Birac (Charente)
Birac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
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Birac | |||||
Mairie de Birac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Pasierb 2020-2026 |
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Code postal | 16120 | ||||
Code commune | 16045 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Biracois | ||||
Population municipale |
364 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 40″ nord, 0° 03′ 43″ ouest | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 131 m |
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Superficie | 11,84 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charente-Champagne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.mairiebirac16.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Biracois et les Biracoises[1].
Géographie
Localisation et accès
Birac est une commune située à 4 km au sud de Châteauneuf-sur-Charente et 20 km au sud-ouest d'Angoulême.
Birac est située sur la D 14, la route de Châteauneuf à Barbezieux; Barbezieux est à 12 km au sud[2].
La N 10 entre Angoulême et Bordeaux passe à 2,6 km au sud-est du bourg. La D 10, de Jarnac à Aubeterre par Châteauneuf, Blanzac et Montmoreau traverse l'est de la commune, et permet de rejoindre la N.10 à Jurignac[3].
D'autres routes départementales de moindre importance traversent la commune.
La gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
Hormis le bourg, la commune compte quelques hameaux, comme la Galacherie et la Croix Nouveau au nord le long du chemin Boisné, la Pouyade, Bussac et les Bouries à l'est. Il y a aussi de nombreuses fermes[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe un plateau calcaire datant du Crétacé, qui s'étage entre l'Angoumien (ou Turonien) au nord et le Campanien au sud, en passant par le Coniacien et le Santonien qui occupent le centre de la commune.
Le territoire communal occupe un palier entre deux cuestas qui regardent vers le nord-est. La première, en limite nord-est de la commune et peu marquée dans la commune, sépare le Turonien inférieur du Turonien supérieur (calcaire plus dur), et forme le bord sud de la vallée de la Charente. On retrouve cet escarpement plus nettement vers l'est en direction de Claix, La Couronne et le plateau d'Angoulême, et vers l'ouest en direction de Saint-Même-les-Carrières. La deuxième cuesta, sur la limite sud de la commune, plus haute, est dans le Campanien et va vers l'ouest en direction de Bouteville et Segonzac, et vers l'est en direction de Jurignac, Plassac-Rouffiac et Villebois-Lavalette[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui d'un bas plateau d'une altitude moyenne de 80 m, entouré au sud-est et au sud-ouest par des hauteurs de plus de 100 m formées par la cuesta du Campanien. Le point culminant de la commune est à une altitude de 131 m, situé près de la limite sud à Puycaillon. Le point le plus bas est à 49 m, situé en limite nord-ouest le long du ruisseau du Biau. Le bourg est à 75 m d'altitude[3].
Hydrographie
Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau. On peut cependant signaler le ruisseau du Biau, en limite nord-ouest, à sec la plupart du temps dans la partie communale, qui se dirige vers le nord vers Châteauneuf où il se jette dans la Charente[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Birac est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44 %), terres arables (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (7,3 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Birac n'a pas tellement évolué, puisqu'une forme ancienne est de Biraco en 1291[13].
L'origine du nom de Birac remonterait à un nom de personne gallo-roman ou gaulois Birus auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Birus »[14],[15].
Histoire
La commune est traversée par le chemin Boisné, ancienne voie romaine de Saintes à Périgueux passant par Villebois-Lavalette, et le chemin de la Faye, chemin antique parallèle passant sur les hauteurs et faisant la limite communale avec Malaville[3].
Au Moyen Âge, la paroisse de Birac comptait de nombreux fiefs. Un des plus importants était les Beauries (actuellement les Bouries), dont le logis possède une porte Renaissance qui existe encore, et qui appartenait aux XVe et XVIe siècles à la famille Dussault. Il y avait aussi le Maine Charles près du bourg et le Rosier au nord[16]. Le logis des Gilberts date du XVIIe siècle[17].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2018, la commune comptait 364 habitants[Note 3], en diminution de 1,09 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une grande partie de l'économie. Birac est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[25].
Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Notre-Dame date probablement du XIIIe siècle. Dévastée par les protestants durant les guerres de religion[Note 4], sa toiture n'a été refaite qu'en 1630. Son chevet a été renové au XVe ou XVIe siècle, en croisée d'ogives à huit nervures. La façade a aussi été remontée à cette époque. Le clocher écroulé n'a pas été remonté. Plus récemment, sa nef a été revoûtée en 1900[26],[27].
La cloche date de 1879 et a été fondue à Saint-Émilion. Le mobilier de l'église comporte aussi de nombreux objets, dont des tableaux, un vitrail de 1883, un autel en marbre, une statue de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle[28].
Une fontaine de guérison se trouvait toute proche, réputé pour la cicatrisation des plaies, et on suppose que la niche creusée dans un des contreforts du chevet abritait une statuette[27].
Patrimoine civil
La commune compte de nombreux logis datant du XVIIe siècle, et remaniés au XIXe siècle : les logis de la Cure[29], des Gilberts[17], le Maine Charles[30] et le Rosier[31],[32].
Le logis des Bouries comporte encore quelques parties du XVe siècle, mais a été agrandi les siècles suivants, dernièrement au XIXe siècle[33].
De nombreuses fermes charentaises avec cour et portail datent du XVIIe au XIXe siècle, comme à la Gallacherie[34].
Un lavoir communal complète le patrimoine[35].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- En 1568 en Charente.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 216,238,239,283
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 85.
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 82
- « Logis des Gilberts », notice no IA00041580, base Mérimée, ministère français de la Culture
- http://chateauneuf.blogs.charentelibre.fr/archive/2014/02/18/birac-claude-guiard-presente-ses-colistiers-180150.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Birac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le )
- « Église Notre-Dame », notice no IA00041583, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 73-74
- « Église Notre-Dame », base Palissy, ministère français de la Culture
- « Logis de la Cure », notice no IA00041577, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le Maine Charles », notice no IA00041581, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le Rosier », notice no IA00041582, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 125-127
- « Logis des Bouries », notice no IA00041576, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Fermes de Birac », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Lavoir », notice no IA00041575, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Catillus Carol, « Birac », (consulté le )
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