Air Canada

Air Canada (code AITA : AC ; code OACI : ACA) est la plus grande compagnie aérienne nationale du Canada. Elle assure des vols intérieurs et internationaux sur les cinq continents depuis ses plates-formes de correspondance à Toronto-Pearson, Montréal-Trudeau, Vancouver et Calgary. Air Canada est la 15e plus grande compagnie aérienne au monde[2]. En 2013, de concert avec son transporteur régional Air Canada Express, elle a transporté plus de 35 millions de passagers, exploitant 1 500 vols réguliers quotidiens et elle employait 27 000 personnes à temps plein à travers le monde[2]. Son siège social est situé à Montréal, après son déménagement de la ville de Winnipeg, au Manitoba en 1949. Elle est membre fondateur de Star Alliance. Le , Air Canada annonce son intention d'acquérir Air Transat pour 520 millions de dollars[3].

Pour les articles homonymes, voir ACA.

Air Canada

Tout un monde vous attend

AITAOACIIndicatif d'appel
ACACAAIR CANADA
Repères historiques
Date de création 1937 (sous le nom de Trans-Canada Air Lines)
Généralités
Basée à Toronto-Pearson
Montréal-YUL
Vancouver
Calgary
Autres bases Ottawa Macdonald-Cartier
Edmonton
Halifax-Stanfield
Winnipeg-Richardson
Programme de fidélité Aéroplan
Alliance Star Alliance
Taille de la flotte

189 (excl. les filiales)

423 (incl. les filiales)
Nombre de destinations 267 (incl. les filiales)
Siège social Montréal, Canada
Filiales Air Canada Express
Air Canada Jazz
Air Canada Jetz
Vacances Air Canada
Air Canada Rouge
Air Georgian
Effectif

36 000 (2019)[1]

15 000 (2021)
Dirigeants Michael Rousseau
Site web www.aircanada.com
Données financières
Chiffre d'affaires 18 065 millions $ (2018)
Résultat net 167 millions $ (2018)

Histoire

1937-1964 : Trans-Canada Air Lines

Fondée en 1937 comme Trans-Canada Air Lines (TCA), elle effectua son premier vol, le entre Vancouver et Seattle transportant deux passagers et du courrier à bord d'un Lockheed 10A Electra.

Début des vols transcontinentaux entre Montréal et Vancouver, le volant avec 12 Lockheed L-14 Super Electra et 6 Lockheed L-18 Lodestar.

Le , premier vol transtlantique Montréal-Paris à bord d'un North Star[4].

Le , TCA est la première compagnie aérienne nord-américaine à exploiter le premier avion à turbopropulsion, le Vickers Viscount entre Montréal et Winnipeg[5].

1964 à nos jours : Air Canada

En 1964, elle prend son nom actuel et devient Air Canada.

Le , Air Canada inaugure la ligne Montréal-Moscou.

Au printemps 1971, Air Canada est la première compagnie aérienne canadienne à exploiter le Boeing 747 pour ses vols européens et intérieurs[6].

La concurrence sur le marché aérien intérieur s'accentue à la fin des années 1980. À l'été 1987 une intense guerre de prix s'engage entre Wardair, Air Canada et Canadian Airlines (nouvellement formée par fusion entre PWA et CP Air). Les réductions de prix atteignent 68 % sur certaines lignes où la compétition est la plus importante[7].

1988-1990 : Privatisation et renouvellement de la flotte

La compagnie est privatisée en deux temps en 1988 et 1989 :

En , Air Canada introduit à sa flotte l'Airbus A320[8].

1990-1996 : Partenariats stratégiques et ciel-ouvert avec les États-Unis

Air Canada signe un accord stratégique avec la compagnie Air France en [9]. Air Canada rend public début 1993 un projet de rachat des lignes internationales de Canadian Airlines pour 200 millions de dollars canadiens et la reprise de 800 millions de dollars de dettes et loyers financiers de Canadian. Le projet prévoyait aussi que Canadian reste sur le système de réservation Gemini au moins jusqu'en 1999, empêchant Canadian de passer sur le système Sabre utilisé par American Airlines (Canadian étant en pourparlers avec la compagnie américaine au sujet d'un rapprochement). Canadian Airlines qualifie cette offre de « scandaleuse » et s'y oppose frontalement en faisant échouer le projet[10].

Air Canada investit 55 millions de dollars dans Continental Airlines en 1993 pour se garantir un accès au marché américain. La signature de l'accord ciel-ouvert entre le Canada et les États-Unis qui entre en vigueur le permet à Air Canada de lancer 33 nouvelles lignes transfrontalières entre et . L'excellente conjoncture économique du milieu des années 1990 rend ces routes extrêmement profitables. L'accord de ciel-ouvert ouvrant le marché américain à Air Canada, la compagnie décide de céder sa participation dans Continental Airlines acquise en 1993 pour 359 millions de dollars soit un profit de 550 %[11].

Si le marché américain est extrêmement profitable pour la compagnie, celle-ci rencontre des difficultés sur son marché domestique. L'arrivée de compagnies à bas prix entraîne une guerre des prix faisant nettement diminuer le revenu par passager. Le marché international se porte bien au milieu des années 1990. Si l'offre entre le Canada et le Royaume-Uni est stable en 1996, Air Canada augmente significativement son offre vers l'Allemagne (en particulier Frankfort) du fait de l'accord stratégique signé entre Air Canada et Lufthansa à la mi-1996. Enfin, Air Canada étend son offre trans-pacifique avec l'ouverture des escales de Hong-Kong (en ) et l'augmentation de l'offre sur Osaka en 1996[11].

En décembre 1996, elle introduit l'Airbus A319[8]. La compagnie enregistre de solides performance en 1996 alors que les revenus tirés des vols internationaux représentent plus de la moitié de son chiffre d'affaires (52 % contre 47 % en 1995). Air Canada gagne des parts de marché sur les vols interieurs (57,1 % sur l'année 1996) alors que son principal concurrent, Canadian Airlines, connait des difficultés financières[12].

1997-1999 : Constitution de Star Alliance et redressement financier

Un Airbus A330-300 en livrée spéciale Star Alliance. Air Canada est l'un des 5 membres fondateurs de l'alliance.

L'année 1997 est marquée par la création de Star Alliance. Air Canada en est un membre fondateur aux côtés d'United, Lufthansa, Scandinavian Airlines, Thai et Varig. C'est aussi en 1997 qu'Air Canada déménage ses opérations internationales de l'aéroport Montréal-Mirabel à l'aéroport Montréal-Dorval (devenu Montréal-Trudeau en 2004).

Air Canada annonce une commande de 8 avions long-courrier au Salon du Bourget en . Cette commande porte sur des Airbus A330 et A340 pour 1,4 milliard de dollars, livrables à partir de 2000. La compagnie acquiert aussi 5 options portant sur les nouvelles versions -500 et -600 de l'Airbus A340[13],[14].

Les négociations entre la direction d'Air Canada et ses 2 100 pilotes sur des augmentations salariales et des conditions de travail échouent le . Dès le lendemain les pilotes démarrent leur première grève depuis 1961. La compagnie, en prévision de la grève, avait conclu des ententes avec 15 autres transporteurs aériens et la compagnie ferroviaire Via Rail pour acheminer ses passagers malgré le conflit. La grève s'achève le après que les pilotes ont obtenu une augmentation salariale de 9 % sur deux ans (contre 10 % dans leurs revendications initiales) et une amélioration notable de leurs conditions de travail[15]. Le conflit aura causé d'importantes perturbations pendant 13 jours avec un impact financier de 250 millions de dollars[16].

Cette grève intervient dans un contexte de retournement de conjoncture pour la compagnie. Après une période 1994-1997 de forte croissance, la compagnie enregistre sa première perte en 5 années pour l'exercice fiscal 1998. La crise économique asiatique a notamment eu un impact important sur les opérations transpacifiques de la compagnie. Le prix de l'action décline fortement passant de 14,75 $CA fin-1997 à 6,15 $CA à la fin de 1998. Dans une optique de redressement financier, la compagnie décide de[16]:

  • Moderniser sa flotte en retirant ses appareils les plus anciens (notamment les plus anciens Boeing 747 et les DC-9). Ces retraits sont compensés par les livraisons progressives d'appareils long-courriers plus récents (Airbus A330 et A340).
  • Réduire son offre en particulier dans l'ouest canadien qui est fortement déficitaire.
  • Augmenter son offre au contraire sur les liaisons Canada – États-Unis en profitant de l'accord ciel-ouvert entre les deux pays signé le .
  • Renforcer la plate-forme de correspondance de Toronto pour renforcer sa compétitivité par rapport à ses concurrentes américaines.

2000-2001 : Fusion avec Canadian Airlines

Un Boeing 747 portant une livrée hybride Canadian – Air Canada en 2001 après la fusion entre les deux compagnies.

En 2000, elle fut obligée d'absorber le deuxième transporteur aérien, Canadian Airlines qui connaissait de graves difficultés financières et était au bord de la faillite depuis la mi-1999. La direction d'Air Canada découvre à la lecture des états financiers de Canadian que la compagnie perdait alors 2 millions de dollars canadiens par jour. La décision d'intégrer au plus vite les activités de Canadian au sein de celles d'Air Canada a amené à une période de chaos (bagages perdus, retard et annulations de vols...) qui a culminé à l'été 2000. La situation n'a commencé à se stabiliser qu'à partir du début 2001[17].

La fusion place Air Canada dans une situation de quasi-monopole sur le marché aérien canadien. Le son président, Robert Milton, déclare à New-York que la part de marché d'Air Canada atteint 94 % sur le marché intérieur, contre 61 % avant la fusion. Plusieurs acteurs demandent alors une ouverture du marché intérieur à la concurrence, notamment en permettant le cabotage par des compagnies étrangères. En plein campagne pour les élections fédérales de novembre, l'Alliance canadienne se déclare en faveur du cabotage, tout comme le Bureau de la concurrence. David Collenette, ministre fédéral des Transports, rejette la demande et préfère attendre l'organisation d'une concurrence intérieure par la création de nouveaux transporteurs canadiens[18].

Air Canada enregistre un déficit de 82 millions d'euros pour l'année 2000, la compagnie annonce un plan d'économie en pour tenter de redevenir profitable. Ce plan prévoit notamment 3 500 suppressions d'emplois (8 % de l'effectif total) et un remaniement de la flotte (retrait accéléré des vieillissants Fokker F28, sortie de 8 appareils long-courriers et report de livraisons d'appareils moyen-courriers)[19].

2002-2003 : impact du 11 septembre et placement en règlement judiciaire

Les attentats du 11 septembre 2001 frappent de plein fouet le marché aérien d'Amérique du Nord. Air Canada, qui avait déjà annoncé 4 000 suppressions d'emplois en , annonce 5 000 suppressions d'emplois supplémentaires fin . La compagnie réduit son programme de vol vers les États-Unis de 20 % et réduit ses capacités à l'international. Ces réductions s'accompagnent d'une forte réduction de la taille de la flotte avec le retrait de 84 appareils du service[20]. Malgré ses mesures la compagnie finit l'année 2001 avec une perte s'élevant à plus d'un milliard de dollars canadiens dans un contexte exécrable (trafic passager en chute de 11 %)[21]:

« Les résultats d'Air Canada au quatrième trimestre 2001 et sur l'année pleine reflètent l'environnement extraordinairement difficile dans lequel nous évoluons, ainsi que les autres compagnies nord-américaines. [...] Nous espérons maintenant un retour aux profits lors des prochains trimestres traditionnellement porteurs pour le secteur aérien »

 Robert Milton, Président d'Air Canada

Moins de 24 heures après le déclenchement de la Guerre en Irak le , Air Canada invoque un cas de « force majeure » pour annoncer la suppression de 3 600 emplois d'ici la fin 2003 et une réduction de son offre de vol (même si la compagnie maintient son vol Toronto – Tel-Aviv, à l'inverse de la plupart des autres transporteurs internationaux). Robert Milton déclare à cette occasion que « la déclaration de guerre a rendu encore plus cruciale la nécessité d’atteindre notre objectif de 650 millions de dollars au chapitre de la réduction de la masse salariale, en plus des réductions de personnel annoncées aujourd'hui »[22].

Air Canada connait une situation financière désastreuse sur cette période et est poussée au règlement judiciaire le . La restructuration incluant une forte diminution du plan de retraite des employés et le changement des titulaires du capital (les nouveaux actionnaires étant le fond Cerberus, la Deutsche Bank et GE investissement) a permis une sortie de la protection des tribunaux le .

2004-2009 : sortie de restructuration puis impact de la Grande récession

Le premier Boeing 787 d'Air Canada entre en service commercial le [23], concrétisant une importante commande passée en novembre 2005.

Le , Air Canada affiche ses nouvelles couleurs et lance une campagne marketing importante, une nouvelle livrée sur ses avions, un nouvel uniforme pour son personnel de bord et rafraîchit son logo[24],[25],[26]. Le , le dernier Boeing 747 d'Air Canada atterrit à Toronto depuis Francfort pour la dernière fois, mettant fin à 33 ans de service de Boeing 747 pour la compagnie aérienne[27].

Le , ACE Aviation, maison-mère d'Air Canada, annonce une entente avec Boeing qui comprend :

  • Une commande ferme de 18 Boeing 777 (dont 8 777-300ER et 6 777-200LR) livrables à partir de mars 2007 ainsi que de 18 options d'achats
  • Une commande ferme de 14 Boeing 787 livrables à partir de 2010 ainsi que 46 options d'achats

Ces appareils sont destinés au remplacement des Boeing 767, plus anciens et gourmand en carburant. Ainsi, le Boeing 787 a des frais de maintenance et de carburant de 30 % inférieurs à ceux du Boeing 767[28],[29],[30].

En 2007, Air Canada a célébré son 70e anniversaire. La même année, elle commence à exploiter ses premiers Boeing 777 sur ses vols internationaux, notamment le seul service sans escale entre Vancouver-Sydney[2].

Pour l'année 2008, Air Canada a subi une perte d'environ 1 milliard CAD, en comparaison, en 2007, la société avait réalisée des profits de 429 millions CAD[31]. L’année 2008 marque aussi le début du partage de code sur les lignes aériennes entre le Canada et la France avec la deuxième compagnie aérienne française, Corsairfly[32].

En avril 2009, Calin Rovinescu devient le nouveau PDG d'Air Canada[33].

Années 2010

Le , la Commission européenne condamne Air Canada ainsi que dix autres compagnies aériennes pour entente illicite qui viole les règles des traités européens. Ces entreprises s'étaient secrètement entendues pour exiger des surtaxes sur le transport de fret à partir de ou vers l'Union européenne. Air Canada est condamnée à verser une amende de 21 millions d'euros au budget européen[34].

Dans la nuit du 13 au , le parlement canadien vote un projet de loi gouvernemental destiné à interdire aux salariés d'Air Canada, en conflit avec leur direction, de se mettre en grève[35].

Le Air Canada commande 61 Boeing 737 MAX pour remplacer sa flotte d'Airbus A320 et A321[36].

Le , le vol AC624 d'Air Canada manque son atterrissage à Halifax, en Nouvelle-Écosse. L'avion a heurté un réseau d'antennes avant de glisser sur environ 340 mètres. Il y a 25 blessés mineurs parmi les 133 passagers et membres d'équipage[37].

Air Canada exploite en permanence depuis le une liaison directe entre Montréal et Shanghai qui est le premier service direct offert entre Montréal et l'Asie[38].

Début 2018, Air Canada annonce l'agrandissement de son centre de services d'affaires situé à Saint-Jean[39]. En août de la même année, la compagnie fait une demande auprès du ministère des Finances du Canada pour créer sa propre compagnie d'assurance-vie et alléger ses versements en matière de régime de retraite[40].

En , Air Canada signale son intérêt à acheter la compagnie aérienne Air Transat au coût de 13 $ l'action soit près de 520 millions de dollars[41].

Le , Air Transat accepte l’offre d’acquisition faite par Air Canada. Cependant, la transaction devra être approuvée par les actionnaires de Transat. Le transporteur pourrait toujours accepter une offre concurrente d'ici là, mais devrait verser à Air Canada une pénalité d’au moins 15 millions de dollars.

Au , les actionnaires de Transat acceptent à l'unanimité l'offre bonifiée d'Air Canada à 18 $ l'action (720 000 000 de dollars). Ceux-ci appuient la vente d'Air Transat à 95 %, ne restant plus qu'à passer au bureau de la concurrence[42].

Années 2020

La compagnie annonce le 15 mai 2020 le licenciement de plus de la moitié de ses effectifs, « de 50 à 60 % », soit au moins 19 000 personnes, en raison de l’effondrement de son activité consécutif à la pandémie de Covid-19. La compagnie canadienne a réduit ses vols de 95 % en raison de la fermeture des frontières et des mesures de confinement et retiré de sa flotte 79 avions.

Elle a terminé le premier trimestre clos le 31 mars 2020 avec une perte d’exploitation de 433 millions de dollars canadiens contre un bénéfice d’exploitation de 127 millions de dollars canadiens au premier trimestre de 2019[43]. Elle enregistre alors une perte nette ajustée de 392 millions de dollars canadiens (256 millions d’euros) contre un bénéfice net ajusté de 17 millions un an plus tôt[44].

En octobre 2020, frappée par la pandémie de Covid-19 au Canada, la société loue et vend des appareils de sa flotte pour maintenir ses activités. Elle indique avoir vendu « neuf Boeing 737 MAX 8 pour 485 millions de dollars et s'être engagé à les louer à long terme dans des ententes totalisant 458 millions »[45].

En , Calin Rovinescu annonce qu'il quittera la direction d'Air Canada en février 2021[46] et sera remplacé par Michael Rousseau.

Le 2 avril 2021, Air Canada et Air Transat annoncent mettre fin à leur projet de rapprochement, face aux réticences des autorités de la concurrence de la Commission européenne qui craint que le rapprochement n’ait un impact négatif sur l’offre et les prix.[47]

Flotte

Airbus A320-211 d'Air Canada.

En , les appareils suivants sont en service au sein de la flotte d'Air Canada (premier tableau) et de ses filiales Rouge et Jetz (tableaux suivants)[48],[49],[50],[51] :

Flotte d'Air Canada
Avion Nombre Commandes Passagers Notes
Total Configuration J W Y Total
Airbus A220-300 (CS300) 23 10 12 125 137 30 options, livraisons depuis .
Airbus A320-200 18 14 132 146
Airbus A321-200 15 16 174 190
Airbus A330-300 16 6 27 21 244 292 Seront reconfigurés en 2021
4 30 255 285
6 32 24 241 297 Nouvelle configuration
Boeing 737 MAX 8 24 16 16 153 169 Options d'achat: 38

Servent à remplacer les monocouloirs Airbus (319, 320 et 321). Livraisons depuis .

Boeing 777-200LR 6 40 24 236 300
Boeing 777-300ER 19 12 40 24 336 400 Un appareil sera retiré d'ici la fin de 2021
7 28 24 398 450
Boeing 787-8 8 20 21 214 255
Boeing 787-9 29 30 21 247 298
Ligne principale 158 26
Air Canada rouge
Airbus A319-100 20 12 124 136
Airbus A320-200 5 12 150 162
Airbus A321-200 14 16 184 200
Rouge 39
Air Canada Jetz
Airbus A319-100 4 58 58
Jetz 4
Total 206 26


De plus, les appareils suivants sont exploités sous la bannière d'Air Canada Express pour les vols régionaux :

Flotte d'Air Canada Express
Appareils en serviceNombre d'appareilsSiègesIntégré enNotesOpéré par
Bombardier CRJ 20015502005Canada et États-UnisJazz Air
Bombardier CRJ 9003576 (J12/Y64)2017Canada et États-UnisJazz Air
De Havilland Dash-8-30019501989Canada et États-UnisJazz Air
Bombardier Q40043742011Canada et États-UnisJazz Air
Embraer 1752576 (J12/Y64)2013Canada et États-Unis.Jazz Air
Total 137

Partenariats

Partage de codes

Outre ses partenaires Star Alliance, Air Canada a accords de partage de codes avec les compagnies aériennes suivantes[52] :

* membres de Star Alliance

Aéroplan

Aéroplan, le programme de fidélisation d'Air Canada.

Aéroplan est le programme de fidélisation d'Air Canada. Il permet aux membres d'accumuler des milles avec Air Canada et ses membres du réseau Star Alliance.

Direction de l'entreprise

Siège social

Centre Air Canada, le siège social d'Air Canada à Montréal

Le Centre Air Canada[55] (anglais : Air Canada Centre[56]), également connu sous le nom de La Rondelle, est le siège social d'Air Canada. Il est situé sur les terrains de l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal. En 1994, David Israelson du Toronto Star a décrit l'implantation comme « ultra moderne »[57]. En 1990, la compagnie aérienne a annoncé le déplacement de son siège social du centre de Montréal vers l'aéroport pour réduire les coûts[58]. En 2004, la compagnie a annoncé qu'elle n'avait pas de projet de ramener son siège social au centre-ville[59].

Liste des dirigeants de la compagnie

  • 1976–1984 : Claude Taylor et fondateur d’Air Canada
  • 1984–1990 : Pierre Jeanniot
  • 1990–1992 : Claude Taylor
  • 1992–1996 : Hollis L. Harris
  • 1996–1999 : R. Lamar Durrett
  • 1999–2004 : Robert Milton
  • 2004–2009 : Montie Brewer
  • Depuis 2009 : Calin Rovinescu
  • Depuis 2020 : Michael Rousseau[60]

Salon Feuille d'érable

Les Salons Feuille d'érable[61] sont des salons exclusifs aux membres d'Air Canada, profitant de privilèges comme centres d'affaires, accès internet, magazines, TV, collations légères, salles de réunions et douches[62].

Emplacements

  • Londres-Heathrow (+un salon d'arrivée qui n'est pas un salon Feuille d'Érable).
  • Québec-Lesage (n'est pas un salon Feuille d'Érable; contrat sous-traitance).

Galerie

Notes et références

  1. Corporate profile ; site www.aircanada.fr ; consulté le 12 mai 2020
  2. Profil de l'entreprise
  3. Article du 16 mai 2019
  4. Archives Radio-Canada 1951
  5. Vickers Viscount
  6. Parc aérien historique d'Air Canada
  7. (en) Paul Watson, « Airline seat war chops some fares up to 68 per cent », Toronto Star, , A17
  8. Innovation d'Air Canada
  9. Philippe Escande, « Déjà partenaire d'Air Canada - Air France s'allie avec Continental Airlines », Les Échos,
  10. « Canadian rejette une offre d'Air Canada », Les Échos,
  11. Rapport annuel 1996 d'Air Canada
  12. Maurice Jannard, « Air Canada réalise un profit de 149 millions », La Presse, , F8
  13. Rapport annuel 1997 d'Air Canada
  14. New York Times, « Airbus Wins 2 Big Orders For 4-Engine Rival to 747 » Airbus remporte 2 importantes commandes pour des quadriréacteurs rivaux du Boeing 747 »], sur nytimes.com, (consulté le )
  15. « Déclenchement d'une grève par les pilotes d'Air Canada », sur bilan.usherbrooke.ca, (consulté le )
  16. Rapport annuel 1998 d'Air Canada
  17. (en) « Air Canada History », sur fundinguniverse.com (consulté le )
  18. Martin Vallières, « Air Canada, un vrai monopole », La Presse, , D1
  19. Les Échos, « Air Canada va tailler dans ses plans de flotte et supprimer 3.500 emplois », (consulté le )
  20. Les Échos, « Nouvelles coupes claires dans le ciel nord-américain », (consulté le )
  21. Les Échos, « Air Canada : perte nette multipliée par 15 en 2001 », (consulté le )
  22. La Presse, « Air Canada supprime 3600 emplois à cause de la guerre », (consulté le )
  23. (en-GB) Richard Maslen, « Air Canada Prepares for First 787 Service », sur Routesonline (consulté le )
  24. aircanada.com 19/10/04
  25. infopresse.com 20/10/04
  26. aircanada.com Logo
  27. aircanada.com 31/10/04
  28. (en) « Air Canada Locks In Boeing 777s and 787 Dreamliners », sur web.archive, (consulté le )
  29. « Air Canada renouvelle son entente avec Boeing », sur ledevoir.com, (consulté le )
  30. « Rapport annuel 2006 » [PDF], sur aircanada.com, (consulté le )
  31. « http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2009/02/20090213-070105.html »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté en )
  32. corsairfly.com
  33. La Presse Affaires 01/04/09
  34. Communiqué de presse de la Commission européenne, 9 novembre 2010
  35. La loi interdit une grève à Air Canada, Le Figaro, 14 mars 2012.
  36. Aéronautique: Air Canada lâche Airbus pour passer au tout Boeing, Challenges, 12 décembre 2013
  37. Joël Ricci, « Un A320 d’Air Canada rate son atterrissage à Halifax (photos) », sur air-journal.fr, (consulté le )
  38. « Air Canada inaugure sa liaison directe Montréal-Shanghai », sur air-journal.fr, (consulté le )
  39. « Air Canada créera 227 nouveaux emplois au Nouveau-Brunswick | Transports », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
  40. Air Canada veut créer sa compagnie d'assurance-vie, 98,5 Montréal, 17 août 2018
  41. Les actionnaires de Transat disent oui à Air Canada, sur ledevoir.com, 24 août 2019
  42. « Air Canada va licencier jusqu'à 60% de ses effectifs », sur Air Journal, (consulté le )
  43. « Grosse perte pour Air Canada », sur Le Devoir (consulté le )
  44. « Air Canada loue ses propres avions pour traverser la crise », Ici.Radio-Canada.ca, (lire en ligne)
  45. « Air Canada CEO Calin Rovinescu to retire in February »,
  46. Kevin Buchy, « Air Canada ne rachètera pas Transat », sur Déplacementspros, (consulté le )
  47. « Notre parc aérien », sur aircanada.com (consulté le )
  48. « Air Canada Fleet Details », sur planespotters.net (consulté le )
  49. « Air Canada Rouge Fleet Details », sur planespotters.net (consulté le )
  50. « Air Canada Jetz Fleet Details », sur planespotters.net (consulté le )
  51. « Vols à code multiple et les autres transporteurs », sur aircanada.com
  52. « Air Canada et Cathay Pacific partagent leurs codes », sur air-journal.fr, (consulté le )
  53. « Air Canada et Virgin Australia en partage de codes », sur air-journal.fr, (consulté le )
  54. "Coordonnées - Investisseurs." Air Canada. Consulté le 4 décembre 2010. "Centre Air Canada, 7373 boul. Côte-Vertu Ouest Saint-Laurent (Québec) H4S 1Z3."
  55. "Coordonnées - Investisseurs." Air Canada. Consulté le 4 décembre 2010. "Air Canada Centre, 7373 Côte-Vertu Blvd. West Saint-Laurent, Québec H4S 1Z3 ."
  56. (en) David Israelson, « Companies eye exits in case of separation », Toronto Star, (lire en ligne, consulté le )
  57. (en) « Air Canada layoffs blamed on free trade », Toronto Star, (consulté le ).
  58. (en) Robert Benzie, « Tories float Air Canada plan; Ready to lift bilingualism requirement Would 'level playing field,' party says », Toronto Star, (consulté le ).
  59. (en) « Executive Biographies », aircanada.com,
  60. Salon Feuille d'érable
  61. Caractéristiques et privilèges des Salons Feuille d'érable

Annexes

Bibliographie

  • (en) Peter Pigott, Air Canada: The History, Dundurn, , 328 p. (ISBN 978-1459719521)
  • (en) Philip Smith, It seems like only yesterday : Air Canada, the first 50 years, Toronto, McClelland and Stewart, , 368 p. (ISBN 978-0-771-08211-5 et 978-0-771-08212-2, OCLC 13745205)

Liens externes

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