Montreal Gazette

Le Montreal Gazette (The Gazette jusqu'en ), fondé en 1785, est le principal quotidien de langue anglaise publié au Québec. Établi à Montréal, il est disponible partout au Québec et dans les provinces anglophones du Canada.

Montreal Gazette

Pays Canada
Langue Anglais
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Diffusion 140 778 ex. (2004)
Date de fondation 1785
Ville d’édition Montréal

Propriétaire Postmedia Network
ISSN 0384-1294
Site web www.montrealgazette.com

Histoire

Ancien siège social sur la rue Sainte-Catherine à Montréal avec l'ancienne enseigne The Gazette.

Fondé le par Fleury Mesplet, le journal est d'abord nommé Gazette littéraire de Montréal. Il cesse d'être publié lorsque Fleury Mesplet et Valentin Jautard sont jetés en prison pour avoir tenté d'agiter le peuple lors de la guerre d'indépendance américaine. La même année, le libéral Mesplet fondait une loge maçonnique. Le journal aime faire valoir le fait qu'il est le plus ancien quotidien québécois — Quebec's oldest daily newspaper — en première page.

Le , le journal revient, cette fois dans une édition bilingue français-anglais. Il est finalement acheté par un propriétaire anglophone qui le transforme en journal de langue anglaise seulement.

Le , The Gazette publie une édition spéciale dans laquelle son rédacteur en chef James Moir Ferres appelle les Britanniques aux armes à la suite de la sanction royale d'une loi d'indemnisation pour le Bas-Canada. C'est le déclencheur de l'incendie de l'hôtel du Parlement à Montréal. Ferres sera arrêté subséquemment.

Pendant plusieurs années, le tirage de la Gazette de Montréal est éclipsé par l'autre quotidien anglophone de Montréal, le Montreal Star, qui est beaucoup plus lu. Cependant, le Star est fermé à la suite d'une longue grève, cessant sa publication en 1979, moins d'une année après la fin de la grève.

Aujourd'hui, le lectorat de The Gazette est concentré dans les communautés anglophones et allophones anglicisées de Montréal. De nombreux francophones lisent aussi l'anglais ; plus de la moitié de la population montréalaise est bilingue[1]. Récemment, le journal a lancé une vaste campagne de publicité pour cibler les francophones bilingues, ajustant du même coup le style de ses reportages culturels.


Il est détenu par Postmedia Network.

Identité visuelle (logotype)

Éditorialistes, chroniqueurs et journalistes

Controverse

Tout au long de son histoire, le Montreal Gazette s'est fait accuser de xénophobie voire de racisme envers les québécois francophones. Par exemble, en 2009, Josh Freed va dénoncer le refus de la société Saint-Jean Baptiste de faire jouer deux groupes anglophones lors de la fête national du Québec. Il comparera ensuite l'Office québécois de la langue française aux SS et les souverainistes québécois à des nazis.[3]

Notes et références

  1. Statistique Canada, « Population selon la connaissance des langues officielles, par région métropolitaine de recensement (Recensement de 2011) » (consulté le )
  2. (en) Montreal Gazette, « The Montreal Gazette launches revamped website », Montreal Gazette, (lire en ligne, consulté le )
  3. « Wikiwix's cache », sur archive.wikiwix.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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