Village étape
Village étape est un label officiel français attribué à des communes de moins de 5 000 habitants situées à proximité d'un grand axe routier national, c'est-à-dire autoroutes gratuites ou nationales.
Description
Véritables alternatives aux aires de services, les Villages étapes permettent de faire une halte en toute tranquillité dans un cadre agréable. Situés à moins de 5 minutes d'un axe routier national, les communes labellisées ne dépassent pas 5 000 habitants et s'attachent à conserver leur caractère de village. Elles sont identifiables grâce aux panneaux routiers "Village étape".
L'appellation « Village étape » est attribuée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire aux communes ayant déposé un dossier de candidature, répondant aux critères d'admissibilité au label et respectant une charte de qualité en matière d'équipements, de services et d'accueil. Le label, attribué pour cinq ans, est renouvelable aux mêmes conditions.
Historique
L'année 1992 marque la naissance de l'idée du label village étape. Les acteurs locaux du département de la Haute-Vienne se réunissent pour soutenir les communes déviées par l'autoroute A20 avec pour projet d'obtenir une dérogation à la signalisation autoroutière afin de communiquer sur les services présents dans les villages déviés.
En 1993, le concept est formalisé. La direction départementale de l'Équipement, la chambre de commerce de la Haute-Vienne et la direction générale des Routes du ministère de l'Équipement posent les bases de la charte qualité permettant d'obtenir le label.
Le lancement d'une expérimentation intervient en 1995 avec les villages de Bessines-sur-Gartempe et Magnac-Bourg.
La commission nationale consultative des villages étapes est créée en 2000.
Une étude qualité est réalisée en 2001 grâce à des fonds de la convention Massif Central et de la direction régionale de l'Équipement du Limousin sur la qualité de l'offre de services des communes labellisées, les attentes des consommateurs et la sensibilisation des acteurs des villages.
La fédération nationale des villages étapes (FNVE), dont le siège se situe à Limoges, est créée en 2002 avec pour missions la représentation des villages étapes auprès des partenaires, le respect de la charte de qualité et le développement du réseau.
Une animatrice est recrutée en 2003.
En 2005, un plan de communication instaure une charte graphique, un guide des villages étapes est lancé et le site officiel du label est mis en ligne.
La nouvelle charte qualité est officialisée par arrêté le .
En 2007, les villages étapes accueillent une délégation composée de représentants du ministère des Transports du Québec.
Une étude destinée à connaître l'impact du village étape et l'avenir du réseau est réalisée en 2009. Elle comporte : l'évaluation auprès des acteurs et partenaires après 10 ans d'existence, l'étude des retombées économiques, la mesure de la satisfaction de la clientèle, l'étude des potentialités de développement du réseau, la révision de la charte et du mode de gouvernance.
En 2014, la stratégie de marque Village étape est lancée : nouveau logo et nouveau nom pour la Fédération (Fédération française des Villages étapes), nouveau slogan, nouveau site internet...
2015 a été une année particulière pour le réseau Village étape et l'ensemble de ses acteurs, car ce label a fêté ses 20 ans. À cette occasion, une journée nationale de manifestations a été organisée le samedi en partenariat avec Bison Futé. Elle a pour but de proposer aux automobilistes une pause agréable dans tous les Villages étapes et de mieux faire connaître ce label. Bison Futé a mis en avant les nouveaux outils de communication développés récemment pour faciliter les déplacements des vacanciers.
Liste des villages labellisés
En 2020, 68 communes françaises sont labellisées[réf. souhaitée] :
Auvergne Rhône-Alpes
- Dompierre-sur-Besbre (Allier)
- La Mure (Isère)
- Lapalisse (Allier)
- Massiac (Cantal)
- Montmarault (Allier)
- Moûtiers (Savoie)
- Varennes-sur-Allier (Allier)
Bourgogne Franche-Comté
- Charolles (Saône-et-Loire)
- Pougues-les-Eaux (Nièvre)
Bretagne
- Bédée (Ille-et-Vilaine)
- Belle-Isle-en-Terre (Côtes-d'Armor)
- Broons (Côtes-d'Armor)
- Châteaubourg (Ille-et-Vilaine)
- Crevin (Ille-et-Vilaine)
- Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine)
- Elven (Morbihan)
- Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine)
- Josselin (Morbihan)
- Jugon-Les-Lacs (Côtes-d'Armor)
- Merdrignac (Côtes-d'Armor)
- Muzillac (Morbihan)
- Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine)
- Saint-Brice-en-Coglès (Ille-et-Vilaine)
- Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine)
- Saint-Thégonnec (Finistère)
Centre-Val de Loire
- Cloyes-sur-le-Loir (Eure-et-Loir)
- Éguzon (Indre)
- Vatan (Indre)
Grand Est
- Joinville (Haute-Marne)
- Launois-sur-Vence - Poix/Terron (Ardennes)
- Ligny-en-Barrois (Meuse)
- Plombières-les-Bains (Vosges)
- Rocroi (Ardennes)
Normandie
- Ducey (Manche)
- Le Mêle-sur-Sarthe (Orne)
- Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime)
- Sainte-Mère-Église (Manche)
- Torigni-sur-Vire (Manche)
- Tourouvre (Orne)
- Villedieu-les-Poêles (Manche)
- Villers-Bocage (Calvados)
Nouvelle Aquitaine
- Barbezieux-Saint-Hilaire (Charente)
- Bellac (Haute-Vienne)
- Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne)
- Chabanais (Charente)
- Donzenac (Corrèze)
- Gouzon (Creuse)
- Jarnac (Charente)
- La Rochefoucauld (Charente)
- La Souterraine (Creuse)
- Magnac-Bourg (Haute-Vienne)
- Mansle (Charente)
- Mauléon (Deux-Sèvres)
- Pierre-Buffière (Haute-Vienne)
- Uzerche (Corrèze)
- Vivonne (Vienne)[1]
- Vouillé (Vienne)
Occitanie
- Aumont-Aubrac (Lozère)
- Baraqueville (Aveyron)
- Brens (Tarn)
- Florac (Lozère)
- La Canourgue (Lozère)
- Laissac (Aveyron)
- Le Caylar (Hérault)
- Naucelle (Aveyron)
Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Chorges (Hautes-Alpes)
- Guillestre (Hautes-Alpes)
- L'Argentière-La-Bessée (Hautes-Alpes)
Critères d'admissibilité
Afin d'être labellisée, une commune se doit de répondre aux exigences suivantes :
- avoir une population de maximum 5 000 habitants ;
- être située à moins de 5 km ou 5 minutes d'un axe routier national (en excluant les autoroutes privée) ;
- disposer d'équipements et de commerces nécessaires à satisfaire l'usager de la route lors de sa pause, c'est-à-dire : proposer systématiquement un stationnement facilité, des toilettes, des tables de pique-nique et aires de jeux ainsi qu'une borne de services pour camping-car. Côté commerces, les Villages étapes doivent être dotés au moins d'un hôtel, de restaurant, de boulangerie, boucherie, épicerie.
Notes et références
- Florac
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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