Stade Vélodrome

Le stade Vélodrome, aussi appelé, depuis plus longtemps, Stade-Vélodrome et rebaptisé Orange Vélodrome par contrat de naming en juillet 2016[1],[2],[3],[4], est une enceinte sportive située dans le 8e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), au sein du quartier de Saint-Giniez. Principal équipement sportif de la ville et deuxième stade de France en termes de capacité, le Vélodrome est utilisé par le club de football de l'Olympique de Marseille depuis son inauguration en 1937.

Pour l’article homonyme, voir Vélodrome.

Initialement de 35 000 places, le stade accueille, outre le football, des courses cyclistes (le vélodrome sera supprimé dans les années 1980), de rugby à XIII (rencontres de l'équipe de France et du Marseille XIII, club créé par Paul Ricard en 1946), des matches du XV de France qui n'y a perdu que deux fois, ainsi que certaines rencontres de phase finale du Championnat de France de rugby à XV et du RC Toulon, sans oublier des concerts de grande ampleur.

Le stade connaît plusieurs extensions au cours du XXe siècle. Pour la Coupe du monde de football 1998, l'enceinte passe à 60 000 places et son toit est supprimé. Il est rétabli en vue du championnat d'Europe de football 2016, avec une capacité augmentée à 67 394 spectateurs. Depuis 2014, le stade répond aux critères de la catégorie 4 du classement UEFA des stades[5].

Histoire

La naissance du Stade-Vélodrome

L'entrée du stade Vélodrome, seul souvenir de l'enceinte de 1937 jusqu'à sa disparition en 2013.

La ville de Marseille souhaite en 1928 ériger un stade municipal, le stade de l'Huveaune étant la propriété de l'Olympique de Marseille. Un premier projet est repoussé par le conseil municipal en 1930, le coût des opérations étant jugé trop important. La Coupe du monde de football 1938 organisée en France relance l'idée d'une enceinte sportive[6]. En 1935, l'architecte parisien Henri Ploquin, qui a notamment travaillé sur le stade municipal de Vichy, propose la construction d'un stade olympique comprenant une piste ainsi qu'un palais des sports. Pour des raisons budgétaires seul le stade est finalement réalisé[7]. Le , la première pierre du Vélodrome est posée par le maire de Marseille, le docteur Georges Ribot[8], sur les ruines des anciennes usines automobiles Turcat-Méry, entre le quartier de Saint-Giniez et le quartier Sainte-Marguerite dans le Sud de la ville[9]. Ce lieu avait déjà été ciblé quelques années auparavant par le Stade helvétique de Marseille pour y construire une enceinte de football, le vol des fonds levés pour une tombola par l'un des organisateurs mettant un terme aux ambitions suisses[10]. Durant les travaux qui s'étalent sur vingt-six mois, 25 000 m3 de terre sont déplacés et 240 pieux de 10 m sont utilisés pour les fondations[11].

Le Vélodrome, le 13 juin 1937.

L'enceinte du Stade-Vélodrome est inaugurée le par Léo Lagrange, alors sous-secrétaire d'État aux sports, devant près de trente mille spectateurs : une grande journée sportive est organisée, avec un meeting d'athlétisme et une course cycliste sur les pistes prévues à cet effet[9]. En conclusion de cette fête sportive un match amical est disputé entre l'Olympique de Marseille et les Italiens du Torino Football Club qui se conclut sur le score de 2 à 1 pour les Olympiens, qui déménagent donc de l'Huveaune vers le Vélodrome. Émile Zermani est le premier footballeur à marquer un but dans l'enceinte marseillaise[12]. Le marseillais Antoine Pugliesi reste le premier vainqueur du lieu en remportant le critérium Gustave-Ganay. Le , la deuxième journée du Championnat de France de football met aux prises l'OM à l'AS Cannes. C'est le premier match de football en compétitions officielles au Vélodrome[13]. Néanmoins, les Marseillais n'adoptent pas si facilement le tout nouveau stade, qui est vu comme le « stade de la mairie ». Pour les habitants, le vrai stade de l'OM reste en effet le stade de l'Huveaune, propriété de l'OM et dont la construction des tribunes est financée par les supporters au début des années 1920[9].

Un stade omnisports

Marcel Cerdan est à l'affiche de combats de boxe boulevard Michelet.

Comme prévu, le stade accueille certains matchs de la Coupe du monde de football de 1938, avec notamment la demi-finale entre l'Italie de Giuseppe Meazza et le Brésil de Domingos da Guia. Mais le football n'y est pas le seul sport pratiqué. Une tournée de joueurs de football américain passe à Marseille, un match de hockey sur gazon entre le Stade français et une entente Lyon-Marseille se conclut sur le score de 4-0 pour les Parisiens en 1938[14], et des parties de tennis sur gazon sont jouées en 1939[15]. Malgré la Seconde Guerre mondiale et les réquisitions régulières des armées française, allemande puis américaine, qui endommagent le site, les compétitions sportives continuent de s'y tenir[16]. Des courses de lévriers, de motos, des concours de pétanque, des combats de boxe avec Marcel Cerdan, du handball à 11 ainsi que quelques matchs de l'OM (qui rejoue en grande partie à l'Huveaune) rythment la vie du Vél'. Un match de baseball joué par les troupes américaines à la Libération s'y déroulera même[14].

Giuseppe Meazza dispute une demi-finale de Coupe du monde de football au stade Vélodrome, en 1938.

Au lendemain de la guerre, l'OM partage le stade avec le club montant de rugby à XIII de la ville, le Marseille XIII Rugby League de Jean Dop, qui enregistre des affluences de 15 000 spectateurs en moyenne[17]. Plusieurs matchs internationaux du XIII de France y attirent des affluences notables, de 20 à 30 000 spectateurs. Le côté omnisports du stade est toujours présent avec les Harlem Globetrotters en 1951, une ronde de Formule 1 en 1953, les samedi cyclistes animés par le Marseillais André Payan (cyclisme), des arrivées du Tour de France cycliste et des meetings d'athlétisme mettant en scène Michel Jazy ou encore Roger Bambuck[14]. Alors que l'environnement urbain de l'enceinte se développe (construction de l'unité d'habitation de la Cité radieuse, tour de France 3 Méditerranée en chantier[18]), Marcel Leclerc, nouveau propriétaire de l'Olympique alors en deuxième division en 1965, s'oppose violemment au député-maire Gaston Defferre en quittant le stade Vélodrome tant que ses exigences ne sont pas satisfaites. Il réclame une subvention annuelle fixe, une baisse des taxes et la suppression du loyer payé par le club à la municipalité, qualifié par Leclerc de « racket » ; il n'hésite pas, dans une lettre adressée au maire, à lui écrire « Marseille, c'est Chicago », ville des États-Unis ayant connu de nombreuses affaires de corruption. Le stade est donc inoccupé, et la Mairie cède en 1966, lors de la remontée du club en première division[19]. Cette année-là, à la demande de l'entraîneur Robert Domergue, le siège de l'OM, qui était place Félix-Baret, est transféré au Vélodrome[20].

Premières rénovations pour le championnat d'Europe 1984

L'année 1970 marque les premières modifications du stade avec le remplacement des vieux projecteurs des tribunes Ganay et Jean Bouin par quatre pylônes de 60 mètres de hauteur pour les événements nocturnes. En mars 1971, sa capacité est augmentée d'environ 6 000 places assises[21], avec la réduction de la piste cyclable et la disparition de la piste cendrée d'athlétisme. Le Vélodrome possède alors 55 000 places, si l'on tient compte des places populaires, qui sont debout[6].

L'Olympique de Marseille retourne au stade de l'Huveaune lors de la saison 1982-1983, le stade Vélodrome étant entré en travaux en vue du Championnat d'Europe de football 1984. La pelouse est totalement remplacée. La demi-finale entre l'équipe de France et le Portugal est un record d'affluence en match international avec 54 848 spectateurs[22]. La capacité du stade est ensuite réduite à 42 000 places en raison de la construction de loges[6].

Image externe
Stade Vélodrome en février 1984, avant la suppression de la piste cycliste

Lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM en 1985, il décide de supprimer la piste cycliste, inutilisée, et de réaménager les deux virages, portant la capacité du stade à 48 000 places[9]. Mais le nom de Stade-Vélodrome est conservé. Il est désormais situé dans un périmètre transfiguré avec la création de la ligne 2 du métro de Marseille (desservant le stade en deux stations) et la construction du Palais des sports[23].

Un nouveau Vélodrome pour la Coupe du monde 1998

Le Vélodrome dans sa configuration 1998-2011 vue de la tour France 3.
La tribune Ganay en 2007.

La France organisant la Coupe du monde 1998, un appel d'offres est lancé en mars 1995 pour une rénovation en profondeur du Vélodrome qui doit voir sa capacité atteindre les 60 000 places. Le groupement Chagnaud - Travaux du Midi / Buffi remporte l'appel d'offres[24]. Le coût de la rénovation, 391,9 millions de francs, est réparti entre l'État et les collectivités locales[25]. La structure est totalement revue : seule une partie de la tribune Jean-Bouin (dont la façade du stade) et les gradins hauts de la tribune Ganay sont conservés. 20 000 m3 de béton sont coulés sur place, 32 km de gradins sont construits ainsi que 400 volées d'escaliers, 650 tonnes de charpente et 1 500 tonnes d'armatures[26].

Le dernier match de l'« ancien Vél' » en février 1996 se conclut sur une cérémonie au cours de laquelle d'anciens joueurs du club tels que Josip Skoblar, Jean-Pierre Papin ou Mario Zatelli laissent leurs empreintes sur des dalles de ciment qui sont désormais exposées au musée-boutique de l'OM[9]. Les morceaux de tribunes détruites sont vendus dans les boutiques olympiennes[26]. De premières interrogations apparaissent sur le sort du Vélodrome et des banderoles fleurissent dans le stade fustigeant l'absence de toit pour le nouveau Vélodrome[27]. De plus, on craint que la capacité du stade soit trop importante ; il est décidé que la configuration la plus utilisée en championnat serait un stade de 40 000 places disponibles, en fermant les tribunes hautes, la configuration maximale étant réservée aux matchs de Coupe du monde et aux « grands matchs de l'OM ». Cette idée est abandonnée, l'OM attirant dans la majorité des cas plus de 50 000 supporters[28].

Le se déroule le tirage au sort du Mondial 1998 dans la nouvelle enceinte du Vélodrome qui accueille sept rencontres.

L'enceinte ne connaît pas de grands changements dans les années 2000. Le record d'affluence d'un match de football (58 897 spectateurs) date de la réception par l'OM du Newcastle United Football Club en demi-finale retour de Coupe de l'UEFA, le 6 mai 2004 (2-0)[29]. Le Vélodrome accueille la Coupe du monde de rugby à XV 2007, dont le quart de finale Australie-Angleterre qui enregistre le record d'affluence tous sports confondus avec 59 120 spectateurs[29].

Très critiqué et peu aimé par les Marseillais notamment pour son architecture (pas de toiture, aucune résonance acoustique, configuration évasée)[30], le stade surnommé « l'Enrhumeur » par Rolland Courbis[9] est l'objet depuis 2003 de plusieurs projets visant à le moderniser (couverture) et même l'agrandir. Un projet datant de 2005, suivi par Thomas Longeault, propose une couverture de l'enceinte et une augmentation de sa capacité de 60 013 à 80 500 places assises. Aucune suite n'est néanmoins donnée bien que le sujet soit évoqué régulièrement tant par le maire de Marseille que par des dirigeants du club[31]. La candidature de la France à l'organisation du Championnat d'Europe de football 2016, annoncée officiellement début 2009, amène la ville de Marseille à accélérer sa réflexion sur le sujet, le cahier des charges de l'UEFA imposant une rénovation majeure du stade.

Nouvelle rénovation pour l'Euro 2016

Le , la mairie dévoile le projet retenu pour la rénovation du stade Vélodrome, en vue notamment de l'accueil de l'Euro 2016. C'est Bouygues Construction, via sa filiale la société Arema[32], qui se chargera de réaliser le projet, pour un coût total de 267 millions d'euros financés par Bouygues Construction (100 millions d'euros qui lui seront remboursés sur 30 ans par la mairie grâce à l'augmentation de la redevance du stade), la ville de Marseille (40 millions d'euros), le département des Bouches-du-Rhône (30 millions d'euros), les droits à bâtir (30 millions d'euros), l'État via le CNDS (30 millions d'euros) et la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (20 millions d'euros)[33].

La restructuration architecturale du site est confiée à l'agence SCAU architecture (Maxime Barbier, Bernard Cabannes, Luc Delamain, François Gillard, Michel Macary, Aymeric Zublena) en qualité de maître d'œuvre, l'agence Didier Rogeon faisant œuvre d'architecte associé[34].

L'objectif principal de la rénovation est de créer un stade de football répondant aux exigences de l'UEFA pour un classement en « stade cinq étoiles » (remplacé depuis 2006 par la « catégorie 4 »)[35]. L'élément central de cette rénovation est la couverture du stade, cette couverture représentant 5 500 tonnes de structure métallique (soit l'équivalent de 80 % de la tour Eiffel). De plus, la capacité du stade sera augmentée, pour atteindre 67 394 places (contre 60 000 auparavant). La tribune Jean-Bouin possédera alors 18 851 places, la tribune Ganay 22 321 places, le virage Sud 12 935 places et le virage Nord 12 947 places. Le classement en stade cinq étoiles impose aussi l'augmentation du nombre de places à prestations (ou espaces VIP), l'aménagement de salons et d'un "accueil VIP haut de gamme"[36],[37].

De plus, le projet prévoit également la construction d'un complexe hôtelier 3 et 4 étoiles, d'un centre commercial, d'une clinique du sport, de logements, de bureaux et la restructuration du stade Pierre-Delort, stade d'athlétisme et de rugby à XV situé aux abords du stade, par la création d'une tribune couverte de 5 000 places. Le projet est adopté en conseil municipal le [38]. Dans sa présentation du projet, Jean-Claude Gaudin (UMP), le maire de Marseille, évoque l'éventualité d'un contrat de naming[39].

Les travaux s'étalent de mars 2011 à l'été 2014. Ils s'échelonnent comme suit[40] :

  • mars - mai 2011 : installation de la base de vie du chantier,
  • juin - août 2011 : début du terrassement du programme immobilier (zones 2 et 3), démolition de la tribune Ganay, restructuration des virages Nord et Sud,
  • septembre 2011 - janvier 2012 : gros œuvre du programme immobilier (zones 2 et 3) et de la tribune Ganay,
  • février - mai 2012 : début du gros œuvre du programme immobilier (zone 1), pose de la charpente de la tribune Ganay,
  • juin - août 2012 : suite du gros œuvre (zones 2 et 3), couverture de la tribune Ganay, pose de la charpente du virage Nord, démolition de la tribune Jean-Bouin,
  • septembre 2012 - mai 2013 : suite du gros œuvre (zone 1), gros œuvre de la tribune du stade Delort et de la tribune Jean-Bouin,
  • juin - août 2013 : poursuite des travaux du programme immobilier, de la tribune Jean-Bouin et du stade Delort, pose de la charpente du virage Sud,
  • septembre 2013 - février 2014 : suite des travaux du programme immobilier, pose de la charpente de la tribune Jean-Bouin,
  • mars - juin 2014 : fin des travaux du programme immobilier, couverture de la tribune Jean-Bouin, livraison.
Vue extérieure depuis la Cité Radieuse en 2017.

La capacité est réduite à 42 000 places jusqu'en août 2013 où elle passe à 48 000 places[41]. Le stade est inauguré officiellement le 16 octobre 2014 et propose désormais plus de 67 000 places couvertes[42]. Le coût total réévalué par la Cour des comptes est estimé à 551 millions d'euros dont une partie est à verser à Arema jusqu'en 2045 pour l'entretien et la mise aux normes[43].

À partir de la saison 2014-2015, l'Olympique de Marseille joue dans l'enceinte rénovée qu'il inaugure contre Montpellier HSC en s'inclinant (0-2). Depuis 2014, il répond aux critères des stades de catégorie 4 de l'UEFA[5]. Le 3 juin 2016 est signé un partenariat entre la société Arema et Orange. Le stade prend le nom d'Orange Vélodrome, appliquant un contrat de naming pour 10 ans[44].

En décembre 2018, l'Olympique de Marseille devient le gestionnaire unique de l'enceinte, qui reste cependant propriété de la mairie de Marseille[45].

En Février 2021, la ville de Marseille annonce la mise en vente du stade, coutant trop cher à la ville, selon le maire Benoit Payan.

Structure et équipements

Depuis la dernière rénovation à la fin des années 1990, la pelouse du stade Vélodrome est entourée de quatre tribunes, qui ne sont pas reliées entre elles ; il est impossible de faire à partir des gradins le tour du stade.

Terrain de jeu

OM - Montpellier, le 19 Septembre 2009 sur la pelouse du Vélodrome.

Le terrain de jeu mesure approximativement 106 mètres de long et 65 mètres de large, avec quelques mètres d'espace de chaque côté du terrain. Une fosse sépare les gradins de la pelouse de la rénovation de 1998 à celle de 2012-2014[46]. La pelouse n'est pas chauffée, le climat méditerranéen ne le nécessitant pas ; au contraire, l'été est la période la plus difficile pour les jardiniers du stade Vélodrome[47]. En juin 2014, Arema choisit d'équiper le stade Vélodrome avec la technologie de pelouse hybride AirFibr[48] pour renforcer la résistance de la pelouse, et la sécurité des utilisateurs.

Tribunes

Le Vélodrome durant un match de Ligue 1 opposant l’OM au PSG en avril 2015.

La pelouse du Vélodrome est entourée par quatre tribunes qui portent toutes le nom de figures marseillaises : tribune Gustave Ganay, tribune Jean Bouin, virage Nord Patrice de Peretti et virage Sud Chevalier Roze[49].

Tribune Gustave-Ganay

La tribune Gustave-Ganay est la tribune du stade qui peut contenir le plus de supporters avec 22 398 sièges disponibles[50]. Elle est nommée ainsi en l'honneur d'un coureur cycliste marseillais champion de France de demi-fond[49]. La tribune contient une partie réservée aux supporters handicapés en partie basse, d'une capacité de 258 places[51]. Elle est aussi la tribune la plus haute du stade, culminant à 27 mètres de 1998 à 2013[52].

La nouvelle tribune Ganay résultant de la rénovation avant l'Euro 2016 est inaugurée le 5 avril 2013. Elle culmine à 43 mètres, la toiture atteignant 61 mètres de hauteur. Des buvettes, des salons et 1 882 places VIP sont présents dans cette tribune[50].

Tribune Jean-Bouin

Vue de la tribune Jean-Bouin en 2006.

La tribune Jean-Bouin, qui fait face à la tribune Ganay, est la tribune principale du stade Vélodrome. Elle est de 1998 à 2013 la seule tribune couverte de l'enceinte et contient la tribune présidentielle et des loges, réservées notamment à l'accueil des V.I.P. qui souhaitent assister à des rencontres. La tribune de presse est aussi présente de ce côté-ci du stade. Les caméras de télévision étant aussi placées sur la tribune Jean Bouin, elle est la moins montrée à la télévision. Les studios de télévision sont placés à l'extrémité sud de la tribune. Les bancs, qui sont devenus des fauteuils, sont au centre de la tribune Jean Bouin, à un niveau plus bas que celui du terrain. Dans le bâtiment même, on retrouve les bureaux de l'administration, les salons, les offices traiteurs, le musée-boutique de l'Olympique de Marseille ou encore le poste de commandement et de sécurité. Sous la tribune se trouvent les vestiaires sportifs, les locaux des arbitres, le centre anti-dopage, les bureaux FIFA, l'accès presse, la salle de conférence, les locaux techniques, les studios de télévision ou encore l'infirmerie joueurs[53]. Cette tribune d'une capacité d'un peu plus de 16 000[51] porte le nom d'un coureur de fond marseillais ayant remporté une médaille d'argent sur 5 000 m aux Jeux olympiques d'été de 1912[49]. La tribune est détruite en avril 2013 dans le cadre de la rénovation du Vélodrome.

Virage Nord Patrice-de-Peretti

Le Virage Nord arborant un tifo au nom de l'OM.

Le virage Nord Patrice de Peretti, aussi appelé virage Depé, porte le nom d'un supporter emblématique de l'Olympique de Marseille, fondateur du groupe de supporters MTP (Marseille Trop Puissant) et décédé à l'âge de 28 ans. Auparavant, le virage portait le nom de Ray-Grassi, un boxeur marseillais[49]. Le virage comporte environ 13 800 places[51]. Sous le virage se trouvent des vestiaires secondaires, une infirmerie et des locaux libres[53].

Virage Sud Chevalier-Roze

Le virage Sud Chevalier-Roze, plus communément appelé virage Sud, comporte quasiment le même nombre de places que le virage Nord (13 800 places[51]) et possède la même architecture. Ce virage porte le nom d'un noble qui s'est distingué en dégageant les cadavres de la ville, en organisant le ravitaillement de la cité ainsi qu'en érigeant un hôpital lors de l'épisode de la peste de Marseille en 1720[49].

Éléments commémoratifs

Outre le nom des tribunes portant le nom de personnalités marseillaises disparues, d'autres éléments commémoratifs sont présents au stade Vélodrome. Sur le parvis du stade Vélodrome se dressent la statue du cycliste marseillais Gustave Ganay, mort d'une chute à vélo, sculptée par Élie-Jean Vézien, ainsi que celle de l'athlète marseillais Jean Bouin, mort au front lors de la Première Guerre mondiale, qui est l'œuvre de Constant Roux. Une plaque célèbre les victimes de la catastrophe de Furiani lors de la demi-finale de coupe de France Bastia-OM, le 5 mai 1992[54]. Une autre plaque honorant le souvenir du supporter emblématique Patrice de Peretti, mort en juillet 2000, se situe aussi sur le parvis de l'enceinte[49]. Le mur à l'entrée du musée-boutique situé tribune Jean Bouin contient les dalles dans lesquelles ont été moulées lors du match OM-Caen le 18 février 1996 les empreintes de joueurs emblématiques de l'OM tels que Josip Skoblar, Gunnar Andersson, Auguste Aquaron, Karl-Heinz Förster, Pascal Olmeta, Fabien Barthez, Jean-Pierre Papin, Chris Waddle, Basile Boli, Jean Djorkaeff ou encore Jules Zvunka. Des pièces de collection (maillots, fanions) sont aussi présents dans cette partie du stade[55].

Affluences

Records d'affluence

Vue panoramique du stade Vélodrome lors du match OM-Manchester le 23 février 2011.

La meilleure affluence de l'histoire du stade Vélodrome est pour un match de championnat de France de football entre l'Olympique de Marseille et le Olympique lyonnais le 10 novembre 2019 (65 421 spectateurs). Le Vélodrome connaît ses pires affluences lors de deux rencontres de deuxième division contre l'US Forbach. On compte 584 spectateurs payants le mais le record est battu le  : 434 personnes sont disséminées dans les travées du Vélodrome[56]. Par ailleurs elle a enregistré le record d'affluence pour une demi finale de C3 avec 62 312 spectateurs, le 26 avril 2018 face au Red Bull Salzbourg.

Meilleures affluences en compétition sportive
Rang Spectateurs Sports Compétition (Tour) Rencontre Score Date
165 421[57] Football Championnat de France de football 2019-2020 13e journée Olympique de Marseille - Olympique lyonnais 2-1
265 252 Football Championnat de France de football 2016-2017 27e journée Olympique de Marseille - Paris Saint-Germain 1-5
365 148 Football Championnat de France de football 2014-2015 31e journée Olympique de Marseille - Paris Saint-Germain 2-3
464 819 Rugby à XV Top 14 2014-2015 21e journée RC Toulon - Stade toulousain 24-34
564 696[58] Football Championnat de France de football 2018-2019 11e journée Olympique de Marseille - Paris Saint-Germain 0-2
664 123 [59] Rugby à XV Top 14 2016-2017 Demi-finale ASM Clermont Auvergne - Racing 92 37-31
7 64 078 Football UEFA EURO 2016 Demi-Finale Allemagne - France 0-2
8 64 020 Football Trophée Robert Louis-Dreyfus 2015 Olympique de Marseille - Juventus FC 2-0
9 63 670 Football UEFA EURO 2016 Match de Poules France - Albanie 2-0
1063 642 [60] Rugby à XV Top 14 2016-2017 Demi-finale Stade rochelais - RC Toulon 15-18

Affluences moyennes par saison de l'Olympique de Marseille

Le stade Vélodrome connaît depuis de nombreuses années la meilleure affluence de Ligue 1, avec une moyenne record de 53 130 spectateurs lors de la saison 2014-2015[61]. Les affluences moyennes ont fortement augmenté avec la rénovation précédant le Mondial 1998, portant la capacité du stade à un peu plus de 60 000 places. À compter de la saison 1997-1998, l'affluence moyenne franchit régulièrement la barre des 50 000 spectateurs.

Évolution de la moyenne de spectateurs au Vélodrome de l'Olympique de Marseille depuis la saison 1969-1970[61]
Légende : point noir = saison en première division, point rouge = saison en deuxième division, point vert = un seul match disputé en deuxième division au Vélodrome.

Utilisations du stade

Olympique de Marseille

Vue panoramique du stade à la mi-temps du match de Ligue des champions entre l'Olympique de Marseille-MSK Žilina (octobre 2010).

Le stade Vélodrome est la propriété de la ville de Marseille. Le club résident du stade est depuis 1937 l'Olympique de Marseille. Le club doit payer un loyer à la mairie de 41 500 euros par match, plus 0,63 euro par spectateur lorsque l'affluence dépasse les 25 000 spectateurs. De plus l'OM a à sa charge l'entretien des zones intérieures, la sécurité (stadiers, forces de police, pompiers) et la gestion des loges. Le coût moyen d'un match est donc de 300 000 euros[62].

Les Olympiens jouent au Vélodrome les matchs à domicile des compétitions nationales et continentales dans lesquelles ils sont engagés. Durant ces matchs, des parties du stade sont réservées aux groupes de supporters de l'Olympique de Marseille. Le Marseille Trop Puissant, les Dodgers, les Fanatics (dans la partie haute) et le Club des Amis de l'OM qui a en 2018 remplacé les yankies dans cette zone à la suite de démêlés judiciaires avec l'OM (en partie basse) occupent le virage Nord. Le virage Sud est réservé aux South Winners (partie haute) et au Commando Ultra'84 (partie basse). Le Club central des supporters a des emplacements dans tout le stade. Le Handi Fan Club se place dans les tribunes aménagées en bas de la tribune Ganay[63].

Coupe du monde de football de 1938

Lors de la Coupe du monde 1938, organisée en France, deux matchs sont programmés au Vélodrome. Le , en huitièmes de finale, l'équipe d'Italie, championne du monde en titre, bat la Norvège 2-1 après prolongation devant 19 000 spectateurs[64]. Le Vélodrome est encore synonyme de victoire pour les Italiens le 16 juin 1938 en demi-finale ; ils battent les Brésiliens 2-1, sous les yeux de 33 000 personnes[65]. Durant ces deux matchs, une partie du public marseillais composée d'antifascistes italiens réfugiés conspuent les Transalpins, décrits par Benito Mussolini comme les « soldats du fascisme »[66], et les cheminots chantent l'Internationale[15].

Championnat d'Europe de football 1960

Le stade est utilisé pour l'organisation du Championnat d'Europe 1960 en France avec le Parc des Princes de Paris. Il accueille le la demi-finale entre la Tchécoslovaquie et l'Union des républiques socialistes soviétiques, qui se conclut sur le score de 0-3[67]. Le match pour la troisième place joué trois jours plus tard entre la Tchécoslovaquie et la France est perdu par les hôtes du tournoi, les Tchécoslovaques l'emportant 2-0[68].

Championnat d'Europe de football 1984

Le championnat d'Europe des nations est à nouveau organisé en France en 1984 avec deux matchs au Vélodrome. Le premier match est un affrontement ibérique entre le Portugal et l'Espagne en phase de groupes. Ce match joué le 17 juin se conclut sur le score de 1-1[69]. La demi-finale France-Portugal est remportée par les Bleus après prolongation dans un stade comble sur le score de 3-2, avec un doublé de Jean-François Domergue et un but de Michel Platini à la 119e minute[70].

Coupe du monde de football 1998

Émotions contrastées au Vélodrome pour Dennis Bergkamp, qui marque le but victorieux en quarts de finale et qui perd aux tirs au but en demi-finale.

La Coupe du monde de football 1998 s'ouvre au Vélodrome avec le tirage au sort effectué le devant 38 000 spectateurs et environ un milliard de téléspectateurs à travers le monde[71]. Sept matchs se déroulent boulevard Michelet. L'équipe de France y joue son premier match de la compétition le 12 juin 1998, contre l'Afrique du Sud et s'impose 3-0 devant 55 000 spectateurs, ce qui sera l'affluence moyenne durant toute la compétition[72]. Trois jours plus tard a lieu une rencontre entre l'Angleterre et la Tunisie, qui tourne à l'avantage des Anglais (2-0). Le match ne connaît pas d'incidents en lui-même, mais le centre de Marseille a connu deux jours d'affrontements entre hooligans anglais à tendance xénophobe et habitants de la ville[66]. Le troisième match est une démonstration des Pays-Bas face à la Corée du Sud (5-0) le 20 juin[73]. Toujours dans la phase de poule, la Norvège bat le 23 juin sur le score de 2-1 un Brésil déjà qualifié pour les huitièmes de finale[74]. Ces mêmes Norvégiens sont défaits par un but à zéro face aux Italiens le 27 juin, lors du premier huitième de finale[75]. Le 4 juillet, les Néerlandais battent en quart de finale l'Argentine 2-1[76], Dennis Bergkamp marquant l'un des plus beaux buts du Mondial[77]. Le dernier match se tenant au Vélodrome est la première demi-finale entre Brésiliens et Néerlandais. Terminant le match sur le score de 1-1, les deux équipes se départagent lors de la séance de tirs au but, qui voit le Brésil être le premier finaliste du Mondial 1998[78].

Championnat d'Europe de football 2016

Le stade Vélodrome accueille six matchs de l'Euro 2016.

Date Heure Équipe 1 Résultat Équipe 2 Tour Affluence
21.00 Angleterre1 - 1 Russie1er tour, groupe B62 343
21.00 France2 - 0 Albanie1er tour, groupe A63 670
18.00 Islande1 - 1 Hongrie1er tour, groupe F60 842
18.00 Ukraine0 - 1 Pologne1er tour, groupe C58 874
21.00 Pologne1 - 1 a.p.
(3 - 5 t.a.b.)
PortugalQuart de finale62 940
21.00 Allemagne0 - 2 FranceDemi-finale64 078

Équipe de France de football

Le Marseillais Zinédine Zidane marque sur ses terres en 1998 contre la Norvège.

Le stade marseillais est le théâtre de quinze rencontres de l'équipe de France[79], c'est le stade hors de la région parisienne le plus visité par les Bleus. Outre les matchs de Coupe du monde et de Championnat d'Europe, les Français jouent neuf matchs amicaux ou de qualifications.

Le 8 mars 1942, les Français affrontent l'équipe de Suisse et sont battus sur le score de 0-2[80]. Le 6 novembre 1965, la France se qualifie pour le Mondial 1966 en battant le Luxembourg 4-1 grâce à deux doublés de Philippe Gondet et Nestor Combin[81]. Les Français affrontent le 6 avril 1968 la Yougoslavie dans le cadre des éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1968. Ce match est en fait un quart de finale, la phase finale de l'Euro démarrant dès les demi-finales. Les Yougoslaves ouvrent le score à la 66e minute mais Fleury Di Nallo égalise douze minutes plus tard. Le score en reste là[82], et les Yougoslaves éliminent les Français au match retour à Belgrade grâce à une victoire 5 à 1[83]. Les Allemands de l'Ouest se présentent au Vélodrome le 25 septembre 1968 et y obtiennent le nul (1-1). Bernard Bosquier marque à la 72e minute de ce match amical, en reprenant un corner mal dégagé de Georges Bereta, la RFA égalisant quatre minutes avant la fin du match grâce à Berti Vogts[84].

Les Bleus reviennent à Marseille seize ans après, le , quelques jours avant le début de l'Euro 1984, pour y affronter l'Écosse. Alain Giresse et Bernard Lacombe, tous deux servis par Michel Platini, donnent la victoire aux Français[85].

Français et Norvégiens inaugurent le nouveau stade Vélodrome le 25 février 1998. Laurent Blanc, Marcel Desailly et Zinédine Zidane marquent côté français, Frank Strandli, Tore Andre Flo et Vegard Heggem faisant trembler les filets de Fabien Barthez[86]. Lors de la Coupe du monde 1998, l'équipe de France dispute son premier match contre l'Afrique du Sud le 12 juin. Les Français s'imposent 3-0 grâce à des buts de Christophe Dugarry, Pierre Issa (c.s.c.) et Thierry Henry. Ce succès permis de lancer l'équipe de France dans cette Coupe du Monde remportée un mois plus tard le 12 juillet 1998 contre le Brésil. Un an plus tard, les champions du monde battent les Marocains grâce à une réalisation de Youri Djorkaeff[87]. Le 16 août 2000, les Français sacrés champions d'Europe battent sur le score de 5-1 une sélection mondiale de la FIFA, lors d'un match de charité, le Parisien Nicolas Anelka ainsi que le Bordelais Christophe Dugarry s'attirant les foudres du public marseillais[88]. En 2009 les Bleus y jouent un match amical, défaite 2-0 face aux Argentins[89]. En novembre 2014, les Bleus viennent à bout de la Suède 1 à 0 grâce à une tête de Raphaël Varane.

La dernière apparition des Bleus date du 7 juillet 2016 lors du Allemagne-France en demi-finale de l'Euro 2016. Grâce à un doublé d'Antoine Griezmann, la France remporte le match 2-0 et se qualifie pour la finale.

Équipe de France de football féminin

L'équipe de France de football féminin dispute trois rencontres au stade Vélodrome. Les Françaises rencontrent le la Norvège devant 3 000 spectateurs. Les deux équipes se quittent sur un score nul et vierge[90],[91].

La deuxième rencontre a lieu le  : la France accueille l'équipe féminine d'Angleterre en lever de rideau du match de football masculin France-Sélection FIFA. La gardienne britannique est battue dès la cinquième minute par une frappe dans la lucarne d'Anne Zenoni. Aucun autre but n'est marqué, les Françaises s'imposant devant près de 50 000 spectateurs[91],[92].

Le samedi 20 janvier 2018, les Bleues ont affronté l'Italie en match amical. Après une grossière erreur de Sarah Bouhhadi, les Bleues égalisent quelques minutes plus tard grâce à Amandine Henry, d'une frappe plutôt chanceuse. Malgré ces deux buts précoces, le score ne bougera plus (1-1).

Tournoi de football des Jeux olympiques

Le stade a été souvent présélectionné pour accueillir plusieurs matchs du tournoi de football des Jeux olympiques. Ainsi, il fut inclus dans les dispositifs des candidatures olympiques françaises de 1992[93], 2008[94], 2012[95] et 2024[96],[97], toutes ayant pour ville-hôte Paris. Seule la candidature ratée de Lille pour les Jeux de 2004 ne prévoyait pas le stade dans le dispositif[98].

Après les échecs de 1992, 2008 et 2012, Paris accueillera les Jeux olympiques d'été de 2024, le Vélodrome sera donc inclus dans le dispositif des Jeux olympiques, il devra pendant la compétition perdre son naming. La ville se félicite de son implication forte, en cumulant également l'organisation des épreuves de voile.

Challenge des champions

Le stade Vélodrome accueille la première édition du Challenge des champions entre le Stade de Reims et le Lille OSC le 14 septembre 1955[99]. L'enceinte marseillaise accueille deux autres éditions, en 1958 entre le Stade de Reims et le Nîmes olympique, et en 1961 entre l'AS Monaco et l'UA Sedan-Torcy.

Rugby

Supporters de l'USA Perpignan au stade Vélodrome lors de la demi-finale du Top 14 2007-2008 face à l'ASM Clermont.

Le stade Vélodrome accueille régulièrement des matchs de rugby, nationaux et internationaux. Si de nos jours ces événements sont le plus souvent du rugby à XV, les premiers matchs de rugby joués au Vélodrome sont des matchs de rugby à XIII. Le premier match de l'équipe de France de rugby à XIII a lieu le 16 janvier 1938 et voit une victoire de l'Australie devant 24 000 spectateurs. Après la Libération, le le XIII de France bat le pays de Galles (14-5), lançant une série de matchs internationaux disputés dans ce stade devant des foules importantes[100]. Le Marseille XIII y remporte dans les années 1950 plusieurs titres nationaux. En 1954 et 1972, la France organise la Coupe du monde de rugby à XIII et une rencontre de chaque édition est disputée[101], ainsi qu'un match de la Coupe du monde de rugby à XIII 1975, entre la France et la Nouvelle-Zélande[102]. Ce sport, populaire après-guerre (30 000 personnes sont présentes lors du match France-Pays de Galles le )[103], disparaît peu à peu des gradins du Vél' : le dernier match international, qui voit s'affronter la France et la Nouvelle-Zélande, se joue le devant seulement 1 485 spectateurs[100].

Le stade Vélodrome équipé de poteaux de rugby.

Le rugby à XV ne vient que très tardivement au stade Vélodrome : le premier test match a lieu en 2000, lorsque la France bat la Nouvelle-Zélande sur le score de 42 à 33[104]. Sept rencontres de l'édition 2007 de la Coupe du monde de rugby à XV se jouent au Vélodrome[105]. De plus, le stade accueille des demi-finales du Top 14 ainsi que certaines grandes affiches du RC Toulon[106]. Le , le Vélodrome accueille la finale du Challenge européen 2009-2010 opposant le RC Toulon aux Cardiff Blues. En 2018, le Vélodrome accueille pour la première fois un match du Tournoi des six nations, France-Italie, le 23 février 2018. C'est également le premier match du tournoi, avec la France pays-hôte, qui se joue en dehors de l'Île-de-France. Il s'agit d'une promesse de Bernard Laporte, le nouveau président de la FFR[107].

Le stade accueillera les finales de la Champions Cup et du Challenge européen en 2022.

L'enceinte accueillera des matchs de la Coupe du monde de rugby à XV 2023, organisée en France.

Cyclisme

Image externe
Stade Vélodrome pendant le contre-la-montre du 22 juillet 2017

Le stade est aussi à son origine un vélodrome ; il accueille dix arrivées du Tour de France cycliste jusqu'en 1967[15] ainsi que les Championnats du monde de cyclisme sur piste 1972[108]. Il accueille de nouveau une étape cycliste en 2017. Le départ et l'arrivée du contre-la-montre, finalement peu décisif[109], étant l'avant-dernière étape avant l'arrivée à Paris, ont lieu dans le stade le [110]. La fréquentation est décevante malgré sa gratuité, les marseillais ont préféré voir les cyclistes dans les rues de la ville[111],[112].

Autres manifestations

The Police au stade Vélodrome. Stewart Copeland au centre revêt un maillot de l'OM.

Depuis les années 1980, le Vélodrome accueille des concerts. Julio Iglesias, Joan Baez (1983), Metallica (1984), les Pink Floyd (1989), The Rolling Stones (1990, 2003 et 2018), U2 (1993), Johnny Hallyday (2000, 2003, 2006 et 2009), Luciano Pavarotti (2002), The Police (2008), AC/DC (2009 et 2016), Paul McCartney (2015), Céline Dion (2017), Soprano (2017 et 2019) ou Muse (2019) s'y sont présentés. Le , lors des préparatifs d'un concert de Madonna, à la suite de la défaillance de l'un des quatre treuils servant à hisser la structure de la scène, son toit de 60 tonnes tombe, écrasant au passage l'une des grues et faisant deux morts et dix blessés[113]. Le stade accueille aussi des spectacles comme Holiday on Ice dans les années 1950[114].

Le Vélodrome est aussi le théâtre de meetings politiques, avec le 11 avril 1981 la présence du communiste Georges Marchais[115],[116], et celle le 17 avril 1988 de Jean-Marie Le Pen, leader du Front national[117]. Depuis, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin refuse toute utilisation politique du stade Vélodrome qui « doit rester un lieu de consensus, un lieu pour le sport, la culture, la fête et l’unité de toutes les communautés »[118]. Chaque fin d'année, des milliers d'écoliers marseillais se réunissent au Vélodrome pour la traditionnelle fête des écoles, qui est un spectacle donné par les écoliers et préparé durant l'année scolaire. Le 15 octobre 2020, le stade Vélodrome accueille l'émission politique Vous avez la parole sur France 2, consacrée à la pandémie de Covid-19 en France[119].

Le Vélodrome est aussi un lieu de tournage pour le cinéma et les clips musicaux. Le film Stillwater contient une scène se déroulant lors d'un match entre l'OM et Lyon en 2019[120] ; une scène de Taxi 4 avec Djibril Cissé se tourne aussi au Vélodrome. Les clips de Santa Maradona de la Mano Negra (1994), de Halla, Halla de Soprano en 2007, ou encore de Bande organisée en 2020 ont été tournés dans l'enceinte marseillaise.

Environnement et accès

Vue générale de l'actuel stade Vélodrome.

Situation

Situé à quatre kilomètres du Vieux-Port[121], le stade Vélodrome se trouve dans les quartiers sud de Marseille, dans le quartier de Saint-Giniez, en bordure du quartier de Sainte-Marguerite. Le stade est bordé au sud par le cours du fleuve côtier de l'Huveaune. Au nord se trouve le parc Chanot ainsi que le siège de France 3 Provence-Alpes, reconnaissable par sa tour caractéristique, à l'ouest le boulevard Michelet et à l'est le Palais des Sports de Marseille ainsi que le stade Pierre-Delort[122], qui était utilisé par la réserve et qui fut transformé en stade de rugby et d'athlétisme dans le cadre de la rénovation du Vélodrome[123]. Sous le Vélodrome et l'esplanade Ganay se trouve Géolide, la plus grande usine enterrée de traitement des eaux usées au monde[124].

Desserte en transports

Les stations de métro Rond-Point du Prado et Sainte-Marguerite Dromel desservent le stade Vélodrome.

Le stade Vélodrome est desservi par le réseau de bus et métro de la Régie des transports métropolitains (RTM). Outre les nombreuses lignes de bus desservant la zone, deux stations de métro de la ligne 2 du métro de Marseille se trouvent à proximité immédiate de l'enceinte. Les supporters souhaitant se rendre en tribune Ganay ou au virage Sud doivent descendre à la station Sainte-Marguerite Dromel tandis que la station Rond-Point du Prado dessert le virage Nord et la tribune Jean Bouin. De plus cette ligne qui dessert la gare de Marseille-Saint-Charles, principale gare de la ville, est renforcée les soirs de match.

En voiture, le stade est accessible depuis le réseau autoroutier à la sortie centre-ville de l'A55 ou encore à la sortie no 36 de l'A7. Un parking-relais réservé aux usagers de la RTM est disponible. De plus, une station du réseau de vélopartage Le vélo est située à proximité du stade, sur le boulevard Michelet. Enfin, l'aéroport de Marseille Provence est situé à Marignane, dans la banlieue nord de Marseille, à une trentaine de kilomètres du Vélodrome.

Galerie

Annexes

Bibliographie

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole .

  • Michel Poggi, Marc Hodoul, Il était une fois le Stade Vélodrome 1937-1998, Marseille, Ed. Européennes de Marseille-Provence, , 134 p. (ISBN 2-911988-02-7)
  • Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM (Des origines à nos jours), L'Équipe, , 507 p. (ISBN 978-2-916400-07-5 et 2-916400-07-9)
  • Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Paris, Hugo et Compagnie, , 128 p. (ISBN 978-2-7556-0326-2)

Notes et références

  1. « Football : Orange pose sa griffe sur le Stade-Vélodrome », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  2. Eurosport.
  3. La Provence.
  4. « OM : le stade rebaptisé Orange Vélodrome », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
  5. Le football au Stade Vélodrome, lenouveaustadevelodrome.com.
  6. « Le Stade Vélodrome de Marseille », sur www.marseillais-du-monde.org, Association des Marseillais du Monde (consulté le ).
  7. « L'histoire du projet, de Vichy à Marseille », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  8. « La première pierre, 28 avril 1935 », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  9. « Un écho assourdissant jusqu'à la Bonne Mère », France Football, no 3265, , p. 27-28 (ISSN 0015-9557)
    Supplément Clubs de légende : Spécial OM
    .
  10. Pécheral 2007, p. 29.
  11. « Le Chantier du Stade entre 1935 et 1937 », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  12. Oreggia 2009, p. 77.
  13. Mario Albano, « Le premier match de Division 1 au stade Vélodrome », sur laprovence.com, (consulté le ).
  14. Jean-Jacques Fiorito, « La légende du Stade Vélodrome », La Provence, .
  15. Henry Michel, « Mondial 98. Dix stades racontent dix villes (9). », Libération, (lire en ligne).
  16. « Le Stade entre 1939 et 1945 », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  17. Pécheral 2007, p. 169.
  18. « Le Stade Vélodrome en 1954, Vues aériennes », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  19. Pécheral 2007, p. 184.
  20. Pécheral 2007, p. 14.
  21. « Les aménagements dans les années 1970 », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  22. « Les aménagements dans les années 1980 », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  23. « Le site au début des années 1990 », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  24. « Concours sur appel d'offres restreint du nouveau Vélodrome », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  25. « Le coût et la répartition des travaux », sur www.marseille.archi.fr, École nationale supérieure d'architecture de Marseille, (consulté le ).
  26. Oreggia 2009, p. 84.
  27. Oreggia 2009, p. 85.
  28. Oreggia 2009, p. 82.
  29. « Record d'affluence battu au Vélodrome : 61.900 spectateurs », sur lefigaro.fr, .
  30. Anthony Jammot, « « Le stade Vélodrome n'est pas digne de Marseille » », sur laprovence.com, (consulté le ).
  31. Yannick Vely, « Un toit pour le Vélodrome ? », sur www.football.fr, (consulté le ).
  32. « La ville de Marseille et la société Arema signent un contrat pour la reconfiguration du stade Vélodrome », sur francebtp.com, (consulté le ).
  33. « Selon la mairie de Marseille, le financement de la rénovation du Vélodrome est bouclé », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  34. « Stade Vélodrome par l’agence SCAU architectes, associée à l’agence Didier Rogeon », sur actuarchi.com, (consulté le ).
  35. « Un futur stade 5 étoiles », sur marseille.fr.
  36. « Les travaux de rénovation du stade vélodrome viennent de démarrer », sur projets-architecte-urbanisme.fr, (consulté le )
  37. « Signature du Contrat de partenariat entre la ville de Marseille et la Société AREMA », sur projets-architecte-urbanisme.fr (consulté le ).
  38. « Marseille: le projet d'agrandissement du Vélodrome adopté en conseil municipal », sur tempsreel.nouvelobs.com, (consulté le ).
  39. « Stade vélodrome : la future enceinte va-t-elle prendre le nom d'un sponsor ? », sur laprovence.com, (consulté le ).
  40. « Marseille : Calendrier des travaux du stade vélodrome », sur www.info-stades.fr, (consulté le ).
  41. Le Vélodrome monte en puissance
  42. « Marseille inaugure son nouveau Stade-Vélodrome », sur Le Monde.
  43. Ce que le stade Vélodrome va réellement coûter aux Marseillais.
  44. .
  45. « Communiqué Officiel - Exploitation de l'Orange Vélodrome », sur OM (consulté le ).
  46. Oreggia 2009, p. 88.
  47. Sébastien Aumage, « Une pelouse de champions », sur laprovence.com, (consulté le ).
  48. « Le renouveau de la pelouse du Vélodrome », sur www.lenouveaustadevelodrome.com, .
  49. Oreggia 2009, p. 78-79.
  50. « Marseille : La tribune Ganay ouvre ce vendredi », sur info-stades.fr, (consulté le ).
  51. Oreggia 2009, p. 86.
  52. Oreggia 2009, p. 83.
  53. « Le stade Vélodrome », sur www.om-passion.com (consulté le ).
  54. Frédéric Rostain, « OM 3-1 Rennes : les échos », sur www.om.net, (consulté le ).
  55. Oreggia 2009, p. 10-11.
  56. Pécheral 2007, p. 180.
  57. (en) « Rapport LFP »
  58. (fr) « Rapport LFP ».
  59. (fr) Maxime Gil, « Demi-finale : Le record de spectateurs à nouveau battu lors de Clermont - Racing 92 », sur www.rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le ).
  60. (fr) Maxime Gil, « Demi-finale : Le record de spectateurs battu lors de La Rochelle - Toulon », sur www.rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le ).
  61. http://www.lfp.fr/ligue1/affluences/club.
  62. Oreggia 2009, p. 82-83.
  63. Oreggia 2009, p. 25.
  64. « Coupe du monde de la FIFA, France 1938 - Italie-Norvège », sur fifa.com (consulté le ).
  65. « Coupe du monde de la FIFA, France 1938 - Italie-Brésil », sur fifa.com (consulté le ).
  66. « Les hooligans anglais à Marseille pendant la Coupe du monde - Contexte », sur www.ina.fr (consulté le ).
  67. « Des Soviétiques impériaux », sur fr.uefa.com, (consulté le ).
  68. « La France rate le podium », sur fr.uefa.com, (consulté le ).
  69. « Les Ibériques dos à dos », sur fr.uefa.com, (consulté le ).
  70. « La folie au Vélodrome », sur fr.uefa.com, (consulté le ).
  71. (en) « History of the World Cup Final Draw », sur fifa.com (consulté le ) [PDF].
  72. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - France-Afrique du Sud », sur fifa.com (consulté le ).
  73. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - Pays-Bas-République de Corée », sur fifa.com (consulté le ).
  74. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - Brésil-Norvège », sur fifa.com (consulté le ).
  75. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - Italie-Norvège », sur fifa.com (consulté le )
  76. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - Pays-Bas-Argentine », sur fifa.com (consulté le ).
  77. « Vélodrome - Le cœur du football français », sur fifa.com (consulté le ).
  78. « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 - Brésil-Pays-Bas », sur www.fifa.com (consulté le ).
  79. « Second match des Bleus à Metz », sur www.fff.fr, (consulté le ).
  80. « Feuille du match France 0-2 Suisse », sur FFF.fr, .
  81. « Feuille du match France 4-1 Luxembourg », sur FFF.fr, .
  82. « Feuille du match France 1-1 Yougoslavie », sur FFF.fr, .
  83. « Feuille du match Yougoslavie 5-1 France », sur FFF.fr, .
  84. « Feuille du match France 1-1 RFA », sur FFF.fr, .
  85. « Feuille du match France 2-0 Écosse », sur FFF.fr, .
  86. « Feuille du match France 3-3 Norvège », sur FFF.fr, .
  87. « Feuille du match France 1-0 Maroc », sur FFF.fr, .
  88. Mario Albano, « Football : "J'ai confiance en Marseille" », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  89. « L'Argentine donne la leçon », sur www.lejdd.fr, (consulté le ).
  90. « France - Norvège 0-0, 28 mars 1992 », sur www.fff.fr (consulté le ).
  91. (en) Sébastien Duret, Erik Garin et Hervé Morard, « France - Details International Matches Women - 1969-1996 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  92. « France - Angleterre 1-0, 16 août 2000 », sur www.fff.fr (consulté le ).
  93. « Paris 1992 Executive Bid Report », sur Issuu, p. 34.
  94. « Paris 2008 Dossier de candidature Volume 2 Partie 3 », sur Issuu, p. 21-28.
  95. « Volume 2 du dossier de candidature Paris 2012 » [PDF], sur RERO / Internet Archive, p. 160-162.
  96. « Dossier de candidature de Paris 2024 » [PDF], sur Site officiel de la candidature, p. 54.
  97. « Paris 2024: 9 stades de football pré-sélectionnés, pas le SDF ».
  98. « Lille 2004 Dossier de candidature Volume 2 », sur Issuu, p. 135-145.
  99. Coupe de France 1917-2017 : Le roman du centenaire, Place des éditeurs, , 235 p. (ISBN 978-2-263-15263-4, lire en ligne), p. La Coupe de France concurrencée.
  100. (en) « Stade Vélodrome », sur www.rugbyleagueproject.org (consulté le ).
  101. (en) « World Cup - Venues », sur www.rugbyleagueproject.org (consulté le ).
  102. (en) « World Championship Series 1975 », sur www.rugbyleagueproject.org (consulté le )
  103. (en) « International Rugby League results », sur rugbyleaguecentral.com (consulté le ).
  104. « Test Match - 2000 - 20001118 - France / Nouvelle Zélande : 42-33 », sur www.fff.fr (consulté le ).
  105. (en) « Historical Results - Rugby World Cup 2007 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur www.rugbyworldcup.com (consulté le ).
  106. Laurent Blanchard, « La folie rugby au Vélodrome », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  107. « 6 Nations : France-Italie délocalisé à Marseille », sur Le Figaro / Sport24, .
  108. Oreggia 2009, p. 79.
  109. Les commentateurs de France Télévisions ont déclaré avant le début du contre-la-montre que le leader Christopher Froome a largement de l'avance sur ses challengers, en plus d'être un spécialiste du contre-la-montre ce qui fit que le maillot jaune était déjà joué sauf retournement de situations.
  110. « Tour de France 2017: l'accès au Vélodrome sera gratuit pour le contre-la-montre », sur RMC Sport / BFM, .
  111. « Tour de France : pas de folie à Marseille », sur Le Parisien, .
  112. « Tour de France 2017: Le Vélodrome loin d'être plein ? La mairie de Marseille "pas déçue" », sur 20 Minutes, .
  113. Romain Luongo, « Tragédie sur la pelouse du stade Vélodrome », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  114. Oreggia 2009, p. 90.
  115. « Marchais à Marseille » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  116. Thierry Maël, « La saga des Laurent : une histoire rouge », sur hebdo.nouvelobs.com, (consulté le ).
  117. Guy Birenbaum, Le Front national en politique, Éditions Balland, , 358 p., p. 120.
  118. « Privés de Vélodrome, les syndicats persistent et signent à Marseille », sur www.democratie-socialisme.org, (consulté le ).
  119. « “Vous avez la parole” en direct du Vélodrome ce soir avec Véran, Rubirola, Mélenchon,… », sur madeinmarseille.net, (consulté le ).
  120. « Matt Damon : pourquoi l'acteur était-il hier au stade Vélodrome, à Marseille ? », sur www.programme-tv.net, (consulté le ).
  121. Xavier Daniel, Stéphane Lanoue et Philippe Mayen, « Dossier - Candidature Euro 2016 », Foot Mag, Fédération française de football, no 15, , p. 36 (lire en ligne).
  122. « Localisation du stade Vélodrome sur carte interactive », sur carto.marseille.fr (consulté le ).
  123. « 10 000 places pour un stade Delort consacré au rugby », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  124. François Tonneau, « Une cathédrale d'eau sous le Vélodrome », sur www.laprovence.com, (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail du sport
  • Portail du football
  • Portail de Marseille
La version du 19 novembre 2010 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.