Têtu (magazine)

Têtu est un magazine trimestriel et un site web LGBT+ français créé en 1995 par Didier Lestrade et Pascal Loubet avec le soutien financier de Pierre Bergé.

Pour les articles homonymes, voir Têtu.

Têtu

Pays France
Zone de diffusion Francophonie
Langue Français
Périodicité Trimestriel
Genre LGBT
Prix au numéro 6,90 
Diffusion 50 000 ex. (2018)
Fondateur Pascal Loubet
Didier Lestrade
Date de fondation Juillet 1995
Ville d’édition Paris

Propriétaire TÊTU Ventures
Directeur de publication Albin Serviant
Directeur de la rédaction Romain Burrel
Rédacteur en chef Antoine Patinet
ISSN 1265-3578
OCLC 35712662
Site web tetu.com
Supplément
  • TÊTU+
  • SO TÊTU
  • TÊTU Voyage

Il paraît pendant vingt ans (212 numéros) avant de cesser d'exister en . Le magazine est ensuite repris par la start-up française iDyls fin 2015, puis liquidé une deuxième fois en . Une seconde reprise, avec une version papier trimestrielle haut de gamme vendue en kiosque et sur abonnement ainsi qu’un nouveau site, a lieu en [1].

Histoire

Le premier numéro du magazine paraît en à l’occasion de la Marche des fiertés parisienne, à l'initiative de Didier Lestrade[2] et Pascal Loubet[3]. Pour la première fois, un magazine homosexuel obtient dans ses pages des annonceurs généralistes : couturiers, stylistes, opérateurs de téléphone, fournisseurs d'accès à Internet, parfumeurs, marques d'eau minérale, etc. Deux numéros suivent le premier opus, avant une interruption jusqu'au mois de , date à partir de laquelle le magazine sort de manière ininterrompue aux alentours du 20 de chaque mois. Dès la sortie de son premier numéro, Têtu prend le relais du magazine Le Gai Pied, disparu à l'automne 1992 (1979-1992), en devenant très rapidement le magazine référent de la communauté homosexuelle.

À son origine, Têtu s'est défini comme « le magazine des gays et des lesbiennes », slogan abandonné en 2007. Cependant, son lectorat principalement masculin oriente le magazine vers des couvertures montrant surtout des hommes. Au mois de , une nouvelle rubrique consacrée aux femmes apparaît : « Têtue ». Cette rubrique exclusivement lesbienne voit le jour sous la forme d’une section de quatre pages, jusqu’en . À cette date, la ligne éditoriale choisie est de faire de Têtu un magazine masculin. Chaque numéro comprend une rubrique sur le sida nommée « Tétu + » coordonnée par Luc Biecq. Un guide d'information sur le VIH, appelé également « Têtu + », est diffusé tous les deux ans à compter de à raison de 200 000 exemplaires.

Certaines personnalités choisissent Têtu pour faire leur coming out (le chanteur Emmanuel Moire, l'homme politique Bruno Julliard, le haut-fonctionnaire et ministre Clément Beaune) ou parler pour la première fois en longueur de leur homosexualité ou bisexualité (Franck Riester, Muriel Robin[4]), tandis que certains hommes politiques y acceptent les interviews pour montrer leur ouverture d'esprit ou leur solidarité avec la communauté homosexuelle (notamment dans la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits). En , Lionel Jospin et Jacques Chirac, candidats à la présidentielle, accordent une interview au magazine : c'est alors la première fois qu’un Premier ministre et un président de la République en exercice répondent aux questions d’un magazine homo. Depuis, les principaux candidats aux élections présidentielles de 2007 (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy…) et 2012 (François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Eva Joly…) ont répondu aux questions de Têtu.

Au fil des années, de nombreuses célébrités répondent aux questions de Têtu et en font parfois la couverture, telles que Catherine Deneuve à deux reprises (1996 et 2010), Valérie Lemercier, le nageur Frédérick Bousquet, Jamel Debbouze, Diane Kruger, les rugbymen Nick Youngquest et Alexis Palisson, ou encore Mylène Farmer en 2008 : la chanteuse, qui n’accorde que de rares interviews, choisit cette année-là le magazine pour s’y dévoiler puis en 2012. En dehors des célébrités, ce sont généralement des modèles masculins qui sont choisis pour poser en couverture. Ceux que le magazine appelle les « cover boys » sont photographiés par de grands noms tels que Jean-Baptiste Mondino, Mathias Vriens, David Armstrong ou encore Walter Pfeiffer.

Au mois de , pour la première fois, le magazine choisit de mettre en couverture un père homosexuel tenant son enfant dans les bras[5]. Le magazine reste la propriété de Pierre Bergé de 1995 à 2013, date de sa revente à Jean-Jacques Augier.

Le , le magazine est placé en redressement judiciaire[6]. Les pertes ont atteint 1,1 million d’euros en 2014 et devraient s’élever à 600 000 euros en 2015[7]. Le , le magazine est placé en liquidation judiciaire[8].

L'ensemble des actifs incorporels de la société éditrice CPPD sont repris par les propriétaires de la start-up française iDyls, Julien Maquaire et Yannick Le Marre, en auprès du tribunal de commerce de Paris. La société iDyls relance la marque Têtu sur internet via le site d'information tetu.com[9]: le site Internet associé au magazine, disparu fin 2015, est réactivé début 2016. La version papier est relancée dans une nouvelle formule bimestrielle de à [10] (ce dernier numéro uniquement en format numérique). Idyls, la société éditrice du nouveau Têtu est placée en liquidation judiciaire en [11].

Renaissance

Le , un billet publié sur le site web du magazine annonce que, des investisseurs ayant été trouvés, « 2018 sera l'année de la renaissance de Têtu[12] ». Romain Burrel, ex-journaliste à Têtu, LCI et aux Inrockuptibles est nommé directeur de la rédaction[13],[14]. Albin Serviant, « l’un des cinq dirigeants d’En marche ! outre-Manche[15] », président et cofondateur de la French Tech London, devient le patron de la SAS Têtu Ventures[16] . Il finalise une première levée de fonds de 700 000  pour accélérer la diversification en avec un collectif d'entrepreneurs dont Hervé Labeille, cofondateur de TÊTU Ventures et Marc-Olivier Fogiel[17].

Le , le compte Twitter de Têtu annonce le retour d'une version papier du magazine à partir du [18]. Désormais trimestriel, le magazine alterne entre des couvertures avec des anonymes et des personnalités comme Madonna[19], Christiane Taubira[20] ou encore le chanteur Mika. En , le footballeur et champion du monde Antoine Griezmann pose en couverture du magazine Têtu avec un message « L'homophobie dans le foot, ça suffit ! »[21].

Sous l'impulsion de Romain Burrel, le site d'information TETU.com devient une véritable plateforme d'actualité. Les députés LREM Matthieu Orphelin[22] et Raphaël Gérard[23] font successivement leur coming out auprès du site de TÊTU. La vidéo fait son apparition sur TETU.com. À l'occasion des élections municipales de 2020, le site TÊTU, en partenariat avec Loopsider, interroge en vidéo tous les candidats à la mairie de Paris sur leurs différentes propositions pour « faire de Paris une ville plus LGBT-friendly »[24].

En , un article publié sur le site Internet du magazine annonce le lancement du festival de musique « Paris est Têtu », produit par Decibels Productions[25]. Il a lieu le 21 et et accueille les artistes Hyphen Hyphen, Jake Shears, Kiddy Smile, Corine, etc. Plus de 3 000 personnes assistent à la première édition.

En parallèle, Têtu lance une initiative tournée vers le monde de l'entreprise avec Têtu Connect, un forum media dédié aux sujets d'inclusion et de diversité LGBT en entreprise[26]. Plus de 20 grandes entreprises rejoignent cette initiative, avec des interviews de dirigeants de grands groupes français s'engageant pour la cause[27]. En , Têtu lance en complément Têtu Campus, le premier forum étudiants dédié à l’entrée dans la vie active des jeunes LGBT[28].

En , Élisabeth Laborde est nommée directrice générale et directrice de la publication du titre[29],[30],[31]. En , Élisabeth Laborde annonce son départ du titre[32]. Le directeur de la rédaction Romain Burrel, et le directeur du marketing Hamid Hassani, continuent à assurer la respectivement la direction de la rédaction et la direction marketing, avec Béatrice Vanniere, éditrice du magazine depuis . Albin Serviant, président de TÊTU Ventures et artisan de la relance depuis , reprend la direction générale et la direction de la publication qu'il assurait jusqu'en [33].

Ligne éditoriale et finances

Thomas Doustaly a été le rédacteur en chef, puis le directeur de la rédaction de Têtu pendant plus de dix ans. En , le magazine subit une crise interne avec le licenciement de plusieurs membres de la rédaction ; la presse s'en est fait écho, dont le site Rue89[34],[35] et le journal Le Monde 2[36]. Finalement, Thomas Doustaly quitte ses fonctions en . Le , Pierre Bergé nomme Gilles Wullus rédacteur en chef[réf. nécessaire], puis directeur de la rédaction à partir de . Journaliste à Libération depuis 1994, il en était le rédacteur en chef Édition quand il a quitté le quotidien en 2007. Dans un contexte de crise de la presse depuis l'automne 2008, il parvient à contenir l'érosion des ventes dans les limites de celle du marché des magazines. En 2011, il inverse la tendance et les ventes progressent de 1,64 %, première année positive depuis 2007[37].

Une nouvelle formule paraît en  : le magazine se décompose alors entre un journal principal, axé sur la culture, la mode, le people, les voyages, le lifestyle, la psycho, et un deuxième magazine plus petit, TÊTU News, inséré à l'intérieur centré sur l'actualité LGBT en France et dans le monde et sur les associations LGBT françaises.

Après le recrutement d'un nouveau directeur artistique en , et d'un nouveau directeur délégué, Jean-Marc Gauthier, venu du Lagardère SCA fin pour redresser les comptes, le magazine paraît sous une nouvelle formule à partir du , entièrement re-designée, enrichie de nouvelle rubriques (sport, cuisine, auto, sexo, 15−20 ans, déco), et qui voit l'arrivée de nouveaux chroniqueurs, les écrivains Philippe Besson, par ailleurs animateur de l'émission Paris Dernière, et Abdellah Taïa, prix de Flore 2010. Le format du magazine change et un nouveau cahier central, SO TÊTU remplace l’ancien TÊTU News. SO TÊTU se veut la partie la plus communautaire du magazine, incluant un annuaire des adresses gays et gay-friendly à Paris et en régions, les dossiers sexy et pages associatives.

En , Têtu lance son application iPad, avec lecture optimisée du magazine, possibilité d’achat d’anciens numéros en format numérique avec possibilité d’abonnement via le Kiosque de l'Apple Store.

Plusieurs fois dans l'année, le magazine édite des hors-séries, dont TÊTU Voyage une fois par an, seule publication tourisme dédiée au public homosexuel masculin. Cette nouvelle formule rencontre le succès : le magazine voit ses ventes augmenter de plus de 10 % sur les six premiers numéros selon le journal et selon l'OJD[38]. Du coup, début 2012, le magazine obtient deux nominations (« magazine de l'année », prix de l'innovation) dans le concours organisé chaque année par le Syndicat de la presse magazine.

Néanmoins, en , Pierre Bergé met en vente le magazine après une perte de 2,3 millions d'euros, pratiquement le double de l'année précédente et cherche un repreneur. Jean-Jacques Augier, homme d'affaires et ancien trésorier de campagne et proche de François Hollande, rachète le titre en [39].

Un plan social est alors annoncé. Sur 27 salariés, il prévoit la suppression de 16 postes, dont celui de Jean-Marc Gauthier.

Dès , le directeur de la rédaction Gilles Wullus est remplacé par Yannick Barbe[40], le cofondateur de Yagg. Anciennement rédacteur en chef adjoint du magazine de 2001 à 2006, rédacteur en chef de 2006 à 2007 puis rédacteur en chef du site internet Yagg jusqu'en 2013, il prend dès lors officiellement la direction de la rédaction du magazine[41].

Les postes sont supprimés essentiellement à la rédaction, à la maquette et dans les services administratifs. Une grève des salariés est observée pendant un jour[42]. Autre changement, la liquidation de Têtu.com (et la disparition de Têtue.com, seul site français à destination des lesbiennes), à cause des pertes du site web de Têtu, estimées à 400 000  en 2012[43].

Pour Pascal Bories, rédacteur en chef du journal en ligne Causeur, la fin du soutien financier de Pierre Bergé s'expliquerait par le fait que celui-ci ayant atteint ses objectifs politiques, « il n’avait plus de raison de porter à bout de bras ce coûteux organe militant »[44].

La nouvelle formule qui voit le jour en prend acte de l'histoire du magazine, et s'oriente « vers de nouveaux horizons militants », sous-titre du numéro. Le magazine renoue avec les interviews politiques poussant le personnel politique à prendre position, ainsi qu'avec la prévention des IST. En revanche, il rompt avec les « cover boys », marque de fabrique de l'ancienne version du magazine : « Bye-bye le cover boy flashé, musclé, huilé. Internet est là pour ça. TÊTU sur papier ne se fera pas le chantre des corps parfaits », explique l'éditorial du rédacteur en chef, Adrien Naselli[45].

En , le magazine renait une nouvelle fois. Il propose désormais une partie gratuite et une partie payante réservée aux abonnés qui souhaitent lire du contenu à valeur journalistique ajoutée, comme des reportages et des enquêtes[46].

Début 2020, l'actionnaire majoritaire et président de Têtu Albin Serviant réalise une levée de fonds d'un million d'euros auprès du Groupe SOS, de la société de production audiovisuelle Banijay Productions et de l'homme d'affaires Frédéric Biousse, qui entrent au capital du média[47]. En mai 2021, le propriétaire du magazine Têtu annonce avoir bouclé son tour de table et levé 1,4 million d’euros[48].

Diffusion

Le magazine était diffusé à 32 775 exemplaires en moyenne en 2014[49], l'année précédant sa première disparition. En 2012, il était diffusé à 41 961 exemplaires.

Rubriques et chroniqueurs notables

Site internet

Têtu.com, site officiel du magazine, voit le jour en 1997. La première version du site propose seulement des portraits de l'équipe, sondages en ligne, éditos et albums photos. En , têtu.com se refond dans une nouvelle version, plus complète, plus axée sur l’actualité. La rédaction web devient un service à part entière. Peu à peu, le magazine et le site vont se redéfinir l'un par rapport à l'autre pour devenir complémentaires.

En , têtu.com est relancé, avec un design entièrement neuf et de nouveaux contenus. Le site se décline en deux, l'un à destination des gays, Têtu.com, l'autre à destination des lesbiennes, Têtue.com, seul site web francophone d’actualité 100 % lesbien. Cette nouvelle version est récompensée du prix du meilleur site de magazine pour l'année 2010 par le Syndicat de la presse magazine. Sur Facebook, Têtu se classe premier magazine masculin en nombre de fans[50].

À l'issue du rachat du magazine par Jean-Jacques Augier, le site internet du magazine a rejoint la plate-forme du site Yagg fin . LGNET, société éditrice de Yagg, et CPPD, qui édite Têtu, ont signé un contrat de prestation rédactionnelle et technique valable jusqu'en [51]. Depuis, tetu.com a retrouvé un site indépendant géré par la rédaction du magazine.

En , après la mise en liquidation judiciaire de CPPD[52], la société iDyls rachète l'ensemble des actifs incorporels de CPPD dont la marque TÊTU auprès du tribunal de commerce de Paris avant de relancer le site d'information LGBT tetu.com dès le mois de [9].

Le , Têtu, en difficulté, est mis en liquidation judiciaire[53].

En , et à la suite de la liquidation du magazine, un nouveau groupe d'investisseur rachète la marque et ses actifs auprès du tribunal de commerce de Paris afin de relancer le magazine sous une nouvelle forme et développer tout le volet digital de la marque[54].

Diversification

Depuis la reprise de Têtu, Albin Serviant a mis en place une politique de diversification de la marque[55] avec un festival, et TÊTU Connect, un forum qui rassemble différents acteurs du monde du travail pour promouvoir les talents LGBT+, aidant notamment les entreprises à développer une culture plus inclusive et célèbre les rôles modèles de la communauté.

Notes et références

  1. « « Têtu » relancé par un start-upper », sur Les Echos, (consulté le )
  2. « Vous avez interviewé Didier Lestrade », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  3. « Des personnalités fêtent les 15 ans de Têtu- Regardez », sur jeanmarcmorandini.com, (consulté le ).
  4. « Muriel Robin dans Têtu : « Avant, je disais que j’étais bisexuelle, je me suis trompée » , tetu.com, le .
  5. « Un père homosexuel et son bébé en une de Têtu », leparisien.fr, .
  6. « Opération sauvetage pour le magazine gay Têtu », lemonde.fr, .
  7. « Têtu placé en redressement judiciaire », 20minutes.fr, .
  8. « Le magazine « Têtu » placé en liquidation judiciaire », lemonde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Le magazine gay « Têtu » se relance sur Internet », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  10. « Le magazine « Têtu » renait sur papier », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Le magazine gay "Têtu" de nouveau liquidé, après une relance ratée », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Plus TÊTU que jamais ! », TÊTU, (lire en ligne, consulté le ).
  13. « De nouveaux actionnaires relancent le magazine « Têtu » », Le Monde, (lire en ligne).
  14. « Romain Burrel, directeur de la rédaction de Têtu : "Nous revendiquons d’être un magazine communautaire" », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Londres : la French Tech s’entiche de Macron », Le Monde, (lire en ligne).
  16. « Le magazine Têtu relancé par de nouveaux actionnaires », Ouest-France.fr, (lire en ligne).
  17. « Après avoir levé 700.000 euros, comment le magazine Têtu organise sa renaissance », sur Challenges (consulté le )
  18. « TÊTU on Twitter », sur Twitter (consulté le ).
  19. (en) « Madonna talks 'Madame X's political power and being a gay icon with French LGBT magazine Têtu », sur Attitude.co.uk, (consulté le )
  20. « PMA pour toutes : Christiane Taubira raconte "l'entourloupe" de 2013 », sur RTL.fr (consulté le )
  21. « Griezmann en une de "Têtu" contre l'homophobie : "Il a dit oui tout de suite" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  22. « Le député Matthieu Orphelin fait son coming-out médiatique et veut que ce soit "utile" », sur Le HuffPost, (consulté le )
  23. « Le député LREM Raphaël Gérard fait son coming out médiatique », sur Franceinfo, (consulté le )
  24. « Têtu et Loopsider s’associent pour lancer un « crash test LGBT+ » pour les municipales », sur L'ADN, (consulté le )
  25. « Paris est TÊTU : rendez-vous en septembre pour le premier festival TÊTU », sur TÊTU, (consulté le )
  26. « LGBT + : l'inclusion par la culture d'ouverture », sur Les Echos, (consulté le )
  27. « LGBT + : la Société Générale s'engage à son tour », sur Les Echos, (consulté le )
  28. « TÊTU Campus Digital : un forum de recrutement inclusif », sur www.natixis.com (consulté le )
  29. Alice Lavigne, « Elisabeth Laborde nommée Directrice générale et Directrice de la publication de Têtu », sur komitid.fr,
  30. « Elisabeth Laborde à la tête de Têtu », sur lettreaudiovisuel.com,
  31. « Elisabeth Laborde, DG de Têtu », sur strategies.fr,
  32. « Elisabeth Laborde quitte la direction de Têtu », sur www.lalettrea.fr,
  33. « Un nouveau directeur général pour LOV Group », sur La lettre de l'audiovisuel (consulté le )
  34. « Licenciements, tentative de suicide : Têtu en pleine crise », sur rue89.com, .
  35. « Rue89 - Site d'information et de débat sur l'actualité, indépendant et participatif », sur L'Obs, .
  36. Crise à la rédaction du journal « Têtu », Le Monde (archive payante).
  37. 39 761 exemplaires en moyenne par mois en 2011 selon l'OJD OJD « Copie archivée » (version du 10 février 2012 sur l'Internet Archive).
  38. « Déclaration sur l'honneur 2011 », sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
  39. « Vendu, Têtu navigue en eaux troubles », sur bfmtv.com, .
  40. « 40% des effectifs menacés au magazine Têtu », sur Challenges (consulté le )
  41. Yannick Barbe, cofondateur de Yagg, devient directeur de la rédaction de Têtu, « Coulisses » de Yagg.com
  42. « Les salariés de “Têtu” en grève contre un plan social », sur telerama.fr, (consulté le ).
  43. I.H., « Têtu.com et Yagg.com s’acoquinent », sur liberation.fr, Libération, 18 juin 2013 à 21 h 16 (consulté le ).
  44. « De quoi Têtu est-il l’adjectif ? », causeur.fr, .
  45. « Le magazine « Têtu » renaît sur papier », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  46. « Romain Burrel, directeur de la rédaction de Têtu : "Nous revendiquons d’être un magazine communautaire" », sur Franceinfo, (consulté le )
  47. « le groupe SOS devient actionnaire du magazine Têtu », sur carenews.com,
  48. Aude Dassonville, « Le propriétaire du magazine « Têtu » lève 1,4 million d’euros », sur lemonde.fr,
  49. « Têtu – Chiffres – OJD », sur ojd.com (consulté le ).
  50. « Réseaux sociaux : Le Monde est champion, France 24 cartonne », sur rue89.com, (consulté le ).
  51. « Le mariage de Yagg et Têtu attendra », sur pressenews.fr, (consulté le ).
  52. « Le magazine gay « Têtu » se relance sur Internet », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  53. « Le Magazine Têtu placé en faillite », sur bearwww.com, (consulté le ).
  54. « Le magazine "Têtu" revient plus fort (?) », sur bearwww.com, .
  55. « Albin Serviant : « Têtu est rentable » », sur CB News (consulté le )

Liens externes

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