Georges Bereta
Georges Bereta, né le à Saint-Étienne, est un footballeur international français. Il joue au poste de milieu offensif gauche du milieu des années 1960 à la fin des années 1970.
Georges Bereta | ||
Georges Bereta en 2006 | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Français | |
Naissance | Saint-Étienne |
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Taille | 1,66 m (5′ 5″) | |
Période pro. | 1966-1978 | |
Poste | Milieu de terrain | |
Pied fort | Gauche | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1966 | -AS Saint-Étienne | |
Parcours amateur | ||
Années | Club | |
1978-1979 | Roanne Matel SFC | |
Parcours professionnel1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1966-1974 | AS Saint-Étienne | 343 (68) |
1974-1978 | Olympique Marseille | 96 (10) |
Total | 439 (78) | |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
1967-1975 | France | 44 | (4)
1 Compétitions officielles nationales et internationales. 2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris). |
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Formé à l'AS Saint-Étienne, Bereta remporte six titres de champion de France et trois Coupes de France avec les Verts. Il est transféré en janvier 1975 à l'Olympique de Marseille avec qui il remporte une nouvelle Coupe.
En équipe de France, il compte quarante-quatre sélections pour quatre buts marqués. Il est également à douze reprises capitaine des Bleus.
Biographie
Saint-Étienne (1966-1974)
Georges Bereta grandit à Montreynaud, un quartier de Saint-Étienne. Fils d'un émigré polonais, il rejoint en minime l'AS Saint-Étienne[1]. Avec les juniors stéphanois, il dispute la finale de la Coupe Gambardella en 1964 face au Stade de Reims. Les Stéphanois s'inclinent sur le score de quatre buts à trois[2].
Associé à l'aventure de la grande équipe de St-Étienne, il rejoint cependant Marseille à l'inter saison (). C'est le président Roger Rocher qui le transfère malgré lui pour raison pécuniaire; ainsi il ne participe donc pas à l'épopée menant les Verts en finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions, en .
Georges Bereta a principalement ressenti de l’amertume et de l'incompréhension vis-à-vis de ses dirigeants. Il est, durant cette période, la star du club ainsi que le capitaine de l'équipe et ne comprend pas que son entraîneur, Robert Herbin ne lui apporte aucun soutien et donne le feu vert sportif au président en lui confiant qu'il a dans son effectif des joueurs capables de remplacer Georges Bereta en cas de départ[1].
L'affaire Bereta
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le football professionnel français est réformé et dispose notamment du "contrat à vie" qui lie un joueur à son club jusqu'à ses trente-cinq ans, âge qui correspond d'une manière générale à la fin de carrière. En 1963, une contestation des joueurs menée par Just Fontaine sont les prémices qui aboutissent en 1969 à la mise en place des "contrats à temps" qui s'apparentent à des CDD et permettent au joueur une fois le contrat expiré de choisir de prolonger ou de quitter le club sans l'accord du président, unique décideur jusqu'alors. Lors de la saison 1972-1973, les présidents de club décident sans compromis de revenir au "contrat à vie" et cela conduit à une grève des joueurs en [3].
Cette liberté de choix amène à des transferts de joueur de Saint-Étienne vers Marseille, les deux clubs phares du football français lors des années 1970. Ces transferts interviennent en fin de saison comme Bernard Bosquier ou Salif Keita ou en milieu de saison comme Georges Bereta. Les mœurs du grand public envers les transferts sont réticents et ces départs sont considérés, au mieux, de manière incompréhensive, ou au pire, comme des trahisons. La presse sportive entretient ces affaires en en faisant les unes de ces titres.
L'affaire Bereta désigne l'ensemble des faits entourant le transfert de Georges Bereta de l'AS Saint-Étienne vers l'Olympique de Marseille. L'affaire débute par les tractations entre les deux présidents de club en novembre 1974 et se termine le lors de l'officialisation du transfert[1].
« Je suis devenu le premier joueur français transféré au mercato. »
— Georges Bereta[4]
Fin novembre, le président de l'OM, Fernand Méric et le président stéphanois, Roger Rocher, trouvent un accord pour le transfert du joueur sans consulter Georges Bereta. Il s'ensuit dès lors un feuilleton entretenu par la presse sur l'avenir du joueur. Georges Bereta souhaite avant tout rester à Saint-Étienne mais son président accepte sans hésitation la somme de 500 000 francs proposée par l'OM pour le transfert du fait que le club stéphanois connait des difficultés financières. Début , le joueur est officiellement marseillais[1].
Retraite
Il est consultant pour Onzéo, la chaîne que l'ASSE partage avec le RC Lens.
En décembre 2007, il est un des membres fondateurs du Comité de Soutien de Michel Thiollière pour les élections municipales de .
Palmarès
En club
- Champion de France en 1967, en 1968, en 1969, en 1970, 1974 et en 1975 avec l'AS Saint-Étienne
- Vainqueur de la Coupe de France en 1968, en 1970, en 1974 avec l'AS Saint-Étienne et en 1976 avec l'Olympique de Marseille
- Vainqueur du Challenge des Champions en 1967 et en 1969 avec l'AS Saint-Étienne
- Vice-champion de France en 1971 avec l'AS Saint-Étienne et en 1975 avec l'Olympique de Marseille
- Finaliste du Challenge des Champions en 1970 avec l'AS Saint-Étienne
- Finaliste de la Coupe Gambardella en 1964 avec l'AS Saint-Étienne
Distinctions individuelles
- Élu Joueur français de l'année en 1973 et en 1974 par France Football
Références
- « Un Stéphanois pur souche », sur www.asse-live.com (consulté le )
- « Historique de la Coupe Gambardella », sur les.verts.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- Grégory Charbonnier, « Et l'affaire Carnus-Bosquier éclata », sur www.cahiersdufootball.net, (consulté le )
- Grégory Charbonnier, « Bereta 75 », sur www.cahiersdufootball.net, (consulté le )
Liens externes
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