Châteauneuf-sur-Charente

Châteauneuf-sur-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Châteauneuf.

Châteauneuf-sur-Charente

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cognac
Maire
Mandat
Jean-Louis Lévesque
2020-2026
Code postal 16120
Code commune 16090
Démographie
Gentilé Castelnoviens
Population
municipale
3 541 hab. (2018 )
Densité 147 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 58″ nord, 0° 03′ 09″ ouest
Altitude Min. 16 m
Max. 99 m
Superficie 24,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Champagne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Châteauneuf-sur-Charente
Géolocalisation sur la carte : Charente
Châteauneuf-sur-Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Châteauneuf-sur-Charente
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Châteauneuf-sur-Charente
Liens
Site web www.chateauneufsurcharente.fr

    Ancien chef-lieu de canton, elle est avec Cognac et Jarnac, l'une des trois villes situées au cœur du vignoble charentais, et des trois la plus petite.

    Ses habitants sont les Castelnoviens et les Castelnoviennes[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Châteauneuf est située entre Angoulême (préfecture) et Cognac (sous-préfecture), plus précisément entre Angoulême et Jarnac, au bord de la Charente, pour l'essentiel sur sa rive gauche.

    Elle se trouve à 17 km à l'ouest et en aval d'Angoulême et 24 km à l'est de Cognac. Elle est aussi à 13 km au sud-est et en amont de Jarnac, km au sud d'Hiersac, 15 km de Blanzac, 16 km de Barbezieux, 20 km de Rouillac, 21 km d'Archiac[2].

    Châteauneuf est au carrefour de plusieurs routes départementales relativement importantes :

    • La D 699 entre Angoulême et Jonzac par Nersac et Archiac la traverse d'est en ouest. Elle permet d'aller aussi vers Pons après Archiac.
    • La D 14 de Baignes à Rouillac par Barbezieux et Hiersac traverse la commune du nord au sud, ainsi que la Charente par un pont en pierre. La D 14 rejoint la N 10 au sud en direction de Bordeaux à Pont-à-Brac (commune de Nonaville). C'était la route de la Poste entre Paris et Bordeaux avant 1760[3].
    • La D 10 de Cognac à Aubeterre par Saint-Même-les-Carrières et Blanzac longe la rive gauche de la Charente et traverse la N 10 à Pétignac (commune de Jurignac).
    • La D 22, route de Jarnac à Villebois-Lavalette par Vibrac longe la Charente sur la rive droite et coupe aussi la N 10; mais la D 42 permet d'aller rapidement à Angoulême par l'échangeur de Roullet-Saint-Estèphe.
    • Enfin un réseau routier secondaire dessert aussi les communes voisines[4].

    La ligne ferroviaire Angoulême - Saintes traverse la commune en longeant la Charente, et Châteauneuf y possède une gare SNCF. Elle est desservie plusieurs fois par jour par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.

    Châteauneuf possède aussi une halte fluviale pour les péniches de location.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune compte de nombreux hameaux, comme, sur la rive droite de la Charente : Saint-Surin, Pellegeais, les Coupeaux, la Coutardière, et sur la rive gauche, les Peyronnets, les Jobits, le Gré, le Grand Gaudy, Longeville, le Bois Durand, le Grand Bourgloux, chez Merlet, Haute Roche, Chassors, etc. ainsi que des fermes et des lotissements plus récents[4].

    L'ancienne commune de Saint-Surin a été rattachée au territoire de Châteauneuf en 1858[5].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Châteauneuf-sur-Charente
    Angeac-Charente Mosnac-Saint-Simeux
    Bouteville Roullet-Saint-Estèphe
    Bellevigne Birac

    Géologie et relief

    Le sous-sol de la commune est constitué par le calcaire du Bassin aquitain comme les trois quarts ouest du département de la Charente, et se trouve sur la limite entre le Jurassique au nord et le Crétacé au sud.

    Le Jurassique supérieur occupe une zone minuscule en bordure de la vallée de la Charente au nord de la commune et sur les deux rives (Boisragon et Pellegeais). Il s'agit du Purbeckien, marne riche en argile et en gypse de la fin du Jurassique mordant sur la période du Crétacé inférieur, et amorçant la zone du Pays Bas située plus à l'ouest.

    Le Crétacé supérieur[Note 1] s'étage entre le Cénomanien au nord et dans les parties basses, et le Coniacien sur les hauteurs au sud et à l'ouest.

    Du nord-est au sud-ouest, deux cuestas successives très proches l'une de l'autre forment un palier intermédiaire. La première sépare le Turonien inférieur du Turonien supérieur (calcaire plus dur, appelé aussi Angoumien), et forme le bord sud de la vallée de la Charente. On retrouve cet escarpement vers l'est en direction de Claix, La Couronne et le plateau d'Angoulême, et vers l'ouest en direction de Saint-Même-les-Carrières. La deuxième cuesta, plus haute, est dans le Campanien et va vers l'ouest en direction de Bouteville et Segonzac, et vers l'est en direction de Jurignac, Plassac-Rouffiac et Villebois-Lavalette. Mais le territoire communal s'arrête à ce premier palier et au Coniacien.

    L'Angoumien a été exploité par des carrières de pierre de taille souterraines, souvent reconverties en champignonnières, ou à ciel ouvert (Peuroty, Haute Roche, la Combette...).

    La vallée de la Charente est occupée par des alluvions du Quaternaire. Ces alluvions sont récentes pour la partie inondable, et plus anciennes sur de basses terrasses, au nord et à l'est de la commune (La Patte d'Oie - Saint-Surin et les Peyronnets)[6],[7],[8].

    Le point culminant de la commune est à l'altitude de 99 m, sur la limite ouest ; le sud et l'ouest de la commune dépassent souvent les 90 m d'altitude, ce qui correspond au plateau au sommet de la première cuesta. Au sud-est de la commune, les plateaux sont légèrement plus bas, à environ 70 m d'altitude. Le point le plus bas de la commune est à 16 m, au bord de la Charente sur la limite nord. La ville est construite essentiellement sur la rive gauche de la Charente, qui est la rive concave d'un grand méandre, et son altitude est d'environ 30 m[4].

    Hydrographie

    La ville est établie sur les berges de la Charente, en rive gauche d'un grand méandre.

    La Noue est un petit bras de la Charente situé sur la rive droite. La Vélude, ruisseau venant de Saint-Estèphe et affluent de la Charente sur sa rive gauche, limite la commune au nord-est. Deux autres petits affluents prenant naissance dans la commune au pied de la cuesta traversent la ville avant de se jeter dans la Charente. On trouve aussi quelques fontaines et lavoirs, comme la Font qui pisse au pied de Haute Roche[4].

    Climat

    Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Châteauneuf-sur-Charente est une commune rurale[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauneuf-sur-Charente, une unité urbaine monocommunale[13] de 3 536 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), terres arables (20,5 %), zones urbanisées (8,9 %), forêts (8,2 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), prairies (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes attestées sont Castelli Novi en 1147[19], Castrum novum en 1144, Castronovo en 1245[20], Chasteauneuf, Chasteauneuf sur Charente au XVIe siècle[21].

    Avant le XIe siècle, Châteauneuf s'est d'abord appelée Bardevilla[22] (ou Berdeville selon Corlieu XVIe siècle[21],[23],[Note 3]), avant de devenir Châteauneuf du fait de la construction d'un nouveau château au XIIe siècle, d'où son nom le château neuf[24].

    L'origine du nom de Bardeville remonterait à un personnage franc Bardo auquel est apposé le suffixe -villa, ce qui correspondrait à Bardone villa, ou « domaine de Bardo »[25]. Les noms en -ville en Charente, fréquents entre Barbezieux et Châteauneuf, seraient issus des implantations franques après le VIe siècle en Aquitaine, comme au sud-est de Toulouse[26].

    Pendant la Révolution, la commune de Châteauneuf s'est appelée provisoirement Val-Charente[5], tandis que celle de Saint-Surin s'est appelée Surin-Charente[27].

    La commune, nommée Châteauneuf en 1793, est devenue officiellement Châteauneuf-sur-Charente en 1891[5].

    Histoire

    Préhistoire

    Un habitat préhistorique est attesté[28]. Le site de Fontaury correspond à Homo sapiens[29]. La grotte à Melon est un site Moustérien[30].

    Grâce à l'archéologie aérienne, des vestiges d'enceintes ou de fossés protohistoriques ont aussi été trouvés sur la commune[31].

    Époque romaine

    La voie romaine entre Saintes et Périgueux passe sur les coteaux en limite sud de la commune, son emprise étant toujours utilisée et nommée le chemin Boisné.

    Quelques vestiges romains ont été trouvés principalement sur la rive droite, près de Saint-Surin.

    Un cimetière de guerriers de l'Antiquité tardive (probablement franc ou mérovingien) a été trouvé au Gré[32],[31].

    Moyen Âge

    Le premier château, sur l'île de la Fuie (appelée aussi Calais), une île de la Charente, existait déjà probablement du temps de Clovis et fut incendié vers 1081[33]. Sa situation lui permettait de contrôler la navigation sur le fleuve et probablement son franchissement par un gué ou peut-être un premier pont. Il s'agissait certainement d'un fortin primitif, en bois, du type de la motte castrale. Après l'incendie, un nouveau château fut construit, en pierre, sur le coteau voisin en rive gauche de la Charente, dominant le site initial, d'où le nom de « chasteau neuf »[32].

    Le site même où s'étend la ville permet de comprendre pourquoi il fut choisi par ses premiers occupants : présence d'une île sur la Charente, facilitant le passage à gué, permettant d'établir un ouvrage défensif ; falaises à proximité, offrant peut-être un refuge et plus certainement un point de vue dominant sur le fleuve, et la possibilité d'exploiter des carrières d'une pierre aisée à tailler ; terres cultivables riches, dans la vallée de la Charente ; ruisseaux et sources. La ville même était probablement fortifiée, plusieurs documents mentionnant la présence de portes[Note 4], douves et fossés, mais pas de remparts[Note 5]. Il n'en reste plus trace de nos jours, pas plus que du château dont les derniers vestiges sont incorporés à l'urbanisation actuelle.

    Pendant longtemps, Châteauneuf offrira le seul pont en pierre sur la Charente entre Cognac et Angoulême, ce qui en fera une place forte convoitée.

    Châteauneuf appartient tout d'abord aux Taillefer, comtes d'Angoulême. Le comte d'Angoulême vend les terres en 1098.

    Au XIIe siècle, profitant de l'absence du comte d'Angoulême, Guillaume Taillefer, les seigneurs d'Archiac, Cognac et Jarnac avaient formé contre lui une ligne puissante et le seigneur de Jarnac était venu mettre le siège devant Châteauneuf. Dès son retour, le comte d'Angoulême défit le seigneur et le fit prisonnier[32].

    Au cours du Moyen Âge, Châteauneuf se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins du Limousin et du Périgord allant au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et à Saintes pour les reliques de saint Eutrope. Cet itinéraire longeait la Charente par Angoulême et Cognac[34].

    Châteauneuf reviendra aux comtes d'Angoulême en 1242, grâce à son rachat par Isabelle Taillefer mariée à Hugues X de Lusignan, qui donneront la seigneurie à un de leurs cadets, Geoffroy Ier de Lusignan (Jarnac). Une confusion entre les personnes ayant été nommées Geoffroy de Lusignan a donné une erreur : l'utilisation des armes et de la devise de Geoffroy Ier et II de Lusignan, seigneurs de Vouvant, par la ville de Châteauneuf-sur-Charente[35]. En effet, il s'agit de la devise utilisée par Geoffroy Ier et Geoffroy II de Lusignan, seigneurs de Vouvant et de Mervent, au début du XIIIe siècle[36],[37]. Les armes réutilisées par la ville de Châteauneuf correspondent quant à elles aux armes portées par Geoffroy Ier de Lusignan[38] et son fils Geoffroy II[36],[37] (les armoiries de Geoffroy Ier de Lusignan (Jarnac) comportent un lion tourné vers la gauche et non vers la droite)[39].

    Ultérieurement, la seigneurie de Châteauneuf passa à Jean d'Eslion, sieur d'Arlay, puis à Amaury et à Guillaume de Craon, seigneurs de Jarnac, et enfin à Guy VIII de la Rochefoucauld, qui l'acheta à Guillaume de Craon dont il était le gendre, ayant épousé sa fille Marguerite.

    Guerre de Cent Ans

    Le traité de Brétigny, signé en 1360, rétrocéda Châteauneuf aux Anglais comme tout l'Angoumois[Note 6]. Ils l'occupèrent pendant vingt ans. C'était la guerre de Cent Ans, qui fera des ravages en Angoumois et Saintonge. Les Anglais privilégiaient cette place à cause de son pont. En 1376 le duc de Berry, après avoir pris Merpins, vint assiéger Châteauneuf qui se défendit vigoureusement avec l'appui de la garnison anglaise du château de Bouteville. Le siège dura quatre ans, le roi Charles V vint diriger les opérations en personne et Châteauneuf dut capituler.

    La paix revenue, le bon comte Jean vint souvent résider à Châteauneuf, à Chassors où il se rendait à pied[32],[Note 7].

    La seigneurie fut donnée en apanage à Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI ; son petit-fils Charles, père de François Ier, mourut à Châteauneuf le . Sa veuve, Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, conserva cette seigneurie jusqu'à son décès le . Temporairement possédée par Philippe Chabot, amiral de France, la seigneurie de Châteauneuf passa ensuite à la couronne au milieu du XVIe siècle.

    Guerres de religion

    Châteauneuf eut à souffrir des guerres de religion, et fut occupée tour à tour par les deux partis en guerre.

    L'église Saint-Pierre sera à nouveau endommagée lors des révoltes contre la gabelle de 1555 à 1560 et lors des guerres de religion.

    Par la suite, les rois de France engagèrent la seigneurie à divers seigneurs, Châteauneuf passant ainsi successivement, aux sieurs de Rochechouart, puis de Mortemart, au duc d'Épernon, au maréchal de Navailles, à la marquise de Courcillon, aux marquis de Brunoy…

    Enfin le comte d'Artois reprit la seigneurie en 1777, à titre d'apanage, et la conserva jusqu'à la Révolution.

    Le , un énorme orage causa la mort de huit personnes[32].

    Chemin de la Poste

    Châteauneuf était située sur la route de Paris à Bordeaux, appelée route de la Poste[40],[Note 8]. Celle-ci était en ligne droite entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Saint-Cybardeaux, Châteauneuf et Pont-à-Brac, avant qu'elle ne soit déviée au XVIIIe siècle pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges. Elle traversait la Charente à Châteauneuf[41],[42].

    Du XVIIIe au XXe siècle

    En 1813 la ville a souffert des inondations[43].

    L'architecte diocésain Paul Abadie fut l'artisan de la restauration de l'église Saint-Pierre, en deux campagnes, 1846-1850 et 1858-1861.

    À la fin du XIXe siècle, Châteauneuf bénéficia de l'arrivée du chemin de fer avec l'ouverture de la ligne d'Angoulême à Saintes en 1867 (qui sera fatale au trafic fluvial pénalisé par le faible gabarit des bateaux et l'impossibilité de l'augmenter), et de Châteauneuf à Barbezieux en 1872, prolongée vers Bordeaux en 1907.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 mars 1971 Raoul Audebert Rad.-RGR
    puis RI
    Médecin
    Conseiller général du canton de Châteauneuf-sur-Charente (1951 → 1982)
    avant 1981  ? Henri Maillard    
    mars 1989 juin 1995 René Caille[44] PS Retraité
    juin 1995 mars 2001 Jacques Bobe UDF Viticulteur
    Conseiller général du canton de Châteauneuf-sur-Charente (1994 → 2008)
    Président du conseil général de la Charente (1998 → 2003)
    Président de la CC de la région de Châteauneuf (1995 → 2008)
    mars 2001 mars 2014 Gérard Castaing UMP Artisan retraité
    mars 2014
    (réélu en mai 2020[45])
    en cours Jean-Louis Lévesque DVG Médecin

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

    En 2018, la commune comptait 3 541 habitants[Note 9], en augmentation de 3,27 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    2 1562 1842 1532 2772 3462 3362 7393 0303 034
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    3 5653 5413 7503 7743 2043 1742 8882 7832 870
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 9963 0252 8082 8763 0202 9753 0023 0153 285
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    3 4753 5003 5543 5223 4223 4343 4133 5453 541
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Châteauneuf-sur-Charente en 2007 en pourcentage[49].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90  ans ou +
    4,1 
    10,2 
    75 à 89 ans
    18,4 
    15,3 
    60 à 74 ans
    16,0 
    21,2 
    45 à 59 ans
    18,8 
    20,4 
    30 à 44 ans
    17,5 
    14,9 
    15 à 29 ans
    11,9 
    16,9 
    0 à 14 ans
    13,1 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[50].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    La viticulture est une activité importante de Châteauneuf, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[51].

    Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Le collège d'enseignement secondaire Maurice-Genevoix regroupe 400 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 17 classes[52].

    Châteauneuf possède une école élémentaire, Marcelle-Nadaud, comprenant neuf classes, ainsi qu'une école maternelle, Marie-Curie[53].

    De plus, il existe une école primaire privée sous contrat, l'école Sainte-Marthe, accueillant 120 élèves[54].

    Sports et équipements

    • Piscine municipale.
    • Terrain de Tennis.
    • Dojo.
    • Salle de musculation et de basket.
    • Skate Park.
    • Salle des fêtes.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Pierre

    L'église paroissiale Saint-Pierre est remarquable par sa statuaire et en particulier le cavalier du frontispice, qui représente le 1er empereur romain chrétien, Constantin, écrasant le paganisme. Cette statue symbolise la victoire de la chrétienté sur le paganisme, matérialisée par l'édification de l'église, puisque celle-ci fut construite sur un ancien lieu de culte païen.

    Elle est également remarquable par sa haute façade de 24 mètres, divisée en trois parties verticales et trois parties horizontales. Elle est ainsi considérée comme une des plus belles façades de Charente. De 1846 à 1860, l'architecte Paul Abadie entreprit la restauration de l'église. Les remarquables pentures, les ferrures, les heurtoirs du portail ainsi que la ferronnerie des deux portes vitrées donnant accès à l'église ont été réalisés en 1851 par le ferronnier d'art Pierre Boulanger[55]. L'église est en partie romane (XIIe siècle), en partie gothique avec un clocher gothique (XVe siècle).

    L'église cache un détail amusant, un escargot sculpté en haut-relief, à l'extrémité de la nef, côté autel. L'escargot petit-gris est un symbole charentais, censé à la fois représenter le caractère des habitants, discrets, pacifiques, peu enclins à s'exciter, un brin casaniers, et montrer leur attachement à cet animal, sous l'angle culinaire. Les Castelnoviens aiment à montrer cette "cagouille" à leurs hôtes. Sa recherche occupe les enfants lors de la visite du monument.

    L'église Saint-Pierre était un ancien prieuré bénédictin de l'abbaye de Bassac.

    Elle est classée monument historique depuis 1862[56],[57].

    Église de Saint-Surin
    L'église Saint-Surin.

    Dans les années 700-800, c'est-à-dire à l'époque où régnèrent Pépin le Bref puis Charlemagne, les bergers qui demeuraient en colonies dans le secteur élevèrent une église. La petite église de Saint-Surin, remonte au VIIIe ou IXe siècle. Elle a été simplement surélevée et voûtée au XIe siècle.

    Elle a été donnée à l'abbaye Saint-Florent de Saumur par l'évêque Girard II en 1114.

    Elle est le type authentique et absolument conservé de la plupart des édifices religieux postérieurs de la vallée de la Charente...

    L'église était désaffectée et fut vendue en 1925 au moment où elle fut inscrite au nombre des monuments historiques[58].

    En 1982, une association naît pour la restauration de l'église qui sans entretien se détériorait au fil du temps.

    Temple

    Le temple protestant est situé rue du Temple.

    Patrimoine civil

    Le manoir ou logis de Berdeville, à côté de l'église, et qui présente quelques éléments de fortification, ne doit pas être confondu avec le château qui donna son nom à la commune, lequel a disparu : ce manoir fut probablement construit au XVe siècle par la famille Bompart, qui n'étaient pas les seigneurs du lieu. Il fut profondément remanié par la suite et abrite aujourd'hui l'hôpital. Il fait face à l'église, formant avec elle un ensemble pittoresque.

    Châteauneuf disposait d'un pont médiéval sur la Charente, qui fut longtemps le seul pont de pierre sur le fleuve entre Cognac et Angoulême. Il avait une grande importance : il a été gardé par les Anglais par le traité de Brétigny (1360) et repris en 1380 (la même bataille provoqua la destruction partielle de l'église). Ce pont a malheureusement souffert de la sécheresse de 1976 : le très bas niveau de l'eau dans la Charente a mis à sec les fondations sur pilotis de bois, qui ne se conservent parfaitement qu'à condition de ne pas entrer en contact avec l'air. Ceci a provoqué l'effondrement partiel d'une pile du pont. La décision a été prise alors de démolir l'ouvrage, et de le remplacer par un pont en béton, d'un gabarit plus important. Le site y a perdu beaucoup de son charme, mais la circulation sur la Charente en a été améliorée. Pendant les travaux, les usagers ont traversé la Charente sur un pont militaire provisoire.

    L'Hôtel de Ville, qui fut aussi tribunal et prison, dispose d'une architecture néoclassique rare dans la région, avec colonnes, fronton, et escalier monumental.

    Patrimoine naturel et rural

    • Près du terrain de camping, une petite plage de sable fin au bord de la Charente offre aux promeneurs un moment de détente et une jolie vue sur l'île Mattard. Le Bain des Dames propose des jeux et un "pré" pour les enfants (tables de tennis, ballons, buvette l'été...).
    • De belles falaises sont également présentes à l'ouest de la ville, où ont été trouvés des vestiges du néolithique, et qui offrent un superbe panorama. Il faut notamment se rendre au site de la Font Qui Pisse (falaises calcaires, plusieurs grottes, site d'escalade...).
    • On peut également se rendre sur deux petites îles, les îles de la Fuie, qui servent d'embarcadère pour le tourisme fluvial.
    • les environs de Châteauneuf comportent maints sites pittoresques et de beaux panoramas sur les basses collines de la Charente et sur le fleuve ; c'est un pays au climat agréable, une terre douce à vivre qui n'est pas sans évoquer, parfois, la Provence ou la Toscane. Vigne, figuier, amandier, chêne-vert... émaillent le paysage où l'on voit dépasser les clochers de très anciennes églises romanes ou les toits de maisons de viticulteurs.
    • Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune et le fleuve.

    Jumelages

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement : Burelé d'or et d'azur de dix pièces, au lion contourné d'argent brochant sur le tout (à gauche).

    Devise : « Qui craint moins la mort que les lions » (Qui plus mortis contemptor quam leo)

    Armoiries de Geoffroy Ier et Geoffroy II de Luisgnan, seigneurs de Vouvant.

    Les armoiries originelles sont : Burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion contourné de gueules brochant sur le tout (à droite). Les armoiries de la ville de Châteauneuf sont en réalité identiques à celles portées par Geoffroy Ier et Geoffroy II de Lusignan (Vouvant) au début du XIIIe siècle (les armes de Geoffroy Ier (Jarnac) comportaient un lion tourné vers la gauche et non vers la droite)[38],[36],[37],[39]. La devise correspond quant à elle à celle utilisée par Geoffroy Ier et II de Lusignan (Vouvant) (cette dernière apparaît sur leurs sceaux : « + QVI · PLVS · MORTIS · CONPTEMTOR · QVAM · LEO · FORTIS », signifiant « Qui craint moins la mort que la force des lions »)[36],[37]. Il y a donc eu une confusion entre Geoffroy Ier de Lusignan (Jarnac) et Geoffroy Ier et II de Lusignan (Vouvant) lorsque la municipalité a choisi ses armoiries et sa devise.

    Au XXe siècle, la municipalité semble avoir désiré en modifier les couleurs.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Il n'y a pas véritablement de Crétacé inférieur dans le nord et l'est du Bassin aquitain. Le Crétacé supérieur est directement en contact avec le Jurassique supérieur.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. L'historien local François de Corlieu l'a traduit du latin depuis une charte de la fondation de l'église de Châteauneuf.
    4. Il y avait trois portes : la porte du Pont, la porte du Plaineau à l'est, et le Pourtal de la Ville, à l'ouest (réf. Martin-Buchey).
    5. Châteauneuf avait le statut de ville, comme Barbezieux, terme réservé au Moyen Âge à une bourgade ceinte de murailles.
    6. Les Anglais avaient conservé la Saintonge au sud de la Charente (Saintes, Barbezieux, Chalais).
    7. Ce hameau homonyme de Chassors, paroisse à 10 km, est à 500 m de la ville. Martin-Buchey a peut-être fait la confusion avec le logis de cette commune.
    8. La photo de la planche ne montre pas la commune de Nonaville, mais le sud de Barbezieux.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Pascal Baudouin, « Routes et route postale », (consulté le )
    4. Carte IGN sous Géoportail
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. Carte du BRGM sous Géoportail
    7. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    8. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
    9. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
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    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    20. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 232
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    59. Annuaire des villes jumelles
    60. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille du Tillet », (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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