Barbezieux-Saint-Hilaire

Barbezieux-Saint-Hilaire est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Barbezieux (homonymie) et Saint-Hilaire.

Barbezieux-Saint-Hilaire

Le château de Barbezieux.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes des 4B Sud-Charente
Maire
Mandat
André Meuraillon
2020-2026
Code postal 16300
Code commune 16028
Démographie
Gentilé Barbeziliens
Population
municipale
4 678 hab. (2018 )
Densité 176 hab./km2
Population
agglomération
5 640 hab. (2008)
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 25″ nord, 0° 09′ 15″ ouest
Altitude Min. 31 m
Max. 131 m
Superficie 26,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Barbezieux-Saint-Hilaire
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de la Charente-Sud
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Barbezieux-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : Charente
Barbezieux-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Barbezieux-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Barbezieux-Saint-Hilaire
Liens
Site web www.mairie-barbezieux.fr

    Elle résulte de l'association, en 1973, de la commune de Barbezieux et de celle de Saint-Hilaire.

    Ses habitants s'appellent les Barbeziliens et les Barbeziliennes[1].

    Quatrième aire urbaine de la Charente, Barbezieux-Saint-Hilaire est un petit centre urbain qui exerce son influence essentiellement sur la partie sud-ouest de ce département.

    La commune fait partie du réseau national Village étape depuis 2015[2].

    Géographie

    Localisation et accès

    Barbezieux-Saint-Hilaire est située à 31 km au sud-ouest d'Angoulême.

    Ville d'étape traditionnelle située sur la N.10 entre Paris, Angoulême et Bordeaux, elle est à 78 km de cette dernière. Elle est aussi à 28 km au sud de Cognac, 33 km de Pons, 13 km d'Archiac, 22 km de Jonzac, 27 km de Chalais, 18 km de Brossac, 14 km de Blanzac, 16 km de Châteauneuf, 12 km de Baignes[3].

    La route nationale 10 la dévie par le sud-est, et offre trois sorties possibles pour entrer dans la ville.

    Barbezieux est aussi un important carrefour de routes secondaires. La D 731 arrive de Chalais, Brossac et Condéon, pour aller à Cognac en passant par Archiac. La D 700, à Archiac, continue en direction de Pons et Royan (D 732). La D 1 se dirige au nord de Barbezieux vers Segonzac. La D 3 se dirige à l'ouest vers Jonzac, par Guimps ; la D 24 au sud-est vers Montmoreau; la D 5 à l'est vers Blanzac, Villebois-Lavalette et La Rochebeaucourt[4].

    La gare routière Citram, située avenue Chanzy, propose des liaisons quotidiennes avec Angoulême.

    Barbezieux est aussi le point de départ d'une voie verte de 36 km jusqu'à Clérac (intégrée à la véloroute TransEuropéenne).

    Hameaux et lieux-dits

    Le village de Saint-Hilaire est situé à environ km au sud-ouest de Barbezieux. Il abrite une mairie annexe.

    La commune compte de nombreux lieux-dits et hameaux, dont certains sont englobés dans l'agglomération. Au sud de la commune, autour de Saint-Hilaire, il y a Peugemard situé sur une hauteur, chez Ponchet à l'ouest, et chez Giraud et Xandeville sur la route de Jonzac. Au nord, on trouve le Jadeau, les Moreaux, chez Baron.

    L'habitat est très dispersé, et on trouve de nombreuses fermes[4].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est située dans le calcaire du Bassin aquitain, comme une grande partie sud et ouest du département de la Charente. Elle est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du sud des Charentes et a donné son nom à la Champagne charentaise[5]. En limite sud-ouest de la commune (chez Ponchet) et sur la crête au sud de la ville (Peugemard), on trouve quelques sommets couverts de sable kaolinique et galets du Tertiaire. Les fonds de vallées sont couverts d'alluvions récentes du Quaternaire[6],[7],[8].

    Le relief de la commune est celui d'une plaine d'une altitude moyenne de 80 m, avec quelques chaînes de collines au sud. Le point culminant est à une altitude de 131 m, situé non loin de la limite communale au sud près de Peugemard. Le point le plus bas est à 31 m, situé en limite nord au bord du Né. La ville de Barbezieux est au sommet d'une colline de 104 mètres, formant une avancée de cette colline allongée où est situé le point culminant de la commune[4].

    Hydrographie

    La ville de Barbezieux domine les vallées du Trèfle à l'ouest et du Condéon à l'est. Le Condéon se jette dans le Beau qui se jette dans le , affluent de la Charente qui limite la commune au nord. Le Trèfle venant aussi du sud oblique vers l'ouest et se jette dans la Seugne qui passe à Jonzac, autre affluent de la Charente.

    Un autre petit affluent du Né naissant à l'ouest de la ville se dirige vers le nord et forme la limite nord-ouest de la commune[4].

    Climat

    Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[9].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Médiane nationale 1 852835
    Barbezieux 2 025784
    Paris 1 662637
    Nice 2 724733
    Strasbourg 1 693665
    Brest 1 5301 210
    Bordeaux 2 035944

    Urbanisme

    Typologie

    Barbezieux-Saint-Hilaire est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Barbezieux-Saint-Hilaire, une unité urbaine monocommunale[13] de 4 672 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,2 %), zones urbanisées (11,6 %), cultures permanentes (10 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), prairies (2,7 %), forêts (1,9 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Berbezillum en 1161[19], Berbecillum en 1214, Berbezis en 1302, Barbezil en 1347, Barbezillum en 1351, Berbezieu en 1428[20].

    L'origine du nom est Berbecillia, « la Bergerie », centre d'élevage des brebis (berbex en bas-latin, vervex en latin classique)[21],[22]. Les lainages de la Saintonge étaient célèbres[23].

    Histoire

    Seigneurs de Barbezieux

    La seigneurie de Barbezieux était une des plus importantes de Saintonge et ses seigneurs prétendaient au titre de princes. Le premier seigneur connu est Alduin Ier, qui a vécu au début du XIe siècle. Ses descendants se sont succédé jusqu'au milieu du XIVe siècle, en la personne de Henry de Barbezieux.

    Dans cette lignée on peut citer Richard de Barbezieux, célèbre troubadour, et Audouin IV qui a soutenu Aimar d'Archiac dans sa lutte contre le comte d'Angoulême, mais dont le fils Itier II a signé un accord le laissant au comte Hugues de Lusignan la seigneurie de Merpins, mais gardant les droits féodaux sur Roissac, Marville et Gensac[24].

    La baronnie de Barbezieux revint au XIVe siècle aux La Rochefoucauld, en la personne de Geoffroy de La Rochefoucauld, petit-fils d'Itier II.

    Le petit-fils de Geoffroy, Guy de La Rochefoucauld, eut à lutter dans sa vieillesse contre les Cottereaux, brigands appelés ainsi à cause de leur long coutelas. En 1440 des traitres ouvrent la porte aux assaillants pour livrer la ville aux écorcheurs, d'où le nom de cette porte qui est arrivé jusqu'à nous, porte aux Tridoux (porta daus traïdors[Note 3]). Dans la lutte, Guy est mort assommé. Son fils Jean de La Roche a créé des milices communales, les Francs-Taupins, afin de rétablir l'ordre dans le pays. Jean fut aussi un grand capitaine qui aida Charles VII à chasser les Anglais de France, et il eut deux enfants, Georges et Marguerite[24].

    Peu avant 1457, date de la mort de Georges qui n'eut pas de descendance, Marguerite épousa son cousin Jean de La Rochefoucauld, réunissant ainsi dans un même domaine toutes leurs possessions.

    Jean de La Rochefoucauld aida le roi Louis XI à reconquérir la Guyenne sur les Anglais. Après les ravages de la guerre de Cent Ans et une nouvelle disette, Marguerite fit distribuer du blé aux malheureux et construire le château actuel pour fournir du travail aux ouvriers.

    Jean meurt en 1472 en ayant son fils comme successeur, François de La Rochefoucauld, parrain du futur roi François Ier. En 1518, les biens furent partagés et Antoine de La Rochefoucauld hérita de la baronnie de Barbezieux. Ce dernier mourut en 1537 et son fils aîné Charles hérita de Barbezieux. Charles de La Rochefoucauld fut un des seigneurs de Barbezieux les plus remarquables. En 1548, il lutte avec diplomatie contre les révoltés de la gabelle.

    Charles de La Rochefoucauld mourut en 1583, laissant trois filles, et Charles d'Espinay eut alors par mariage la terre de Barbezieux.

    Après la mort de Charles d'Espinay en 1598, Barbezieux passe aux mains du maréchal de Schomberg par mariage de ce dernier avec Françoise d'Espinay, sœur de Charles, avant de passer en 1632 aux mains du cardinal de Richelieu lui-même.

    Richelieu fait améliorer la route de Paris à Bordeaux, traversant Barbezieux. Barbezieux était située, avant le XVIIIe siècle comme après, sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges[25],[26],[27].

    En 1678, le roi Louis XIV érigea par lettres patentes la baronnie de Barbezieux en marquisat, car Barbezieux était revenue par adjudication à un de ses ministres, Michel Le Tellier. Puis Barbezieux passa aux mains de Camille Le Tellier, dit l'abbé de Louvois. À sa mort en 1718, Barbezieux repassa aux mains des La Rochefoucauld, par mariage de la sœur de Camille, Madeleine Charlotte Le Tellier, avec François VIII, duc de La Rochefoucauld.

    Le marquisat de Barbezieux comprenait alors 25 paroisses, produisant 15 000 livres de revenus.

    Le dernier des seigneurs de Barbezieux fut Louis Alexandre de La Rochefoucauld, fils du duc d'Anville, nommé député de la noblesse aux États généraux en 1789. Démissionnaire et fuyant Paris, il fut massacré à Gisors en 1792[24].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Le Vignac était avant le XIIe siècle une paroisse, et Saint-Jean d'Auvignac a été reprise par les Templiers puis les Hospitaliers. La chapelle a disparu à la Révolution.

    Temps modernes

    La gare des Chemins de fer économiques des Charentes au début du XXe siècle.

    Barbezieux faisait partie de l'ancien diocèse de Saintes et a été rattachée au diocèse d'Angoulême lors du concordat de 1801 suivant la naissance du département de la Charente[28].

    De 1790 à 1800, la commune de Barbezieux est chef-lieu de district.

    Elle fut désignée par la suite lors du Consulat en 1800 pour être sous-préfecture, fonction qu'elle a exercée jusqu'en 1926[29]. Cette mesure administrative a également concerné une autre sous-préfecture du département : Ruffec.

    Depuis cette date, la ville occupe le simple rôle de chef-lieu de canton, faisant partie de l'arrondissement de Cognac.

    En 1829, afin d'éviter la destruction totale du château, la ville de Barbezieux entama des pourparlers avec la famille Levraud, propriétaire alors, et le lui acheta en 1845. Le corps de logis fut abandonné mais la porte nord et ses deux tours ont été restaurées. Le théâtre a été construit sur les anciennes dépendances. Un hospice et un pensionnat de jeunes filles y furent également installés[24].

    En plus de la gare de la Compagnie des Charentes sur la ligne reliant Châteauneuf à Saint-Marien ouverte en totalité en 1907, Barbezieux eut aussi une gare des Chemins de fer économiques des Charentes, l'exploitant d'un réseau de chemin de fer secondaire défini par les départements de Charente et Charente-Maritime. Il reliait la ville à Angoulême, Chalais, Cognac et Archiac de 1895 à 1939.

    Histoire de Saint-Hilaire

    Pendant la Révolution, la commune de Saint-Hilaire-de-Barbezieux s'est appelée provisoirement L'Islot ou Lilot[30].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or à un écusson d'azur en abîme.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1951 Robert Boisnier    
    1951 1966 Emmanuel Menanteau Rad. Conseiller général du canton de Barbezieux-Saint-Hilaire (1951-1970)
    1966 1989 Jean Pauquet DVD Conseiller général du canton de Barbezieux-Saint-Hilaire (1970-1982)
    1989 1995 Jean-Claude Cheisson PS  
    depuis 1995 2014 René Vignerie DVG Retraité
    En cours André Meuraillon DVD Conseiller général du canton de Barbezieux-Saint-Hilaire de 2008 à 2015

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[31].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 4 678 habitants[Note 4], en diminution de 2,01 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    2 7401 9842 4523 0612 7563 3353 5143 5743 700
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    3 8783 8813 9104 0074 1024 0904 1044 2294 080
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    4 2044 3124 1064 2314 0794 2434 2434 2294 546
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    4 8515 1985 1034 7744 8194 6934 7684 6874 678
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Barbezieux-Saint-Hilaire en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ans ou +
    2,5 
    9,7 
    75 à 89 ans
    13,8 
    16,0 
    60 à 74 ans
    16,9 
    20,6 
    45 à 59 ans
    20,0 
    19,3 
    30 à 44 ans
    17,7 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,3 
    16,2 
    0 à 14 ans
    13,7 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[37].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Remarques

    La commune de Barbezieux a absorbé Saint-Hilaire en 1972, qui est restée commune associée.

    Au recensement de 2007, Saint-Hilaire comptait 297 habitants[38].

    Économie

    Agriculture

    Industries

    • Fabrication de meubles, travail du bois (établissements Nordlinger).
    • Fabrication d'articles de danse (Vicard).
    • Fabrication de machines agricoles.
    • Fabrication d'emballage alimentaire (Venthenat, groupe Amcor).
    • Fabrication d'enceintes acoustiques (Jean-Marie Reynaud).
    • Bureau d'études techniques constructions métalliques (SEC).

    Commerces

    Équipements, services et vie locale

    Écoles

    École Sainte-Marie (privée) et écoles Félix-Gaillard et Jacques-Prévert[40].

    L'école primaire de l'Eau-Vive située à Saint-Hilaire est un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Salles-de-Barbezieux et Saint-Bonnet[41].

    Collèges

    Collège Sainte-Marie (privé) et collège Jean-Moulin.

    Le collège d'enseignement secondaire Jean-Moulin regroupe 480 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 22 classes[42].

    Lycée

    Le lycée Élie-Vinet[43] propose les filières générales : S, ES, L et une filière technologique STMG. De plus il propose deux BTS : BTS AG PME/PMI en alternance ou en formation initiale et BTS SIO options SLAM et SISR. Options proposées : LV3 italien, latin, arts plastiques, sport. Section européenne : allemand.

    Ateliers et clubs:

    • Atelier Cinélycée (le mercredi et tournages de quelques courts métrages présentés lors de festivals de cinéma).
    • UNSS (handball, futsal, badminton, escalade, gymnastique, échecs).
    • Atelier histoire (le mercredi après-midi).
    • Atelier développement durable (le mardi entre 13 h et 14 h).
    • Brevet d'initiation aéronautique (BIA).

    Enceintes sportives

    • Stade Gilbert-Santiago (anciennement stade de la Mirandole qui a été renommé en ).
    • Stade Jean-Pauquet.
    • Stade de la Gare.
    • Tennis (deux couverts, quatre extérieurs).
    • Gymnase Jean-Guy Ranson (dojo, structure artificielle d'escalade, salle de musculation, salle de sport : handball, volley-ball, basket-ball).
    • Gymnase Jean-Moulin (basket-ball, gymnastique).
    • Gymnase de la Gare (tennis de table, tir à l'arc, cours de danse en salle).
    • Parcours sportif La voie verte.

    Clubs sportifs

    • ALB (Amicale Laïque de Barbezieux) : badminton, danse, escalade, handball, tai-chi-chuan, volley.
    • UFBB Football (Union fraternelle de Barbezieux).
    • BBB (Barbezieux Basket-Ball).
    • BSCR (Barbezieux Sud Charente Rugby).
    • Centre équestre.
    • Club nautique.
    • Form +.
    • Judo Club.
    • MJC : Karaté, tir à l'arc, escrime, boxe française, gym, danse.
    • Tennis Club.

    Santé

    • Hôpitaux du Sud Charente : hôpital local (plus de 300 lits)[44].

    Vie culturelle

    Médiathèque Ernest-Labrousse.
    • Cinéma Le Club (deux salles)[45].
    • Théâtre du château.
    • Médiathèque Ernest-Labrousse (ancienne gare).
    • Conservatoire de musique rue Saint-Mathias.

    Marchés et foires

    • Marchés les mardis, vendredis dans le centre-ville, et les samedis place du Champ-de-Foire.
    • Foires les premiers mardis du mois dans le centre-ville.

    Jumelages

    Lieux et monuments

    Château de Barbezieux

    Établi sur une légère éminence, le château fort de Barbezieux est construit en 1453 sur ordre de Marguerite de La Rochefoucauld. Partiellement détruit au XIXe siècle (une partie des fortifications étant démantelées en 1820), il subsiste de cet imposant ouvrage défensif un châtelet d'entrée flanqué de deux tours, couronné de mâchicoulis et recouvert d'un toit unique couvert d'ardoises, ainsi que plusieurs dépendances (granges, écuries).

    Le château a traversé les siècles en connaissant heures de gloire et période d’abandon. Le bâtiment abrite aujourd'hui un théâtre théâtre à l'italienne (réaménagé en 1900), un musée archéologique ainsi que les locaux de l'office du tourisme. Le château de Barbezieux est classé monument historique depuis 1913.

    Église Saint-Mathias

    Le clocher massif de l'église domine la ville ancienne.
    Un des vitraux de Georges Devêche.

    Vaste édifice construit entre le XIIe (nef, partie inférieure de la façade), le XVe (clocher et fonts baptismaux) et le XIXe siècle (couronnement de la façade, abside néo-romane), l'église Saint-Mathias domine les maisons anciennes du centre historique. Ses dimensions (54,60 mètres de long sur 23,42 mètres de large) en font une des plus importantes églises du département, derrière la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême et l'église Saint-Léger de Cognac.

    Cet imposant sanctuaire, victime des hommes (destructions considérables lors des guerres de religion) et des intempéries, conserve une partie de son décor sculpté d'origine, aujourd'hui très dégradé. Le portail roman à trois voussures est orné de statues en demi-relief ainsi que d'un zodiaque, où peuvent être reconnues des scènes de la vie quotidienne du Moyen Âge. De part et d'autre de la grande baie du clocher, deux statues représentent saint Pierre (l'église ayant été une dépendance de Saint-Pierre de Cluny) et saint Mathias.

    L'église Saint-Mathias abrite depuis 1971 une série de 26 vitraux contemporains aux couleurs chatoyantes, réalisés par l'artiste Georges Devêche (Atelier du vitrail de Limoges), Comme par exemple le vitrail de l'autel qui est une croix stylisée et sanglante qui nous aide à comprendre la mystique de la messe, ce vitrail a été fait par Claude Gruer. Il y aussi des grandes orgues comptant parmi les plus importantes du département. Le sanctuaire, qui reste un important lieu de pèlerinage, abrite une relique de saint Mathias, une relique de saint Pierre Aumaître, un des 103 martyrs de Corée canonisés en 1984, ainsi qu'un fragment de la Vraie Croix.

    L'église Saint-Mathias de Barbezieux est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1948.

    Personnalités liées à la commune

    À la mémoire du Saintongeais Élie Vinet.

    Par ailleurs, dans la fiction, Barbezieux sert de retraite (au numéro « quarante-douze » de l'avenue de Belgique) aux détectives Black et White, dans l'épisode le Boudin sacré du feuilleton radiophonique loufoque Signé Furax avec, parmi les péripéties du début, un « serment du jus de pomme » prononcé près d'un vieux pressoir à cidre.

    Citations

    Place de l'Église.
    Maison natale de Jacques Chardonne.

    « Je suis né dans une petite ville où j'ai vécu longtemps, mais j'ignorais que ce fût une petite ville, une de ces bourgades endormies, qui fait pitié au Parisien quand il les traverse en voiture. Elle me paraissait vaste, bien pourvue et très animée. »

     Jacques Chardonne, in Le Bonheur de Barbezieux.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La Saintonge et l'Angoumois étaient en zone occitane avant les repeuplements succédant la guerre de Cent Ans, et le saintongeais de l'époque était un dialecte de la langue d'oc; voir Langues de la Charente.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    43. « Site du lycée Élie Vinet » (consulté le )
    44. Site des hôpitaux du Sud Charente
    45. Site du cinéma Le Club

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Lafon, La culture du blé dans l'arrondissement de Barbezieux avec une étude de sols de l'arrondissement, Barbezieux : Imprimerie Émile Venthenat, 1913, 223 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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