Le vélo (vélopartage)

levélo est le système de location de vélos en libre-service de Marseille disponible depuis le . Mis en place par la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, il est géré par le groupe industriel JCDecaux qui décline à cette occasion une version marseillaise de son système Cyclocity. Le système dispose d'un parc d'environ 1 000 bicyclettes réparties dans 130 stations.

Pour le quotidien français, voir Le Vélo.

levélo

Situation Marseille
France
Type Vélos en libre-service
Entrée en service
Stations 130
Propriétaire Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Exploitant JCDecaux
Site internet levelo-mpm.fr
Réseaux connexes Métro de Marseille
Tramway de Marseille
Autobus de Marseille

Histoire

La Communauté urbaine Marseille Provence Métropole décide en 2005 dans la continuité de ses missions de lancer un appel d'offres en vue de mettre en place un système de vélopartage dans la cité phocéenne. Ce premier appel d'offres porte sur un marché unique publicité / vélo en libre service à l'image du système Vélo'v à Lyon et est finalement attribué à JCDecaux. Mais à la suite d'une menace de poursuite judiciaire de la part de Clear Channel, principal concurrent de JCDecaux, celui-ci fut dénoncé et un nouvel appel d'offres lancé.[réf. nécessaire]

La Communauté urbaine Marseille Provence Métropole fit ainsi le choix de lancer un appel d'offres portant uniquement sur l'offre Vélo, attribué de nouveau à JCDecaux[1].

Ainsi, depuis , sont disponibles environ 1 000 vélos répartis sur 130 stations[2]. Le contrat entre MPM et JCDecaux porte sur 15 ans et a une valeur de 38 760 001  hors taxes[3].

Dispositif

Pédalier et chaîne d'un vélo

Le service est disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, après que les horaires se sont étendus à la nuit, 5 ans après la mise en place du dispositif[4],[5].

Modalités de location

Pour pouvoir utiliser le service « Le vélo », l'usager doit souscrire un abonnement qui est distinct du coût de la location (tarifs en vigueur le ).

Au coût exponentiel, ces tarifs sont conçus pour encourager une rotation rapide des vélos. La durée de location maximale autorisée est de 24 heures.

Abonnement Annuel

Abonnement longue durée qui reste valable 1 an ().

L'utilisation des vélos est gratuite pendant une demi-heure puis est facturée ensuite 0,50  par heure supplémentaire[6].

Depuis fin , il est possible de coupler son abonnement Le vélo avec la carte sans contact « Transpass », ce qui permet d'utiliser tous les transports en commun sur le territoire de la MPM avec ce même support, ou de conserver une carte Le Vélo classique exclusive au système[7].

Ticket 7 Jours

Abonnement valable 7 jours facturé ().

L'utilisation des vélos est gratuite pendant une demi-heure puis est facturée ensuite par heure supplémentaire[6].

Ce ticket est délivré au format papier à la borne tactile, ou bien au format électronique directement en ligne sur le site du service[8].

Fréquentation

En 2007, lors du lancement du service, la ville de Marseille espérait atteindre le chiffre de 50 000 abonnés en 2008 et réduire ainsi la circulation dans l'hypercentre[9]. En réalité, le nombre d'utilisateurs réguliers, abonnés à l'année, n'a jamais dépassé les 8 825, chiffre record enregistré en [2].

En , ce chiffre s'élevait à seulement 5 175[2].

Depuis 2008, première année pleine après le lancement en , l'utilisation du service a chuté de 20,7 % en 2009 et 15,7 % en 2010[2][3].

Depuis 2012, Le Vélo connaît un regain d'activité, notamment grâce à sa mise en disponibilité la nuit. Ainsi entre 2012 et 2014 le nombre de locations a augmenté de 45%.

En 2014, le cap des 11 000 abonnés et des 900 000 locations a été franchi[10].

En 2017, le service a près de 15 000 abonnés et dépasse le million d'emprunts[11]. Le service loue ainsi près de 2 vélos par minute.

En 2020, il y a plus de 13 000 abonnés. Plus de 875 960 trajets ont été effectués pendant l'année.[12]

Critiques et avenir

La faiblesse du réseau cyclable est évoquée comme une des raisons de l'utilisation relativement faible du système. Ainsi, Marseille ne compte qu'environ 70 km d'aménagements cyclables en ville (par comparaison : Strasbourg en a 400 km, Lyon 310 km ou Bordeaux 240 km, en 2007).

De plus, ces aménagements se trouvent plutôt en périphérie et non pas au centre-ville où se situent pourtant les stations du service[9].

Notes et références

  1. « Vélo en Libre Service Marseille » (consulté le )
  2. « A Marseille, le Vélo tente de remonter la pente », sur marsactu.fr, (consulté le )
  3. « La chute annoncée du « Vélo » marseillais ? », Transport Public, no 1114, 2011.
  4. « À vélo, déplacez-vous sans polluer ! », sur marseille.fr (consulté le )
  5. http://www.marsactu.fr/environnement/en-mai-les-velos-decaux-seront-enfin-noctambules-30948.html
  6. « Le Vélo - consultez les tarifs », sur levelo-mpm.fr (consulté le )
  7. « Une seule carte pour combiner vélo, métro, bus et tramway ! », sur levelo-mpm.fr, (consulté le )
  8. « Le Vélo - Souscription en ligne », sur levelo-mpm.fr (consulté le )
  9. « Marseille : des vélos à louer mais peu de pistes cyclables », sur lexpress.fr, (consulté le )
  10. Caroline Muller, « Marseille : le vélo en libre-service, une affaire qui roule », La Provence, (lire en ligne , consulté le ).
  11. Léo Purguette, « Marseille : ville et métropole célèbrent les dix ans du vélo en libre service - Journal La Marseillaise », NA, 15 novembre 2017. (lire en ligne, consulté le )
  12. « levélo vous dit merci ! / Actualités / Magazine / Marseille - Site Vélos Marseille », sur www.levelo-mpm.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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