Festival de films francophones Cinemania

Le Festival de films Cinemania est un festival de films francophones qui se déroule tous les ans à Montréal (Canada) du premier mardi au second dimanche du mois de novembre[1] et provenant de toute la francophonie. Fondé par la montréalaise Maidy Teitelbaum en 1995, l'événement est dirigé par Guilhem Caillard depuis mars 2014. Le conseil d'administration de l'organisme est présidé par Pierre Roy[2].

Festival de films francophones Cinemania

Logo du festival

Date de création 1995
Créateur Maidy Teitelbaum
Édition courante 26e anniversaire : 4-15 novembre 2020
Durée 11 jours
Direction générale Guilhem Caillard
Lieu Montréal, Québec
Canada
Site web https://www.festivalcinemania.com/fr

Cinemania se déroule au Cinéma Impérial[3], mais également à la Cinémathèque québécoise, Cinéma du musée, Théâtre Outremont et au Cinéma du Parc à Montréal. Le festival bénéficie d'un succès public croissant, comme en témoignent les records de fréquentation enregistrés en 2019 (29 000 spectateurs[4] contre 25 000 en 2014[5]).

Depuis sa création, Cinemania s'est imposé comme un faire-valoir du cinéma francophone dans sa pluralité : chaque année durant 11 jours, plus de 60 films issus des plus grands festivals internationaux (Festival de Cannes, Berlinale, Festival international du film de Toronto, Mostra de Venise, Festival de films francophone d'Angoulême...) sont présentés en premières nord-américaines, canadiennes ou québécoises. La manifestation offre à son public les dernières œuvres des grands noms du cinéma de la Francophonie (Nicole Garcia, Costa-Gavras, Arnaud Desplechin, Paul Verhoeven, Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne, Claude Chabrol, Olivier Assayas, Christophe Honoré, etc.) et donne la parole aux jeunes réalisateurs (Nathan Ambrosioni, Joachim Lafosse, Guillaume Brac, Katell Quillévéré, Mia Hansen-Love, Guillaume Sénez…). Classes de maîtres gratuites avec des cinéastes et acteurs, discussions publiques et cocktails destinés aux professionnels de l'industrie sont organisés chaque année.

En parallèle de sa programmation régulière, Cinemania organise des projections gratuites tous les étés dans les parcs de Montréal[6], reprenant les plus grands succès de l'édition précédente, en partenariat avec les différents organismes culturels de la ville (Conseil des arts de Montréal, Cinéma NDG, Accès Culture, Société des arts technologiques, etc.)[7].

Historique


Les débuts

Dans les années 1990, la Montréalaise anglophone Maidy Teitelbaum, passionnée par les films en langue française, lance Cinemania à Montréal en s'inspirant de la Semaine du cinéma français de Sarasota (Floride, créée en 1989). À l'époque, cet événement représente un rendez-vous majeur pour les professionnels français de l'industrie désireux de percer le marché américain[8]. Sur place, Maidy Teitelbaum se rapproche des organisateurs et rencontre le producteur et directeur d'Unifrance, Daniel Toscan du Plantier. Le projet prend forme et Mme Teitelbaum donne naissance à un organisme à but non lucratif siégeant à Montréal. C'est ainsi que la première édition de Cinemania se déroule du au au Musée des beaux-arts de Montréal, avec le soutien d'entreprises issues du secteur privé. La directrice Chantal Lavoie assiste Mme Teitelbaum dans cette aventure "risquée", tandis que le Québec connaît son second référendum sur la souveraineté[9]. « Notre festival n'a pas connu un succès éclatant au début, mais on savait que ça prendrait du temps à trouver notre rythme de croisière », précise Maidy Teitelbaum dans une entrevue accordée au journal La Presse[10]. Peu à peu, l'événement se développe auprès d’un public de cinéphiles.

En 1998, le festival crée son premier prix du public grâce au soutien de Mel Hoppenheim, remettant une bourse de 5 000 $ au film de la programmation ayant récolté le plus de votes parmi les spectateurs[11]. C'est la comédie de James Huth, Serial Lover, qui remporte la récompense en premier[12]. Cette même année, le festival jouit d'une exposition médiatique certaine, notamment grâce à la présence de l'actrice Isabelle Huppert parmi les invités. Elle accompagne le film de Benoît Jacquot, L'École de la chair, présenté en primeur canadienne[13]. Avec sa quatrième édition, la durée de Cinemania passe de six jours à onze.

Années 2000

En 2000, Cinemania pérennise des échanges de commandites forts. La manifestation est entre autres soutenue par la Banque royale du Canada, Air Canada. Tandis que Cinemania entame sa seconde décennie d'existence en octobre 2005, CINEMANIA accueille une nouvelle directrice générale, Geneviève Royer. Actuaire de formation, Mme Royer était auparavant critique de cinéma à la radio anglaise de Radio-Canada[14]. La 10e édition du festival s'ouvre en présence du cinéaste franco-roumain Radu Mihaileanu qui présente son dernier film Va, vis et deviens.

En 2006, Cinemania est victime de son succès et doit déménager dans une salle à grande capacité. Mme Teitelbaum choisit alors le Cinéma Impérial sur la rue De Bleury, témoignage unique de la richesse culturelle montréalaise. Construite en 1917 par la United Theatres Limited, c'est la salle de cinéma la plus ancienne de la ville[3]. Depuis, Cinemania se déroule toujours dans ce lieu prestigieux pouvant accueillir jusqu'à 840 spectateurs. Le 13 septembre 2006, le Ministre français de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, honore Maidy Teitelbaum en la nommant Chevalier des Arts et des Lettres[15]. Tandis que depuis sa création, le Festival a programmé et soutenu au Québec plus de 250 longs métrages français, il s'agit de "souligner la contribution dynamique et exceptionnelle [de Mme Teitelbaum] au rayonnement de la culture en France et dans le monde"[16]. En mars 2008, Cinemania accueille au sein de son conseil d’administration les cinéastes Bertrand Tavernier et Radu Mihaileanu. Le 16 juin 2008, suite aux recommandations de Bertrand Tavernier, Mme Teitelbaum reçoit une seconde récompense de la République française : la médaille Beaumarchais de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de France (SACD), pour son travail de défense du droit d’auteur et de la création. Tandis que Cinemania souffle ses seize bougies en novembre 2010, le Festival reçoit à nouveau Isabelle Huppert. Cette fois, la star accompagne le film d'ouverture Copacabana. Le comédien québécois Yves Jacques est porte-parole de la manifestation. Geneviève Royer, qui avait quelques mois plus tôt déclaré que la 16e édition de CINEMANIA fut celle dont elle est la plus fière[17], annonce son départ à la direction de l'événement. Maidy Teitelbaum présente alors une toute nouvelle équipe : Natalie Bélanger, issue du secteur de la distribution de films, prend la direction du Festival ; Guilhem Caillard, jeune critique français, devient coordonnateur responsable de la programmation. Ensemble, ils annoncent la 17e édition de novembre 2011 comme une cuvée impressionnante[18]. Cette même année, le conseil d'administration de l'organisme accueille l'ancienne ministre québécoise des finances parmi ses membres : Mme Monique Jérôme-Forget. Celle-ci quittera l'organisme en 2014. Cinemania se rapproche alors de la Cinémathèque québécoise, et tisse une nouvelle alliance avec la prestigieuse institution : les rétrospectives et "cycles hommage" s'y dérouleront dès 2011. Désormais, le Festival accueille chaque année un invité d'honneur, qu'il soit réalisateur (Cédric Klapisch en 2011) ou acteur (Sandrine Bonnaire en 2012, Anouk Aimée en 2013, Lambert Wilson en 2014). La venue de la star internationale Anouk Aimée, présente lors du gala d'ouverture en 2013, fait la une des journaux[19]. Parallèlement, le conseil d'administration de l'organisme accueille le célèbre producteur et agent d'artiste français Dominique Besnehard. Depuis déjà plusieurs années, il fait le déplacement au Québec en automne pour assister aux projections de Cinemania, et se considère comme un "vieil ami de la maison"[20].

Anouk Aimée et Dominique Besnehard, invités de CINEMANIA en 2013.

Vingtième anniversaire et nouvelle équipe

En 2014, le Festival célèbre ses vingt ans. Guilhem Caillard devient directeur général de l'événement[21]. "Depuis son arrivée à Cinemania il y a quatre ans en tant que programmateur, Guilhem a relevé avec passion le grand défi que représente la conception d'un événement de notre envergure", précise la fondatrice de la manifestation dans un communiqué de presse. "Sa fine connaissance du cinéma contemporain, son goût du risque et son dynamisme dans l'industrie au Québec sont autant d'atouts"[22]. M. Caillard annonce rapidement qu'il souhaite intensifier le rapprochement de Cinemania avec l'industrie cinématographique, en particulier les distributeurs de films jouant un rôle majeur dans la diffusion du cinéma français au Canada : Axia Films, Métropole Films Distribution, K-Films Amérique, FunFilms ou encore Les Films Séville. Le nouveau directeur de la manifestation estime que Cinemania doit se montrer indispensable dans la mise en marché des films français au Québec, cela afin d'intensifier l'exposition et la durée de vie des films en salles[23]. L'équipe relancent les séances scolaires, en association avec des écoles secondaires montréalaises (Collège Regina Assumpta, Collège Stanislas).

Pour ce vingtième anniversaire, l'acteur Lambert Wilson (alors invité d'honneur) et la cinéaste Anne Fontaine sont présents pour lancer l'événement. Le très attendu Saint Laurent de Bertrand Bonello est programmé en première lors d'une soirée de gala[24]. Les commentateurs soulignent la forte présence de films issus de la dernière édition du prestigieux Festival de Cannes, leur sélection à Cinemania représentant une occasion unique pour les Montréalais de découvrir ces titres au Québec[25].

Cinemania poursuit son expansion sur la scène culturelle avec la nomination en avril 2015 de Pierre Roy comme nouveau président du conseil d'administration. Ancien président des Chaînes télé d'Astral, cet homme d'affaires réputé a fondé VRAK-TV, Canal D, Canal Vie, Historia, Séries+ et a reçu le Grand Prix de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision en 2008[26].

La 21e édition du festival a lieu du 5 au 15 novembre 2015[27] et s'est ouverte avec la Palme d'Or du Festival de Cannes, Dheepan de Jacques Audiard[28] présenté pour la première fois en Amérique du Nord à cette occasion[29]. Cette année-là, Cinemania a notamment reçu les actrices Julie Gayet et Françoise Fabian parmi ses invitées [30].

L'édition 2016 (du 3 au 13 novembre) fut une nouvelle grande étape dans le développement de Cinemania. En collaboration avec la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et pour la première fois à Montréal après treize années à Paris, les Rencontres de Coproduction Francophone 2016 (RCF) s'y sont déroulées du 8 au 11 novembre 2016[31]. Plus de 230 professionnels se sont donné rendez-vous pour participer à des ateliers et conférences au Sofitel Montréal Le Carré Doré et à la Cinémathèque québécoise. Côté programmation, la venue en tant qu'invitée d'honneur de Nicole Garcia fut l'occasion de rendre hommage à sa riche filmographie[32].

En 2017, au cours de la 23e édition, la fondatrice de CINEMANIA Maidy Teitelbaum a été promue au rang d'Officiers des Arts et des Lettres de la République française, aux côtés de Monique Simard alors Présidente et Chef de la Direction de la SODEC. La distinction a été remise au Sofitel Montréal Le Carré Doré par la Consule générale de France, Laurence Haguenauer, et en présence de plusieurs personnalités des arts et de la culture du Québec[33]. Dans une entrevue au quotidien Le Devoir, Guilhem Caillard, directeur général du Festival, a déclaré être particulièrement fier de la programmation 2017 de l'événement : "Lors des récentes éditions, nous avons eu comme invités d’honneur des icônes telles que Anouk Aimée, Françoise Fabian et Nicole Garcia. Comme on essaie toujours de se réinventer un peu, on a pensé à ces deux réalisateurs français “oscarisés”. J’ai croisé Michel Hazanavicius à Angoulême et il a d’emblée accepté l’invitation en disant adorer Montréal. Claude Lelouch, je l’ai rencontré à New York, et lui aussi a dit oui tout de suite."[34]

Au cours de l'année, le Festival mène plusieurs initiatives : une programmation de films québécois aux États-Unis (Festival Focus on French Cinema, avec l'Alliance française de Greenwich en avril[35]), une riche saison de projections extérieures gratuites dans les parcs de Montréal[36], ainsi qu'une programmation de courts-métrages francophones au ComediHa! Fest-Québec[37].

À l'heure du bilan, le 25e anniversaire du festival est alors annoncé par les organisateurs comme étant le plus populaire et le plus prisé par ses spectateurs. Cette édition record est notamment saluée par le journal La Presse pour ses découverte de grande qualités, dont son prestigieux film d'ouverture Portrait de la Jeune Fille en Feu de Céline Sciamma qui figure dans le TOP 10 annuel du journaliste Marc-André Lussier[38]. Le film québécois Antigone de Sophie Deraspe, choix du Canada pour les Oscars, a été présenté en tant que film de pré-ouverture[39]

Nouveau chapitre

En janvier 2020, Maidy Teitelbaum annonce son départ de l'organisme à titre de fondatrice et se retire intégralement des activités du Festival[40]. L'équipe de CINEMANIA, toujours dirigée par Guilhem Caillard depuis 2014, demeure en place, dont notamment sa directrice des communications, Anne de Marchis, qui pilote plusieurs campagnes de rediffusion des "films de CINEMANIA" sur les plateformes numériques de diffusion en ligne (Apple TV, Vimeo)[41]. En parallèle, les organisateurs annoncent de nombreux projets de renforcement de l'organisme et de son rayonnement, notamment l'intégration de courts-métrages au sein de sa sélection et l'initiation d'un virage numérique. Avec l'appui de la SODEC qui devient en 2020 un subventionnaire principal du Festival, Guilhem Caillard annonce vouloir renforcer de façon significative la découvrabilité du cinéma francophone et québécois chez les jeunes ainsi que davantage positionner CINEMANIA sur l'échiquier international tandis que l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) fête son cinquantième anniversaire[42]. Pierre Roy devient à nouveau président du Conseil d'administration qui accueille par ailleurs la productrice oscarisée Denise Robert parmi ses nouveaux membres.

Cédric Klapisch (2011)

Les invités

Cinemania accueille chaque année des professionnels du milieu cinématographique international : producteurs, cinéastes, actrices et acteurs, critiques de cinéma, directeurs de casting, etc.

Le public

Après 11 ans au Musée des beaux-arts de Montréal, Cinemania a dû déménager au Cinéma Impérial (capacité de 840 places) pour doubler sa capacité d’accueil et ainsi répondre à la demande des cinéphiles. La 12e édition a vu son affluence augmenter de 50 % et la 13e en 2007 a poursuivi son accroissement. De façon générale, la fréquentation est en constante augmentation, ayant aujourd'hui pour effet la multiplication des partenaires diffuseurs : la Cinémathèque québécoise, le Cinéma du Parc... En 2014, la manifestation annonce une assistance record de 25000 spectateurs[43] qui atteint 27500 l'année suivante en 2015, pour la 21e édition.

Cinemania mène diverses initiatives auprès du jeune public de la région montréalaise. En 2007, le festival a visité les campus universitaires pour rencontrer les étudiants en cinéma et leur offrir la possibilité d’assister à la leçon de cinéma de Bertrand Tavernier et son film Coup de torchon. En 2008, Cinemania étend ses collaborations avec les collèges et convie également les écoles primaires et secondaires francophones comme anglophones à des séances en matinées. En 2009, Cinemania réitère l'expérience auprès des jeunes du secondaire avec des activités pédagogiques s'articulant autour du film Un été sans point ni coup sûr de Francis Leclerc et en offrant la leçon de cinéma de Costa-Gavras aux étudiants universitaires. Depuis, les démarches pédagogiques sont reconduites annuellement, avec par exemple la présentation du Voyage de Fanny et de Quand on a 17 ans à des élèves du secondaire, ou encore des classes de maîtres avec les étudiants de l'Institut national de l'image et du son.

Palmarès

Prix du public Mel Hoppenheim

Depuis 1998, Mel Hoppenheim, figure emblématique du milieu du cinéma montréalais, s’est associé à Cinemania pour décerner un Prix du public Mel Hoppenheim à l'un des films présentés. Cette récompense a été attribuée aux films suivants :

Prix du public TFO pour le meilleur premier long-métrage

En 2012 (jusqu'en 2016) le festival lance un second prix du public dédié aux nouveaux noms du paysage cinématographique francophone: le Prix du public TFO pour le meilleur premier long-métrage. Le Prix du public TFO a été remis à :

Prix Jeunesse Francophone TV5

Nouveau prix lancé en 2017. Remis par le Jury Jeunesse Francophone[47] composé d'étudiants et jeunes diplômés issus d'universités et d'écoles de cinéma. Ils et elles sont tous issus de pays francophones.

Liens externes

Notes et références

  1. LaPresse.ca : 18e festival Cinemania: un concentré de cinéma français
  2. Festival Cinemania, « Conseil d'administration », sur Festival Cinemania (consulté le )
  3. « Héritage Montréal », sur www.memorablemontreal.com (consulté le )
  4. « Guilhem Caillard : « Le cinéma québécois a gagné en reconnaissance à l’international » - Interviews culture », sur Putsch (consulté le )
  5. Le Devoir, « Palmarès Cinemania », Le Devoir, (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le )
  6. « CINEMANIA LANCE SA SAISON DE PROJECTIONS D'ÉTÉ 2017 », sur CTVM.info, (consulté le )
  7. « CINEMANIA LANCE SA SAISON DE PROJECTIONS D’ÉTÉ 2017! – L'initiative », sur linitiative.ca (consulté le )
  8. Richard Bernstein, Special To The New York Times, « French Look to Florida Festival To Help Regain Movie Market », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Bill Brownstein, « A film festival designed to bridge solitudes », The Gazette, nos 05/11/1995, , D11
  10. Nathalie Petrowski, « La battante de Cinemania », La Presse, nos 6/11-14, , A24
  11. Louise Blanchard, « Mais qu'est-ce qui fait courir ainsi Maidy Teitelbaum? », Le Journal de Montréal, no Vol XXXV. No 144,
  12. Huguette Roberge, « Une œuvre de rire et de fureur! », La Presse,
  13. L. Jalbert, « Isabelle Huppert joue des femmes vraies », Échos Vedettes, no Du 31 octobre au 6 novembre,
  14. Jean-Pierre Tadros, « Geneviève Royer, directrice générale », Ciné-TV-Multimédia,
  15. (fr + en) Catalogue officiel: 12e Festival de films Cinemania, Montréal, Cinemania, , 138 p., p68
  16. « En bref - Maidy Teitelbaum décorée en France » (consulté le )
  17. « Isabelle Huppert à Cinemania », Metro,
  18. « Festival - Impressionnante cuvée pour le 17e Cinemania » (consulté le )
  19. Nathalie Petrowski, « Le charme fou d'Anouk Aimée », La Presse, , p. 1, 7-8
  20. Odile Tremblay, « Le passeur du cinéma francophone », Le Devoir,
  21. « Maidy Teitelbaum: la battante de Cinemania | NATHALIE PETROWSKI | Festival Cinemania » (consulté le )
  22. Jean-Pierre Tadros, « Du changement à la direction de CINEMANIA: Guilhem Caillard devient directeur général. », CTVM,
  23. www.ixmedia.com, « Maidy Teitelbaum et Guilhem Caillard «  Séquences – La revue de cinéma », sur www.revuesequences.org (consulté le )
  24. Julia Denis, « Gaspard fais-moi l'amour », Le Délit, , p. 14
  25. (en) T'Cha Dunlevy, « French films come to town », The Gazette,
  26. Québecor Média, « Des changements au conseil d'administration de Cinémania » (consulté le )
  27. Le Devoir : Le 18e Cinemania s’offre 36 primeurs
  28. « La Palme d'or de Cannes à Cinemania | Marc-André Lussier | Festival Cinemania », sur La Presse (consulté le )
  29. « Le festival Cinemania célèbre sa majorité », sur Le Lien MULTIMÉDIA :: le portail des professionnels du numérique au Québec (consulté le )
  30. « Julie Gayet, productrice | André Duchesne | Festival Cinemania », sur La Presse (consulté le )
  31. « CINEMANIA 2016, sous le signe du succès! - CTVM.info », CTVM.info, (lire en ligne, consulté le )
  32. « Nicole Garcia, invitée d'honneur de Cinemania | Marc-André Lussier | Festival Cinemania », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
  33. « Maidy Teitelbaum a été promue au rang d’Officiers des Arts et des Lettres », sur Consulat général de France à Québec (consulté le )
  34. « Guilhem Caillard, fier de l’évolution de Cinemania », sur Le Devoir (consulté le )
  35. Anne de Marchis, « CINEMANIA FÊTE LE CINÉMA QUÉBECOIS AUX USA - Festival Cinemania », Festival Cinemania, (lire en ligne, consulté le )
  36. « 7 films à voir cet été lors des projections plein air! - TPL », Ton Petit Look, (lire en ligne, consulté le )
  37. Anne de Marchis, « CINEMANIA FIER PARTENAIRE DU FESTIVAL COMEDIHA ! - Festival Cinemania », Festival Cinemania, (lire en ligne, consulté le )
  38. « Les 10 films favoris de 2019 de Marc-André Lussier », sur La Presse, (consulté le )
  39. « Antigone de Sophie Deraspe en soirée spéciale à CINEMANIA le 5 novembre 2019 », sur CTVM.info, (consulté le )
  40. « Maidy Teitelbaum quitte Cinemania », sur La Presse, (consulté le )
  41. « Cinemania lance une offre spéciale sur Apple TV », sur CTVM.info, (consulté le )
  42. « Guilhem Caillard | Mon cinéma québécois en France » (consulté le )
  43. Québecor Média, « Cinemania: Diplomatie et Elle l'adore récompensés » (consulté le )
  44. « Cinemania récompense le film «Au revoir là-haut» », TVA Nouvelles, (lire en ligne, consulté le )
  45. Agence QMI, « Le public de Cinemania choisit «Le grand bain» », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  46. « Cinemania : le Prix du public à Donne-moi des ailes », sur La Presse, (consulté le )
  47. Michel Lagace, « 10 jeunes remettent le Prix jeunesse francophone au festival Cinemania | LOJIQ », sur www.lojiq.org, (consulté le )
  48. Anne de Marchis, « PETIT PAYSAN REMPORTE LE PRIX JEUNESSE FRANCOPHONE TV5 - Festival Cinemania », Festival Cinemania, (lire en ligne, consulté le )
  49. « Tour du chapeau pour FUNFILM : GENÈSE, SOFIA et SOLEILS NOIRS récompensés (FNC, Cinemania, RIDM) – L'initiative » (consulté le )
  50. Romain Lambic, « Cinemania : deux réalisateurs français récompensés », sur L'Outarde Libérée, (consulté le )
  • Portail de Montréal
  • Portail du cinéma
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.