref délai Stade de la Libération dans l'après-guerre, il était cependant inadéquat aux exigences du club: emblématique la situation en laquelle fut jouée Naples - Juventus (4-3 le résultat final) du , avec le public rangé sur la limite des lignes de jeu.
Il fut alors projeté une nouvelle installation dans le quartier de Fuorigrotta. Initialement baptisé stade du Soleil, fut baptisé finalement stade San Paolo pour célébrer la tradition selon laquelle saint Paul, en voyage vers Rome, aurait accosté dans cette zone de l'actuel Naples. Le le nouveau stade fut inauguré, curieusement dans un match contre la Juventus, comme à l'occasion de l'inauguration du stade Vésuve 29 ans auparavant, et qui a fini sur le score de 2-1 pour les partenopei. Le projet initial prévoyait un seul anneau mais par la suite vint en adjoint un second, situé en dessous du niveau routier. Partiellement remodernisé en vue des championnats d'Europe 1980 et des Mondiaux1990 il vint doté de la toiture actuelle et du troisième anneau qui porta le numéro à 76 824 de places assises. Par la suite, des problèmes logistiques ont imposé la fermeture du troisième anneau avec une réduction de la capacité à 60 240 places, qui en font le troisième plus grand stade de l'italie pour capacité après le stade Giuseppe Meazza de Milan et le Stade olympique de Rome. Avec une piste d'athlétisme légère de 8 couloirs, des gymnases pour la boxe, le fitness la lutte libre, le Stade San Paolo représente la principale installation omnisports de la ville.
Le , à la suite de l'annonce du décès de Diego Maradona, le club a décidé de renommer le Stade San Paolo en son nom pour lui rendre hommage.
Aspects juridiques et économiques
Elements comptables
Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du SSC Naples saison après saison.
Saison | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 |
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Budget | 151 M€[15] | 120 M€[16] | 168 M€[17] | 132 M€[18] | 144 M€[19] | 200 M€[20] | N.C | N.C | 249 M€[21] |
Supporters
Un club fortement soutenu
Le public napolitain est sans aucun doute l'un des plus passionnés de football sur le vieux continent et l'un de ceux qui font les plus belles ambiances du monde[22], mais il est d'abord le reflet d'une ville (ancienne colonie grecque au même titre que Marseille ou Barcelone) avec une forte identité, au caractère méridional.
À l'image des inégalités entre Nord et Sud de l'Italie, le club a toujours fait avec des moyens bien inférieurs à ceux des clubs du Nord comme le Milan AC ou la Juventus. Mais c'est avec beaucoup de fierté que les Napolitains ont toujours soutenu le club représentant leur ville. C'est pendant la glorieuse ère de Maradona que le public napolitain atteint la reconnaissance italienne et européenne. Même au fond du gouffre, les tifosi sont toujours restés fidèles au club, puisque durant leurs deux saisons en Série C, c'était en moyenne 50 000 supporters qui venaient encourager les bleus et blancs. Ils n'hésitent pas à suivre en nombre leur équipe en déplacement à travers toute l'italie.
Le Napoli est le sujet de conversation privilégié de toute la ville et de toute la région; ce qui d'ailleurs s'est souvent révélé comme un certain handicap, l'attente très importante et l'impatience de retrouver les gloires passées ont souvent ralenti la reconstruction du club avec un projet à long terme[réf. nécessaire].
La tifoseria napolitaine est jumelée avec celle du Genoa et il existe un fort rapport d'amitié avec celles de Catane et de Palerme.
Affluences
Rapports avec les autres clubs
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Les ultras de la Curva A et B de Naples ont longtemps été jumelés avec ceux du Genoa. Mais le jumelage qui remontait à la fin de la saison 1981/82 a été rompu en , mettant ainsi un terme à une amitié historique des tribunes italiennes[24].
Les supporteurs Azzurri ont des mauvais rapports surtout avec les équipes du Nord. Cette rivalité avec les équipes du Nord du pays est souvent traversé par une réthorique anti-mériodonale[25], qui est en vogue en Lombardie et en Vénétie au début des années 80. Les "Grosses" rivalités avec l'Inter Milan, le Milan AC et surtout la Juventus naquirent dans la deuxième moitié des années 1980, avec les partenopei qui défiaient la "Triade" du Nord pour leur disputer le titre de Champion d'Italie.
L'hostilité des ultras avec les supporteurs de la Lazio naît du jumelage qui liait, dans les années 1980, les Napolitains et leurs "cousins" romains, qui fut par la suite brisé après le bras d'honneur de Salvatore Bagni du .
Une rivalité existe également avec les giallorossi de l'AS Rome, leurs rencontres étant considérées comme le Derby du Soleil.
Depuis le , la rivalité est vive avec Cagliari à la suite d'un match Piacenza-Cagliari n'impliquant pourtant pas le Napoli ; dans ce match pour le maintien joué au San Paolo, les ultras napolitains prennent fait et cause pour Piacenza et de vifs heurts marquent la rencontre[26]. L'attaquant de Piacenza Pasquale Luiso, natif de Naples, marquera un doublé dans cette rencontre remporté 3-1 face aux Sardes, relégués à la suite de ce résultat.
De « petites » rivalités existent avec la Sampdoria, l'Atalanta et le Hellas Vérone.
Derbys
Contrairement à tout ce qui est arrivé aux autres métropoles comme Turin, Milan et Rome, le Napoli est la seule expression du football de haut niveau comme chef-lieu de la Campanie et donc il y n'a pas un derby dans le sens étroit du terme. Malgré cela, les Azzurri sont coprotagonistes de deux derbys spéciaux en Italie :
- Derby de la Campanie, terme utilisé pour les défis des Partenopei avec les autres équipes de la Campanie, en particulier avec celles d'Avellino, de Salerne et de Bénévent.
- Derby du Soleil, appelé aussi Derby du Sud, à l'apogée de la popularité dans les années 1970 et 80, qui voit s'affronter les Azzurri et l'AS Roma, les deux premières équipes de l'Italie centre-méridionale à avoir été admis à la Série A, à l'époque dénommée Division Supérieur, dans la saison 1926 -1927.
Notes et références
Liens externes
- (mul) Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (it) Site officiel concernant les infos du club
Bibliographie
- Elio Tramontano; Gianni Virnicchi, Il Napoli dalle origini ad oggi, Naples, L'arte tipografica, 1965.
- Giuseppe Pacileo, S.S.C. NAPOLI - una squadra e la sua città, Florence, Edi-Grafica, 1977.
- Antonio Ghirelli, Intervista sul Calcio Napoli, Rome, Laterza, 1978.
- Elio Tramontano, Da Sallustro a Maradona: 90 anni di storia del Napoli, Napoli, Edizioni Meridionali, 1984.
- Roberto Ciuni, Il pallone di Napoli, Brescia, Shakespeare & Company, 1985.
- Giuseppe Pacileo; Elio Tramontano, La storia del Napoli, Florence, La casa dello sport, 1986.
- Giuseppe Mariconda, Breve storia del grande Napoli, Rome, Newton, 1995. ISBN 88-7983-914-4
- Gianfranco Coppola, Napoli, Rome, Gremese Editore, 1998. ISBN 88-7742-291-2
- Francesco Caremani, Napoli 2000 - l'album azzurro dalle origini a oggi, Gênes, Sagep, 2000. ISBN 88-7058-799-1
- Antonio Del Piano, Napoli 7 anni nella storia, Editoriale Diemme, 2001. ISBN 88-89370-01-7
- Giuseppe Pacileo; Pietro Gargano, 80 anni di passione - La storia del Napoli dal 1926 al 2006, Naples, Il Mattino, 2006.
- Mimmo Carratelli, La grande storia del Napoli, Gianni Marchesini Editore, 2007. ISBN 88-88225-14-5
- Giuliano Pavone; Giuseppe Caporaso, Na sera 'e maggio, Edizioni Graf, 2007. ISBN 978-88-89433-12-6
- Piergiorgio Renna, Il football a Napoli, Rome, Multimedia, 2008.
- Gianfranco Coppola, La storia del Napoli, Rome, L'airone, 2009.
- Alessandro Lugli, La storia del Napoli dalla fondazione ad oggi, Boopen, 2009.
- Manuel Parlato, Da Maradona a De Laurentiis. Le due ere del Napoli, Limina, 2009.
Notes
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Aniello Califano » (voir la liste des auteurs).
- « #14 – SSC Naples : Partenopei », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
- « #337 – SSC Naples : i Ciucciarelli », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- (it)histoire de l'hymne.
- (it) « Naples entre dans l'ECA », tuttonapoli.net, (consulté le )
- (it) « Célèbre phrase de Maradona. », corrieredellosport.it
- « Ligue des champions : Naples arrache la victoire contre Liverpool grâce à Lorenzo Insigne (1-0) », Eurosport, (lire en ligne, consulté le )
- « Mutinerie des joueurs, altercation dans le vestiaire, avocats contactés : c'est le chaos au Napoli », sur Eurosport, (consulté le )
- « Salaires, droits d'image, mercato : Après leur mutinerie, les joueurs du Napoli risquent gros », sur Eurosport, (consulté le )
- « Serie A : Le Napoli en crise, Ancelotti renvoie son équipe en mise au vert », sur Eurosport, (consulté le )
- « Dries Mertens devient meilleur buteur ex aequo de l'histoire de Naples avec Marek Hamsik », sur lequipe.fr, (consulté le )
- http://www.footballdatabase.eu
- sur transfermarkt.fr
- sur transfermarkt.fr
- « Les plus hauts budgets du foot européen en 2011-2012 », Sportune, (lire en ligne, consulté le )
- « Les plus hauts budgets du foot européen en 2012-2013 », Sportune, (lire en ligne, consulté le )
- « Les plus hauts budgets du foot européen en 2013-2014 », Sportune, (lire en ligne, consulté le )
- « Les plus hauts budgets du foot européen en 2014-2015 », Sportune, (lire en ligne, consulté le )
- « Les plus hauts budgets du foot européen en 2015-2016 », Lequipe, (lire en ligne, consulté le )
- « Les plus hauts budgets du foot européen en 2016-2017 », foxsports.it, (lire en ligne, consulté le )
- « Les budgets de la Bundesliga en 2019-2020 », Sportune, (lire en ligne, consulté le )
- sur les-transferts.com
- « Historique des affluences », sur european-football-statistics.co.uk
- Yann Dey-Helle, « Ultras: Napoli – Genoa, rupture d’un jumelage historique », sur Dialectik Football, (consulté le )
- Yann Dey-Helle, « Hellas Verona – Napoli : aux racines de la rhétorique anti-méridionale des tribunes », sur Dialectik Football, (consulté le )
- « CALCIOSTORY: Cagliari-Napoli, une rivalité née lors d'un Cagliari-Piacenza », sur Calciomio, (consulté le )
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