Saut à la perche

Le saut à la perche est une épreuve d'athlétisme faisant partie des sauts. Elle consiste, après avoir effectué une course d'élan d'une cinquantaine de mètres, à s'aider d'une perche souple pour franchir sans la faire tomber une barre horizontale placée à plusieurs mètres de hauteur. C'est la huitième épreuve du décathlon.

Saut à la perche
Perchiste avant le retourné.
Caractéristiques
Catégorie Sauts
Genre M/F
Surface Piste extérieure et couverte
Apparition JO Hommes : 1896
Femmes : 2000
Records masculins
Record du monde 6,18 m :
Armand Duplantis (2020)
Record du monde en salle 6,18 m :
Armand Duplantis (2020)
Record olympique 6,03 m :
Thiago Braz da Silva (2016)
Records féminins
Record du monde 5,06 m :
Yelena Isinbayeva (2009)
Record du monde en salle 5,03 m :
Jennifer Suhr (2016)
Record olympique 5,05 m :
Yelena Isinbayeva (2008)
Champions en titre
Jeux olympiques Armand Duplantis (2021)
Katie Nageotte (2021)
Championnats du monde Sam Kendricks (2019)
Anzhelika Sidorova (2019)
Champ. du monde en salle Renaud Lavillenie (2018)
Sandi Morris (2018)
Illustration d'une épreuve de saut à la perche en 1861, en Angleterre.

Le saut à la perche de haut niveau nécessite les quatre qualités de l'athlétisme : la rapidité sur la course d'élan, la force pour appuyer sur la perche, la souplesse pour effectuer les mouvements en l'air et la qualité de pied au moment de l'impulsion[1].

Pour sauter à la perche, deux techniques existent : la technique russe et la technique française, qui rendent les sauts différents mais qui ont toutes deux fait leurs preuves. Dans ces deux techniques, le choix de la perche est très important ; ces dernières sont faites en fibre de verre et en fibre de carbone et peuvent se plier, cependant, cela n'a pas toujours été le cas. Lors de son invention dans la Grèce antique et dans d'autres régions du monde, elles étaient en bois et ne pliaient pas.

La spécialité a longtemps été dominée, dans les années 1950 et 1960, par les perchistes américains, notamment Cornelius Warmerdam, Brian Sternberg, Bob Richards ou Bob Seagren. Dans les années 1980, des athlètes européens, parmi lesquels figurent le Français Thierry Vigneron ou les ex-Soviétiques Maksim Tarasov et Rodion Gataullin, confèrent une nouvelle dimension technique au saut à la perche. L'Ukrainien Sergueï Bubka, premier homme à franchir la barre des six mètres et détenteur du record du monde pendant presque 30 ans, est sans conteste le sauteur à la perche le plus emblématique de la discipline. Il établit trente-cinq records du monde du milieu des années 1980 au milieu des années 1990. Dans les années 2010, la discipline est dominée, entre autres, par le Français Renaud Lavillenie, détenteur durant près de six ans du record du monde et l'Américain Sam Kendricks, double champion du monde. À partir des années 2020, le saut à la perche est mené par le Suédois Armand "Mondo" Duplantis, détenteur du record du monde en 2020 avec un saut à 6,18 m. Côté féminin, la Russe Yelena Isinbayeva, qui a battu vingt-huit records du monde[2] ainsi que les Américaines Jennifer Suhr et Sandi Morris sont les seules perchistes à avoir passé les 5 mètres.

Histoire

Origines

On trouve trace de la technique dans la Grèce antique, où le saut à la perche est utilisé comme moyen de locomotion pour traverser des ruisseaux, franchir une haie ou échapper à des bêtes sauvages à l'aide de longs morceaux de bois rigides[3]. La mythologie rapporte la légende du roi Pylos de Grèce qui aurait franchi une crevasse à l'aide d'une longue canne pour échapper à un taureau[4]. Vers le IIe siècle de notre ère, des soldats du Nord de l'Angleterre et de l'Écosse utilisent de longues lances préparées pour traverser différents obstacles[4]. Le saut à la perche apparaît lors des anciens jeux irlandais des Tailteann Games vers 550 av. J.-C., sous la forme d'un saut en longueur[4], on rapporte aussi que les Crétois sautaient eux aussi au-dessus de taureaux[5]. Cette pratique est par ailleurs utilisée dans l'antiquité comme élément militaire pendant les sièges de châteaux ou encore afin de couvrir un maximum de distance en un minimum de temps[6]. Au XVIIIe siècle apparaît aux Pays-Bas le Fierljeppen, jeu consistant à franchir une rivière au moyen d'une longue perche de six à huit mètres[4].

Cependant, entre le saut à la perche moderne et celui qui consiste à passer par-dessus une rivière, il existe des différences notables. Tout d'abord, la perche étant rigide, l'impulsion ne devait pas être dirigée vers l'avant au risque de briser la perche, le saut ne devait pas aller très haut, la réception sur le sol n'étant pas facile, le perchiste devait également appuyer avec son bras supérieur vers le sol pour ne pas casser sa perche.

Une discipline gymnique

Irving Baxter, champion olympique de saut à la perche en 1900 (3,30 m).

Le saut à la perche n'a pas toujours été un sport où le but était d'aller haut. À l'instar de son ancêtre, lorsque cette discipline fut pratiquée en tant que sport, le but était de faire un saut propre et beau à regarder en passant au-dessus d'une barre située à une faible hauteur. Ainsi, vers 1775 en Allemagne, des éducateurs (dont J.C.F GutsMuths) intègrent le saut à la perche dans le répertoire des épreuves gymniques [7] mais la discipline reste interdite aux femmes en raison de sa dangerosité. Les meilleurs sauts se situent alors autour des 2,50 mètres[8]. Au milieu du XIXe siècle, des membres du Cricket Club d'Ulverston, dans le Lancashire, mettent en place la première forme de la discipline : le « running pole leaping », littéralement le bond à la perche avec élan[9]. Les perches de l'époque sont alors des mâts extrêmement rigides en frêne, chêne ou merisier ; les premiers adeptes franchissent néanmoins rapidement la hauteur de trois mètres.

La discipline prend son essor en Angleterre et aux États-Unis vers la fin du XIXe siècle : le saut à la perche est intégré au programme des championnats d'Angleterre d'athlétisme en 1866 et les premiers records sont enregistrés dès l'année suivante. L'épreuve fait partie des championnats des États-Unis en 1877[4], la réception se fait alors dans du sable et les sauteurs retombent debout pour éviter les blessures. Les variantes demeurent différentes des deux côtés de l'Atlantique : au Royaume-Uni, le sauteur est autorisé à effectuer un déplacement des mains à la manière du grimper à la corde[6]. En 1889, l'Amateur Athletic Union édicte l'un des premiers principes importants du saut à la perche moderne : « aucun compétiteur ne doit pendant le saut, déplacer l'une de ses mains, vers le haut, le long de la perche, quand il quitte le sol[10] ». En 1892, à la Croix-Catelan de Paris, l'épreuve figure pour la première fois au programme des Championnats de France d'athlétisme, le stadiste Maurice Rousseaux s'imposant avec un saut à 2,41 mètres[11].

Un sport olympique

Le concours du saut à la perche aux Jeux olympiques de 1904.

Alors que les compétitions de saut à la perche se multiplient en Europe et aux États-Unis, le baron Pierre de Coubertin décide d'intégrer la discipline aux premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, en 1896. L'Américain William Hoyt l'emporte avec un saut à 3,30 mètres[12]. La technique évolue peu à peu, le butoir est créé en 1900 sous la forme d'un trou creusé au sol, puis en encastrant ensuite un boîtier en bois. La réception se fait désormais sur un tapis et les premières perches en bambou, qui apparaissent dès les Jeux olympiques de 1900[13], sont plus légères et plus flexibles que leurs ancêtres[9]. Les meilleurs spécialistes de l'époque sont l'Américain Norman Dole, ou encore le Français Fernand Gonder, auteur d'un saut de 3,74 mètres et vainqueur des Jeux olympiques intercalaires de 1906. L'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF), créée quelques années avant la Première Guerre mondiale, commence à recenser les premiers records de la discipline : ils sont américains et norvégiens car les meilleurs sauteurs européens ont été tués, blessés ou choqués par la guerre.

L'Américain Marc Wright est le premier homme à franchir la barre des quatre mètres, le à Cambridge (4,02 mètres). Mis à part Charles Hoff et Pentti Nikula, le record du monde de la discipline reste américain jusqu'en 1969. Les meilleurs perchistes se nomment alors Lee Barnes et Sabin Carr, vainqueurs des Jeux olympiques de 1924 et 1928 ou encore Earle Meadows, champion olympique à Berlin en 1936 et auteur d'un record du monde à 4,54 mètres en 1937. L'Américain Cornelius Warmerdam, surnommé « Dutch » en raison de ses origines[5], considéré comme le premier grand champion du saut à la perche[14], fait passer le record du monde de 4,60 mètres à 4,77 mètres entre 1940 et 1942[9] ; cette dernière marque reste inégalée durant près de quinze ans. Il est l'un des derniers utilisateurs de la perche en bambou.

La révolution matérielle

Brian Sternberg est l'un des premiers utilisateurs de la perche en fibre de verre. Il franchit la barre des cinq mètres en 1963.

Alors que les perches en aluminium sont testées en compétition depuis 1943, des engins plus solides, faits notamment en alliage de cuivre et d'aluminium, sont introduits aux États-Unis au début des années 1950, afin de favoriser la flexibilité de la perche. Dans le même temps, les premiers matériaux en fibre de verre sont mis en place mais la plupart des compétiteurs utilisent toujours des perches en aluminium, à l'image de l'Américain Bob Richards, double vainqueur des Jeux olympiques de 1956 et 1960. Les perches en fibre de carbone, développées par la NASA pour son programme spatial[15], permettent à l'Américain George Davies d'établir un nouveau record du monde avec 4,83 m en 1961[9] et à son compatriote Brian Sternberg de franchir pour la première fois la barre des cinq mètres à Philadelphie le . Avec la montée en hauteur, l'atterrissage sur un tapis en mousse se généralise et est officiel dès 1960[5].

La « Fiber-glass » se généralise au milieu des années 1960 et connaît une émulation dans les campus universitaires américains. Avec Fred Hansen, champion olympique en 1964, John Pennel fait progresser significativement la discipline en faisant passer le record du monde de 5,05 mètres en 1963 à 5,44 mètres en 1969[6]. Bob Seagren signe quant à lui quatre records du monde et remporte les Jeux olympiques de 1968. Le début des années 1970 marque le retour des perchistes européens : l'Allemand de l'Est Wolfgang Nordwig, vainqueur de trois titres continentaux consécutifs et champion olympique à Munich, porte le record du monde à 5,46 mètres, le Suédois Kjell Isaksson devient quant à lui, en 1972, le premier athlète à franchir la barre des 5,50 mètres, près de dix ans après Brian Sternberg. Dave Roberts (5,65 mètres en 1975) et Earl Bell (5,67 mètres en 1976) sont les derniers américains à faire progresser le record du monde du saut à la perche.

La discipline prend alors son essor en Europe avec la rivalité franco-russo-polonaise opposant notamment les perchistes Thierry Vigneron, quintuple recordman du monde, Władysław Kozakiewicz, champion olympique en 1980, ou Vladimir Polyakov, auteur de 5,81 mètres en 1981[6]. Les années 1980 coïncident avec le début de la domination du Soviétique Sergueï Bubka qui devient le à Paris le premier perchiste à franchir la barre des six mètres[16]. Vainqueur de six Championnats du monde d'athlétisme entre 1983 et 1997, il marque considérablement la discipline en établissant trente-cinq records du monde entre 1984 et 1994 (17 fois en extérieur et 18 fois en salle)[17]. Selon son entraîneur, Vitaly Petrov, qui a aussi entraîné Yelena Isinbayeva, Bubka aurait effectué des sauts au-dessus de fils à 6,25 mètres, qui ne furent pas filmés[18]. Parmi les autres perchistes de renom s'illustrant dans les années 1980 et 1990, figurent notamment Maksim Tarasov, Rodion Gataullin, Dmitri Markov, Okkert Brits ou encore Jean Galfione. Aujourd'hui, la perche connait une densification progressive avec l'apparition ou la réapparition de certains pays au haut niveau mondial, Cuba avec Lazaro Borges, vice-champion du monde en 2011, le Brésil avec Fabiana Murer, championne du monde en 2011 et 2010 en salle, ou la Pologne avec notamment Pawel Wojciechowski, Anna Rogowska et Łukasz Michalski[19].

Le saut à la perche féminin, très médiatisé par la multiplicité des records battus, fait sa première apparition officielle lors des championnats du monde de Séville, en 1999. L'Australienne Emma George et l'Américaine Stacy Dragila font figure de précurseurs dans cette nouvelle discipline. Désormais, La Russe Yelena Isinbayeva semble prendre la même trajectoire que Sergueï Bubka en étant la seule athlète féminine à avoir franchi la barre des cinq mètres. Cette dernière perd néanmoins sa suprématie en 2009 et laisse le soin aux polonaises Rogowska et Pyrek ainsi qu'à la brésilienne Murer de s'approprier les titres de ces Jeux[20]. Néanmoins, Isinbayeva revient et reprend cette suprématie début 2012 en signant un record du monde en salle avec 5,01 m réalisés à Stockholm pour le XL Galan[2] alors qu'elle avait changé d'entraineur pour revenir vers Yevgeniy Trofimov après avoir été entraîné par Vitaly Petrov[21].

Depuis le début de la décennie, le saut à la perche s'exporte en dehors du stade. Les meetings de rue, Streets Vaults en anglais, ou même parfois de plage, sont de plus en plus nombreux[22]. Si les mêmes règles qu'en grande compétition sont observées, les performances ne sont pas toujours homologués, notamment, en raison de la matière dont est faite la piste ; on notera pour l'exemple les 5,91 m de Paweł Wojciechowski à Szczecin qui auraient constitué un record de Pologne si l'IAAF avait homologué la performance[23]. Ces meetings spectaculaires sont appréciés et popularisent la discipline puisqu'il n'est ainsi plus nécessaire de se rendre dans un stade pour voir un concours[24].

Étapes d'un saut

Chaque athlète a sa technique qui lui est propre en fonction de son gabarit, de sa taille, de sa course et de son mental. Cependant, il existe de nombreux points communs entre ces styles, qui sont les bases du saut à la perche.

Prises de marques et course d'élan

La prise d'élan.

Pour que la perche s'enfonce dans le butoir au moment où le perchiste donne son impulsion, il est nécessaire d'avoir une marque précise, prise en mètres puis en pieds (pointure du sauteur). Il faut également une course d'élan où le sauteur a le temps d'accélérer pour pouvoir transmettre le plus d'énergie possible à la perche. En général, une course d'élan de sauteur professionnel varie de 35 à 45 mètres ; les sauteurs parlent en foulées, de 14 à 20 pour l'élite[25]. Renaud Lavillenie, par exemple, avait effectué vingt foulées d'élan lorsqu'il a franchi 6,01 mètres[26]. Une prise de marque incorrecte peut amener au « refus », le sauteur s'élance mais voyant qu'il est trop loin, il freine et est obligé de recourir immédiatement sinon l'essai est considéré comme raté.

La course d'élan peut démarrer soit par un départ lancé léger, soit en partant directement de sa marque[25]. La course d'élan débute souvent par un appui solide et grand, le sauteur essaie alors de monter en fréquence[25]. Lors de cette course, la perche que le sauteur tient à la verticale doit progressivement s'abaisser pour pouvoir être placée dans le butoir. Une perche de haut niveau masculin prise au bout pèse 20 kilos[27],[Note 1], elle gênerait donc le sauteur dans sa course si elle était tenue à horizontale car elle entraînerait ses épaules vers l'avant, l'empêchant alors de mener une course stable nécessaire à une bonne impulsion. Si le perchiste est mal placé et qu'il ne saute pas, il peut recommencer sa course à la condition de ne pas dépasser la ligne blanche matérialisée sur le tapis et le bout du butoir, perche comprise.

Le perchistes droitiers tiennent la perche à leur droite et inversement.

Impulsion et flexion de la perche

L'impulsion de la jambe gauche[28] est primordiale dans le saut à la perche : elle influe sur le reste du saut car il faut qu'elle soit dirigée vers une direction précise qui diffère entre chaque athlète. L'impulsion doit être dirigée vers l'avant et vers le haut : plus un sauteur court vite, plus son impulsion doit se faire vers le haut et plus il est fort, plus il doit la diriger vers l'avant. Un perchiste « équilibré » doit donc courir vite mais être fort dans son action de bras. Il doit également avoir un présenté axé, au risque soit de rater le butoir et de se blesser, soit de passer la barre d'un côté ou de l'autre par rapport au butoir et donc de gaspiller de l'énergie pouvant être utilisée pour aller plus haut[18]. Le mental est également important : un athlète qui ne veut pas impulser correctement, ou qui n'a pas la motivation suffisante, n'appuiera pas assez et ratera son saut ; la détermination est donc primordiale.

Flexion de la perche.

La flexion de la perche résulte de l'accumulation d'énergie liée à la vitesse horizontale du sauteur et de son impulsion ainsi que de l'angle dans lequel le sauteur est placé[29]. Lorsque la perche renvoie cette énergie (lorsque le sauteur ne lui en donne plus), elle se détend rapidement, catapultant le sauteur si celui-ci est dans une bonne position[18]. En raison des flexions impressionnantes des grands sauteurs, la pensée populaire induit, à tort, qu'un saut réussi passe par une bonne flexion. La perche peut plier pour deux raisons principales : si le sauteur a les épaules vers l'avant, il saute au moment de l'impulsion et il appuie sur sa perche, et dans ce cas, le saut est bon, voire réussi ; la seconde possibilité est une erreur qui peut être dangereuse : si le sauteur met les épaules vers l'arrière, se laisse embarquer par la vitesse de sa course et n'appuie pas, il risque alors d'être projeté vers une direction quelconque, mais plus souvent vers la piste, ce que les sauteurs appellent un « retour piste ». Ce « retour piste » est très dangereux, il peut provoquer fractures du coccyx, des hanches ou des lombaires, entraînant une paralysie des jambes, et c'est pour cette raison que toute perche a un écriteau de rappel du danger collé sur elle.

Lors de la flexion, le bassin du sauteur doit monter légèrement puis monter en ligne droite vers la barre. Il serait logique de penser que la taille du sauteur aide le sauteur à aller plus haut, mais sur quatorze études différentes, seules deux l'ont pointée comme un facteur positif[29]. La rigidité de la perche est une qualité importante du saut : plus une perche est rigide, plus le saut ira haut, cependant il faut que le sauteur puisse plier une telle perche[29] aidé par la vitesse horizontale accumulée par ce dernier, elle est même un paramètre important du saut[29].

Retourné et franchissement de la barre

Une perchiste avant « l'enroulé » de la barre.

Une fois en l'air, le perchiste devient un gymnaste et doit rapidement grouper les jambes puis appuyer sur la perche pour se retourner. Ce retourné s'effectue autour de la main supérieure[30], le perchiste doit mettre en extension son bras[30]. En l'air, il n'a pas de repère et doit utiliser ses sensations pour se placer correctement. Ce placement doit être le meilleur possible car il détermine l'énergie que va renvoyer la perche dans la bonne direction. La gymnastique intervient car seul un sauteur dont les mouvements ne sont pas excessifs peut être correctement « catapulté » par la perche. Malgré son importance, cette phase ne permet pas de gagner en hauteur, elle n'intervient que dans l'utilisation de l'énergie stockée dans la perche. Après avoir été catapulté au-dessus de la barre, le sauteur « l'enroule », ce qui peut lui permettre de passer une barre même s'il était mal placé[30].

Le retourné est nécessaire au franchissement correct de la barre. Pour « l'enrouler » correctement, le sauteur doit pouvoir apercevoir la barre et doit donc se retourner pour être dans le bon sens. Le renversé est également utile du fait qu'une fois retourné, le sauteur peut continuer l'action de bras entamée lors de la flexion et du renversé et lui permet de créer le différentiel nécessaire au franchissement de la barre s'il est positif[Note 2]. Combler le différentiel est une action qui peut être effectuée soit par l'action de bras lors du retourné, méthode utilisée principalement dans la technique française ou par la récupération de la vitesse transmise à la perche, méthode utilisée principalement dans la technique russe. Il est possible que le différentiel soit très important, auquel cas les deux méthodes doivent être employées.

Matériel

Le matériel nécessaire pour pratiquer le saut à la perche est simple. Cependant, comme dans les autres sports, il a évolué pour permettre d'améliorer la performance.

Choix de la perche

Le choix de la perche s'avère primordial lors d'une compétition.

La perche est une longue canne dont la matière a varié au fil des siècles mais qui est maintenant en fibre de verre et en fibre de carbone. Le bois, l'aluminium et le fer ont été utilisés, cependant les perches faites dans ces matériaux étaient très rigides et ne pliaient que difficilement[15].

La taille d'une perche varie de trois mètres pour les débutants à près de cinq mètres pour les seniors (la règlementation n'en limite ni la longueur ni la largeur). Sa rigidité dépend de sa taille, de son diamètre et du matériau utilisé mais la flexibilité s'opère en grande partie par le travail de levier effectué par le perchiste au moment du saut. La longueur et la rigidité sont les deux critères qui influent sur le choix d'une perche. Ces deux critères sont parfois notés sur la perche de cette façon : 4,60/77 ; ce qui indique que la perche mesure 4,60 mètres et peut renvoyer jusqu'à 77 kilogrammes.

La perche doit être adaptée au sauteur et à la hauteur à laquelle il veut sauter sinon il risque soit d'avancer trop et de toucher la barre en montant, soit de ne pas assez avancer et de retomber sur la barre en redescendant. Le choix d'une bonne perche influe sur 50 % de la performance[31].

Le choix de la perche varie en fonction des conditions climatiques. Le vent de côté peut entraîner la perche lors de la course, déséquilibrant le sauteur. Si le vent est de face, le sauteur, qui ira moins vite et donnera moins d'énergie à la perche, doit choisir une perche plus souple ou aller plus vite. Enfin, si le vent est de dos, il peut faire accélérer le sauteur et le gêner dans ses marques : ce dernier se retrouve trop près et ne peut plus transmettre correctement l'énergie à la perche. Dans tous les cas, le vent est un élément gênant et redouté des perchistes.

La pluie rend la perche plus glissante et oblige alors les sauteurs à mettre beaucoup de strap ou de magnésie. Elle peut déconcentrer le sauteur lors de son saut, le gêner dans sa course et peut aussi être à l'origine de mauvais appuis. Le sauteur se retrouve alors trop loin et ne peut sauter correctement. L'orientation du soleil, si ce dernier est de face, peut également gêner le sauteur dans sa course.

Le tapis et la piste d'élan

Le tapis, la piste d'élan, les poteaux et la barre sont réglementés : les avancées du tapis font deux mètres et le tapis cinq mètres sur cinq mètres[32]. Les poteaux doivent pouvoir reculer de 80 centimètres par rapport à ligne blanche sur le tapis. Anciennement, ils mesuraient six mètres mais l'ascension de Sergueï Bubka a obligé les entreprises à créer de nouveaux poteaux plus hauts de 30 centimètres[33]. La distance entre les montants qui supportent la barre est comprise entre 4,30 mètres et 4,37 mètres[34]. Le butoir fait 20 centimètres de profondeur, à prendre en compte lors de la prise de levier, et un mètre de longueur jusqu'à son fond. Il est recouvert de tôle métallique[12]. La piste utilisée pour la course d'élan n'a pas de limite maximum mais elle mesure au minimum 40 mètres pour les compétitions internationales[34]. La barre, d'un diamètre compris entre 29 et 31 millimètres, est de section cylindrique, d’une longueur de 4,48 mètres à 4,52 mètres et pèse moins de 2,25 kilogrammes[34]. Les taquets qui la supportent ne doivent porter ni encoche ni rainure et ne doivent pas dépasser de plus de 55 millimètres le plan des montants[34].

Les autres accessoires

Certains accessoires ou produits sont nécessaires pour une meilleure prise de la perche ou pour son transport. En effet, le perchiste dont les mains glissent met du « strap » ou applique de la magnésie sur ses mains. Depuis le , l'IAAF a durci ses règles et a interdit l'enroulement de trop de strap qui crée un bourrelet évitant aux mains de descendre sous ce bourrelet[35]. L'étui permet le transport des perches en voiture ou en avion. Le transport des perches ne se fait qu'en voiture ou qu'en avion car elles ne peuvent pas rentrer dans un train. D'autre part, seuls les plus grands avions acceptent les étuis. Renaud Lavillenie, par exemple, est obligé d'avoir des perches à la fois à l'INSEP et chez lui, à Clermont-Ferrand[36].

Réglementation du concours

Officiels présents lors d'un saut en compétition.

Un concours de saut à la perche se déroule de la même façon qu'un concours de saut en hauteur[37] : il commence à une hauteur définie variant selon le niveau ; chaque athlète commence à la hauteur voulue pourvu qu'elle soit supérieure ou égale à la hauteur définie précédemment[37]. Chaque sauteur a trois essais par hauteur et, s'il la franchit, en obtient trois nouveaux pour la hauteur suivante, sinon il est éliminé et sa performance est la dernière hauteur franchie[Note 3]. La barre monte de cinq centimètres en cinq centimètres ou de dix centimètres en dix centimètres et ne peut pas redescendre. Un concurrent peut faire l'impasse sur une hauteur à n'importe quel essai pour se reposer ou pour une raison stratégique mais il n'a droit qu'à deux échecs successifs. Par exemple s'il fait l'impasse après son second essai, il ne lui en reste plus qu'un à la hauteur suivante. Une autre règle définie depuis 1889 impose au sauteur de ne pas changer la position de ses mains sur sa perche pendant le saut, lui interdisant de monter à son sommet comme il le ferait avec une corde[37].

Les concurrents sont classés selon la hauteur de la dernière barre franchie. En cas d'égalité, ils sont départagés en premier lieu par le nombre d'essais à cette hauteur, en second lieu par le nombre total d'échecs durant le concours. Les ex æquo subsistants ne sont départagés que s'il s'agit de la première place. On procède alors à un barrage selon le procédé suivant : les concurrents ont droit à un essai par barre, en commençant par celle suivant la dernière hauteur franchie ; si tous échouent, on la baisse de cm (seul cas où elle peut descendre), si plusieurs réussissent on la monte de cm, et ce jusqu'à ce qu'un seul concurrent franchisse une barre.

Le sauteur a une minute pour s'élancer, deux s'il est seul ou s'ils sont deux à cette hauteur, et cinq s'il est le dernier concurrent en lice[34]. Si le sauteur interrompt sa course d'élan et ne franchit pas la ligne blanche ni le bout du butoir, il peut tenter une nouvelle course d'élan, sans bénéficier de temps supplémentaire et doit s'élancer avant le temps imparti[38]. La ligne blanche du tapis correspond au bout du butoir et au niveau zéro des poteaux. C'est sur cette ligne qu'est mesurée la hauteur de la barre[38].

Les concours sont arbitrés par des officiels qualifiés. L'essai est manqué si l'athlète a un contact au-delà de la ligne d'appel sans avoir sauté. L'essai n'est valide que si la barre repose toujours sur les taquets à l'issue du saut. Il est également interdit au sauteur de toucher la barre avec les mains. L'un des sauts de Jean Galfione lors des JO d'Atlanta a été invalidé pour cette raison Si l'essai est validé, le juge lève un drapeau blanc. Si l'essai est raté ou que le temps imparti est écoulé, le juge lève un drapeau rouge. Dans ce dernier cas, un drapeau jaune a auparavant été levé lorsqu'il ne restait que quinze secondes[39]. En 2001, la longueur des taquets a été réduite de 7 à 5 centimètres, rendant le franchissement de la barre plus délicat.

Perches

Le règlement ne limite ni la longueur, ni la largeur, ni les matériaux de la perche, mais elle doit être lisse. On peut l'enrouler de ruban adhésif, mais il doit être uniforme et ne pas former de bourrelet[40].

Technique de saut

Chaque sauteur a une technique qui lui est propre et qui s'appuie sur ses points forts. Un athlète qui court lentement peut compenser par sa force et son mental et inversement. De plus, le saut à la perche étant l'une des épreuves de l'athlétisme les plus étudiées[41], chaque athlète peut se retrouver dans l'un des styles des autres perchistes.

Technique russe et technique française

Romain Mesnil avant un saut.

Il existe différentes écoles de saut à la perche qu'un œil avisé peut reconnaître. La différence primordiale est celle de l'intention : le sauteur qui pratique la technique française aura tendance à attaquer son saut alors que celui qui pratique la technique russe voudra se placer dans la continuité de son saut. La technique russe et la technique française ont des variantes en fonction de la morphologie du sauteur. Ces deux techniques ont été promues dans leurs pays respectifs, ceux-ci étant en général des bons pays dans la discipline, et ont été nommées par leur origine. Un exemple de technique à la française est le perchiste Romain Mesnil, celui de la technique russe est le « tsar » Sergueï Bubka[42], longtemps recordman du monde (en plein air) avec 6,14 mètres.

La technique russe

Une flexion avec la technique russe.

La technique russe, illustrée par Sergueï Bubka, Yelena Isinbayeva et Steven Hooker[42], consiste à se laisser porter par la vitesse afin de se placer sous la perche ; à ce moment, le bras gauche subit plus qu'il n'agit par une rétropulsion[27]. De plus, le retourné, dans cette technique, n'est effectué que parce que le bassin va plus vite que les épaules[27]. Sergueï Bubka maîtrisait cette technique ; en effet, il courait le 100 m en seulement 10 s 60. Cette technique ne nécessite pas une très grosse perche, ce qui explique que Bubka n'avait besoin que d'une perche de 5,20 mètres au maximum. L'impulsion diffère aussi : Vitaly Petrov, l'entraîneur de Sergueï Bubka, dit qu'une bonne impulsion s'écoute et ne se regarde pas ; il faut qu'elle soit légèrement en arrière et la perche ne doit toucher le butoir qu'une fois le sauteur en l'air[42]. La technique russe prône d'abord une fluidité dans le mouvement et une conservation d'énergie lors du décollage en mettant en tension la chaîne postérieure[42].

La technique française

La technique française, style répandu en France, adoptée par exemple par Georges Martin[42], l'entraîneur de Romain Mesnil et de Damiel Dossevi, est caractéristique : le bras gauche est très important car il appuie sur la perche pour lui donner un supplément d'énergie pendant le saut. L'impulsion se fait légèrement vers l'avant[42]. Lors de la flexion, le perchiste est donc acteur du saut, il appuie vers l'avant avec son bras pour faire avancer la perche, puis vers le sol pour élever son bassin et se retourner[42]. Cette technique nécessite une perche plus dure qui supporte plus d'énergie et une flexion supérieure à celle de la technique russe[42], donc nécessairement plus lourde.

Les erreurs lors du saut

Le saut à la perche est un sport où le saut parfait n'existe pas : personne ne peut doser exactement la quantité d'énergie optimale qui lui permet d'être renvoyé parfaitement par la perche, ni avoir l'angle exact de placement. Les erreurs les plus communes sont différentes en fonction des deux techniques. Cependant, certaines sont communes, comme le fait de mettre les épaules en arrière, de se laisser placer par la perche dans la flexion, de vouloir charger la perche vers le haut ou vers l'avant. Ces erreurs sont très dangereuses et peuvent conduire à tous types de blessures, dues à une mauvaise réception en dehors du tapis ou par la perche, les cas les plus sérieux sont des traumatismes crâniens, la paralysie ou même la mort[43],[44]. D'autres, moins graves, conduisent vers l'échec, comme une vitesse trop faible ou trop forte, une course en fréquence ou une course avec de grandes foulées sans fréquence, l'absence de retourné, un piqué trop approximatif ou un saut du mauvais côté de la perche[45]. Certaines erreurs n'ont parfois aucune conséquence mais pourraient en avoir, tel un saut désaxé, une impulsion mal dosée, trop vers l'avant ou trop vers l'arrière[45]. Pour assurer la sécurité du saut l'important est de toujours tenir fermement la perche des deux mains jusqu'au franchissement de la barre. En effet c'est seulement de cette façon qu'il est possible de contrôler le « retour-piste » ou une réception sur les pieds en dehors du tapis.

Le saut à la perche chez les femmes et les enfants

Une femme perchiste.

Le saut à la perche junior

Le saut à la perche, pour être pratiqué à haut niveau, nécessite de bonnes qualités athlétiques ; cependant, c'est avant tout une technique, qui peut être apprise à partir de 14 ans. Les enfants sont souvent initiés à ce sport dans les clubs ; le triple sauteur Teddy Tamgho a par exemple pratiqué la discipline dans son club[46]. D’après Georges Martin, les meilleurs jeunes peuvent atteindre les 5 mètres dès la catégorie junior, s'ils sautent avec la technique française, les bases techniques de cette méthode permettant d'aller plus haut qu'avec la technique russe[27]. Une bonne pratique du saut à la perche nécessite une longue préparation gestuelle ; et l'apprentissage tardif n'est pas une bonne solution si le talent inné de l'athlète est faible.

Le saut à la perche féminin

Le saut à la perche féminin est porté sous les feux des médias depuis peu de temps[Quand ?]. Les femmes ont été au début écartées de cette épreuve à cause de sa difficulté physique, mais elles ont rattrapé leur retard. Le saut à la perche féminin est inscrit aux Jeux olympiques d'été depuis 2000. Romain Mesnil pense que les femmes peuvent espérer sauter 5,30 mètres[47] et cet avis est partagé par plusieurs autres spécialistes du saut à la perche, tels Vitaly Petrov. L'évolution technique est très rapide et l'homologation des premiers records a attiré l'attention sur le saut à la perche féminin. Selon Vitaly Petrov, il existe actuellement des différences techniques mais ces dernières devraient s'estomper au fil du temps et les filles rattraper leur retard technique[48]. Cependant, les sauts féminins n'iront jamais aussi haut que ceux des hommes de par les différences morphologiques avec ces derniers qui empêchent les femmes d'être aussi fortes que les hommes et de courir aussi vite qu'eux[48]. Les femmes compensent ce manque par une moindre dépense d'énergie et en étant plus précises et plus rapides dans leurs mouvements[48]. Les points forts des femmes sont les mêmes que ceux des hommes selon Petrov : la vitesse, la coordination, la souplesse et une force particulière[48]. Selon Petrov toujours, les femmes ont plus de chances de se blesser que les hommes, cependant ce point de vue n'est pas partagé par tous ; Czigon défend le fait que les femmes et les hommes ont les mêmes types de blessures[48].

Blessures et dopage

Le perchiste peut être soumis à différents types de blessures. Les plus courantes sont liées à une faute lors du saut et sont les mêmes que celles des autres sauts : tendinite, crampes, entorse du poignet ou de la cheville, contracture, élongation musculaire, déchirement musculaire ou plus rarement fracture, rupture musculaire, traumatismes divers. L'action de courir régulièrement avec une perche, peut entraîner des tassements ou des problèmes de pieds[49]. Certaines blessures sont impressionnantes comme celle d'Alain Andji, qui s'est troué la cuisse gauche avec sa perche[50]. En saut à la perche, les situations dangereuses ne manquent pas avec par exemple une perche qui casse, un choc violent au décollage ou une réception mal assurée[51].

Les cas de dopage révélés en saut à la perche sont moins nombreux que dans d'autres disciplines de l'athlétisme, tel que le 100 mètres ; malgré cela, citons Giuseppe Gibilisco qui a été soupçonné de dopage à la suite de l'arrestation de son médecin impliqué dans l'affaire « Oil for Drugs » concernant le cyclisme[52]. Le Tribunal arbitral du sport l'a finalement blanchi après que le Comité national olympique italien l'eut déclaré coupable à la suite d'interrogatoire, notamment[53]. Chez les femmes, plus récemment, la sud-coréenne Lim Eun-ji, laquelle détient le record national avec 4,35 m, a été suspendue 3 mois[54].

Vocabulaire

Un perchiste juste après avoir « enroulé la barre ».

Voici une liste de termes ou expressions spécifiques relatifs au saut à la perche :

  • barre : barre transversale aux poteaux que les perchistes doivent franchir ;
  • butoir (ou bac d'appel) : trou aux parois métallisées dans lequel la perche doit rentrer ;
  • enrouler la barre : expression utilisée pour définir le moment où le sauteur esquive la barre ;
  • flexion : moment où la perche plie ;
  • groupé : moment où le sauteur replie ses jambes pour préparer le renversé ;
  • levier : longueur entre le bouchon de la perche et la main supérieure du perchiste, plus il est important, plus la perche pliera facilement ;
  • mettre du bras : expression qui signifie appuyer sur la perche ;
  • perche : grande canne faite de fibre de verre et de fibre de carbone ;
  • piqué : action qu'effectue le sauteur lorsqu'il place sa perche dans le butoir ;
  • présenté : action qu'effectue le sauteur et qui consiste à faire descendre le bouchon de la perche en dessous de son bassin pour le planter plus facilement dans le butoir ;
  • refus : expression utilisée pour qualifier une course où le sauteur s'élance, freine puis ne saute pas ou traverse le tapis en courant ;
  • renversé : action qu'effectue le sauteur pour faire monter son bassin au-dessus de ses épaules ;
  • retourné : action qu'effectue le perchiste lorsque la perche le renvoie pour pouvoir continuer son action de bras et enrouler correctement la barre ;
  • retour piste : expression utilisée pour qualifier un saut où le sauteur est renvoyé sur la piste après la flexion ;
  • strap : ruban adhésif enroulé autour de la perche pour que les mains du perchiste ne glissent pas pendant le saut.

Records

Records du monde

Le Français Renaud Lavillenie, détenteur du record du monde entre 2014 et 2020.

Le record du monde masculin est actuellement détenu par Armand Duplantis avec 6,18 mètres. Le record du monde féminin est la propriété de la Russe Yelena Isinbayeva en extérieur avec 5,06 mètres et de l'Américaine Jennifer Suhr en salle avec 5,03 mètres.

Les premiers records du monde masculins ont été enregistrés en 1912, date de la création de l'IAAF. La conquête de la hauteur a été longue, le premier homme à cinq mètres étant Brian Sternberg, en 1963, soit près de cinquante-et-un ans après la barre des quatre mètres réalisée par Marc Wright. Les nouveaux matériaux ont fait progresser la discipline très rapidement ; Sergueï Bubka franchit six mètres en 1985, vingt-deux ans après la performance de Sternberg. L'IAAF a mis plus longtemps à reconnaître les premiers records du monde en salle masculins, et c'est seulement avec l'ascension de Sergueï Bubka que les premiers seront recensés (5,97 mètres en 1987). Les records du monde féminins sont homologués pour la première fois en 1992 pour les compétitions en plein air (4,05 mètres par la Chinoise Sun Caiyun), et en 1994 pour les compétitions indoor (4,08 mètres par l'Allemande Nicole Rieger)[55].

Au 21 juin 2011, 71 records du monde masculins et 55 records du monde féminins ont été homologués par l'IAAF[56].

Records du monde actuels (au 8 février 2020)
Records Genre Performance Athlète Date Lieu
Records du monde Hommes[57]6,18 m Armand Duplantis[Note 4]Glasgow
Femmes[58]5,06 m Yelena IsinbayevaZurich
Records du monde en salle Hommes[59]6,18 m Armand DuplantisGlasgow
Femmes[60]5,03 m Jennifer SuhrNew York

Records des compétitions mondiales

Yelena Isinbayeva, ici le 23 mars 2003, a détenu la totalité des records des grandes compétitions mondiales entre 2005 et 2016 (JO, championnats du monde, championnats du monde en salle).
Hommes
Compétition Athlète Pays Marque Date Lieu
Jeux olympiques Thiago Braz da Silva Brésil 6,03 m Rio, XXXIe
Championnats du monde Dmitri Markov Australie 6,05 m Edmonton, 8es
Championnats du monde en salle Renaud Lavillenie France 6,02 m Portland, 16es
Femmes
Compétition Athlète Pays Marque Date Lieu
Jeux olympiques Yelena Isinbayeva Russie 5,05 m Pékin, XXIXe
Championnats du monde Yelena Isinbayeva Russie 5,01 m Helsinki, 10es
Championnats du monde en salle Jennifer Suhr États-Unis 4,90 m Portland, 16es

Records continentaux

Hommes (au 15 février 2020)[61]
Records Marque Athlète Pays Lieu Date
Afrique6,03 mOkkert Brits Afrique du SudCologne
Asie5,92 m (i)Igor Potapovich KazakhstanStockholm
Europe (Progression)6,18 m (i)Armand Duplantis SuèdeGlasgow[62]
Amérique du Nord6,06 mSam Kendricks États-UnisDes Moines
Amérique du Sud6,03 mThiago Braz da Silva BrésilRio de Janeiro
Océanie6,06 m (i)Steven Hooker AustralieBoston
Femmes (au 18 juillet 2018)[63]
Records Marque Athlète Pays Lieu Date
Afrique4,42 mElmarie Gerryts Afrique du SudWesel
Asie4,70 m (i)Li Ling ChineDoha
Europe (Progression)5,06 mYelena Isinbayeva RussieZurich
Amérique du Nord5,03 m (i)Jennifer Suhr États-UnisNew York
Amérique du Sud4,87 mFabiana Murer BrésilSão Bernardo do Campo
Océanie4,94 mEliza McCartney Nouvelle-ZélandeJockgrim

Barre des 6 mètres

Sergueï Bubka, le perchiste ayant franchi le plus souvent la barre des six mètres.

Le , à Cologne, Pierre Quinon après avoir battu le record du monde avec 5,82 m est le premier perchiste à demander la hauteur de six mètres en compétition officielle, mais il échoue à ses trois tentatives[64].

Sergueï Bubka est le premier perchiste à franchir cette barre symbolique, à Paris, le . Rodion Gataullin est le premier à réussir cet exploit en salle, à Leningrad, le .

À ce jour, seuls 9 perchistes ont réussi à passer la barre des six mètres à la fois en plein air et en salle. Ils sont 10 perchistes si on comptabilise le saut à 6,00 m de Jean Galfione en exhibition et en plein air, à Besançon, en 1997.

Liste des athlètes ayant franchi la barre des six mètres (en plein air, en salle, en exhibition ou non homologuées)
Mise à jour : 10 septembre 2021
Rang Athlète Pays # en plein air # en salle # Exh-NH Total Plein air Salle Année du
1er saut
à m ou plus
1 Armand Duplantis Suède 20 12 32 6,15 6,18 2018
2 Renaud Lavillenie France 4 17 1 22 6,05 6,16 2009[65]
3 Sergueï Bubka Union soviétique (<= 1991)
 Équipe unifiée de l’ex-URSS (1992)
Ukraine (>= 1993)[Note 5]
28 18 46 6,14 6,15 1985[66]
4 Steven Hooker Australie 1 4 5 6,00 6,06 2008
4[67] Sam Kendricks États-Unis 4 1 5 6,06 6,01 2017
6 Maksim Tarasov Russie 6 1 7 6,05 6,00 1997
6 Dmitri Markov Biélorussie (<= 1998)
Australie
2 2 6,05 1998
8 Brad Walker États-Unis 3 3 6,04 2006
9 Jeff Hartwig États-Unis 5 2 2 9 6,03 6,02 1998
9 Okkert Brits Afrique du Sud 3 3 6,03 1995
9 Thiago Braz da Silva Brésil 1 1 6,03 2016
12 Ferenc Salbert France 1 7 6,02 1988
12 Rodion Gataullin Union soviétique (<= 1991)
Russie (>= 1993)
3 4 7 6,00 6,02 1989
12 Piotr Lisek Pologne 2 1 3 6,02 6,00 2017
15 Igor Trandenkov Russie 1 1 6,01 1996
15 Timothy Mack États-Unis 1 1 6,01 2004
15 Evgeniy Lukyanenko Russie 1 1 6,01 2008
15 Björn Otto Allemagne 1 1 6,01 2012
19 Jean Galfione France 1 1 2 6,00 6,00 1999
19 Tim Lobinger Allemagne 2 2 6,00 1997
19 Danny Ecker Allemagne 1 1 6,00 2001
19 Toby Stevenson États-Unis 1 1 6,00 2004
19 Paul Burgess Australie 1 1 6,00 2005
19 Shawnacy Barber Canada 1 1 6,00 2016
19 Timur Morgunov Russie 1 1 6,00 2018
19 KC Lightfoot États-Unis 1 1 6,00 2021
Totaux 80 63 3 146

Liste des performances supérieures ou égales à 6 mètres

Date de mise à jour : 4 septembre 2021

Nombre de performances total : 159

Nombre de performances en plein air (o) : 90

Nombre de performances en salle (i) : 64

Nombre de performances non homologuées (NH) : 5 exhibitions (lignes grisées)

Rang Perf. Outdoor / Indoor / NH Name Nation Date Naiss. Pos Lieu Date Perf. Commentaire
1 6,18 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Glasgow 15-févr-2020  
2 6,17 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Toruń 08-févr-2020  
3 6,16 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Donetsk 15-févr-2014  
4 6,15 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Donetsk 21-févr-1993  
4 6,15 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Roma 17-sept-2020  
6 6,14 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Liévin 13-févr-1993  
6 6,14 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Sestriere 31-juil-1994 Alt = 2 050 m
8 6,13 i Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Berlin 21-févr-1992  
8 6,13 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Tokyo 19-sept-1992  
10 6,12 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Grenoble 23-mars-1991  
10 6,12 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Padova 30-août-1992  
12 6,11 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Donetsk 19-mars-1991  
12 6,11 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Dijon 13-juin-1992  
14 6,10 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 San Sebastián 15-mars-1991  
14 6,10 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Malmö 05-août-1991  
14 6,10 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Beograd 24-févr-2021  
14 6,10 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Hengelo 06-juin-2021  
18 6,09 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Formia 08-juil-1991  
19 6,08 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Volgograd 09-févr-1991  
19 6,08 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Moskva 09-juin-1991  
19 6,08 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Bydgoszcz 31-janv-2014  
22 6,07 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Shizuoka 06-mai-1991  
22 6,07 NH Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86   Göteborg 03-mars-2013 illegal - bar landed on pin
22 6,07 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Liévin 19-févr-2020  
22 6,07 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Lausanne 02-sept-2020  
26 6,06 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Nice 10-juil-1988  
26 6,06 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Boston 07-févr-2009  
26 6,06 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Des Moines 27-juil-2019  
26 6,06 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1cA Aubière 27-févr-2021  
26 6,06 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Zurich 09-sept-2021  
31 6,05 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Bratislava 09-juin-1988  
31 6,05 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Donetsk 17-mars-1990  
31 6,05 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63   Liévin 13-févr-1993 en route
31 6,05 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Berlin 05-mars-1993  
31 6,05 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 London 10-sept-1993  
31 6,05 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Grenoble 06-févr-1994  
31 6,05 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Berlin 30-août-1994  
31 6,05 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Fukuoka 13-sept-1997  
31 6,05 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Athínai 16-juin-1999  
31 6,05 o Dmitriy Markov AUS 14-mars-75 1 Edmonton 09-août-2001  
31 6,05 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Eugene 30-mai-2015  
31 6,05 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Berlin 12-août-2018  
31 6,05 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Torun 07-mars-2021  
31 6,05 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Bruxelles 03-sept-2021  
45 6,04 o Brad Walker USA 21-juin-81 1 Eugene 08-juin-2008  
45 6,04 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1cA Rouen 25-janv-2014  
45 6,04 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Praha 07-mars-2015  
48 6,03 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Praha 23-juin-1987  
48 6,03 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Osaka 11-févr-1989  
48 6,03 o Okkert Brits RSA 22-août-73 1 Köln 18-août-1995  
48 6,03 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Jonesboro 14-juin-2000  
48 6,03 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Paris 05-mars-2011  
48 6,03 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 London 25-juil-2015  
48 6,03 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Jablonec nad Nisou 05-mars-2016  
48 6,03 o Thiago Braz da Silva BRA 16-déc-93 1 Rio de Janeiro 15-août-2016  
48 6,03 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1cA Rouen 06-févr-2021  
57 6,02 NH Ferenc Salbert FRA 5-août-60 1 Montpellier 01-avr-1988 illegal - exhibition - donwhil runway
57 6,02 i Rodion Gataullin URS 23-nov-65 1 Gomel 04-févr-1989  
57 6,02 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Atlanta 18-mai-1996  
57 6,02 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Eugene 27-juin-1999  
57 6,02 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Sevilla 26-août-1999  
57 6,02 i Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Sindelfingen 10-mars-2002  
57 6,02 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 London 27-juil-2013  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Berlin 14-févr-2015  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Clermont-Ferrand 21-févr-2016  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Portland 17-mars-2016  
57 6,02 o Piotr Lisek POL 16-août-92 1 Monaco 12-juil-2019  
57 6,02 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 2 Lausanne 02-sept-2020  
57 6,02 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Lausanne 02-sept-2020  
57 6,02 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Tourcoing 31-janv-2021  
57 6,02 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Stockholm 04-juil-2021  
57 6,02 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Tokyo 03-août-2021  
73 6,01 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Moskva 08-juil-1986  
73 6,01 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Grenoble 07-févr-1993  
73 6,01 o Okkert Brits RSA 22-août-73 1 Stellenbosch 15-mars-1996  
73 6,01 o Igor Trandenkov RUS 17-août-66 1 Sankt Peterburg 04-juil-1996  
73 6,01 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Athínai 10-août-1997  
73 6,01 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Uniondale 21-juil-1998  
73 6,01 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Berlin 07-sept-1999  
73 6,01 NH Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Bad Oeynhausen 08-mars-2002 illegal - exhibition - shopping mall
73 6,01 o Tim Mack USA 15-sept-72 1 Monaco 18-sept-2004  
73 6,01 o Yevgeniy Lukyanenko RUS 23-janv-85 1 Bydgoszcz 01-juil-2008  
73 6,01 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 New York City 30-janv-2009  
73 6,01 o Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Leiria 21-juin-2009  
73 6,01 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Doha 13-mars-2010  
73 6,01 o Björn Otto GER 16-oct-77 1 Aachen 05-sept-2012 square town
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Göteborg 03-mars-2013  
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86   Donetsk 15-févr-2014 en route
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1cA Nevers 07-févr-2015  
73 6,01 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Aubière 22-févr-2015  
73 6,01 o Piotr Lisek POL 16-août-92   Lausanne 05-juil-2019 jump off
73 6,01 i Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Rouen 08-févr-2020  
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Toruń 08-févr-2020 en route
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Glasgow 15-févr-2020 en route
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Clermont-Ferrand 23-févr-2020  
73 6,01 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Stockholm 23-août-2020  
73 6,01 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Düsseldorf 31-janv-2021  
73 6,01 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Oslo 01-juil-2021  
73 6,01 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Paris 28-août-2021  
100 6,00 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Paris 13-juil-1985  
100 6,00 i Rodion Gataullin URS 23-nov-65 1 Leningrad 22-janv-1989  
100 6,00 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Donetsk 15-sept-1989  
100 6,00 o Rodion Gataullin URS 23-nov-65 1 Tokyo 16-sept-1989  
100 6,00 i Sergey Bubka URS 4-déc-63   Volgograd 09-févr-1991 en route
100 6,00 i Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Sevilla 09-mars-1991  
100 6,00 o Sergey Bubka URS 4-déc-63 1 Bratislava 04-juin-1991  
100 6,00 i Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Los Angeles 15-févr-1992  
100 6,00 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Saint-Denis 04-juin-1992  
100 6,00 o Sergey Bubka EUN 4-déc-63 1 Berlin 21-août-1992  
100 6,00 i Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 1 Moskva 02-févr-1993  
100 6,00 i Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 2 Liévin 13-févr-1993  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 San Jose CA 29-mai-1993  
100 6,00 o Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 1 Roma 27-juin-1993  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Stuttgart 19-août-1993  
100 6,00 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Clermont-Ferrand 28-janv-1994  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Kuortane 25-juin-1994  
100 6,00 o Rodion Gataullin RUS 23-nov-65 1 Helsinki 11-août-1994  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Sapporo 27-août-1994  
100 6,00 i Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Liévin 19-févr-1995  
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Sestriere 29-juil-1995 Alt > 1 000 m
100 6,00 o Okkert Brits RSA 22-août-73 2 Sestriere 29-juil-1995 Alt > 1 000 m
100 6,00 o Sergey Bubka UKR 4-déc-63 1 Paris 28-juin-1996  
100 6,00 NH Jean Galfione FRA 9-juin-71 1 Besancon 23-mai-1997 illegal - exhibition
100 6,00 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Nice 16-juil-1997  
100 6,00 o Tim Lobinger GER 3-sept-72 1 Köln 24-août-1997  
100 6,00 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 2 Fukuoka 13-sept-1997  
100 6,00 o Dmitriy Markov BLR 14-mars-75 1 Auckland 20-févr-1998  
100 6,00 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Saint-Denis 04-juin-1998  
100 6,00 i Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Budapest 05-févr-1999  
100 6,00 i Jean Galfione FRA 9-juin-71 1 Maebashi 06-mars-1999  
100 6,00 o Jeff Hartwig USA 25-sept-67 2 Athínai 16-juin-1999  
100 6,00 o Tim Lobinger GER 3-sept-72 1 Oslo 30-juin-1999  
100 6,00 o Maksim Tarasov RUS 2-déc-70 1 Monaco 04-août-1999  
100 6,00 NH Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Köln 04-août-2000 illegal - exhibition
100 6,00 i Danny Ecker GER 21-juil-77 1 Dortmund 11-févr-2001  
100 6,00 i Jeff Hartwig USA 25-sept-67 1 Donetsk 24-févr-2002  
100 6,00 o Toby Stevenson USA 19-nov-76 1c2 Modesto 08-mai-2004  
100 6,00 o Paul Burgess AUS 14-août-79 1 Perth 26-févr-2005  
100 6,00 o Brad Walker USA 21-juin-81 1 Jockgrim 19-juil-2006  
100 6,00 o Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Perth 27-janv-2008  
100 6,00 o Brad Walker USA 21-juin-81 1 Chula Vista 22-juin-2008  
100 6,00 i Steve Hooker AUS 16-juil-82 1 Paris 13-févr-2009  
100 6,00 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86   Bydgoszcz 31-janv-2014 en route
100 6,00 i Renaud Lavillenie FRA 18-sept-86 1 Rouen 24-janv-2015  
100 6,00 i Shawnacy Barber CAN 27-mai-94 1cA Reno 15-janv-2016 Alt > 1 000 m
100 6,00 i Piotr Lisek POL 16-août-92 1 Potsdam 04-févr-2017  
100 6,00 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Sacramento 24-juin-2017  
100 6,00 o Timur Morgunov RUS 27-oct-96 2 Berlin 12-août-2018  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Berlin 12-août-2018 en route
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Fayetteville 11-mai-2019  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Stockholm 24-août-2019  
100 6,00 o Sam Kendricks USA 7-sept-92 1 Paris 24-août-2019  
100 6,00 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Düsseldorf 04-févr-2020  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Monaco 14-août-2020  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Bruxelles 04-sept-2020  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Roma 17-sept-2020  
100 6,00 i KC Lightfoot USA 11-nov-99 1 Lubbock 13-févr-2021  
100 6,00 i Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Beograd 24-févr-2021  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99   Hengelo 06-juin-2021  
100 6,00 o Armand Duplantis SWE 10-nov-99 1 Karlstad 22-juin-2021  

Meilleures performances féminines

Ce tableau regroupe les meilleures performeuses mondiales de tous les temps, que ce soit en plein air ou en salle.

Le 20 février 2016, pour la première fois de l'histoire, deux athlètes franchissent au minimum 4,90 m lors du même concours. Il s'agit de la Grecque Ekateríni Stefanídi et de l'Américaine Demi Payne. Cette performance sera répétée le 3 mars 2018, en finale des championnats du monde en salle de Birmingham, où Sandi Morris (États-Unis) franchit 4,95 m et Anzhelika Sidorova (Russie 4,90 m.

Hauteur Athlète Nationalité Lieu Date
5,06 m Yelena Isinbayeva Russie Zürich 28 août 2009
5,03 m Jennifer Suhr États-Unis New York 30 janvier 2016
5,01 m Anzhelika Sidorova Athlète neutre autorisé Zürich 9 septembre 2021
5,00 m Sandi Morris États-Unis Bruxelles 9 septembre 2016
4,94 m Eliza McCartney Nouvelle-Zélande Jockgrim 17 juillet 2018
4,92 m Katie Nageotte États-Unis Marietta 1er août 2020
4,91 m Yarisley Silva Cuba Beckum 2 août 2015
Ekaterini Stefanidi Grèce Londres 5 août 2017
Katie Nageotte États-Unis Albuquerque 18 février 2018
4,90 m Demi Payne États-Unis New York 20 février 2016
4,88 m Svetlana Feofanova Russie Héraklion 4 juillet 2004
4,87 m Holly Bradshaw Royaume-Uni Villeurbanne 21 janvier 2012
Fabiana Murer Brésil São Bernardo do Campo 3 juillet 2016
4,85 m Anna Rogowska Pologne Paris 6 mars 2011
4,83 m Stacy Dragila États-Unis Ostrava 4 juin 2004
Nikoleta Kyriakopoulou Grèce Paris 4 juillet 2015
Michaela Meijer Suède Norrköping
4,82 m Monika Pyrek Pologne Stuttgart 22 septembre 2007
Silke Spiegelburg Allemagne Monaco 20 juillet 2012
Alysha Newman Canada Paris 24 août 2019

Meilleures performances masculines

À sept reprises un perchiste a réussi à sauter deux fois à plus de 6,00 m dans le même concours : Sergueï Bubka à Volgograd en 1991 et à Liévin en 1993 puis Renaud Lavillenie à Bydgoszcz et Donetsk en 2014[68], Armand Duplantis aux championnats d'Europe d'athlétisme 2018, à Berlin puis en 2020 à Toruń et Glasgow

À cinq reprises deux perchistes ont réussi à sauter à plus de 6,00 mètres dans le même concours : Radion Gataullin et Sergueï Bubka à Liévin en 1993, Okkert Brits et Sergueï Bubka à Sestrières en 1995, Maksim Tarasov et Sergueï Bubka à Fukuoka 1997, Jeff Hartwig et Maksim Tarasov à Athènes en 1999[69],[70], Armand Duplantis et Timur Morgunov lors des championnats d'Europe d'athlétisme 2018.

Il est arrivé deux fois que la barre des 6,00 m soit passée à trois reprises dans le même concours : à Liévin en 1993 par Radion Gataullin, une fois et Sergueï Bubka, deux fois, ainsi qu'aux championnats d'Europe d'athlétisme 2018, deux fois par Armand Duplantis et une fois par Timur Morgunov.

Plein air
Marque Athlète Pays Année Lieu
6,15 Armand Duplantis Suède 2020 Rome
6,14 Sergueï Bubka Ukraine 1994 Sestrière
6,13 Sergueï Bubka Ukraine 1992 Tokyo
6,12 Sergueï Bubka Ukraine 1992 Padoue
6,11 Sergueï Bubka Ukraine 1992 Dijon
6,10 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Malmö
6,09 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Formia
6,08 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Moscou
6,07 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Shizuoka
6,07 Armand Duplantis Suède 2020 Lausanne
6,06 Sergueï Bubka Union soviétique 1988 Nice
6,06 Sam Kendricks États-Unis 2019 Des Moines
6,05 Sergueï Bubka Union soviétique 1988 Bratislava
6,05 Sergueï Bubka Ukraine 1993 Londres
6,05 Sergueï Bubka Ukraine 1994 Berlin
6,05 Sergueï Bubka Ukraine 1997 Fukuoka
6,05 Maksim Tarasov Russie 1999 Athènes
6,05 Dmitri Markov Australie 2001 Edmonton
6,05 Renaud Lavillenie France 2015 Eugene
6,05 Armand Duplantis Suède 2018 Berlin
6,05 Armand Duplantis Suède 2021 Bruxelles
En salle
Marque Athlète Pays Année Lieu
6,18 Armand Duplantis Suède 2020 Glasgow
6,17 Armand Duplantis Suède 2020 Toruń
6,16 Renaud Lavillenie France 2014 Donetsk
6,15 Sergueï Bubka Ukraine 1993 Donetsk
6,14 Sergueï Bubka Ukraine 1993 Liévin
6,13 Sergueï Bubka Ukraine 1992 Berlin
6,12 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Grenoble
6,11 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Donetsk
6,10 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Saint-Sébastien
6,10 Armand Duplantis Suède 2021 Belgrade
6,08 Sergueï Bubka Union soviétique 1991 Volgograd
6,08 Renaud Lavillenie France 2014 Bydgoszcz
6,07 Armand Duplantis Suède 2020 Liévin
6,06 Steven Hooker Australie 2009 Boston
6,06 Renaud Lavillenie France 2021 Clermont-Ferrand
6,05 Sergueï Bubka Union soviétique 1990 Donetsk
6,05 Sergueï Bubka Ukraine 1993 Berlin
6,05 Sergueï Bubka Ukraine 1994 Grenoble
6,05 Armand Duplantis Suède 2021 Toruń
6,04 Renaud Lavillenie France 2014 Rouen
6,04 Renaud Lavillenie France 2015 Prague

Meilleures performances mondiales de l'année

Hommes
Année Marque Athlète Pays Lieu
1912 4,02 m Marc Wright États-Unis Cambridge
1920 4,09 m Frank Foss États-Unis Anvers
1922 4,12 m Charles Hoff Norvège Copenhague
1923 4,21 m Charles Hoff Norvège Copenhague
1925 4,25 m Charles Hoff Norvège Turku
1927 4,27 m Sabin Carr États-Unis Philadelphie
1928 4,30 m Lee Barnes États-Unis Fresno
1932 4,37 m William Graber États-Unis Palo Alto
1935 4,39 m Keith Brown États-Unis Boston
1936 4,43 m George Varoff États-Unis Princeton
1937 4,54 m Earle Meadows États-Unis Los Angeles
1940 4,60 m Cornelius Warmerdam États-Unis Fresno
1941 4,72 m Cornelius Warmerdam États-Unis Compton
1942 4,77 m Cornelius Warmerdam États-Unis Modesto
1957 4,78 m Robert Gutowski États-Unis Palo Alto
1960 4,80 m Don Bragg États-Unis Palo Alto
1961 4,83 m George Davies États-Unis Boulder
1962 4,94 m Pentti Nikula Finlande Kauhava
1963 5,20 m John Pennel États-Unis Coral Gables
1964 5,28 m Fred Hansen États-Unis Los Angeles
1966 5,34 m John Pennel États-Unis Los Angeles
1967 5,38 m Paul Wilson États-Unis Bakersfield
1968 5,41 m Bob Seagren États-Unis Lac Tahoe
1969 5,44 m John Pennel États-Unis Sacramento
1970 5,49 m Christos Papanikolaou Grèce Athènes
1971 5,43 m Kjell Isaksson Suède Sienne
1972 5,63 m Bob Seagren États-Unis Eugene
1973 5,49 m Steve Smith États-Unis New York
1974 5,53 m Steve Smith États-Unis Pocatello
1975 5,65 m David Roberts États-Unis Gainesville
1976 5,70 m David Roberts États-Unis Eugene
1977 5,66 m Wladyslaw Kozakiewicz Pologne Varsovie
1978 5,71 m Mike Tully États-Unis Corvallis
1979 5,65 m Patrick Abada
Philippe Houvion
France
France
Paris
1980 5,78 m Wladyslaw Kozakiewicz Pologne Moscou
1981 5,81 m Vladimir Polyakov Union soviétique Tbilissi
1982 5,75 m Dave Volz
Jean-Michel Bellot
États-Unis
France
Nice
Colombes
1983 5,83 m Thierry Vigneron France Rome
1984 5,94 m Sergeï Bubka Union soviétique Rome
1985 6,00 m Sergeï Bubka Union soviétique Paris
1986 6,01 m Sergeï Bubka Union soviétique Moscou
1987 6,03 m Sergeï Bubka Union soviétique Prague
1988 6,06 m Sergeï Bubka Union soviétique Nice
1989 6,00 m Sergeï Bubka
Rodion Gataullin
Union soviétique
Union soviétique
Donetsk
Tokyo
1990 5,92 m Rodion Gataullin Union soviétique Seattle
1991 6,10 m Sergeï Bubka Union soviétique Malmö
1992 6,13 m Sergeï Bubka Ukraine Tokyo
1993 6,05 m Sergeï Bubka Ukraine Londres
1994 6,14 m Sergeï Bubka Ukraine Sestrière
1995 6,03 m Okkert Brits Afrique du Sud Cologne
1996 6,02 m Sergeï Bubka Ukraine Atlanta
1997 6,05 m Sergeï Bubka Ukraine Fukuoka
1998 6,01 m Jeff Hartwig États-Unis Uniondale
1999 6,05 m Maxim Tarasov Russie Athènes
2000 6,03 m Jeff Hartwig États-Unis Jonesboro
2001 6,05 m Dmitriy Markov Australie Edmonton
2002 5,90 m Jeff Hartwig
Tim Lobinger
États-Unis
Allemagne
Athènes
2003 5,95 m Romain Mesnil France Castres
2004 6,01 m Timothy Mack États-Unis Monaco
2005 6,00 m Paul Burgess Australie Perth
2006 6,00 m Brad Walker États-Unis Jockgrim
2007 5,95 m Brad Walker États-Unis Brisbane
2008 6,04 m Brad Walker États-Unis Eugene
2009 6,01 m Renaud Lavillenie France Leiria
2010 5,95 m Steven Hooker Australie Split
2011 5,90 m Paweł Wojciechowski Pologne Daegu
2012 6,01 m Björn Otto Allemagne Aachen
2013 6,02 m Renaud Lavillenie France Londres
2014 6,16 m Renaud Lavillenie France Donetsk
2015 6,05 m Renaud Lavillenie France Eugene
2016 6,03 m Thiago Braz da Silva Brésil Rio de Janeiro
2017 6,00 m Sam Kendricks États-Unis Sacramento
2018 6,05 m Armand Duplantis Suède Berlin
2019 6,06 m Sam Kendricks États-Unis Des Moines
2020 6,18 m Armand Duplantis Suède Glasgow
Femmes
Année Hauteur Athlète Pays Lieu
1991 4,05 m Zhang Chunzhen Chine Guangzhou
1992 4,05 m Sun Caiyun Chine Nanjing
1993 4,11 m Sun Caiyun Chine Guangzhou
1994 4,12 m Sun Caiyun Chine Guangzhou
1995 4,28 m Emma George Australie Perth
1996 4,45 m Emma George Australie Sapporo
1997 4,55 m Emma George Australie Melbourne
1998 4,59 m Emma George Australie Brisbane
1999 4,60 m Emma George
Stacy Dragila
Australie
États-Unis
Sydney
Séville
2000 4,63 m Stacy Dragila États-Unis Sacramento
2001 4,81 m Stacy Dragila États-Unis Palo Alto
2002 4,78 m Svetlana Feofanova Russie Stockholm
2003 4,82 m Yelena Isinbayeva Russie Gateshead
2004 4,92 m Yelena Isinbayeva Russie Bruxelles
2005 5,01 m Yelena Isinbayeva Russie Helsinki
2006 4,91 m Yelena Isinbayeva Russie Londres
2007 4,91 m Yelena Isinbayeva Russie Saint-Denis
2008 5,05 m Yelena Isinbayeva Russie Pékin
2009 5,06 m Yelena Isinbayeva Russie Zurich
2010 4,89 m Jennifer Suhr États-Unis Des Moines
2011 4,91 m Jennifer Suhr États-Unis Rochester
2012 4,83 m Jennifer Suhr États-Unis Fredonia
2013 4,91 m Jennifer Suhr États-Unis Lyndonville
2014 4,80 m Fabiana Murer Brésil New York
2015 4,91 m Yarisley Silva Cuba Beckum
2016 5,00 m Sandi Morris États-Unis Bruxelles
2017 4,91 m Ekateríni Stefanídi Grèce Londres
2018 4,95 m Sandi Morris États-Unis Greenville
2019 4,95 m Anzhelika Sidorova Athlète neutre autorisé Doha
2020 4,92 m Katie Nageotte États-Unis Marietta

Palmarès olympique et mondial

CompétitionHommesFemmes
Jeux 1896 William Hoyt
Jeux 1900 Irving Baxter
Jeux 1904 Charles Dvorak
Jeux 1908 Edward Cook
Alfred Gilbert
Jeux 1912 Harry Babcock
Jeux 1920 Frank Foss
Jeux 1924 Lee Barnes
Jeux 1928 Sabin Carr
Jeux 1932 Bill Miller
Jeux 1936 Earle Meadows
Jeux 1948 Guinn Smith
Jeux 1952 Bob Richards
Jeux 1956 Bob Richards
Jeux 1960 Don Bragg
Jeux 1964 Fred Hansen
Jeux 1968 Bob Seagren
Jeux 1972 Wolfgang Nordwig
Jeux 1976 Tadeusz Ślusarski
Jeux 1980 Władysław Kozakiewicz
Mondiaux 1983 Sergey Bubka
Jeux 1984 Pierre Quinon
Mondiaux en salle 1985 Sergey Bubka
Mondiaux en salle 1987 Sergey Bubka
Mondiaux 1987 Sergey Bubka
Jeux 1988 Sergey Bubka
Mondiaux en salle 1989 Rodion Gataullin
Mondiaux en salle 1991 Sergey Bubka
Mondiaux 1991 Sergey Bubka
Jeux 1992 Maksim Tarasov
Mondiaux en salle 1993 Rodion Gataullin
Mondiaux 1993 Sergey Bubka
Mondiaux en salle 1995 Sergey Bubka
Mondiaux 1995 Sergey Bubka
Jeux 1996 Jean Galfione
Mondiaux en salle 1997 Igor Potapovich Stacy Dragila
Mondiaux 1997 Sergey Bubka
Mondiaux en salle 1999 Jean Galfione Nastja Ryjikh
Mondiaux 1999 Maksim Tarasov Stacy Dragila
Jeux 2000 Nick Hysong Stacy Dragila
Mondiaux en salle 2001 Lawrence Johnson Pavla Rybová
Mondiaux 2001 Dmitri Markov Stacy Dragila
Mondiaux en salle 2003 Tim Lobinger Svetlana Feofanova
Mondiaux 2003 Giuseppe Gibilisco Svetlana Feofanova
Mondiaux en salle 2004 Igor Pavlov Yelena Isinbayeva
Jeux 2004 Timothy Mack Yelena Isinbayeva
Mondiaux 2005 Rens Blom Yelena Isinbayeva
Mondiaux en salle 2006 Brad Walker Yelena Isinbayeva
Mondiaux 2007 Brad Walker Yelena Isinbayeva
Mondiaux en salle 2008 Evgeniy Lukyanenko Yelena Isinbayeva
Jeux 2008 Steve Hooker Yelena Isinbayeva
Mondiaux 2009 Steve Hooker Anna Rogowska
Mondiaux en salle 2010 Steve Hooker Fabiana Murer
Mondiaux 2011 Paweł Wojciechowski Fabiana Murer
Mondiaux en salle 2012 Renaud Lavillenie Yelena Isinbayeva
Jeux 2012 Renaud Lavillenie Jennifer Suhr
Mondiaux 2013 Raphael Holzdeppe Yelena Isinbayeva
Mondiaux en salle 2014 Konstadinos Filippidis Yarisley Silva
Mondiaux 2015 Shawnacy Barber Yarisley Silva
Mondiaux en salle 2016 Renaud Lavillenie Jennifer Suhr
Jeux 2016 Thiago Braz da Silva Ekateríni Stefanídi
Mondiaux 2017 Sam Kendricks Ekateríni Stefanídi
Mondiaux en salle 2018 Renaud Lavillenie Sandi Morris
Mondiaux 2019 Sam Kendricks Anzhelika Sidorova
Jeux 2020 Armand Duplantis Katie Nageotte

Revenus et dépenses d'un perchiste

Yelena Isinbayeva lors des Championnats du monde d'athlétisme 2009.

La professionnalisation de l’athlétisme entamée dans les années 1980 avec Carl Lewis s’est poursuivie et même accentuée dans les années 1990. Les sportifs voient alors leur statut évoluer et le monde du sport basculer vers un business de plus en plus important. Lewis lui-même est d'ailleurs recruté par Nike à l'époque où il n'est qu'amateur. L'opposition dépasse alors le cadre des sportifs eux-mêmes en devenant un combat féroce entre les marques qu'ils représentent. Là où Lewis concourt contre le Canadien Ben Johnson pour obtenir le soutien de Nike, Sergueï Bubka affronte le mur des six mètres centimètre par centimètre, pour un gain de 500 000 francs français par record[71] et des revenus annuels de près de huit millions de francs[71].

Côté femmes, Yelena Isinbayeva est l'une des rares athlètes, avec le Jamaïcain Usain Bolt, à signer de très gros contrats publicitaires. Elle est en contrat avec Toyota et a signé un contrat de 1,5 million de dollars annuels avec l'équipementier chinois Li Ning, en remplacement de son précédent équipementier Adidas[72],[73]. La perchiste russe percevrait ainsi 7,5 millions de dollars sur cinq ans[74].

Seules les figures emblématiques du saut à la perche dans leurs pays peuvent gagner leur vie en ne faisant que cela et, en général, leurs entraîneurs sont obligés d'avoir un emploi complémentaire, ce qui ne facilite pas les choses. Le perchiste Romain Mesnil a défrayé la chronique en courant nu dans Paris, pour exprimer ses difficultés liées au manque de sponsor[75]. De plus, les perchistes aux revenus moyens et faibles doivent s'arranger avec leurs clubs pour acheter leurs perches qui coûtent très cher (de 300 euros à près de 900 euros pour les élites) et sont facilement dégradables, notamment lors des transports du fait de leur dimension hors gabarit.

Médiatisation

Dans les fédérations majeures

En France, en Allemagne, en Russie et en Ukraine, la perche est une discipline très enseignée. La France et l'Allemagne font figures d'exemples pour leur niveau international. Il existe en France un circuit officiel de saut à la perche, le Perche Élite Tour, organisé par Jean-François Raffalli. En France, Renaud Lavillenie, champion d'Europe de saut à la perche à Barcelone, promeut la discipline par des opérations dites « hors stade » : il a récemment sauté au-dessus de la barre transversale des poteaux de rugby à XV à la mi-temps de Clermont-Saracens[76]. Il est aussi devenu le parrain du marathon de Cognac, à la suite duquel il a effectué une démonstration sur élan réduit[77]. En Russie et en Ukraine, malgré l'absence de Bubka qui se fait ressentir chez les hommes, le niveau reste élevé, et cette discipline est très enseignée. En Pologne, enfin, la relève de Władysław Kozakiewicz est assuré avec notamment la présence de trois finalistes aux championnats du monde de Daegu[78].

Dans les fédérations mineures

Dans le monde, le saut à la perche reste un sport méconnu dont la promotion est difficile de par les conditions de sa pratique, notamment pour les pays pauvres. En effet, l'aire de saut est coûteuse et fragile (tapis plus poteaux). En France comme ailleurs, le transport des perches est très compliqué et le chargement n'est pas toujours fait avec douceur, en raison de la méconnaissance de cette discipline. Cependant, pour assurer une meilleure promotion, il faudrait donner les moyens à des clubs « pauvres » d'acheter des perches, un tapis et des poteaux et de pouvoir renouveler leur matériel lorsqu'il est usé. Les médias parlant plus des blessures que du sport en lui-même, de nombreux sauteurs de talents ne sont pas découverts. Le manque de coachs en est aussi responsable[79].

Compléments

Bibliographie

  • Wojciech Liponski, L'Encyclopédie des sports, Poznan, Atena, réédition 1993 (édition française, Paris, Grund et UNESCO, 2005) (ISBN 2700012275)
  • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Paris, Minerva, 2003 (ISBN 2830707273)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Une perche prise au bout pèse plus qu'une perche prise au milieu car le sauteur doit lutter contre la gravité qui attire cette dernière vers la terre, et si la perche est prise au bout il lui faut plus d'énergie pour relever le centre de gravité du sauteur que la perche abaisse.
  2. Le différentiel d'un saut est la distance entre la hauteur du levier (la main supérieure) et la hauteur de la barre ; il est négatif si le levier est plus haut que la barre et positif s'il est plus petit que la hauteur de la barre
  3. Si le sauteur n'avait pas franchi de hauteur avant, son score est à zéro.
  4. En 2000, la règle de compétition 260.18a (anciennement 260.6a) de l'IAAF est modifiée de sorte que les records du monde peuvent désormais être établis dans une enceinte sportive « avec ou sans toit ». La notion de records du monde en plein air n'existe plus alors que celle des records du monde en salle est conservée. La règle s'applique pour la première fois en 2014 lorsque Renaud Lavillenie efface une barre à 6,16 m en salle, devenant le détenteur du record du monde du saut à la perche.
  5. Seul Bubka a fait des sauts à plus de 6 m sous trois bannières différentes : URS (<=1991), EUN (1992) et UKR (>=1993). Rodion Gataullin n'a pas passé les 6,00 m en 1992 lorsqu'il concourrait aussi sous la bannière de l’Équipe Unifiée (EUN).

Références

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  4. Wojciech Liponski (s.d.), L'encyclopédie des sports, Poznan, Atena, 2003 (éd. fra., Paris, Grund et UNESCO, 2005), p. 458 (ISBN 2700012275)
  5. « Historique> Athletisme », sur dicosport.lequipe.fr (consulté le )
  6. Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'Athlétisme, Paris, Minerva, 2003, p. 573 (ISBN 2830707273)
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